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Si, seulement pour un moment, une personne intelligente s’associe à un sage, elle comprend rapidement le Dhamma comme la langue connaît la saveur de la soupe.
Verset 5, paragraphe 65.

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Revenir à Kumo depuis tant d’années, qu’elle expérience n’est-ce pas ? Repassant par les mêmes endroits où il était passé dix ans plus tôt lors de son voyage, il remarquait que beaucoup de choses avaient changés, en bien ou en mal à vrai dire. Ce qui le choqua le plus fut pour ainsi dire son entrée à Kaminari, l’évolution même du pays était bluffante, mais ce n’était rien à côté du village de Kumo. Une lettre officielle du Shodaime suffit à notre protagoniste pour rentrer dans son village d’origine. La plupart ne le connaissaient pas, les plus anciens eux le connaissaient et la saluèrent avec énormément de respect. On va dire qu’en dix années, Hashiru a juste vieillit mais il est resté en soit le même. Il fumait d’ailleurs déjà des cigares à l’époque et portait le même genre de manteau.

Il avait été convié par le Rokudaime de venir le voir dès son arrivée, mais il y avait d’autres priorités en ces temps difficiles et ce depuis tant d’années. Que ce soit la visite de la tombe du Shodaime ou aller voir la famille de sa feu femme, deux moments très dur émotionnellement. Il était arrivé à l’aube au village de Kumo et il allait bientôt faire nuit lorsqu’il arriva aux pieds du palais du Raikage, emblème symbolique et prestigieux d’un chef ayant réussit l’impossible, l’unification et la sauvegarde tant bien que mal d’une paix si fragile. Déjà six Raikage, c’est quelque chose que Hashiru avait du mal à réaliser, ressentant au jour d’aujourd’hui encore la présence dans ce village du Shodaime qui protège même au-delà de la mort le village qu’il a fondé et protégé de son vivant. Il s’annonça à l’accueil, une jeune secrétaire fit mine de chercher dans les dossiers tandis qu’une femme plus ancienne vint l’interrompre et saluer le moine avec beaucoup de respect et de gênes vis-à-vis de la plus jeune. Il monta les marches dans ce palais si actif et vint frapper à la porte avant d’entrer une fois la permission acquise.

Mes salutations… Rokudaime-sama. Je suis arrivé ce matin, mais j’ai été présenter mes respects à votre défunt frère et à la famille de ma feu femme avant de venir. Vous savez le respect que j’ai pour vous depuis notre première rencontre et vous savez également à quel point je souhaite protéger l’héritage du Shodaime. Que désirez-vous de moi ?

Malgré le malaise prenant aux tripes le moine expérimenté, de voir ainsi, dans le bureau qui logeait autrefois le Shodaime et par la suite quatre autre successeurs. En plus, l’homme en face de lui, jusqu’à ce jour était considéré comme une connaissance qui lui avait pourtant tant apporté le jour où ils se sont rencontrés, mais en aucun cas il avait réalisé qu’un jour ils seraient tous deux ainsi, face à face. Hashiru observait attentivement son interlocuteur et les alentours, en tant que senseur ayant aiguisé ses dons depuis tant d’années, chaque battement de cœur dans la zone entourant le palais pouvait être ressentit. Tant de personnes le perturbait au vu de sa malédiction mais il gardait pourtant si bien son sang froid. Une pensée vint atteindre son esprit et un document apparut depuis un sceau caché au niveau de son poignet qu’il déposa sur le bureau. Ce dernier était étrangement épais.

Voici le rapport de ces dix dernières années. Tout ce qui m’a été demandé y est indiqué avec précision. Vous avez ici sur votre bureau la dernière mission accomplit confié par le Shodaime en personne.

Se replaçant deux pas en arrière, aucun cigare au bec, regardant simplement son interlocuteur prestigieux. Hashiru méconnaissait totalement les évènements de ces dernières années au village de Kumo ou plus largement au niveau du pays, mis à part ce qui a été indiqué mondialement, mais l’homme moine n’est pas dupe, celui qui lui fera gober n’importe qu’elle information non vérifié n’est pas encore né. Cependant, à ce qu’il pouvait déjà voir depuis le matin même de son arrivée, c’est qu’il y allait avoir du travail d’acharné pour remettre tout le village en état. C’est bien une situation critique pour que le Rokudaime ait prit la place de Raikage aussi rapidement. Il était temps d’écouter l’homme en face de lui et de savoir un peut plus sur la situation.

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« Quand un fou commet des actions mauvaises, il ne comprend pas leur mauvaise nature. Par ses propres actions l'homme stupide est consumé, comme s'il était brûlé par le feu. »
Verset 10, paragraphe 136.

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Les yeux mi-clos comme à son habitude, le calme projeté par sa présence apaiserait toute âme présente dans les environs. Le moine accueillit avec beaucoup de respect le signe du Raikage pour lui proposer de s’asseoir en allant chercher un siège non loin de sa position. S’asseyant droit face à au nouvellement chef du village, il l’observait avec un regard toujours plein de mystère, laissant planer l’impassibilité dans ses expressions. Abaissant de nouveau la tête comme signe de respect et de remerciement, il s’exprima.

Je pense que c’est ce qui me convient également, c’est moi qui vous remercie de l’attention que vous exprimez pour un moine qui a tant de péchés derrière lui. Je sais pertinemment que ce n’est pas le fait de redorer le style physique que j’avais avant de quitter le village et de revenir plus encore vers la religion que j’avais délaissé durant ces quelques années. C’est pour quoi, je ferais tout pour laver ces crimes en redressant Kumo et en protégeant ses villageois au prix de ma vie, si il faut.

Il regardait l’homme de loi en face de lui, toujours. Le protagoniste avait souffert mais avait souffrir bien trop de personnes. Ses regrets, ses fautes, il s’en était fait un Nindo et bien qu’avant, il n’était qu’une ombre du village, passif, se préoccupant seulement du bien-être des villageois, il allait devoir se tourner vers le bien fondé du village et tenir sa promesse faite en ce jour au Rokudaime. Chose qu’il a déjà faite sur une certaine tombe quelques heures plus tôt.

J’ai combattus, j’ai côtoyé et apporter mon soutient à l’homme qui fut votre frère et le Shodaime. Peut de gens aujourd’hui ne sauraient vous dire ce que je vais vous dire, soit parce qu’ils ne sont plus parmi nous, soit parce qu’ils ont du mal à voir la vérité en face… Sachez que votre frère serait fier des efforts que vous mettez en œuvre pour le village qu’il a mit tant d’efforts à bâtir. Je vous dois pour cela, une reconnaissance éternelle.

Hashiru commencerait dès le lendemain son travail au sein de ce ministère, en commençant par l’académie et l’hôpital de Kumo. Ses compétences en médecines seraient surement fort utile pour les habitants du village, surtout en cette période d’influence de blessés, retour d’une guerre incompréhensible.

Je serais dès demain auprès des souffrants et des malades, au sein de l’hôpital. Mes quelques aptitudes en médecine serviront certainement. J’ai malheureusement vu naître l’empire dont vous parlez, nous connaissons bien ces terres. Certains extraits du Dhammapada correspondent parfaitement à cet homme.

Cet aspect du moine devrait faire tressaillir plus d’un, mais c’est un religieux après tout, que ce soit par ses actions, ses croyances ou ses paroles, il restera l’homme de sagesse et de croyance quoi qu’il advienne. Le look atypique du moine qu'il détenait dans tout les cas devait préparer psychologiquement chacun de ses interlocuteurs. Celui qu'il avait en face de lui avait eu le temps de côtoyer son apparence de moine plus d'une fois, peut de temps après leur première rencontre, réadaptant les principes vestimentaires des moines du temple de la foudre.

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« L'homme excellent abandonne (l’attachement pour) toutes choses, l'homme pur ne bavarde pas avec des pensées de désir ; atteint par le bonheur ou la souffrance, le sage ne montre ni exaltation ni dépression. »
Verset 6, paragraphe 83.

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La conversion n’allait pas plus tarder que cela. Autant le moine que le Raikage avaient tout deux d’autres choses à faire dès la fin de cet entretient. Se concentrant à regarder au plus profond des yeux du Raikage, le moine emplit la pièce ainsi que l’âme de son interlocuteur d’une énergie positive et sereine. Le repos de l’âme, c’est le nom que Hashiru donnait à cette capacité dont il faisait preuve auprès des personnes tourmentés, fatigués, énervés. Une compétence qu’il aurait à remettre en œuvre régulièrement ces prochains jours, plus précisémment auprès des malades et des blessés.

Je pense que nous nous sommes tout dit, Rokudaime-sama. Je ne vais pas plus tarder. Nous avons tout deux bien des choses à faire. Sauf si vous aviez un autre sujet à partager avec moi présentement.

Le moine n’allait pas prendre les dévants, sachant très bien que le Raikage avait peut-être encore quelque chose à partager avec son homologue. Ce dernier restait assit en attendant une quelconque consigne de la part de son chef tout en fixant d’un regard paisible Horitsu. Croisant de nouveau les bras, il s’exprima sur une dernière indication qu’il pensait être indispensable, surtout en ces temps tumultueux.

Cependant, n’oubliez pas qu’il faut savoir prendre le temps, parfois, de discuter. Si jamais il vous arrive de vouloir converser, de vouloir soulager votre cœur, je ne serais jamais loin. Que ce soit en tant que Moine ou en tant qu’ami.

Bien entendu, c’était quelque part le rôle d’un moine d’être présent pour son prochain, tout du moins, c’est la mission que c’était accordé Hashiru. Être présent pour chaque être humain sur cette terre, quel qu’il soit. A son écoute, prêt à lui donner quelconques conseils et apaiser les âmes tourmentés par la guerre et les situations difficiles de la vie de tout les jours.