L’aube était bientôt sur le point de se lever. La plupart des membres du village seraient encore en train de dormir pour les moins habitués, ou alors en train de préparer leur entraînement d’entretien physique du matin pour les autres. Cependant, je n’étais pas de ces deux catégories pour l’heure. Je me regardai dans l’un des miroirs d’un des vestiaires de l’ANBU, ma tenue enfilée dans son entièreté, mes cheveux attachés pour dégager la vue, et le masque dans ma main. Comme à mon habitude, je lâchai un dernier soupire, signe que je me résolu à agir, qu’importe les conséquences qui allait suivre, avant de compléter mon habillage avec le masque, le sac rempli de parchemin explosifs, et un manteau aux teintes adaptées pour la traversée du désert. Me retournant, je vis que Kodama était également prêt, et nous nous rendîmes au grand rempart.

Sur place, nous rejoignîmes ainsi les deux autres membres qui allaient participer à la mission vers le pays du vent. Afin de pouvoir optimiser les impacts de nos attaques, nous devions faire en sorte de nous répartir les tâches. Aussi, si Kodama et moi-même devions faire en sorte de neutraliser les engins en eux-mêmes, stockés tous dans un entrepôt spécifique, l’autre équipe composée d’Engetsu et… Et… Non, je refuse d’écrire son nom. Bref, l’autre duo allait devoir se charger de détruire les voies sur lesquelles les engins pouvaient voyager. Attaque délicate en soit, mais dont les conséquences sur le pays du Vent, et par conséquent, sur le village du Sable. Après avoir confirmé que tout le monde était prêt pour lancer leur offensive, le groupe partie en direction du pays de la pluie, pour ensuite franchir la frontière et nous rendre au pays du Vent.

Quelques jours plus tard donc, une fois la frontière passée, le groupe s’était séparé en deux duos, chacun avec leur propre objectif. Leur carte indiquait que l’entrepôt qu’ils devaient rejoindre se trouvait assez isolé dans le désert, mais au même moment, à proximité du village du sable pour permettre à des shinobis d’y arriver sans trop grandes difficultés, autant dire que le risque que nous devions nous soumettre à un affrontement augmentait de par ce simple facteur. Une fois le bâtiment repéré, nous nous séparâmes afin de pouvoir limiter les risques de se faire repérer. Rentrant par des entrées différentes, moi-même choisissant de passer par le toit, j’utilisais mon chakra afin de pouvoir marcher sur le plafond, limitant les risque de me faire repérer.

Avançant lentement, limitant tout risque de bruit, je repérai rapidement l’un de nos objectifs : une des locomotives avec quelques wagons. De mon poste en haut également, je repérai que Kodama était également en place. Laissant mon chakra disparaître, je me laissai tomber entre deux wagon et commençait rapidement à sortir de mon sac les sceaux explosifs, les appliquant un à un sur différents endroits de la paroi, hors de vue des personnes sur place. Chose faites, j’indiquai dans ma radio à Kodama que le travail était fait de mon côté, avant de retourner dans l’ombre. Cette première explosion allait engendrer la panique, mais été nécessaire pour le reste de notre mission. Je laissais donc le soin à mon partenaire de l’enclencher.

Suite de CE RP

Resserrant les dernières lanières de mon armure légère, je fis quelques étirements pour m’assurer qu’elle n’était pas trop serrée ni trop ample sur moi. Elle avait été conçue pour me fournir une petite protection supplémentaire sans pour autant entraver nos mouvements ni nous ralentir, mais elle offrait tous ses avantages si et seulement si elle était installée de la bonne façon. Je tapotai également les divers endroits où j’avais quelques outils prêts à être utilisé – en grande majorité des parchemins explosifs – pour m’assurer que ceux-ci n’entravaient pas non plus mes mouvements. Satisfait du résultat, je tendis ensuite la main vers la cape de camouflage qui nous permettrait de mieux nous fondre dans le sable de Kaze et l’enfilai par-dessus l’armure. Ce n’était pas des plus subtils sur le territoire de Hi, mais entre vous et moi je n’avais pas vraiment raison de m’en faire sur notre propre territoire. Enfin, la dernière étape pour compléter la transformation fut de porter mon masque à mon visage et de l’attacher solidement. Ça serait bien trop bête qu’il tombe en pleine mission et que je révèle mon identité. Enfin, maintenant que j’étais prêt à quitter, j’effectuai les mudras qui permettraient à mes ninkens de préserver ma couverture puisqu’on s’entend pour dire que se promener avec deux autres ANBUs était beaucoup plus discret que flanqué de deux chiens-ninjas. La transformation complétée, j’allai rejoindre Suzaku qui revêtait son armure pas très loin et nous prîmes la direction des Remparts où l’autre duo nous attendait.

Comme mentionné hier, l’aube venait tout juste de se lever lorsque nous sortîmes à l’extérieur, laissant un croissant flamboyant à l’horizon là où le Soleil commençait à se pointer le bout du nez. Pas une âme à l’horizon, bien que mon nez m’indiquait tout de même que quelques maisonnées commençaient à s’activer. Hum, l’odeur du déjeuner… Enlevant cette tentation de mon esprit, je me concentrai sur la tâche que nous allions accomplir. Je bombardai mon esprit avec les moindres détails de l’opération afin de le tenir loin de cette délicieuse odeur de bacon jusqu’à ce nous retrouvions Engetsu-sama et son coéquipier, qui pour l’occasion portait une tenue similaire à la nôtre. Sans même un mot, nous décollâmes et prîmes la direction de Kaze no Kuni. Nous voyageâmes rapidement et efficacement, de sorte qu’en quelques jours nous étions rendus à destination. Enfin, nous étions aux frontières de Kaze, pas directement à l’entrepôt – cela va venir, vous allez trop vite. Comme vu sur la carte du pays la veille, nos cibles n’étaient pas du tout à la même place et c’est pourquoi ce fut à ce moment que nous nous séparâmes. Alors que le premier duo se rendait dans les ruines Kawaguchi, nous devions nous enfoncer un peu plus dans le pays du Vent pour rejoindre l’entrepôt qui avait été construit non loin du village de Suna. Quelle chance, dites-donc.

Bon, là nous étions enfin rendus à l’entrepôt! De toute évidence la chance semblait nous sourire puisque personne n’était encore venu nous accueillir. Cela voulait dire deux choses : soit ils n’avaient pas encore détectés notre présence – ce que je doutais fortement – ou bien ils étaient en route et ce n’était qu’une question de temps avant que notre comité d’accueil arrive. Cela voulait donc dire que notre temps était compté. Mon regard croisa celui de Suzaku-san et avec le savoir-faire de ceux qui avaient souvent travaillés nous nous répartîmes les tâches. Alors qu’il commençait à grimper sur les murs de l’entrepôt tel un lézard, mes deux frères et moi nous déployâmes à travers l’entrepôt afin de sécuriser le plancher. S’il y avait un garde de sécurité, un préposé à l’entretien ou qui que ce soit dans cet endroit je voulais le savoir. Même si la luminosité n’était pas la meilleure histoire de garder un peu de discrétion, je ne pouvais m’empêcher d’être estomaqué par ce que je voyais. Combien de temps cela avait-il pris pour construire tout ça? Cela avait dut être un travail titanesque d’assembler toutes ces machines, c’était presque dommage de tout détruire. J’ai bien dire presque, hein. En même temps de marcher autour de l’entrepôt, je faisais une pierre deux coups et posais divers parchemins çà et là pour couvrir le hangar le plus que l’on pouvait.

Soudainement, la voix de Suzaku retentit dans mon oreilles – me faisant presque sursauter tant j’étais habitué au silence de la place – m’informant que tout était prêt de son côté et qu’on était prêt à tout faire péter. Un sourire derrière mon masque, je soufflai à mon coéquipier que les feux d’artifices allaient bientôt commencer. Intimant à mes ninkens de se reculer également, voire de se mettre à l’abri, nous disparûmes de l’entrepôt. Plus aucune trace de notre présence n’était là, si ce n’était pas des parchemins explosifs qui parsemaient le hangar. C’était maintenant ou jamais. J’effectuai quelques mudras de bases, le genre que l’on apprend à l’Académie, et une petite balle de feu apparut au creux de ma main. Petite balle que je procédai ensuite à lancer sur le parchemin le plus proche de moi. La réaction en chaîne restera longtemps gravée dans ma mémoire. Lorsque la poussière commença à redescendre, je commençai par demander à Suzaku s’il était encore en un seul morceau après cette explosion. En même temps, j’ouvris grand mes narines et cherchai à sentir si, à travers l’odeur de fumée, une odeur différente n’était pas en chemin; une odeur plus… humaine.

Spoiler:

Perché en haut d’une tour de garde, nous observions les alentours. Nous n’étions pas réellement obligés d’être assignés ici, on aurait même pu déléguer cette tâche mais il était plaisant de temps en temps, de prendre de la hauteur pour admirer notre si beau village. Un si beau village qui était pourtant terni par une ambiance sombre, c’était comme si le voile de la guerre avait recouvert notre organisation militaire. La menace était réelle, nous étions en guerre et la vérité était que de nombreux hommes allaient perdre la vie dans cette bataille. Ceci à cause de la folie de notre dirigeant que je n’avais su contrer, je l’avais même couvert quant à un meurtre sur le Nidaime mais c’était pour de toutes autres raisons-.. Je poursuivais mes tâches, je poursuivais mon travail et tentais de faire au mieux mais c’était difficile en ces temps.

Je tournai la tête légèrement vers la gauche et esquissai un petit sourire à la damoiselle, elle ressentait sûrement bien plus ces choses-là que moi, elle était bien pu sensible que je ne pouvais l’être. Elle avait pourtant changé, elle était devenue une mère et une Kunoïchi exemplaire. Malgré mes projets pour Suna, elle resterait toujours pour moi une ressource indispensable au développement de notre organisation et même de Kaze.

« Nous n’allons pas tarder à descendre-.. »

Je m’apprêtai à utiliser les escaliers quand j’entendis dans mon écouteur une voix, celle de Hagoro, un membre du Kakumeigun qui faisait office de messager en ce jour. Il nous annonçait clairement que deux présences inconnues avaient été signalées prêt d’un entrepôt contenant du matériel ferroviaire. Des bandits ? Des voyous ? Il y avait tant de possibilités… Dans tous les cas, nous devions faire au mieux pour examiner le niveau de la menace et agir en conséquence. Je fis un signe de la main à Ema pour lui indiquer de me suivre avant de sauter de la tour de garde pour me réceptionner aisément sur un toit avoisinant le bâtiment militaire. Ce n’était peut-être qu’une fausse alerte, cela étant qu’on devait vérifier tout de même. En temps de guerre, nous étions beaucoup plus suspicieux face à n’importe quelle situation. Ema à mes côtés, j’avançai rapidement en direction de l’entrepôt concerné.

Avant d’arriver à destination, je levai la main gauche, signe militaire pour indiquer à ma partenaire de s’arrêter. Après quelques mudras, je fis apparaître cinq clones qui se dispersèrent. Sans même m’y attendre, une explosion retentit. Mes muscles se contractèrent et j’étais comme prêt à répondre à une menace ; C’était l’entrepôt qui venait d’être attaqué, il y avait plusieurs détonations ce qui indiquait que c’était sûrement orchestré. Mon visage se fit plus sérieux et je diffusai en mon corps du chakra afin d’améliorer le temps de réaction de chacun de mes membres de mon corps. Je devais être prêt à toute offensive ennemie, s’il y avait.

En nous rapprochant, je vis deux hommes masqués et portant une cape. Pour ma part, je n’en avais pas. J’étais en Kimono noir et un Katana se trouvait à ma droite, celui-ci disposait d’une garde rouge et se nommait Azura. Doucement, je fis de petits pas en leur direction avant de prendre la parole dans un premier temps, c’était destiné à Ema.

« Préviens les renforts tout de suite, nous allons les retenir. »

Des masques, une cape-… Si ce n’était pas des imposteurs, des mercenaires, ils pouvaient bien appartenir à une unité spéciale. Il ne fallait pas être chaman ni devin pour arriver à cette conclusion. Cependant, je n’écartai aucune hypothèse. Cette fois, je m’adressai à ces hommes masqués qui avaient visiblement détruit un entrepôt tout entier

« Quant à vous, si vous vous rendez il ne vous sera fait aucun mal. Je suppose que ça ne sera pas le cas cependant… »

Résumé:

Le silence. Selon les situations dans lesquelles nous nous trouvions, cela pouvait être un signe de tranquillité et une source de confort, alors que dans d'autre, ce n'était que l'annonciateur d'une catastrophe grandissante. Pour l'heure, nous étions que dans le premier cas. En effet, alors que notre équipe, composée de deux hommes et deux chiens déguisés en humains, nous avions réussi à nous faire le plus silencieux possible pour réussir à faire ce que nous voulions sans nous faire repérer. Quant à ceux présents dans l'entrepôt, il s'agissait du calme avant la tempête, car dès lors que j'indiquai à Kodama que mes parchemins furent placés, et que je lui indiquai que je me trouvai hors de la zone d'effet, une nuée d'explosion retentirent, alors qu'une véritable réaction en chaîne se produisit entre les parchemins. De l'extérieur, on eut sans doute l'impression d'une seule grosse explosion, mais il s'agissait bien de plusieurs parchemins explosifs qui s'activaient les uns après les autres.
Une fois la fin des bruits, j'entendis mon partenaire de mission en train de me demander si j'allais bien, et surtout, de me prévenir que la cavalerie était arrivée. Il me détailla ainsi le fait qu'il avait détecté sept individus, mais que six d'entre eux avaient exactement la même odeur. Pas difficile de deviner : il s'agissait en vrai d'un duo de shinobi, dont l'un d'entre eux lança un clonage pour encercler la zone, comme avait détaillé Kodama. J'observai également l'ensemble des lieux, et me rendis compte qu'il restait encore plusieurs wagons non détruits, les explosions n'ayant géré qu'un côté de l'usine.

« - On a aucun intérêt à se battre contre eux. Rejoins-moi, détruisons rapidement les derniers wagons et tirons-nous. »

N'attendant pas sa confirmation, je sortis de ma cachette afin de me diriger le plus rapidement possible vers les autres wagons, sans prendre la peine de me cacher cette fois-ci. Nous avions été repérés, cela ne faisait aucun doute. De ce fait, j'allais donc devoir faire en sorte de détruire les Wagons restant tout en couvrant notre fuite éventuelle. Engetsu et Hokage-sama ont dû prévoir cette éventualité, d'où le fait qu'ils m'aient choisi pour cette opération. Quelques secondes plus tard, j'étais enfin rejoint par Kodama et ses deux équipiers, alors que les wagons se tenaient à notre gauche, mais ils n'étaient pas les seuls à m'avoir trouvé. Comme nous le craignons, Suna avait envoyé des hommes pour nous intercepter une fois qu'ils nous avaient repérés. Ainsi, même avant l'explosion, ils étaient déjà là pour nous cueillir. Parmi eux, je reconnus le visage d'Ogami, que je n'avais pas vu depuis plus de deux ans. Il était référencé dans le Bingo Book, mais surtout, il connaissait mon visage. Je devais faire en sorte de garder mon identité secrète. L'autre m'était difficilement reconnaissable, mais elle semblait pourtant appartenir au Bingo Book.

La situation était tendue. Bien que je me trouvasse aux côtés de Kodama et ses compagnons, un affrontement frontal était loin de convenir aux objectifs que nous nous étions fixés en venant à Suna. De plus, même si nous avions l'avantage du nombre, on ne connaissait rien des capacités que pouvaient posséder ceux d'en face. Je ne pouvais que deviner que l'un d'entre eux manipulait le Ninjutsu, étant donné la présence des clones à l'extérieur, et qu'Ogami pouvait se battre au corps-à-corps, vu la présence d'un sabre à ses côtés. Trompeur ? Peut-être, mais c'était tout ce que j'avais. Le jeune homme du couple déclara ainsi qu'il ne nous ferait aucun mal si nous nous rendions, mais je me doutais bien que c'fût soit un mensonge, soit la formule de politesse de dire "On va vous massacrer". Nous avions réussi à faire une bonne partie de la mission, et n'avions aucun intérêt à rester plus longtemps, la fuite était notre meilleure solution. Alors qu'il nous donnait ses conditions, je me mis à parler doucement, de sorte à ce que le seul son audible soit dans l'oreillette de mon partenaire.

« - Prépare toi à fuir dans la direction opposée des wagons. »

Cependant, il me fallait faire en sorte de pouvoir m'échapper sans qu’ils ne me poursuivent. Au moment où je vis la demoiselle du groupe composé des Müdras, je fis de même avec une vitesse affolante, et pris une grande inspiration. Au bout de cette action, alors qu'elle avait créé cinq clones de cristal et qu'ils étaient sur le point de nous encercler, je me mis à cracher de la lave... En direction des Wagons. En effet, au lieu de les attaquer directement, chose risquée en l'absence de connaissances de leurs capacités, je feintais de préparer mon attaque à leur attention pour cracher au dernier moment ma vague de lave vers la machinerie Pourquoi ? Tout simplement parce que cela pouvait non seulement détruire les clones de cristal qui avaient sauté dans cette direction, mais en plus, cela les occuperait. Ma lave ne ferait pas fondre instantanément le métal des engins, mais le temps serait tout de même suffisamment court tout de même. De ce fait, je leur laissai le choix : soit ils faisaient en sorte de neutraliser la lave rapidement, et perdaient ainsi l'entièreté des wagons qu'ils avaient en réserve (ne comptant pas ceux qui sont en circulation en ce moment même), soit ils nous poursuivaient, mais ils ne pourraient pas faire les deux ensembles, ils devraient forcément se séparer.
La dernière goutte de lave crachée, je me tournai vers mes équipiers et leur indiquais de me suivre pour fuir. Concentrant alors mon chakra dans tout mon corps, afin d'augmenter à la fois mes réflexes et ma vitesse, je partis dans la direction opposée à la lave, laissant le soin à mon équipier de s'occuper des clones de cristal restant. J'avais déjà suffisamment consommé de chakra durant cet enchaînement, et sachant qu'il y avait du monde nous attendant à l'extérieur, je préférais économiser.

HRP:

Le signal avait été donné, c’était le temps de tout faire péter. J’effectuai mes mudras et à peine avais-je terminé que la flamme que j’avais invoqué lobait dans les airs pour tomber directement sur l’un des parchemins explosifs que j’avais apposé. L’explosion et la déflagration qui suivirent étaient telles que même d’où j’étais caché la chaleur me fit plisser des yeux. Normal puisque nous étions confinés à l’intérieur de l’entrepôt, il n’y avait aucune façon pour toute cette chaleur de s’échapper. Si nous avions été relativement discrets jusqu’à date, il n’y avait maintenant aucune chance qu’une telle explosion nous laisse passer inaperçus. Je sentais qu’à partir de maintenant les choses allaient se corser.

Comme de fait, quelques secondes plus tard une nouvelle odeur fit son apparition, une odeur que je connaissais bien. Pas que j’étais capable d’identifier les nouveaux arrivants, mais leur odeur en était une que je sentais en permanence : celle de l’Homme. C’était confirmé, nous avions de la compagnie. Un petit détail me laissait toutefois perplexe et je dus faire travailler mon nez avant d’en découvrir la cause. Je partageai aussitôt ma trouvaille avec Suzaku, qui je savais n’avait pas les mêmes capacités sensorielles que moi.

- Alors, toujours-là, Suzaku? Je ne lui laissai pas le temps de répondre, ayant d’autres informations beaucoup plus importantes à lui transmettre. Écoutes, je suis désolé d’être porteur de mauvaises nouvelles, mais nous avons de la compagnie. J’ai détecté sept personnes en approche et je peux confirmer que, dans le tas, il y a cinq qui sont des clones. Ces derniers encerclent l’entrepôt, sans doute prêts à nous recueillir.

J’étais assez sûr de ce que je disais puisqu’il était très rare se sentir six personnes avec la même odeur – à moins de faire face à des quintuplés, ce dont je doutais fortement. Et même là, chaque individus avait son odeur unique, qu’ils soient identiques ou non. Cela ne laissait que les clones comme explication valable. À la lumière de ces informations, je convins avec lui qu’il était temps pour nous de tirer notre révérence. Nous n’étions pas là pour eux, mais bien pour le hangar; mieux valait terminer rapidement et s’en aller. D’un signe de tête, je fis comprendre à mes ninkens qu’il était temps de sortir d’où nous étions et en nous fiant à l’odeur maintenant bien connu de notre collègue, nous nous rendîmes jusqu’à lui. Le temps des messes basses était terminé.

Filant silencieusement à travers l’entrepôt pour aller le rejoindre, je restais toujours attentif à l’arrivée de notre comité d’accueil. À en juger par leur odeur qui ne cessait de se rapprocher, cela ne saurait tarder. Raison de plus pour se dépêcher à retourner auprès de Suzaku. Je me posais justement à ses cotées lorsqu’une explosion d’odeur me fit aussitôt comprendre qu’ils étaient à présent avec nous. Je fis quelques signes pour le lui signifier et nous nous tînmes tous en place, nous préparant à l’accueil. Ce dernier ne se fit pas attendre pour arriver, ne s’étant écoulées qu’à peine quelques secondes depuis notre rencontre avant que nous ayons d’autre compagnie.

Dès qu’ils arrivèrent devant nous je les détaillai autant physiquement qu’olfactivement. Leurs visages m’étaient familiers alors que je n’avais jamais les pieds à Suna, cela ne voulait que dire qu’ils étaient dans notre Bingo Book. Comme de fait, alors que ceux-ci essayaient de nous convaincre – en vain, mais sûrement s’en doutaient-ils déjà – de nous rendre, j’eus le temps de replacer leurs visages, mais surtout de les associer avec une odeur. En même temps, j’entendis un chuchotement dans mon oreillette me disant de me préparer à courir. De ce que je comprenais il avait déjà un plan pour nous permettre la fuite.

Après cela les événements se bousculèrent rapidement lorsque la Sunajin commença à faire des mudras. Aussitôt, Suzaku y alla de ses propres mudras à une vitesse ahurissante qui firent jaillir une immense vague de lave devant nous. Sauf qu’au lieu de se jeter sur nos adversaires, celle-ci loupa complètement. Pensant initialement qu’il venait de sonner notre glas, je vis ensuite sa véritable cible et compris que c’était-là la diversion qu’il nous fallait. La bousculade fit ensuite place au chaos total alors que tout le monde ou presque bougea en même temps. Des clones de la jeune femme apparurent et se dispersèrent autour de nous au moment où la vague déferlait sur les wagons, en happant quelques uns au passage qui se trouvaient dans le chemin de la vague. S’il y avait un moment pour bouger, c’était maintenant ou jamais.

Ainsi ce fut sans plus attendre et comme un seul homme que Suzaku et moi tendîmes nos muscles et nous élançâmes dans la même direction comme un seul homme. Je vis en même temps que les autres clones s’élançaient à notre poursuite et d’un cri bref j’ordonnai à mes ninkens de rester derrière et de s’occuper d’eux. De tout le groupe, c’était eux qui avaient le plus de chances de nous rattraper. Ce plan avait toutefois une faille majeure que je ne pouvais malheureusement que faire avec : laisser Aka et Sei derrière voulait dire qu’ils devront briser leur couverture. La présence de chiens-ninjas trahirait immédiatement l’implication de Konoha, mais d’un autre côté qui d’autre était en guerre ouverte avec Suna et Kaze? Je les laissais donc derrière nous tandis que nous filions toujours vers la sortie.

- Tiens-toi prêt, il y a encore cinq clones à l’extérieur pour nous intercepter.

Avec tout ce qui s’était passé à l’intérieur, je ne voulais surtout pas que Suzaku – qui ne pouvait pas ressentir la présence adversaire comme je le pouvais – oublie que même si nous avions quitté le hangar, nous n’étions toujours pas sortis d’affaire. La sortie se rapprochait de plus en plus et plus je me rapprochais, plus mon corps m'envoyait un signal difficile à ne pas comprendre selon les circonstances. Peu importe ce qui arrivera par la suite, il nous faudra faire de la casse si on voulait s’en sortir.

Spoiler:

Je ne voulais pourtant pas de cette guerre, elle n'avait aucun sens. Des vies allaient être sacrifiées et au nom de quoi ? La réponse à cette question était bien plus simple qu'on ne pouvait le penser. On suivait depuis notre plus jeune âge un objectif, celui de protéger son village. C'était notre devoir et pourtant aujourd'hui je ne voyais pas en quoi ce devoir nous obligeait à faire la guerre à Konoha. Notre dirigeant était la cause de cette querelle, un dirigeant que j’idolâtrais et pourtant il n'avait pas été à la hauteur de mes attentes. Si c'était ça un bon dirigeant, alors je me fourvoyais sur le système. Je n'étais pas d'accord avec ses décisions, je ne pouvais pas non plus les contester. Il me restait donc une solution des plus radicales, supprimer le Kazekage qui avait sombré dans la folie. J'y avais longuement réfléchi durant ces derniers mois, la mort de cet homme pouvait-elle faire du bien à notre pays ? Pouvait-elle protéger les résidents de Kaze no Kuni ? Oui et oui, son sang pouvait apporter des solutions à certains problèmes. Si je ne comptais pas ployer le genou devant quelconque entité, si ça pouvait apaiser certaines tensions et sauver les miens.. Alors j'étais d'avis de l’exécuter.

En ce jours j'avais face à moi des ennemis et même si je n'en connaissais pas la provenance, ils étaient peut-être liés au conflit. Si ce n'était pas le cas, ils m'avaient tout simplement fait penser à cela. Des hommes capuchonnés avec des masques, on pouvait imaginer des membres d'une unité spéciale ou tout simplement des usurpateurs. Ce que je trouvais étrange et qui me faisait penser que ces ennemis n'étaient pas Konohajins était la cible : le train.. Ce train n'étant qu'un moyen de transport civil, il ne servait pas à Suna et ne transportait en aucun cas des fournitures militaires. Ce n'était donc qu'une perte de temps à mes yeux, empêcher le transport de centaines de personnes pendant quelques semaines voir mois... Quelle idée ? On faisait sans jusqu'à maintenant alors ça ne serait qu'un maigre impact. Et cet entrepôt n'était pas le seul... À mes yeux, ils étaient des bandits, des mercenaires ou alors ce n'était qu'une simple diversion. C'était bel et bien possible après tout, cette tactique vieille comme le monde faisait encore ses preuves-..

Tandis que ma partenaire s'attelait à créer des clones pour encercler nos ennemis, un des hommes se mit à exécuter des signes. Les jambes fléchies, je me préparais à riposter avant de voir son offensive projetée sur notre matériel ferroviaire. Il cherchait encore à détruire des biens de Kaze, qu'espérait-il ? Je ne laissais pas un détail m'échapper, la lave. Cette lave me faisait penser au clan Yôgan, celui qu'on avait chassé de Ki no Kuni. Plusieurs hypothèses me vinrent, j'imaginais la raison de leur attaque mais au final pour avoir de réponses concrètes je devais les capturer. Que devais-je donc faire ? Je pouvais utiliser mes capacités afin d'aspirer la lave et sauver nos biens et pourtant je pris une autre décision. J'allai laisser la lave consumer les wagons de cet entrepôt. Ce choix allait coûter très cher à Kaze no Kuni et pourtant, ça ne me dérangeait guère ; Ce n'était que du matériel et les vies de ces hommes étaient plus importantes. Deux des leurs déguerpirent à grande vitesse, je pus les voir grâce à ma concentration chakratique mais ce n'était tout de même pas chose aisé. Ils laissèrent derrière eux, deux personnes capuchonnées elles aussi.

Musique:

Sans même ne laisser de choix aux deux individus restant, je fis des signes à grande vitesse avant de cracher une grande flamme en leur direction. Elle était imposante et pouvait brûler les personnes se trouvant près d'elles. En synchronisation avec cette attaque, un de mes clones -qui était dehors- profita du départ des deux autres pour surgir par derrière et lancer la même attaque. Cela n'allait être qu'un gros brasier, il n'y avait plus grand chose à détruire de toute façon. Les murs ne pouvaient l'être mais eux oui.

Je n'avais guère besoin d'utiliser la parole pour indiquer à ma partenaire Ema de se coordonner, elle allait sûrement m'aider à mettre à genoux nos adversaires. De plus, cela faisait plusieurs années maintenant qu'on combattait côte à côte. Elle me connaissait et je la connaissais aussi, de simples signes suffisaient.

Ces offensives étaient loin d'être impressionnantes mais allaient sûrement nous permettre d'avancer dans ce combat. Les quatre autres clones eux se préparaient à s'élancer sur les deux fuyards, ils n'attendaient que mes ordres pour le faire. Ils étaient en bonne position pour se faire.

Résumé:

Maintenant que tout problème est réglé, que tout le monde est disposé à RP, un délais est instauré.
Vous avez 72h pour poster dorénavant, ce délais dépassé vous serez exclu de l'AS.

Merci et bonne chance.

Je ne savais pas si ma tentative de diversion allait fonctionner. Il était vrai que lancer une attaque telle que la mienne aurait pu nous permettre de gagner du temps sur nos ennemis, si jamais ils tenaient plus à conserver leur matériel qu’à nous capturer. L’économie du pays, et donc, de Suna en serait impacté avec des pertes aussi importantes. Cependant, dans le contexte dans lequel nous étions, il était bien probable qu’ils puissent préférer capturer les responsables de cette destruction afin de leur en tirer des informations. Heureusement pour moi, rien que le fait que je ne comptais pas les attaquer directement les avait surpris, nous permettant de nous enfuir moi et Kodama. Ce dernier cependant avait choisi de laisser ses compagnons canins en arrière pour nous couvrir. Laissant donc nos ennemis, nous réussîmes à nous échapper, passant les clones du brun qui n’ont pas réussi à capter notre présence.

Une fois à l’extérieur, nous prîmes une pause, nous mettant à l’abri de tout regard afin d’attendre l’arrivée des compagnons canins de Kodama. Je ne les connaissais pas aussi bien que leur maître, mais si mon partenaire avait choisi de les prendre avec nous, je lui faisais confiance dans leurs capacités de combat. Cependant, comme si une force supérieure avait choisi de me contredire, nous pûmes voir l’entrepôt lâcher des flammes de par leurs fenêtres en quantité importantes, bien trop pour que ce soit lié aux explosions que nous avions causé précédemment. Mon sang ne fit qu’un tour, car si une déflagration aussi importante se passa alors que les chiens de Kodama étaient toujours à l’intérieur, il n’y avait pas à douter qu’ils soient en situation critique. Je ne savais pas ce que pensait mon collègue, mais avant qu’il ne fasse quoique ce soit de stupide, je posais une main sur son épaule pour l’interpeller.

« - Occupe-toi d’éliminer toutes menaces autour du bâtiment, je me charges de récupérer tes Ninken. Go ! »

Sans prendre le temps de voir s’il suivait mes ordres, je réutilisais mon chakra afin d’avoir une nouvelle augmentation de vitesse, tout en exécutant un autre müdra afin de cracher devant moi de la lave qui prit la forme d’un double de moi-même. En quelques secondes, nous arrivâmes de nouveaux dans le bâtiment. La chaleur était intense, mon manteau n’aidant qu’à peine à me protéger des flammes. Très vite, je recherchais l’endroit dans lequel se trouvaient l’action avant que nous nous enfuîmes, pour voir les deux chiens, qui avaient repris leur véritable forme, au sol et complètement brûlés. Voyant que nos opposants étaient encore là, à proximité, je composais quelques müdras, tout en sautant avec mon clone, avant de cracher plusieurs boules de lave sur le duo, pour les éloigner des deux chiens. Ils verraient sans doute mon attaque venir, mais c’était le but ! S’ils se concentraient sur l’attaque, ils nous laisseraient le temps à moi et mon clone de transporter les chiens.

Une fois à leurs pieds, je pus ainsi voir que les dégâts étaient bien plus importants que prévus. Les brûlures avaient fait disparaître à certains endroits de la fourrure, et il fallait ajouter à cela plusieurs échardes de cristal implantées dans leurs peaux. Je devais, ironiquement, remercier le feu d’avoir cautérisé les coupures, le sang ne risquait plus de sortir. Cependant, il ne me fallait pas perdre plus de temps, des soins devaient leur être donnés rapidement. Imitant donc mon clone, je plaçai l’une des bêtes sur mon dos, avant de me tourner une dernière fois vers Okami. Sans doute qu’il allait se mettre à notre poursuite, mais je ne comptais pas lui laisser l’occasion. Utilisant la lave invoquée précédemment par mon clone, je concentrai ma volonté, pointant de la paume en direction du Sunajin, pour faire rassembler les cinq flaques de lave dans sa direction. Sans prendre le temps de voir le résultat de mon attaque, mon clone et moi-même prirent la poudre d’escampette.

Très vite, nous nous retrouvâmes ainsi dehors, ne nous arrêtant pas tant que nous ne serions pas à l’abri. Je me déplaçai plus lentement avec les bêtes sur le dos, ne voulant pas aggraver leur état, mais je m’éloignai tout de même assez rapidement des lieux. Très vite, je fus rejoint par Kodama qui s’inquiétait de l’état de ses partenaires, mais ne m’arrêtait pas pour lui laisser l’occasion de les pouponner. Nous devions fuir pour échapper aux traques des Sunajin. Notre mission était accomplie, notre repos serait plus que mérité.

HRP:

Les sens aux aguets, j’étais à l’affut du moindre mouvement, son ou odeur qui pourrait trahir la présence des clones qui n’attendaient sûrement que notre arrivée pour nous sauter dessus. N’étaient-ils pas là que pour ça, nous empêcher de quitter les lieux? Au final mon avertissement s’avéra superflus puisque nous parvînmes à passer à travers leur filet avec aisance, sans doute grâce à la vitesse à laquelle nous allions. Passant rapidement à côté de formes qui ne pouvaient qu’être les clones en question, nous nous retrouvâmes alors à l’extérieur de l’entrepôt et mes yeux se plissèrent momentanément à cause de la différence de luminosité. J’avais néanmoins toujours mon nez pour me guider et je suivis Suzaku jusqu’à ce que ma vision se rétablisse. Peu de temps après notre sortie nous nous arrêtâmes et patientâmes pour le retour d’Aka et de Sei. J’avais toujours l’estomac noué à les savoir seuls dans cet entrepôt, mais j’avais pris la décision de les laisser s’occuper de leur propre retraite et devais assumer celle-ci. De plus, j’avais confiance en eux pour se sortir de cette situation délicate, ce n’était pas le premier danger auquel nous faisions face. Bien sûr, il fallait que le Destin décide de me contredire.

Nous venions tout juste de nous installer confortablement – du moins aussi confortablement qu’on pouvait l’être en plein milieu du désert – lorsque les fenêtres de l’entrepôt explosèrent pour laisser apparaître un torrent de flammes, qui reprenaient en intensité avec la nouvelle entrée d’oxygène. Aussitôt mon cœur se serra et me levai de ma position avec comme seule idée en tête d’aller chercher mes ninkens. On dirait que ce n’était que maintenant que je me rendais compte à quel point cela avait été stupide de les laisser seuls à l’intérieur. J’aurais dû mieux savoir et rester avec eux ou même prendre leur place alors que nous quittions l’entrepôt. Je fus toutefois arrêté dans mon mouvement par une main qui se posait sur mon épaule. Subitement ramené à la réalité, je fixai la main de Suzaku alors qu’il essayait de me convaincre de ne pas aller après mes frères. Cependant, ce dernier s’élança avant même que je n’aie le temps de me faire une idée, me forçant à abonder dans son sens et m’occuper de sécuriser leur retour. Je maugréai pour moi-même sur le coup, mais je viendrais comprendre que je n’aurais aidé personne en me jetant tête baissée dans l’entrepôt pour aller chercher mes ninkens.

Plutôt que de penser à Aka et Sei prisonniers des flammes, je redirigeai toute mon attention et toute ma colère vers ceux qui entourait l’entrepôt afin de nous empêcher de passer. Sans doute qu’avec le poids de mes ninkens Suzaku ne pourrait pas se déplacer aussi vite que plus tôt; il ne pourrait pas les dépasser aussi facilement. C’était pourquoi il revenait à moi de m’assurer qu’ils ne rencontrent aucune résistance. Prenant une grande inspiration, je laissai les effluves du désert m’envahir : l’odeur terreuse du sable, l’air sec qui chatouille le bord des narines, la broussaille qui parvient tout de même à pousser çà et là. C’est alors qu’à travers ce décor vierge et pur de la nature des odeurs un peu plus familières se démarquèrent et je reconnus alors là ceux dont je devais m’occuper. Je me concentrai encore quelques secondes sur eux afin d’être en mesure de les repérer peu importe où je serais puis m’élançai à leur poursuite. Concentrant toute mon énergie dans mes jambes, je la relâchai d’un seul coup et bondit de l’avant. À défaut de pouvoir m’en prendre à ceux à l’intérieur, je m’en prendrai à ces clones.

Toujours me fiant à mon nez, je tombai rapidement sur le premier d’entre eux et lui fit aussitôt gouter à la furie de mes griffes. Lui assenant plusieurs coups en l’espace de quelques secondes, il tomba rapidement dans un nuage de fumée et aussitôt je sus que l’original à l’intérieur savait maintenant que nous amorcions notre vraie retraite. Cela voulait dire que je devais me dépêcher de raser la résistance. Sans perdre un instant, je repris ma course et traquai ainsi les quatre autres clones qui restaient et ce toujours de la même façon. Qu’il sache comment j’allais attaquer m’importait peu puisque cela ne m’empêcha pas de les faire disparaître les uns après les autres. À chaque fois que la silhouette du clone se dessinait à l’horizon je pensais à mes ninkens et cela m’encourageait à le frapper avec toute ma puissance. Une fois mon travail terminé je retournai là où nous nous étions séparés et bien vite je vis deux silhouettes voutées sortir de l’entrepôt et s’éloigner de celle-ci. N’ayant aucun doute sur leur identité, je m’élançai à leur poursuite et le rejoignis dans le temps de le dire.

- Comment vont-ils? furent les seules mots que je pus sortir avant que ma gorge ne se serre.

Ils n’étaient vraiment pas beaux à voir. Un peu partout leur pelage était parsemé de plaques de chair brûlée ou de poils roussis et je pouvais même distinguer des fragments de quelque chose de brillant enfoncés à quelques endroits comme si quelque chose avait explosé. Je me rappelai aussitôt pourquoi le visage de la jeune femme m’avait paru familier : elle était l’une des rares personnes à la connaissance de Konoha qui maniait le cristal. Ce détail pour le moins particulier avait fait en sorte que son visage m’était resté en mémoire, mais je m’en étais malheureusement rendu compte qu’une fois le mal fait. Sans même répondre à ma question, Suzaku et son clone continuèrent leur chemin vers Konoha en suivant l’itinéraire que nous avions établi. S’ils ne m’annonçaient aucune mauvaise nouvelle, c’était qu’ils n’étaient pas trop tard pour eux. Sachant cela, j’aurai amplement le temps de faire état de leur santé une fois que nous serions sur notre territoire.

Spoiler:

Il y avait face à nous deux obstacles, ces obstacles devaient être franchis pour parvenir à rattraper les fuyards. De ce fait, je n'attendis pas un seul instant pour tenter de brûler mes adversaires. Pour se faire, j'avais simplement utilisé un clone pour cracher une large flamme de derrière et moi même j'avais utilisé la même technique afin de reproduire la même action. Ces flammes avaient malencontreusement touchées les doubles crées par ma partenaire, la femme du Kazekage. Ces clones explosèrent alors afin de laisser échapper des morceaux de Shôton qui virent aggraver les blessures portées sur les ennemis de ce jour. Je restais vigilant mais mon attaque restait un succès, je pouvais entendre des cris. Ces cris confirmèrent une hypothèse, celle que j'avais bien face à moi des soldats du pays du feu. L'apparence qu'ils avaient prise n'était plus et laissait entrevoir que nous avions face à nous des chiens. C'était dommage, j'aurais préféré des hommes à la place même si ceux-ci se battaient pour leur maître. Le premier obstacle étant supprimé ou presque, il restait à s'occuper des fuyards. Je pensais à utiliser mon chakra Raïton afin de me propulser mais je n'eus pas besoin de venir à eux.

À l'aide du chakra que j'avais diffusé précédemment dans mon corps,je pus voir revenir à toute hâte les deux autres personnes. Je haussai les sourcils de par mon étonnement, je ne pensais pas qu'ils allaient revenir. Je fléchissais alors les jambes afin de me préparer à une offensive et ordonnais à mes clones de protéger l'entrée. Ils n'avaient pas été très utiles puisque attaques après attaques, ils avaient été défait.

Ils venaient récupérer les chiens qui avaient été lâchement abandonnés derrière. Je comprenais cela dit puis qu’après réflexion ils avaient du se dire que c'était une mauvaise idée. J'avais profité de l'écart creusé par les deux Shinobis pour asséner deux puissantes attaques, sans cette erreur je n'aurais pu les blesser. Je ne comptais pas les laisser les récupérer, je joignais alors mes mains et fis quelques mudras avant de voir en ma direction arriver comme des sphères de lave. La matière étant difficilement maîtrisable, l'offensive laissa dans sa trajectoire couler un peu de sa consistance. Je ne pouvais que les éviter au risque de me faire brûler, il ne fallait pas sous-estimer la puissance des Yôgan. Après quelques mouvements, j'évitai sans mal celles-ci mais les projectiles avaient été lancés de façon à que je ne puisse rétorquer directement. Pour compléter cette attaque, le manieur de lave put, à partir de la lave déjà créée sur le terrain me lancer un autre jutsu. Cette fois-ci, ça me semblait légèrement plus dangereux au vu de la lave concentrée. Si je n'avais pas été touché précédemment, j'avais senti la chaleur qui émanait de la lave et je n'avais pas de mal à imaginer les dégâts que cela pouvait causer.

J'étais aussi prêt à esquiver l'attaque et gardais aussi un œil sur mes adversaires ; Au même moment où je sautai dans les airs pour pouvoir rejoindre le plafond, je les vis déguerpir. Le timing était plutôt bon... Mes pieds étaient maintenant accrochés et la tête en bas je pus apercevoir que nos ennemis n'étaient plus. Je pus aussi voir l'étendu des dégâts, financièrement ça allait beaucoup coûter à Kaze. Il n'y aurait sûrement aucun impact sur nous ou presque mais c'était tout de même très dérangeant. Je soupirai en regardant Ema qui tentait déjà l'aide de son Suiton, de solidifier l’élément laissé par un de nos assaillants. Je rejoignis le sol et entendis du bruit derrière moi, les renforts étaient finalement arrivés. Il était temps... Un médecin me rejoignit pour m'inspecter, je levai la main droite afin de l'empêcher de continuer.

«  Ça ira merci, rien à signalé de notre côté. »

Nos ennemis nous avaient frappé et étaient parvenus à nous détruire du matériel. La guerre était bel et bien présente et on devait faire avec, riposter était maintenant une obligation.

Résumé: