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 Enquête interne rang C (Shido)

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Suna
Kawaguchi Amano
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Message(#) Sujet: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyDim 10 Juil 2016 - 9:48

Encore une mission. Depuis cette guerre plus qu'ouverte contre Konoha, les problèmes allaient de mal en pis et plus fréquemment qu'il ne l'aurait cru. Serrant avec force l'insigne de pays du Vent à sa ceinture, le son émis par cette dernière lorsqu'elle rencontra le coin du lit dans lequel il s'était reposé le fit sourire. Il ne remercierait jamais assez ce vieux couple.
Fouillant avec soin dans sa petite sacoche, il était temps pour lui de refaire son stock d'armements, mais la mission avant tout, et le sable pouvait être un bon ami. Se rappelant vaguement avoir entendu qu'il ne serait pas seul sur cette enquête, le platine noua à peine sa tignasse et descendit les quelques petites marches qui permettaient à la mignonne maisonnette de disposer d'un étage.
Remerciant ses hôtes, il déposa ses quelques économies sur le coin de la table de leur salle à vivre et sortit. C'était tout juste l'aube. De ce village, il n'était plus si loin que ça du lieu de mission. Voyager seul et se donner rendez-vous non loin. Éviter de lever un soupçon quelconque en voyant plusieurs ninjas parcourir le pays ensemble, être plus discret. C'était ce qu'il avait voulu. Ils devaient se retrouver à la sortie de ce village ce matin et pour une fois Amano était bien à l'heure.

Passant furtivement sa main sur son torse au niveau de ses côtes, puis respectivement sa main gauche sur son bras doit et inversement, il soupira. Son corps s'en était remis, mais son esprit était trop marqué par ce dernier affrontement.
Il avait rendez-vous encore une fois avec un shinobi dont, comme à sa mauvaise habitude, il ne se souvenait guère du nom, à Mamushi no sato pour aller au repère des brigands qui posait problème.
C'était le village le plus proche de ce point supposé, il fallait partir vers le sud à partir de là et ils avaient encore une bonne trotte à parcourir, il faudra être méthodique et garder au mieux ses réserves d'eau.

Se postant contre la dernière maison du village en vue du sud, le jeune homme ferma les yeux. Il avait une heure d'avance voire plus sur l'heure du rendez-vous. Ce n'était pas l'excitation, ce n'était pas plus l'envie de mettre rapidement un terme à la mission, mais bien pour se creuser les méninges et chercher un plan d'actions, de recherches précises.
C'est en entendant un léger bruit qu'il se poussa du mur, afficha un sourire posé et fit un petit geste dans la direction d'où venait le bruit. Autant Amano n'était pas quelqu'un de physionomiste, autant vraiment, il repérait très facilement des bruits de pas, et ceux des ninjas étaient particuliers par rapport à ceux des hommes lambdas.

Son regard bleu passé se mit à scruter l'horizon à l'opposé d'où arrivait visiblement son coéquipier. Il ne fallait pas se battre, à moins de ne vraiment pas avoir le choix, c'était une mission de reconnaissance.

- Amano, salut...


Lança-t-il en premier lieux pour attirer son attention.

- Il faut qu'on se prépare correctement. Selon les indications et les soupçons, c'est encore très loin dans le désert notre destination. Tu te sens prêt ?

Trouver de l'eau, en assez grande quantité pour parcourir un peu plus de cent cinquante kilomètres et être en mesure de la transporter. Même en courant vite avec leur capacité, il leur faudra un certain temps pour atteindre la zone repérée.
Spoiler:
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyMar 9 Aoû 2016 - 1:41

« C’est beau, n’est-ce pas ? »

Tous hochèrent la tête à l’entente de cette phrase, incapables de dire quoi que ce soit tant le spectacle était magnifique. Shido, assis dans la carriole, observait les étoiles au-dessus de lui. Ni lui ni ses compagnons de voyage ne pouvaient rêver meilleur temps pour ce tel panorama. Les astres et les constellations apparaissaient clairement sur la voûte céleste.

« Rien que d’imaginer la distance qui nous sépare de la Lune… ou même du Soleil… de penser à l’espace… brrrrr ! J’en ai des frissons !
- De simples voyageurs dans cette immensité… Des éphémères à l’échelle de l’univers… déclara Shido en s’allongeant sur les sacs que transportaient les marchands.
- Allons gamin, ne déprime pas ! s’exclama le plus âgé des trois. Tu as toute la vie devant toi, ne commence pas à broyer du noir !
- Mais je vais bien, ne vous inquiétez pas. »

En tête du convoi, le cavalier s’arrêta quelques instants, le temps pour lui de consulter sa carte. Il calcula rapidement la distance parcourue et, estimant qu’ils avaient assez marché pour le moment, il descendit de son cheval afin de proposer aux colporteurs de faire un arrêt. Le groupe fit donc une halte et installa un campement provisoire au beau milieu du désert.

Chacun se posa dans le sable, autour du feu de camp, et les provisions furent partagées.

« Alors, petit… pourquoi veux-tu aller à Mamushi ? demanda l’un des marchands au jeune Nakamura. Tu as tout de même insisté pour nous accompagner. Pour nous escorter, même !
- En effet, je n’ai pas pris le temps de vous expliquer répondit-il tout simplement en se redressant lentement. Yami, il me faut une excuse !
- Je croyais que tu étais du genre à penser à tout ?
- Cesse de faire le malin et aide-moi !
- Je ne sais pas, moi… dis tout simplement que tu vas voir un ami ?
- Un vieil ami vit à Mamushi, et j’avais l’intention de lui rendre visite répondit-il immédiatement après. Et votre compagnie est fort appréciable pour ce long voyage ! »

L’un des marchands leva son verre, heureux de savoir que lui et ses confrères étaient des compagnons de route agréables. Une fois tiré d’affaire, les hommes discutèrent entre eux, notamment des bénéfices escomptés pour la vente de leurs marchandises. Shido, quant à lui, avait sorti de sa sacoche son précieux carnet de notes qu’il se mit à feuilleter, cherchant la page qui l’intéressait. Il avait pris soin d’écrire toutes les informations importantes pour la route.

Depuis quelques temps, le repaire de brigands de Kaze no Kuni, le San’zoku, était devenu le centre de l’attention. L’agitation qui y régnait s’était accrue, et le Conseil de Suna souhaitait en savoir plus. Il sélectionna deux ninjas pour cette enquête.
Son coéquipier se nommait Amano Kawaguchi. Shido ne connaissait que peu de choses sur ce clan, mis à part le fait que ses membres manipulaient le sable et formaient la famille la plus ancienne de ce pays. Peut-être accepterait-il de lui en apprendre un peu plus sur sa communauté ? Mais ceci n’était pas le but de cette mission…

« Bien, nous allons pouvoir repartir ! s’exclama le cavalier au moment où il se releva.
- Oui, vous avez raison ! En route ! »

Shido se redressa, épousseta son pantalon et aida le groupe à remballer le bivouac. Bientôt, la carriole se remit en route, précédée de l’homme à cheval. Cap sur Mamushi !


******************************


Le convoi atteignit Mamushi à l’aube. Le reste du voyage s’était déroulé sans encombre, et Shido remercia une fois de plus les marchands de l’avoir accompagné.

Une fois ceux-ci hors de portée, l’illusionniste traversa le village avant de rejoindre le lieu de rendez-vous. Le membre du clan Kawaguchi s’y trouvait déjà, adossé contre ce qui semblait être la dernière maison de Mamushi avant les dunes ensablées de Kaze. Il lui adressa un sourire et le salua d’un geste de la main.

« Amano, salut… dit-il en tournant la tête en direction du désert.
- Shido, enchanté répondit notre protagoniste avant de venir se placer à sa hauteur. »

Le dénommé Amano fit un bref topo de leur situation actuelle. Plus d’une centaine de kilomètres les séparaient du San’zoku. Une bien belle distance qui fit regretter au jeune Nakamura son voyage en chariot…

« Tu te sens prêt ? demanda-t-il à son coéquipier.
- Cela devrait être jouable… répondit Shido en se frottant le menton. »

Il analysa rapidement ce que venait de lui dire le Kawaguchi. En fonction de la vitesse de course qu’ils pouvaient atteindre grâce à leur maîtrise du chakra, tout en prenant en compte les arrêts, il leur faudrait cinq heures tout au plus pour atteindre le repaire de brigands.

« Cinq heures… le voyage risque d’être long ! J’espère que ton binôme a de la conversation ! ricana Yami.
- Merci pour ta remarque… Ton idée de partir dès l’aube est parfaite : le soleil ne sera pas trop agressif pendant les premières heures, ce qui nous permettra de conserver nos réserves d’eau. Il ouvrit sa sacoche et présenta la gourde d’eau pleine à ras bord. Je devrais avoir assez d’eau de mon côté. Si je me rationne, ma gourde me suffira. »

Une fois les préparatifs terminés, les deux ninjas du Sable se mirent en route. La traversée s’annonçait longue et fastidieuse…


******************************


La première heure passa. Malgré les tentatives d’Amano pour initier le dialogue avec son coéquipier, Shido demeurait très discret et écourtait systématiquement les conversations. Ce qui ne manquait pas d’amuser Yami d’ailleurs.

« Je ne comprends pas, Shido… commença-t-il d’un ton calme. Toi qui souhaites découvrir le monde et les secrets qu’il renferme, pourquoi ne parviens-tu pas à… discuter ?
- Discuter ? répondit son interlocuteur mental, perplexe. A quoi bon discuter : je n’ai rien à dire pour le moment…
- Le but n’est pas de dire des choses utiles, mais de s’intéresser aux autres.
- Tu joues les psychologues maintenant, Yami ?
- Hmpf ! Sache que tes connaissances alimentent également ma pensée. Je suis peut-être issu de ton esprit mais, contrairement à toi, j’ai davantage de recul sur le monde qui t’entoure !

- Bien ! J’ai compris ! lâcha-t-il, agacé. »

Shido tourna légèrement la tête vers son coéquipier et prit une profonde inspiration. D’une voix peu confiante, il tenta à son tour d’engager la conversation.

« Excuse-moi pour mon côté taciturne commença-t-il, sentant qu’il valait mieux repartir sur de bonnes bases, je n’ai jamais été très doué pour les contacts sociaux… Tu… tu fais partie du clan Kawaguchi, c’est bien ça ? J’ai entendu parler de vous. Vous manipulez le sable, c’est bien ça ? »

Surmontant son introversion, l’illusionniste souhaitait en savoir plus sur le jeune Amano. Qui sait : peut-être parviendra-t-il avec le temps à se montrer plus… ouvert ?


******************************


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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyJeu 11 Aoû 2016 - 18:17

Être prêt, quoi qu'il arrive, pour le bien du pays, pour le bien de tous. Son complice lui renvoya l’ascenseur en lui donnant à son tour son prénom. Simple, comme son attitude pour le moment. Il avait hâte de partir, même si son corps refuserait un nouvel affrontement, son esprit était prêt.
Sans s'inquiéter, Shido à peine arrivé semblait prompt à partir de suite, lui montrant même sa réserve d'eau après avoir lancé la remarque que de partir de si bonne heure avait été une des meilleurs options.

- L'été il faut toujours faire attention au désert dans les hautes chaleurs. Elles sont trop souvent traîtresses.


Laissa-t-il entendre en lançant un sac par dessus ses épaules qu'il avait gardé à ses pieds, à l'ombre de la maison contre laquelle il s'était posé pour réfléchir. Le jeune Kawaguchi sourit d'autant plus. Il avait prévue un peu plus que le nécessaire d'eau pour lui. Si son camarade en avait besoin, s'il fallait retirer le sable d'une plaie, ou pour une toute autre raison, il en avait en plus, et même si c'était plus lourd sur son dos, ça ne le ralentirait pas. Il ne s'entraînait pas au taijutsu pour rien, il devait fortifier son corps, mais pas que.

Inclinant son visage, après avoir montré la localisation approximative sur la carte, les jeunes hommes se mirent en route. Le Soleil, bien que très présent, était relativement bas et le sable n'était pas encore trop emprunt de sa chaleur.

La route serait longue, et la course, lorsque l'astre de feu brillerait de tout son éclat, n'en sera que plus difficile. Tout Kawaguchi qu'il était, il n'était pas insensible à la morsure de la chaleur sur son corps, même s'il la supportait grâce à sa maîtrise du sable.

Cherchant à passer le temps, Amano parla des mirages qui pourrait les perturber quand leurs recherches commenceront pour cerner le camp des bandits. A un autre moment, il s'évada sur le sujet des femmes, laissant comprendre qu'il aimait les femmes assez rondes et fortes dans leur tête.
Mais à force de ne pas ou presque pas entendre Shido, ses sujets de conversations s’essoufflèrent un à un et il finit par se taire.

Puis, contre toute attente, ce fut le ninja aux cheveux blancs nacrés et aux yeux bleus qui reprit parole, s'excusant auprès du platine aux yeux bleus délavés. Un instant surpris, son attention se reporta de son compagnon à la route en quelques secondes, tout en ne perdant pas une miette de ses mots et de sa voix.
Il paraissait hésitant.

- Oui, je suis un Kawaguchi, je ne connais pas le reste de mon clan, mais je le recherche activement. On est un peu éparpillé aux quatre coin du pays et, j'ai juste l'espoir de revoir quelques membres de ma famille proche.


Avoua-t-il contre toute attente, lui d'ordinaire plutôt discret sur ses motivations et sa vie, avant de reprendre pour répondre à la question.

- Le sable est notre essence oui. Je ne pourrais pas t'en montrer de bons exemples, je n'ai pas assez suivit les cours à l'académie.


Il n'alla pas plus loin. Bien sûr que son cœur hurlait de douleur à repenser à sa sœur morte en le protégeant, à ses parents sûrement morts eux aussi pour protéger leurs enfants et les civils. Mais il n'avait pas envie d'étaler sa douleur comme ça, pas si profondément.

- Et toi alors, quel est ton point fort ?

Oui, il jugeait sa maîtrise du sable, attribut génétique, comme un point fort qu'il saurait mettre en avant. Guettant le moindre bruit suspect, Amano leva les yeux. Le Soleil montait si vite si haut dans le ciel, il fallait faire attention.
Et puis soudain, comme pour briser l'hésitation qu'avait eu Shido à lui parler réellement, il rajouta :

- Et ne t'inquiète pas, chacun est comme il est. Mais, pour agir correctement, se connaître un minimum peut être un atout.

Cette phrase fut soulignée par un franc sourire.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyVen 12 Aoû 2016 - 19:09

Après avoir initié le dialogue avec son coéquipier, Shido profita du silence pour boire une petite gorgée d’eau. Il la savoura comme on savoure un bon repas. Dans ce désert, l’eau était une denrée aussi précieuse que l’or, mieux valait donc la conserver au maximum. Et, au moment où il refermait sa gourde, Amano satisfit sa curiosité.

Amano Kawaguchi faisait partie de cette noble famille aussi vieille que le Pays du Vent lui-même. L’illusionniste avait eu l’occasion d’apprendre quelques informations concernant ce clan emblématique de Suna. Leurs membres étaient extrêmement soudés, agissant comme une seule et même entité. Ils se soutenaient mutuellement, c’est d’ailleurs cet esprit d’unité qui permit la croissance du clan et, bien entendu, la construction d’une telle renommée. Les Kawaguchi formaient aujourd’hui le fer de lance du Village caché de Suna. Après tout : seul, le grain de sable n’est rien, mais une fois aux côtés de ses semblables, il est invincible, formant une vague dévastatrice capable de mille choses.

Tout comme ses congénères, Amano était capable de manipuler le sable à sa guise. Curieux, Shido aurait apprécié voir un tel art à l’œuvre mais malheureusement son interlocuteur s’excusa auprès de lui, soulignant quelques lacunes. Notre protagoniste esquissa un sourire, voyant qu’il n’était pas le seul à avoir manqué d’assiduité lorsqu’il était à l’académie des ninjas. Ses professeurs, obstinés à lui enseigner le Ninjutsu et le Taïjutsu, n’avaient cessé de le pousser à bout durant ses années sur les bancs de l’école. Conscient que tout ceci ne lui permettrait pas d’atteindre ses objectifs, il s’était contenté des bases avant de se focaliser sur le Genjutsu. D’ailleurs, quand on parle du loup…

« Et toi alors, quel est ton point fort ? »

Il marqua une courte pause, laissant à son coéquipier l’opportunité de répondre. Celui-ci réfléchit quelques instants, cherchant mentalement les mots justes pour décrire le plus clairement possible ses compétences.

« Et ne t’inquiète pas, chacun est comme il est se manifesta Amano avant que le jeune Nakamura ne réponde. Mais, pour agir correctement, se connaître un minimum peut être un atout ! ponctua-t-il en lui adressant un large sourire.
- Oui, je suis d’accord avec toi. Hé hé ! »

Ce petit rire final transpirait la nervosité. Décidément : son introversion était pathologique ! Yami, de son côté, observait la scène sans dire un mot, analysant les comportements du Kawaguchi et de son hôte. Ce dernier poursuivit finalement la conversation, répondant cette fois-ci à la question de son interlocuteur.

« Eh bien… contrairement à toi, j’utilise mon cerveau. »

Soudain, il s’arrêta net, voyant que les mots choisis n’étaient absolument pas appropriés à la situation. Le plus naturellement possible, le jeune homme à lunettes venait de sous-entendre un déficit cognitif évident du Kawaguchi. Ce qui, bien évidemment, s’accompagna d’une expression négative : le sourire, jusqu’ici figé sur les lèvres d’Amano, se changea aussitôt en une grimace contrariée. Il fallait trouver quelque chose à dire pour réparer cette erreur, et vite ! Mais le rire de Yami ne l’aidait nullement à résoudre ce problème diplomatique pour le moins épineux.

« Ahahaha ! Bravo, Shido ! Je comprends maintenant pourquoi tu n’apprécies pas le contact humain !
- Mais bon sang : vas-tu te taire à la fin ?!
Je… je suis sincèrement désolé, je me suis mal exprimé ! Je… euh… oui, voilà ! Je voulais en fait dire que je n’étais pas doué pour le Ninjutsu ou le corps-à-corps.
Il s’arrêta de parler quelques secondes et montra le collier qu’il portait, marqué du symbole de sa famille. Je fais partie du clan Nakamura, et notre devise est ‘‘Le savoir est la clé du pouvoir’’. Nous forgeons notre vision du monde grâce aux livres et à la culture. Nous sommes des experts dans la manipulation mentale et la création d’illusions. Je suis passionné par les mystères qui entourent le cerveau humain, mais également par les moyens de le tromper. Et c’est grâce à cela que je peux venir à bout de mes ennemis. »

Sur ces mots, il détourna le regard et se frotta le bras, honteux d’avoir été aussi maladroit. Il se racla la gorge et remonta ses lunettes sur son nez du bout du majeur. Comment avait-il pu se montrer aussi stupide ?

« Désolé encore… ajouta-t-il, inquiet à l’idée d’avoir froissé son coéquipier.
- C’est en faisant des erreurs que l’on apprend, Shido philosopha la petite voix dans sa tête. Néanmoins : j’ai trouvé cette situation très amusante ! Hé hé hé !
- Je te remercie pour ton soutien moral, Yami… »

Soudain, le rictus du jeune Kawaguchi disparut, laissant sa place à un large sourire carnassier. A en juger la sincérité de son rire, la catastrophe avait finalement été évitée.

« Ahahahahahahaha ! J’y ai cru au début ! Ne t’inquiète pas, ça arrive à tout le monde ! Aha ! »

Shido sentit ses joues virer au rouge tant il était gêné. Cela ne l’empêcha pas néanmoins de rire à son tour, pensant qu’il valait mieux prendre la situation dans ce sens ! Les deux Sunajins, hilares, poursuivirent leur route en direction du San’zoku.


******************************


Au terme de leur traversée saharienne, le duo fut en vue des bâtiments qui s’élevaient derrière les remparts du San’zoku. Il s’agissait d’une forteresse, conçue et bâtie par des organisations criminelles afin d’avoir un havre de paix, à l’abri des juges et bourreaux. Autant vous dire que cette zone de non-droit n’était pas le meilleur endroit où passer ses vacances : meurtres, vols et viols, extorsion… sans compter les altercations et joyeuses débandades, monnaie courante des rares auberges et bars encore debout en ces lieux.

« Bon… je crois que nous sommes arrivés lâcha Shido en buvant les dernières gorgées d’eau de sa gourde. »

Il examina rapidement les remparts avant de focaliser son attention sur la porte. Deux hommes gardaient l’accès à l’enceinte de la ville. Sans doute pour surveiller qu’aucun individu « doué de bonnes intentions » n’entre ici.

« Nous allons passer par la porte principale. Même si je n’ai jamais aimé l’académie ninja, je connais au moins les techniques de base. »

L’illusionniste fit demi-tour, descendit un peu plus loin dans les dunes et joignit les mains ensemble, exécutant un unique mudra.

« Henge ! »

Un nuage de fumée l’engloba soudainement, avant de se dissiper petit à petit. Le jeune homme à lunettes avait disparu, laissant sa place à un homme d’une trentaine d’années, au visage meurtri et balafré, à la stature imposante et aux bras et jambes couverts de nombreux tatouages colorés. Il revint auprès de son coéquipier et, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, s’expliqua d’une voix beaucoup plus grave :

« Certaines organisations criminelles se servent des tatouages comme d’un code. En fonction de sa taille, de ses dessins et des couleurs, d’autres membres de la pègre peuvent avoir une idée de la réputation du tatoué. Il désigna les tatouages qu’il portait et termina Ceux-ci devraient endormir la vigilance des gardes. Je te propose de choisir une apparence similaire à la mienne, de telle sorte à montrer que nous sommes tous deux du même ‘‘clan’’. »


Shido fit quelques pas sur le côté et attendit que son coéquipier ne se « change ». La première étape serait d’entrer sans encombre en plein cœur du San’zoku. Une formalité pour deux ninjas, non ?


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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptySam 13 Aoû 2016 - 18:23

Sans en être certain, ce fut sa réaction qui le conforta dans les paroles qu'il avait prononcé pour tenter de détendre Shido.
Amano n'était pas un tortionnaire, loin de là, il aimait protéger plutôt qu'attaquer, il aimait aider plutôt que faire souffrir et savait tendre la main une fois envers ses ennemis lorsqu'ils en avaient besoin. Une seule fois.
S'égarant un peu dans ses pensées plutôt sombre, plus les années passaient, plus les souvenirs de sa famille se refermaient sur ce fameux jours, cette sphère, ce bruit et ce cri. Un frisson le prit, le faisant détourner ses yeux vers le sol, ce sable si chaud.

Et puis, la voix de son coéquipier retentit. Il faillit s'offusquer sous cette façon un peu maladroite de dévoiler ses capacités et ça se lut sur son visage, mais il garda son calme et haussa simplement les épaules. Si son compagnon pensait qu'il ne savait pas se servir de sa tête, il se trompait et il aurait l'occasion de lui prouver plus tard peut-être. Et si ce n'était pas le cas, peu lui importait en réalité. Qu'ils pensent tous ce qu'ils veulent de lui, il n'a qu'un objectif, les voir sourire, heureux.
Au final, Shido reprit parole et la première chose qu'il fit fut de s'excuser. Levant un sourcil, le Kawaguchi tourna brièvement un regard vers lui, le voyant balbutier quelque chose de plus ou moins tangible. Puis ses yeux s'attardèrent sur le médaillon qu'on lui fit observer.
Ca lui disait vaguement quelque chose, peut-être dans les contes de sa mère.
Un sourire traversa son visage faiblement et presque tristement, mais il ne dura pas. Les mots qu'il écouta ensuite finirent de l'achever dans ce qu'il avait plus tôt pensé. Il commençait à bien l'aimait. Sa maladresse avait un pouvoir bénéfique sur les pensées un peu trop présentes d'Amano et, alors qu'il le vit remonter ses lunettes, il ne pu empêcher son rire de s'échapper. De bon cœur, il en vint même à se tenir le ventre, lui laissant comprendre qu'il ne lui en voulait strictement pas, que tout le monde pouvait se tromper dans sa façon de parler.

Se frottant le bord des yeux tant il avait ri, le platine releva ses yeux brillants vers le Soleil puis droit devant eux. Ils étaient bientôt arrivés, ça leur avait prit un peu de temps, il avait bu la moitié d'une gourde pleine, trop habitué à s'étendre sur le sable brûlant du désert et observer le mouvement des grains de sable et du soleil tout autour de lui.
Lorsque le jeune genin remarqua son camarade rire à son tour, pour passer la gène occasionnée, il se sentit bien et heureux. En son fort intérieur, il remercia sa sœur de toujours veiller un peu sur lui.

Quant les deux jeunes gens furent sûr d'être au bon endroit, ils se stoppèrent et son compagnon exposa son idée. Rapidement, Amano le vit se transformer.

- He bien, je crois que je ne peux que faire confiance à notre cerveau.

Fit-il amusé après avoir écouté avec attention ses explications sur les tatouages dans ce genre de milieu et l'utilité de se faire respecter un minimum. Et pour continuer, Amano eut une idée un peu saugrenue quant à la personne en laquelle il se transformerait.
Il repensa brièvement à la faculté de Shido, l'art des illusions et trouva que c'était bien utile comme compétence.

Enquête interne rang C (Shido) Tbsp
Faisant quelques pas devant son camarade, le Kawaguchi eu un sourire jusqu'aux oreilles avant de lancer sa métamorphose à son tour. Une belle tignasse blonde, des yeux de biche et des jambes longues surmontées de bottes à talons. Oui, il s'était fait femme de brigand. Prenant quelques secondes, il travailla sa voix et remercia sa sœur une nouvelle fois. Lorsqu'il retrouva son timbre, il parla à Shido.

- Un beau gaillard comme ça, revenir sans une femme avec lui, dépravée ou habile, se serait bizarre tu ne trouve pas ?


Faisant un petit tour sur lui même, Amano s'amusait puis continua.

- Tu auras qu'à dire que je suis ta prise de guerre au pire.

Manquant de rire aux éclats, le genin fit une petite courbette devant Shido.

- Si ça ne te plaît pas, ça fera peut-être des jaloux qui auront la langue plus déliée sur les faveurs d'une femme. Dis-toi juste ça.

Il était presque prêt à tout. Se laisser tripoter par des types graveleux le répugnait, mais s'il obtenait par ce biais une partie des informations qu'ils étaient venus quérir, ça valait la peine de tenter sa chance.

- Et puis regarde, j'ai plein de bijou exprès...

Sans se chercher de justification, il était curieux de voir la réaction de son compagnon.

hrp:
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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyDim 21 Aoû 2016 - 11:51

Après avoir révélé à son coéquipier leur moyen d’obtenir un laissez-passer pour le San’zoku, Shido apprécia le déguisement que venait de choisir Amano. Une jeune femme d’une trentaine d’années aux longs cheveux d’or et coiffée d’un chapeau digne d’un corsaire européen – même si l’Europe n’existe pas dans cet univers ! Et d’ailleurs, à propos de corsaire et de pirate, le sourire mutin figé sur les lèvres du Kawaguchi transformé risquait d’en faire chavirer plus d’un ! Il fit quelques essais vocaux, cherchant le timbre parfait pour ce nouveau personnage, puis se tourna vers l’illusionniste. Il semblait fier et amusé par cette apparence ! Shido esquissa un sourire. L’idée était lumineuse : face aux charmes d’une demoiselle, un homme se montre généralement plus enclin à se dévoiler.

« Ah ! Tu es magnifique ! plaisanta le brigand tatoué en observant son coéquipier travesti et ses bijoux rutilants. Nous ne devrions pas attirer l’attention des gardes comme ça.
- Il vaudrait mieux que tu adoptes un style moins soutenu, Shido. Les bandits et criminels ont un langage généralement plus grossier et agressif.
- N’est-ce pas un peu… cliché ?
- Certainement, mais tu seras moins suspect si tu te comportes comme un rustre. »

Notre protagoniste resta quelques secondes silencieux, chercha dans sa mémoire des histoires de brigands. Comment étaient-ils ? Vulgaires, brutaux, sanguin et, la plupart du temps, dénués d’intelligence ! Bien sûr, il ne s’agissait que des stéréotypes que l’on trouvait habituellement dans les livres : des gorilles sans cervelle qui obéissaient aveuglément aux ordres d’un individu plus puissant.
Après avoir sélectionné dans ses souvenirs les éléments les plus pertinents, il se racla la gorge et s’exclama.

« Hm… Bon allez, merde, qu’est-ce qu’on attend ? On s’bouge !
- C’est mieux. Mais prends garde à ce que le naturel ne revienne pas au galop. »

Sur ces mots, les deux ninjas se dirigèrent vers l’accès menant au San’zoku. Shido observa discrètement les sentinelles avant de reporter son regard vers l’enceinte de la ville. Rester calme, se montrer serein et confiant. Approchant de l’arche marquant l’entrée de cette forteresse, notre protagoniste serra le poing. L’instant de vérité…

« Hep là !
- Fais chier !
- Beaucoup mieux ! releva Yami.
- C’était purement spontané ! »

Les infiltrés s’arrêtèrent aussitôt. Mince : ils y étaient presque ! Ils se tournèrent lentement vers le garde qui venait de les interpeller. Celui-ci approcha, dévisagea le tatoué de haut en bas avant de diriger son attention vers la jeune femme à ses côtés. Son regard et son sourire carnassier en disaient long sur ses intentions. Il contourna l’illusionniste, le poussant légèrement afin qu’il s’écarte et, sans même échanger un regard avec Amano, il plongea ses yeux dans son décolleté.

« Eh bah, qu’est-ce qu’on a là ? dit-il tout en retenant le filet de bave qui commençait à couler de sa bouche. On s’promène, ma coquine ? Il fit un pas de plus vers le Kawaguchi. Je vais bientôt prendre ma pause… ça t’intéresse ? »

Au moment où il approcha sa main d’Amano, et sans laisser le temps à ce dernier de répondre, Shido l’attrapa par le col avant de le plaquer contre la pierre des remparts. La seconde sentinelle empoigna aussitôt le manche de son sabre, prête à intervenir si les choses venaient à mal tourner.

« Écoute, p’tit merdeux commença l’illusionniste qui visiblement se sentait porté par le personnage qu’il incarnait, si tu n’veux pas que j’t’arrache la langue et que j’te la fourre où j’pense, j’te conseille de rester à ta place. Il approcha son visage du sien, resserra l’étreinte qu’exerçaient ses mains au niveau du cou du bandit et termina Compris ? »

Sur ces mots, l’homme hocha vivement la tête de haut en bas. Shido le libéra finalement avant de poursuivre sa route, accompagné de la jeune femme.

« Ben mon vieux… tu devrais revoir ta technique de drague ! Arf ! s’esclaffa le second garde avant de retourner à son poste.
- Ferme-la… »

Ils étaient tirés d’affaire. Mais toute cette agitation avait sans nul doute attiré l’attention. Au pire : peut-être que son agressivité empêcherait que d’autres enquiquineurs ne viennent les déranger ? Dans ce milieu, le respect se gagnait à la force des poings ! Mais comment avait-il pu se montrer si impulsif, si… convainquant ? Le Nakamura n’en revenait pas. Et la petite voix dans sa tête non plus d’ailleurs ! Si la situation avait dégénéré, lutter aurait été bien plus complexe. La métamorphose ne faisait que tromper les sens, en aucun cas elle n’accroissait la force physique. Quoi qu’il en soit, le premier obstacle venait d’être franchi !

Marchant dans les rues de la ville, Shido observait la vie qui régnait autour de lui. Cet endroit ne ressemblait en rien à Sunagakure : les habitants étaient beaucoup plus… directs ! Un homme venait de coller un bourre-pif à un parfait inconnu à cause d’un regard de travers –et accessoirement à cause de l’alcool ! – tandis qu’un autre profitait de l’agitation pour dérober la bourse d’un marchand.

« J’aime bien cet endroit ! lâcha Yami, pensant qu’il pouvait laisser libre cours à ses pulsions meurtrières.
- Évidemment… Mais malheureusement pour toi, tu devras te contenter d’observer répondit son interlocuteur mental.
- D’ailleurs, à ce propos…
- Hm ?
- Regarde discrètement sur ta gauche… »

Notre protagoniste s’arrêta alors de marcher. Écoutant les conseils de sa conscience, il tourna la tête grossièrement et tendit aussitôt l’index en direction de l’enseigne d’un bar à quelques mètres d’eux.

« J’ai soif ! Allons boire un verre ! »

Feignant l’ignorance, Shido en profita pour surveiller ses flancs du coin de l’œil. Non loin de leur position, un homme les observait sans dire un mot. Il n’était nullement camouflé, simplement assis sur un banc, à la vue de tous. Se fondre dans la foule et passer pour un curieux était bien plus efficace que de rester tapi dans l’ombre : personne ne fait attention aux quidams qui arpentent bêtement les rues.

« C’est noté. Merci Yami. »

Cet individu ne semblait pas dangereux, il ne faisait qu’observer. Néanmoins, mieux valait rester sur ses gardes. Qui sait quelles pouvaient être ses intentions ?

L’illusionniste et le manipulateur du sable entrèrent alors dans le bar. Quelques piliers avachis sur le comptoir sirotaient leur verre malgré leur ébriété déjà bien avancée.

« Tavernier ! Deux sakés ! s’exclama Shido en direction de l’homme derrière le bar. »

Les regards se dirigèrent aussitôt vers la source du bruit, avant de glisser les uns après les autres sur le décolleté d’Amano. Notre héros se pencha discrètement vers son coéquipier et lui chuchota, tout en marchant vers une table isolée du reste de la salle.

« J’ai l’impression que tu as fait mouche… Il prit la première chaise qu’il trouva et s’installa. Il ne nous reste plus qu’à cueillir le pigeon parfait et lui soutirer des informations… »

Une fois assis, les deux Sunajins déguisés attendirent leur verre. Discrètement, ils examinaient chaque individu dans l’établissement, cherchant le veinard qui pourrait les renseigner, tout en discutant le plus naturellement possible. Un serveur apporta les deux boissons alcoolisées, les déposa sur la table avant de repartir. Le saké titilla les narines du tatoué. Malgré sa concentration, la forte odeur le fit vaciller et il ne put s’empêcher d’exprimer une mine de dégoût. Il poussa délicatement le verre un peu plus loin et se tourna vers le Kawaguchi.

« Tu as dû le remarquer commença-t-il à voix basse, mais j’ai vu un homme qui nous surveillait tout à l’heure dans la rue. Taille moyenne, le visage marqué par quelques cicatrices, vêtu d’une tenue légère bleue et noire. Je pense qu’il peut nous être utile. Shido trempa difficilement ses lèvres dans son verre, but une gorgée qu’il laissa quelques secondes sur sa langue, incapable de la boire. Bon sang, pourquoi j’ai commandé ça, moi ?
- Pour montrer que tu es un grand gaillard qui boit de l’alcool ? ricana Yami.
- Bref ! Il doit encore se croire invisible, c’est parfait pour nous. Si jamais il entre, nous le prendrons par surprise. L’arroseur arrosé, comme on dit ! Mais pour le moment : patience… »

De la patience, il leur en faudrait. Observer les badauds dans un bar n’était pas très intéressant, sauf si bien sûr un événement venait briser le brouhaha ambiant des lieux… Patience, donc.


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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 0:06

Content de sa trouvaille, le platine en donzelle aux cheveux des blés ria distraitement à la remarque de son compère aux muscles proéminents. Il ne fallut pas longtemps à ce dernier pour changer de manière de parler et annoncer leur départ pour le campement où ils devaient tirer des infos. Savoir ce qu'il s'y passait, et surtout informer le Kage s'il y avait trace de grabuge à venir.
Posant une main sur sa hanche, Amano eut sur les premiers pas grand peine à marcher correctement avec ses bottes à talons, puis pas à pas, il s'y habitua mais resta aux côtés de Shido, le brigands aux gros bras.
Devant l'entrée, alors qu'ils pensaient pouvoir pénétrer tranquillement à l'intérieur, une des vigies les interpella. Relevant ses yeux vers lui, Amano croisa les bras dans son dos. Une autre fois, il remercierait toutes les fois où sa sœur lui avait demandé de jouer le rôle de l'homme qu'elle convoité.
A mesure que les souvenirs revenait, il se sentait étrange et ne remarqua pas l'approche du garde dont l'oeil lubrique ne présageait rien de bon. C'est sur la vision de l'ombre de la main qu'il reprit conscience de leur situation et faillit faire un pas en arrière, mais Shido se chargea du pervers à sa place.
Posant ses mains sur ses propres bras, le genin déguisé en femme soupira discrètement. Il lui revaudrait ça. Mais pour le moment, il fallait penser à la suite de leur mission. Entrer ce n'était pas le plus difficile. Sortir sans se faire soupçonner sera une toute autre histoire.
Et comme pour marquer le coup, du fait que la jeune blonde était aux côtés du grand baraqué, Amano, en lançant un regard en coin à Shido, vint saisir fragilement l'un des bras de ce dernier d'une main.

En son fort intérieur, il se demandait ce qu'il se serait passé si le deuxième type s'en été mêlé. Peut-être aurait-il usé de ses belles bottes à talon aiguille. C'était une arme comme une autre.
Suivant les pas de Shido, Amano avait peu à peu lâcher son bras à mesure que la porte derrière eux s'éloignait. Il n'en revenait pas, autant qu'un homme tombe dans le décolleté d'une femme, ça, il l'avait souvent vue, mais qu'on prenne sa défense. Ok, ils étaient dans un rôle bien définit chacun, mais ils ne s'étaient nullement concertés. Et pourtant, ce que venait de faire son compagnon, c'était de dire à tous que lui, femme qu'il était pour l'instant, était sa propriété.
Un sourire se traça distraitement sur ses lèvres alors qu'il joua avec la chaîne qu'il avait autour du cou.

Une fois de plus, il s'enquilla dans le sillage de son compagnon, entrant dans un bar quelconque puis l'écouta demander deux saké. Un sourire étrange se porta sur les lèvres de la femme qu'il incarnait. Il adorait boire un petit verre, mais pour des occasions particulières, hors, ils étaient en mission.
Laissant les regards des uns et des autres se poser sur la poitrine de sa transformation, le Kawaguchi s'assit en face de son ami.

- Mouche, peut-être, mais, merci pour tout à l'heure.


Il regarda les hommes autours, ceux qui ricanaient haut et fort et ceux qui jouaient. Il observa les quelques discret, accoudé au bar directement. Puis ses yeux se stoppèrent sur un trio trop sage à une table dans un angle.
Puis de nouveau, la voix de Shido passa par dessus l'assemblée, suffisamment pour qu'il l'entende tout du moins et y prête attention, mais sans pour autant le regarder dans les yeux. Passant ses doigts sur le contenant de son saké, Amano ferma une brève seconde les yeux avant de le porter à ses lèvres. Une fine gorgée qu'il avala sèche pour savourer le plaisir du saké. La chaleur montait le long de sa gorge et lui rappelait ses marches sur le sable brûlant.

- Non, je ne l'ai pas vue, j'ai eu un moment d'absence, pardonne moi.


Toujours en faisant bien attention à sa voix, au cas où quelqu'un les guetterait, un poing se posa rude sur la table, interpellant le duo d'une voix rauque. Les vociférations de l'homme furent plus ou moins intelligible, et son haleine donnait l'explication à ses nombreuses incohérences. Ha les ravages de l'alcool.

- Hey vous... là... vous quat'... toi et ton jum... oh !.. ça t'dis une ti... arti... av' nous ta blond'... en jeu ?

Levant un sourcil, le platine fit bref signe d'accord. Ils pourraient peut-être en apprendre plus. Et les jeux de cartes ne serait pas un bien grand problème. Après tout, la mise ne jeu n'était autre que lui, s'il était gagné, il pourrait glaner des informations. Si c'était Shido qui gagnait, il s'octroierait de l'attention et du respect et pourrait obtenir aussi des informations.
Un bon deal en attendant leur guetteur dehors.

- Vous vous pensez assez fort pour gagner contre mon mec hein ? Vous allez être surpris.

Il fallait bien trancher dans le vif après tout. Et n'est pas femme pirate qui veut !
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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyLun 29 Aoû 2016 - 14:16

Quel homme… Le faciès rougeâtre, les yeux globuleux et le physique plus que grassouillet, un individu se tenait face à leur table et les asphyxiait de son haleine alcoolisée… Shido se recula sur son siège, s’éloignant le plus possible de ces effluves, et écouta ce qu’il souhaitait dire. Malgré son discours saccadé, notre protagoniste et son coéquipier comprirent le message qu’il venait de transmettre : une partie de cartes, dont les gains comprendraient le Kawaguchi métamorphosé. Évidemment : après l’alcool, le sexe ! Il ne manquait plus qu’une grosse bagarre pour couronner le tout !

Après un bref temps de réflexion, Amano accepta l’offre, ce qui ne manqua pas d’inquiéter l’illusionniste. Mais à en juger sa détermination, il savait ce qu’il faisait. Shido poussa un rire gras avant de hocher la tête à son tour.

« Bah, j'aime les défis ! J’vous suis ! »

Les deux ninjas se levèrent et, précédés de l’imbibé, rejoignirent la table de jeu. En plus de leur nouvel ami, trois hommes étaient déjà installés et en train de jouer.

« Tu cééé… jouééé… au pokèrr ? demanda l’alcoolisé en se tournant vers notre illusionniste, agressant au passage ses narines d’un souffle chaud et nauséabond.
- Mais bien sûr qu’il doit savoir, pauvre abruti ! s’exclama l’un des individus présents à la table. Et s’il ne sait pas… on va lui apprendre, pas vrai vous aut’ ? lâcha-t-il en s’adressant à ses congénères qui se mirent aussitôt à rire. »

L’illusionniste tira la chaise vers lui, s’installa et toisa les quatre inconnus d’un regard intimidant. Il se craqua les doigts et étendit les bras, prêt à jouer.

« Je m’débrouille plutôt bien.
- Tu es conscient que ça sent la triche à plein nez ? nota Yami qui voyait clair dans le jeu de ces individus.
- Bien sûr, et je sais même que je vais perdre.
- Pourquoi joues-tu alors ? Si vous voulez vraiment des informations, vous n’avez qu’à utiliser une autre méthode, un peu plus…
- … directe, oui je sais ! répondit Shido du tac-o-tac. Mais j’ai confiance en Amano. Elle, enfin il devrait pouvoir s’occuper du vainqueur facilement. »

L’illusionniste n’en dit pas plus, préférant se concentrer sur ce qui allait se produire. Il observa les cartes sur la table, tandis que l’homme qui s’était manifesté plus tôt lui expliquait les règles.

« Une seule partie. Nous mettons tous nos gains au centre. Le vainqueur empoche le tout et les autres se tirent bredouille. Si tu perds, ne viens pas chialer, vu ?
- Donne les cartes, tu m’fatigues… rétorqua Shido qui ne comptait pas se laisser intimider de la sorte. »

Son interlocuteur esquissa un rictus avant de se saisir du paquet de cartes. Il alterna mélanges et fioritures diverses, laissant bouche bée les convives autour de cette table. Clairement, ce type savait manipuler les cartes et étrangement cela semblait louche. Malgré sa concentration, notre protagoniste ne parvenait pas à suivre les gestes des yeux. Mélangeait-il réellement, ou n’était-ce que de la poudre aux yeux ? Finalement, le ballet cessa jusqu’à ce que les cartes soient servies. Discrètement, Shido les consulta : la dame de cœur et le dix de trèfle. Il avait une carte haute en main, avec un peu de chance cela lui permettrait de dépouiller ses adversaires.

Tour à tour, les individus placèrent plusieurs piles de ryôs au centre de la table. Notre protagoniste adressa un regard au Kawaguchi, s’assurant qu’il était prêt à être mis en jeu.

« Alors, poupée : tu es prête à être séparée de ton mec ? demanda le meneur de jeu d’une voix suave.
- Tu la toucheras pas, c’est moi qui vais la gagner ! s’interposa un autre avant de se lécher la lèvre supérieur. »

‘‘La’’ gagner. Les femmes n’étaient plus des êtres humains ici, mais des objets… Le Nakamura soupira intérieurement, se demandant s’il devait laisser Amano entre les mains de ces pervers.

Le Flop. Trois nouvelles cartes apparurent sur la table. La dame de trèfle, l’as de cœur et le deux de pique. Shido examina son jeu, puis la table. Une paire, c’était un bon début. Les joueurs s’échangeaient des regards inquisiteurs. Lire dans leur esprit serait parfait dans une telle situation, mais le Nakamura ne devait en aucun cas révéler qui il était vraiment.
Le Tournant. Quatrième carte, l’as de carreau. Une fois posée sur la table, les joueurs ouvrirent de grands yeux.

« ‘Ttention, une paire d’as ! Ha ha ! s’exclama l’un des individus.
- Alors, le bleu… te sens-tu en veine aujourd’hui ?
- Ouééééééé ! ajouta l’alcoolisé en se vautrant sur son siège, manquant au passage de glisser.
- T’occupe et joue. »

Cette conversation n’avait aucun intérêt, si ce n’était de le déstabiliser. Shido se frotta le menton et attendit que ne soit révélée la cinquième et dernière carte de la partie.

Soudain, alors qu’il tenta de se redresser, l’homme en état d’ébriété rata son mouvement et donna un coup au joueur à sa gauche. Déséquilibré, celui-ci tomba à terre avec ses cartes, sous le regard des autres parieurs. Le brouhaha ambiant disparut aussitôt, et les clients fixèrent la table de jeu.

« P… pardon ! Ch’uis déz… olé ! s’exclama le maladroit en l’aidant à se relever.
- Pauvre tâche ! La prochaine fois, j’te refais les dents ! lança-t-il en lui adressant un regard noir. »

Une fois l’incident passé, l’individu s’épousseta et reprit la partie, cartes en main. Il ne manquait plus que la cinquième carte, la Rivière. Une fois retournée, un sourire de satisfaction se figea sur les lèvres de notre protagoniste : la dame de pique ! Il avait un brelan. Il était à présent temps de révéler chacune des mains. Deux joueurs avaient une paire. L’imbibé n’avait rien et se mit aussitôt à grommeler. Shido retourna ses cartes, annonçant ainsi son jeu. Mais, comme il s’en doutait, le meneur de jeu ricana en retournant ses cartes.

« Carré d’as, mon ami. Pas d’bol, hein ? »

Le visage de notre protagoniste s’assombrit. Il regarda les as placés les uns à la suite des autres et dut se rendre à l’évidence : il avait perdu. Exprimant grossièrement sa colère, il se leva, bouscula la table et la chaise avant d’approcher sa bouche de l’oreille de son coéquipier.

« C’était prévisible… chuchota-t-il. Il a triché, c’est certain, mais je ne compte rien dire : il doit avoir des complices avec lui. On se retrouvera à l’entrée du San’zoku… »

Afin d’endormir la méfiance des hommes dans la taverne, et surtout celle de l’heureux vainqueur pour ne pas dire tricheur, Shido embrassa la joue de son coéquipier. Au même moment, l’homme qui les épiait plus tôt se retourna face au comptoir, acheva son verre avant de quitter le bar. Notre protagoniste laissa Amano, traversa la salle et sortit à son tour sous le regard des clients.


******************************


Une fois dans la rue, il chercha du regard l’espion un peu trop collant à son goût. Celui-ci se frayait un chemin parmi les passants, espérant pouvoir se fondre dans la masse et ainsi se volatiliser.

« Tu ne m’échapperas pas ! »


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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyJeu 1 Sep 2016 - 19:41

Amano suivit, distraitement, ces hommes jusqu'à la table de jeu, puis observa un à un les quatre joueurs. Il y avait donc son comparse et non moins musclé Shido, pour l'apparence qu'il en avait, leur bouteille d'alcool sur pattes qui les avait invité, gras et dont l'hygiène paraissait presque douteuse, un homme qui était un peu plus discret mais non moins rivé sur le décolleté du Kawaguchi et enfin celui qui jouait et donnait. Un type plutôt grand et paraissant plus intelligent que les deux autres qu'il avait à ses côtés.

Comme pour faire évanouir tous doutes au sujet du couple qu'était sensé former le bandit et la femme pirate, Amano passa ses bras autour des épaules de Shido, juste au moment de la vérification des cartes en mains. Relevant ses yeux sur le donneur qui lui adressa un mot, Amano sourit de toutes ses dents.

- On verra. Qui n'est pas en veine aux jeux l'est en amour... non ?

Se redressant, il plaça une main devant ses lèvres et étouffa un petit rire moqueur. Ce n'était pas évident de garder le bon timbre de voix, mais qu'importe.
Le jeu se passa, et lorsque les brutes tombèrent et que le silence se fit, le platine eu un moment de tension, mais tout sembla résolu aux excuses de l'homme ivre.

Posant une main sur l'une de ses hanches, la blonde qu'il était observa les cartes à la fin, se laissa approcher par Shido et lui fit une petite caresse sur la joue en mimant un regard triste.

Après coup, Amano se dirigea vers la tête du trio de joueur, alors que l'homme soul tomba par terre de désespoir et que l'autre râla de tout son souffle sur sa mauvaise étoile. Jouant sur son déhanché, le manieur de sable laissa le type passer une main autour de sa taille et l'approcher de lui.
S'il comptait qu'il se laisserait embrasser, il se fourrait le bras dans l'oeil et bien profond qui plus est.

Adressant un petit sourire timide, il posa ses mains sur son torse pour le repousser gentiment, presque timidement, du moins, c'est l'impression qu'il voulait donner.

- A... attend... dis, tu ne veux pas plutôt qu'on se mette à l'aise ailleurs ?... j'ai une petite surprise pour toi si tu es sage.

- Une surprise... oh mais tu es une coquine toi ! Suis-moi dans ma chambre.

Lâchant la taille de la femme qu'il était, l'homme lui saisit tout de même la main pour l'entraîner à sa suite, histoire que son gain ne lui fausse pas compagnie.

Passant dans quelques petites rues, l'homme poussa une porte, monta quelques marches, poussa une seconde porte et devant les yeux peu habitué d'Amano se dessina une chambre un peu étrange. Un lit au centre et quelques chaises tout autour. Arquant un sourcil, le genin se défit de la prise de l'homme sur lui. Il n'osera pas lui demander pourquoi il y avait autant de chaise mais avait autre chose en tête. Il savait qu'il finirait dans une chambre, et c'était ainsi que ça serait le plus facile.
Mais il ne s'attendait pas à la révélation que lui fit le joueur de poker.

- J'espère que t'aime te faire prendre ma belle... parce que toutes ses chaises vont bientôt êtres pleines de mes potes qui n'ont pas baisé depuis trop longtemps tu vois. Ils devraient arriver d'ici cinq minutes. Ca nous laisse le temps de te mettre à l'aise... si tu vois c'que j'veux dire...

Manquant un battement, il fallait qu'il prenne sur lui et trouver un moyen d'avoir des réponses avant que les types en question débarquent pour faire une belle orgie.

- J'aime le sexe oui... mais j'aime jouer aussi... si tu veux me mettre à l'aise, laisse moi jouer avec toi et je te promet de te faire monter si haut dans les limbes du plaisir que tu ne demanderas plus que moi pour te chevaucher.

Les yeux du bandit s'illuminèrent, visiblement très intéressé par les propos de la belle plante qu'il avait en face de lui, sans se douter du subterfuge. Amano sourit, s'approcha très collé serré contre le brun et le poussa doucement vers le lit, le laissant tomber dessus.

- A-lors ?

Fit-il en insistant sur les syllabes, prenant son jeu d'acteur à cœur et venant se lécher sensuellement les lèvres pour donner envie à ce barbare et l'obliger à oublier de réfléchir.

- Je suis tout à toi poupée... Amuse-toi.
- Alors il me faudrait un bout de tissus et de la ficelle...
- Oh... tu aime ce genre de chose ! Ne bouge pas.
- Non, toi tu bouge pas... tu me dis où, et j'y vais, pendant ce temps, met toi à l'aise et allonge toi.
- Haha ! Bien, j'aime les femmes entreprenantes ! Dans la petite commode tu trouveras ton bonheur et peut-être même plus.

Laissant la blonde aller chercher ce qu'elle avait dit, le bandit se déshabilla et s'allongea dans le lit, les mains derrière sa tête, se délectant d'avance de ce que comptait lui faire celui qu'il croyait être une femme.

Amano trouva un bandeau pour les yeux et de la corde.
Plus le temps passait, plus il trouvait cet homme répugnant, bien plus que l'ivrogne ou l'autre pervers. Une seconde après, il se rapprocha de son hôte et lui montra l'attirail.

- Si tu te laisse faire... je reviendrais te voir... sinon il faudra me courir après. Vue ?

- Vas-y, mais dépêche toi, les autres vont arriver.

L'impatience de cet homme lui donna la tâche facile. Amano lui banda d'abord les yeux, laissant ce pervers lui toucher les hanches et même les seins. La chose le révulsait, tant et si bien qu'il avait du mal à se contenir et à ne pas lui décocher une droite, mais après un temps, après lui avoir entravé les chevilles aux barres du lit, il en fit de même pour les poignets de l'homme.
C'est à ce moment qu'il relâcha son jutsu et redevint lui même. Un petit soupir s'échappa de ses lèvres. Il devait cependant garder le même timbre de voix. Se plaçant à califourchon sur l'homme nu et tendu, Amano commença, plaçant une lame de kunai froide sous la glotte de son otage.

- Bien, maintenant tu vas causer. Qui est votre chef dans ce repaire, et que compte-t-il faire ?
- C'est quoi s'bordel... t'es qui ?! Une putain de salope de Kunoichi ?
- Répond, ou ce qui te sers d'outil de reproduction, je le fais bouffer...
- Tu bluff !
- Ha oui...

Se décalant, Amano arriva assis sur les genoux de l'homme et lui fit sentir le froid du métal contre ses parties génitales, allant même jusqu'à le couper légèrement pour le faire réagir, ce qui ne manqua pas.

- A...Atttttttend !! On... on peut s'arranger ok... J'te laisse filer et... on oubli ça... tu veux ?
- Non... dis moi qui est ton boss ?
- Heu... Si j'te le dis... je suis un homme mort.
- Et si tu me le dis pas, tu souffriras toute ta vie de ne plus pouvoir sauter des jolies minettes, de ne plus pouvoir les toucher ou les voir... suis-je clair ?
- Oui ! Euh...
- Alors... ma patience à des limites...

Appuyant un peu plus la lame, la coupure s'intensifia, laissant l'homme gémir légèrement de douleur.

- Ok ok... mon boss à moi c'est un des deux frères qui a récemment prit le pouvoir ici. Et ce qu'il projette de faire c'est tuer son frère car ils se saquent pas. Du coup, pour provoquer son frère, mon boss nous envoi souvent dehors pour piller les caravanes et lui ramener des femmes pour son harem. Par contre y'a pas qu'eux qui sont intéressés par le pouvoir ici... alors... ça bouge beaucoup.
- Et que fais le frère de ton boss, et les autres ?
- Qu'est-ce que j'en sais moi ?! Je suis pas un traître !!
- Bon... Je crois que tes amis arrivent. C'est l'heure pour moi de m'éclipser. Tu m'en veux pas, je te laisse un ptit souvenir par contre.
- Hein !!!

Alors que le bandit protestait, Amano lui grava à même la peau, du bout de son kunai un petit mot en caractère kanji : perdant.
Souriant, il se retransforma en jolie blonde et sauta par la fenêtre, atterrissant par chance dans une ruelle déserte. Se passant le revers de la main sur son front, il se dirigea vers l'entrée du repère. Mais il était hors de question pour lui de partir comme ça. C'était une mission de renseignement, certes, mais avec le peu qu'il avait apprit, il ne pouvait pas rester les bras croisés.
Il attendrait Shido pour avoir son avis. Ils faisaient la mission à deux et ne prendrait pas le risque de mettre la vie de son camarade en danger.
hrp:
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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyJeu 8 Sep 2016 - 13:07

Esquivant les passants dans le dédale de rues du San’zoku, Shido traquait sa cible, persuadé qu’il pourrait en tirer quelque chose d’intéressant. Peut-être connaissait-elle à la raison d’une telle agitation ? Mais n’allons pas trop vite en besogne : pour lui poser ne serait-ce qu’une question, il fallait d’abord l’empêcher de courir !
Mais en ces lieux hostiles, le Nakamura était désavantagé. Il ne connaissait ni la disposition des ruelles, ni les culs-de-sac pour y diriger le fuyard. Il n’avait d’autre choix que de le suivre et attendre qu’il commette une erreur… ou qu’il se fatigue ?

« Il est rapide ce type ! s’exclama Yami qui peinait à le suivre du regard.
- Trop rapide même, je n’arriverai pas à… Oh ! Poussez-vous ! »

Au moment de répondre à son interlocuteur mental, un marchand itinérant croisa la route de l’illusionniste. Shido le bouscula, sauta par-dessus sa charrette et, sans se soucier de l’état de santé du badaud, il poursuivit sa chasse.

Le décor filait autour de lui, les habitations se succédaient, les boutiques, les bars et les tavernes. Au fil des minutes, son attention délaissait totalement son environnement et se focalisait sur l’espion qu’il suivait. A tel point qu’il finit par se perdre définitivement dans les rues du San’zoku. Mais peu importe : il ne devait en aucun cas le laisser filer !

Alors que la distance qui les séparait se réduisait, les deux hommes atteignirent une place marchande bondée. En quelques secondes, l’inconnu disparut dans la foule, laissant le Nakamura seul face à la masse humaine qui se tenait en ces lieux.

« Tu l’as perdu ? demanda Shido à son coéquipier fictif.
- Tssss… il ne perd rien pour attendre… »

Comment le retrouver ? Autant chercher une aiguille dans une botte de foin… Le Sunajin examina attentivement les lieux. La place était noire de monde, s’y mouvoir relevait de l’exploit ! Entre les groupes qui ne bougeaient pas d’un poil et les armoires à glaces qui n’apprécieraient pas d’être bousculées, difficile de se frayer un chemin parmi les passants. Voyons le bon côté des choses : s’il ne pouvait se déplacer ici, l’espion en serait également incapable. Néanmoins, il ne fallait pas traîner. S’il parvenait à s’extirper de là, la traque s’arrêterait et le Sunajin devrait rentrer bredouille…

En plus des accès principaux permettant d’accéder à la place marchande, représentés par les larges rues aux deux extrémités, il n’y avait que trois issues possibles pour s’échapper : la ruelle par laquelle ils venaient tous deux de déboucher, une autre légèrement sur la gauche mais obstruée par un groupe d’individus louches et une troisième, de l’autre côté de la zone. Si cet homme souhaitait disparaître, il resterait dans la foule et attendrait que les choses se calment… mais si par un heureux hasard quelqu’un devait lui forcer la main, alors il s’engagerait aveuglément dans cette troisième ruelle.

« J’ai une idée ! s’exclama Yami, heureux de pouvoir partager le fruit de sa réflexion.
- Hm… le massacre n’est pas une idée, tu le sais non ?
- Ça va, j’ai compris ! Non, écoute… »

Tandis que l’illusionniste et son double concoctaient leur stratagème loin des regards et surtout des oreilles indiscrets – comment pourrait-il en être autrement, vu que tout se passe dans sa tête ? – l’espion demeurait tapi dans la foule, un vulgaire inconnu noyé parmi tant d’autres.

Soudain, il releva la tête et vit alors le tatoué qui le traquait marcher dans la rue, s’arrêtant toutes les cinq secondes pour observer chaque individu. Finalement, il s’était lancé à sa poursuite, risquant de le perdre définitivement en tentant de le retrouver au milieu des passants. L’espion esquissa un sourire narquois. Quel inconscient ! Jamais il ne le retrouverait ici ! Mais petit à petit, notre illusionniste se rapprochait de la position du fuyard. Voyant qu’il devait s’éclipser, celui-ci se faufila à travers les quidams et vit la première ruelle, bloquée par le groupe d’inconnus. Impossible de traverser sans se faire alpaguer par ces hommes. Il se tourna alors vers la deuxième mais l’éjecta bien vite de son esprit. Rebrousser chemin n’était pas le plus judicieux : il devait s’éloigner le plus possible du tatoué sans devoir revenir sur ses pas. Il ne restait donc plus que la troisième ruelle. Voilà par où il s’enfuirait. Après quelques secondes d’attente, il s’élança furtivement en direction de l’obscurité et disparut définitivement.

Isolé dans la ruelle, l’espion s’accouda au mur voisin et poussa un profond soupir. Il s’exprima alors à voix haute, soulagé de s’être échappé.

« Ouf ! J’ai eu chaud ! Cet imbécile ne m’a pas vu, il doit encore être en train de me chercher dans la foule ! Hin hin ! »

Tout à coup, un bruit de pas résonna à l’autre bout de la ruelle, faisant sursauter l’homme. Il se tourna vers la source du bruit et vit, sortant de l’ombre, ce qui ressemblait à une jambe.

« Qu… qui est là ? s’exclama-t-il en se mettant face à l’inconnu. »

Un jeune homme apparut alors, des cheveux blancs coiffés en bataille sur sa tête, des lunettes noires surmontant son nez et des yeux d’un bleu profond. De loin, il ressemblait à un simple adolescent.

« Pfff ! T’as un problème, morveux ? »

L’inconnu ne répondit pas. Il s’approcha de son interlocuteur et sortit de sa manche un kunaï qu’il lui présenta, faisant refléter la lumière contre le métal. Nullement intimidé, l’espion souleva son haut et récupéra une dague qu’il avait soigneusement placée à la ceinture de son pantalon.

« Ne joue pas avec ça, tu vas te faire mal !
- Je te retourne le conseil… »

Pensant entendre la voix cassée d’un jeune adolescent en pleine puberté, le fuyard recula d’un pas, surpris. Mais cela ne l’avait visiblement pas arrêté. La dague bien ancrée dans la paume, il l’agita devant lui, menaçant « d’entrer dans le vif » du sujet.

« Voilà ce qu’on va faire : tu vas t’écarter et me laisser partir. Sinon…
- Sinon quoi ? coupa l’individu en écartant les bras, curieux de savoir quel sort lui était réservé s’il n’obtempérait pas.
- Je ferai en sorte que ton corps serve de repas à la vermine qui vit ici !
- Oh, vraiment ? Et que vas-tu lui faire, à lui ? »

Sur ces mots, il pointa le doigt en direction de l’espion, l’invitant à se retourner. Celui-ci s’exécuta et se sentit pâlir subitement. Coupant toute retraite, armée d’une hachette rouillée, l’homme tatoué se tenait là, immobile, et le fixait d’un regard fou. Pris au piège au milieu de la ruelle, le traqué se mit à trembler.

« Mais… mais qui es-tu, à la fin ?! »

Le tatoué et le jeune homme à lunettes s’approchèrent lentement de lui, s’exprimant sur le même ton et de façon synchronisée :

« Nous ne faisons qu’un. Il est moi, je suis lui. Quant à toi, tu n’es rien !
- Je vois que tu as le sens du spectacle… ricana Yami en observant la scène.
- Au lieu de te moquer profite : je te laisse l’opportunité de te défouler un peu.
- Aaaaah ! Enfin ! »

Shido joignit les mains et fixa longuement sa cible dans les yeux. Celle-ci, absorbée par ce regard, s’abandonna complètement à lui.


******************************


Plongé dans l’obscurité, l’espion entendait autour de lui des cris de terreur et des bruits qui ne présageaient rien de bon. Peu à peu, ces cris s’estompèrent, laissant leur place à une respiration rauque qui semblait se rapprocher.

« Oui… enfin ! »

Paniqué, l’individu se mit à tourner sur lui-même, cherchant à savoir d’où venait cette voix caverneuse. Soudain, deux yeux jaunes apparurent dans les ténèbres et fixaient leur proie. Malgré ses efforts pour fuir, il lui était désormais impossible de bouger n’était-ce que le petit doigt.

« Je te présente Yami expliqua Shido qui apparut aux côtés de la silhouette menaçante. Je préfère te prévenir : il est beaucoup moins patient que moi… Alors coopère et il ne te sera fait aucun mal. »

Yami apparut alors : une entité humanoïde haute de trois mètres, revêtant une tenue noire surmontée d’une armure métallique et armée d’une longue lance qu’il tenait à une main. Un heaume masquait son visage, ne laissant apparents que ses yeux jaunes froids et intimidants.

« Promis : je ne te poserai que quelques questions… »


******************************


Dans le monde réel, l’espion ne bougeait plus et fixait l’illusionniste d’un regard vide. De l’autre côté de la ruelle, le tatoué disparut aussitôt dans un nuage de fumée. Un simple clone dont le but était de faire diversion afin d’attirer le fuyard dans ce piège. Maintenant qu’il était hors d’état de nuire, ou plutôt de fuir, Shido se mit à le questionner.

Il était question de deux frères, montés au pouvoir récemment et qui gouvernaient le San’zoku d’une main de fer. Ils chapotaient de nombreuses activités illégales dans la ville, et fermaient les yeux sur celles qui ne leur appartenaient pas, du moment qu’ils touchaient une part conséquente. Mais au fil du temps, l’animosité qui régnait entre eux se changea en rivalité, chacun souhaitant évincer l’autre pour prendre le contrôle total. Ils menaient une guerre invisible depuis plusieurs mois, cherchant à se déstabiliser mutuellement. Récemment, l’un des dirigeants avait appris que son frère envoyait des hommes en dehors de la ville pour attaquer les caravanes marchandes qui passaient à proximité. Il avait donc envoyé plusieurs espions pour en apprendre davantage. Et à en juger la gravité de la situation, les choses risquaient d’exploser très prochainement : le San’zoku serait en proie aux flammes, déchiré entre deux partis.

« Un conflit pour le moins épineux… songea l’illusionniste en sondant l’esprit de sa cible.
- J’ai été engagé pour éliminer les hommes de l’usurpateur. Et lorsque vous êtes arrivés en ville, vous et votre amie, j’ai jugé bon de prévenir mon patron, afin qu’il puisse décider de votre sort répondit l’espion d’une voix robotique.
- Je crois qu’il nous a tout dit. Que fait-on de lui maintenant ?
- Si jamais il remonte jusqu’à Suna, les choses risquent de s’envenimer… Nous n’avons pas le choix. »

Sur ces mots, Shido brisa l’illusion. L’homme, perturbé par cette expérience qui lui était inconnue, s’agenouilla et fixa le sol d’un regard vide. Notre protagoniste s’approcha de lui et l’observa. Le tuer… était-ce vraiment nécessaire ? Lui effacer la mémoire aurait été bien plus simple. Mais malheureusement, il ne pouvait vivre plus longtemps.

« Tu hésites ?
- Je ne suis pas toi, Yami.
- Alors laisse-moi m’en charger. »

Tout à coup, quelque chose changea chez le Nakamura. Ses pupilles se dilatèrent subitement avant de revenir à la normale. Sa respiration devint plus forte, et un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. Sans se poser de question, le pantin de Yami se pencha vers l’individu agenouillé. Il récupéra la dague à ses pieds et la lui enfonça violemment dans la nuque, le tuant sur le coup.

« Il est mort ? demanda Shido.
- Oui, c’est fini. Je te rends ton corps… »

De nouveau maître de son enveloppe corporelle, l’illusionniste reprit son déguisement de bandit avant d’observer la scène de crime. Des meurtres tels que celui-ci, il devait y en avoir de nombreux par jour en ces lieux. Le San’zoku n’était pas un endroit où passer ses vacances. Personne ne ferait attention au cadavre, si ce n’était l’un des deux frères au pouvoir. Mais il l’oublierait bien vite et choisirait un autre pour le remplacer.

Après avoir traversé la ville, Shido rejoignit l’entrée où l’attendait son coéquipier. Celui-ci s’en était visiblement sorti, tant mieux. Les deux ninjas du Sable s’échangèrent leurs informations, chacun contant l’histoire des deux frères qui ne pouvaient pas se voir en peinture !

« Les choses risquent de bouger et nous ne pourrons rien y faire, mis à part prévenir Suna. Peut-être prendront-ils des mesures concernant le San’zoku ? Il marqua une courte pause, s’assurant que personne ne les écoutait, et termina Que penses-tu de notre enquête ? Devrions-nous rentrer ? »


******************************


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Message(#) Sujet: Re: Enquête interne rang C (Shido) Enquête interne rang C (Shido) EmptyDim 11 Sep 2016 - 11:51

En marchant dans les rues du repère des brigands, Amano tendit l'oreille vers certains groupes. Il était de coutume de voir autant de monde dans les axes principaux, mais là, il y avait vraiment trop de monde. Non pas que le platine était agoraphobe, mais il n'aimait pas risquer de se faire voir. Se faufilant dans la masse vers un coin plus tranquille, ses yeux se fermèrent une seconde. La route vers l'entrée ne serait pas aisé, et garder ce corps n'était pas une partie de plaisir de non plus. Rester concentrer sur son allure, sa démarche et aussi lorsqu'il parlait, sa voix, ne lui facilitait pas la vie, bien qu'il fallait l'avouer, tout ceci l'amusait.
Pressant sa main sur son cœur, en regardant à sa droite puis sa gauche, il reprit sa route l'air de rien, arrivant enfin à leur point de rendez-vous.

En le voyant approcher, et à première vue, en parfaite santé, malgré lui, un soupire de soulagement traversa ses lèvres.

Après s'être échangé leurs informations qui se regroupèrent, Amano jeta un regard par dessus l'épaule de la grande brute que représentait pour l'heure toujours Shido et le tira un peu contre lui pour que les regards se détournent d'eux. Il pourrait lui parler aussi plus bas, que personne ne les entendent, et répondre ainsi à sa question sur la suite de leur aventure.

- Content de te retrouver en un seul morceaux aussi. Concernant cette histoire, je ne sais pas trop, que nous allions prévenir Suna au plus vite, ou que nous tentions de régler cette histoire, rien ne sera sans conséquences.

Laissant un temps entre ce qu'il venait de dire, Amano réfléchit. En son fort intérieur, ça lui était inconcevable de s'en aller comme ça, mais la raison voulait qu'ils s'en tiennent à leur mission et rentre pour informer les hautes autorités de ce qu'il se passait ici.
Ils étaient ninjas... ils pouvaient réfléchir et se débrouiller, mais il ne fallait pas prendre de risques inutiles. Un dilemme des plus embarrassant pour le genin Kawaguchi qui avait pour habitude de toujours se compliquer la vie, mais qui refusait l'idée de mettre en danger ses amis et frères d'armes.

- Si un soulèvement se déroule au cœur du San'zoku, j'ai un peu d'inquiétude quant aux caravanes de marchands qui passeraient dans les parages. La mission initiale voudrait qu'on en reste là mais... au fond de moi j'aurais un sentiment d'insatisfaction. Si tu veux savoir mon envie, c'est de rester là et d'arrêter la querelle des deux frères. Néanmoins...

Se reculant d'un pas pour mieux croiser son regard, puisqu'une femme est plus petite qu'un homme, il releva lentement son visage vers lui.

- Je ne vais pas te forcer la main. Si tu es partant, on ira calmer les ardeurs des deux frangins, sinon, on rentre faire notre rapport.

Affichant un sourire discret, la blonde qu'il était détourna un peu les yeux vers le sol, comme si soudainement celui-ci était digne du plus grand intérêt. C'était son credo, protéger les autres, mais certains ne comprenaient pas cette envie folle qu'il avait. Les siens étaient, chaque être vivant dans le pays du sable, et si un jour il se trouvait assez puissant, il ferait tout son possible pour protéger le pays entier. Pour le moment, Amano ne pouvait faire ce qu'il souhaitait qu'à petite échelle.
Réfléchissant, ils ne pourraient pas conserver éternellement leur apparence s'ils décidaient de rester dans le repère, ils leur faudrait aussi un endroit où se reposer, où relâcher en toute quiétude leur transformation.

- Si on reste, il faudra se trouver une petite maison ou une chambre tranquille. Si on se rentre, je te propose de faire escale à l'oasis le plus proche.


Il avait toujours la voix calme, depuis qu'ils s'étaient retrouvés, mais avait pris garde de garder le timbre féminin, au cas où quelqu'un passerait dans le coin et les écouterait.
D'ailleurs, un des gardes qui semblait faire sa ronde jeta un œil vers eux.
Sentant quelque chose, Amano n’eut qu'un réflexe et sauta au cou de Shido, en lui susurrant :

- Désolé d'avance, mais notre couverture avant tout.

Puis comme pour dissimuler tout malentendu et pour faire naître un sentiment de gêne chez leur voyeur, le platine inspira longuement et parla très fort :

- T'es le meilleur mon amour !! Allons-y, j'ai hâte que tu me montre ça !

Et pour appuyer son jeu de femme amoureuse et aguicheuse, Amano passa une main sur les fesses de son compagnon, en lui lançant un petit regard désolé furtif avant de l'entraîner, tout en se tenant à son bras.
Au fond de lui, il se disait que plus jamais il ne se déguiserait en femme, agir ainsi, c'était contre nature... il voulait une femme lui ! Il lui voulait des enfants aussi. Reprenant une grande goulée d'air alors que le garde s'était enfoui le rouge aux joues, et qu'ils étaient loin de lui... il lâcha un petit :

- Désolé.

Avant de reprendre son souffle.

- La prochaine fois, je ne me déguiserais pas en femme !

Secouant la tête, le platine se sentait malgré lui gêné.

Ils décidèrent ensemble de retourner faire leur rapport dans l'espoir peut-être d'être affecté à une nouvelle mission pour éviter tout débordement vis-à-vis de ce conflit interne.

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