Lors de mon séjour à Suna, si on avait pu appeler cela un séjour, j’avais fait plusieurs aller-retour au village pour toute sorte de raison. J’avais principalement servit de messager, mais j’avais aussi reconduit Yusei à Ki no Kuni. Ce n’était donc pas une grande surprise lorsque je vis l’un des nôtres venir à ma porte pour me donner ma prochaine assignation. Je descellai le parchemin une fois de nouveau seul pour apprendre que c’était au Palais du Daimyô que j’étais envoyé. Je savais où il était, mais je me rendis compte que je n’y avais jamais mis les pieds. Je n’avais que faire de la politique d’un Pays et de tous ses jeux politiques. Sans perdre plus de temps, je m’activai pour mon départ et fus dans les airs quelques minutes plus tard, direction Est. Je volai pendant moins d’une demi-journée avant de finalement arrivé à destination. Je me transformai devant les portes du Palais, me posant devant les gardes qui ne me regardaient pas avec dédain, mais je voyais qu’ils n’appréciaient guère ma présence. Notre conversation fut très brève, me donnant l’autorisation d’entrée lorsque je présentai ma missive. La porte de referma immédiatement derrière moi, me laissant seul dans le château.

Je fus immédiatement accueilli par une nouvelle paire de garde, à qui je montrai également ma missive. Cette fois, les gardes me conduisirent jusqu’à ma destination, qui s’avéra être le bureau des lettres du Palais. J’y rencontrai l’un des scribes, qui me confia un parchemin scellé et me demanda d’amener cette lettre à la Nanadaime au plus vite. Je rangeai précieusement le parchemin à l'intérieur de ma veste puis j'assurai au vieillard que ce serait fait. J’accouru sans attendre le reste puis je me transformai sur le balcon devant leur yeux ébahit, retournant pour une énième fois vers Suna. Le voyage fut tout aussi monotone, mais un petit peu plus long puisque je dû faire halte pour la nuit. Je ne m’arrêtai qu’un maigre quatre heures avant de reprendre la route. Je m’étais arrêté à la frontière d’Ame et de Kaze non kuni, gardant la portion « désert » du voyage pour une seule et même journée. Le désert n’offrait pas de très bons endroits de repos pour un aigle. J’arrivai donc à Suna environ en milieu de matinée, le Soleil approchant son apogée. Je me rendis directement aux appartements de l’Hokage, prenant ma forme humaine avant de cogner à sa porte. Lorsqu’elle y répondit et qu’elle me vit, elle se contenta uniquement de tendre la main, sans dire un seul mot. Je sortis le parchemin de ma veste puis je le lui remis en main propre. Je pu voir un soupçon de surprise lorsqu’elle vit la provenance de la lettre. Elle me remercia puis me donna aussitôt mes prochains ordres. J’acceptai d’un hochement de tête puis, une fois la porte de la Nanadaime refermée, je retournai chez moi où je pris une petite bouchée avant de faire une sieste. Je dormis un autre quatre heures avant de repartir, cette fois pour le Village de la Feuille. J’étais envoyé à Nami no Kuni, où nous étions déjà aller mener enquête Kihran-san et moi, mais c’était tout ce que je savais pour l’instant. Il faisait noir quand j’arrivai à Konoha, me rendant aussitôt remplir les papiers de retour. Je me dirigeai alors vers le quartier Gekei, ne pouvant toutefois pas m’empêcher de faire un tour chez Ojiisan pour y prendre une tasse de son fameux saké. Je passai quelques heures là-bas avant de finalement aller me coucher, attendant la journée de demain avec impatience.

Ce fut Mizuki-chan, accompagnée de Munemasa-san si je me souvenais bien, qui nous briefèrent le lendemain sur l’opération « Raz-de-marée ». Il y avait un total de cinq équipes, retrouvant Takeo-kun à la réunion des chefs, un membre de l’ANBU et un Genin qui avait une réputation qui le précédait : Kadoria Sho. Elle nous briefa chacun notre tour nos missions respectives, commençant d’abord par l’ANBU, puis ensuite vint Takeo-kun pour passer le troisième. Pour ma part, j’allais prendre la charge de deux Genins pour me rendre vers le clan Senritsu, qui n’avaient pas fait grands choses pour régler les problèmes qui rongeaient leur pays. Une fois le briefing terminé, on nous avisa que nos Genins avaient eux aussi été avertis de leur assignations et qu’ils nous attendaient aux portes. Je pris alors la direction de la porte Est, espérant les y retrouver. J’allais avoir sous ma charge les Genins Ryokai Hyûga et Naraen Sabakyô, deux noms qui ne me disaient rien. Ils avaient probablement gradués de l’académie tout récemment alors que j’étais à Suna. J’aurais bien aimé découvrir ce dont ils étaient capables, mais c’était une mission diplomatique avant tout. J’étais particulièrement curieux de voir ce que le Sabakyô pouvait faire, n’en ayant pas vu beaucoup depuis mon arriver. Lorsque les Portes furent vues, plusieurs shinobis attendaient sur le qui-vive. Je descendis vers eux, mais je conservai une légère altitude d’environ un mètre.

- Ryokai Hyûga! Naraen Sabakyô! Deux shinobi se démarquèrent des autres. Allons-y!

Je fis volte-face puis je me dirigeai toujours vers l’Est, battant lentement des ailes puis accélérant légèrement la cadence lorsque je fus rejoins par les deux membres de mon équipe.

Avec le début de l’opération « Raz-de-Marée », l’ensemble des équipes shinobi de Konoha se sont vues mobilisées. Même si cela pouvait y ressemble, cette « prise de contrôle en douceur » n’avait rien d’une simple négociation autour d’une table. En effet, bien que la guerre n’allait pas être déclarée – en tout cas officiellement -, plusieurs équipes, dispatchées à travers la région, devront menées leurs missions à bien, travaillant de concert pour assurer le succès de l’opération.

L’intendante de Konoha ainsi que le Hokage en personne s’étaient chargées de répartir les tâches. Le plan était d’une simplicité presque déconcertante : rallier à la cause de Konoha l’ensemble des acteurs du pays. Du Daimyio en passant par les civils, rien n’allait être laissé au hasard. Mais il faudra bien plus qu’une simple stratégie bien ficelée pour arriver à compléter l’opération « Raz-de-Marée » qui s’avère être un véritable tour de force compte tenu des relations conflictuelles qu’entretiennent Hi et Nami no Kuni.

C’est dans cette optique que Naraen, bien au fait de la géopolitique actuelle, avait lui-même été assigné à une équipe. En effet, cette annexion en bonne et due forme passait aussi par une négociation avec le clan Senritsu, puissant clan de shinobi pourtant très – peut-être trop suivant l’avis de certain – en retrait dans les affaires de Nami no Kuni. C’est pourquoi une « délégation » Konohajin avait été envoyé à leur rencontre, afin de comprendre le pourquoi du comment de ce laisser-aller. Quelques hypothèses naissaient déjà dans l’esprit de Naraen, très pensif depuis le début des manœuvres. Les réponses possibles n’étaient évidemment par bien compliquée à deviner : soit il s’agissait d’une volonté des Senritsu de ne pas se mêler de la géopolitique de leur pays – auquel cas la logique de l’action serait discutable puisque c’est grâce à l’ensemble du clan que l’impact de la pauvreté sur les civils a été réduit -, soit les têtes pensantes du clan avaient un intérêt à laisser aller les choses – ce qui soulèverait trois questions supplémentaires : dans quel but ? Pour qui ? Et depuis quand ?

Un homme d’âge moyen, vraisemblablement plus âgé, descendait des cieux vers le groupuscule de shinobi dans lequel Naraen se trouvait. Alors même qu’il venait de les atteindre, il engagea le pas dans une autre direction, tout en exhortant un Hyûga ainsi que le jeune Sabakyô à le suivre. Sans attendre, ce dernier lui emboita le pas – s’il est possible de dire ça dans ce cas - alors que celui qui allait être leur chef durant cette mission fendait les airs plutôt rapidement. Suivre un homme avec un tel pouvoir allait être assez compliqué …

« Bon … et bien commençons par faire les présentations. Dit-il aux deux autres membres du groupe. Je suis Sabakyô Naraen, enchanté de vous connaitre. »

Spoiler:

Lorsque j’arrivai en bas rejoindre les Genins aux portes, je n’avais aucun moyen de savoir lesquels étaient mes membres d’équipe. Je connaissais leur nom, et par le fait même leur appartenance clanique, mais ça arrêtait là. J’appelai donc leur nom, leur demandant implicitement de se présenter. Le premier à s’avancer fut un jeune homme bâtit comme un colosse, avec des cheveux noirs qu’il gardait courts et peignées vers l’arrière. Il portait un pantalon, une paire de sandales ninjas et finalement une petite veste courte. Le tout était majoritairement noir-mauve, avec quelques touches de dorés çà et là. Un deuxième shinobi pris l’avant pratiquement au même moment. Je pu aussitôt deviner qu’il s’agissait du Hyûga, non pas seulement par son élégance, mais par son fameux Byakugan. J’hochai de la tête à la positive, puis je leur annonçai notre départ sans plus attendre. Je m’étais donc retourné à 180 degrés puis je m’envolai en direction de l’Est vers la côte. Il fallut un peu de temps au recrues avant de me rattraper et ce, malgré mon rythme ralenti. Croyaient-ils que nous marcherions jusqu’à Nami? C’était un voyage d’au moins deux jours la course jusqu’à la côte. Un transport avait été arrangé dans un petit village pêcheur pour nous mener sur l’île, mais il n’attendrait pas notre retour. Je m’ajustai donc à leur cadence de course pour pouvoir les survolés de tout près. Le Sabakyô ouvrit le bal des présentations, se présentant ainsi à con compagnon qui se présenta à son tour. J’aimais son optimisme, mais à la fois je me demandais si je ne devais pas peut-être le ramener un peu à la réalité.

- Je m’appelle Senwashi et je serai effectivement votre capitaine pour cette mission. Je pris une petite pause avant de reprendre la parole. Je ne sais pas à quel point vous avez été briefé, alors je vais vous résumé le topos. Nous allons rencontrer le Clan Senritsu, reconnu pour leur maniement du Son. Nous allons nous renseigner sur leur raisonnement ainsi que leur positionnement face à la situation économique et politique du Pays.

Je continuai à les briefer et à élaborer des plans dans l’éventualité que l’opération tourne au vinaigre. Je voulais être optimiste comme Ryokai, mais je devais être réaliste aussi. Nous voyageâmes toute l’après-midi ainsi qu’une bonne partie de la soirée avant de finalement faire halte avant que le Soleil ne disparaisse. Nous mangeâmes sur nos rations autour d’un feu de camp où les deux Genins faisaient la majorité des discussions. N’étant pas très bavard et surtout plus ou moins concerné par leur propos. Quand ils avaient des questions, toutefois, je ne me gênais pas pour leur répondre. Je les envoyai se coucher peu de temps après le repas et j’en fis de même, puisque nous reprenions la route tôt le lendemain. Le Soleil n’était d’ailleurs par encore lever lorsque je réveillai les recrues, leur annonçant que nous reprenions la route. Il leur fallut un peu de temps pour se motiver, mais nous pûmes enfin partir et poursuivre la route. Le voyage fut un peu plus silencieux que la veille, que ce soit parce qu’ils n’avaient rien à dire ou alors qu’ils entraient en mode mission. Je n’allais pas me plaindre, ça m’aidais me concentrer et pensée à toute sortes de choses. Nous arrivâmes sur la côte Est du Pay du Feu un peu avant midi, puis en début d’après-midi sur l’île principale de Nami no Kuni. Quelques heures de plus, le Village Senritsu était enfin à portée de vue.

- Si vous avez quoi que ce soit à dire lors des conversations à venir, faites m’en part et je me chargerai de leur faire savoir. Ne parlez que si on vous adresse la parole, d’accord?

Je n’avais pas l’habitude d’avoir des jeunes à gérer et la situation était, à mes yeux, trop délicate pour les faire interagir directement. J’avais un pressentiment que le ton allait rapidement monté si nous ne faisions pas attention à ce que l’on disait. Nous arrivâmes finalement devant les portes du village, où nous fûmes accueillis par deux shinobis qui gardait la porte fermé de leur village. On nous demanda aussitôt de nous identifier et d’énoncer la venu raison de notre présence.

- Je me nomme Senwashi Gekei et nous sommes envoyés par le Village de Konoha. Nous aimerions parler avec le Chef de Clan, si celui-ci était disposer à nous recevoir.

Et voilà, il n’y avait plus de marche arrière maintenant.

Hrp:

Le Village Ninja des Senritsu n’a rien à voir avec ceux des grandes Nations. Comptez une palissade en bois, observée par deux gardes – sans plus. Derrière cette piètre défense, vous pouvez reposer sur quelques baraques en hauteur, et quelques grottes visiblement occupées. Le reste ne fait que respirer la pauvreté. Rien à voir avec ce que le Village caché de la Feuille a à offrir.


Les deux gardes ont vus ces étrangers arriver de loin ; et malgré leur présentation, l’entente ne semble pas de mise. Face à la requête de ces émissaires, les deux hommes gardant l’entrée du hameau semblent hésiter. Des Ninjas étrangers ? Faut-il vraiment les accepter ici ? Une querelle semble même émerger entre eux.


♪ Nous aurons de gros ennuis si nous les laissons entrer !
♫ Et si c’était la solution à notre problème ?!


L’approche de la délégation est maintenant trop présente pour l’ignorer. Les deux hommes gardent le silence et se regardent dans le coin de l’œil. Finalement, à force d’hésitation, l’un d’eux fait un pas en avant.


♫ Notre Chef n’est pas sur place en ce moment … . Mais nous pouvons vous faire rencontrer le Doyen … .


D’un signe de tête, il demande à son second d’ouvrir les portes. L’homme hausse les épaules, visiblement agacé, mais place ses paumes sur la palissade de bois. Avec une légère vibration, celle-ci s’ouvre doucement pour laisser entrevoir un décor peu glorieux.


♪ Ne vous attendez pas à un accueil enthousiaste ! Mais ce serait bien que vous n’en preniez pas rigueur …


La petite troupe peut maintenant pénétrer les lieux. Et, assurément, les regards pèsent sur les Ninjas du Pays du Feu. Ils ne sont pas les bienvenus sur ces terres des Vagues, et par le Clan Senritsu … . Une tension palpable. Des ennemis, ou des trouble-fêtes ?

Un homme d’une trentaine d’années se présente face aux invités. Son regard reste sévère et profond. De toute évidence, il ne voit pas d’un bon œil cette présence … .


♫ ♪ Je suis le nouveau doyen Senritsu … . Que voulez-vous sur ces terres, Ninjas de Konoha ?

Je savais bien que, étant situé dans le Pays du Feu, Konoha disposait s’assez de fond pour pouvoir construire un village comme je le connaissais maintenant. Je pouvais donc comprendre que certains autres villages étaient bâtit plus… modestement. Ce que nous approchions n’avaient en fait même pas l’envergure d’un village. Un rempart de billots de bois entourait une bien petite superficie, ce qui me laissait deviner environ quatre à cinq maisons tout au plus. Il n’y avait que deux gardes qui flanquaient la porte principale. Lorsque nous arrivâmes devant la porte, les deux gardes s’échangèrent des regards toutes aussi hésitant l’un que l’autre. J’eu alors l’impression que nous n’étions pas les bienvenues, même si nous n’avions jamais fait quoi que ce soit au clan. Peut-être notre simple intrusion sur le Pays des vagues causait leur malaise Je brisai finalement le silence en me présentant et en énonçant la raison de notre venu. Encore de l’hésitation. L’un deux nous voyais comme un présage d’ennuis, alors que l’autre au contraire nous voyait peut-être comme des sauveurs. J’eu aussitôt la confirmation que quelque chose se tramait dans ce petit hameaux Ninja. Un clan divisé, ce n’était jamais bon signe. Cette allusion au « sauveurs » voulait implicitement dire qu’ils avaient besoin de l’être. Le sympathisant repris alors la parole, m’apprenant que le Chef de clan n’était malheureusement pas présent, mais que le « Doyen » pourrait quant à lui nous recevoir.

- Alors il en sera ainsi. Nous vous suivons, monsieur…?

Si je pouvais me faire au moins un « allié » dans la place, ça serait sûrement lui. Et, j’espère ne pas avoir à en arriver là, mais il pourrait sûrement nous aider avec les négociations avec ce Doyen, qui devait sans doute être un ancien Chef de clan ayant passé le flambeau à la prochaine génération. Ce fut le deuxième garde qui ouvrit la porte, visiblement insatisfait de la conclusion qu’avait eu notre conversation, grâce à l’art de la manipulation du Son qui faisait la réputation du clan Senritsu. Je fis un signe de tête au Genins de me suivre, puis ils m’emboitèrent le pas alors que nous passion la porte. En passant devant le deuxième garde, il ne manqua pas de nous mentionner que nous n’étions pas vraiment les bienvenues. Comme il nous le suggéra, je ne tins pas rigueur des regards qui convergeaient tous vers nous au fur et à mesure que nous progression dans le village. Je ne comprenais toutefois pas l’animosité palpable qui nous était dirigé? Étions-nous à ce point mal vus pas les pays extérieur? Ou bien y avait-il autre qui se cachait sous cette haine? Quelque chose me disait que c’était directement lié à la raison de notre venue, mais il était encore trop tôt pour en tirer des conclusions. Je me contentai de suivre le garde, les sens à l’affut. Mes collègues devaient sans doute en faire de même. Je tournai la tête vers eux, les voyant me suivre leurs sens eux aussi aux aguets.

Je ramenai mon regard vers l’avant, suivant notre guide jusqu’à ce que je le vois finalement s’arrêter. Je le rejoignis puis me plaçai à sa droite pour voir devant nous un homme un peu plus âgé que moi, dans la trentaine mais pas plus, qui semblait particulièrement bien vêtis. Rien de flamboyant, mais la qualité était présente contrairement à certaine villageois que j’avais croisé en chemin. Son regard était sévère, ne laissant rien présager de bon. Il se présenta finalement comme le doyen Senritsu, et alla droit au but en nous demandant ce que nous faisions sur leurs terres. Ce n’était pas avec lui que j’allais gagner le plus de points, voyant déjà notre visite d’un mauvaise œil. Fermant les yeux, je pris une grande inspiration pour me clamer puis je répondis au Doyen.

- Je vous que vous allez droit au but, monsieur le Doyen, alors permettez-moi d’en faire de même. J’étais initialement venu ici pour espérer voir le Chef du clan Senritsu, répondis-je d’un ton neutre, mettant toutefois l’accent sur le « Chef de clan », mais on m’a appris qu’il n’était malheureusement pas présent en ce moment. Alors me voici devant vous. Nous pourrons certainement discuter de nos raisons plus en détail lorsque le Chef sera de retour. À moins que vous puissiez répondre en son nom en son absence, dans ce cas j’espère pouvoir m’entretenir avec vous.

Hrp:

L'équipe était à présent réuni est pouvait donc partir accomplir leur mission qui leur avait été confier. Ils quittèrent le village pour se diriger vers leur destination, direction vers le pays des Vagues où ils devaient s'entretenir avec le chef du clan Senritsu. Un transport avait été arrangé dans un petit village à la frontière du pays du feu, c'était la première étape, pour y arriver il allait falloir voyagé pendant une journée. Après avoir voyager toute l'après-midi ainsi qu'une partie de la soirée l'équipe fit une pause alors que le Soleil n'avait pas encore complètement disparue de l'horizon. Une fois le camps installer qui était juste un simple camp temporaire l'équipe prirent leurs repas du soir autour du feu de camps. Une fois celui-ci avaler l'équipe étaient aller ce couché pour être en pleine forme le lendemain. Alors que le soleil n'avait pas encore montrer le bout de son nez le Chef de l'équipe Gekei Senwashi réveilla Ryokai et Naraen pour repartir au plus tôt. Une fois le camps replier l'équipe repris la route vers la frontière. Sur le chemin l'équipe était plutôt silencieuse, Ryokai n'avait que la mission à l'esprit espérant que tout ce passe de manière diplomatique afin d'éviter une nouvelle guerre. Arrivé au village de petit pêcheur ils prirent un bateau pour continuer leur route, de cette manière le chemin allait être beaucoup plus rapide. En début d'après midi l'équipe arriva à leur destination, il n'y avait plus qu'à parcourir la distance qui les sépare du village du clan Senritsu. Quelques heures après l'équipe arriva enfin à leur destination, à ce moment la Gekei Senwashi prit la parole et leur expliqua d'éviter de participer aux conversations futur après tout ce n'était que de jeune genin c'était compréhensible. Ryokai n'était pas contre son choix après tout il n'avait pas autant d'expérience que lui et il avait peu d'information sur la situation de ce pays.



- Oui Capitaine -


C'était une bonne idée, faire intervenir trop de personnes dans les conversations peux faire vite monté les tensions s' il y a un désaccord, Ryokai était ici uniquement dans le but d'éviter la guerre a tout pris et si son silence pouvait aider il n'avait aucun problème avec ça. Arrivé devant le village qui était entouré de balisage en bois et de quelque tours de guet le capitaine se présenta aux gardes qui était posté juste à l'entrer en leur disant qu'ils étaient envoyer par le village de Konoha pour discuter avec leur chef de clan. Les deux gardes était hésitant a l'idée de faire entrer des ninja étranger comme si la situation n'était pas déjà assez délicate mais, comme demander par son chef d'équipe il n'intervint pas et laissa celui-ci gérer la situation. Après quelque minute l'un des gardes fit un pas vers eux pour leur dire que leur chef n'était pas la mais, qu'il pouvait s'adresser à leur Doyen. Gekei Senwashi accepta de le rencontrer, apparemment les shinobi de Konoha n'était pas vraiment les bienvenue alors qu'ils étaient ici pour les aider à améliorer leur situation. Gekei Senwashi fit signe à Ryokai et son autre équipier de le suivre. Pour le moment seul leur capitaine agissait alors que les deux autres genin ne fessais que le suivre en silence. Ils arrivèrent devant un homme âgé d'une quarantaine d'année, celui-ci devait être le Doyen. Une nouvelle fois c'était au chef d'équipe de prendre la parole, il était à présent au centre du village si ceux-ci voulait se retourner contre eux ils pourraient être vite encerclé. Ryokai qui voulait a tout pris évité la guerre était quelque peu méfiant suite aux paroles du garde a l'entrer et des quelque regard qu'il avait croisé sur le chemin entre l'entrer et l'arriver du Doyen qui lui aussi avait un regard beaucoup plus sévère.



* Hum ce regard, Pourquoi ? Il ne comprend pas que nous sommes ici pour les aider... *


Le jeune Hyûga fit un léger et discret soupir, la situation était loin de ce passé au mieux, les gens de ce village avaient une certaine méfiance envers les grands pays comme celui du feu, la haine est une chose compliqué parfois. Il croisa alors les bras, attendant la réponse du Doyen aux question de son capitaine d'équipe.

Comme souligné dans son message d'Absence, Sabakyô Naraen est exclu de ce Rp.
Il pourra cependant être réintégré pour la deuxième partie de la conquête s'il est de retour.

Le Narrateur postera dans la journée.
Bonne continuation.

L’arrivée des étrangers est rapidement remarquée. Peu à peu, des silhouettes apparaissent des arbres et des grottes voisines. Ils sont moins d’une vingtaine à se regrouper autour des visiteurs. Certains sont blessés, d’autres juste pâles. Mais tous montrent une certaine gravité sur leur visage. Apparemment, un mystère se cache dans ce Village … pour peu qu’il ressemble encore à ce genre de structure.


L’homme qui fait face aux Ninjas, malgré sa trentaine de printemps, fait encore bien jeune. Mais cela ne l’empêche pas de se placer comme représentant de son Clan. Il a naturellement identifié le signe de la Feuille sur les bandeaux des diplomates ; et il se doute de la raison de leur présence. Mais la situation est … compliquée.


♫ ♪ Le Chef du Clan, Zuwashi Senritsu, est en déplacement auprès du Daimyo des Vagues … . Elle ne sera pas disponible pour un certain temps … . Dites-nous ce que vous attendez de nous …


Les regards venant de droite et de gauche sont de plus en plus durs. Pire, ils semblent menaçants. Les Senritsu seraient donc à ce point opposés à la présence d’une autre puissance Ninja dans le Pays de Nami ? Ou est-ce un contexte bien plus particulier avec lequel Konoha va devoir se débrouiller ?


♫ ♪ Je ne veux pas vous imposer … mais soyez brefs et rapides. Cette rencontre peut avoir de lourdes répercussions, et nous préfèrerions éviter tout problème … . Et navré, mais nous n'avons guère de confort à vous offrir : nous discuterons donc ici.


L’homme accompagne ses paroles d’un regard vers ceux qui ont formé un cercle autour du comité. Il les incite ainsi à se disperser et à retourner à leurs activités. Maintenant n’est pas le moment idéal pour déclencher des hostilités. Certains s’en retournent en clopinant, d’autres tournent le dos sans pour autant quitter les étrangers du regard. Quelques rares derniers restent sur place, mais reculent d’un pas : hors de question de ne pas rester en alerte … .

Aussitôt le dialogue engagé entre le Doyen et moi, les habitants s’étaient empressé de venir voir ce que voulais les étrangers. Un cercle se formait petit à petit alors que j’expliquais la raison de notre venu à notre hôte. Je vis son expression se durcir quelques instants, ce qui n’était jamais bon signe, avant de me répondre que la Chef de Clan Zuwashi était en route vers le Daimyo du pays. Il allait donc de soi qu’elle ne serait pas disponible pour une entrevue. C’était donc à ce Doyen que je devrai m’adresser, que je le veuille ou non. Toujours avec le même ton, il me demanda sans plus attendre ce que nous attendions d’eux. Je pesai un peu mes mots avant de les lancer, devant dès maintenant faire preuve du plus de tact que possible. Il reprit presque aussitôt que malheureusement, ce serait ici que nous aurions notre conversation, me demandant d’être le plus bref possible que possible étant donné les répercussions que pouvait avoir notre rencontre. Aussitôt, une petite alarme sonna en moi. Je n’aimais pas la façon dont il avait utilisé le terme « répercussion ». Peut-être était-ce juste moi. Je jetai un rapide coup d’œil autour de moi pour voir les habitants qui nous regardaient il y avait à peine quelques secondes commencer à se disperser. Je pris une grande inspiration, reprenant contenance, puis répondis enfin au Doyen.

- Je suis un homme de très peu de mots, alors je serai effectivement bref. Nous sommes ici pour enquêter sur vos agissements. Ou plutôt, l’absence de ceux-ci.

Je n’ai jamais vraiment été connu pour mon tact, mais au moins je jouais franc jeu dès le départ. Je me dépêchai toutefois à poursuivre, ne pouvant tout de même pas lancer de telles accusations sans le moindre argument en retour.

- Nous savons tous que le Clan Senritsu est réputé pour son art du Son. Nous savons aussi que cela vous rapporte une petite somme d’argent, certes, mais assez pour vous faire vivre. Pourtant j’arrive ici et je ne vois rien de cela; je regarde le Pays des Vagues en entier et je ne vois rien de cela non plus.

Je m’arrêtai là, les laissant digérer ces révélations pour le meilleur ou pour le pire. Je n’insinuais toutefois rien dans ce que je disais. Si j’avais à me fier à mon instinct, je dirais que le Clan Senritsu était une victime dans cette histoire. Je ne laissai toutefois rien transparaître et restai de marbre.

- Loin de moi l’idée d’insinué quoi que ce soit, mais nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander où va toute cette argent.

J’espérais ne pas être allé trop loin avec cette dernière, mais c’était en partie ce pourquoi nous étions ici aussi. J’avais demandé à parler en privé parce que ce sujet ne concerné peut-être pas tous les membres du Clan, mais maintenant la chose était dite.

Hrp:

La rencontre commence à peine, et les Ninjas de Konoha ne font pas dans la dentelle. Les questions sont posées de telle façon qu’on ne peut sous-entendre autre chose : quoi, vous nous accusez de corruption ? De détournement ? Comme vous le dites, l’argent obtenu par notre Clan n’est que le nôtre. Et à ce titre, nous en disposons comme nous l’entendons !
Le discours moralisateur du Gekei n’est pas apprécié. Les regards deviennent plus sombres ; une rixe pourrait prochainement éclater … . A faire des critiques sans chercher à comprendre, on finit dans les emmerdes ! …


Le doyen face au visiteur lève une petite main, pour intimer aux autres de rester calme. Mais cela ne signifie pas qu’il accepte ce genre de propos chez lui. Il est relativement jeune pour un doyen ; mais ce n’est pas un idiot. Ni quelqu’un enclin à se laisser marcher dessus sans rien dire.


♫ ♪ Si votre présence ici n’est que pour provoquer le Clan, vous pouvez partir, nous ne jouerons pas à votre jeu idiot. Mais nous juger alors que vous n’êtes pas de cette contrée ne vous attirera les faveurs de personne ; l’amitié non plus d’ailleurs.


Sur ces sages paroles, certains Ninjas préfèrent quitter l’arène et retourner soigner des blessés, ou encore réparer des baraquements. Une véritable pauvreté ambiante règne ici. Mais elle semble plus issue d’un affrontement que de manque de fonds sur le long terme.
Jetant un œil en arrière pendant un temps, le doyen reprend.


♫ ♪ Et si vous êtes venus pour nous interroger sur notre position dans vos querelles avec le Pays des Vagues, notre réponse sera claire : nous ne voulons pas être mêlés à cela. Les évènements récents nous ont déjà coûtés trop cher. Et nous préfèrerions ne pas nous opposer à une puissance comme celle de la Feuille. Cela n’entraînerait que trop de sang et d’argent perdu …


L’homme semble prêt à laisser la conversation choir à ce niveau-là. Si la délégation de Konoha n’est pas plus claire sur ses motivations et ses attentes, cette rencontre se terminera aussi rapidement qu’elle a commencé !

Spoiler:

Décidemment, la diplomatie n’était vraiment pas ma tasse de thé. J’avais été directe, certes, alors je pouvais comprendre les réactions autour de moi. J’avais toutefois pis la peine de dire que je ne voulais rien insinuer, mais apparemment ce Doyen écoutait que ce qu’il décidait d’entendre. Avait-il prit mon honnêteté pour du sarcasme? Je ne croyais pas avoir été sarcastique non plus. Le Doyen fit taire à nouveau la foule avec sa main, plongeant son regard dans le mien, me prouvant qu’il ne se laisserait pas traiter ainsi, peu importe la façon dont il pense avoir été traité. Il nous renvoyait chez nous sur le champ si nous n’étions venus que pour les provoquer, continuant comme quoi juger les gens n’était pas une façon efficace de s’attirer des faveurs ou de se faire des amis. Aussitôt eut-il fini que je m’empressai de reprendre la parole, cette fois avec une voix plus douce que tout à l’heure. Cela n’avait probablement pas aider non plus.

- Monsieur le Doyen, nous ne sommes en aucun cas venu ici pour vous juger, ni encore moins pour vous provoquer. Visiblement, le tact n’est pas l’un de mes points fort, alors je comprends que mes propos pouvais avoir l’air offensant. Je marquai un petite pause, prenant mon souffle que je retenais à chaque parole. Nous sommes venus ici avec l’intention de vous venir en aide.

Je voyais à son expression qu’il n’était pas convaincu. Jetant un dernier regard d’horizon derrière lui, il se retourna alors vers nous puis reprit la parole. Il fut on ne pouvait plus claire : ils ne voulaient pas être mêlés à cela. Ce qui leur était arrivé leur avait assez couté, il ne voulait pas en rajouter à cela. J’eu ce même sentiment que tout à l’heure. De la façon dont il en parlait, une seule chose me venait en tête : un raid. Bien sûr! Les pirates qui pullulaient sur l’île allaient clairement s’en prendre tôt ou tard à l’un des clans les plus riches de l’île, Ninja ou non. Ce n’était encore toutefois que déduction et je ne voulais pas risquer d’empirer la chose. Je me souvint alors des deux Genins qui m’accompagnaient, les ayant momentanément oubliés dans l’intensité du moment. Je n’aurais probablement pas dû leur demander de rester en retrait, sachant que les discussions n’étaient pas mon fort. J’avais peur que leur inexpérience me cause un éventuel souci, mais je n’avais pas eu besoin d’eux pour le faire, même que je ne refuserais pas un peu d’aide maintenant. Avec mon entrée en scène plus que remarquer, je m’étais mis aussitôt sur leur mauvais côté. Je devais impliquer les Genins, d’une façon ou d’une autre. C’était la seule façon de pouvoir faire passer mon message. Je regardai à droite le Sabakyô, puis à gauche l’Hyûga. Si je me souvenais bien, il tenait à la diplomatie, voulant à tout prix éviter la guerre. Je lui donnai alors un petit coup de coude sur le flanc, attirant son attention.

- Mon collègue ici présent aurait justement quelques questions, à propos de cette dernière attaque.

Je posai mon regard sur lui, désignant le doyen avec mes yeux et mes sourcils. J’espérais qu’il avait bien suivi le court de la discussion, car je comptais maintenant sur lui. J’espérai aussi qu’il comprenne dans quel sens je voulais aller avec sa soudaine entrée en scène.

Hrp:

Seritsu Daiki et Senritsu Yuuki

Les Konohajins veulent calmer le jeu. Et leurs propos ont le mérite d’attirer la curiosité des derniers Senritsu autour d’eux. Mais cela ne signifie pas que la confiance est installée entre les interlocuteurs. Celui qui s’est présenté comme doyen se gratte toujours le menton. Il n’est pas encore sûr de ses positions et de ses décisions. Mais il est résolu à parler …


♫ ♪ En fait, la situation s’est
♪ ♫Ne dis rien, le vieux !!


Deux jeunes gens font leur apparition en sautant dans la mêlée. A leur simple présence, la grande majorité s’écarte en grinçant des dents. Une minorité a déjà commencé à prendre les jambes à son cou ! Ces deux-là, malgré leur âge, sont en pleine possession de leurs moyens, et leur expression faciale commune en dit long : la présence des Ninjas du Feu ici ne leur convient pas du tout !


♪ ♫ C’était clair, pourtant ! Pas d’étrangers chez nous, encore moins de Konohajin !
♪ ♫ Si ca s’apprend, Zuwa-nee aura des problèmes !
♪ ♫ Mais comme on est là, on va vous aider à vous en débarrasser ! On y va, gow !!

Les deux garçons font exploser leurs chakras, et d’étranges ondes violettes et rouges englobent leurs corps comme une spirale englobant leurs membres. Les deux inspirent profondément, et penchent brusquement leurs corps en avant, la bouche grande ouverte.

Une onde de choc dévastatrice vient fracasser le sol, formant une ligne chaotique jusqu’à la position des deux Ninjas de Konoha.


De toute évidence, les hostilités ne vont pas tarder ! Et alors que la plupart des Senritsu ont déjà fui les environs – à l’exception du doyen qui a fait un simple bond en arrière – il semble que les négociations tombent au point mort.

Spoiler:

Les choses avaient rapidement escaladés et je m’étais bien vite retrouvé avec non seulement le Doyen à dos, mais la majorité du village si ce n’était pas sa totalité. J’avais été un peu trop direct dans mes propos, qui furent ainsi pris pour des accusations. Voyant que je n’irais plus très loin ainsi, je décidai de passer au plan B et fit intervenir le jeune Hyûga, qui prônait la paix et la diplomatie. Je le mis donc de l’avant et lui laissai la parole. Celui-ci prit une grande inspiration, alignant dans sa tête ses pensées avant de s’exprimer. Je ne lui avais pas laissé beaucoup de temps en y repensant, le lançant dans la mêlée sur le champ. Ça ne semblait toutefois pas être sa première fois qu’il avait à parler devant public, parce qu’il se débrouilla très bien. Le clan Hyûga faisait partie de la noblesse de Konoha, l’un des clans les plus respecter avec leurs confrères Nara. Il commença d’abord en soulignant mon manque de tact, mais que mes intentions étaient bonnes. Puis, marquant une petite pause, il prit une nouvelle grande inspiration. Il devait assurément sentir la pression : le cœur qui battait à tout rompre, la pression sur les poumons qui nous rendait le souffle court et les membres qui tremblaient légèrement. Je posai une main sur l’épaule du Genin, qui se retourna vivement vers moi, pris par surprise. Nos regards se croisèrent et j’espère qu’il put y voir mon soutien. Hochant positivement la tête, le Hyûga reporta son attention sur le Doyen puis repris la parole.

Ce fut avec assurance qu’il s’adressa au Doyen, approfondissant le sujet des immenses pertes récemment subies. Révélant au grand jour mes propres doutes, et me confirmant ainsi que le Genin avait été attentif à la discussion, et demanda au Doyen si cela n’était pas dû à une attaque sur le village, un pillage pour être plus précis. Il n’attendit même pas la réponse du Doyen pour lui assurer, encore une fois, que nous étions ici pour les aider et qu’il y avait sans doute moyen de trouver un terrain d’entente. Attendant la réponse du Doyen, je portai un coup d’œil rapide autour de nous. Les quelques villageois qui s’afférait autour arrêtèrent ce qu’ils faisaient, décidant encore si ce qui se disait valait la peine. La voix du Doyen me fit aussitôt tourner la tête, attendant avec impatience sa réponse. Il fut toutefois coupé très sec par une voix inconnue qui lui ordonna aussitôt de ne plus dire un seul mot. Deux personnages se posèrent l’instant suivant sur la place publique où nous nous trouvions, se posant juste devant le Doyen pour nous séparer de celui-ci.

À la simple apparition de ces deux-là, les villageois restant se raidirent sur place alors que d’autres reprenaient leur occupations. Je pouvais déjà dire qu’ils ne portaient pas de bonnes nouvelles. L’un d’eux avait des cheveux courts et argent, presque blanc, alors que l’autre avait de longs cheveux rouges. Celui aux cheveux argent, visiblement mécontent, railla comme quoi les directives avaient été on ne pouvait plus claire : aucun étrangers dans le village. Il affirma alors avec aisance qu’ils étaient toutefois là pour se débarrasser de nous, me tirant un petit sourire en coin à peine visible. Deux aura de chakra se mirent alors à émaner des deux Senritsus, l’un mauve et l’autre rouge. Ils prirent alors une grande inspiration puis nous crièrent dessus, provoquant une large onde de choc sur le sol qui se dirigeait droit sur nous. Il fallait réagir, et vite. J’exécutai rapidement une série de mudra qui vit naître deux petites tornades sous mes deux alliés, les envoyant à l’abri quelques mètres dans les airs. Quant à moi, je pris aussitôt ma forme d’aigle pour m’envoler vers les cieux.

Sans l’agilité de ma forme d’aigle, je ne me serais probablement pas sorti indemne de cette onde de choc. Tous c’était passé si rapidement et sans aucun moyen de voir l’offensive venir. Je repris ma forme humaine une fois aux côtés des deux Genins. Je les saisis tous les deux par le collet avant qu’il ne retombe puis j’allai les déposer sur le sol. Nous étions si près du but, le Doyen était sur le point de parler avant que ces deux Vocaloïd Senritsus n’interviennent. Si nous voulions reprendre la discussion, il fallait se débarrasser d’eux. Mais le fait de s’en débarrasser ne fermera-t-il pas le Doyen au pour-parler? Je ne pouvais me permettre de compromettre la seule personne qui semblait un minimum de notre côté. Je mis finalement pied à terre en compagnie de mes deux Genins, tous trois en position d’attaque.

- Préparez-vous. À la prochaine offensive, nous répliquons, que ça vous plaise ou non., dis-je à voix basse à mes compagnons.

Je n’aimais pas cela plus qu’eux, mais nous avions une mission à remplir et si on se mettait dans notre chemin, nous n’avions pas d’autre choix que d’éliminer, ou du moins d’écarter, ces obstacles de notre chemin. Tel était la voie du Shinobi.

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Seritsu Daiki et Senritsu Yuuki

L’équipe de Konoha a magnifiquement esquivé le premier assaut, qui venait pourtant par surprise. Ce ne sont pas de simples jeunes pousses qui ont été envoyés ici, mais bien des vétérans. Des personnes ancrées dans leur mission, et prêtes à tout pour la mener à bien. Sera-ce suffisant pour décourager les deux assaillants ?

La plupart des Senritsu ont déjà quitté le navire. Si certains observent, ils le font de loin. Ils connaissent les deux jeunes frères, et savent que rien n’est plus imperturbable sur sa position que les deux de la fratrie de la Chef du Clan. S’ils ont décidé d’en venir à la force, la seule façon de leur faire entendre raison sera de renvoyer l’ascenseur ! Seul le doyen, qui est resté sur place et assiste impuissant à la scène, ne tente pas de fuir, mais de calmer les tensions.

♫ ♪ Attendez ! Nous ne sommes pas obligés d’en arriver là !
♪ ♫ Tais-toi, grand-père ! On n’a pas le temps pour ça !
♪ ♫ Si le Kurama apprend cette rencontre, tu sais quelles seront les conséquences !

Les deux jeunes bondissent chacun de leur côté ! Les ondées sonores qui protègent leur corps sont toujours actives, et plus ils alignent de pas, plus les deux frères semblent gagner en vitesse ! Cette capacité que celle de la maîtrise du Son semble particulièrement redoutable ! Ce n’est pas en se concentrant sur une simple esquive que les Konohajins marqueront des points et s’en sortiront ! Le pire serait d’ailleurs que le reste du Clan s’en mêle ! Et du mauvais côté !

Daiki se place sur la gauche et concentre son chakra ; sa cible est apparemment le chef d’équipe, qui s’est identifié par son action défensive pour ses jeunes élèves. Yuuki se charge donc de celui qui, par ses étranges pupilles, a montré d’après lui une attitude belligérante malgré ses douces paroles. L’attaque va être synchronisée, et les dégâts importants !

♪ ♫ Nous devons protéger notre grande Sœur !!

Spoiler:

Lorsque je vis les aura exploser et les recouvrir littéralement, je devinai aussitôt que les négociations venait de prendre fin, du moins tant que ces deux-là étaient toujours dans le portrait. Je réussi donc de justesse à nous sortir de cette première offensive. Je savais que ce qui allait suivre allait être du sérieux. Je préparai alors mentalement les Genins à en venir aux poings. J’espère que cela n’avait pas atteint la détermination du Hyûga, qui préférait ne pas en venir jusque-là. J’aurais bien aimé aussi ne pas avoir à en arriver là, mais ils ne nous laissaient guère le choix. Le Doyen essaya tant bien que mal de convaincre les deux Senritsus, mais sans succès. Ne montrant pas la moindre once de respect, le jeune argenté renvoya le vieil homme dans son trou en lui hurlant de la fermer. Ce fut toutefois le second frère qui attira le plus mon attention, mentant pression sur le Doyen en le menaçant des conséquences du Kurama. Kurama comme dans Toichi Kurama, Daimyo du Pays des Vagues? Il était non seulement impliqué dans toute cette histoire, mais si on se fiait au propos du Senritsu, il était même la raison-même de cette attitude hostile envers la Feuille. Cela prenait tout son sens. Je fus alors subitement sorti de mes pensées, voyant les deux ninjas du Son qui se mettaient en mouvement.

Le Vermillon se dirigea vers la droite alors que l’autre prenait la direction opposée. L’Argenté m’avais donc désigné comme sa cible, ça me convenait parfaitement. Puis, sans même de décompte ou de signal, tous les deux hurlèrent à l’unisson qu’ils devaient protéger leur sœur. Je n’eu pas le luxe de me demander qui pouvait être cette sœur qu’ils prenaient déjà une deuxième inspiration, pour envoyer une seconde onde de chose encore plus puissante que la précédente. Non seulement fut-elle plus puissante, mais plus rapide aussi, me prenant de court. J’étais encore en train de contracter les muscles de mes ailes lorsque je reçu la rafale de son. Je battis alors rapidement des ailes, essayant de m’épargner le plus possible. Si je n’avais pas commencé à tendres mes muscles, je me serais sans aucun doute reçus pas l’attaque de pleine fouet. L’onde de choc m’envoya tout de même valser dans les airs comme une feuille morte sous le vent. Mes tympans ne furent pas épargné non plus, ayant entendu un hurlement comme je n’en avais jamais entendu auparavant. J’avais aussitôt porté mes mains à mes oreilles, ne pouvant malheureusement pas faire grand-chose. Après quelques mètres de pirouettes dans les airs, je repris enfin mon équilibre dans les cieux. Je retirai alors mes mains de sur mes oreilles, constatant que j’avais perdu l’ouïe de mon oreille droite. J’y portai ma main et vis du sang sur mon gantelet. Cette habileté de manipuler le Son était vraiment très redoutable. Moi qui étais particulièrement fier de ma vitesse, j’avais trouvé un adversaire à ma taille.

Avec une nouvelle détermination, je mis enfin ma contre-attaque en action. Le surplombant d’environ une demi-dizaine de mètres dans les airs, je piquai à toute vitesse vers celui-ci en effectuant un large rond dans ma descente pour me rendre plus difficile à toucher. Puis, plus je me rapprochais de lui, plus les ronds se rétrécirent pour finalement tomber sur lui. Une fois sur lui, j’enchaînai une succession de dix coups de poings gantelées avant de finalement lui envoyer mon poing sous le menton, le faisant à son tour décoller des airs. Je me retournai aussitôt puis continuai sur mon élan sur environ deux mètres avant commencer une longue série de mudras. Après une bonne quinzaine de mudras, je projetai finalement mes mains vers le Senritsu en suspens puis faire apparaître tout autour de lui une trentaine de lames de vent, d’un mètre de longueur et qui prenaient la forme de croissants de lune. L’Instant suivant, toute les lames s’abattaient sur lui et lui lacérait le corps en entier. J’espérai l’avoir au moins affaibli, si ce n'était pas de l’immobilisation. Je doutais toutefois que j’en ai eu fini de lui.

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Seritsu Daiki et Senritsu Yuuki

La première attaque des deux frères a eu un effet retentissant ! Non seulement ont-ils affaibli le groupe de Konoha, mais l’un d’entre eux est déjà mis hors combat ! Une situation parfaite, pour que les deux jeunes hommes puissent s’unir contre celui qui semble être le Chef d’équipe ! D’ailleurs, les attaques de son ont l’air d’être du meilleur effet ! Difficile de se prémunir contre un pouvoir aussi terrifiant que celui-ci … .

Mais il ne faut pas non plus sous-estimer l’adversaire pour un premier assaut victorieux. L’emplumé, malgré les dégâts reçus, est déjà sur ses pattes et prêt à en découdre ! Sa première envolée laisse pendant un temps le garçon aux cheveux d’argent dubitatif : un Ninja volant ?! Genre, comme dans Superman ?! Pas vraiment le temps de céder à l’extase : l’homme-pigeon a plongé dans la mêlée, criblant son jeune adversaire de coups ! Ce dernier a déjà une protection naturelle, mais sera-t-elle suffisante ?

Le Konohajin frappe et fracasse ! Comme s’il l’avait fait remarquer plus tôt, aucune hésitation ! Et les coups sont d’une précision étonnante ! Le coup au menton est même suffisamment puissant pour éjecter le Senritsu dans les airs ! Mais il n’est pas seul dans ce combat.

♪ ♫ Daiki-maru !! Sonic Boom !

Le lunatique aux cheveux rouges envoie une nouvelle attaque … pleine vitesse sur son frère ! Même si on perçoit difficilement l’assaut, on aurait du mal à comprendre pourquoi il décide soudainement de s’en prendre à sa fratrie !

♪ ♫ Sonic Dispell !!

Le garçon encore dans airs déploie son corps comme s’il comptait le faire exploser ! L’attaque de son propre frère lui arrive dessus … rebondit sur un mur de son imperceptible à l’œil nu et explose dans se dégageant dans tous les sens ! Permettant ainsi d’expulser les armes de Vent créées par le Gekei ! Un habile travail d’équipe qui permet au guerrier de s’en tirer sans trop de dommages ! Il atterrit déjà, et semble préparer un autre mauvais coup.

♪ ♫ On s’y met à deux et on l’éclate sec !
♪ ♫ Ok, Daiki-maru !
♪ ♫ Je t’ai déjà dit de pas m’appeler Maru !!!! Chuis pas un panda !!
♫ ♪ Bass-Sound !!

Les deux jeunes gens sont soudainement pris d’un tremblement qui proviendrait de l’intérieur même de leurs corps ! Tous les deux sous le choc, ils tombent genoux à terre, et se mettent à vomir leurs trippes ! Un spectacle des plus réjouissants, et certainement des plus rassurants pour Senwashi et son équipier mal en point … .

♫ ♪ On ne s’en prend jamais à des émissaires ! Et encore moins à des enfants ! Vous autres, voyez aux blessures du petit ! Et vous deux, vous allez entendre parler de moi, kora !!

Le doyen semble avoir réagi ! En déployant une technique sur les tonalités basses en écho avec le corps des deux énergumènes de service, il a perturbé leurs repères et leurs sens, ce qui a conduit à ce malaise ! Avec un peu de chance, on peut s’attendre à un peu de calme, et à la fin des hostilités. L’homme porte son regard vers les cieux, pour rassurer l’étranger du Feu.

♫ ♪ Redescendez ! Ces deux excités ne s’en mêleront plus ! Et nous allons soigner vos blessures. Désolé pour cet incident, ce n’était pas prémédité !

J’étais foncé sur le Senritsu les poings serrés, prêt à les lui enfoncer en plein visage. Étant plus à l’aise au corps-à-corps, je m’étais évidemment rapproché de lui en espérant faire mouche. Il n’en fut toutefois pas ainsi, mes coups glissants sur l’aura qui recouvrait mon adversaire. Mon uppercut trouva quant à lui le chemin vers ma cible puis je sentis le ninja du son lever sous la force de mon coup. Mon élan me portant de plus en plus loin, je m’étais aussitôt mis sur le malaxage de chakra pour envoyer mon plus puissant ninjutsu fûton. Si ça n’avait pas été de l’intervention de son frère, sûrement l’Argenté aurait été touché. Mais son frère lui envoyé une immense onde de choc, me faisant arqué le sourcil par confusion. L’onde de choc fut alors dissipé par une technique de l’Argenté, dissipant non seulement l’onde de choc du Vermillon, mais toute mes lames de vent également. M’étant alors arrêté avec battement d’ailes, je fis face à mes deux adversaires, qui reprenaient eux aussi leurs souffle après cette première escarmouche. Je réagis finalement à l’apparition du Vermillon, réalisant que son implication signifiait la chute du Genin. Je cherchai le Hyûga sur la place publique pour le voir adossé au pied d’un mur, sans doute inconscient vu son absence de mouvement. J’aurais peut-être eu le temps de me rendre à lui pendant qu’ils se chamaillaient, mais ils auraient aussitôt passé à l’offensive et je ne pouvais pas repousser ces deux-là à moi seul tout en portant quelqu’un.

J’attendais donc la prochaine vague, me préparant e n’eus toutefois rien à faire pour les voir neutralisés. En ayant probablement vu assez, le Doyen avait décidé d’intervenir. Y allant avec une technique de son cru, les deux ninjas du son ne tardèrent pas à tomber sur leurs mains et genoux, vomissant plus de la bile qu’autre chose, rendant le spectacle encore plus dégoûtant mais aussi un peu satisfaisant. Je ne pouvais pas dire que le Doyen était de mon bord, mais il ne semblait pas plus du leur non plus. Il s’indignait devant l’attitude des deux jeunes ninjas face non seulement à des émissaires, mais à un enfant en plus. Il ordonna justement à ce qu’on s’occupe de lui alors que je le vis plutôt que je l’entendis me convoquer à ses côtés. Je descendis alors vers le Doyen Senritsu, qui s’excusa aussitôt de la conduite de ces deux énergumènes m’assurant que cela n’était en aucun cas prémédité. Je n’avais nul doute qu’il était sincère, mais ces deux-là ne pouvaient probablement faire le même plaidoyer. J’avais moi-même ma petite idée sur la raison de leur actions mais pour cela, je devais m’assuré que ma théorie tenait la route.

- L’assaut dont vous avez récemment été victime, ce sont les hommes de Kuruma qui en sont responsables, n’est-ce pas?, demandai-je sur un ton compatissant. Ils ont enlevés la Chef de Clan et vont lui faire du mal si vous faites quoi que ce soit, vous laissant ainsi impuissant dans cette situation.

Si tel était le cas, je devais espérer que le Doyen voit la perche que nous lui tendions. Cette même perche qui pouvait sauver non seulement son Clan, mais le Pays de Vagues en entier. J’étais toutefois conscient que le sujet était délicat, le simple faux pas pouvant causer du mal à sa Chef de clan. Si nous y mettions ensemble, la Feuille et les Senritsu, nous pouvions sûrement monter un plan pour porter secours à la Chef.

- Laissez nous vous aider. Nous avons actuellement des troupes envoyé au Palais du Daymio. Konoha ferra tout en son possible pour lui venir en aide, que ce soit au Palais ou ici-même dans le village.

Il fallait aider le village à se relever et à se sortir de cette impasse. Il fallait les convaincre que nous pouvions réussir et que nous allions y parvenir, mais en réalité je n'avais aucune garantie. Nous ne pouvions qu'essayer et vivre avec le résultat, quel qu'il soit.

Le Konohajin n’est pas un idiot. Et malgré la pression et la tension encore palpable, il est capable d’effacer l’ardoise et de revenir sur les faits au plus vite. C’est un haut gradé. Un homme qui a conscience de sa position, et du rôle important qui est le sien. Il ne va donc pas déclencher un nouveau conflit en se basant uniquement sur ce qu’il vient de voir ou de vivre.

Le doyen en est conscient. Et le temps que l’homme vienne à sa rencontre et adopte une attitude plus calme et détendue, il sait qu’il peut compter sur lui. En plus, le combattant est loin d’être un gros bras. Il a rapidement compris la situation et a déjà flairé une bonne partie des informations. Le doyen reste un temps silencieux. Les deux jeunes gens sont encadrés par des adultes du Clan, et sont emmenés ailleurs. De son côté, le jeune Genin de Konoha est pris en charge … . Au moins, les choses reprennent une tournure normale pour l’instant.

Mais faut-il pour autant tout dire ; tout révéler ? Si on dévoilait tout, il pourrait y avoir du danger. Et c’était précisément ce que les deux jeunes gens voulaient éviter un peu plus tôt. Faut-il pencher dans leur sens, surtout que l’Homme-Oiseau a presque tout compris maintenant ?
Le doyen prend une respiration profonde … .

♫ ♪ Vous avez en partie raison … . Nous avons été accusés de complot contre l’État par le Seigneur Kuruma … . Il a envoyé sa « troupe privée », le Clan Suihou, pour nous « neutraliser » … . Nous avons pu repousser l’attaque, mais les deux Clans ont subi d’énormes pertes : les Senritsu ne sont plus qu’une quinzaine tout au plus, et avec de nombreux blessés … . Cet incident a eu lieu il y a trois semaines … .

Le doyen commence à marcher, en sachant que l’enquêteur le suivrait. L’homme préfère s’éloigner un peu de la troupe et de rester discret. Ce qu’il dit n’est pas un secret pour les Siens, mais il voudrait éviter d’être vu par de potentiels espions dans les environs. Après ce qu’il s’était passé, on ne peut pas garantir que le Daimyo fasse pleinement confiance à ce Clan qu’il a déjà rejeté par le passé … .

♫ ♪ Une trêve a été conclu, par le biais d’un mariage arrangé. La Chef du Clan doit épouser le Seigneur Kuruma pour démontrer l’allégeance des Nôtres à son régime … . C’est le même principe qu’un otage politique … . Les deux jeunes qui vous ont attaqué, Daiki et Yuuki … ce sont ses frères. Et ils s’inquiètent pour elle … .

L’homme tourne un peu en rond. Il est inquiet, c’est une évidence. Et désormais, Konoha a la preuve que le régime établi par Toichi Kuruma fonctionne sur la terreur et la maîtrise des opinions et des pensées. Fortement anti-Ordre, il privilégie la préservation de la Nation de façon extrême, que ce soit par le pillage des voies navigables et commerciales, par le renforcement militaire ou par l’oppression préventive. Est-ce suffisant pour que le Pays du Feu intervienne par la force ? A-t-il vraiment le droit d’intervenir sur ces terres ?

Le doyen en attendant doit avant tout penser au plus urgent à ses yeux : la sauvegarde des Siens, et éviter que le sang ne coule davantage du côté de ses hommes.

♫ ♪ Écoutez … . J’ignore si le Pays du Feu sera prêt à intervenir militairement. Mais étant donné notre état et notre situation, les Senritsu ne pourront pas vous soutenir. Au mieux, nous n’appuierons pas le Daimyo s’il venait à nous appeler en renforts contre vous. Mais nous ne pourrons rien faire de plus. J’espère que vous le comprenez … .

Konoha n'a donc pas d'alliés de ce côté-ci non plus ... . Mais la neutralité des Senritsu est assurée en cas d'affrontement futur. La situation reste encore délicate à gérer ... .

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