Citation :

Un malade mental retient en otage plusieurs employés de son asile en otage à l'aide de différents outils médicaux. Il dit qu'on doit le libérer pour qu'il puisse accomplir la mission que dieu lui a donné. Faites en sorte que tout ceci soit réglé le plus rapidement possible.

Voici déjà quelques jours que je m'étais isolé du reste du monde, ayant décidé d'éplucher les différentes archives de Kumo, de les classer et de les ranger d'une nouvelle façon que j'avais mise au point durant la nuit. La classification actuelle laissait quelque peu à désirer et moi qui était une personne très méticuleuse et très ordonnée, je ne pouvais pas m'autoriser un tel rangement pour des dossiers comme ceux-ci, même si certains étaient moins importants que d'autres, ils avaient le droit à un rangement organisé et digne de ce nom. Je pris alors la liberté de sortir tous les dossiers et de les empiler sur le sol selon mon mode de pensée. Ils étaient actuellement organisés par ordre chronologique, ce qui n'était pas pratique, si vous vouliez accéder à un rapport de mission particulier, il fallait connaître la date précise de cette mission, ou alors vous étiez bon pour éplucher la tonne de rapports situé dans le mois ou l'année de cette dite mission. A cette organisation par ordre chronologique, j'y ajoutai un rangement par ordre d'importance, les rapports de missions de rang A avec les rangs A, les rangs B avec les rangs B et ainsi de suite. J'ajoutais également un système de rangement à l'intérieur des différents rangs, classant les missions réussites d'un côté et les missions échouées de l'autre. Et pour finir la précision de mon rangement, j'ajoutai encore un rangement par ordre alphabétique de ceux qui avaient effectués les missions.
Avec ce système d'organisation des documents, si vous vouliez lire un rapport de mission de rang C, effectué par moi même l'année passée, vous gagnez un temps infinie.

Ayant finit les différents rangements et autres cases servant à archiver les dossiers, je pus les ranger et ainsi finir ce que j'avais entamé. Je pris alors une chaise et m'assis à une certaine distance des archives, les observant attentivement. Tout semblait être classer , ranger et trier à la perfection. J'inspirai alors fortement et fermai les yeux, content d'avoir finis ce travail. Je croisai alors les jambes et rouvris les yeux, prenant en mains le livre que je portais toujours sur moi. Je l'ouvris avec soin et entamai sa lecture... Cette dernière ne dura que peu de temps et fit très vite interrompue. Un homme entra dans la salle des archives, ouvrant la porte avec fracas, brutalisant le silence qui avait prit place autour de moi. L'homme haletait, il venait sans doute de courir et avait tout juste terminer sa course. Il entra dans la salle en respirant comme un buffle et m'interpella. Je fermai le livre, le remis à ma ceinture et me redressai vers lui, haussant un sourcil. Il inspira un bon coup et prit la parole.

- Dentô Kaito, un ordre de mission de rang C vous est imposé, vous avez l'ordre de faire cesser une prise d'otage à l'asile de Kumo rapidement en évitant d'avoir des morts.

Je le regardais, gardant mon sourcil relevé. Pourquoi le village de Kumo venait-il a moi pour une mission de rang C ? J'étais loin d'être le seul shinobi de ce village a pouvoir mener à bien une mission d'un tel ran/g, alors pourquoi venir me chercher ? Je retirais alors mes lunettes et lui adressai la parole.

† Si vous avez fait le déplacement, c'est qu'il existe une raison précise pour que ce soit moi qui exécute cette mission. Auriez-vous omis une information ?

Je pris alors l'ordre de mission que me tenait l'homme et en pris connaissance par moi même, ne voyant aucune information supplémentaire qui aurait pu m'impliquait directement dans cette mission. Soupirant d'ennui, je me dirigeais alors vers la sortie de la salle de archives pour me rendre sur les lieux quand l'homme qui était venu me chercher m'interrompit, me dévoilant l'information que je cherchais.

- L'homme qui retient les otages est un déséquilibrer mental... il est atteint de fanatisme religieux, faites attention.

C'est donc pour cela que l'on est venu me chercher, parce que c'est un religieux ? C'était intéressant... Ne savez t-il vraiment pas s'y prendre avec les gens ayant une croyance différentes des leurs ? Après tout, il n'était peut être pas fanatique, mais tout simplement très croyant d'un dieu qui était inconnu aux habitants de Kumo, mais cela suffisait-il à le designer comme fou ? Enfin... Il fallait que j'arrête cette homme, qu'il soit malade ou non, envoyé par une divinité ou pas, il n'avait pas le droit de jouer avec la vie d'innocents comme bon lui semblait. Je me rendis donc sur les lieux. Non loin d'où j'étais à vrai dire, un hôpital psychiatrique à deux-trois kilomètres du village, sur les bords d'une falaise.

La marche fut brève et je pus être devant l'hôpital en moins de dix minutes. Les portes étaient barricadées de l'intérieur et seul des membres du personnel et quelques patients avaient réussis à sortir du bâtiment. J'en profitais alors pour prendre contact avec eux et essayer de glaner le plus d'informations possible sur ce qu'il se passait exactement à l'intérieur. Où était-il ? Comment était-il armé ? Ou n'importe quoi qui aurait put me servir. Je m'approchai alors d'une infirmière qui s'occupait d'un patient atteint, de ce que je pouvais voir, d'une forme poussée de paranoïa. Le pauvre homme se sentait observer de partout, les murs, les fleurs, les arbres et même les oiseaux, il pensait que toute chose, même non animée, le regardait... Pauvre homme. L'épreuve qu'il avait eut par le Seigneur était assez cruelle, mais il devait le mérité, il devait prouver que son âme était digne d'entrer dans le royaume du divin. Mais là n'était pas mon objectif, je devais entrer et maîtriser l'individu qui faisait tant de grabuge. Je posai alors la main sur l'épaule de l'infirmière afin qu'elle se retourne et sans que j'eus besoin de prononcer un seul mot, elle m'indiqua ce que je voulais savoir.

- Il est dans le réfectoire avec trois médecins en otages. Dépêchez vous !

Il fallait donc que j'entre dans l'hôpital par n'importe quel moyen. Enfoncer la porte me ferait repérer très rapidement, trop rapidement. Je devais agir en toute discrétion et l'approcher le plus près possible sans qu'il ne puisse me repérer. J'entrepris alors d'entrer par le haut. Tout bâtiment comme celui-ci possède des systèmes de ventilation en cas d'incendie et j'allais pouvoir en profiter. A l'aide de mon déplacement instantané, je pus aisément me rendre sur le toit et y trouva l'ouverture que je recherchais. Sans avoir besoin de briser la vitre, je pus la soulever et m'introduire dans l'enceinte de l'hôpital psychiatrique en toute discrétion. J'étais au troisième étage, le réfectoire était au rez-de-chaussée. Il me fallait trouver les escaliers, rien de plus simple, il suffisait de suivre les panneaux contre les murs qui indiquait l'emplacement des escaliers. J'étais donc rapidement au rez-de-chaussée et avais maintenant à trouver le réfectoire. Je vis alors contre un mur un petit plan qui connaissait, contrairement à moi, l'endroit où j'étais, ce plan était très fort, il connaissait toutes les pièces du rez-de-chaussée et savait même l’emplacement où j'étais... Un plan comme ça me serait très utile pour d'autres missions ! Mais je ne pouvais le voler, je n'étais pas là pour ça, et le vole est un péché puni par... moi-même. Je n'allais pas me punir tout seul, donc je ne volerais pas ce plan. Il fallait que je me rende avec autant de discrétion dans le hall du réfectoire, ce que je fis rapidement.

Rendu derrière la double-porte ouverte, je pouvais entendre le preneur d'otage délirer et parler tout seul. Il semblait poser des questions sans attendre de quelconques réponses. Était-il lui aussi atteint d'une forme avancée de folie ? Il est vrai que cette homme était un patient de cet établissement avant de devenir un preneur d'otage... En effet, en me rappelant de l'ordre de mission et de l'homme qui était venu me chercher, ils avaient tout deux mentionnés qu'il était fou, et même qu'il était animé par ordre qu'il aurait, d'après lui, reçu de Dieu... Était-il en pleine discussion avec ce dernier ? Non, si tel était le cas, j'en aurais été le premier informé, si un homme était guidé tout comme je le suis, il m'aurait parlé de cette homme, hors, ce n'était pas le cas. Non, cet individu était juste fou allié, à moins que... Il pouvait toujours être en contact avec une autre divinité... Non... Quoi que, c'était une hypothèse qui tenait la route, il fallait que je m'en assure avant de mettre fin à ses agissements. Je devais l'approcher rapidement en évitant de mettre en danger le personnel prit en otage. Rien de plus simple. D'un geste rapide, je sortis de derrière la porte, levant les mains au dessus de ma tête pour qu'il ne se sente pas en danger. Il recula, m'ordonnant de ne plus bouger d'où j'étais, ce que je fis. Enfin... Ce qu'il crut que je fis. Ce n'était qu'une image de moi, une image immobile, une sorte de mirage que j'incrustai dans sa rétine à l'aide de ma maîtrise de la lumière. Quand à moi ? Moi j'avais disparu de sa vision, en réalité, il était plongé dans un genjutsu et ne voyait que le mirage. Jusqu'à ce que l'illusion disparaisse, tout du moins. Lorsque celle ci se dissipa, j'avais apposé mon index et mon majeur contre la tempe de ma cible et bloquai son bras gauche d'une prise très simple.

Le pauvre homme ne s'était rendu compte de rien et se retrouva menacé de mort par un inconnu. Il tenta de se débattre, en vain. Je fis alors chauffer mes deux doigts, créant le début des balles de lumières, juste pour lui faire comprendre qu'au moindre faux pas, ces balles transperceraient son crâne par la droite, se glisseraient dans son cerveau, arrachant sur leurs passages les liaisons nerveuses permettant à son corps de fonctionner, et ressortiraient dans une effluve de sang qui repeindrait le mur non loin. Il se calma un tant soit peu et prit la parole, essayant de me convaincre.

-Tu... Tu dois me laisser agir ! Je suis en mission pour Dieu ! Tu ne peux pas comprendre, mais si tu m'arrêtes, ton âme est condamné à l'enfer éternel ! Tu seras damné pour l'éternité ! Alors laisses moi !

Je soupirai, étant consterné par la crédulité et le manque de crédibilité de ce pauvre homme... La damnation éternelle pour le fils de Dieu ? Était-il seulement conscient de ses paroles ? Je souris finalement, comprenant que ce petit personnage n'était qu'un charlatant qui n'avait fait que lire un livre et dont l'imagination était très visiblement débordante. Je le remis en place avant d'en finir avec lui.

† Pauvre fou, tu joues avec la vie de personnes innocentes en prétendant être en mission pour un dieu imaginaire. Je ne peux te laisser vivre sur cette terre si tu prêches une fausse parole comme tu le fais. Je suis navré, mais je dois me saisir de ton enveloppe charnelle, et laisser Dieu peser ton âme.

Il n'avait pas l'air de comprendre, il tentait à présent de se repentir, de me faire changer d'avis, de le laisser en vie et de repartir comme si rien ne c'était produit. Tournant le regard sur un docteur assit par terre, je tournai l'homme vers moi, le braquant de mes doigts.

-Je te promets d'arrêter ! Je te pro...

† Silence, crois-tu que cet homme, celui-ci ou encore celui-là pourra te pardonner de tes gestes ? Tu penses que Dieu est en accord avec ceci ?

Il hocha la tête à plusieurs reprises, pensant que je pouvais changer d'avis. Je fermai les yeux une petite seconde et les rouvris, deux nouveaux yeux avaient fait leur apparition. Et dans un regard vide d'émotion, je lui prononçai les cinq derniers mots de sa vie.

† Tu as été jugé coupable.

Une balle, radiante d'un feu digne du Purgatoire, sortit de mon index après que j'eus fais le signe de croix devant lui. La balle reproduisit exactement le même schéma que j'expliquai plus tôt, à l'exception qu'elle ne pénétra pas le crâne, elle se contenta de s'écraser assez fort entre les yeux de la victime pour qu'il tombe dans une sorte de coma à court terme.