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 | | (#) Sujet: Une nouvelle vision des choses (solo) Dim 15 Fév 2015 - 11:54 | |
| Depuis le début de son arrivée à Kumo. Il n'avait plus eu l'occasion de revoir son maître qui lui avait appris, en partie sas spécialité : L'Onkyoton. Akashi n'avait pas suivi un entraînement très difficile, juste la compréhension de ce pouvoir. Profitant d'un temps libre après la création de son équipe, il souhaitait rendre visite à celui-ci pour lui montrer ses progrès. Ce matin, notre protagoniste se préparait à le rejoindre. Il lui avait envoyé une lettre pour qu'il se rende sur Kumo afin de se revoir. Tout excité par cette rencontre, il voulait lui montrer comment il se débrouillait avec son sabre. Prenant donc ses affaires, éveillé depuis plus d'une heure, car il ne voulait pas arriver en retard, le Bakushô ne tenait clairement plus en place. Quand on y repensait, l'homme qui avait été son maître ne lui avait pas enseigner grand chose, sauf les fondamentaux. Donc il attendait de voir sa réaction face à la manière de combattre de celui-ci. C'était le moment, l'instant, Akashi franchit la porte de ses quartiers et se rendit au terrain d’entraînement.
Après une petite marche d'environ quinze minutes, le kumojin était au terrain d'entraînement, le même que celui de l'examen théorique de l'examen chuunin. De quoi lui rappeler des souvenirs, plutôt bons d'ailleurs. S'asseyant au milieu du terrain, il entendit un son délicat, une sorte de musique produit par un instrument complément inconnu, en tout cas par Akashi. Ouvrant les yeux, il se retrouva dans un autre endroit. Une pièce noire, avec une seule fenêtre. L'air n'était pas très dense, et donc le Bakushô avait du mal a respirer. Il ne savait pas du tout ce qu'il se passait. Cette musique, lui avait fait ça ? En tout cas, il avait la trouille de ce qu'il lui arriva.Il fit le tour de la pièce, il n'y avait pas de porte, juste une fenêtre qui donnait sur une étendue d'eau blanchâtre. Donc c'était une sorte de cabane entourée d'eau sans porte. Le garçon tenta de faire céder la fenêtre, mais rien n'y faisait. Puis il sentit un coup, un coup douloureux brouilla sa vue... Rouvrant ses yeux, il se retrouvait au terrain d'entraînement, couché sur le sol, fort perturbé par ce qu'il venait de vivre. Un homme, enfin, une ombre se tenait devant rigolant joyeusement, il connaissait ce rire…
C'était son ancien maître qui lui avait joué ce vilain tour, complètement dans les vapes par ce qu'il venait de subir, Akashi s'adressa à son maître pour le questionner par rapport à ça justement. D'un ton faible et hésitant, il prit la parole.
« C'était quoi ce vieux tour de fou, vieil homme ? »
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, il n'a jamais connu le nom de ce personnage, d'ou l'utilisation de surnom, parfois désobligeant, mais toujours sur le ton de la rigolade. Posant sa main sur son manteau en guise de réflexion, un silence rempli de réflexion prit place sur le terrain d'entraînement. Puis, l'homme rigola un coup et répondit franchement à son élève.
« Et bien, c'est la vraie puissance de L'onkyôton, en tout cas, selon moi ! Le son influe sur les sens, donc sur la vérité qui nous entoure. Ainsi, les illusions sont faciles à créer, et le genjutsu devient un redoutable moyen de combattre, de contrôler l'ennemi. Aujourd'hui, je vais t'expliquer les fondamentaux, je vais te transmettre mon savoir. »
Les yeux tout ronds, la bouche grande ouverte. Akashi ne s'exprima pas, il acquiesça juste d'un mouvement de tête. Il ne s'était pas vraiment douté de ce genre de révélation. En soi, il ne connaissait personne qui était un utilisateur aguerri du genjustu. À ce qu'il paraissait, c'était un art particulièrement difficile à effectuer, à maîtriser. Son maître sorti de sa poche, un harmonica, tout simple mais magnifique. Il joua un morceau en faisait balader sa bouche de droite à gauche et ses doigts se déplaçant harmonieusement de trou en trou. Le son produit, la musique était très chaude, très belle. Son maître reprit la parole pour lui expliquer le pourquoi du comment.
« Vois-tu, pour créer une illusion, tu dois pouvoir rentrer en contact avec ton individu, que ce soit par les yeux, par un objet ou un truc du style. Une fois le contact établi, tu peux, à ce moment-là, te jouer de lui, créer ce que tu souhaites créer. Nous, les manipulateurs du son, nous pouvons établir un contact encore plus facile, le contact se fait avec le son. À partir du moment où l'adversaire entend notre son, le combat tourne automatique en notre faveur. C'est notre force. »
Akashi commençait à comprendre ou voulait en venir l'homme. Il sortit son katana de son fourreau et montra d'un signe de la main la clochette qui pendait à son manche. La cloche servirait d'émetteur de son, la création de l'illusion pouvait partir de là. Mais le maître hocha la tête en signe de refus de cette méthode, en tout principale et s'expliqua de manière très claire.
« Cette clochette, sera ta petite botte secrète, en combat rapproché, tu pourras créer une illusion de quelques secondes pour prendre l'avantage. Mais je vais te donner ceci, c'est mon harmonica, j'en ai plus besoin et c'est à toi de prendre la relève. »
Étonné par ce geste d'attention si troublant de la part de mon ancien maître, je le prends en main et le regarde attentivement. Une sorte d'aigle était dessinée en doré sur l'harmonica noir. Quelques parures dorées venaient ornementer l'instrument en question. La seule question qui venait à l'esprit, c'était comment on pouvait maîtriser ce pouvoir qui semblait si compliqué à première vue. Donc, Akashi se leva d'un bond et regarda intensivement l'homme à la barbichette. S'inclinant à moitié, il le remercia de son cadeau et de ce qu'il avait fait pour lui pendant toutes ses années, mais il lui posa tout de même une question.
« Merci pour tout sensei. Par contre comment je vais maîtriser ce nouveau pouvoir ? »
L'homme répondit en ouvrant les mains et en désignant le terrain d'entraînement en rigolant. C'était clair, il fallait s'entraîner à mieux maîtriser le son, les ondes émissent par l'harmonica et la clochette. Depuis ce jour, Akashi na de cesse de s'entraîner pour mieux maîtriser son don, sa capacité pour effectuer ses genjustu. Il pouvait devenir très fort, très dangereux en l'espace de quelque temps. À présent, l'entraînement, la détermination, serait des alliés de choix pour le garçon qui avait encore toute sa vie devant lui pour apprendre. Son maître lui allait se retirer dans sa cabane lointaine, pour profiter du restant de sa vie de manière tranquille, la conscience, elle aussi tranquille.
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