Ma formation allait bientôt commencé à Kumo, en attendant qu'un sensei me soit assigner, je reçus l'ordre d'aller chercher auprès des commanditaires une mission de rang D. Me présentant devant eux, ceux-ci me donnèrent un parchemin et me souhaitèrent bonne chance. Ce n'était qu'une mission de rang D, pas de quoi en faire tout un plat.
Une fois sortit dehors, je dégrafai enfin le parchemin et la mission m'apparut enfin :

Citation :

Il y aurait un voleur dans les rues de Kumo.
Celui-ci aurait volé pas moins de dix sac à mains en moins de trois jours.
Ses victimes sont principalement des femmes. Occupez-vous de son cas.

Et bah, c'était du joli ça. Un pickpocket, rien que ça ? De toute façon, l'ordre était de lui régler son cas alors je le ferai. Mes techniques ne me seraient qu'aucune utilité en plein centre-ville, d'ailleurs je n'aurai pas beaucoup de chance de le prendre par surprise. Je devais me renseigner auprès des victimes de cet homme. Heureusement pour moi, la liste était jointe avec la mission. C'est alors que je partis voir ces femmes une par une.
Toquant à la porte de la première, personne ne vint m'ouvrir, en pleine après-midi, il était normal que personne ne soit là aussi...
Sonnant à la porte de la deuxième, un enfant de sept ans m'ouvrit mais s'excusa de l'absence de sa mère; brave petit.
Arrivant devant la maison de la troisième victime, je compris rapidement que quelqu'un s'était foutu de moi, qui pourrait habiter dans une maison abandonnée depuis des lustres et dont le jardin est complètement inaccessible.

* Et bien, je suis pas sorti de l'auberge ma parole ! * soupirai-je tandis que je me pris une nouvelle fois un vent à la porte de la quatrième personne.

Enfin, a la cinquième porte, le mari m'ouvrit.
" Vous êtes là pour la plomberie ?" demanda-t-il sans vraiment se soucier de mon bandeau frontal.
" Nullement, je viens ici pour ..."
Malheureusement, il me ferma la porte au nez dès ma négation.
* Il n'est vraiment pas sympathique celui-là, ça se voit qu'il n'a jamais connu la guerre... Passons aux suivantes.*

Ma tenacité a porté ses fruits, une femme m'ouvre enfin et se prête à mon interrogatoire. Il s'agirait d'un homme plutôt petit et maigrichon avec un bonnet vert. Le sac volé serait un de marque Suka.
Mon enquête pouvait commencer, je retournai au centre-ville et examinai attentivement la foule. Je devais trouver un nain avec un bonnet vert. Mais s'il avait changé de bonnet ? S'il était rouge au lieu de vert ou encore bleu ? S'il avait un bandana ou une casquette ? Tanpis, trop de questions tuent les questions. Mais quand même ça me tracasse ...
Soudain j'entendis le cri d'une femme en plein milieu de la foule, celle-ci cria au voleur sans s'arrêter.

Mon coeur se mit à palpiter subitement, je savais au fond de moi que je devais agir mais je savais même pas où était la dame au détresse, alors comment retrouver un voleur dans une telle foule ? Après une dizaine de secondes d'observations, je fus rassurer de voir qu'un cercle s'était formé autour de la dame, ainsi je pourrai aller à sa rencontre.
Descendant de mon toit, j'essayai tant bien que mal de me frayer un chemin dans la foule totalement agité, les gens étaient tellement pressés, ça en était désolant. Fort heureusement, lorsque j'interrogeai la dame, celle-ci me donna exactement les mêmes informations que les autres victimes. Un vieil homme m'indiqua également qu'il avait vu le fauteur de trouble partir dans une certaine direction, c'est après l'avoir gentillement remercier que je m'éclipsai.
Désormais, c'était le voleur ou moi, allait-il être plus fort et plus rapide que moi ? Nous allons bientôt le savoir chenapan, sale sacripant , espèce de sacripouille, sacré vaurien, le mariole. Il fallait que je trouve un homme avec un bonnet vert, ça doit pas être dur pourtant. Je scrutai la foule, l'horizon, l'intérieur des magasins, je tendais l'oreille pour ne pas louper un autre vol, quand soudain, inopinément, il sortit d'une maroquinerie l'air tout content et quelques billets à la main. Je décidai alors sur le coup de le suivre pour le prendre sur le fait ne pouvant l'accuser comme cela. Il ne manqua pas de me réjouir, à peine sortit de la boutique, il choppa de nouveau un sac sous mes yeux, ils étaient rapides mais je réussis tout de même à le rattraper, le fixer contre un mur et je m'interrogeai :

" Parle, pour qui agis-tu ?" grognai-je alors.
"Mais... mais ... Excusez-moi monsieur le shinobi, excusez-moi ! Le propriétaire de la maroquinerie me force à voler, sans cela, je ne peux pas gagner assez d'argent pour nourrir ma famille" pleura-t-il devant mon air féroce.

Après avoir engueulé l'homme qui me promit de ne plus recommencer, je me rendis dans cette maroquinerie qui semblait vouloir monter son réseau criminel. A peine étais-je rentré que le vendeur paniqua presque, justifiant sa nervosité par le fait que les ninjas achètent rarement des sacs à main. Bref, je le fis très vite avouer avec quelques légers courts jus, après l'avoir battu encore légèrement, je lui fis fermer boutique en l'amenant auprès des autorités de Kumo qui l'enfermèrent aussitôt.
Je pus enfin retourner voir les commanditaires de ma mission, et après leur avoir rendu un rapport aussi détaillé que possible, je leur déclarai que la mission avait été un succès personnel.