Foret de Konoha~-Kana-Dono aucune trace d'eux.
L'homme qui prononce ses mots déglutit avec peine, incline la tête et recule. Sur son flanc droit en bandoulière un sabre dans son fourreau, le bois enveloppant l'arme est décoré et indique que l'artisan y a mit tout son cœur. Il en est de même pour son armure, son plastron en acier et son casque représentant un démon. Sans aucun doute c'est un samouraï, derrière lui deux gardes civils dénotent de la différence entre eux et l'inconnu. Ils ne sont que légèrement armés, des katanas bon marchés et une lance en guise d'armes.
-Nous devons les retrouver. La retrouver, il est indiqué qu'elle est dans le village caché de la feuille et qu'elle y officie en tant que shinobi depuis sa fuite.
Kana-Dono comme son subalterne l'appel est un homme d'un âge avancé mais dont le corps semble ignorer les coups du temps, en samouraï vétéran et chef de maisonnée il est impensable qu'il se déplace jusqu'ici. Et pourtant, il recherche cette personne, une personne sans qui sa vie n'a guère de gout. Mais il doit rentrer. Avant que son absence ne fasse trop de bruits.
-Hishida, je te confie la suite des opérations. Prend autant d'hommes qu'il te faudra et retourne les arbres si il le faut mais ramène la moi. Par tous les moyens tu entends? A partir de maintenant et comme convenu tu opères en solitaire, ce qui fait de toi...
-Un rônin monseigneur, ne vous inquiétez pas maître je vous ramènerais la cible et vous prouverais ma valeur.
-Tâche néanmoins de ne pas mourir, j'ai besoin de toi.
Le soldat s'incline, et le maître part au galop avec son escorte. Il se retourne alors et siffle, de la foret sortent dix hommes. Chacun portant le tatouage du clan Shenzu sur un divers endroit du corps. Ils étaient auparavant des vauriens, grâce au maître ils sont devenus des hommes. Un parangon de force, pas comme les shinobis utilisant des capacités spéciales eux se battent presque comme des civils. Eux sont les samouraï la voix du sabre aura toujours raison. Hishida les regarde et esquisse un sourire.
-En chasse.