N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Tsukiyo K. Koémi
Tsukiyo K. Koémi
Informations
Grade : Chûnin, Chef de ClanTsukiyo, Conseiller de Kumo, Chef du Sasoriza
Messages : 379
Rang : B+

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty
Message(#) Sujet: Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] EmptyLun 22 Juin 2015 - 0:39

C'est le moment du retour depuis le pays du fer, il s'en est passé des choses et finalement je ne saurais pas comment tout résumé de manière intelligible. Heureusement l'homme à inventer l'outil est plus particulièrement les rouleaux et l'encre. Du coup, j'ai tout noté au clair ce qui m'évitera de me tromper, surtout que ce fut une histoire riche en information diverse, en leçon à retenir et en protocoles... Même en ayant passé mon enfance là-bas, j'avais oublié à quel point cela pouvait être long parfois.

Enfin soit, tout cela est passé et mes souvenirs sont couchés sur le papier pour permettre au maître de notre village d'en apprécier les tenants et les aboutissants. Dans le même temps, j'ai l'impression que mon unité n'est pas simplement inutile, elle est invisible. Je n'arrive pas à avoir de membre et en même temps je n'ai pas réellement fait d'effort pour en avoir. Il faut dire que sans bras droit ce n'est pas réellement possible, je ne peux ne pas être au four et au moulin, enfin pas pour le moment.

Cette expérience ma changée. J'ai complètement revu ma garde-robe pour quelque chose de différent, pas forcément mieux ou pire. Je peux me le permettre de toute manière, je n'arrive même pas à écouler mon salaire et même si je me refuse à en abuser j'ai la fortune de mon clan derrière moi qui n'attend que ça. J'imagine que l'influence qu'a eue Miae sur moi est tout de même assez visible pour le coup, enfin soit.

J'approche alors de son bureau, attends sagement qu'il me dise que je peux entrer et le fais effectivement. J'imagine qu'il doit être étonné, je n'ai jamais fait autant attention à mon apparence, je sais d'ailleurs qu'il ne m'a jamais vu sous un aussi beau jour. M'enfin bon, on n'a pas tous les jours seize ans non ? Je m'approche, après le salut qui se doit et dépose sur son bureau deux choses que je tenais en mains.

Mon rapport tout d'abord, puis une grande bouteille d'un alcool qui vient de loin. Shanpan, mais ils le prononcent plus comme une chose du genre Champan, Champagne ? Allez savoir, je lui fais un grand sourire et lui laisse le temps d'observer les deux objets et surement se demande ce que je fais comme bêtise.

"Un alcool venu d'ailleurs. Il est censé être bon pour fêter les meilleurs moments ou oublier les pires."

Puis je m'installe sur un des sièges en face du sien et l'observe. Le pauvre, passer d'une Koémi des plus sages à la moi actuelle... Enfin ce n'est pas comme si j'allais être aussi hyperactive et insupportable que pouvais l'être d'autres personnes, je suis juste un peu plus vivante et ai plus de confiance en moins on va dire. En plus entre nous, a-t-on réellement besoin d'être trop carrés ?


Dernière édition par Tsukiyo K. Koémi le Jeu 2 Juil 2015 - 18:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Wazao no Tetsuya
Wazao no Tetsuya
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1806
Rang : S

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] EmptyMer 24 Juin 2015 - 1:33

Je me trouvais debout dans mon bureau à observer par-delà les fenêtres de mon bureau. Cette belle vue du village, me plonge dans une profonde réflexion. Une épée de damoclès pèse sur la vie de tous ces habitants, une épée qui pouvait tomber lourdement à n’importe quel moment, causant de lourds dégâts ici ou ailleurs dans Kaminari no Kuni ou même dans le pays allié de Tetsu no Kuni. Je grommelais, tandis qu’une petite averse commençait à tomber du ciel. Je portais mon regard vers l’immensité de la voute céleste, subitement devenue grise. Heureux présage ou malheur à venir ? Je n’étais pas encore très bon pour déchiffrer les présages. Toujours est-il que je le sentais, suite à cette première opération lancée sur Mizu no Kuni, le Raikage que j’étais devrait descendre sur le terrain. Un certain travail devrait être effectué. Il n’y avait que moi pour m’en charger.

Quelqu’un arrivait. Je l’entendais par derrière la porte. Je connaissais ce pas. Mes sourcils se froncèrent. Je me tournais lentement. Tsukiyo Koémi. Je ne pouvais me tromper. J’entendis toquer à la porte.

« Entrez ! »

D’une voix neutre. Mon regard, prêt à accueillir cette invitée. Je ne fus pas très surpris de remarquer que mon jugement n’était pas faux. C’était bien elle, Tsukiyo Koémi, habillé d’une drôle de manière. Je hochais de la tête, fronçant un peu plus les sourcils, sans marquer cette fois une quelconque intrigue. Non, c’était plutôt de l’étonnement que j’exprimais là, sans m’en rendre compte. Elle avait grandi la petite. A mes yeux, elle commençait à devenir une femme, une vraie. C’est donc avec un plaisir inavouable que mes yeux bleus se posèrent sur la blonde, au regard plus félin, au maquillage et à la mise qui en disaient long sur son gain d’assurance. J’appréciais. Son projet, même s’il n’avait pas abouti, avait conduit à faire d’elle quelqu’un de plus mure, de plus ouvert à la vie de shinobi, aux dangers de ce monde. Elle qui était déjà très pragmatique et cohérente il y a deux ans, devaient maintenant être encore meilleure. Le bon vin se bonifie avec le temps. J’avais craint qu’en s’éloignant du quotidien kumojin, elle ne se perde de par le monde. Mais, je sentais toujours cette flamme en elle. Kumo battait toujours dans son cœur. Pour sûr. Enfin… Pouvais-je encore me permettre d’être sûr de quoi que ce soit envers quelqu’un ?

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Bf2ae21bf35b01e71de67dd6bfa00ead

Je la vois, pleine d’assurance, m’apporter… nous apporter une bouteille de champagne. En quel honneur ? Je me le demande encore tandis qu’elle m’annonce qu’il y a effectivement quelque chose à fêter en bien ou en mal. Que dois-je comprendre par-là ? Mon corps est désormais totalement orienté vers elle, je lui fais face et la vois avec étonnement prendre place sur un siège en face de moi, le siège visiteur, après avoir déposé un document et la bouteille sur mon bureau. Je ne peux m’empêcher de laisser échapper un petit sourire amusé. Eh ben dites donc ! C’est qu’elle en a pris de l’assurance la petite ! La dernière fois qu’on s’était vus, elle se confondait quasiment en excuses…

« S’il y a bien quelque chose à fêter, je préfère encore que ce soit quelque chose de positif. »

Je me dirigeais vers la commode non loin de mon bureau et j’en sortais deux coupes. Tranquillement, je marchais jusqu’à elle, la regardant dans les yeux, comme un félin observerait une gazelle un peu trop sûre d’elle. Il me fallait savoir quelles limites se donne la nouvelle Koémi. Je lui remets une coupe, avant de lui montrer le dos et de poser l’autre sur mon bureau; le temps de nous servir.

« En quel honneur devrons-nous lever notre verre alors ? A un avenir radieux ou… à la femme ? »

Je venais de me retourner tout en sabrant le champagne d’un mouvement rapide. Le "ploc" causé par le bouchon qui s’était envolé dans le bureau fit apparaître un Satoru : Yui Honoka. Ma garde rapprochée. Je lui fis un sourire, histoire de la rassurer. Elle disparut comme elle vint. Le bruit l'avait alerté, elle avait compris que c'était pour rien. Elle avait bien ait cependant, j'avais déjà été agressé une fois dans ce bureau par une personne supposée de confiance... Une ancienne élève. Mais tout ceci est une longue histoire.

« Où en étions-nous donc ? »

Je servais Koémi, laissant le liquide doré emplir sa coupe. Alors comment allaient se dérouler les prochaines minutes de cet entretien ? Bien malin celui qui pourrait le prédire.

Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Tsukiyo K. Koémi
Tsukiyo K. Koémi
Informations
Grade : Chûnin, Chef de ClanTsukiyo, Conseiller de Kumo, Chef du Sasoriza
Messages : 379
Rang : B+

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] EmptyMer 24 Juin 2015 - 12:10

Ainsi je me suis installé sans lui demander ou attendre son avis, je pensais le voir plus surpris. En même temps quand je vois ce que se permettent certains Shinobi, j'imagine que c'est loin d'être le pire. Ce n'est pas non plus comme si je lui manquais de respect, il a lui-même demandé à réduire ce genre de protocole forcé et inutile. Donc, je n'ai pas attendu comme un pauvre pot de fleurs son accord, je ne lui demande pas la permission de parler et même .

Le langage du respect, qui possède un système grammatical bien défini pour exprimer la politesse je garde ça pour les relations diplomatiques maintenant. Je n'en oublie pas mes bonnes manières, je les tempère face à lui, car, c'est ce qu'il souhaite et je me vois mal maintenant lui faire une courbette à plus de trente degrés en regardant le sol. J'imagine que même moi je préférerais parler à une personne souriante et ouverte sans aller trop vers certains excès que bien trop se permettent, plutôt qu'un visage neutre et stérile.

Le revers de la médaille de ma confiance et de mon petit laissé allé plus ou moins contrôlé, c'est que la femme naissante en moi s'exprime du coup bien plus. Entre mes nombreux contacts avec Miae, la mission de la culotte rose et d'autres exemples qu'il serait trop long d'énumérer... Une voix plus sensuelle et un rythme d'élocution plus doux, des mouvements gracieux, un peu de maquillage, un parfum léger... De toute manière depuis que je marche avec les hanches plutôt qu’avec mes épaules, en faisant de petits pas plutôt que de grandes enjambées j'avais déjà fait un pas vers un autre monde.

M'enfin bon, même si légalement... Je ne suis qu'une gamine à ses yeux, donc je n'ai rien a craindre. Sans parler du tabou professionnel... Je devrais plus m'alarmer d'avoir ce genre de pensées, j'imagine. Enfin bref ! Il me dit qu'il préférerait fêter une chose positive, autant être honnête alors, en même temps je le suis généralement surtout avec d'autre Kumojin.

"Aujourd'hui, je souffle ma seizième bougie, alors je me suis dit que ça serait mieux de goûter ce breuvage à deux."

Je ponctue ma phrase d'un petit rire et la fini en lui tirant un peu la langue d'un air taquin. Décidément la petite fille à cheval sur le règlement et la politesse a bien disparu. Enfin pour une fois, je peux bien me permettre une petite folie, ce n'est pas comme si je me permettais de l'insulter ou autre obscénité du même genre. Je continue tout de même par :

"Et puis si j'abuse malgré moi de l'alcool, je préfère autant que ce soit avec quelqu'un de confiance."

En tant que Godaime Raïkage, il est sans l'ombre d'un doute la personne en qui j'ai le plus confiance et c'est bien normal. Peu importe ses décisions, ses ordres, je me rappelle à chaque fois que même si je ne les comprends pas, il observe le monde avec un regard bien plus large et beaucoup plus de responsabilités. Cette même confiance qui envahit mon esprit quand je pense, déteint dans mon regard qui l'exprime sans nuances.

Je dois avouer que l'apparition et disparition éclair de la personne en charge de la sécurité ma pas tant surpris que cela. Il est important de le garder en sûreté et ce bruit aurait alarmé n'importe qui ayant un minimum de bon sens. Je prends ma coupe maintenant emplie de ce liquide à bulle, on dirait presque de l'or liquide avec une odeur fruitée. Où en étions-nous ? Je lève mon verre.

"A la santé de Kumo."

Un peu théâtrale comme phrase, enfin bon, je n'ai rien trouvé de mieux j'avoue. Je vais essayer d'éviter de perdre trop de temps, il a certainement mieux à faire que boire de l'alcool et écouter une jeune femme déblatérer des âneries. Je bois et je ne savais pas à quoi m'attendre avec l'alcool. Et bien c'est chaud, pas chaud directement, mais ça fait chaud dans ma tête et tout mon corps. C'est agréable, un goût peut-être un peu fort, mais cela fait quand même du bien. Heureusement que j'ai dégusté mon verre plutôt que de le boire vite, j'aurais certainement fini au sol. J'essaye de ne pas le montrer, mais mes joues rouges, un petit hoquet de surprise et surement une petite grimace que j'ai faite trahissent bien ce fait.

"C'est un peu fort, mais c'est bon."

De toute évidence, il vaudrait mieux que je m'arrête au premier verre si je veux éviter une catastrophe. J'ai déjà vu des adultes fins, des femmes pompette et cela n'a rien de bien. Si je me mets à rendre mon déjeuner au sol ça serait le pompon en plus.
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Wazao no Tetsuya
Wazao no Tetsuya
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1806
Rang : S

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] EmptyVen 26 Juin 2015 - 10:26

Wow ! Ceci explique cela ! J’avais vu juste sur le côté plus féminin et plus assuré de la petite fille d’alors que je n’avais pas encore placée dans la case « femme ». À mesure que le temps passe, je vois bien que tout ce qu’elle fait est loin d’être du cinéma. C’est elle, la nouvelle Koémi dans toute sa splendeur. Je hume l’air, ce parfum délicieux qui empli mes narines. Mes sourcils se froncent légèrement tandis que mon regard se fait à présent moins pesant sur elle. Elle m’avoue avoir apporté ce champagne pour fêter ses 16 ans. Un sourire en coin des lèvres. Ah les femmes ! Toujours prêtes à se lacher pour ce qu’elles considèrent être « un grand évènement ». Mais, elle n’avait pas tort de le faire. Très peu de shinobis, engagés si jeunes qu’elle l’avait été, parviennent à un âge avancé. Dès lors, autant profiter au maximum de toutes les opportunités qu’offre la vie.

Je goutais avec plaisir à ce nouveau côté espiègle de la Chuunin. Elle avait osé me tirer la langue ! Je lève mon verre à la santé de Kumo, puis sans mot dire, je le porte à mes lèvres.

*La confiance n’exclue pas le contrôle très chère !*

Je commençais à m’imaginer des trucs. Ça commence toujours comme ça. Mais mon regard, lui, reprend lentement les formes de cette kunoichi. Kunoichi… Même ce terme sonne… Bien féminin. Et c’est peut être lorsque dans mon esprit, la consonnance de ce mot se mêle à l’idéal féminin que le Zenni, pousse, là, en dessous de ma ceinture. Lui aussi veut se faire voir, se faire sentir. Il veut sa part de cette kunoichi, qui ose afficher de la sorte sa féminité, alors même que son maître est encore indécis. C’est une affaire de secondes avant qu’il ne pousse cette culotte et ne fasse apparaître un petit monticule bien visible à un endroit peu stratégique. La honte qu’il va me foutre !

Je me hâte de servir un nouveau verre à cette kunoichi. Je vois bien que ce breuvage est fort. Je vois bien qu’elle n’y résiste pas. Une novice en la matière alors que moi, je ne suis rien d’autre qu’un ex pochard (n’est-ce pas Lilith ?). Cet alcool ne me fait aucun effet pour le moment. Sauf l’effet de probablement renforcer l’endurance à venir du Zenni.

« En ce jour spécial, j’autorise la Chuunin que tu es à dépasser les trois verres. Mais c’est juste parce que c’est ton anniversaire KO E MI ! »

Le tout, dit de manière espiègle, un clin d’œil ponctuant son nom prononcé de manière particulière. Elle ne s’en rendrait probablement pas compte. Mais j’allais la manipuler. Mes sens en éveil, le Zenni poussant un peu plus les limites lui étant imposés par ma mise, je sentais une toute petite partie de mon chakra se vider

*AYAMATSU NO MONO*

Nous poursuivrons notre échange, comme si de rien n’était. Le Zenni au garde à vous, prêt à l’emploi ! Mais je m’épargnerai la honte de ma faiblesse d’homme vue au grand jour sans que le tout ne soit suivi d’effet.



Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Tsukiyo K. Koémi
Tsukiyo K. Koémi
Informations
Grade : Chûnin, Chef de ClanTsukiyo, Conseiller de Kumo, Chef du Sasoriza
Messages : 379
Rang : B+

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] EmptyVen 26 Juin 2015 - 16:16

Et bien, trinquons ! En plus si j'ai l'accord du chef bien-aimé de notre village pour passer la limite des trois verres... Ah, je sais ! L'auto-modération. Je suis une jeune femme, posée, qui sais jauger ses limites et quand il ne faut pas laisser un adversaire prendre le dessus. Mais tout ceci n'a pas le moindre sens dans le cas présent ! Je suis seule avec l'homme en qui n'importe quel Kumojin digne de ce nom devrait avoir le plus confiance ! Bon si on exclut à la limite les âmes soeurs et ses coéquipiers et encore ! Le tout, en plein dans son bureau en plein Kumogakure no Satô. Je me sens à peu près aussi menacé qu'un ninja vétéran pourrait l'être par un enfant...

Est-ce que j'ai tort de faire confiance, de me laisser aller devant une de personnes que je respecte le plus au monde ? Non, je ne le pense pas, j'ai peut-être tort, mais c'est ma manière d'être et de penser. Ce n'est pas une machine sans âme qui broie ses ninja comme de simples outils, il sait lever la barrière entre lui et ses hommes juste assez pour leur permettre de développer juste assez leurs esprits pour être meilleur. Ce n'est pas de sa faute si certaine prennent le bras quand il tend la main.

Tout ça pour dire que tout va bien. J'en suis à ma deuxième coupe et j'ai chaud, c'est peu de le dire. Discrètement pour ne pas avoir l'air d'une dépravée, j'ouvre un peu mon haut pour respirer un peu. C'est mieux.

"Je dois avouer qu'à bien y penser, je ne te connais pas plus que ça. Bon, ce n'est pas comme si cela aller faire de moi une meilleure Shinobi, mais... Je suis curieuse, donc si ce n'est pas trop indiscret ?"

Heu... Pourquoi je lui pose ce genre de question d'ailleurs ? Pourquoi est-ce que je sue un peu plus d'ailleurs, oui j'ai chaud, ça doit être ça. Mais ce n'est pas que ça, alors c'est ça les effets de l'alcool ? C'est agréable dans un sens, j'ai l'impression que le fardeau de mon esprit s'allège juste assez pour me laisser plus libre. Je l'observe, un sourire toujours présent et le souffle chaud, lent. Quand est-ce que c'est la dernière fois que j'ai eu une entrevue avec Zennosuke la dernière fois ? Le Sasoriza... Mais il me semblait si différent malgré le peu de temps.

Je me rends compte que je me piège toute seule, une pensée émerge et il est trop tard pour la faire reculer. Je suis une jeune femme, c'est un homme... ... ... Je suis foutu à partir de ce moment précis. Que faire... Je me recule dans mon siège dans un geste d'autodéfense passif, une grande respiration et je comprends mon erreur. Comme dans un ralenti digne des pires théâtres burlesques, j'entends le tissu se déchirer alors que mon oeil unique regarde la scène sans que j'ai le temps de répliquer... Et là, le bouton, deuxième et dernier rempart, saute comme la fait le bouchon de champagne juste avant. Le mot gêne n’est plus suffisant pour qualifier mon état alors que je n'ose pas le regarder dans les yeux.

"Oups..."

Je déglutis, je n'ose plus rien dire, même penser, alors que libéré d'une partie de leur cage de tissus... Ma poitrine se fait volage, prend toute la place qu'elle a envie, se met à l'aise et laisse apercevoir à l'homme qui est en face de moi une vue des plus sensuels, sans dépasser les limites de l'indécence ou presque... Merci à la pièce de tissu que je porte en dessous. Que faire ? Je dois penser à autre chose, quelque chose... Un verre ! C'est la pire idée possible, mais ça en est une ! Je me ressers une coupe avec un petit rire, comme si je m'amusais de la situation, ce qui est en partie le cas et bois un peu trop vite.

Bonjour. Ah ! Qui êtes-vous ?! Sortez de ma tête ! N'aie crainte mon enfant, je suis mère Nature et je viens t'apporter un cadeau. Ah non certainement pas !!! Non pas celui-ci. Ah, j'ai eu peur, mais quoi alors ? Les hormones. Alors que ce délire hallucinatoire m'assène un coup d'une masse géante en forme de seringue à la place de la masse... Je me dis que j'ai trop bu, sauf que la tête à sa raison que le corps n'écoute pas alors que ce chreungeugneu de corps en est à sa quatrième coupelle. Amuse-toi bien. Je ne peux pas ! J'en aime un autre ! Sérieusement, ces deux dernières années combien de fois a-t-il pensé a toi as ton avis. j'en sais rien... Et toi ? Heu... ... ... Je suis une garce... " L'alcool c'est mal m'voyez ?" Ouais, c'est sur...

Pendant ce temps-là du côté où le dictateur cerveau ne fait plus loi et où son petit frère le cœur, escorté par un escadron d'hormones incontrôlé son au garde a vous... Bas le spectacle n’est pas forcement très cohérent, disons que l'alcool ne l'aide pas à agir vite et encore moins bien. Elle n'en est pas encore à dire n'importe quoi ou pire, mais quand même maintenant que l'alcool rentre doucement sans le sang. Un mélange terrible et sans la moindre cohérence entre un sommeil artificiel qui approche, une gêne sans pareil et tout pleins d'autres choses à plus ou moins grande échelle.

Donc en résumé, Koémi se tient la tête, le coude sur le bureau. Évitant du regard Zenno avec un air timide et les yeux qui ont un peu de mal à tenir. Le tout avec un doigt qui joue avec une mèche comme le fait une adolescente face à un joli garçon et sans oublier le visage rouge à cause du mélange gêne et chaleur dû à l'alcool.

"Dit Zenno... Est-ce que je suis belle ?"

Cette question entre facilement dans le top vingt, voir le top dix des questions les plus dangereuses que peu poser une fille à un homme et pas forcement que pour lui, surtout dit d'une voix lente et douce.
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Wazao no Tetsuya
Wazao no Tetsuya
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1806
Rang : S

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] EmptyDim 28 Juin 2015 - 22:38

J’ai l’impression que les choses se précisent et qu’elles se penchent en ma faveur. Oui. J’ai quitté, dans ma tête, mon rôle de Kage depuis que le Zenni a pris les commandes. Je ne suis plus que senteurs, ressenti et instincts. Instinct du prédateur qui ressent le moment où sa proie est la plus faible, la plus prenable. Et il me semble que ce moment approche à la vitesse grand V. Est-ce l’effet de l’alcool qui commence à faire son effet de manière plus précise ? Oui, en bon salaud, ne cherchant que la conclusion, sans en mesurer les risques potentiels, je m’amuse à jouer sur cette touche sensible afin de pouvoir libérer la kunoichi des pesanteurs des normes sociétales. Je parle de toutes ces règles que l’on nous inculque, nous poussant éviter tout ce qui pourrait mettre mal à l’aise l’autre ou nous-mêmes. Ces règles qui, au fond, nous empêchent d’être nous-mêmes.

Je la vois dégrafer discrètement son haut. Je la regarde sans grande instance, mais assez longtemps pour lui faire comprendre que j’ai suivi et que je suis là. Inconsciemment, elle s’approche elle aussi à grand pas de la zone de vérité. La ressens-t-elle ? Cet accroissement des « phéromones », ce petit lien entre nos deux personnes, dans le contexte actuel. En ce qui me concerne, je salive. Et quand je salive, généralement, c’est lorsque je suis sur le point de manger quelque chose de bon, ou tout simplement, lorsque j’ai de grandes chances de me taper une femme et pas n'importe laquelle. Je ne touche qu'au grand cru ! Ouais ca peut paraître vulgaire. Désolé. Mais c’est la manière de penser masculine. Je vous passe les détails.

Je la sers pour son troisième verre, avec un sourire coquin en coin. Alors qu’elle se met à parler. Des mots, sans grande cohérence au fond. Ça ne lui ressemble pas. J’ai la preuve que l’alcool fait son bout de chemin. Il me semble que Koémi se recroqueville sur le fauteuil. Elle a conscience désormais d’être entrée dans la tanière du lion comme une grande ! A partir de là...

« Pourquoi ne pas prendre le temps de nous connaître en ce cas ? »

Je bois cul sec le restant contenu dans mon verre et je pose le tout sur mon bureau. Alors que je reviens vers elle, il se passe un truc étonnant. Le tissu de son haut se déchire dans un crissement assez particulier. Automatiquement, mon regard fond de manière indiscrète sur son décolleté. Wow ! Le spectacle ! Elle a du le voir, cette lueur dans mon regard. A son « opus », je profite de l’occasion, pour introduire subrepticement, dans l’illusion dans laquelle je l’avais plongée, cette poussée en dessous de ma ceinture : ce petit monticule bien visible qui ne pouvait signifier qu’une chose : une érection en bonne et due forme.

*Rendre le tout conforme à la réalité. Done ! *

Je partais d’un franc rire, car maintenant, tous deux étions dans une posture « désagréable ». Mais, je pouvais supprimer mon illusion. Elle n’y verrais probablement que du feu… Enfin… Peut-être n’avais pas réussi à bien matérialiser le décolleté se déchirant. Ah ouais, niveau réalisme… C’est pas trop ça ! Mais l’heure n’étais plus à la discussion. Il ne me reste plus qu’à surfer sur cette vague favorable.

« Chuuuuuuuut ! »

Mon index sur ses lèvres, je m’étais approché d’elle assez prêt pour que mon large Kusa nous recouvrent elle et moi. Accroupis, je tenais mon doigt sur sa bouche un moment tout en la regardant sans mot dire. Elle était devenue bien plus féminine que je ne l’aurais cru. C’était comme si je ne l’avais jamais véritablement regardée. Comme si, pour la première fois, je faisais sa rencontre. Mon doigt fut retiré de ses lèvres. Je murmurais :

« Tu es… éclatante. Je n’avais jamais remarqué à quel point. »

Et là, je ramenais certaines des mèches de ses cheveux en arrière, les rangeant derrière ses oreilles, histoire de dégager son visage afin que je puisse l'admirer. La beauté d'une femme est quelque chose qui m'attire fortement. C'est inexplicable. M’approchant lentement, sans plus de cérémonies, je posais mes lèvres sur les siennes, puis, laissais ma langue chercher la sienne un long baiser langoureux annonciateur d'un moment probablement plus torride. A moins qu’elle ne rechigne ? Tout en l’embrassant, je testais les pistes pour la suite. Ma main gauche, se promena à l’intérieur de son haut à la recherche du bout de ses seins : ses tétons qui devaient être dressés ou pas loin de l’être. Si elle ne rechignait pas. Bingo ! Nous allions nous embarquer pour un tour.



Ca fait partie du rp, mais c'est optionnel !:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Tsukiyo K. Koémi
Tsukiyo K. Koémi
Informations
Grade : Chûnin, Chef de ClanTsukiyo, Conseiller de Kumo, Chef du Sasoriza
Messages : 379
Rang : B+

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] EmptyLun 29 Juin 2015 - 14:29

Suis-je faible , certainement, mais c'est le genre de faiblesse que je suis tout à fait prête à accepter. Prendre le temps de nous connaitre, mais ce n'est pas le Raïkage que j'observe, mais l'homme. Je le sens au fond de moi qu'une à une mes défenses tombent. Maintenant, la question est de savoir si c'est à cause des phéromones, de l'alcool... Surement les deux, je pense. Je ne regarde rien d'autre que lui alors qu'il a un franc rire. Il est certainement lui aussi dans une posture gênante, mais ça ne m'intéresse pas le moins du monde de savoir pourquoi. Son regard est droit sur moi, pas sur une autre.

"J'imagine que c'est le moment où je dois faire semblant de te repousser, pour ne pas avoir l'air d'être ce que je suis ?"

Il me répond d'un simple chut, mon cœur bat la chamade, j'ai l'impression d'avoir le visage qui cuit littéralement. Mon corps entier m'envoie des messages, laissant ma poitrine se gonfler de l'orgueil d'avoir pu le captiver et ma peau se fait capricieuse. Elle veut sentir le moindre contact avec lui, plus sensible. Je deviens la fleur délicate que je suis avant d'être une Kunoichi, prête à être cueillie par une main douce et experte.

Il est maintenant suffisamment proche pour que sa présence comme son vêtement nous recouvrent tous les deux. J'en profite pour pose une main sur son épaule. Je pourrais me sentir comme une proie face à un prédateur, résister... Mais ça fait longtemps que j'ai décidé d'être honnête avec moi-même. Je n'ai pas l'envie, ni la force de faire semblant. Mon regard plonge dans le sien, mon autre main accompagne la sienne dans son exploration comme un encouragement.

Évidemment le premier paroxysme de cette union fut ce baiser, c'est la première fois que je m'unis ainsi à un homme, je me sens si heureuse. Un bienfait à la fois serein et excitant, comme s'il n'était pas une fin, mais un prélude. Je le laisse volontiers jouer avec les cordes de mes émotions, nous baignant dans une symphonie de son qui dans toute autre circonstance serait gênante. Un dernier compliment, dernières vocalises qui n'ont pour réponse qu'un regard embrassé par les circonstances. En regard qui ne chante rien de moins et sans besoin de murmure : "je suis toute à toi."

Je me laisse porter par le torrent, a tort ou a raison, je n'ai pas eu l'intention de résister et je ne le fais pas. Mon esprit flotte dans ces eaux au doux parfum de péché alors que ses attentions, douce caresse me noie dans des sensations si intenses. J'ai déjà quitté depuis longtemps ma bulle et n'hésite plus à laisser s'extérioriser tout ce que je ressens, plus que ce que l'on pourrait penser.

Pourtant ce n'est que le début, trop sensible ? Certainement, mais étant le premier à me couvrir ainsi de caresse il doit bien se douter que cela puisse ne pas être parfait. Soulevée, je n'ai guère plus de réactions qu'une poupée de chiffon, si on exclut un petit gloussement et que je lui mordille le cou. J'ai plus les réactions d'une adolescente amoureuse, que d'une femme mur face à un amant. L'inexpérience parle, mais avec une honnêteté exacerbée par quelques baisers posés ici et là avant d'être déposé dans sa couche. Cela juste avant que je m'effeuille des miennes, me laissant totalement libre de me parcourir. Un souffle chaud, un regard embrasé, des caresses parcourant son corps et est temps pour le prédateur de déguster sa tendre et juteuse proie.

Une nuit passe, au petit matin je suis lovée contre lui. Laissant la couverture cacher astucieusement ma féminité sans que cela ne soit réellement utile. Je pourrais rester tranquille alors qu'il est si tôt. Mais il est des choses qui ne peuvent être retardées. C'est alors qu'à pas de loup, je vais entre autres me rafraîchir, tremblante encore a la pensée de cette nuit partagée. L'alcool encore m'accable, mais moins que la veille. Une fois cela fait et un petit coup de brosse effectué pour avoir l'air un peu moins horrible que l'instant d'avant, je retourne dans ce lieu accueillant qui fut mon hôte pour de grands moments de plaisirs mutuels... Enfin je l'espère. Je ne sais pas s'il est réveillé, dans le doute je retourne venir contre lui peau contre peau avec un air de béatitude. Je me permets même de venir lui décocher un baiser dans le cou.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty
Message(#) Sujet: Re: Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Rapport à la seizième bougie. [PV: Zennosuke]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Au rapport et information ! [Pv : Zennosuke Seki]
» Rapport final (PV Seki Zennosuke)
» Rapport d'un archipel convoité [Zennosuke]
» Rapport de Mission [Van]
» Au rapport {Bankichi}

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays de la Foudre :: Kumogakure no Satô :: Palais du Raïkage-