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 Requesciat in Pace [One Shot]

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Message(#) Sujet: Requesciat in Pace [One Shot] Requesciat in Pace [One Shot] EmptyJeu 26 Jan 2012 - 23:31

La mission spéciale tout juste réussie, je me demandais bien ce qui pouvait travers l'esprit de cette petite fille. Elle avait quoi, 10 ans ? Et déjà, elle possédait une puissance assez grande, et surtout elle semblait croire à son rêve de venu d'un ange dur comme fer. Certainement que c'était là, la source de la force de cette petite fille. Quand l'esprit adhère à 100% à une pensée, plus rien ne peut vous arrêtez. Les choses changent, et vous ne cherchez pas à voir autre chose. Nous aurions put nous débarrasser d'elle après que le Nukenin l'ai sauvé. Sans même parler, nous nous étions mis d'accord Leara, Froturak et moi : après un combat comme ça, il ne faut pas aller tuer son adversaire. D'un côté comme de l'autre, personne n'avait démérité, et achever un ennemi qui ne peut pas répondre, c'est une bassesse à laquelle je ne peux être. La rage de vaincre avait été comblé, je pouvais être fier de moi comme ils pouvaient être fiers d'eux, pourquoi chercher absolument à les neutraliser à vie ?
Tout du moins, je ne pouvais le faire à ce moment-là. Le temps fera que l'on se rencontrera à nouveau, et qui sait, peut être serons-nous allié ?

Je ne vais pas me mettre à rêver aussi. En tout cas, nul doute que si cette Ori désirait la liberté et l'égalité, elle verrait d'un mauvais oeil notre projet de fonder un village. Elle était tout simplement impossible à raisonner, et, même si je mimais de laisser le temps faire les choses, je brûlais d'envie d'prendre l'initiative de supprimer cette enfant. Ces paroles tapèrent un peu partout dans mon corps par leur force. Ces mots sont durs, très. Pourtant, elle l'est aussi et elle n'aurait pas hésité une seconde à nous tuer. Je ne sais pas comment elle a réagit après ce combat, ce qu'elle est devenue ; pt'être qu'elle a revue sa pote Kaori ? Je dis pote car les deux se ressemblent étrangement. Les obligations du désert commencèrent à me faire oublier cette pauvre petite; je savais même pas où chercher. Bientôt, je n'y pensais même plus et son visage n'existait même plus dans mon esprit. Plus une trace de cette mission pour le Bien, je pense. Plus rien.

---

3 mois venaient de passer. J'étais passé à autre chose et je mis bien 3 allers-retours à reconnaître la petite fille qui était là, au beau milieu de nul part. Elle était là, pensive. Je n'savais pas trop ce qu'elle pouvait faire ni sur quoi elle méditait. Simplement là, à regarder au loin. Les gens ont tous le droit à une seconde chance, alors je m'en allais lui parler. Elle me reconnue aussi, facile avec cette touffe de cheveux, et sembla sortir de sa torpeur. Pas très ouverte à la conversation, elle répétait sans cesse quelque chose comme " L'ange va passer me chercher, l'ange va me sauver, passer me chercher, me sauver... " alors, forcément, je commençais à me dire qu'elle n'était pas guérie ; son état a carrément empiré et je n'aurais pas pu le présager. Elle se montra rapidement agressive quand je faisais des remarques irrespectueuses et provocatrices sur cet ange. L'affront semblait telle qu'elle engagea le combat. Sous la pluie, alors que j'ai chaud et que je me sens humide, j'allais donc devoir me frotter à une shinobi qui avait montrer une utilisation du Shôton poussé. Elle prenait les devants et montrait-là un visage bien plus offensif que lors de la mission : comme si elle voulait tout donner maintenant. Bientôt, ses assauts répétés eurent raison de ma pitié, pitié apparue en même temps que son visage pur et innocent, d'un âge qui ne mérite pas de subir la mort.
J'avais pensé qu'il serait facile de la tuer, mais les gestes avaient eu un retard à l'allumage. Comme si le bien en chacun de nous se présentait, là, pour nous mettre en doute et nous rappeler qu'on peut toujours éviter d'en arrive à cet extrême. Je ne pouvais pas rester là et manger sans broncher, d'un autre côté. La décision fut difficile à prendre, il n'y avait aucun civil en danger ou quoi, juste elle et moi. Je la pris quand même, je n'en resterai pas là.

Le combat s'intensifiait à chacun des éclairs pourfendant le ciel, comme un cliché. Le combat semblait si long, si difficile, j'y laissais autant de sang qu'elle et mes hésitations m'avait couté cher : j'avais faillis y laisser mon bras tout entier. Des éclaircis venaient soigner mes blessures morales un instant. J'y avais laissé trop de force, elle aussi. Plus d'effet de surprise possible, nous avions tout deux utilisés la totalité des offensives de notre panoplie. Ouais, le cliché était fort. Mais non, j'y laisserai pas ma peau dans un dernier assaut, non, nous ne tomberions pas côte à côte sur le sol, la pluie effaçant le sang progressivement. Pas face à une gamine de 10 ans. L'orgueil le refusait, mon être tout entier le refusait. Elle était une guerrière féroce, guidée par une voix telle Jeanne D'Arc, et semblait invincible par cette force mystérieuse l'animant. Mais moi aussi, j'avais la mienne. Mieux, j'en avais deux. L'orgueil, d'une part. Et surtout, mourir maintenant était inconcevable car mon projet ne s'est pas concrétisé. Je me rappelais que lors de la mission, elle avait montrée des difficultés au corps-à-corps, face aux offensives couplées de Froturak et Leara. Certes, je n'avais pas la même vitesse. Arrivé à ce stade, par contre, ça n'était plus déterminant pour la réussite. Il fallait juste la toucher avant qu'elle me touche.

Je n'avais jamais eu de katana ni rien. J'avais le seul avantage d'avoir une allonge plus conséquente par rapport à elle ; tandis que la fillette possédait une agilité certainement supérieure, et était une cible plus difficile à atteindre. Je n'avais plus rien à perdre désormais. M'approchant rapidement, je sentis son arme se planté en moi, arrachant de la chair au passage. Mon flanc droit hurlait de douleur, mon physique menaçait de s'éteindre avec la perte de connaissance. Malgré tout, mes yeux semblaient humide. Mes mains honteuses. Lorsque mon arme frappa son coup, le tranchant d'un coup net, quelque chose se sépara de moi. Mes mains tremblaient, et avaient des difficultés à retenir ce petit corps, ce petit être auquel je venais d'arracher la vie. Je fermais délicatement ses yeux encore ouvert. J'avais trahis mes convictions, poussé par une rage singulière. Quelque chose que je n'avais jamais accepter de voir en moi. Tellement redouté, ce côté. Il avait resurgit au moment où mon corps aurait du s'écrouler. Au fond, je n'étais peut être pas fait pour être shinobi... Tuer était quelque chose que j'avais toujours condamné. Et me voilà les mains pleines de sang, une gamine dessus. Qu'es que j'ai fais ? Et pourquoi ? C'est égoïste de croire que c'est à moi de décider ce qui est bien pour elle. La sortir de son délire par la mort, la libérer, c'était ça mon idée. Idée d'idiot. Je restais planté là, longtemps... je n'aurais même pas de nom à placer sur sa sépulture. Quel homme je fais...
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