Habashi Zanshi a écrit:

Seki Rikku

Récemment une bande de voyou a tagué l'un des murs du palais du Raikage. Nous ne tolérons pas un tel manque de respect. Vous êtes chargés de leur mettre la main dessus, et de les arrêter.

Voilà ce que j'ai reçu aujourd'hui, pendant que je me rasais cette satané barbe qui commençait serieusement a me casser les couilles… Un ordre de mission pour arrêter des Tageurs, une mission classée rang C. Personnelement, ça me va, je commence lentement, mais surement, même si le fait de jouer le barmen n'est pas forcement ce qui aurait pu me plaire le plus.

Alors, cette mission… Ah oui, le joli palais du gentil Raikage a été bousillé par des malotrus, c'est impardonable ! Il faut les trouver, les castrer et leur casser la gueule avant de les trucider et bruler leur corps vif, car comme tout le monde le sait, ceci est un crime impardonnable, et Rikku sera bien sur le sauveur tant attendu par nos amis les gens de la haute. Franchement, c'est tellement pitoyable un tel manque de tolerence. C'est sûr que c'est des civils incompris qui se sont -certes comportés comme des cons- mais qui ne meritent certainement pas qu'on lance une recherche sur eux. Il faudrait, au contraire essayer de comprendre leur motivations. C'est vrai que les civils sont toujours les incompris, et ceux qu'on écoute en dernier, et c'est souvent ça qui les pousse a faire des trucs incensés. J'éspere juste ne pas avoir a utiliser la force, mais si ce sont des petits connards, a un certain moment, la colére prendra le dessus et je les buterais.

Mais bon, on en est pas là, il faut déjà les trouver, ces soit disant délinquants. Je suppose que je doit aller sur "les lieux du crime"… Je termine donc ce que j'ai a faire dans ma maison, a savoir manger et enfiler mes vêtements. Une fois sorti, je vois un attroupement, et perçois de legers rires. Provenant vous l'aurez deviné…'Du palais du Raikage. 
Apparament les grafitis n'étaient pas passés inaperçus. Je parvint a entrevoir de loin une forme de tête. Une tête que je reconnaisais, même si elle était déformée. C'était celle de Kadoria Uriô. Me frayant un chemin ponctué de "Je suis chargé de cette mission, laissez passer." a travers la foule, je pouvais maintenant contempler le dessin en entier… Ce que je croyais être un cigare dans la bouche du raïkage était en fait une… Un… Sexe masculin. Shodaime est vétu d'une lingerie feminine et avait deux seins en guise de torse, mais il gardait quand même sa pilosité. 

Quel sens ce gribouillage avait, je ne sais pas. En tout cas une chôse est sûre, c'est que ce truc était assez éreintant. La mission prenait donc un sens, et le motif devenait plus clair.
Bon ! Pas le temps de s'attarder sur ce chef-d'œuvre, il faut commencer a chercher un truc qui me mettrait sur la piste. 

M'improvisant enqûeteur, je me mis a la recherche d'indices dans le perimettre bouclé au préalable, avant mon arrivée... 
Une dizaine de minutes s'étaient écoulées, et aucun indice. Rien ! Même pas un mégot de cigare. Pas même un… Cheveux ? 
J'avais prononcé le mot magique, car maintenant je voyais clairement une mêche par terre. Rien d'exeptionnel me direz vous, en tout cas, pas ce qui me permette de faire avancer les choses. Et bien non.
Certes, ça n'était pas ce qui me mennerais directement au fautif, mais ça pourrait être un point de départ, surtout en ramarquant la couleur. Vous connaisez beaucoup de gens avec des mêches bleues ? Moi non, mais je pense que les gars qui se trémoussent dans cette ruelle sombre qu'on appelle "Hendrix" doivent avoir une idée la dessus… Ils écoutent a longeur de journée une musique appellée rock, et j'appreçie assez le tempo de ce style. Mais je ne peux pas dire de même de ses auditeurs… Tous des débiles qui se percent le visage et qui ont des coupes bizarres. Et en fait, c'était la seule chose qui m'intressait chez eux maintenant. Leur Tignasse…

Ont dit que cette ruelle est interdite, et que même les ninjas l'évitent quant ils peuvent. Pas qu'ils aient peur, on dit juste que les choses qui se passent la-bas sont immondes.
Et ils ne disaient pas faux. Déjà, le mot propre a cette zone est "crasse". Ensuite, les sept pêches capitaux sont presents dans cette zone. Drogue, argent,  brutalité... Je ne serais pas étonné qu'ils en aient inventés un 8éme. Et si on voulait écrire des romans érotiques, toutes les paprasseries du coin manqueraient seraient a sec. J'appercus dans un coin un gars entrain d'écouter du Buckethead et qui me paraissait plus docile, et je l'interpellais :

- Yosh Mec ! J'me d'mandais, t'aurais pas vu un Punk aux cheveux bleus ? Il a l'air  trop dark, j'voudrais…

J'entendis quelqu'un venir mais je n'eus pas le temps de me retourner. Un truc qui fendait l'air, un grand Zbam suivi d'une douleur atroce a la tête, puis le noir complet...

Aïe, ma tête… 
J'entrouvre les yeux tout en essayant de me rappeler ce qui m'est arrivé. Des bribes des recents souvenirs commençent a me revenir et j'en déduis que je suis enfermé… J'essaye d'ouvrir les yeux encore plus. Personne, tant mieux. Oh merde, il m'a ficelé les mains, ce connard. Le corps au niveau du torse et des pieds aussi. Me tremousant en essayant de faire le moins de bruit possible, je parviens a liberer ma tête et mon torse, résultat, mon corps se tord au point d'exploser.
Je remarque qu'il y'a une bouteille de bière. Mais si je l'explose il va m'entendre… Tant pis, je tente le coup. 3-2-1. Ma main ensanglanté était maintenant en possesion d'un morceau de verre tranchant, et je coupais peniblement la corde qui retenait mes mains.

J'entendis des pas précipites et un "sale fils de pute".
Et cette phrase me suffit pour denouer les liens de mes pieds. Je me levais tel un fou pendant qu'il me chargeait. C'était bien l'homme aux cheuveux bleus. 
Je lançais le verre qui alla se figer dans sa main droite, étant dans un état second, je lui mis deux droites et une gauche, magnifiquement finalisées par un crochet qui le mit a terre.
Le prenant par le cou, je vociferait :
- Tu m'as dit quoi ? Parle, connard ! Ouvre ta grande gueule, que je t'en colle une autre. Tu veux pas ? Alors je te Gifle, je te gifle, je te gifle, et allez, encore une autre !

Les "Tac" se succédaient et je sentais sa peau s'enfler, mais sous la colére, j'étais devenu fou. Sur le paillason du taudis, sa petite amie l'attendait, une sorte de nunuche avec des cheveux super longs et des dents d'occasion. Elle fit un "Quoi ?" qui ressemblait plus a une exclamation, je lui retorquais :
- Tu en veux une ? Tu en veux une toi aussi, connasse ? Et bien, je te gifle toi aussi, tiens.
La fille tomba sur le sol pendant que je continuais mon chemin vers le palais de pas alourdis par le malotru qui avait maintenant un visage violacé que j'avais maintenant cessé de frapper, ma bonne foi et ma compassion ayant prit le dessus. Ma colère n'alimentait plus que l'effort que je faisais pour le trainer…