A l'extérieur, le ciel se pavait de nombreux nuages grisâtres. Pas totalement sombre, pas suffisamment pour plonger le pays dans l'obscurité, mais amplement pour voiler ce soleil empereur qui gouvernait Suna. Et puis, il y avait la pluie. Cet événement si improbable que l'on attendait tout au long de l'année et qui n'apparaissait qu'une fois le printemps venu. Alors c'était comme une bouffée d'air frais que l'on accordait au pays. Tout changeait, la faune, la flore, les humains aussi. Tous venaient profiter de ce fabuleux et étrange moment durant lequel, de fines goutes chutaient depuis les yeux pour aller s'enfoncer, automatiquement absorbées, par le sable du désert. L'atmosphère restait toujours aussi chaud, mais on pouvait désormais ajouter à cela l'humidité quasi omniprésente. A Suna, aucune fenêtre n'étais jamais totalement fermé, aucune porte jamais totalement érémitique. Tout était toujours légèrement entrouvert pour laisser s'engouffrer le vent afin de rafraîchir les intérieurs contre la chaleur cuisante. En soit, cela apportait un certain mysticisme supplémentaire à la situation, car tous pouvaient entendre la pluie chuter goutte à goutte dans une série de battement régulier s'écraser sur les façades et les toits. Tantôt, le tout s'avérait accompagné de tintements métalliques lorsque la pluie s'écrasaient contre les artifices métalliques Saibogu qui recouvraient une grande partie des habituation du village.

Suna devenait si étrange, si énigmatique. Les Shinobis poursuivaient leur activité tout comme la plupart des villageois, mais d'une façon différente. Comme si, lorsque le monde avait commencé à changer autour d'eux, ils s'y étaient adaptés, et avait modifié leur façon d'être en conséquence. Plus personne ne se reconnaissait vraiment, œuvrant dans sa tâche quotidienne, l'esprit parfois, l'espace d'un instant, embrumé par la béatitude de l'instant. La pluie était quelque chose d'étrange au pays du vent car, nul n'y était vraiment habitué. Pourtant, j'y avais dû faire face à plusieurs durant mon voyage au pays du bois où le climat s'avérait fortement propice à ce genre de déluge. J'aurais pus rester indifférente face au spectacle qui se déroulait devant moi. Néanmoins, la pluie exerçait une emprise unique sur le désert à laquelle je ne semblai pouvoir me dérober. Ainsi, le monde continuait de tourner, d'avancer et nous, indiciblement lié à ces cycles de révolution. Il fallait cependant nous préparer à la suite, car succédant au printemps venait l'été destructeur et impitoyable. Ce dernier ferait de nombreux morts comme chaque année, tandis que les survivants verraient la roue effectuer un nouveau tour complet, laissant ce succéder l’autonome puis l'hiver jusqu'à la prochaine étape.

A mon stade, en tant que femme, que chuunin ou encore comme fille de Kaze, il m'était impossible de me projeter vers l'avenir. La vie étant si courte, la mort si proche. Aussi me contentais-je d'exister dans le temps présent. Peut-être était-ce un de ces préceptes qui m'avaient permit d'affronter la perte de mon œil gauche avec autant de sang froid. Depuis que mes souvenirs avaient reprit leur place, je n'avisais plus le monde de la même façon. Comme si tout me paraissait à la fois plus simple et infiniment plus complexe. Je me contentai simplement de faire ce que j'avais affaire sans recul. Il n'y avait nul commencement, nul fin, seulement la tâche qu'il me fallait accomplir. Et une nouvelle plutôt intrigante m'avait été adressée en début de mâtiné. Une missive était discrètement parvenue sur le plan de travail de ma chambre. J'avais pour ordre de m'entretenir en personne avec la Kazekage dans un lieu donné. Je compris, qu'au vu des circonstances non-officiel de cette rencontre, cela devait certainement concerner l'Unité. Ainsi ne perdis-je pas un seul instant à me préparer, récupérant mon équipement Saigobu et revêtissent ma tenue de motarde. Je rabattais le capuchon en cuir sur ma tête puis sortis, en vitesse, bravant la pluie en sautant agilement entre les bâtiments des quartiers résidentielles. Durant mon trajet je pus entendre à plusieurs reprises le ciel gronder au-dessus de nos têtes.

Je la retrouvai finalement sur le lieu de notre rendez-vous. A savoir, sur le toit du palais du conseil souverain, encapuchonnée, seul quelques mèches de cheveux écarlates dépassaient pour retomber sur ses épaules. Désormais face à elle, je m'inclinai en signe de respect

-J'ai répondu à votre appel Kazekage-sama... Fis-je d'un ton neutre.

Puis j'attendis simplement d'entendre ce qu'elle avait à me dire, sentant son regard impérial se poser sur moi. Elle devait sans doute me dévisager, moi et mon œil perdu durant ma dernière mission.

J'examinai soigneusement un à un les dossiers que me tendait ma Sensei, J'allais très prochainement devoir rencontrer les membres de l'unité, collaborer et probablement tuer à leur avec eux. En cela, je me devais de les connaître parfaitement. Je m'attardais un instant sur le dossier de ma cousine Yôna, que je n'avais pas vraiment le mérite de connaître. Nous étions si différentes l'une de l'autre, deux mondes nous séparaient depuis notre enfance. Pourtant, j'avais changé depuis lors, cherchant à me rapprocher du sien, à savoir celui des shinobis de Suna. Je réalisai alors que j'avais tant de chose à rattraper avec les membres de mon clan ainsi que de ma famille. Cependant pour l'heure, je me devais d'effectuer la tâche que l'on m'incombait.

Zasnhi récupéra une pile de dossier concernant les Saibogu, notamment celle des Jonins, avant d'aller déposer le tout sur une table poussiéreuses Nous nous plaçâmes juste en face de l'autre tandis que j’exhumai une partie des documents du regard, ne pouvant m'empêcher de laisser paraître un sourire dans l'ombre de la salle en tombant sur celui de Rantan. En effet, ses états de services, n'étaient guère reluisant tout comme son profil psychologique. On ne pouvait cependant pas renier ses nombreuses missions de haut rang accomplit avec succès. Une question me traversa alors l'esprit. Cela aurait put paraître idiot, mais tous ces faits, venant de la part de ma Sensei devenait plus que troublant. Je commençai à la connaître et je savais qu'elle n'agissait jamais de façon anodine.

-Puis-je vous demandez à quoi rîmes exactement tout ceci Sensei ? J'ai rejoint votre équipe, puis l'unité. Moi la fille de Satoshi. Yôna en fait également partie. Désormais vous cherchez à rassembler des informations sur les hauts gradés de mon clan. Que prévoyez-vous de faire ?

Le ton de ma voix, bien que bas, n'était en rien suspicieux. Je me sentais davantage rattachée à ma Kazekage ainsi qu'à Suna plutôt à mon clan. Malgré cela, je ne pouvais m'empêcher d'émettre une certaine incertitude quant à cela. J'aurais sans doute été prête à suivre Zanshi jusqu'en enfer si le fallait, cependant, que je ne pouvais nier qu'agir contre les mien pourrait se faire à contre cœur. Ainsi tenais-je à savoir ce qu'il en retournai réellement. L'atmosphère se fit plus pesant, tout du moins tel fut ce que j'en ressentis. Après un instant de silence, elle concéda à me répondre.

Dans le même temps j'avais balayé du regard les dossiers des différents Saibogu sous mes yeux pour m'arrêter sur celui que je cherchai dès le départ. A savoir celui de Saibogu Yu, ce fameux cyborg qui était soudainement apparut dans le village et dont tout mon clan parlait. Évidemment, il était impossible qu'un être tel que lui puisse passer totalement inaperçu, surtout parmi les miens. J'ouvris le document tout en sachant que ma Sensei ne me quittait pas du regard et avisait de ses états de service. L'homme avait subit de graves blessures suite à une mission qui avait mal tournée et avait été « reconstruit » par les scientifiques du Kenkyuujo. En dehors de ce fait incroyable, son profil était des plus banal, rien d'autres de particulier n'en ressortait. Je fis pivoter le document sur la table pour l'envoyer en direction de l’Écarlate.

-Je n'ai jamais entendue parlée de cet homme avant sa transformation. Et regardez l'état du dossier. Il est étonnamment en bon état, comparez aux autres, comme si ce denier était récent. Pourtant ses états de services remontent sur plusieurs années.

Toute cette histoire était vraiment étrange. Je me demandai si Zanshi savait quelque chose à ce sujet, mais cela m'aurait grandement étonné. Mon père avait toujours mit un point d'honneur à garder le plus de contrôle possible sur le Kenkyuujo et une telle opération sur un homme n'aurait jamais put être organisée par qui que ce soit d'autre qu'un Saibogu.

Nous continuions de feuilleter les dossiers dans la faible lueur de l'unique lampe du fond de la vaste pièce. Je ne trouvais rien de particulier dans les différents dossiers. Aucun profil susceptible pour le moment d’intéresser l'unité. Je soupirai, m'apprêtant à prendre une nouvelle pile de dossiers lorsque la jeune m'interrompit une première fois.

En effet, "tout ceci" ressemblait fortement à un complot visant le clan saibogu, mais il n'en était rien; absolument rien. Même si je ne plaçais ma confiance -et encore sans le dire- qu'en quelques uns d'entre eux, je n'avais pas dans l'idée de les faire disparaître ou même d'élaborer un plan visant à les décrédibiliser aux yeux du reste des Sunajin, mais aussi de la capitale.

Non, il n'était pas dans l'intérêt général de se séparer de ce clan particulier. Néanmoins, comme toute plante vivace, il fallait lui accorder une attention assez spéciale. En somme, faire attention que ce clan ne mette pas en danger les autres familles du village, et finalement, le village lui même...

"Si je t'ai donné la vérité sur ce qui se passe vraiment à Suna, c'est avant tout pour les raisons que nous avons abordées l'autre soir. Maintenant, je ne te cache pas que je surveille de prés ton clan. Je connais un peu les revendications de ton père et de certains de ces membres. Je n'ai rien contre, mais je pense que nos idées ne doivent pas toujours être en adéquation; ce qui peut engendrer un danger pour le village. Vous deux, êtes certainement les deux Saibogu les plus à mêmes d'empêcher ou d'écarter le danger... Vous comprenez ce que nous faisons, dans quel but.

Ça te pose problème ? Je peux comprendre que cela ne te plaise pas, mais je t'ai informé de ce que j'avais fait pour le village et contre les conseillers; je t'ai dit à quoi servait cette unité. Enfin, ne t'inquiètes pas trop, je ne compte pas faire disparaître quiconque de ta famille, sauf s'il nous a trahi."

Répondis-je avec un certain détachement. Je ne lui en voulais pas d'émettre quelques doutes. Même si elle voulait me ressembler -ainsi s'était elle exprimée quelques jours auparavant- je pouvais parfaitement comprendre qu'agir ainsi dans l'ombre ne lui convenait pas. Cela ne convenait à personne, même pas à moi.

En guise de réponse, un silence. Qui ne dura pas très longtemps. La Saibogu fit glisser un dossier sur la table, l'un des derniers de la secondes piles. J'observais le document, en feuilletait les pages. Oniri avait raison, le dossier était en parfait état, comme si les feuillets venaient d'être imprimés. Le dossier portait le nom de Saibogu, Saibogu Yu.

J'étais assez étonnée à la lecture des quelques champs de renseignement. Étrangement, je n'avais jamais entendu parler de ce ninja. Et pourtant, un shinobi mi homme mi machine, c'était le genre de détail qui ne m'aurait pas échappé, c'était le genre de nom qui me serait rapidement venu aux oreilles.

Étonnant, d'autant que je connaissais l'existence même d'un furyou au sein même de notre village, au plus profond du Kenkyuujo. Qu'une telle info m'ait échappée, alors que j'avais déjà arpenté les archives un nombre incalculable de fois, que j'avais trimbalé tous ces dossiers partout dans le palais, que j'avais passé des nuits à étudier des profils pour sélectionner les bons candidats à l'action que je menais... Impossible.

"Saibogu Yu... Je n'en ai étrangement jamais entendu parler non plus. Alors que j'ai été jusqu'à faire revenir Yôna de mission pour servir dans l'unité... Tu as raison, ce dossier est trop.. neuf pour être authentique. Il n'y a que peu de personnes qui ont accès aux archives. Moi, les conseillers, Kioshi et les chefs de clan."

Je refermai le dossier et repris.

"Deux questions, qui et pourquoi."

J'écoutai attentivement la réponse de Zanshi quant-à ma première question. Ce que je craignais se révélait fondé, cependant je m'en sentis plus apaisée comme si le fait de savoir à quoi m'attendre m'aidait déjà à me préparer psychologiquement pour l'avenir. J'étais profondément attachée à mon clan, dans la mesure où j'avais le sentiment qu'il représentait d'une quelconque façon l'avenir de ce monde. Cependant, toutes ces responsabilités, tout ce pouvoir pouvait facilement corrompre. J'ignorai personnellement tout des expériences pouvant avoir lieu dans le fin fond du Kenkyuujo, mais je me doutai que certaines dépassaient probablement de loin les limites de l'éthique.

L'existence de ce fameux Saibogu Yu en était un parfait exemple. Ce fut pourquoi, je me promis en cet instant de tout faire pour œuvrer dans l'intérêt et l'avenir de mon clan, quitte à devoir par moi-même réguler les déviances qui y sévissaient. Grâce à cela je pus comprendre davantage le sens profond ainsi que la raison d'être de l'Unité. Suite à quoi, je gardais le silence, me contenta d'acquiescer froidement à la réponse de ma mentor. Elle n'avait pas besoin d'en dire davantage. Elle savait que j'avais compris. Suite à quoi je reportais mon attention sur le dossier de notre homme, tout du moins s'il était encore vraiment question de cela.

Zanshi expliqua ne jamais avoir entendue parler de lui avant cette soudaine apparition en tant que machine dans le village. Moi-même je ne le connaissais pas malgré que je sois jurée d'apprendre par cœur les dossiers de chacun des membres de mon clan. Tout ceci était vraiment étrange. D'autant plus que cela n'avait aucun sens. Tout semblait tellement surfait, tellement grossier. Si l'on avait cherché à ajouter un individu dans les archives du village, cela aurait du être fait de façon plus subtile. En soit, l'apparition d'un cyborg n'était en rien un fait anodin. Tôt ou tard, cela aurait finit par éveiller l'attention de tous et ce d'une quelconque façon. A présent, nous avions cet être sorti de nul part ainsi que ce document neuf énumérant chacun des aspects de sa vie.

Quand Zanshi termina d'énoncer les faits, à savoir qu'un nombre restreints d'individus dans le village pouvait être en mesure d'ainsi falsifier des documents, je compris immédiatement où elle voulait en venir. Son visage taciturne apparut brusquement dans mon esprit et je devins nerveuse à l'idée qu'il puisse s'agir de lui.

-Satoshi... Mumurais-je d'une voix neutre comme si je citai le nom d'un inconnu.

Rien n'était certain, mais il était dans le village la personne la plus à même de mener ce genre de projet. Cependant, quelque chose ne concordait pas. Cela ne pouvait être aussi facile.

-Je ne comprends pas la raison du pourquoi. Néanmoins ce travail est trop grossier pour être de son œuvre.

Cherchais-je seulement à le défendre ou à tenter de me dissuader de laisser traîner le fil de mes pensées dans cette direction ? A mon sens, mon père s'était toujours présenté comme une forteresse inébranlable et impénétrable. Personne ne pouvait prétendre à le connaître réellement, moi la dernière. Ses convictions, ses motivations profondes tout comme sa raison d'être demeurait un grand mystère. Pourtant, après tout ce qu'il avait fait et tout ce qu'il n'avait pas fait pour moi, je ne pouvais me résigner à le considérer comme un potentiel traître. Tout simplement parce qu'il était mon père.

-Peut-être devriez-vous tout de même commencer par lui.

Je disais « vous » tout simplement parce que je ne voulais pas davantage m’impliquer directement dans cette histoire. Ou plutôt parce que je ne désirai pas constater de mes yeux une vérité qui pourrait se révéler si amer.

Satoshi... Ce prénom me revenait un peu trop souvent aux oreilles ces derniers temps. Que ce soit négativement ou positivement. Je savais cet homme particulièrement intelligent et certainement d'entre tous le plus à même de mettre en branle d'ingénieux plans visant de mystérieux objectifs. Un peu comme l'avait fait l'ex Kazekage, que je surnommais déjà à cette époque "l'intrigant". J'avais ce don de deviner lorsqu'une personne me cachait quelque chose, peut être à force d'observer Kenji, ou d'autres personnes d'ailleurs. Puis étant moi même une intrigante... Je comprenais mieux ces gens là.

Satoshi était le genre de personne qui faisant mine de vouloir vous vendre un kunai pouvait vous vendre un arsenal complet. Je n'aimais pas les intrigants, tout au moins ceux laissant transparaître de telles preuves. Satoshi en faisait donc partie, et encore un peu plus aujourd'hui. Je soupirai face à la constatation de mon élève qui coïncidait étrangement avec la mienne. Ceci voulait donc dire que j'allais devoir rencontrer le chef des Saibogu, une joie toute relative... Car je n'appréciais pas -même si je le dissimulais- cette personne, et ce quoi qu'il puisse faire, je n'aimais simplement pas ce qu'il représentait... Mais je le respectais quand même, comme la quasi totalité des Sunajin.

Du trafique dans les dossiers des Saibogu... Peu de personne, comme je l'avais dit, avait accès à cette pièce et d'ailleurs je n'avais quasiment jamais vu aucunes d'entre elles venir ici, s’appesantir sur des dossiers aussi longtemps qu'il m'était arrivé de le faire. Ainsi une nouvelle idée me venait, mais c'était une autre histoire... Tous les lieux clés du village finalement.

Néanmoins, ce dossier aurait très bien pu être placé ici par une personne extérieure afin d'instiller le doute, ou encore, et plus simple; l'état du dossier résultait peut-être d'une manipulation moins pernicieuse : un simple remplacement, une remise à neuf. Même si c'était le cas, le fait que ni Oniri ni moi même n'ayons entendu parler de ce Saibogu, de ce qui lui était arrivé, d'une quelconque mission qu'il aurait rempli etc méritait que je m'interroge davantage et que je demande des comptes au père d'Oniri. Mes responsabilités de Kazekage m'obligeaient presque à prendre encore plus de précautions, d'autant plus dans cette situation et avec ce clan.

"Satoshi... ça me parait assez plausible. On peut jamais savoir à quel point les gens sont retords pour mener leurs projets à bien, surtout les shinobi en fait. J'en suis l'exemple. Rigolais-je à moitié.

Si tu as une autre idée, je veux bien l'entendre. Mais j'aurais une discussion avec ton père, c'est sûr.