Une rencontre enrichissante ! [Ft. Seki Hattan]

Le temps était maussade, Hariken sortait tout juste de l’hôpital après une opération complexe. Shigeru-senseï l'avait libérer pour l'après-midi il comptait donc aller se reposer chez lui, loin des cadavres et du regard vide de son professeur. Ces derniers temps, son emploi du temps avait été plus que chargé, il était au bord de l'épuisement, son supérieur ayant remarquer sa fatigue, il l'avait obliger à prendre du repos.

- Au revoir senseï à demain !

Hariken s'éloigna donc de l’hôpital avec la ferme attention de dormir sans interruption jusqu’au matin, afin de rattraper les heures de sommeil perdues

En chemin il s’arrêta a une épicerie afin de faire quelques courses, il prit les articles sans trop faire attention, il posa un billet et partit sans attendre sa monnaie,

"Je me demande quand mes parents vont rentrer de mission, ça fait quand même une semaine qu'ils ont quittés la maison, et leurs dernière lettre date de 4 jours..."

Alors qu'il était en pleine réflexion il percuta quelqu'un avec violence , ses courses tombèrent, la bouteille de soda qu'il avait achetée se perça et son contenu se vida sur le sol.

C'était une bonne journée aujourd'hui, calme, beau, c'était un superbe temps pour se promener dans le village de Kumo. Le fantassin prit son manteau noir et sortit de chez lui. Il avait aperçu pendant un certain temps, un homme qui touchait à des choses qu'on ne touche pas à un âge plus jeune que le Seki. Il l'avait observé pendant un certain temps. Le Chûnin avait peur qu'il utilise des techniques interdites qui pouvaient se retourner contre lui, donc le Fantassin avait décidé consciencieusement de surveiller de très près ce dénommée Mizu Hariken. Le Chûnin fit un bond pour être sur le toit d'un bâtiment.

La dernière fois où il avait quitté Mizu Hariken des yeux, c'était à l'hôpital, le docteur l'avait déjà prévenu pour ce genre de technique. Le Fantassin avait bien calculé, Mizu Hariken devait sortir de l'hôpital maintenant, car il devait être maintenant assez fatigué. Le Seki le suivit jusqu'à l'épicerie, puis fit un bond pour tomber pile sous son nez. Il me percuta avec violence, toutes ses affaires tombèrent. Il n'avait pas de chance, mais là n'était pas le problème...

« Mizu Hariken, cela fait déjà quelques jours que je t'observe. »

Le regard du Chûnin était vide de sens, inexpressif. Il voulait dégageait une aura sanguinaire et à la fois fantomatique pour son interlocuteur. Le Seki n'appréciait pas les Shinobis qui utilisent des techniques qui sont interdites. Il lui tourna le dos puis d'un geste de la main, il lui demanda de le suivre.

« Suis-moi, si tu ne veux pas que je te dénonce. »

Dénoncer de quoi ? Il devait comprendre assez vite, il marchait sans même savoir s'il le suivait ou pas, mais dans tous les cas. Le jeune Genin devait absolument le suivre s'il voulait garder sa liberté. Ils étaient enfin arrivés, Le Fantassin et le Genin étaient toujours dans le village de Kumo. Ils étaient simplement loin des bruits du centre-ville qui allait les empêcher de discuter correctement.

Le fantassin marcha en direction d'un gros rocher, puis s'assied. Il plongea un regard complètement neutre dans celui du Mizu.

« Pour tes parents... Il faut que tu t'attendes au pire. Un Shinobi doit toujours prévoir le pire pour se forger l'esprit. Si tu es réellement un Shinobi, tu dois te dire " Ils sont soit mort ou vivant ". Rien de plus. »

Encore tout secoué de sa chute, Hariken leva les yeux sans se préoccuper des ses affaires, il aperçut un garçon qui devait avoir son age, tout au plus, la première chose qu'il remarqua fût ses yeux, on oublie jamais un regard comme celui d'Enko Shigeru, les deux individus avaient une expression comparable, comme ci il avaient eu le même passé.

- "Mizu Hariken, cela fait déjà quelques jours que je t'observe."

-"Qui es-tu ? Comment te permet-tu de m'espionner ?"

Hariken était à présent sur la défensive, prêt a passer au combat, il lui restait même quelques rouleaux d'invocation sur sa ceinture, et il n'hésiterais pas a s'en servir

-" Suis-moi, si tu ne veux pas que je te dénonce. "

Sympa, il savait alors, ce n'était peut être pas n'importe qui en fait.

-"Je n'ai aucune idée de pourquoi tu t'intéresses autant à moi, mais sache que mon ninjutsu est pratiqué avec l'autorisation du Rokudaïme en personne, tu devrais d'abord réfléchir un peu avant d'aborder les gens comme ça avec ton aire sombre, néanmoins je suis très curieux de savoir ce que tu as à dire, je te suis"

Évidemment, l'inconnu en question était déjà partit, sans même se soucier de sa réponse, Hariken avait l'impression d'avoir affaire à une copie de son senseï.

Le trajet se passa en silence, Hariken était toujours sur la défensive, bien qu'il pensait que ses compétences aux combats étaient suffisamment développées pour tenir tête à cet inconnu. Les deux shinobis atterrirent finalement dans un endroit un peu éloigné du centre ville. L'inconnu prit ses aises sur un rocher.

- "Pour tes parents... Il faut que tu t'attendes au pire. Un Shinobi doit toujours prévoir le pire pour se forger l'esprit. Si tu es réellement un Shinobi, tu dois te dire " Ils sont soit mort ou vivant ". Rien de plus. "

Ces derniers temps, Hariken n'avait plus très bien la définition de la mort en tête, son ninjutsu consistait très précisément à repousser les limites de cette dernière, ainsi il n'avait pas vraiment réfléchi a la mort de ses parents, comme ci la réincarnation arrangeait tout, et que vivre avec des cadavres était envisageable. Néanmoins, il ferma les yeux sur ce commentaire.

-"Bien, tu m'a observer depuis que je m’intéresse à la nécromancie, tu me dois des explications. "

Le Fantassin regardait Mizu Hariken. Il avait l'autorisation du Rokudaïme, le Seki ne douta pas de cette parole. Il ne voulait pas lui demander s'il avait l'autorisation du Rokudaïme. Le Chûnin voulait savoir si tu représentais une réelle menace pour Kumogakure no Satô. Le Seki se releva, puis plongea son regard dans le sien. Il croyait que je le prenais de haut, il se trompait. Le Fantassin parla d'un ton neutre.

« Mon prénom et mon nom t'importeront peu. L'important aujourd'hui, c'est toi. Mizu Hariken. Pour répondre à ta deuxième question. Je me dois d'espionner pour le bien du village de Kumo et ses habitants. Tu peux être une plaie tout comme tu peux être une carte à jouer. Ton seul problème, c'est que tu ne prends pas encore les choses au sérieux. »

Je lui tournai le dos pour m'asseoir une nouvelle fois sur le rocher, puis je fermais les yeux.

« Ne te voile pas la face. Tu es un shinobi et tu te dois de comprendre ce qui se passe. Tes parents sont sûrement morts, ou peut-être dans une situation délicate... Dans tous les cas, ils ne peuvent pas te contacter tout le temps. »

Il a peut-être le bandeau montrant que c'est un shinobi de la foudre, il se voile la face. C'est un problème que même les shinobis les plus doués n'arrivent pas à surmonter. Par contre, Mizu Hariken a ce caractère fort qu'il me montre qui peut réussir. Le Seki ouvrit les yeux une nouvelle fois puis commença à parler d'un ton neutre.

« Tu veux des explications. Bien, la nécromancie est un art particulièrement détestable, selon moi. Certaines personnes utilisent ou utilisaient cet art pour cacher leurs douleurs ou leur peur : la Mort. Un shinobi doit accepter mourir, cela fait partie de sa vie. La Mort nous accompagne à chaque instant sauf que pour vous, dès que vous avez appris la nécromancie, la mort n'est plus un souci pour vous. Je me trompe ? »

Je fis une pause, je me levai puis je m'approchai de lui.

« Tu m'as montré que tu es faible simplement en évitant ma question. Pour l'instant, tu es dangereux au sein de Kumo, car tu ne connais pas encore le vrai sens de la nécromancie. Mais tu le seras très prochainement... Ce monde est rempli de conflit. »

Je reculais de quelques pas, puis très rapidement, je lui lançai un shuriken au niveau du pied. Comment va-t-il réagir face à cette provocation ?

Assis sur la pelouse, derrière le rocher ou se tient l'inconnu, Hariken attendait ses explications d'un air paisible.

- "Mon prénom et mon nom t'importeront peu. L'important aujourd'hui, c'est toi. Mizu Hariken. Pour répondre à ta deuxième question. Je me dois d'espionner pour le bien du village de Kumo et ses habitants. Tu peux être une plaie tout comme tu peux être une carte à jouer. Ton seul problème, c'est que tu ne prends pas encore les choses au sérieux"

Hariken resta impassible, son discours était remplis de sagesse et de vérités, étonnant. Même si il savait qu'il n'était pas le seul enfant à avoir traverser quelques épreuves difficiles, ceux de ce genre ne couraient pas les rues.

-"Je ne peux nier tes paroles, le lien qui unit chaque habitant à son village est unique, pour ta part, il semple très fort. Néanmoins, je trouve que tu juge les gens un peu trop vite, m'observer quelques jours dans le cadre de mon apprentissage sur le corps humain ne doit pas te permettre de dire que je ne prend pas les choses au sérieux. Ce ninjutsu compte parmi les plus complexes de ce monde, aussi il semble normal que à force de jouer avec la mort, on finit par ne plus s'en méfier. Il serait inutile de te dire que je me sens parfaitement bien, que ma maitrise est parfaite et que je reconnais la mort à sa juste valeur, ce ne serait que foutaises."

-" Ne te voile pas la face. Tu es un shinobi et tu te dois de comprendre ce qui se passe. Tes parents sont sûrement morts, ou peut-être dans une situation délicate... Dans tous les cas, ils ne peuvent pas te contacter tout le temps. "

Hariken eut un moment de flottement, puis avec un petit rire il reprit la parole

-"Honnêtement ça ne m'étonnerais guère, mes parents sont de piètres ninjas en matière de combat, je ne me suis jamais préparé a leur éventuelle mort, certes. Dire que je ne m'en soucie point simplement pour jouer au dur serait stupide. Je m'était simplement habitué à leurs absences régulières, mes parents sont des ninjas sensoriels, ils sont donc souvent envoyés sur de longues missions d'espionnage . Bref, je ne me voile pas la face, j’essaie simplement de paraitre optimiste, pour éviter le cliché du manipulateur de cadavre dépressif.Tu as l'air particulièrement méfiant à l’égare de la nécromancie d'ailleurs."

-" Tu veux des explications ? Bien, la nécromancie est un art particulièrement détestable, selon moi. Certaines personnes utilisent ou utilisaient cet art pour cacher leurs douleurs ou leur peur : la Mort. Un shinobi doit accepter mourir, cela fait partie de sa vie. La Mort nous accompagne à chaque instant sauf que pour vous, dès que vous avez appris la nécromancie, la mort n'est plus un souci pour vous. Je me trompe ? "

-" Pour être honnête, je suis d'accord avec toi, je me suis plongé dans la nécromancie pour mon frère, mais c'est une histoire qu'il est inutile que tu entendes. Seulement, tu sembles assez mal informer sur ce ninjutsu vois-tu ? Laisse moi t'éclairer un peu sur cet dernière phrase que tu as prononcée. Lorsque qu'un nécromant fait appel à un mort via des invocations, il s'agit d'une coquille vide, complètement dénuée d'âme, il ne font que ce qu'on leurs dit, et ils ne ressentent ni douleur, ni peine. Je serrais le shinobi qui révolutionneras la nécromancie ! J’insulterais leur âme d’antan à ce pauvres cadavres. Et je combattrais aux côtés de mon frère, tel est mon nindô. Chacun choisit sa voie, voici la mienne."

-" Tu m'as montré que tu es faible simplement en évitant ma question. Pour l'instant, tu es dangereux au sein de Kumo, car tu ne connais pas encore le vrai sens de la nécromancie. Mais tu le seras très prochainement... Ce monde est rempli de conflit. "

-"Tu t'attendais simplement à un oui ? Tu sembles vouloir avoir toujour rais..."

Hariken n'eut pas le temps de terminer sa phrase, le garçon s'était retourner et avait lancer un shuriken très rapidement. Il prenait la direction de son pied

Note:

Pas le temps d’esquiver, je suis assis... Bon pas le choix

Hariken saisit un rouleau sur sa ceinture et l'utilisa comme bouclier, le shuriken qui s'était enfoncé mollement dans le rouleau fit une légère coupure sur le doigt d'Hariken.

-"Très bien, tu ne me laisse pas le choix... "

Avec son doigt blessé il mit de son sang sur le sceau du rouleau.

-" Admire mon art ! KUCHIOSE NO JUTSU !"

Dans un nuage de fumé, un loup était apparu, jusqu'ici la plus belle création d'Hariken, le loup avait reconstitué près de 80% de ses capacités d'origine et obéissait à ses ordres rien que par la pensée.

Le Fantassin écoutait toutes ses paroles, qui étaient vraiment très intéressantes, Mizu Hariken ne se laissait pas faire, et c'est ça que le Seki appréciait, il possède une détermination et une foi totale à son pouvoir. C'est quelqu'un qui peut devenir important à l'avenir. C'est des personnes comme ça que le Fantassin apprécie. Il possède la volonté de la foudre que très peu de personnes possèdent. Trop de Shinobi pense qu'à eux et non aux autres. Chacun a un objectif dans la vie et c'est pour cela que tout le monde veut acquérir, nous sommes humains mais tous différents.

Ses parents étaient donc des ninjas sensoriels, les missions d'espionnage sont les plus difficiles à réaliser, il faut être calme, toujours garder son sang-froid s'ils ne veulent pas être repéré par les ennemis. C'est les ninjas de ce type qui nous manquent cruellement dans nos rangs. Le Genin voulait donc paraître optimiste, pour éviter le cliché du manipulateur de cadavre dépressif.

« Du manipulateur de cadavre dépressif ? Tu te trompes, c'est juste le fait d'accepter que tes parents sont dans un cas délicat. Maintenant que tu me le dis, dans les missions d'espionnage, le mieux, c'est ne pas envoyer de lettre du tout, car l'ennemi est très proche dans ce genre de mission. Être optimiste ? Pourquoi pas. »

Il continuait de parler, Le Fantassin cherchait la raison de " pourquoi être devenu un manipulateur de cadavre ? ". Il y avait bien une raison valable dans tout ça, c'était à cause de son frère. Il était sûrement mort ?

« À cause de ton frère ? Il est un manipulateur de cadavre ? Ou tu veux le ressusciter ? »

Je fis une légère pause tout en regardant le Mizu.

« Tu te trompes lourdement. Certains cadavres de ninjas ou autre peuvent avoir un sceau, c'est un sceau qui leur fait garder le contrôle de soi, des ses émotions et pensées, et ils peuvent se retourner contre vous, les manipulateurs de cadavres, et s'il se passe ce phénomène. As-tu un plan de secours ? »

Il avait décidé à passer au chose sérieuse. Il invoqua un loup qui était aussi revenu d'entre les morts. Le Fantassin lança deux shurikens en direction du Genin.

« Je ne semble pas vouloir avoir toujours raison, j'ai encore plusieurs épreuves à passer pour dire que je suis un shinobi compétent. Je suis passé par là, et je veux tout simplement t'aider. »

-"Du manipulateur de cadavre dépressif ? Tu te trompes, c'est juste le fait d'accepter que tes parents sont dans un cas délicat. Maintenant que tu me le dis, dans les missions d'espionnage, le mieux, c'est ne pas envoyer de lettre du tout, car l'ennemi est très proche dans ce genre de mission. Être optimiste ? Pourquoi pas."

Visiblement, le jeune inconnu ne lui voulait pas du mal. Hariken resta impassible.

-"À cause de ton frère ? Il est un manipulateur de cadavre ? Ou tu veux le ressusciter ? "

-"Mon frère est décédé il y a bien longtemps dans une mission périlleuse, il a utilisé ses derniers souffles afin de sauver la vie de ses camarades et de son senseï. Comme tu vient de l'entendre, la mort d'un proche n'est pas pour moi quelque chose d'inconnu..."

-"Tu te trompes lourdement. Certains cadavres de ninjas ou autre peuvent avoir un sceau, c'est un sceau qui leur fait garder le contrôle de soi, des ses émotions et pensées, et ils peuvent se retourner contre vous, les manipulateurs de cadavres, et s'il se passe ce phénomène. As-tu un plan de secours ? "

Hariken était bien entendu au courant d'un tel sceaux néanmoins, son senseï avait jugé son utilisation interdite et qu'il devait se contenter de la nécromancie de base pour le moment. Il devait donc faire comme ci il n'était pas au courant de l’existence de ce sceaux

-"Tu sembles aussi bien informé que moi, tu m'étonnes de plus en plus."

Le loup invoqué grognait, prêt a combattre. L'inconnu lança deux shurikens dans la direction du Genin. D'un simple coup de kunaï, il les dévia.

-" Je ne semble pas vouloir avoir toujours raison, j'ai encore plusieurs épreuves à passer pour dire que je suis un shinobi compétent. Je suis passé par là, et je veux tout simplement t'aider. "

-" J'espère que tu ne me sous estime pas, tu profiteras de ce combat pour me prouver ta valeur !"

Il se mit a avancer sur le flanc gauche de l'inconnu, le loup prit le côté droit.

-"Suiton : Mizu rappa !"

De l'eau sortait en cône de la bouche d'Hariken, elle se dirigeait vers le loup sur la droite, afin de cacher sa position. Hariken lança quelques kunaïs sur l'inconnu, tandis que le loup profitant de l'effet de surprise bondissait sur ce dernier.

Remarque :

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