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 Hakuna Matata ~ [Feat. Gintoki]

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Message(#) Sujet: Hakuna Matata ~ [Feat. Gintoki] Hakuna Matata ~ [Feat. Gintoki] EmptyDim 15 Jan 2012 - 15:00

Blanc, lisse et froid. La guérison serait lente, le mal profond. Et les nuits agitées. Et les journées pénibles. Blanc, comme la neige furieuse, comme les cloisons de cette prison, comme le blanc de ses yeux injectés de sang et soulignés de noir. Blanc, car c’était tout ce qu’elle pouvait voir maintenant. Un mur si propre, sans aucunes aspérités, et si glacial. Ses yeux, posés dessus, cherchaient tant bien que mal un détail. Mais sa vue était brouillée, incertaine. Ake souffrait, et cette souffrance l’éreintait, la transperçait. Elle n’avait plus de raison, plus de ressentis ; c’était une coquille vide qui n’avait plus en tête que le mal que son corps lui faisait. Elle avait la nette impression de s’être faite trahir par son propre être, et de rester impuissante face à la corruption. Accablée, elle ferma les yeux. Et comme le noir l’envahissait, les bruits environnant revenaient avec. Elle prêtait plus attention à ce qui l’entourait. Mais ce fut l’odeur qu’elle identifia en premier. Un parfum âcre, amer et infect : le goût de la mort, du sang et de l’aseptisant. Cette description correspondait bien à l’ambiance dégoutante de l’hôpital. Il y avait, çà et là, des pleurs et des cris : étaient-ils en guerre encore ? Non, il ne lui semblait pas. Ou peut-être que si, mais elle ne se tenait que peu au courant de ces choses-là qui ne l’intéressait pas. En temps de guerre, elle vivait son chemin à elle, sa neutralité lui sauvant nombre de fois la vie, et elle ne s’en mêlait que si on l’importunait trop. Jamais à la demande de quelqu’un, cependant.

Les uns et les autres traçaient leur chemin, toujours de cette façon précipité, urgente. Leurs pas et le bruissement de leurs vêtement résonnaient jusque aux oreilles d’Ake lorsqu’ils passaient devant la porte, restée ouverte, de la petite pièce qu’on lui avait assignée. A la longue, ces bruits devenaient insupportables et un mal de tête affreux la saisissait. Elle ouvrit de nouveau les yeux. Elle était seule, désespérément abandonnée à son sort, assise en tailleur. Lit blanc, sol blanc, murs blancs. La pièce était petite et utilitaire. Elle n’aurait jamais demandé mieux toutefois, car il n’y avait qu’un seul lit, et qu’elle n’était pas mélangée au reste de la populace, si désagréable à ses yeux. Mais plus le temps passait, plus elle haïssait les lieux et se haïssait elle-même de s’être retrouvée là. Portant ses mains à son visage, Ake tentait de se rassurait. En vain. Il n’y avait pas besoin qu’elle se voit dans une vitre pour deviner combien ses cernes étaient profondes, ses joues creuses et son teint livide. Elle transpirait le mal-être et respirait la peur. Il était vrai, elle avait forcé son corps jusqu’à l’extrême fin, et même plus. Quels regrets, maintenant !

Regrets ? Ce mot grondait, rageur. Elle ne le supportait pas, et à chaque pensée empreinte de son amertume, elle s’animait dans une pulsion colérique. D’un geste brusque, elle tira le drap qui la recouvrait. Trop de temps, elle avait passée trop de temps ici à se lamenter. Mais la vision de ses jambes, si frêles, l’arrêtait. Le lit semblait si haut, elle ne toucherait certainement pas le sol et il lui faudrait sauter. Et ses muscles tiendraient-ils cette « chute », ou allait-elle s’effondrer par terre ? Ake doutait de tout la concernant : elle avait le sentiment d’être dépossédée de son corps. Le drame de la surexploitation la reprenait : déjà une fois elle avait subi cette peine. Finalement, elle se rappelait qu’il ne suffisait que d’un peu de volonté, et se décidait à descendre de son lit.

Elle le désirait plus que tout ;
« Je veux sortir. Je veux sortir. » Gagnant l’encadrement de la porte, elle s’autorisa une pause. Elle avait cruellement faim, et n’ayant pas autant bougé depuis plusieurs jours déjà, le chemin – si court soit-il – entre le lit et le couloir semblait terrible. Finalement, accrochée à son encadrement, elle s’autorisa un regard dans le couloir. Les gens marchaient si vite. Tout manquait de gaieté ici. En même temps, elle le comprenait aisément, elle-même n’avait plus une goutte de joie. Mais, pour une fois – une des rares fois –, elle aurait souhaité que quelqu’un soit heureux dans le coin. Qu’elle rigole de nouveau, pour alléger sa peine. Et qu’elle sorte aussi. Elle regardait dans le couloir et tentait d’accrocher désespérément un regard ; et quand elle en trouva un, ce fut un grand soulagement. « Elle est par où la sortie ? »
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Message(#) Sujet: Re: Hakuna Matata ~ [Feat. Gintoki] Hakuna Matata ~ [Feat. Gintoki] EmptyDim 15 Jan 2012 - 19:49



Bordel... Vie d'merde ! ♫ ! J'étais... J'sais pas trop en fait ! J'me souviens juste d'être dans une taverne et d'avoir un peu abusé d'la boisson, comme d'habitude, mais cette fois-ci j'sais pas pourquoi j'avais atteint l'état critique... Si bien que j'me retrouvais... J'sais pas trop, sans doute dans un village du pays du feu. Porque ? L'herbe y était verte, l'air était bon, et la chaleur appréciable. J'fumais une clope tranquille, m'dirigeant vers l'hôpital, pourquoi l'hôpital ? Ben c'est d'dans qu'on trouvait une plante assez sympathique qui avait des propriétés intéressantes quand on la fumait ! Enfin j'en dirais pas plus, histoire qu'personne vole mes plantes !
J'pénétrais dans l'établissement tranquille, tout le monde semblait être pressé, sa s'bousculait d'partout ! Quant une infirmière vient m'voir retirant ma clope d'ma bouche...


Monsieur, c'est un hôpital ! On ne fume pas à l'intérieur ! Elle repartit tout d'suite à ses occupations tandis que j'dis à voix basse en continuant mon chemin...

    Bla bla bla... Pauv' conne !


J'étais toujours à la recherche d'ce fuckin' laboratoire qui devait être une pièce avec une pancarte genre, pénétrez pas, enfin quelque chose d'assez explicite, une p'tite minette attira mon attention ! Une fois arrivé à son niveau, elle m'demanda la sortie, elle avait vraiment pas bonne mine la demoiselle ! Et puis, malgré sa tignasse blanchâtre elle m'plaisait bien, elle semblait différente. J'soupira avant d'soulever la jeune femme avec une main, j'la portais comme si j'avais un bébé dans mes mains, elle était vraiment un poids plume !

    Oulaaah ! Ta pas bonne mine ! J'vais t'montré la sortie et t'remettre d'aplombs !


C'tait la donzelle dans mes bras que j'repris la direction d'l'extérieur, il y avait quelques bancs sympa, j'la posa sur un, avant d'sortir une clope que j'coinçais entre ma tête et mon oreille..

    Alors, respire moi ça ! La bonne air d'verdure ! La faune et flore et toutes les conneries qui suient ! Tu sens la nature tout d'même, entre nous ta pas bonne mine.


Je m'approchais d'elle et l'embrassa, pas longtemps juste deux s'condes voir trois grand max avant d'reprendre une distance acceptable, j'allumais ma cigarette par la même occasion ! Une fois ma clope allumé j'lui tendis ma bouteille d'saké qui s'trouvait dans mon gilet !

    Allez cadeau ! Un baiser devrait t'remettre sur les railles d'la bonne humeur, tiens prend une gorgée d'saké sa va t'remettre d'aplombs !


Yeah ! ♫

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Message(#) Sujet: Re: Hakuna Matata ~ [Feat. Gintoki] Hakuna Matata ~ [Feat. Gintoki] EmptyMer 25 Jan 2012 - 17:38

Des yeux, de beaux yeux. Ou peut-être trouverait-elle n’importe quel regard comme le plus splendide à ce moment-là. Tant le désespoir l’étreignait. Quoi qu’il en soit, elle se raccrochait à cette lueur, sans compter. Pupille brillante, œil vif. C’était un oiseau blanc, ou blond, et il respirait la paix. La vie. Elle n’en demandait pas plus. Il la prenait dans ses ailes et elle s’abandonnait à sa prise, confiante. Saine et sauve, se persuadait-elle. La dame faisait preuve d’une grande vulnérabilité, et sans accepter son sort, sans se laisser aller à la fatalité, elle restait humble. C’était que, si elle désirait hurler, sa voix se brisait, si elle désirait frapper, sa force se perdait, si elle désirait mépriser, ses yeux tremblaient. Ainsi, elle se retrouva en un rien de temps dans les bras d’un inconnu qui la portait avec une facilité déconcertante – mais oui, elle se doutait bien qu’elle ne pesait plus rien – tout en ajoutant à son grand bonheur qu’il allait la conduire jusqu’à la sortie tant souhaitée. Elle sourit comme elle put, avant de fermer les yeux. A quoi servait-elle, maintenant.

Bizarrement, pendant qu’elle se laissait porter ainsi, aucune pensée ne lui venait à l’esprit. C’était vide, en un sens paisible et rassurant. Elle courrait vers la liberté ; ou plutôt, on courrait pour elle vers la liberté. Finalement, comme à son habitude, elle ne faisait jamais rien par elle-même, et il lui fallait toujours une aide – un esclave. Elle soupira. D’aise ou de pitié, elle ne savait pas trop. Ake attendit, encore un peu, puis osa enfin s’ouvrir de nouveau au monde. Ses paupières se soulevaient sur la lumière vive du Soleil et un nouvel espace, comme elle – petite fleur – s’épanouissait à l’été. Il y avait là des bancs, vers lesquels ils se dirigeaient, indéniablement. Il y avait surtout une chaleur réconfortante et de la bonne humeur. Elle voulait rire, son amertume et sa répulsion s’évanouissant peu à peu. L’autre parlait de nouveau, et sa voix se perdait, comme Ake ne comprenait pas. Quelle importance.

C’était, à l’évidence, sans compter sur la bêtise de son « sauveur ». Qui lui avait dit, un jour, que pour rendre le souffle de la vie à une demoiselle il fallait l’embrasser ? Ake n’avait jamais lu de contes de princesse, étant petite. Umeko, si. Parfois, elle essayait de les raconter à sa grande sœur, de lui faire partager ce moment intense où le chevalier après avoir vaincus maints dangers pour sa dame, la prenait dans ses bras et lui offrait un sublime baiser. Mais Ake se moquait sauvagement de ces conneries. Car conneries étaient ces fausses histoires : Quelle princesse pour ce monde pourris ? Quel amour pour l’avidité des Hommes ? Quel chevalier parmi ces bêtes sanglantes ? Peut-être que ce gars-là, cet inconnu aux yeux charmeur, s’imaginait vivre dans un conte. Il était alors d’une stupidité ahurissante. La demoiselle réagit très mal à cette attaque contre son intime intégrité. Mais, consciente de sa faiblesse physique, elle se savait incapable de répliquer. D’abord stupéfaite, puis terriblement agacée, elle reculait autant que possible – c’est-à-dire jusqu’à ce que son corps heurte le dossier du banc – en foudroyant l’homme. Quelle importance, il se rirait sans doute de cette pseudo-attaque. Lui était déjà à distance respectable, et elle n’avait plus de force.

Alors, soudainement et avec brutalité, elle se recroquevilla complètement, bras par-dessus ses jambes elles-mêmes repliées sur sa poitrine. Sa tête vint se loger un moment dans cette carapace formée par son corps. Des mots infâmes lui traversaient l’esprit, mais aucun à la hauteur de son dégout. Pouvait-elle rester ainsi et admettre ce qui venait de se passer ? Rah, qu’elle voulait hurler. Hurler, oui. Elle eut un spasme et ses ongles se replièrent dans la chair de ses jambes. Elle releva sa face vers le gars. Figure incertaine, tant déformée par sa souffrance personnelle que par l’ardeur de la haine. « Mais t’es malade, ou quoi ! Ne me touche plus, compris ?! JAMAIS. » Jamais. Et elle se mit à hurler ce mot, plusieurs fois. Elle était folle, et c’était sa faute à lui. Mais à chaque nouvelle fois qu’elle criait, son cœur s’apaisait. Sa voix, éraillée et brisée, rejetait tout le mal en dehors de son être. Il lui fallut un certain temps, mais elle redevint petit à petit muette. Fatiguée, les pleurs se faisaient menaçants, sur la courbe de ses yeux. Ake ne voulait pas pleurer. « Ake veut rire… » Et tout en restant ainsi recroquevillée, elle paraissait plus ouverte. Elle n’avait pas pardonné. Mais, comme s’il cherchait à réparer une erreur – ce qui, à la vérité, ne devait pas être le cas – il lui tendait une petit bouteille. Saké. Comme c’était toujours écris sur ce genre de bouteille. Elle fit une moue boudeuse. Puis haussa les épaules. Elle avait faim, encore. Soif aussi, maintenant. Ce gars-là alors. Un vrai connard. Ake leva sa main décharnée, doucement, vers lui : elle tremblait un peu.

« Merci ? Pour ça, hein, pas pour le baiser ! » Il lui restait un peu de vie, c’était certain. « Tu es ? »
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