Le calme ⌈Zenzaburô Ema⌋

(#) Sujet: Le calme ⌈Zenzaburô Ema⌋ Mar 29 Mar 2016 - 15:34

Notre jeune héros avait réussi à rejoindre son domicile suite à la fin des combats et au discours de son maître. Le bras droit du Kazekage s’était affalé sur son lit, il était en manque de Chakra, il avait risqué la mort pour sauver ses parents, mais tout cela en vain. Ils étaient mort et lui, était à deux doigts de passer dans l’au-delà également. Un repos forcé s’il voulait aider et prêter main forte dès demain, mais il ne savait pas s’il en serait capable, il n’avait jamais épuisé autant d’énergie et il ne savait pas comment son corps allait réagir.

Le Chasseur de Chimères ne tarda pas à tomber dans les bras de Morphée. La fatigue et le manque de force avaient pris le dessus. Ce repos forcé allait lui faire un bien fou. Demain, il devra faire un état des lieux pour connaître l’ampleur des dégâts et les mesures à prendre pour redresser le village.

Yamuro se réveilla grâce aux premiers rayons du soleil qui pénétrèrent dans sa chambre. Son corps était lourd, son crane lui faisait terriblement mal, mais au moins il pouvait se lever et marcher convenablement. Le bras droit du Kazekage se débarrassa de ses habilles sales et déchirés pour se rendre dans la salle de bain et prendre une douche. Son regarde se posa sur le miroir au-dessus du lavabo et il vit un fou, sa coupe de cheveux ne voulait plus rien dire. Au final, ses longs cheveux étaient plus une gêne qu’autre chose.

Il devait couper tout ça avant de prendre une douche. Il repartit dans sa chambre pour enfiler un short avant de retourner face au miroir. Il s’empara d’une paire de ciseau et débuta le massacre. Mèches après mèches, le second du village devenait une autre personne, il n’était pas habitué à avoir les cheveux courts, mais il devait le faire. Néanmoins, il ne savait pas comment s’y prendre pour tailler les cheveux à l’arrière de son crâne, il avait besoin d’aide et miraculeusement, cette aide arriva au bon moment. La porte de la salle de bain s’ouvrit et la Zenzaburô se trouva au palier de celle-ci.

Elle était en vie, notre jeune héros voulait partir à la recherche de ses élèves suite à son « lavage ». Ema était en vie, mais les deux autres l’étaient-ils aussi ?

♦ Tu es en vie… Quel soulagement.

Dit-il en soupirant avant de tendre la paire de ciseau à son âme-sœur.

HRP:

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La journée avait été tellement fatigante qu'Ema s'endormit aux côtés de Tetsui, dans la chambre d'hôpital. Émotionnellement comme physiquement, elle était vidée. Malgré l'inconfort de la chaise, Ema pu tout de même s'endormir, la tête posée sur le lit du Yamada, ses mains dans la main de son ami. Elle désirait rester auprès de lui, pensant sans aucun doute que d'ici quelques heures, il se réveillerait.

La Zenzaburô se réveilla vers la fin de la nuit, se levant sur un magnifique ciel violacé et orangé. Le Soleil n'était pas encore levé complètement. Tetsui était toujours inerte. La Ketsueki lui avait certifié qu'il serait dans un coma pendant quelques temps, ainsi sa présence n'était plus justifiée. Elle posa donc un baiser sur le front de son meilleur ami, espérant de toutes ses forces qu'il reviendrait parmis les vivants.

La Kunoichi erra alors dans les rues de Suna, comme un zombie, sans vie et sans âme. L'Inconnu les lui avait volé, en tout cas. Mécaniquement, Ema se dirigea vers la maison de Kibō. Elle n'avait pas eu de nouvelles de lui, mais son état psychologique était tellement fou, qu'elle n'arrivait même plus à se concentrer sur cela. Si elle avait pu se concentrer, elle serait devenue littéralement folle.

La Zenzaburô franchit la porte d'entrée.
Elle vit des vêtements sales et déchirés au sol, allant vers la salle de bain. Soudainement, la Kunoichi reprit vie. Elle se dirigea d'un pas faible et fatiguée vers la salle d'eau, espérant de tout son cœur voir celui qu'elle aimait tant. Et pour une fois depuis quelques temps, en ouvrant la porte, un miracle se tenait devant elle. Il n'avait rien, pas de coma, pas de jambes en moins, pas de blessures, rien du tout. D'ailleurs il semblait plutôt en bonne forme, essayant tant bien que mal de se couper les cheveux.

Il se coupait les cheveux, alors que dehors, tout basculait.
Ema éclata de rire. Des larmes roulaient sur ses joues, alors qu'elle riait. Il était vivant, radieux et complètement idiot. Alors qu'il lui tendait la paire de ciseaux, Ema se jeta dans ses bras. Elle l'enlaça très fort, puis embrassa son coup, sa joue, sa bouche. Elle le regarda à nouveau, riant de plus bel en voyant cette nouvelle coupe de cheveux.

Sans dire un mot, Ema s’exécuta, prenant la paire de ciseaux. Elle coupa les mèches de Kibō qui dépassaient, puis raccourcit le tout afin qu'il puisse ressembler à nouveau à quelque chose. Sa mère, Asami, coupait régulièrement les cheveux de son père, ainsi, le résultat était plutôt bon, vu qu'Ema s'y connaissait, du moins, mieux que ce que Kibō avait essayé de faire jusqu'à présent.

Dans le silence, la Kunoichi s’exécuta, appréciant le fait d'être concentrée sur autre chose que ce qu'il y avait dehors. Ema s'était mise sur une chaise pour arriver à hauteur de son homme, pour voir mieux ce qu'elle coupait. Ayant fini, elle posa un baiser sur le crâne de son homme et descendit de la chaise qu'elle rangea à sa place. Elle posa les ciseaux sur le lavabo, puis se déshabilla.

Je suis désolée, mais j'ai besoin d'une douche.

Ema fit une pause, entrant dans la douche.

Tetsui est dans le coma. lança-t-elle tout naturellement, ne sachant pas comment le dire autrement. Je n'ai pas de nouvelles d'Ogami. Et le Raïkage est mort.

L'eau coula. Ema n'entendait plus rien. Elle vida son esprit, appréciant la simple chaleur de l'eau sur son corps. Toutes ces choses l'avaient rendus insensibles. Cela paraissait tellement irréel qu'elle n'arrivait pas à y croire elle-même. Pourtant, mêlés à l'eau, des larmes coulaient des yeux de la Kunoichi, qui se laissa enfin aller. La tristesse la gagnait enfin, malgré la présence de Kibō.

De toute manière, après ce qu'elle venait de dire, Kibō aurait besoin de temps pour digérer la chose. Sans doute était-il déjà partie à l'hôpital pour le voir, même si cela n'avait aucune utilité pour le moment ou était-il parti à la recherche d'Ogami?

(#) Sujet: Re: Le calme ⌈Zenzaburô Ema⌋ Mer 30 Mar 2016 - 13:40

La situation était étrange en effet. Ema rigola face à cette scène. Le bras droit du Kazekage se coupait les cheveux au lieu de se rendre sur les zones touchées par les attaques. Cependant, il avait besoin de calme et d’un peu de répits avant de reprendre du service. Notre jeune héros avait été atteint mentalement et physiquement par cette bataille. Devait-il en parler ? Oui, il se sentirait très certainement mieux, mais il souhaitait d’abord profiter de cet instant de quiétude en compagnie de sa petite-amie. Cette dernière enlaça son homme avant de l’embrasser. Yamuro se laissa faire, mais il avait de la peine à montrer de l’affection suite à la mort de ses parents, mais il aimait toujours autant Ema.

Sans un mot la Kunoichi s’empara du ciseau et continua le travail du Matsuno. Il possédait désormais une coupe potable. La Zenzaburô le devança, elle se déshabilla et se faufila sous la douche. Le second du village n’avait pas la tête à se doucher avec sa bien-aimée. Il se posa simplement sur la chaise présente dans la salle de bain et songea à tout ce qu’il venait de se passer.

Soudainement, la Kunoichi annonça que Tetsui était dans le coma, qu’elle n’avait pas de nouvelle d’Ogami et que le Raikage était mort. Deux élèves sur trois de retrouver, une en bonne santé et l’autre plus ou moins. Il n’en restait plus qu’un à trouver, mais Yamuro ne faisait pas trop de soucis pour le Toshiro, qui avait les capacités pour s’en sortir, en tout cas, plus facilement que les deux autres.

Par contre, la nouvelle de l’Ombre de la Foudre le laissa perplexe. Comment un ninja de sa trempe pouvait périr ? Comment avait-il succombé, mais surtout, comment Ema était au courant ?

♦ J’irai chercher Ogami et rendre visite à Tetsui, mais dis-moi, comment sais-tu que le Raikage est mort ?

Cette histoire ne présageait rien de bon. Notre jeune héros espérait que Kumo ne se retourne pas contre Suna pour cette perte, car concrètement, le village caché du sable était responsable de la sécurité.

♦ J’ai rencontré mes parents biologiques, …

Dit-il pour annoncer – à son tour – une nouvelle.

♦ … mais ils sont morts, ils faisaient parti de la Corporation.

Conclut-il laissant le jeune femme prendre en considération cette information.

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Ema eut vite faite de sortir de la douche, ayant tout de même apprécié l'instant de quiétude, elle ne désirait pas s'y attarder trop longuement. Elle en sortit rapidement, s'enveloppant d'une serviette. C'est à ce moment que Kibō prit la parole, suite aux événements dont Ema avait parlé. Tout en y répondant, Ema s'habilla de sa robe blanche, vêtements qu'elle avait déjà laissé chez Kibō auparavant.

Je l'ai tué.

Ce n'était pas réellement vrai. Mais pourtant, c'était l'impression qui se dégageait lorsqu'Ema y réfléchissait. Kibō n'allait certainement pas y croire, et donc demanderait plus d'informations, ainsi elle continua, plus en détails.

Lorsque tout s'est déchaîné dans l'arène, j'ai suivi le Raïkage, car c'était ma mission. Il venait de rejoindre l'Inconnu qui avait tout agencé depuis le début. J'ai été rejoins par Kihran puis Strike, deux Konohajins.

La belle fit une pause, s'occupant à présent de ses cheveux.

Nous avons pu apercevoir le Kage à l'intérieur d'une boutique, entrain d'écouter ce ... terroriste. Il avait alors attaché huit Shinobis de Kumo qui étaient soupçonnés de trahison, et donnait au Kage le choix entre faire justice et les relâcher. Connaissant l'Ombre de Kumo et ses lois, ses hommes n'allaient pas faire long feu. On a essayé de le raisonner, mais il semblait ferme dans sa décision que nous pensions être la mauvaise.

Strike et Kihran ont essayé de l'empêcher d'agir, mais dans une attaque Katon, le bâtiment a volé en éclat, et est tombé sur le Raïkage dans une explosion intense. Juste avant de mourir, le Kage a tout de même pu sauver Kihran des flammes, en le poussant au-dehors de la zone.
Le bâtiment avait été piégé par l'homme qui a provoqué toute cette horreur. Les huit Shinobis ont disparu également, piégés par des sceaux.

Ema se tut un moment.

Un corps calciné... c'est tout ce que l'on a retrouvé.

Un visage sans vie, sans espoir et sans avenir se dessina sur la demoiselle. Elle qui croyait en un monde de paix, venait de voir tous ses rêves s'écrouler en une fraction de seconde. Elle avait tué le Raïkage et laissé s'échapper l'auteur des crimes, en plus d'avoir amené sur eux la colère de Kumo et sans doute des autres Nations pour avoir tué une Ombre. Il était certain que personne ne croirait à cette histoire, après tout, que vaut la voix d'une Genin face à une Ombre. Même disparue.

Kibō à son tour dévoila ce qu'il lui était arrivé durant l'événement. Le regard d'Ema se posa sur son homme. La Kunoichi ne savait pas comment réagir. Seul sa haine contre Jiseyama augmentait au fil du temps.

Tu les as tué?

Cela pouvait paraître froid, mais que pouvait-elle bien faire pour le consoler. Parler de ces choses brisaient son corps et son âme, si bien qu'elle n'arrivait pas à ressentir de la compassion pour l'homme qu'elle aimait tant. D'ailleurs, si elle avait pu, elle se serait interdit d'y penser, n'ayant pas la force mentale nécessaire pour subir autant de malheur en plus.

Elle l'avait tué ? Impossible. Ema n'aurait jamais eu le cran de commettre un tel acte et puis, elle n'avait pas le niveau pour mettre fin aux jours d'une Ombre. Elle était certes doué, mais de la à prendre la vie d'un Kage, elle avait encore passablement de chemin à faire. Yamuro ne pipa mot, il attendit la suite, car suite il y avait. Les explications qui suivirent amenèrent bien plus de détails et désormais, notre jeune héros pouvait se faire une idée un peu plus concrète de la situation qu'avait vécu son âme-sœur. Finalement, la faute revenait aux Konohajins qui avaient provoqué l'effondrement, mais Ema était complice, elle était resté là pour ramener Hôritsu à la raison.

♦ Tu n'aurais pas dû te mêler de cette histoire.

Dit-il simplement avant de se lever, se déshabiller et se mettre sous la douche.

♦ Si les otages étaient des Kumojins, le Raikage pouvait en faire ce qu'il voulait.

Ajouta-t-il froidement. À présent, Kumo se retournera contre Suna et Konoha, mais au vue de la situation actuelle, le village caché du sable n'était pas prêt pour affronter une autre nation. Cette « erreur » pouvait couter cher à Kaze, la Zenzaburô ne s'en rendait peut-être pas compte, mais même si son geste partait d'une bonne intention, elle avait contribué à la mort du Raikage.

L'eau chaude coulait sur le corps musclé du Matsuno. La crasse disparaissait, alors que ses cheveux regagnaient en splendeur. Malheureusement, il ne pouvait guère s'attarder ici, il devait retrouver Ogami et rendre visite à Tetsui. Cependant, il allait devoir terminer la discussion avec sa petite-amie et entre deux frottements il répondit à la demoiselle.

♦ J'ai réalisé un rituel à base de Fûinjutsu avec eux pour les sauver, ils étaient manipulés, mais à la fin du rituel, je me suis évanoui et à mon réveil, je les ai retrouvé mort.

Il en parlait comme si de rien n'était, mais c'était parce qu'il n'avait pas encore eu le temps de réaliser ce qu'il venait de perdre.

♦ J'ai eu l'occasion de discuter brièvement avec eux, j'ai appris que je m'appelle Yamuro et que je proviens du clan Matsuno.

Le bras droit du Kazekage se rinça avant de sortir de la cabine. Il attrapa un linge et se sécha, avant de l'entourer à sa taille et aller se sécher les cheveux à l'aide d'une autre serviette. En passant à côté de la jeune femme, il remarqua que sa chevelure perdait en couleur, en intensité.

♦ Tu devrais te refaire la couleur, tes cheveux ont perdu tout leur éclat.

Dit-il passant d'un sujet à l'autre sans aucune cohésion, mais en même temps, suite aux évènements récents, Yamuro était un peu déboussolé et il parlait pour parler.

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Le Raïkage pouvait en faire ce qu'il voulait...?

Ema ne répondit rien, mais ce fut une surprise pour la demoiselle. Elle ne voulait pas rentrer dans un débat, mais n'en pensait pas moins. La Kunoichi était plantée devant sa glace, entrain de coiffer ses cheveux. La vie semblait avoir quitté le corps de la Zenzaburô qui n'essayait même plus de se défendre, ni de défendre ses actions. De toute manière, à quoi cela pouvait-il servir? Elle avait cru en une justice, justice qui dans ce monde n'existait pas. Kumo allait certainement comprendre rapidement ce qu'il s'était passé, le tout était d'avoir assez de preuves pour amener le vrai coupable à se montrer au grand jour. Pourtant, encore une fois, Ema ne croyait pas une seule seconde pouvoir rendre la vraie justice. Elle devra certainement payer de sa vie son choix de venir en aide à ses huit Shinobis.

Son regard était vide. Kibō n'était pas à même de réconforter ou soutenir la jeune fille. Elle n'avait qu'elle pour se reprendre en main. Il fallait qu'elle se réfugie dans une chose qui lui permettrait de tenir le coup. Heureusement pour elle, un village avait besoin d'être reconstruit. Cela lui permettrait de ne pas se soucier du reste et de prendre du recul sur la situation. Le Bras Droit enchaîna ses paroles, expliquant ce qu'il s'était passé. La Kunoichi pris en compte les informations, puis parla à son tour.

Un rituel peut-il tuer?

Cela n'avait aucun sens. Pour le reste, Ema regarda Kibō dans le reflet du miroir. Même l'identité de son homme disparaissait. Matsuno Yamuro...

La Sunajin baissa son regard, fixant les ciseaux. Rien n'avait plus de sens de toute manière.

Je dois t’appeler Yamuro...?

Ema ne savait plus sur quel pied danser. Elle sentait son homme partir, son meilleur ami était dans un état critique et Ogami, comme à son habitude, n'était pas là. La Kunoichi était entrain de perdre ses repères. Puis d'un coup, sortit de nulle part, Kibō parla des cheveux de la Kunoichi. Cette dernière, surprise, se regarda dans la glace. Il avait raison. C'était stupide, mais tout semblait avoir perdu de l'éclat, autant ajouter une touche de couleur dans ce monde si insipide.

La Sunajin s'empara des ciseaux, coupant les pointes et les fourches, dégageant son visage, rafraîchissant sa frange, puis s'empara des produits de beauté qu'elle avait ramené de sa demeure. Depuis le temps, la Zenzaburô s'était installée, au bon vouloir de son homme. De tous les flacons, Ema en sortit quelques couleurs de coloration. Elle fit son petit mélange, et commença l'application de la couleur.

Violet! Comme mon diamant! Dans ta face, monde de merde! s'exclama-t-elle.

La Chuunin n'en avait pas terminé. C'était un coup dur, mais tout n'était pas fini. Il fallait se battre, un coup dur n'allait pas arrêter la Kunoichi dans sa lancée.
Ema, ayant appliquée la couleur, s'en alla dans la cuisine afin de préparer le petit-déjeuner, le temps que la couleur prenne.
C'était un trait typique d'Ema, de passer de la tristesse et la colère a une force renouvelée. Kibō devait s'y être habitué depuis tout ce temps. Il était temps qu'elle prenne sur elle, pour soutenir l'homme qu'elle aimait ainsi que son village. Tetsui n'allait pas se laisser faire par un fichu coma et le village allait renaître de ses cendres en un clin d’œil!

Au bout de quelques temps, Ema cria que le repas était prêt et que son homme devait se dépêcher, sinon elle allait tout ingurgiter.
Finalement, après avoir reprit des forces, la Kunoichi débarrassa le tout, et en finit avec cette nouvelle couleur. Elle se regarda dans la glace, pour y voir une sorte d'évolution de Zenzaburô Ema.

Malgré les circonstances, Ema reprenait du poil de la bête, ayant pour objectif de soutenir toutes les personnes chères à son cœur, tous les villageois, tout Suna et même le monde entier.

Elle s'attacha les cheveux avec deux rubans pour un faire des couettes, le reste le laissant détaché.

Mon amour! Je dois y aller. La Voie ne va pas se reconstruire toute seule!

Elle déposa un baiser sur les lèvres de son amant, puis s'en alla vers la porte d'entrée.

Va voir Ogami, je suis certaine qu'il va bien.

Elle le regarda avec des yeux remplis de conviction et de confiance, suivit d'une petite lueur coquine.

Au fait, je suis Chuunin maintenant... Yamuro.

La Kunoichi lança un clin d’œil à sa moitié, puis claqua la porte derrière elle. C'était maintenant qu'elle devait être forte, plus que jamais.

GAMBATTE NE !?

Pourtant, sans qu'elle en prenne encore conscience, tout au fond de son âme, la tristesse, l’amertume et la rage prenaient racine. La Kunoichi était entrain de créer une façade pour ses proches sans le savoir. Sa souffrance et sa solitude allait certainement la reprendre, et tout cela ne faisait que commencer.

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