|  (#) Sujet: Dossier secret (PV Hôritsu) Jeu 17 Sep 2015 - 11:26 | |
| L'intronisation au grade de Rokudaime Raikage d'Hôritsu étant désormais effective. Ce dernier avait clairement assis son autorité au moment même d'annoncer à la masse kumojin son officialisation. Et bien que le fait d'avoir mis sur la touche un ancien camarde de guerre ainsi que son bras-droit qui fut naguère son disciple ne plaisait pas tant que cela à Koüga, il avait conscience que ce n'était là que de la politique. Pourtant en agissant comme il l'avait fait, Hôritsu n'avait pas été mis dans la confidence concernant certaines mystérieuses affaires qui avaient agrémenté la fin du mandat de l'ancienne Ombre.
Plus précisément le cas de Kadoria Sho qui, en plus d'avoir été le meneur du clan Kadoria, était aussi celui de l'ancienne unité Kazaï. Deux postes à responsabilité qui laissaient sous-entendre, à eux seuls, une folle quantité d'informations sur le village caché de la Foudre. Et c'est exactement pour cette raison que perdre sa trace fut une lourde erreur commise par Zennosuke, au même titre que les éventuelles conséquences qu'impliquait cette décision. Voilà pourquoi il était impératif que le guide actuel du village apprenne l'entière vérité concernant l'affaire, spécialement lorsque ce dernier était justement en quête de cette vérité.
En effet Hôritsu avait plus ou moins pris les choses en mains en affectant à cette énigme l'un de ses enquêteurs. Un certain Dôbutsu Otoke qui n'avait pas manqué d'interroger Koüga à ce sujet. Néanmoins, étant donné la délicate situation dans laquelle il s'était trouvé au moment des faits, combiné aux circonstances de sa nomination au poste de nouveau chef clanique, l'avaient poussé à ne pas trop en dévoiler. Non pas pour trahir la nouvelle autorité, mais plutôt pour aller directement à sa source en évitant ainsi les intermédiaires. C'est donc dans l'optique d'une démarche sincère que le Kadoria prit rendez-vous au bureau du Raikage en indiquant que l'affaire qui l'amenait était importante, sans pour autant en dire plus et en se présentant avant tout comme le chef du clan Kadoria.
Et c'est donc tout naturellement qu'il s'y rendit à l'heure convenu pour finalement pénétrer dans la pièce lorsqu'on l'invita à le faire:
"Bonsoir Raikage."
Une formulation adéquate en cette pluvieuse fin d'après-midi, bien qu'employer le terme d'Ombre de la Foudre lui faisait un petit peu bizarre. Sans doute à cause de l'habitude qu'il avait pris au sein du Satoru à rendre des comptes à Seki Zennosuke. |
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| | (#) Sujet: Re: Dossier secret (PV Hôritsu) Jeu 10 Déc 2015 - 3:43 | |
| Malheureusement pour lui, il se rendit compte une fois dans la pièce qu'aujourd'hui il aurait uniquement la chance de faire affaire à la femme de ménage venue remplir son travail dans cette pièce. Elle qui avait sans doute remarqué une légère once de frustration dans les yeux du Kadoria. En effet l'Ombre de la Foudre avait forcement été informée de sa visite ainsi que du caractère spéciale de cette dernière, pourtant il n'avait pas dénié l'honorer de sa présence. Et décidément Koüga avait de plus en plus de mal à supporter cet avorton qui l'avait congédié, ses anciens coéquipiers et lui, du Satoru.
Pourtant cet étranger n'en restait pas moins le Rokudaime Raikage, et par conséquent le shinobi de référence en matière de circulation de l'information. Ou plutôt les informations concernant des déserteurs susceptibles d'inquiéter le village à l'avenir. Ce qui était potentiellement le cas de l'ancien chef de leur clan d'origine à savoir Kadoria Sho. Car malgré toute la sympathie qu'il éprouvait à l'égard de cet ancien meneur, il savait pertinemment qu'il avait affaire à un jeune homme dont l'impulsivité pouvait rapidement prendre le pas sur sa raison. En sachant qu'il avait occupé à Kumo de différents hauts postes, et malgré la réorganisation des institutions du village, à présent il devait non pas être considéré comme un ennemi mais une menace potentielle.
Pour toutes ces raisons le vétéran de guerre prit sur lui le manque de respect dont venait de faire preuve Hôritsu à son égard, alla se saisir d'un bout de papier ainsi que d'un stylo sur le bureau de l'Ombre avant de s'asseoir sur son fauteuil pour rédiger une lettre à l'abri du regard indiscret de l'employé toujours présente. Cette dernière qui en voyant geste ne manqua pas de lui lancer un regard choqué, sur quoi il ne se gêna pas pour lui adresser un regard si grave et menaçant qu'elle n'osa même pas prononcer un mot. - Lettre à remettre en mains propres au Raikage:
Raikage-sama,
Au travers de cette lettre je vais vous révéler le plus grand secret ayant marqué la fin du règne de votre prédécesseur. Je parle bien évidemment du cas, on ne peut plus flou, de mon prédécesseur au poste de chef clanique: Kadoria Sho. Un jeune homme prometteur mais dont l'impulsivité aurait bien pu conduire Kumo à la ruine.
Le dénommé Sho avait disparu de notre sphère d'influence pendant des semaines; ne lui permettant ni d'assumer sa charge de chef de clan, ni de membre de l'ancien Conseil du village, et encore moins celui de chef de l'ancienne unité Kazaï pourtant à l'époque essentielle dans le dispositif de défense kumojin.
A son retour il affirma qu'il avait quitté de son plein gré sa patrie afin selon ses propres mots de la défendre à sa manière sans le succès escompté. Dérogeant au quatrième article de la première loi à savoir que: "Tout shinobi doit tenir ses engagements", qui bien que non-édictée, était évidemment déjà une règle coutumière au sein des instances du village.
Le fait est qu'en plus de n'avoir pas rempli ses différentes fonctions, cités plus haut, ce dernier a manqué de peu d'être capturé par un ennemi inconnu qui aurait très bien pu lui soutirer des informations aussi confidentielles que capitales. Pour cela le Godaime Raikage l'avait démis de son rôle de conseiller et de leader de l'unité Kazaï avant de l'accabler d'une peine de prison au sein des geoles secrètes du Satoru.
En effet c'est cette unité qui s'était chargé de le mettre aux arrêts dans le plus grand respect de sa personne et le plus discrètement possible. Raison pour laquelle à l'heure actuelle pratiquement aucun kumojin n'a eu vent de ce dossier, à l'inverse des rumeurs les plus folles qui avaient circulé au sujet de l'ancien prisonnier.
Étant bien évidemment mêlé malgré moi à cette histoire, via le pacte qui me liait auparavant à votre prédécesseur en tant que Satoru ainsi que celui qui me rattachait à mon ex chef clanique. J'ai dû choisir entre respecter la loi du silence et la vérité que je devais au mien, une vérité qui à l'époque aurait pu conduire le village à la lutte intestine alors qu'il était déjà engagé et fort désavantagé sur le front de Mizu no Kuni.
Ayant préféré la première solution en vertu du premier article de la troisième loi qui bien qu'encore une fois non-édictée à l'époque, s'imposait alors comme une évidence, Sho dû écouler l'entièreté de sa peine avant de quitter définitivement le village sans même s'en retourner auprès de siens les Kadoria.
Ainsi si votre prédécesseur a tenu à laisser libre cours au geste de ce dernier sans pouvoir garder sa trace du fait des effectifs réduits de l'époque, je tiens à rappeler qu'au vu de son profil psychologique et du nombre d'informations périmés et non-périmés sur le village dont il dispose, le dénommé Kadoria Sho se doit d'être considéré non pas comme un ennemi déclaré mais bien comme une menace potentielle pour la sureté de la Nation.
En tant qu'actuel chef de clan je tiens bien évidemment sur votre discrétion absolue concernant cet évènement malheureux bien qu'encore aujourd'hui je suis persuadé que cacher l'entière vérité était la solution la plus adaptée pour préserver les intérêts du village ainsi que ceux du clan. Je me tiens bien évidemment à votre entière disposition dans le cas où il vous viendrait à l'esprit d'engager des recherches actives à son sujet.
Avec mon plus profond respect,
Kadoria Koüga
Puis une fois qu'il eut fini de rédiger sa lettre, il conclut son affaire en la scellant d'un simple sceau avant de la porter à la secrétaire d'Hôritsu qui ne manquerait pas de la lui transmettre. Ainsi ce dernier pourrait immédiatement savoir si un autre individu l'avait lu avant lui, en sachant que l'écriture qu'il avait utilisé demandait un minimum de savoir faire en Fûinjutsu pour ne pas que la lettre ne soit réduite en fumée au moment même où le sceau serait éventuellement déchiré. |
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