Je venais de rentrer à Suna, ayant terminé mon long voyage de plusieurs à Konoha pour retrouver les miens, il était temps ! Mon retour à Suna fut long puisque sur le trajet j'avais visité quelques autres petits villages qui autrefois n'était qu'un vaste espace libre de terre, d'eau, ou de pierre. J'ai pu aussi rencontrer quelques autres shinobis de ce monde et de différent pays et villages, tous étaient fort sympathiques, certains d'entre eux sont même devenu amis avec moi, qui aurait pu le croire ? Certains étaient des hommes et d'autres des femmes. D'ailleurs, une de ces femmes avait terminé dans ma chambre d'hôtel à Konoha. Bref puis quelques jours plus tard, j'arrive à Suna.


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Dès mon arrivé j'étais convoqué par le Kage, d'ailleurs depuis quand le Kage de Suna était un homme ? Je lui posa la question, pourquoi était-il là et comment, il m'explique que Habashi Zanshi l'ex Kage fut décédée ou plutôt tuée, et qu'il était son successeur et que Suna avait voté pour lui. Ce qui voulait aussi dire que les conseillers avaient aussi changés. Mais bref, le motif de ma convocation n'était pas de se taper la discussion, il voulait autre chose, ou plutôt que je fasse autre chose pour lui, il m'assigna une mission ou plutôt une requête bien spécial pour lui, il voulait que je ramène une lettre à Kumo de plus pour la remettre en main propre au Kage de Kumo. J'hésitais avant de dire oui, mais pourquoi m'avoir désigné moi, un simple Chûnin qui vient d'ailleurs de rentrer à Suna juste maintenant ?

Ensuite, il me demanda de garder cette lettre secrète et de ne parler de cela à personne, ce que j'allais appliquer à la règle. Mais, ce Kage avait l'air bien louche pourquoi n'en parler à personne ? Bref, trop de question, je passa les portes de Suna avant de traverser un long désert et de prendre la direction de Kumo, il fallait plus d'une semaine pour y arriver, sur la route, j'ouvris la lettre pour la lire, une fois terminé je la rangeais. Ce qu'il avait écrit était... comment dire, j'ne sais pas, bref, si le Kage de Kumo avait un caractère de cochon, il déclarerait surement la guerre à Suna l'ampleur des mots de cette lettre...


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J'en avais marre de marcher, j'activais le mode Gekei, mes ailes se déployèrent et j'étais près pour arriver en quelques heures, rien ne pouvait m'arriver à moins qu'il y ait d'autres shinobis qui savent voler et qui soient des vilains petits voleurs ou bien des p'tits rebelles. Une fois arrivé je devais passer la porte, j'attendis un p'tit moment avant de le faire pour pouvoir récupérer à cause de toute cette distance parcouru, parce que oui voler c'est très chiant et très fatiguant.


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Une fois la récupération terminé, je porta ma paire qui me servait à la reproduction et je tentais de passer par les portes de Kumo, d'ailleurs ce village était en hauteur sur des plaines montagneuses, on aurait dit qu'ils étaient inattaquables à cause de leurs position, de plus tout intrusion pouvait être détecté facilement vu le champ de vision et le nombre de gardes poster sur divers lieux.

Un garde m'accosta, me demandant mes papiers et ce que je faisais ici.


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- Tenez, je viens de Suna et mon Kage m'a chargé de remettre quelque chose à votre Kage, puis-je le voir s'il vous plaît ?


J'attendis sa réponse.

Une fois n'est pas coutume, j'eus pris l'initiative de partir au sentier perdu pour observer le fabuleux travail des Shinobi chargés de la protection du village et également pour en savoir plus sur son fonctionnement et, ce, par simple curiosité. Le village mobilisait de nombreux Shinobi pour surveiller les portes du village et je pus très vite le constater. Également, la structure était extrêmement bien organisée, le dispositif était énorme et la géographie du lieu facilitait considérablement la surveillance.

Si Kumo excellait dans un domaine, c'est bien dans celui-ci. Je vis au loin un homme s'aventurer dans les sentiers perdus et il fut intercepté par un homme incroyablement grand et robuste, qui, de par sa carrure, était très imposant et très dissuasif. Le colosse devait face à un homme nettement plus petit et convenablement musclé. Je m'approchais d'eux pour en savoir davantage sur ce qu'il se passait.

Ce n'était pas mon rôle, c'est pourquoi je n’interférais pas. Je me contentais de les observer sans pour autant perturber le travail du membre du Kazai, j'écoutai leur conversation et je m'en remettais aux ordres de l'homme qui se nommait Bannin Kisen. Je ne savais pas si j'étais utile dans ce cas-là, je me demandais même si je ne devais pas prévenir le Raikage, lui-même, de la venue d'un Sunajin, mais je ne pris aucune initiative. Je m'approchai suffisamment des deux pour que le membre du Kazai puisse voir que je suis de la partie sans même prononcer un seul mot et afin qu'il puisse comprendre que j'étais prêt à lui obéir au cas où.

Kisen invita le Shinobi aux yeux rouges à entrer dans un bâtiment pour y faire une vérification d'identité si ce dernier tenait à rencontrer le Raikage en personne. Je m'attendais à ce que notre invité accepte de se plier à cette démarche. Je m'approchai lentement de Kisen puis je lui murmurais discrètement de façon à ce que l'homme en face de nous ne puisse rien entendre.

"Dois-je en informer Raikage-sama ?"

J'étais en effet le plus à même à remplir cette tâche, j'étais suffisamment rapide pour informer le Godaime dans un bref délai. Je regardais le colosse en attendant sa réponse, j'étais prêt à agir en cas de besoin.

Un garde s'occupait maintenant de moi, j'espérais que ça aille vite sauf qu'un autre garde vint me prendre en charge au moment où j'allais donner mes papiers à celui-ci. C'était un homme qui était taillé comme un molosse, très grand et très imposant, assez baraqué, certaines ne seraient pas restée indifférentes à Suna.

Il s'approcha puis se présenta, il se nommait Bannin Kisen et il faisait partie de l'unité de protection du village. Quelque chose me disait que j'allais en avoir pour un très long moment ici. Je n'étais pas autorisé à entrer dans Kumo me disait-il à moins de me soumettre au protocole d'entrée, ouais donc j'allais vraiment en avoir pour un long moment. La deuxième option était de lui remettre la lettre pour que lui aille la remettre au Raikage, non merci je vais choisir la première option, Kazekage-Sama avait été claire, je devais remettre la lettre en main propre au Raikage.

- Je partirai sur la première option. Disais-je avec un sourire.

Je ne souriais jamais d'habitude, mais je me devais de faire bonne impression. Il me proposa ensuite de le suivre dans un bâtiment pour les vérifications d'identités à faire, ce que je fis d'ailleurs. Puis quelqu'un d'autre qui regardait la scène depuis un bon bout de temps se joignit à la conversation avant de chuchoter quelque chose au nouveau garde qui venait de me prendre en charge. D'habitude, j'aurai écouté ce qu'il aurait dit grâce à mon ouïe développée, mais si j'usais de mon chakra, j'étais foutu, et risquer cela alors que je dois seulement livrer une lettre serait inutile.

J'espérais que tout était en règle et que j'allais pouvoir aller à la rencontre du Raikage dans les minutes qui suivirent et puis dans tous les cas, ce n'était même pas sûr qu'il se trouve dans son bureau, où allais-je tout simplement avoir de la chance et le trouver directement. Et au lieu de me tracasser pour rien, je posai directement la réponse au garde qui se chargeait de ma vérification.

- Pensez-vous que le Raikage se trouve dans son bureau ou que je n'aurai pas de mal à le trouver ?

Je me trouvais au côté du colosse de deux mètres de haut pourvu d'une carrure intimidante et dissuasive. C'était une vraie montagne de muscles, c'était assurément l'homme le plus imposant que je n'aie jamais vu jusque-là. J'étais frêle, à côté de lui. Du haut d'un bon mètre soixante-quinze, je me sentais faible et inutile. J'étais à sa droite et je pouvais voir, sur son épaule sculptée, l'insigne du village qu'il s'était tatoué ; c'était une marque indélébile qui imprégnait son corps pour l'éternité témoignant ainsi de son amour inconditionnel et éternel pour son village. Cela me réjouissait, j'étais rassuré d'avoir un tel monstre à mes côtés plutôt que contre moi.

Le Sunajin vint donc répondre à la proposition qui lui avait été faite ; visiblement, il souhaitait à tout prix rencontrer le Raikage. Il était prêt à passer les différentes étapes d'identification et à se plier à la procédure du village pour pouvoir rencontrer le cinquième en personne. C'est dire à quel point le contenu du message devait être important. Aussitôt, le kumojin me chuchota sa réponse de manière discrète. Aussitôt, j'eus disparu pour m'exécuter à effectuer la mission que mon supérieur m'avait confiée. Je devais donc informer le Raikage qu'un messager de Suna souhaitait lui transmettre un courrier en main propre et revenir avec sa réponse. J'eus profité de ma vitesse de déplacement et de mon agilité pour traverser le village rapidement en passant par les toits et les ruelles les plus étroites.

Très vite, je pus pénétrer dans la tour du Raikage, traversant les couloirs, montant les escaliers, j'arrivais enfin devant son bureau. En toute politesse, je lui fis part de ce qu'il se passait avec précision, dans les moindres détails, pour qu'il puisse étudier les moindres paramètres et prendre sa décision. Je ne manquais pas de lui faire part de mon ressenti puisque j'avais moi-même assisté à la rencontre. Je lui ai donc dit que je pensais que le message délivré était d'une grande importance. Il accepta aussitôt et je repartis de suite informer les deux hommes de sa réponse. Je ne tardais pas à les retrouver, j'ouvris la porte et c'est alors que je me mis à fixer Kisen dans ses yeux.

"Godaime-sama nous a donné son feu vert. Il est prêt à le recevoir."

Spoiler:

Les deux Kumojins parlaient tous les deux en chuchotant entre eux. Bien sur, je n'entendais rien, mais et je m'en foutais, je voulais seulement livrer ma lettre avoir une réponse et partir, des choses importantes m'attendaient à Suna. Une fois leur discussion confidentielle terminée, le plus petit d'entre eux et aussi plus jeune ce mit à courir à une vitesse fulgurante, et sortit de la salle en deux temps trois mouvements.

Le grand gaillard se tourna vers moi pour me prévenir que si le Raikage accepterai de me voir, un sceau de limitation serait posé sur moi, au cas contraire je serai éjecté en dehors des portes de Kumo. Même le tourisme me serait interdit ici, avec mon caractère j'aurai surement répondu "Oui Kim Jong Un" vu qu'apparemment le village était semblable à la Corée du Nord et qu'étant petit j'en avais fait l'expérience lorsque que je vagabondais de village en village, mais, cette fois-ci je me devais de m'abstenir si je ne voulais pas avoir de problème avec le Kage de Kumo et le Kage de Suna. Et peut-être qu'avec ce nouveau Raikage cela avait changé.

Je comprends parfaitement. Si il refuse je quitterai Kumo aussi vite que j'y suis entré.

Après cette courte discussion, l'homme qui était là quelques minutes avant revint dans le bâtiment où l'on se trouvait. Il avait fait le trajet en quelques minutes seulement, remarquable, avec d'ailleurs une bonne nouvelle, le Raikage avec accepté de me voir pour que je lui remette cette lettre. J'avais cru qu'il y aurait beaucoup plus de démarches que cela mais non, ce fut très rapide. L'homme qui s'occupait de moi se leva, surement pour me poser mon sceau et ensuite m'escorter jusqu'au bureau du Raikage.

Dehors, j'allais voir si ce village avait changé avec le temps ou pas et si les gens étaient toujours aussi détestable, enfin ça j'en aurai pas trop l'occasion vu que j'allais devoir me tirer dès que j'aurai terminé ce qui m'avait été demandé de faire. Et puis pour l'instant, les gardes étaient sympas pas comme ceux d'avant, les temps changent. Je ne connaissais pas les liens qu'avaient Suna et Kumo entre eux deux, j'espérai que Raikage ne me prendrait pas de haut si il y avait une quelconque tension entre ces deux villages.

Spoiler:

Efficacement, j'eus relayé l'information à Kisen, cela me prit quelques minutes tout au plus, pas plus longtemps que la démarche de vérification d'identité d'un étranger. Au moment où j'eus débarqué dans la salle, un homme apposait un sceau sur le Sunajin sous les yeux du colosse qui semblait être son supérieur. Je pus observer la pose, qui fut extrêmement rapide et c'est ainsi que je me demandais comment un Shinobi étranger pouvait avoir confiance en nous. Il avait une confiance telle qu'il nous laissa lui apposer un sceau de limitation qui lui sera bien sûr enlevé à la fin de son séjour au village caché des nuages. Mais qu'est-ce qui garantissait notre bonne foi ? On pouvait lui poser un sceau d'entrave, ou un tout autre sceau qui pourrait être néfaste et même, on pouvait très bien ne jamais le lui retirer, mais il semblait avoir une grande confiance en nous.

La pose du sceau fut très rapide, quelques mudras et le tour est joué. Ensuite, Kisen vint alors expliquer ce qu'il venait de faire. Le sceau lui sera retiré lorsqu'il quittera le village et le colosse affirma dans la foulée qu'il allait l'escorter jusqu'à la tour. Les deux hommes partirent devant, tandis que moi, je les suivais loin derrière. Je n'avais absolument aucune raison de les suivre excepté connaître l'intitulé du message, j'étais, en effet, très curieux. Je savais pertinemment que je n'avais rien à faire dans cette histoire, en tant que vulgaire genin. Je les avais donc suivis de loin, marchant tranquillement comme si de rien n'était.

Lorsqu'ils rentrèrent dans la tour du Raikage, je m'arrêtai au pied de la tour du Raikage surplombant le village. Cet édifice était extrêmement grand et imposant, c'était impressionnant. Il y avait de nombreux Shinobi de haut niveau, des Chuunin et des Juunin au pied qui discutaient ou surveillaient l'entrée de la tour. Ils portaient tous la tenue traditionnelle des ninja expérimentés, confirmés. Je me distinguais d'eux par mon vulgaire accoutrement que j'avais moi-même acheté, étant un simple genin du village caché des nuages.

Je vis un arbre à ma droite. Je m'adossais sur le tronc, sur ma jambe droite, tandis que ma jambe gauche était fléchie et que mon pied gauche s'appuyait sur le tronc. J'eus pris mon livre favori que j'avais dans ma poche s'intitulant "L'art de la guerre". J'avais beau l'avoir lu plusieurs fois, je ne m'en lassais pas. En réalité, j'attendais de voir les réactions suite à l'entretien avec le Raikage. Je savais pertinemment que si l'intitulé du message n'était pas secret, le message allait facilement se répandre et les commères qui discutaillaient devant la tour en parleraient forcément. J'étais donc parti pour rester quelques heures ici, mais ça ne me gênait guère, j'étais patient de nature.

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