Interrogatoire et Liberté [PV Natsuno Tsubaki]

Quelques jours, c’était le temps qui séparait ce beau jour au-dessus de Hi no Kuni de l’intervention massive des troupes de Konoha sur la base du Shoraizen située à Yu no Kuni.
Certains envoyés sur le terrain récupéraient de leurs blessures tandis que d’autre avaient déjà repris leur rythme de vie quotidienne.

Cela mit à part, le village avait massivement gagné en population, forcément lorsque l’on escorte de nombreuses personnes, il faut s’attendre à croiser plus d’un embouteillage lorsque l’on se déplace en ville la journée. À l’extérieur des espaces aménagés avaient été déployés pour laisser à ces gens une seconde chance et surtout pour qu’ils aient un endroit où dormir en attendant d’être jugé apte à rejoindre le village. Cela faisait partie du plan et tout semblait bien se dérouler pour l’instant bien que cette perspective de seconde chance ne semblât pas séduire tout le monde à Konoha.

Satochi, lui, n’avait rien contre, il servait Konoha et ses intérêts et tout bras supplémentaire peut-être bénéfique au maintien du village qu’il soit civil ou bien shinobi.
Néanmoins, Konoha se voulait prudent et une série d’interrogatoires avait été organisée dans le but de juger les escortés afin de définir leur position dans la balance. Méritaient-ils une seconde chance ? Ou pas ?
Le brun du clan Rakuzan avait d’ailleurs était réquisitionné pour diriger l’un de ces interrogatoires.
C’était la première fois qu’il allait se prêter à ce genre d’exercice, mais cela promettait d’être une expérience enrichissante pour le jeune Jônin.

La personne qu’il allait avoir en face de lui était une certaine Natsuno Tsubaki. Une ancienne membre du Shoraizen assez importante.
Il avait reçu quelques informations et la kunoichi ne semblait pas être une méchante, il espérait donc que tout allait bien se passer et que l’issue de cette petite discussion conviviale serait bénéfique pour les deux parties.

L’heure était finalement arrivée, le brun sortit donc du village pour rejoindre l’une des tentes spécialement aménagées pour les interrogatoires.
En y pénétrant il pu enfin découvrir celle qui allait être la principale interlocutrice de cette affaire, une femme à la peau assez foncée, des cheveux longs et des yeux totalement émeraudes. C’était bien sympathique à observer, mais là n’était pas le problème du jour.

Une jeune femme était également présente déjà assise sur une chaise dans le coin de la tente. Il s’agissait d’une Chûnin du Clan Yamanaka, que Sato’ connaissait vaguement. Prénommée Mina, elle était présente aujourd’hui pour vérifier la véracité des dires de Tsubaki.
Le décor semblait planté, il n’y avait plus qu’à commencer.
Le Rakuzan prit alors la place qui lui était destiné, c’est-à-dire face à Tsubaki adoptant une attitude cordial envers cette dernière.

PNJ Yamanaka Mina:

- Bonjour, je m’appelle Satochi, c’est moi qui ai été désigné pour vous interroger. Mina ici présente est une kunoichi du clan Yamanaka, elle sera simplement là pour veiller au bon déroulement de notre conversation.

La présence d’un Yamanaka avait été exigée pour chaque interrogatoire, le brun n’y pouvait rien, il espérait que ces conditions iraient à Tsubaki. Attendant l’acceptation de cette dernière, il attaqua finalement avec le commencement.

- Tout d’abord, confirmez-vous être Natsuno Tsubaki, ancienne membre du Shoraizen démantelé tout récemment ?
La suite deviendrait sans doute beaucoup plus intéressante.[/i]

Comme début, c’était plutôt normal. La Jônin se tenait simplement prêt à noter sur un carnet les informations que la jeune femme lui donnerait. La suite deviendrait sans doute beaucoup plus intéressante.

Spoiler:

Konoha no Kuni, le village caché dont étaient originaires Seitô et Kôhei. Y était-elle enfin, après cette tragédie, si l’on pouvait la nommer ainsi, de la fin du Shôraizen. La kunoichi était dans une tente, dans l’attente d’un interrogatoire, accompagnée par une blonde qui la faisait languir de la sienne. Milly ne l’accompagnait pas dans cette formalité, elle était interrogée de son côté. C’était normal, après tout. Elle devait se faire à cette idée.

C’est alors qu’un homme entra dans l’habitacle. Un jeune brun, qui ne lui inspirait ni confiance ni son inverse, aussi se dit-elle qu’elle garderait son jugement que pour la fin de l’entrevue. C’était tout de même stressant que de se voir pris ainsi en tenailles sous les griffes d’une puissance mondiale qui, certes, s’était avérée bienveillante, mais qui avait aussi su montrer signe d’animosité.

Elle remerciait tout de même le ciel de ne pas avoir été sous la parole de Miko, sans quoi n’aurait-elle pas réellement gardé son calme. Elle avait pourtant réussi à mettre ses émotions et avis personnels de côté, la dernière fois, mais sous cette situation, ses mots auraient pu dépasser, sur certains points du moins, sa pensée. Rien ne lui donnait le vœu de rébellion, ici, mais celui de l’écrasement était d’une toute autre affaire.

Lorsque le Jōnin, vraisemblablement, se présenta, ainsi que sa collègue, elle retrouva une partie de ses moyens : le nom est une information, et toute information bien contrôlée est source d’assurance et de pouvoir. Certes connaissaient-ils le sien, mais ce détail lui donnait un brin de courage. Elle se sentait seule, ici, son « invitée » se faisant discrète. Elle se rattachait à chaque chose qui lui semblait une force.

« Courage, plus vite ça sera fait, plus vite tu pourras repartir avec Milly. »

Elle regarda le Shinobi, et un déclic se fit dans sa tête. Ce n’était qu’un interrogatoire, elle le savait. Elle avait accepté qu’il soit mené sur chaque membre de la famille afin de séparer l’innocence de la culpabilité de ses camarades. Elle n’avait rien à se reprocher, à elle-même, de tout cas, sinon les actes qu’avait commis, de sa place, la Serei.

Son argument de la vitesse dicta à son instinct de donner les informations de base avant qu’elles ne soient demandées, de sorte qu’ils ne perdent pas de temps en bavardage inutile.

« Je confirme. Et prenez des notes, je n’ai pas vraiment envie de passer trente ans dessus. Je m’appelle Tsubaki, du clan Natsuno, je suis originaire de Kaminari No Kuni, d’un petit village montagnard. Je suis venue à parcourir le monde, un rêve d’enfant, et un jour, je suis tombée sur la personne de Seitô, du clan Sabakyô. Suite à une discussion, j’ai accepté de rejoindre son groupe, de mon plein gré.

Après avoir obtenu une base opérationnelle pour l’organisation, je suis devenu un des généraux de Seitô, un des douze Aizuyake. J’étais, et serai toujours, quelque part, le Buta du Shôraizen. Je suis chargée du financement et de la gestion économique de l’organisation, ainsi que de celle de notre ancienne base. Mais je pense qu’Aburame Miko a déjà dû vous briefer sur le sujet, non ? »

L’ancienne espionne avait déjà dû leur donner toute sorte d’informations avant cela, certaines, d’ailleurs que Tsubaki devait ignorer en sa possession. Mais ce n’était pas grave, elle n’avait qu’à faire poursuivre cet entretien, après quoi elle serait libre. Milly ne devait rien avoir à se reprocher non plus, cela serait donc rapide. Elle eut également une pensée pour Rin, qui devait être plus blanche que n’importe quelle neige, judiciairement parlant. Elle savait que la kunoichi retournerait dans son pays natal avant de prendre une décision une fois là-bas.

Mais pour l’heure, il n’y avait qu’un obstacle, celui qui était assis près d’elle, et qui n’attendait que la source du pouvoir : l’information.

Spoiler:

Le passage par la case interrogatoire pour les rapatriés du Shoraizen était un ordre venant des plus hautes-instances de Konoha. Chaque survivant devait s'y plier, serait jugé leurs taux de criminalité et si oui ou non ils représentaient une menace de près ou de loin pour Konoha.
L'intervention à Yu no Kuni avait été brutale, mais ceci était en partie dû au positionnement alertant de Kumo dans cette histoire.
Jamais la Foudre n'aurait dû intervenir. Konoha avait vraisemblablement les choses bien en main avec l'infiltration d'Aburame Miko. Cependant dans cette triste affaire, l'avidité du Godaime Raikage, Seki Zennosuke avait entraîné la mort de tant de personnes innocentes. Et aujourd'hui, Satochi plus personnellement se retrouvait avec quatre cadavres sur le dos.

Néanmoins, la vie continuait d'avancer et c'est en Chef d'Interrogatoire que le Rakuzan se présenta à la tente n°12. Au sein de cette dernière, deux kunoichis attendaient sa venue. La première était la Yamanaka chargée de contrôler les paroles dites par les interrogés. La deuxième... Et bien, c'était tout simplement celle qui allait devoir répondre aux questions du brun pour pouvoir prétendre à sa liberté. C'était aussi simple que cela.
Son sort dépendait de sa coopération et des interprétations de cette dernière effectuées plus tard par les Hauts-Dignitaires de la Feuille.

Sato' entra rapidement dans le vif du sujet en présentant sa personne ainsi que celle de Mina, la blonde assise derrière lui. Natsuno Tsubaki... Il espérait qu'elle se montrerait coopérative. Il n'avait pas envie d'envoyer une personne de plus à échafaud. Heureusement, cette dernière confirma. Et contre toute attente, elle proposa au Jônin de prendre des notes. Sato' devait-il le noter comme une attitude provocatrice ? Il préféra ignorer et se contenta d'écouter.
Elle était donc une personne importante au sein du groupe dirigé par Sabakyô Seitô. Elle était responsable des finances et gérée globalement la gestion des intérêts de l'organisation. Mise à part cela. Il n'y avait pas grand chose à retenir. Elle était originaire des montagnes de Kaminari et elle avait décidé de parcourir le monde pour accomplir un vieux rêve lorsqu'elle croisa la route du Sabakyô.
Satochi lança un regard à Mina afin de prendre connaissance d'une éventuelle entourloupe. Mais Tsubaki semblait désireuse d'en finir avec la paperasse. Ce n'était donc pas dans son intérêt de mentir ici, car après tout la Yamanaka le saurait.

- Où avez-vous rencontré Seitô ? Et qu'est-ce qui vous a poussé à rejoindre son organisation ? Vous a-t-il parlé de ce qu'il avait fait avant de déserter Konoha ? Il marqua une pause avant de rassembler ses mains au bord de la table. Miko a effectivement fait part d'un certain nombre d'informations... Mais je n'en suis pas bénéficiaire, ainsi pour simplement attester que j'ai bien fait mon travail, pouvez-vous me donner le nom de ces douze Aizukage ? Et me donner des informations sur leurs fonctions.

Voilà qui était pour relancer les questions. D'autre part, le Rakuzan entreprit de parler de manière plus personnelle à Tsubaki. Vis-à-vis du passé, du présent et de son futur.

- Vous aviez connaissance des actions de Seitô à Kaminari par exemple ? Si oui, qu'elle était vos impressions ? Vous avez toujours cautionné les choix de votre Chef ? Aujourd'hui qu'est-ce que vous prévoyez pour la suite ?

Cela faisait déjà pas mal de question. Mais la Natsuno était celle qui avait voulu accélérer les choses. Désormais, elle devait assumer et répondre sans écorchure.

Le Rakuzan se trouvait friand d’informations, demandant nombre d’entre elles à Tsubaki, qui ne savait donner lieu à chacune d’un point direct. Aussi devait-elle retrouver la mémoire en répondant d’abord aux autres questions. La suite lui viendrait plus naturellement, dans l’ordre des choses et dans l’élan que cela lui confèrerait. Elle espérait juste ne pas se souvenir de choses trop préoccupantes, et, si chose devait se faire, si son intuition ferait taire ses pensées. Ne savait-on jamais.

« J’ai rencontré Seitô en venant à Hi no Kuni. J’étais en chemin, dans la forêt, sans vraiment savoir où j’allais. Je suis tombée sur lui, et on a discuté. Il m’a intrigué, et j’avais l’impression qu’une voix me poussait à le suivre. »

Ce n’était pas faux, en l’occurrence, mais Tsubaki préférait ne pas y penser, ne pas énoncer ce genre de pensées, laisser son système nerveux s’arrêter avant l’aire de Broca. Elle préféra continuer.

« J’ai eu vent de rumeurs, de dires, et j’ai fini par apprendre ce qui s’était passé. Pour certains, c’était sa faute, pour d’autres, c’était un complot. Je n’ai jamais pris de position sur cet événement. La seule chose qui me prouve qu’en effet, il y a eu un événement, c’est que tout le monde en parle. Mais ce n’était pas mes affaires, et je n’avais pas vraiment de curiosité à ce sujet. »

Un autre point d’abordé. Elle n’avait vraiment jamais donné d’importance à ce qui s’était passé. Seitô avait ses fantômes, cela le regardait donc. Il s’agissait de son fardeau, chacun avait le sien. Et elle n’avait que deux fardeaux potentiels à porter : le sien, et celui de Milly, si elle en avait besoin.

Venait ensuite le domaine des Signes. Visiblement, il n’était pas au courant d’une chose, qu’elle allait s’empresser d’expliquer :

« Il n’y avait pas douze signes. Ou plutôt, tous les postes n’étaient pas assurés. Il y avait Seitô, le chef, qui a laissé sa place de Serpent, à sa mort, à Kôhei. En gros, il s’occupe d’agir dans l’ombre, d’où le fait que cette fonction soit endossée par le chef en présence. Il y avait aussi Nozomi, le Cheval, qui était le médecin en chef, et le membre le plus proche des autres, psychologiquement parlant. Il y avait Azumi, le Mouton, qui était dans ce qui était dans les relations extérieures au niveau de l’image de l’organisation. Et enfin, Hiriko, le Lièvre, qui était dans tout ce qui était communication, renseignements, etc. »

Elle s’arrêtait là, ignorant tout de Pô, n’ayant pas été prévenue de son appartenance au clan, mais cela ne serait jamais là motif de retenue, car elle l’ignorait tout simplement.

Puis y avait-il les questions d’un autre ordre, qui pouvaient donner un peu plus de mesure à Tsubaki. Elles demandaient son avis immédiat. Elle se devait de parler justement, même si elle n’aurait peut-être pas tenu le même discours face à feu son chef.

« Oui, je savais ce qu’il faisait. Oui, je pensais que c’était risqué : pour lui et pour les civils. Mais je ne pense pas qu’il n’avait pas un plan en tête. Il en voulait aux dirigeants de Kumogakure, pas au village tout entier. Et je doute qu’il ait eu l’idée de causer des dommages collatéraux. Oui, parfois, j’ai remis en question ses actes, mais j’y ai toujours réfléchi ensuite. Parfois je changeais d’avis, parfois non, mais si je sortais trop de mon domaine, ça risquait de fragiliser l’équilibre. Je peux donner mon avis, mais pas l’imposer, et parfois, pour ne pas provoquer d’accident, il vaut mieux se taire. »

Et venait la partie la plus personnelle, celle dont elle ignorait bien des choses, mais en espérait plus que n’importe quel événement, période de temps possible au monde. Elle n’avait pas à mentir, elle ne rougissait pas de ces choses-là.

« Je vais suivre ma petite amie, où qu’elle décide d’aller. Je pense qu’elle reviendra à son clan, pour changer les choses. Je n’ai aucune certitude pour ce qui va suivre, mais je suis confiante. Je suis partie pour voyager, je le ferai. »

Elle n’attendait plus que la réaction de son interrogateur.

Il était vrai que le Rakuzan avait posé beaucoup de questions en simultanée à Tsubaki.
Cependant, il ne doutait pas une seule seconde des capacités à mémoriser les choses de la jeune femme. Elle avait elle-même avoué se charger de l’organisation et des finances du Shoraizen. Une tâche bien trop importante pour le premier sot venu, ce qui laissait penser que la jeune femme avait une bonne mémoire. Satochi en était certain, il aurait les réponses qu’il voulait.
Elle commença alors à parler de Seitô. Elle l’avait croisé à Hi no Kuni alors qu’elle voyageait. Ce lieu permettait à Sato’ de déduire que l’ancien Intendant de Konoha avait très rapidement recruté la Natsuno. Elle ajouta ensuite l’avoir simplement suivi. Le brun se rappela rapidement les qualités d’orateur que le Sabakyô possédait par le passé.

Tsubaki continua de coopérer. Elle n’avait jamais vraiment fait attention au passé. Elle avait eu vent des rumeurs. Mais tout comme Satochi le pensait lui-même. Seitô et Kohei n’étaient pas les seuls fautifs dans ce qui s’était déroulé au temple Kyubi.
C’est pourquoi le Jônin passa rapidement ces détails.

Elle expliqua ensuite le fonctionnement des signes et Satochi apprit que tout les postes n’avaient pas été distribué. Elle énuméra chacun de ceux qui avaient été occupés par le passé ainsi que les fonctions de ces derniers comme le Rakuzan l’avait demandé. Le Serpent, le Cochon, le Lièvre, le Mouton et le Cheval… Sato’ nota ces informations avec soin et nomma chacun à leur propriétaire.
Cependant lorsqu’il releva la tête, il posa une énième question qui avait évoqué sa curiosité.

- Et au sujet de Hyô Matawa ? Qu’est-il advenu de lui au sein du Shoraizen. Il marqua une pause, ne sachant pas trop s’il voulait attendre une réponse et comme pour rendre l’attente plus longue il raconta son histoire. Matawa était mon ami d’enfance. Nous avons grandi ensemble dans les camps de protection pendant la Guerre clanique de Hi no Kuni. Il était l’élève de Seitô et le coéquipier de Kohei. Quand ils ont désertés, il est venu me voir pour que je rejoigne la cause de votre défunt Chef.
Je n’ai pas sentit sa présence à Yu no Kuni. Alors je me demandais où il pouvait bien être.

Mata’ avait toujours assuré qu’avec Seitô il serait en sécurité et qu’il ne lui arriverait rien. Mais aujourd’hui le Sabakyô était là. Et mise à part quelques querelles avec des shinobis de Konoha il n’était pas un “criminel” comme Seito pouvait l'être. Il était donc peut-être temps pour ce crétin de rentrer au pays.
En fin de compte, Tsubali était quelqu’un de bien. Elle n’avait pas toujours accepté les décisions de Seitô. Elle avait simplement jamais pris la peine de s’y opposer face à face. Les choses auraient peut-être pu être différentes.
Cependant, le Rakuzan n’était pas ici pour juger les actes des uns et des autres.
Et en écoutant la dernière tirade de Tsubaki, le brun comprit qu’elle ne représentait aucunement une menace pour Konoha. Il n’avait donc pas de raison de la retenir plus longtemps. Il rangea ses feuilles de notes et présenta l’une d’elle entièrement vide à Natsuno en accordant à cette dernière un sourire sincère.

- Dans ce cas, je vais vous souhaitez bon voyage… Mais avant de partir, j'aimerais que vous remplissiez ce dernier petit formulaire en inscrivant en annexe le nom des personnes que vous avez côtoyé au Shoraizen tout en prononçant ce que vous écrivez à voix haute. Après cela vous pourrez quitter cette tente et circuler librement et commencer votre nouvelle vie aux côtés de votre fiancée

Le contenu du formulaire était simple. Des informations sur ses spécialités shinobis, et ses différents pouvoirs. En case annexe, Satochi s’attendait à voir la liste des personnes qu’elle avait rencontré au Shoraizen. Un bon moyen pour faire l’inventaire de ceux qui manquaient.

NB de Fin:

Les réponses de la jeune femme avaient semblé être du goût du Konohajin, quoiqu’il fût logique qu’elle les donna, car telle était la condition à une liberté totale par la suite. Néanmoins vint une question à laquelle elle eut presque honte de répondre. Matawa, une affaire passée qu’elle ne se remémorait pas dans ses moments creux. Elle avait émis quelques réserves au sujet du shinobi, dont elle n’avait pas eu de nouvelles depuis bien longtemps.

« Honnêtement, je n’en sais rien. Je n’ai pas reçu signe de vie de sa part personnellement depuis un bon moment déjà. Il était parti à de multiples reprises suite à des conflits avec un autre Signe : Azumi. Il a été un Aizuyake, lui aussi, mais elle l’a privé de ce droit à cause d’un comportement condamnable. Il me semble, d’ailleurs, que c’était un accros avec des ninjas de votre village. Mais pour ce qui est de son cas, actuellement, je n’en sais rien. »

Satochi ne montrait pas vraiment d’expression quant à cette dernière information. Elle était relativement neutre, cela étant, aussi n’était-il pas étonnant qu’aucune émotion particulière ne se lise sur le visage du Jōnin. Il changea cependant de sujet pour lui annoncer la fin de cet entretien, et lui demander une dernière formalité avant de partir. Elle devait remplir un formulaire d’informations. Cela n’était pas vraiment cher payé pour la liberté.

« Merci, c’est gentil de votre part. Donc, je finis ça, et après je peux partir ? Parfait. Bon courage pour les entretiens que vous avez encore à passer, si c’est le cas. Moi je m’y mets tout de suite, et je file. »

Elle se pencha sur la feuille et commença à inscrire ses réponses. Affinités ? Elle se connaissait l’eau et la foudre, mais pas d’autre élément de maîtrise. Talents particuliers ? Elle maîtrisait le Ninjutsu médical, mais quelque chose la tracassait : l’expérience de la grotte, le dernier jour. Elle se demanda si elle devait inscrire ses doutes sur le papier, mais se dit finalement qu’elle-même n’était sûre de rien, aussi préféra-t-elle donc ne pas annoter ce fait.

Puis arriva la liste de ses connaissances proches au sein de l’organisation. Elle ne pouvait pas dénombrer tous ses collègues et amis, mais apparurent dans la liste des noms qui intéresserait peut-être Konohagakure, à savoir :

« …
- Kaguya Milly
- Hyô Kôhei
- Myouga Nozomi
- Sabakyô Seitô
- Sabakyô Keitarô
- Hyô Matawa
- Kaguya Shio
… »

Sa liste comprenait de nombreux noms, mais nous ne retiendrons que ceux-là. Après avoir fini, Tsubaki souhaita une bonne journée et sortit joyeusement de la tente. Elle allait rejoindre Milly, et effectivement, commencer une nouvelle vie.

Spoiler:

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