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| (#) Sujet: Un retour définitif ? [Solo] Mer 15 Avr 2015 - 19:54 | |
| Année 12 – Fin de l’été. Shozaichi Les paysages défilaient devant les yeux du jeune garçon. Il rentrait au pays, là où il avait son logement, ses quelques amis, et là où il ne se sentait plus en sécurité depuis maintenant quelques temps. La faute à un homme, enfin plutôt l’appelé par sa véritable appellation, un Tyran. Hiko s’était fait une raison, il s’était fait à l’idée de ne plus dormir sur ses deux oreilles, de toujours garder un doute en lui… Mais il ne comptait pas se laisser faire, il se devait d’être fort et de toujours garder en tête toutes les personnes qui avaient péri… Pour elles, il se devait d’essayer par tous les moyens de mettre fin à ce cauchemar qui semblait sans fin…
C’est donc avec cette idée en tête que le jeune garçon fit quelques jours de voyage. Le temps n’avait pas été très clément, et il avait couru sous la pluie pendant une grande partie de son voyage. Ruminant ses pensées sur l’Empire, le jeune garçon prit conscience que le système tel qu’il était n’était pas prêt de changer… Il s’en voulait, il regrettait de n’avoir pas su être plus fort, plus influent… Peut être aurait-il pu éviter à ce terrible Empire de voir le jour. Mais tout n’était pas perdu, tant qu’il y avait de vie il y avait de l’espoir disait-on… Oui, tant qu’il y avait de la vie…
***
Les portes du Shozaichi étaient en vue, l’arrivée de ce voyage harassant. Cela faisait maintenant quelques mois qu’il était parti, il avait du grandir de quelques centimètres… Ses cheveux étaient plus longs, sa barbe… Toujours inexistante.
Il avait consciencieusement évité les différents avants postes de l’Empire. Il savait leur position, et il n’avait pas été difficile de savoir quand cacher sa présence et quand emprunter des routes secondaires. C’est donc tout à fait incognito qu’Hiko arriva devant les grandes portes en bois de la Capitale. Elles étaient fermées… Cela ne le surprit que peu, l’Empereur ne voulait sûrement pas être dérangé pendant qu’il concoctait de nouveaux plans encore plus diaboliques… Cependant, le jeune garçon révéla sa présence en baissant son capuchon lorsqu’il se trouva aux portes.« Yosh ! Ca f’sait un bail ! » Les salua-t-il avec un grand sourire,- franc ou pas, on n’aurait pas sur le dire -, et un geste de la main. Ensuite, il raconta aux gardes ce qu’il s’était passé, et il se dirigea ensuite vers l’entrebâillement des deux géantes portes… Rentrant ainsi « chez lui ». |
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