Histoire d'être à peu près logique avec mon parcours, je case notre rp quand je suis chûnin, j'espère que ça ne te dérange pas.

Je ne saurais pas vraiment vous dire pourquoi ni comment mais, au détour d'une mission de rang B, je m'étais perdu. Résultat j'avais atterris ici. Où ça précisément ? Je n'en avais aucune idée. Je savais juste que je devais me trouver dans le fameux pays que l'on appelle : « Pays du Feu ». D'ailleurs, allez comprendre pourquoi il se nommait ainsi. La seule chose qui me faisait face, c'était des arbres et une grande cascade. Bref, pas de flamme à l'horizon ni quoi que ce soit qui puisse s'apparenter à du feu ou même encore à de la chaleur. Il y avait juste de l'herbe, des hectares de forêt ainsi que des cours d'eau dans ce patelin ! C'était assez jolie comme paysage je devais l'avouer. Oui, c'était agréable. D'autant que je n'avais pas l'habitude de voir cela. Toutefois, soyons franc, je préférai clairement les paysage de Mizu no Kuni à ceux d'Hi no Kuni – chauvinisme oblige –.

Bref, je m'étais retrouvé ici par le plus grand des hasards alors qu'au fond, je ne désirais qu'une seule chose, rentrer chez moi le plus vite possible. Comme dit précédemment, je n'avais rien contre ce pays, les paysages qu'abritait ce dernier étaient fort sympathiques à regarder et Hi no Kuni avait un certain charme néanmoins je n'étais pas à ma place ici. J'étais un shinobis de Kiri et ma place était là bas. Kiru, Encho, Shizao et compagnie m'y attendaient certainement. En outre, les dirigeants de Kiri allaient s'inquiéter si je ne revenais pas. Pire encore, ils allaient peut-être, dans un élan de stupidité, me considérer comme déserteur si je n'étais pas de retour à Mizu no Kuni sous peu. Vous l'aurez compris, retourner dans le village caché de la brume était pour moi impératif. Malheureusement, je n'avais aucun sens de l'orientation et ces lieux forestiers ne m'aidaient absolument pas à me repérer. Effectivement, ici il n'y avait que des arbres à perte de vue. Ceux-ci se ressemblaient d'ailleurs tous les uns aux autres... Si encore j'avais eu en ma possession un plan ou je ne sais trop quoi pour me repérer, j'aurai peut-être pu espérer rentrer chez moi mais là, seul et perdu dans cette immense forêt j'allais avoir énormément de mal à retrouver mon chemin.

Après une heure ou deux à tourner en rond, je vis enfin quelqu'un susceptible de m'aider. Il s'agissait d'une jeune femme à la chevelure verte. Elle s'entraînait dans l'eau vêtu d'une tenue pour le moins...Légère. Enfin bref, peu importe. La Kunoichi aux yeux d'émeraudes devait certainement être de la région. A ce titre, elle pouvait peut-être m'aider à retrouver mon chemin. Je m'approchais donc d'elle puis ,alors que mes pieds commencèrent à touché l'eau, l'interpellai comme je le pouvais.

« Euh...Excusez-moi... Je suis où en fait ? Et accessoirement vous ne savez pas où se trouve le port le plus proche d'ici ? »

Oui, si je trouvais un port dans ce fichu patelin, j'étais sauvé ! Il me fallait juste un bateau et je pourrais regagner l'archipel de Mizu no Kuni pensais-je plein d'espérances. Espérons qu'elle sache où en trouver un. Espérons, soit dit en passant, qu'elle daigne me réponde. Après tout il fallait s'imaginer la scène, un homme à la chevelure bleutée et aux longues oreilles qui arrive en furie et demande son chemin à une jeune femme en train de s'entraîner dans l'eau. Si j'avais été elle, je me serais sûrement enfui.

La jeune femme sortit de l'eau, s'essuya avec une serviette puis me répondit simplement en me donnant l'itinéraire à suivre. Si j'avais bien tout suivie, il y avait un sentier, un panneau puis une ville...Ou bien était-ce l'inverse ? Une ville et un panneau ? Ou bien un panneau puis un sentier et enfin la ville en dernier ? Mon dieu, je m'emmêlais déjà les pinceaux. Elle avait dit quoi déjà, la ville ou le sentier en premier ? Enfin je n'en avais aucune idées. Et soyons franc, au point où on en était, je doutais fortement d'être en mesure de rentrer chez moi un jour.

Finalement, elle termina sa phrase en me demandant si j'avais bien compris ses explications... À cela, je n'avais qu'une chose à répondre ; Non. Je ne comprenais rien. Strictement rien. Il était où son sentier ? Et son panneau ? Je ne voyais rien qui ressemblait à ça dans les alentours moi. Certes j'étais mauvais dans tout ce qui concernait le repérage et mon sens de l'orientation était digne d'un gamin de cinq ans néanmoins j'avais une vue parfaite. Et jusqu'à preuve du contraire, il n'y avait pas de panneau ! Ou de sentier...Enfin peu importe ! Tout ça pour dire qu'il n y' avait rien dans ce fichu pays du feu qui me permettait de retrouver mon chemin et ce n'était pas les indications de la jeune femme qui allait m'aider à regagner ma patrie. Bien au contraire, elle m'avait totalement embrouillé avec ses histoires de sentier, de ville, de panneau ou je ne sais trop quoi encore.

Après m'avoir magnifiquement embrouillé, la jeune femme reprit en s'interrogeant sur la raison de ma visite. Elle avait vu juste. J'étais là à cause d'une mission en effet. Maligne la jeune femme pensai-je. Enfin...Maligne. Disons plutôt qu'elle avait un peu de jugeote. Après m'avoir posé la question, et sans même que je ne puisse avoir le temps de répondre, elle s'excusa puis me demanda pour la seconde fois si ses explications m'avaient convenues et si j'avais bien compris comment regagner le port – et donc Kiri par la même occasion – Je pouvais bien évidemment lui dire que non, je n'avais rien compris néanmoins je souhaitais être plus ...Subtile ! Oui, avouez clairement à cette fille que mon sens de l'orientation était digne du plus nul des shinobis ne me plaisait pas trop alors bon ! Je devais bien trouver un petit quelques chose pour qu'elle m'aide.

« Et bien...Je pense pouvoir retrouver ma route maintenant, merci. Mais peut-être voudriez-vous m'accompagner ? On ne sait jamais après tout ! »

Ce qu'il fallait comprendre par là, c'était surtout que j'étais totalement paumé et que j'avais besoin d'elle. Et puis, voyons le bon coté des choses, si elle acceptait, cela me faisait : Un guide et de la bonne compagnie. En bref, j'étais gagnant sur tout les plans, si elle acceptait bien évidemment. Car oui, il était fortement probable qu'elle refuse. Après tout, je n'étais qu'un simple passant, elle ne me connaissait en rien et pouvait sûrement voir d'un mauvaise œil ma demande. Si elle répondait par la positive, tant mieux pour moi ; Dans le cas échéant, je serai condamné à vivre toute ma vie dans cette forêt sans jamais retrouver ce maudit port. Toujours est-il que je ne souhaitais pas la forcer et ça, je le lui fis bien comprendre.

« Enfin...Vous n'êtes pas obligé d'accepter bien évidemment... »

L'instant de vérité. Espérons qu'elle accepte de me guider au moins jusqu'à la ville !

la jeune femme à la chevelure de jade accepta de m'accompagner. Elle sécha ses cheveux, enfila ses vêtements, prit son chat et c'était parti. Nous pouvions y aller, elle m'accompagnait avait-elle dit d'un ton qui légèrement moqueur. Étrangement, je ne fis pas réellement attention à son gloussement qui laissait entendre une moquerie. Oui, j'allais laisser ma fierté de coté pour aujourd'hui. En temps normal, je l'aurai certainement mal pris et aurais refusé son aide – juste histoire de ne pas montrer que j'avais besoin d'elle – néanmoins au vue de la situation, je ne pouvais pas réellement me permettre de faire le difficile. M'étant retrouvé ici par le plus grand des hasards, je ne pouvais pas me permettre de refuser son aide. Il fallait que je retrouve ma patrie le plus vite possible et même si cela m'agaçait de l'avouer, j'avais besoin de cette jeune Kunoichi. Si bien qu'une fois qu'une fois que nous fûmes partis, je me présentais de la manière la plus courtoise possible.

« Merci. En fait, je m'appelle Shinichi, Kitase Shinichi. »

Quoi ? C'était courtois ! Bref mais courtois quand même. Dans tout les cas, je m'étais présenté, à elle d'en faire de même. Quoique... Alors que la jeune femme au cheveux d'émeraude se trouvait à mes cotés, je vis cette dernière poser furtivement sa main sur son arme. La Kunoichi me demande par la suite quels étaient les buts de ma mission et pourquoi étais-je venu au Pays du Feu...Non mais elle est le fait exprès ou quoi ? Pensais-je désabusé. Je n'avais rien à faire dans ce fichu pays. Pour être tout à fait franc, je ne savais même pas que je me trouvais actuellement au Pays du Feu. La preuve, je lui avais moi-même demandé où nous nous trouvions précédemment... Et puis, si j'étais en mission d'espionnage ou je ne savais trop quoi encore je ne me serai certainement pas amusé à demander mon chemin à un des passants. Après tout, c'est vrai, je n'étais pas totalement idiot. Par ailleurs, j'étais un honnête lutin moi ! De ce fait j'allais tout lui raconter...Bon, par contre, mon histoire était un peu tiré par les cheveux par conséquent j'espérais qu'elle comprenne mais puisqu'elle voulait la vérité, donnons la lui !

« Je suis venu seul. Pour ce qui est de ma mission, je l'ai déjà accompli, je cherche juste à rentrer chez moi, je cherche juste à rentrer à Kiri en somme. Vous savez, c'est une longue histoire ! Au début je devais tout simplement escorter un convoi de pierres précieuse à Kumo avec mon ami Shin, un chûnin de Kumo. Sauf que l'escorte à plus ou moins raté. Mon bateau est mort à cause d'un récif, d'un équipages de pirates, du capitaine de mon bateau qui n'était en fait qu'un vulgaire nukenin et accessoirement de mon partenaire de mission. Résultat, je suis resté une semaine à Kumo sans bateau quand enfin on m'explique que ce dernier est miraculeusement réparé. À partir de là, je pris la mer pour retrouver le village de la brume quand tout à coup on m'explique que le nouveau capitaine doit s'arrêter pour des raisons techniques. Il s'arrête donc et me laisse faire un tour, sauf que petit problème, j'ai jamais retrouvé mon chemin et c'est ainsi que je vous ai trouvé. »

Je m'arrêtai un instant, ravalais ma salive et réfléchis quelques instants sur tout ce que je venais de dire. C'était bel et bien la vérité mais quand on y pense c'était drôlement foireux comme explication. C'est dans ce moment-là que je me dis que j'aurai bien mieux fait de me taire ou bien plus simplement de lui raconter une fausse histoire qu'elle aurait pu croire. Non parce que là à moins d'être totalement demeurée la demoiselle aux yeux d'émeraudes allait certainement me prendre pour un mythomane ou pire encore pour une sorte d'espion. Légèrement dépité, je regardais la jeune femme droit dans les yeux.

« Tu ne me crois pas, je me trompe ? »

Et comment qu'elle ne devait pas me croire...