Après avoir erré au gré du vent sur les pittoresques terres de Ta no Kuni, Seki Hiruzen avait terminé son cheminement ni plus ni moins que par son point de départ. En effet après avoir traversé les mers et la partie nord du continent, il en était venu à bien des conclusions, aussi bien au sujet de ses diverses rencontres que de ce qu'il avait pu observer. La plus importante d'entre elle étant sans doute celle qui concernait le cas des Kiezan, ou plutôt sur le seul qu'il avait eu la chance et le privilège de rencontrer avant d'engager avec ce dernier la conversation au détour d'un chemin à l'abri des assauts du soleil. C'est au terme de cet échange d'impressions, de jugements, et de formules philosophiques que le Seki avait fini par comprendre pourquoi le leader de ces moines avait décidé de ne pas s'allier à la cause de la Foudre. En effet son interlocuteur du moment lui semblait idéaliste à l'extrême, l'enseignement de Maskine n'y étant pas pour rien selon lui, et ce bien qu'il ne soit pas présomptueux au point de cracher sur tout une idéologie qui a su perdurer si longtemps en prônant un message de paix et de respect de tout ce qui compose ce bas monde et les autres. Néanmoins il faut avouer que les ninjas ne semblent pas destiner à pouvoir trouver un arrangement pacifique avec ces derniers en ce qui concerne une alliance entre leur nation et une autre placé sous la protection des sainbois. Sans doute était-ce trop leur demander de soutenir des individus qu'ils jugeait être dans le faux et le pêché, surtout lorsque l'on pense que les conflits étaient monnaie courante entre les héritiers de l'enseignement du Rikudo Senin.

Pas besoin donc d'être très futé pour se rendre compte que c'était là deux façons de penser et d'agir opposées au point de ne pas pouvoir s'assembler. La seule solution étant l'assimilation, or cela ne semblait pas du tout correspondre à la volonté de Kumo qui prônait dorénavant la diplomatie et les accords à l'amiable. Mais peut-être aurait-il l'occasion de se pencher plus en profondeur sur cette question avec le Raikage en perosnne si ce dernier daignait lui accorder une entrevu bien entendu. Un privilège difficilement accessible pour un chunin de son envergue si on se basait simplement sur position et son influence dans l'armée du Pays de la Foudre. Malgré tout il en était tout autre au sein de son clan qui pesait quant à lui plutôt lourd au village, peut-être arriverait-il en se servant de cet atout dans sa manche à pouvoir faire pencher la balance en sa faveur, Surtout ce qu'il avait à lui dire était loin d'être dénué d'intérêt, même si il fallait prendre en compte le fait qu'il n'avait pu récolter l'avis que d'un seul de ces religieux, qui lui-même lui avoua qu'il n'était pas obligatoirement représentatif de l'ensemble de sa communauté. Un petit détail qui se révélerait sans nul doute d'une importance capitale si Hiruzen parvenait à ses fins. Bien que pour le moment il venait tout juste de passer le poste de garde où il dut comme à son habitude se présenter pour être convenablement identifié par les ninjas en faction à cet emplacement. Et c'est surtout qu'il avait bien trop les creux pour poursuivre sa réflexion personnel auprès de ses proches pour le moment. Lui qui préférait largement se rendre en premier lieu dans le quartier commerçant bondé de personnes à cette heure-ci. Il pourrait ainsi comblait tout ses désirs nutritifs avant de finalement rentrer chez lui.