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 On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori)

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Mamoru Soyokaze
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Message(#) Sujet: On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) EmptySam 5 Sep 2015 - 1:21

— QUOI ?!
— Oui, oui, tu as bien entendu.
Malheur. Misère. En cette soirée magnifique, notre Saibogu favorite était dépitée, choquée même ! La surprise l'avait tellement bousculée qu'elle s'était totalement immobilisée sur son armure, une clé dans une main et un chiffon plein de cambouis dans l'autre. Ses yeux écarquillés étaient fixés sur le visage barbu de son Père. Comment osait-il lui donner ce genre de travail ingrat ?! Après un blanc qui dura bien plusieurs minutes, la Brune reprit son travail.
— C'est mort.
Soupirant, son Paternel s'attendait à cette réponse qui ne changerait pas. Mais il n'avait pas vraiment le choix. Celui qui lui avait demandé ce service était un bon ami à lui : Un collègue Saibogu qu'il connaissait depuis un bail. Et en parfait altruiste, il n'avait pas pu refuser la demande de cette personne.
— Voyons Kan', c'est juste pour quelques heures...
— Nan mais sérieux ?! Est-ce que j'ai une gueule à jouer à la Baby-sitter ?! J'ai autre chose à foutre que de surveiller des marmots, merde à la fin !
Kanpeki était indignée. Elle était une Kunoichi, une guerrière qui affrontait mille et un dangers pour protéger Suna ! Mais ce genre de boulot... Elle n'avait pas signé pour ça ! Enfin... Ce genre de propos était hors contexte, puisqu'au final, ce n'était pas une mission mais bien un humble service que son propre Père lui demandait. A la limite, la Mécanicienne aurait préféré être envoyée à l'extérieur pour massacrer du Bandit. Elle ne supportait pas les enfants, c'était plus fort qu'elle. Leurs cris, leurs pleurs, leurs gamineries, tous ces éléments qui empêchaient la jeune femme de garder son self-control. La dernière fois qu'elle avait côtoyé un garnement, ce dernier s'était retrouvé dans la cuvette des toilettes de l'Académie. Un bon souvenir quand elle y repensait...
— De toute façon, j'ai déjà dit à mon ami que tu t'en chargerais. Et tu devrais te dépêcher, tu commences dans 15 minutes.
— QUOOOOOI ?!
S'apprêtant à protester davantage, la Saibogu n'en eut pas le temps, puisque son Père s'en alla à toute allure en sachant à quoi il allait devoir faire face. Serrant les poings, la Rebelle lança sa clé à travers la pièce qui s'écrasa dans le décor dans un fracas métallique. La colère s'amplifia, alors qu'elle alla jusqu'à sa chambre pour enfiler des vêtements propres. Elle n'avait plus le choix désormais, elle devait se présenter impérativement chez les enfants qu'elle devait surveiller où son Père allait lui en faire baver. Et elle ne connaissait que trop bien les crises de colère de son Géniteur. Après tout, son mauvais caractère, elle l'avait hérité de lui.

Une fois prête, elle enfila ses bottines, et s'en alla d'une démarche rageante vers la maison que son Paternel lui avait indiqué plus tôt. C'était une bâtisse située dans le quartier Saibogu. Simple, elle était assez grande et disposait de toutes les pièces nécessaire pour abriter la famille nombreuse. Parce que oui, Kan' allair devoir surveiller 3 gosses : Une fillette de 3 ans et des jumeaux de 5 ans... Le déplacement fut rapide puisque la demeure qu'elle devait rejoindre se trouvait seulement à une rue de la sienne. Et c'est à ce moment que la Saibogu vit une de ses "cousines". Elle l'avait déjà croisée maintes fois au village, mais la Brune n'avait jamais prit la peine de lui adresser la parole. Que faisait-elle là ?
— Hey. Tu fous quoi ici ?

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Message(#) Sujet: Re: On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) EmptyLun 7 Sep 2015 - 8:01

Ceux qui ne travaillent pas ne mangent pas...

C’est un dicton assez important parait-il, mais bienheureusement, il ne me concerne presque pas grâce à mon jeune âge. Mon père est mort durant la guerre, ma mère durant des attentats. Je suis donc une orpheline, mais grâce à ce clan auquel appartenait mon père, je vis, grâce aux Saibogu, ce clan à qui je dois la vie, mes connaissances et mon envie d’apprendre plus encore, bref, je leur dois tout.

Aussi, en tant que membre de la communauté, je recevais parfois des demandes, généralement rien de bien compliqué vu mon statut d’adolescente et lorsque la demande venait d’un Saibogu, j’acceptais dans les mesures du possible. Je me tenais donc devant une maison un papier en main, réfléchissant.

Cela devait bien faire 30 minutes que je me tenais devant cette maison, réfléchissant énormément. J’étais arrivée en avance au rendez-vous pour ne pas ternir mes relations quasi inexistantes avec d’autres Saibogu. J’inspectais ainsi ma tenue pour être sûre de ne pas avoir oubliée ce que je portais…

Il s’agissait là de ma tenue habituelle : Un haut de marinière sans manche, possédant du tissu descendant sur ma jupe noire. De longs gants sans doigts et mes chaussettes, une au-dessus des genoux, une en dessous… Il aurait peut-être été mieux de ne pas porter de jupe, ni d’écharpe lorsqu’il s’agissait de s’occuper d’enfant, mais il s’agissait de ma tenue favorite.

Le problème n’était pas ce que je portais, mais ce qu’il y avait en dessous ! Et non, je ne pensais pas à mes sous-vêtements. Je n’aurais bien entendu jamais oubliée mes sous-vêtements… Quoique, ça pourrait faire une bonne blague dans une situation justement calculée. Mais je pensais plutôt à tous les compartiments secrets de mes vêtements.

Ils contenaient habituellement mes shurikens, kunais, pansements, onguents et autres objets pouvant être nécessaire en tant que kunoichi. Mais cette fois, j’avais enlevé tous les objets dangereux pour les enfants, les remplaçants par des mouchoirs, bonbons, serviettes, et autres, notamment du scotch, on ne sait jamais…

Il allait bientôt être l’heure à laquelle j’étais sensée me présenter pour garder les enfants lorsque quelqu’un m’interpela. Je sursautais : cela faisait tout de même bientôt 30 minutes que je n’avais pas bougé, il était bien possible que mon interlocuteur me prenne pour une personne louche. Je me tournais pour voir un membre du clan, elle était plus petite que moi, mais de toute évidence plus âgée… Je me souvenais de son nom, en fin, je n’étais pas certaine de ma mémoire, mais j’avais tout de même essayé de me souvenir des noms des Saibogu. Le sien avait un rapport avec quelque chose de bien, parfait même me semblait-il… Je pensais que ce nom était Kanpeki, mais je n’étais pas sûre, aussi, j’allais m’abstenir de le mentionner tant qu’elle ne l’aurait pas fait. En attendant,
j’étais toujours surprise, m’avait-elle observée tout ce temps ? Qu’allait-elle faire !


-J’ai affaire dans cette maison et ne me souvenais plus de ce que je portais sur moi. Je veux dire, sous mes vêtements ! J’avais commis une erreur : Dans la panique et ayant toujours la blague quelque part dans un coin de mon cerveau, je l’ai faite sur l’instant… Je vous assure que je ne suis pas suspecte ou quoique ce soit… Disais-je toujours aussi inexpressive que d'habitude.

Je me demandais pourquoi je ne l’avais jamais saluée en tant que Saibogu et elle me le rappelait aisément malgré ma mauvaise mémoire… La raison était simple, contrairement à Lina, cette femme, bien que plus petite que moi me faisait peur… Elle n’était pas mignonne du tout malgré sa taille !
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Message(#) Sujet: Re: On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) EmptyLun 7 Sep 2015 - 12:24

Comment elle s'appelait déjà ? La toisant de bas en haut, la Saibogu cherchait la dénomination de sa consoeur. Après plusieurs minutes où elle tenta de la dévisager la Brune due se rendre à l'évidence : Elle ne connaissait pas son blaze. Triste, mine de rien. Bah oui. Après tout, les deux Ingénieuses vivaient toutes deux non loin, l'une l'autre : C'était le même quartier.

Finalement, son interlocutrice répondit à sa question par des explications confuses. Haussant un sourcil face aux dires de sa camarade, Kanpeki commença à ficher cette dernière : Elle était bizarre. Heureusement que la Bête de Métal ne lui avait jamais adressée la parole. Cette gamine était vraiment louche... M'enfin, chose à retenir, la fillette -qui était plus grande que Kan'- allait aussi surveiller le trio infernal, chose qui surprit la Chuunin.
— Ah, toi aussi ? J'vois pas ce que je fous là alors. Une personne devrait amplement suffire... Kanpeki grinça des dents et frappa le sol d'un coup de semelle. Sérieux quoi. J'ai les boules de jouer les nounous. Finalement, elle jeta un coup d'oeil à sa montre d'un geste rapide : Il était l'heure. Bon, grouillons nous.
S'approchant de la porte d'entrée, la Saibogu frappa trois fois puis attendit, les mains dans les poches. L'entrée s'ouvrit pour faire place... à un môme. De toute évidence, il était l'un des jumeaux que le duo allait devoir garder ce soir. Sans même le saluer, Kan' l'interpella d'une voix agressive :
— Hey morveux. Ils sont où tes parents ?
La bouche du petit formant un cercle parfait, ce dernier reluquait, curieux, les deux jeunes femmes qui se dressaient devant lui. Il était vraiment petit. Des cheveux noir sur un visage où deux yeux bleutés vous observait, il semblait candide comme la plupart des garçons de son âge. Seul hic à cette mignonne description : Le garçon avait du papier hygiénique enroulé autour de son crâne et de son cou. De toute évidence, ce qu'il se passait à l'intérieur n'était pas glorieux...
— Ils sont... ils sont partis ! Jetant un regard à la comparse Saibogu de la Rebelle, il continua. Vous êtes les dames qui doivent nous surveiller ?
— C'est ça.
la Beast était en rogne. Les parents s'étaient déjà envolés ! Les enflures. Elle qui croyait pouvoir négocier sa libération avec ces derniers, elle pouvait désormais abandonner cette idée... Pestant, elle écarta le morveux en lui poussant le crâne d'une main. S'introduisant dans la bâtisse, on pouvait voir que cet endroit était devenu un véritable champ de bataille : Il y avait du PQ partout, les murs étaient recouverts de dessin de garnement, des parchemins jonchaient le sol et le pire : Des cris d'enfant hystérique se faisaient entendre. Un aperçu de l'Enfer. Prête à s'arracher les cheveux face à cette vision d'horreur, la Brune vit un parchemin encore intact sur une table. Une note laissée par les géniteurs de ces diablotins. Se saisissant de cette dernière d'un coup qui aurait manqué de peu de la déchirer, la Saibogu jeta un oeil à ce qui était écrit.

Spoiler:

Ayant lu le message, Kanpeki donna ce dernier à sa collègue. Quelle soirée de merde...
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Message(#) Sujet: Re: On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) EmptyLun 7 Sep 2015 - 17:36

Mes dires auraient pu m’emmener à de plus gros problèmes, si ce n’étais pour la perspicacité de mon interlocutrice. Peut-être l’avait-elle compris en voyant le morceau de papier dans ma main et mon air en train d’essayer de vérifier ce qu’il en était. Je le savais ! Je le savais, cette femme n’était absolument pas du genre à apprécier les enfants ! C’est pour ça que j’avais peur d’elle ! C’était donc là mon mauvais pressentiment à son propos ! en plus elle semblait légèrement violente.

Elle était pressée, mais commencer plus tôt ne voulait pas dire finir plus tôt dans ce genre de conditions. Mais j’avais peur de le dire, non pas qu’elle y aurait peut-être déjà pensée, mais plutôt par peur qu’elle ne se mette en colère contre moi. Un enfant ouvra la porte et alors qu’elle fût des plus agressive, je lui fis un coucou de la main et un léger sourire, plus honnête qu’habituellement car je faisais face à un enfant.

Il répondit aux questions de ma collègue dont je devais encore confirmer le nom, mais j’étais pratiquement certaine de ce dernier. Elle poussa l’enfant de manière outrageante… voilà pourquoi je n’appréciais pas les vieilles folles comme elle ! Je rentrais donc doucement après elle, m’accroupissant pour me mettre au même niveau que le jeune garçon et lui caresser la tête en lui souriant.


-Ne t’inquiète pas, Taka s’occupera bien de vous.

Si j’étais seule, je me serais sans hésiter présentée comme Kotori. Les enfants n’étaient pas la cible de mon changement de nom et même s’ils m’appelaient ainsi, je pouvais toujours prétexter un surnom donné par les enfants. Malheureusement, ELLE était là… Je ne la connaissais pas spécialement, mais la première impression qu’elle m’avait donnée n’était sans doute pas faussée.

Je me relevais en lui tendant la main afin qu’il la prenne pour m’accompagner et suivre la violente femme. Il hésite, approchant lentement sa main à la mienne, je ne le forçais pas. Il me tint donc la main pour me suivre vers mon ainée… Elle me tendit un morceau de papier qu’elle venait de lire, l’ayant sans doute trouvé sur place, celui-ci expliquait simplement notre rôle, sans précision. Mais je comprenais pourquoi, les enfants sont imprévisibles, aussi, il valait mieux improviser sauf si ceux-ci avaient des habitudes prédéfinies.

Je mémorisais rapidement les noms des trois enfants. Je n’avais pas bonne mémoire, mais j’étais certaine de pouvoir m’en souvenir un moment, après tout, j’adorais les enfants. J’avançais donc devant la vielle afin d’aller constater d’où pouvait venir les cris. Ils semblaient venir de la petite fille, Camélia qui pleurait probablement à cause de Kiroko ou Jiroko, celui étant à côté de moi étant venu nous ouvrir.

Je pris à deux mains la petite Camélia, la soulevant vers le plafond, la lâchant pour la faire sauter un peu vers le haut sur cinq centimètre afin de voir si les sensations fortes pouvaient la calmer un peu. Elle criait un peu de peur, mais cette tactique était une des meilleures que je connaissais : les enfants étaient comme des petits animaux, des chiots ou autres. Si vous leurs montrer une première fois en comportant un léger risque, qu’ils peuvent vous faire confiance, alors répéter une deuxième et troisième fois, ils s’amuseront rapidement avec vous en comprenant que vous méritez leur confiance.

La seconde fois, Camélia pleurait toujours, et si la troisième ne suffisait pas, alors j’arrêterais et entamerais une autre méthode. Malheureusement, cela ne fonctionna pas… Aussi, j’arrêtais et la serrait légèrement contre moi en la caressant tendrement. Une autre méthode qui marchait plutôt aisément. En enlaçant tremblement quelqu’un pendant environ une minute, le corps émet une hormone spécifique, qui captée par une autre être lui inspire confiance. Ici, cela pouvait emmener le petite à se calmer, de plus une présence suffisamment féminine pouvait lui rappeler sa mère.

Cette fois-ci, elle se calme petit à petit dans mes bras en attrapant mes vêtements.


- Bien bien Ka-chan~ Disais-je en lui caressant la tête.

Tenant Camélia à deux mains, je me baissais, dos à la vieille, face au jeune garçon pour lui poser une question simple.


- Hum… laisse-moi deviner… Tu dois être Ki-kun c’est ça ? J’observais ses yeux pleins d’innocence avant de me rectifier. Ah alors tu es Ji-kun ?

Je me tournais vers mon ainée, tenant camélia de ma main droite et Jiroko à ma gauche, ma main sur la tête. J’en profitais pour essayer de me présenter, aussi bien aux petits qu’a elle :

-Je suis Takanashi, une de vos cousine, vous pouvez m’appeler Taka-nee~

J’en profitais aussi pour autre chose, mais ce plus discrètement… Je ne voyais pas la plus grande menace parmi les trois enfants… Celui qui avait probablement provoqué les rouleaux de papiers toilettes et les pleurs de la petite. En m’appropriant ces deux-là, j’essayais de faire en sorte que la vieille bique s’occupe du dernier, probablement le pire des trois.
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Message(#) Sujet: Re: On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) EmptyDim 13 Sep 2015 - 6:22

Soirée de merde ! Sérieusement, pour Kanpeki il n'y avait rien de bon à retenir de cet instant. La seule bonne augure pour la Saibogu était que sa "Cousine" était à l'aise avec les enfants. Une bonne chose quand on y pensait. Ainsi la Rebelle n'aurait pas à tâter du marmot jusqu'à pas d'heure. Elle n'y arrivait pas ! C'était juste trop bizarre pour elle. Etant la cadette de la famille, elle avait toujours été bercée et chouchoutée, mais n'ayant jamais eu de petit frère ou soeur, elle n'avait jamais pu rendre la pareille à son prochain. Et puis quand on a vécu avec une cuillère d'argent dans la bouche, on en devenait ingrat et égoïste. Bref, c'était ce qui c'était passé pour Kanpeki.

Voyant que la situation avait l'air d'être sous le contrôle de sa comparse, la Brune jura dans sa barbe, grognonne, et s'attela à ramasser le bordel crée par les enfants pendant les quelques minutes où aucune présence adulte n'avait été là pour les surveiller. Ramassant le papier hygiénique qui traînait à chaque centimètres carrés de la pièce, elle se tourna vers sa collègue de la soirée :
— J'vais essayer de faire à bouffer. Essaye de nettoyer leurs putain de graffitis avant que leurs parents ne les voient et nous étripent.
Pestant, elle se dirigea dans la cuisine, jeta les saletés dans la poubelle et regarda ce que contenait le frigo. Kanpeki fit la moue lorsqu'elle vit que la majorité des aliments présents allaient demander un certains temps de préparation. Sachant pertinemment qu'elle et la cuisine faisait deux, elle fit dépasser son visage par rapport à l'embrasure de la porte, ses yeux ambrées fixant sa comparse Saibogu qui s'amusait avec les diablotins.
— Hey. J'vais avoir besoin d'un coup de main finalement.
Une main sur le front, elle se demandait comment elle allait se sortir de cette situation délicate si jamais sa collègue ne savait même pas se servir d'une gazinière à son image... Enfin, il ne restait qu'à espérer que sa comparse sache se servir d'un couteau et qu'elle soit plus dégourdie que la Mécanicienne aux fourneaux.
— Non mais sérieux. Je sais pas comment cuisiner de la seiche.
La poiscaille caoutchouteuse était là, posée sur le plan de travail et attendait qu'on la découpe. Plusieurs autres de ses comparses étaient dans un bol en verre à portée de main. Ajoutez à cela les diverses épices et sauces présente un peu partout dans le mobilier de la cuisine, le processus pouvait varier d'un cuistot à l'autre. Restaità savoir ce que la gamine allait faire...
— On pourrait en faire une soupe ? Ou une salade ? Y'en a dans le frigo. 'Fin... Tant que c'est comestible, j'me contenterai de n'importe quoi. Jetant un regard par dessus son épaule en direction du trio de nains, elle continua. Espérons qu'ils tiendront en place le temps que tu t'occupes de ça. Elle se retourna vers sa comparse. Tu vas t'en occuper hein ? Non parce que sinon, ils vont aller pioncer le ventre vide... et nous aussi.
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Message(#) Sujet: Re: On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) On garde des gosses (Feat. Saibogu A. Kotori) EmptyDim 13 Sep 2015 - 16:21

Le troisième en vue, mon ainée qui ne m’avais toujours pas confirmé son nom m’abandonna, s’adonnant à des taches diverses et variés… Je me retenais, mon plan ayant échoué. Kiroko semblait être le diablotin parmi les trois enfants… Incapable de tenir en place, un coup de main de la part de la femme dont le boulot était censé être le même que le mien n’aurait pas été de refus.

Je portais donc la petite Camélia avec mon bras gauche, tenant la main du petit Jiroko pendant que Kiroko essayait de m’étrangler avec mon écharpe… Sa forcé n’était pas suffisante pour ce faire, mais suffisante pour être désagréable… Mais comment en vouloir à ces enfants quand ils ne savaient probablement pas ce qu’ils faisaient ? Ils étaient vraiment chou aussi, mon visage, habituellement inexpressif gardait en permanence un sourire plutôt niais.

Sous les ordres de la femme qui voulait faire la cuisine, je commençais à nettoyer quelques dessins. Utilisant des mouchoirs que j’avais cachés dans mes vêtements, les enfants furent positivement surpris de la manière dont je les sortais.


-Ta-Taka, t’es une magicienne !

-Haha, non juste une kunoichi~ Disais-je sortant des mouchoirs comme si ils apparaissaient de nulle part.

Certains dessins partirent sans gros problème avec l’aide de Jiroko pendant que Camélia, imitait mes mouvements, sans que ses efforts ne nettoient vraiment quoique ce soit. J’espérais que la vieille puisse s’occuper correctement de la cuisine, car visiblement, elle ne souhaitait pas s’occuper des enfants et que je ne pouvais probablement pas faire les deux en même temps…

A peine ces pensées terminées, qu’elle m’appela… Un assez mauvais présage de toute évidence. Accroupie pour nettoyer les dessins à la hauteur des enfants, je me relavais toujours accompagnées des deux petits pour me diriger vers la cuisine et voir quel genre de mauvaise surprise pouvait m’y attendre. J’étais confiante en ma cuisine, mais si elle, qui souhaitait cuisiner n’en serait pas capable… Qu’allais-je pouvoir faire.

Je sentis qu’un poids sur mes épaules se fit moins oppressant… N’y prêtant pas attention, je marchais avant de recevoir un coup sous ma jupe ! Je tombais alors à genoux au sol… Vraiment… Les jeux d’enfants parfois… Heureusement, j’avais prévu le coup en portant un short sous ma jupe.

Prêtant cette fois attention aux moindres mouvements du petit garçon, je laissais Jiroko s’occuper de Camélia afin d’avoir les mains libres, elle savait marcher, mais j’appréciais porter les petits enfants, je me relevais donc et continuais vers la cuisine, les deux anges et le diablotin me suivant…

Et la bonne surprise qui m’attendait dans cette cuisine était visiblement des fruits de mer, l’odeur et le bol contenant les… Seiches me signifiaient bien ce qu’on allait manger ce soir. Le sourire aux lèvres, j’écoutais les suggestions de mon ainée avant de prendre la parole :


-Une soupe aurait été une bonne idée si Ji…Ki-kun était un peu moins turbulent… Une salade est une très mauvaise idée, les enfants n’aiment pas ça et j’ai de toute manière besoin de cuisiner la seiche, sinon les tentacules peuvent accrocher la gorge… Je pense qu’un curry est le meilleur choix.

Je me tournais alors vers les enfants.

- Ce soir on va manger du curry !

Camélia ne semblait pas particulièrement se réjouir tandis que les deux garçons avaient des étoiles dans les yeux.

- Vous aimez le curry doux ou moyen ?

- Doux…

- FORT !

Visiblement… Cela n’allait pas être facile, mais j’avais la solution.

-Peux-tu t’occuper d’eux le temps que je prépare la nourriture ? Disais-je en retirant mes gants et mon écharpe avant de me diriger vers le bol de seiche. Je pense que je vais prendre une cinquantaine de minute.

J'espérais qu'elle allait pouvoir tenir les cinquante minutes... Du moins, si elle voulait manger.

Je n’avais jamais auparavant préparé de seiche, mais ayant vécu toute mon enfance sur des iles, les calamars et pieuvres n’avaient aucun secret pour moi et j’avais déjà vu des adultes préparer des seiches. Prenant une plaque en bois et un couteau, je plaçais une seiche dessus, coupant le front de celle-ci afin d’enlever l’os. Cela fait, j’évidais l’intérieur de la seiche proprement avant d’enlever la peau et les yeux. Cela prenait une quinzaine de minute, me laissant avec les parties potables que j’avais nettoyées de l’encre éventuelle : la tête dont la chair blanche me donnait faim, les tentacules et les nageoires. Je répétais donc le processus avec les autres seiches avant de les couper en bouchées pour le curry. Le processus était normal jusque-là.

Je préparais donc du riz et deux casseroles de curry : un curry doux que je préparais pour les enfants et le curry spécial que je préparais pour moi… Et pour donner une leçon à Kiroko. Ce curry-là était fait par moi, pour moi. Le gout était tout, sauf fade… Ce curry était saturé en gout et épicé comme l’enfer. Kiroko allait probablement pleurer en mangeant celui-ci, mais c’était une leçon pour lui faire comprendre la force du curry… Il était bientôt l’heure de manger, aussi, je préparais des assiettes de riz, y ajoutant le curry : 3 assiettes de curry doux, 2 de curry spécial dont une avec une assez petite portion de curry. C'est fou comme le temps semble passer vite quand les choses se passent sans problème!


- C’est prêt ! C’est l’heure de manger !
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