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 Romance [pv: Tsubaki]

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Suna
Kaguya Milly
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Message(#) Sujet: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyVen 30 Jan 2015 - 13:11

Salop, salop, saloooooop ! Punaise mais quel enfoiré ce Matawa ! Faire son beau discours même après que l’avoir proprement engueuler et insulter. A croire qu’il aime ça ! Mais quel abruti, c’est pas possible … Pendant toute sa tirade sans le moindre sens logique j’eus envie de lui cracher au visage. Mais il n’en valait même pas la peine.

Le temps passa après qu’il se soit enfin décidé à partir. Une heure, deux heures, c’est quand la troisième heure d’affilée sonna à la pendule que finalement je me réveillai. Un bon gros dodo, bien réparateur. Certes j’avais toujours un tas de plaies partout, mais ça allait mieux.
Portant un regard sur la table de nuit, il y avait un mot. Signé de l’autre crétin tatoué, avec des soi-disant conseils sur mon comportement au combat. Bah voyons, c’est sur le coup qu’il fallait me dire ça, pas maintenant, professeur de mes deux … Cela dit, je me calmai en lisant la suite.

« Finalement, je me suis occupé de tout, dans le premier tiroir de ta table de chevet tu trouveras la clef et le numéro de porte de Tsubaki, sa chambre est donc tienne si tu le souhaites, bonne chance. »

En regardant dans le fameux tiroir, il y avait bien une clé. Est-ce qu’il l’aurait volé ? Et puis est-ce que j’ai le droit surtout. C’est quand même l’étage des grands chefs.
Hésitante, je tournai le bout de métal autour de mes doigts, le temps de peser le pour et le contre. Jusqu’à ce que l’envie de la revoir soit la plus forte. Ainsi je me levai lentement du lit, histoire de ne pas brusquer ce corps encore endolorit et toujours couvert de bandage, et puis pour laisser le temps à ma tête de s’habituer à la nouvelle orientation. Une fois chose faite, j’entrepris de sortir discrètement, longeant les murs jusqu’à arriver face à l’escalier menant au quatrième étage du bâtiment. Cela nécessitait de passer la section des garçons mais ça c’est pas bien grave, non j’observai le haut du dernier niveau et me décidai finalement à monter, le cœur battant progressivement de plus en plus vite.

Ce nouvel étage était complètement différent des autres. Trois couloirs, des chambres tout du long, rien à voir avec ce qu’on avait nous en bas. Bon, voyons voir. Si je suis les instructions notées sur ce bout de papier, ça devrait être celle-ci. Enfin je crois, c’est tellement mal écrit … Au pire je m’excuserai et repartirais aussi vite.
Je frappais donc à la porte. Pas un bruit. Pas un mot. Je frappai une nouvelle fois, toujours rien. Est-ce que je me serais trompée ? J’avais beau regarder les autres, il n’y avait pas plus d’indices. Aller, le tout pour le tout, après tout je ne fais rien de mal. Si ? Non, rien de mal du tout.
Je glissai la clé dans la serrure, c’était la bonne donc normalement c’est aussi la bonne chambre. Sauf si Matawa se paye encore ma tête et que je suis en train d’ouvrir celle d’une tout autre personne. Pas moyen de le savoir. J’ouvris donc doucement la porte et chuchotai à dans l’entrebâillement.

« Tsubaki ? Youhou … Tsubaki ? C’est moi Milly. T’es là ? »

Pas de réponse. Ça commence à être franchement bizarre cette histoire. Oh mince y a quelqu’un qui monte. Ni une ni deux je me glissai à l’intérieure et refermai le plus silencieusement possible. Bon sang Milly, qu’est-ce que tu fiches ?
Je secouai la tête, comme pour faire disparaitre ces interrogations. Un sale tic d’ailleurs. D’une main je cherchai un moyen d’allumer les lieux, et une fois que ce fut fait …

« Woh mais c’est grand ici. » Puis m’apercevant qu’il n’y avait finalement personne. « Heu … Que faire alors ? J’ai pas le droit d’être là moi … Même si l’autre crétin a mit que la chambre de Tsubaki était la mienne. »

Oui je parle toute seule, et alors ? Ça fait du bien des fois.
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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyVen 30 Jan 2015 - 19:54



Tsubaki cherchait, cherchait encore et toujours, bien déterminée à mener sa tâche à bien. Le coupable avait été suffisamment retardé dans sa sentence, et celle-ci allait bientôt s’abattre, qu’il le veuille ou non. Elle s’en faisait un devoir, d’autant qu’il était sous sa responsabilité. Dommage qu’elle n’eut pas d’habilité pour la sensorialité, auquel cas elle n’aurait pas mis de temps pour le trouver et l’attraper. Mais non, elle devait se complaire dans ses seules méthodes de recherche, basiques, classiques, anciennes : la traque et l’appât. Car oui, le traqué n’était autre que Kumo, le jeune chaton, qui refusait son bain.

Son aventure l’avait déjà menée dans presque toutes les ailes et pièces du palais. Elle avait exclu l’aile masculine, dans laquelle elle n’avait aucune envie de passer. Le dernier étage était sa dernière piste, après quoi elle en conclurait que le félin était sorti en dehors du palais, dans les jardins et les plaines, et ne saurait alors pas l’y attraper. Elle pria pour la fin de son calvaire, et atterrit au quatrième. Alors qu’elle jetait un œil dans un des couloirs, elle aperçut quelque chose qu’elle n’aurait pu louper par sa capacité à ressortir par sa lumière.

Oui, la chevelure éclatante de sa Kaguya bien-aimée ressortait magnifiquement entre les murs de pierres taillées. Elle semblait chercher quelque chose dans une chambre, et avant d’avoir pu l’appeler, elle la vit entrer dans un des appartements des Aizuyake. Laissant de côté la charge de Kumo, une idée amusante lui vint à l’esprit, mêlée par la frustration de ne pas voir la fin de sa quête domestique. Elle s’approcha de sa chère et tendre en prenant soin de ne pas faire de bruit, comme un félin qui marche vers sa proie, ce qui n’était pas une mauvaise comparaison quant à la suite des opérations.

Elle arriva derrière la porte, que Milly avait auparavant fermée en silence, et tenta d’en capturer quelques sons, histoire de savoir ce qu’elle mijotait à l’intérieur. Elle l’entendit alors, mais ne parvint pas à saisir le sens des mots, l’atténuation sonore de la porte étant trop forte.

Elle tenta d’ouvrir discrètement la porte, sans faire le moindre bruit, comme avait dû le faire son amie. Mais elle ne se révéla pas d’une efficacité similaire, car la porte de bois massif émis un son de craquement, et la Kaguya l’entendit, amorçant un mouvement de rotation. Mais la fleur ne lui laissa pas le temps de le finir, lui attrapant un bras, elle la plaqua contre un des murs de la pièce, tenant bien garde à placer la paume de sa main contre la tête de sa chère et tendre. Son instinct sauvage et fougueux avait pris le dessus, à présent. Elle était partie à la chasse, elle demeurait à la chasse, seule la cible et sa sentence avaient changé.

Alors qu’elle faisait face à sa petite amie, Tsubaki entreprit de commencer un doux ballet de langues, leurs lèvres scellées par l’initiative de la jeune femme. Oui, sa proie, sous l’effet de surprise, était la cible de ses baisers, des baisers qu’elle voulait fougueux, amoureux, passionnés, alors que son plaisir prenait place sur sa férocité. Elle s’abandonna alors un moment aux bras de sa compagne, se laissant bercer par la chaleur de son corps.

Alors qu’elle sentait le cœur de son amour battre à son oreille depuis un temps déjà, elle entreprit de visiter de sa bouche une part qu’elle avait à portée. Ainsi se trouvait sous les assauts d’une bouche vorace le cou de Milly, qui ne perdait jamais en saveur pour la Natsuno. Alors qu’elle avait envie de faire durer le plaisir, celle-ci se détacha de son amante, et lui demanda, un doigt posé sur le menton de la Silencieuse :

« Dis-moi, ma Milly d’amour, qu’est-ce qui t’amène ici ? »

Quelque part, elle connaissait la réponse, qui était logique à quiconque se la demanderait, mais elle souhaitait… Non. Elle voulait l’entendre de sa bouche, cette bouche qui la comblait déjà de baisers et de mots doux, elle en attendait encore les vertus.

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMer 4 Fév 2015 - 13:40

Je m’aventurai alors dans cette pièce exclusivement réservée aux grands chefs, en mode bad girl. Ouah, c’est sympa n’empêche. Un lit double, deux armoires pour soi alors qu’en bas on en a qu’une et demie. Oh punaise ils ont même une baignoire à eux ! Privatisée, sans avoir besoin de s’exhiber devant tout le monde comme dans les bains des autres étages. Ça va que moi je reste à celui des filles, mais tout de même. L’intimité est un luxe quand on n’a pas l’une des douze bagues. Roh, ils ont même des tapis. Comment c’est trop bien !

Cependant, en passant le doigt sur les surfaces, la fine couche de poussière indiquait très clairement que Tsubaki ne vivait pas ici. Donc Matawa m’a encore roulé … Tss, bon fichons le camp avant d’avoir des prob…
Je n’eus pas le temps de terminer ma pensée que l’unique porte de la pièce se mit à grincer, faisant du même coup entrer la lumière dans la chambre. Tout juste ce qu’il faut pour jurer mentalement et me voilà plaquée contre le mur le plus proche. Une main immobilisant mon poignet gauche et une autre pour fixer mon crâne contre la surface rocheuse en m’appuyant contre le front. Je fus contrainte de cligner plusieurs fois des yeux en moins d’une seconde pour reconnaitre de qui il s’agissait, avant que cette personne ne m’embrasse.

Si, si. La belle brune était venue jusqu’ici pour me prendre en flag et m’embrasser fougueusement. Nos langues ne tardèrent d’ailleurs pas venir danser ensemble. Quel parfait moment, dont je me délectai les yeux clos sitôt la dose de surprise redescendue à zéro. Ma main libre vint également se joindre à cet échange amoureux en se plaçant sur la hanche de la miss et venir la coller contre moi. Ah comme j’adore ce genre d’instant. Doux, délicat, chaud aussi. Et surtout pleins de tendresse. Que du bonheur.
Tsubaki recula la tête peu après, dessoudant nos lèvres et coupant net ce très léger filet de salive qui nous reliait encore sur le première centimètre. Filet qui vint s’écraser contre mon menton, et dont je m’empressai d’essuyer pendant que la demoiselle demandait que je faisais là. Je lui montrai la clé avec le petit mot accroché dessus :

« Matawa m’a assuré que je pourrais te voir ce soir, qu’on partagerait la chambre dès lors. Mais étant donner que tu bosses tellement on n’a plus franchement de temps pour nous. Alors il m’a laisser cette clé. » Je me grattai un bandage sur la clavicule droite. « Du coup, sitôt que je pouvais de nouveau marcher, j’ai voulue venir te faire une surprise. Mais de toute évidence c’est loupé, vu que tu vis pas ici … je hais ce type … »

Je baissai les yeux en refermant les doigts sur le petit objet métallique. De toute évidence je suis simplement trop naïve. Le temps de lister mentalement toute une série d’insulte à l’encontre de l’Inu, et je relevai le regard, souriant à sa belle.

« Mais dis-moi ma chérie, elle est où ta chambre du coup ? Parce qu’ici il n’y a personne qui y vit. Ça se voit, c’est plein de poussière. Je te ferais visiter mon coin à moi si tu veux après, enfin disons plutôt mon lit, parce que ça reste un étage commun donc bon … »

Je lui volai un petit baisé, toujours en la tenant contre moi. Pour une fois que nous pouvions nous voir, je ne comptais pas la lâcher. Même si c’était bientôt l’heure du repas du soir et qu’il nous faudrait tôt ou tard rejoindre les autres à la cantine.
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyJeu 5 Fév 2015 - 14:55



Alors elle était bien montée pour la voir, pour prendre le temps qu’elles n’avaient plus en ces derniers. Elle aimait sentir sa présence et son corps contre elle. Elle restait encore dans les bras de sa belle, avant que celle-ci ne lui donne des explications. Alors Matawa avait magouillé pour qu’elle la rejoigne ? Loin de là que ça ne lui plaise pas de passer du temps avec son amie, l’implication de l’Inu lui paraissait plutôt déplacée, surtout que Milly ne semblait pas le porter dans son cœur. D’autant qu’il avait un double de clé de la chambre qui était censée revenir à Tsubaki, ce qui n’était pas sans l’indisposer. Mais ce n’était pas grave, l’important n’était pas là, l’important était devant elle.

Elle regardait le bandage de la jeune blonde, le caressant tendrement dans un soupir mélancolique, ne supportant que peu la science d’un amour malmené. Mais avant qu’elle ne se blottisse à nouveau dans ses bras, elle entendit son souhait de l’accompagner dans sa chambre, et de lui montrer, après coup, son lit. L’idée même fit rougir la fleur, qui n’avait pas encore eu quelque expérience en la matière. Sûrement éprouvait-elle l’envie de passer un cap de ce genre, mais était-elle prête ? Serait-elle assez douée pour ne pas décevoir sa chère ? Elle était nerveuse, peut-être même Milly n’avait pas ce type d’idée en tête. Quelle sotte ferait-elle alors, en pensant à ce plaisir charnel sans réel fondement.

Mais le temps n’était pas encore là, autre chose venait à se faire. L’heure du repas approchait, et elle avait décidé de se faire un petit plaisir avec la Kaguya. L’attrapant par la main, elle l’emmena hors des appartements, et la fit s’aventurer dans les escaliers.

« Mon cœur, je suis peut-être une chef, mais je ne dors pas là-haut. Je suis une chauve-souris : la tête en bas. »

Une plaisanterie stupide, un jeu de mots médiocre, c’était un fait, personne ne pouvait contredire cela. Elle-même se demanda ce qui lui avait pris pour déblatérer une idiotie pareille. Les mots avaient volé, heureusement pour elle, elle ne savait pas qu’un imbécile prenait note de ce qu’elle disait. Mais ce n’est pas important, donc je viens à arrêter de parler de moi pour me reconcentrer sur la situation.

Arrivées au rez-de-chaussée, Tsubaki entreprit d’apostropher un des civils qui avait trouvé emploi dans le palais. Celui-ci arriva immédiatement, un grand sourire aux lèvres. Ce n’était encore qu’un adolescent dans la fin de l’âge, qui, en a parte, vouait à la Buta une certaine admiration qui descendait très rapidement de son esprit, mais là encore, je ne développerai pas, parce que c’est un petit peu… Dérangeant.

« Ôkai, s’il te plaît, tu pourras passer dans une petite heure ?
Pas de problème. Vous m’attendrez à la porte ?
Evidemment. »

Cette dernière réplique, jointe à un clin d’œil malicieux, fit quelque peu fondre le jeune homme. Tsubaki, tournant la tête vers sa bien-aimée, se rendit compte que la situation pouvait prêter à une petite confusion, et pour se faire pardonner de son petit clin d’œil, elle saisit le visage de la Kaguya avant de l’embrasser amoureusement. Ôkai, qui suivait la scène, dut se retenir avec toute la volonté du monde pour ne pas prendre les armes sur-le-champ. Oui, bon, dit un peu plus crûment, vu la scène, il devait faire attention à ne pas bander comme un taureau. Bref, je reviens à un plus digne registre.

Descendant dans les profondeurs du palais, les deux jeunes femmes arrivèrent à leur terminus. Devant les escaliers se trouvaient une porte, marquée sur sa hauteur et sa longueur d’un sceau. Tsubaki plaça sa main sur celui-ci, usant de l’art du chakra pour rentrer sa clé personnelle. Cette porte avait été transformée en un magnifique chef-d’œuvre de complexité, une mémoire qui enregistrait une clé pour chaque membre particulier en plus de clés générales. Alors que les battants, elle s’inclina de côté, devant Milly, lui déclarant :

« Bienvenue dans le saint des saints. Bienvenue au dernier étage du bas. »

Elle la fit pénétrer dans les couloirs emplis de bureaux de travail, avant d’arriver devant sa propre porte, la porte de sa chambre. De là, elle sortit de son cou un collier orné d’un cristal, lui aussi marqué de runes complexes. Elle effectua cinq signes : Buta – Hitsuji – Tora – Buta – Hebi. Elles avancèrent dans l’ancienne bibliothèque, réaménagée en chambre. Son lit et son bureau se trouvaient vers le fond, de même qu’une table et l’accès à sa salle d’eau. Des parcours félins se rejoignaient au plafond, sur certains murs et bibliothèques. Le roi blanc ne semblait pas être là.

Tsubaki s’avança vers son bureau et pris un collier, orné d’un cristal d’un blond pareil à la chevelure de Milly, et lui mit au cou. Elle ne put s’empêcher d’y apposer ses lèvres au passage, prenant l’occasion d’à nouveau y goûter.

« Avec ça, tu pourras entrer dans ma chambre. Normalement, on a pas besoin de faire de sceaux pour rentrer, mais ça m’éclate donc je le fais souvent. Pour la porte de l’étage, on t’inscrira dans le registre des runes, comme ça tu passeras aussi sans problème. »

Elle l’emmena sur un des canapés de la pièce, se blottissant dans ses bras, s’enivrant encore du parfum de sa belle, alors qu’un autre point lui venait à l’esprit. Mais elle préféra laisser la surprise, d’autant que Milly avait sûrement pu le deviner, déjà. Elle s’abandonna donc complètement à sa femme en lui susurrant :

« Je t’aime. »


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyVen 6 Fév 2015 - 13:21

Nous restâmes ainsi un moment, silencieuses. Son regard se porta sur ce qui couvrait mes blessures, ce qui me fit un petit pincement au cœur. J’aurais peut-être dû attendre d’être totalement rétablie pour venir, pour ne pas qu’elle s’inquiète. Oui ça aurait été certainement mieux. Je roulai la tête un petit peu sur le côté, cherchant à voir dans ses yeux ce à quoi elle pourrait penser. Mais le temps manqua, à la place elle me prit par la main et fila hors de la chambre, hors de l’étage même. Sur le chemin elle expliqua que même en étant chef, elle vivait comme une chauve-souris, la tête en bas. Mon sourcil droit monta d’un cran, signe que je trouvais ça nettement étrange, sinon incompréhensible, mais pour autant je ne dis mot. L’explication viendrait sans doute prochainement.

Nous voilà maintenant au rez-de-chaussée, dans ce qui pouvait être considérer comme la pièce de réception. A côté, des civils préparaient les nombreuses tables pour le futur repas. Certaines délicieuses odeurs commençaient d’ailleurs à s’échapper des cuisines à chaque fois que les portes tournaient sur leurs gonds, rythmées par le balais du personnel.
Tsubaki appela l’un d’eux d’ailleurs et lui demanda de passer la voir plus tard, le tout suivit d’un clin d’œil de la part de la miss, qui eut pour effet de ravir le jeune garçon, nommé Okai.
Respectivement je les observai tous les deux, tour à tour, cherchant à comprendre ce qu’il se passait. Est-ce qu’ils ont une relation particulière ? De toute évidence l’adolescent en pince pour elle, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Mais alors … ?
La brunette m’embrassa soudainement alors, toujours sans que je comprenne vraiment pourquoi. Et devant le garçon d’ailleurs, qui semblait soudainement très déçu. Héhé, et ouais petit mec, elle est à moi. Rien qu’à moi. Histoire d’en rajouter un peu plus, comme toute possessive qui se respecte, j’enlaçai les hanches de la Buta et la colla contre moi, exactement comme dans la chambre tout à l’heure. C’est chasse-gardée gamin, va t’en trouver une autre tout seul ou c’est moi qui m’en charge.

Après ce petit interstice, nous continuâmes notre chemin, traversant les cuisines, esquivant les plats brûlant à peine sortit du four, saluant les cuistots de la main et passer par la porte dérobée tout au fond. Dingue, j’aurais jamais crue qu’il y aurait un chemin par ici. On descendit au sous-sol, où visiblement il y avait des tas et des tas de cellule, telle une prison. Il faudra que je pense à visiter plus correctement le QG, parce que décidément, seule la partie hors du sol était connue.
Pour autant je ne lui lâchai pas la main une seule seconde, Tsubaki fit le tour de l’escalier pour s’arrêter devant une nouvelle porte. Cette dernière était différente des autres, elle dégageait une aura. La demoiselle posa sa main contre la surface, et un cliquetis de l’autre côté se fit entendre, comme si d’innombrables verrous se désactivaient un après l’autre jusqu’au dernier qui entrouvrit le passage. Une petite pression suffit alors pour passer, mais avant ça :

« Bienvenue dans le saint des saints. Bienvenue au dernier étage du bas. » Fit la belle en s’inclinant.

« Merci beaucoup. » Lui répondis-je en souriant.

Ah comme j’aime la flatterie ! Même si ça ne l’ai pas tout à fait ici, même si c’est plus un jeu qu’autre chose, j’adore ça. Je descendis donc les nouveaux escaliers qui me faisaient face, la tête haute et un égo requinqué.
Ce nouveau sous-sol ressemblait grandement à un niveau administratif. Vous savez, avec des bureaux individuels, une salle de réunion aux allures de théâtre circulaire, une pièce fermée ne comportant pas la moindre info à l’entré concernant son contenu, et une autre chambre. Intéressant, c’est donc là qu’elle vit. Voilà pourquoi elle parlait de vivre la tête en bas ! Tiens, de sa porte aussi émane une aura. Elle l’aurait verrouiller avec des sceaux aussi ?
Silencieuse, je la regardai sortir un collier autour de son cou au bout duquel pendait un cristal blanc transparent, puis faire une série de mudra. L’accès se libéra et elle entra. La suivant je pus enfin découvrir son antre, sa grotte, son jardin secret ! En fait ça ressemblait beaucoup aux chambres du quatrième étage, avec plus de livre. Des bibliothèques entières recouvraient la majeur partie des murs. Un lit double toujours, un coin baignoire, un bureau. C’est sympa, au moins elle a de la place pour installer ses loisirs, pas comme pour moi. Je me permis à observer les reliures de chaque ouvrage. Ça faisait si longtemps que je n’avais plus tenu un véritable livre dans mes mains. Pas un parchemin, par un journal, non un vrai bouquin. L’un d’eux attira plus mon regard que les autres, de couleur rouge, cuir. Vu l’épaisseur il devait bien faire dans les cinq cent pages.

Seulement je ne tentai rien, Tsubaki revenait me voir après une excursion dans ses affaires, munie d’un collier semblable au sien mais dont le cristal était cette fois quasiment de la même couleur que mes cheveux. Je le regardai un moment pendre autour de mon cou, ça m’allait plutôt bien et puis la chaine en argent est juste assez longue pour que ça ne m’étrangle pas, et assez courte pour qu’il n’aille pas de cacher dans ma poitrine. Juste bien donc. D’après ses dires, ce petit bijou me permettrait d’entrer dorénavant, pas besoin de faire les signes, et pour l’accès à cet étage elle allait faire ce qu’il faut pour que je puisse passer aussi.
Je ne savais pas quoi dire, incapable d’ailleurs de ne pas sourire tellement j’étais heureuse. Je roulais le petit joyau jaune dans mes doigts, tout en accompagnant ma belle sur l’un des canapés de la chambre. Parce que oui, il y a aussi des canapés ici !

« Merci. Merci pour tout ma douce. » Lui dis-je en la prenant dans mes bras. « C’est … whoa c’est génial. Je ne trouve même pas les mots pour …

- Je t’aime. » Me susurra-t-elle.

Ça sonna également comme le souhait que je me taise, ce qui m’arrangeait aussi. De l’index et du pouce, je lui relevai doucement le menton pour l’embrasser à nouveau. Doucement, tendrement, un baisé tout ce qu’il y a de plus doux et amoureux, fermant même les yeux pour se concentrer sur ce moment délicat. Les bras resserrant légèrement leur emprise sur la belle. Elle était à moi, rien qu’à moi. Ma Tsubaki.
L’unique moment où nos lèvres se décolèrent ne fut que pour reprendre mon souffle avant de recommencer, ce fut même moi cette fois-ci qui prit l’initiative d’envoyer ma langue chercher sa jumelle pour une danse chaleureuse sinon plutôt baveuse. Hihi, c’est inévitable. Mais j’aime bien ces contacts, ces instants où plus rien ne compte à part nous. Nous et uniquement nous. Pas de combat, pas de guerre, pas de Matawa, pas de machination, pas de problème. Juste nous.

L’air recommença à manquer, et mon cœur qui bâtait la chamade n’aidait pas franchement. Mon nez encore en convalescence ne permettait pas non plus de corriger ce besoin. Aussi je fus dans la nécessité de rompre à nouveau nos embrassades. Mais plutôt que de la ré-embrasser de suite après, je collais plutôt mon front au sien, les yeux dans les yeux, un sourire éternel aux lèvres :

« Moi aussi je t’aime. »

Nous restâmes ainsi quelques instants, jusqu’à ce que je remarque contre le mur, au sol, une petite caisse remplit au quart de ce qui ressemble à des graines et du sable.

« Tiens, ton chaton n’est pas là ? Il est pas un peu trop jeune pour se balader tout seul dans les parages ? C’est qu’il y en a, des brutes dans le Shoraizen … Et puis c’est grand, faudrait pas qu’il soit non plus sortit du bâtiment, sinon on va galérer à le retrouver dans les champs. » Un autre sujet me vint alors en tête, sans le moindre rapport avec le précédent. « Heu dit-moi ma chérie, tu l’as eu où ton tatouage de l’organisation, toi ? »

Je demandais ça parce que le mien, il était sur mon sein gauche, le droit portait déjà un sigle. Le chiffre 3, mon numéro porte bonheur. Même si avec ma tenue il y a peu de chance pour qu’elle ne l’ait pas encore remarqué.
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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyLun 9 Fév 2015 - 13:42



La jeune blonde avait posé une question quant au petit chat, dont elle avait visiblement remarqué la litière. C’était une charmante attention, lorsque l’on savait son désaccord avec ces félins. Néanmoins, l’idée porta quelque douceur dans l’esprit de Tsubaki, qui ne put s’empêcher de sourire tendrement.

« Oh, tu sais, il va un peu où il veut, quand il veut. Personne ne fait de mal aux chats, ici, d’autant qu’il a mon nom sur la médaille qu’il a au cou. Il vient quand il a faim ou quand il a envie de se faire câliner. A mon avis il sort souvent du palais, mais je ne m’inquiète pas, il court vite, donc s’il a un ennui, il saura réagir. »

Vint ensuite la remarque sur son tatouage, que Seitô lui avait apposé à leur rencontre. Elle se souvint alors de ce moment, dans les forêts de Konoha, portée par un instinct, elle l’avait cherché. Elle ne savait pas vraiment pourquoi l’esprit l’avait menée à lui, mais elle savait qu’elle le découvrirait au fil du temps. Néanmoins, elle s’éloignait de la question de sa chère et tendre.

D’un geste, elle ôta son haut, laissant apparaître des sous-vêtements que je ne décrirai pas, parce que je n’y connais rien en lingerie féminine, et surtout parce que je ne m’y intéresse pas. Elle laissait apparaître le symbole de l’organisation, le symbole de la famille, la marque de tout membre. Elle était dos à sa petite amie, dans un silence qui semblait double par sa nature. La douceur de l’instant était toujours présente, mais, quelque part, les souvenirs de tout ce qui s’était produit jusqu’alors lui revenaient en tête.

Elle revenait face à elle et portait un regard à celui de Milly, qui était sur un emplacement on ne peut plus singulier, qui donna le rouge aux joues à Tsubaki en moins de temps qu’il ne lui en fallut pour penser « seins ». Elle détourna son chaste regard (Je t’entends rire, Milly !), et une pensée lui vint à l’esprit. Et si… Non, il n’aurait pas osé. Non, tout de même pas.

« J’arrive, mon cœur, petite surprise. »

Elle accompagna ses dires d’un clin d’œil et s’élança vers la porte, retrouvant les couloirs du dernier étage, remontant vers la grande porte en se demandant si elle avait vu juste. Elle trouva Ôkai qui attendait, devant l’entrée, comme attendu par la jeune fille. Avec son air tout timide et une pause assez maladroite, il devait attendre depuis qu’elle lui avait parlé. C’était mignon, mais un peu futile et peut-être un peu déplacé, quand on y pensait.

« Ah, Tsubaki-san. Vous allez prendre quoi ?
- Dis-moi, tu serais quand même pas en train de m’attendre depuis tout à l’heure ? »

Le jeune homme baissa les yeux, quelque peu gêné, avant d’approuver. La Buta rit doucement, avant de lui caresser le haut de crâne. Elle lui dit qu’il était adorable, mais que ce n’était pas la peine de se présenter aussi tôt. Elle lui demanda de les surprendre pour un dîner romantique à deux. C’est à ce moment que le sang afflua de plus belle dans le visage de l’adolescent, qui lui demanda :

« Tsubaki-san, vous et cette femme, vous êtes… »

Il n’osait pas finir sa phrase alors que l’intéressée écarquillait les yeux. Elle confirma ses suppositions, qui étaient, il faut le dire, quoiqu’évidentes. A cet instant, elle put clairement distinguer une forme qui ressortait du pantalon de son interlocuteur. Et il ne faisait pas que présenter ses formes, il apparaissait vraiment hors du vêtement.

Il n’en fallut pas plus à Tsubaki pour détourner le regard, les joues encore plus rouges que celles d’Ôkai et ce qu’elle venait de voir, et lui dire qu’elle attendait le repas. Elle repartit pour sa chambre, en essayant de reprendre une bonne couleur, et en arrivant, elle se jeta dans les bras de sa chérie, encore sous le léger choc de ce qu’elle venait de vivre et de faire vivre.

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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMar 10 Fév 2015 - 20:38

A propos du félin, elle répondit qu’il était tout à fait à même de se débrouiller tout seul, que d’ailleurs ce n’était pas la première fois qu’il errait en solitaire, et du coup qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Mouais, si elle le dit hein, après tout, les animaux ça n’a jamais été ma passion et ce n’est pas le mien non plus.
Ensuite elle se déshabilla, je n’en perdis d’ailleurs pas une miette héhé, et me montra son dos. La marque de l’organisation y était incrustée dans le petit creux juste au-dessus des reins. Des doigts j’effleurai sa peau, contournant les courbes du dessin. Si douce, un peu froide aussi mais ça n’entachait en rien son charme. J’aimais la voir ainsi, c’est pourquoi je ne lui proposai pas une seule seconde de se revêtir. Ce qu’hélas elle fit, m’extirpant un petit soupire de déception.

Soudainement Tsubaki se leva pour aller ouvrir la porte et filer dans le couloir, appelant « mon cœur » la personne qui nous dérangeait, en supposant que ce soit bien quelqu’un. De toute manière ça ne pouvait pas trop être autre chose. Mon cœur s’accéléra soudainement. Je me levai juste après pour ne pas la quitter des yeux et m’arrêtai à l’entrebâillement de la porte puisqu’elle, elle était au fond du couloir devant l’entrée scellée. Ce genre de surnom ce n’est pas pour n’importe qui. Est-ce que ce serait vraiment ce que je pense, ce qu’on pense tous ? Dans l’escalier, c’était le gamin de tout à l’heure, et à les entendre ils s’entendaient vraiment bien ces deux-là. De quoi me conforter encore un peu plus dans mes soupçons … J’en fronçai les sourcils de mécontentement, juste l’espace d’un instant avant de retourner en vitesse dans le canapé, à faire comme si de rien n’était sitôt qu’elle me refit face. Un sourire à son attention balayait en plus les dernières traces, cependant j’attendis tout de même que la pièce soit de nouveau clause pour lui demander ce qui me triturait l’esprit :

« Ma belle, tu le connais depuis longtemps ce garçon ? Parce que vous avez l’air très proche. Vraiment très proche … Vous vous appelez souvent par des mon cœur, et dans le genre ? »

Elle s’était à nouveau couchée dans mes bras au cours de ma phrase, mes yeux dans les siens. Pas la moindre trace de colère non, plutôt une certaine inquiétude dans la voix, comme une jalousie naissante. Je me faisais certainement des idées, oui c’était surement ça. Il fallait.
Je pris ses mains dans les miennes, enlaçai nos doigts, le regard à présent sur ses poignets. Il fallait quelque chose pour éloigner les gêneurs sans qu’elle ait besoin de leur parler. Sans non plus que ça passe pour de la possessivité. L’idée vint presque toute seule.

J’ouvris ma main droite et y concentrai mon chakra. Du centre de la paume, un os aussi fin qu’un doigt en sortit en traversant la peau. Au fur et à mesure de sa création, on pouvait y voir comme des gravures sur la surface, des dessins aux courbes parfois tout à fait épurées, parfois nettes et tranchantes. L’os se recroquevilla doucement sur lui-même comme pour former un gros anneau. Un mouvement des doigts pour tirer un peu dessus à la fin et il se détacha de moi dans un petit bruit de cassure. Le reste disparu dans ma paume comme s’il ne c’était rien passé. Je fis alors tourner l’objet dans mes doigts, c’est un bracelet totalement naturel et fait maison, si on a l’esprit ouvert.
Un sourire et un bisou dans son cou accompagnait le cadeau :

« Tiens, comme ça tu penseras à moi, même quand on ne sera pas toutes les deux. J’espère qu’il te plait, et surtout qu’il te va. C’est la première fois que j’essaye ça alors bon. Au pire je réessaye. » Je lui embrassai la joue, faisant silence un moment. « C’est quoi que tu as demander au garçon tout à l’heure ? Tu veux qu’on mange ici ? »
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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyVen 13 Fév 2015 - 14:08



Lorsqu’elle revint dans la chambre, Tsubaki avait trouvé Milly avec un air plutôt méfiant, lui avait-elle trouvé, alors qu’elle l’interrogeait sur la nature de sa relation avec Ôkai. Visiblement, elle avait cru comprendre que le « mon cœur » avait été adressé au jeune garçon, ainsi la fleur comprenait tout à fait que son amie se trouve méfiante. Elle ne put s’empêcher de rire légèrement, trouvant le quiproquo des plus amusants et la réaction de sa belle des plus attendrissantes.

« C’était à toi que je parlais, Milly. »

En effet, étant donné qu’elle avait la tête tournée vers l’extérieur en prononçant sa phrase, il eut été compréhensible que le malentendu se fasse. Elle-même aurait peut-être interprété la chose de semblable manière, au vu de son haussement de voix à cet instant, alors qu’elle l’avait pratiqué pour que la Kaguya l’entende.

« Ôkai et moi, on s’entend bien, mais ça s’arrête là. Bon après, visiblement, je lui fais de l’effet, donc ça risquerait de te faire de la concurrence. »

La fleur avait prononcé ces mots d’un ton taquin et avait les avait accompagnés d’un clin d’œil pour faire comprendre à l’intéressée qu’elle n’avait rien à craindre du garçon. Néanmoins, elle passa sous silence l’état… Hormonal de ce dernier, ne voulant pas provoquer de situation gênante.

Alors qu’elle s’était à nouveau lovée dans les bras de son amour, celle-ci pratiqua un tour qu’elle trouva adorable. Elle lui avait fait cadeau d’un magnifique bracelet osseux, dont elle n’arrivait pas à détacher le regard. Si elle estimait au plus haut point cette douce attention, le bruit de cassure qui avait retentit n’avait pu que lui faire peur que sa bien-aimée eut ressenti quelque mal. Le baiser qui accompagna le cadeau la détendit immédiatement, alors qu’elle écoutait les prochaines questions de la Silencieuse.

« Oh, t’en fais pas, il est parfait. »

Elle le pensait, et elle le savait, la Kaguya ne s’était pas raté. Elle le garderait sans interruption, pour avoir toujours auprès d’elle cette présence rassurante.

« Et moi, je ne suis pas rassurante, peut-être ?
- Toi, tu es un spectre qui loge dans mon esprit, alors excuse-moi, mais rassurant, tu repasseras. »

Cette intrusion de la Serei dans cette situation ne lui plaisait pas énormément, mais elle n’en fit rien paraître sur son visage. Après tout, cela se déroulait dans les recoins de son esprit, heureusement, car elle se serait sentie mal à parler à voix haute. Elle aurait paru stupide. Vint alors la question du repas, que Milly avait deviné.

« Bon, je pouvais difficilement tenir la surprise plus que ça. Mais oui, on mange ici, et normalement, ça devrait bientôt arriver. »

Il était hors de question d’aller se perdre dans la salle bruyante et pleine de monde pour manger avec sa belle, oh non ! Elle avait une chambre, un petit privilège dont elle se servirait ce soir. Elle pensa d’ailleurs à la possibilité d’aller manger même à l’extérieur de la base dans un futur proche. Ce n’était pas une idée à exclure. Alors que le dîner arrivait enfin, les deux jeunes femmes allèrent ouvrir, et découvrirent le gradé Akimichi qui leur apportait un somptueux plateau qui dégageait une odeur très appétissante.

Le service était parfait, pas même besoin de se déplacer à l’entrée de l’étage, le « livreur » était un gradé ayant l’accès à la zone. Une fois installées, elles soulevèrent les cloches qui révélèrent de magnifiques tranches de rôti de bœuf, accompagnées de riz, de pommes de terre dorées et de petits légumes. Après un baiser échangé et un « Itadakimasu » marquant le début du repas, Tsubaki déclara, sans réelle introduction ni transition :

« Au fait, Milly, il faudrait qu’on fasse une mission, toutes les deux, un de ces quatre. »


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyLun 16 Fév 2015 - 13:40

Je lui souris en rougissant même un peu quand elle m’expliqua son projet. Non plutôt qu’elle répondit tour à tour à chacune de mes questions. La première, le « mon cœur » n’était pas du tout pour le garçon de tout à l’heure mais pour moi. Quelle cruche d’avoir cru totalement l’inverse … Je vous assure, la honte qui me monta au visage en cet instant, elle était bien réelle. J’avais même baisser les yeux sur le coup, ne souhaitant que retourner dans le passé et me taire. Chose impossible bien entendu, je me contentai donc de ne pas croiser son regard et surtout de la laisser continuer. Et ce, même si elle précisa qu’il était possible que ce Ôkai me fasse de la concurrence. Tss, s’il croit qu’il va me piquer ma nana lui, il se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! C’est ma Tsubaki ! La mienne ! À moi ! Attendez, je me répète là en plus …

Enfin bref, et donc le bracelet lui plaisait. Ça, ça c’était chouette. Pour un premier essai surtout. Je lui embrassai à nouveau le cou, comme pour la remercier de m’avoir remercier. A ce propos, j’aurais bien aimer qu’on continue à se remercier mutuellement, c’est toujours agréable et puis chaque nouvelle seconde passée avec elle est plus belle que la précédente, alors imaginez si on passait notre temps à se bécoter ! Mon cœur s’emballe rien qu’en imaginant la scène. Les yeux rivés sur ses lèvres, douces, délicates et si appétissantes. Oh combien j’en ai envie ! L’écouter parler sonnait en plus comme une petite mélodie … Je suis vraiment atteinte hein ? Peu importe, tant qu’elle avec moi, je me fiche bien du reste.
Je la regardai ensuite se lever après que quelqu’un d’autre ait toqué à la porte. En temps normal, j’aurais trouvée ça lourd, mais en fait pas du tout ! Tsubaki souhaitait qu’on mange ici, dans sa chambre. Dans notre chambre d’ailleurs. Un cuistot, visiblement important puisqu’il avait pu passer les runes de protection du couloir sans soucis, vint ainsi apporter notre repas sur deux grands plateaux d’argent. Nous nous installons alors sur le bureau et sitôt la porte refermée :

« Oh mais fallait pas ma belle, c’est … woah c’est trop mignon ! » Lui exprimai-je tout juste avant de l’embrasser à nouveau. « Merci ! Et du coup, bon appétit ! »

Les plats étaient dissimulés sous des cloches en argent, comme dans les resto super chic, avec des couverts étincelants, des verres en cristal sans la moindre trace de tartre ni rayure, une bouteille de vin certainement très rare. N’y connaissant absolument rien dans le domaine viticole, je ne peux qu’émettre des hypothèses à ce sujet.
Dans l’assiette prônait de magnifiques tranches de bœuf, avec riz, patates et légumes en accompagnement. Je restai un moment à observer ce chef d’œuvre culinaire, et surtout à humer toutes les splendides odeurs qui en remontaient. C’était une très belle attention. C’est vrai que pour un rendez-vous en amoureuses, passer par la case cafétéria ça n’avait vraiment rien de glamour.

Délicatement j’attrapai la fourchette – si fine et si brillante qu’on pourrait la croire extrêmement fragile – et la planta dans la viande pour ensuite en porter un morceau à ma bouche. Cuite juste comme il faut pour qu’elle fonde sur la langue. Mmh, un régal. Assaisonnement parfait en plus. Je ne sais pas qui est ce cuisinier mais très sincèrement, il fait un boulot de maître. J’étais si occupée à littéralement écouter mes papilles faire la fête que la déclaration de la brunette faillit passer à la trappe :

« Au fait, Milly, il faudrait qu’on fasse une mission, toutes les deux, un de ces quatre. »

J’approuvai d’un mouvement de tête en même temps qu’avaler. Parler la bouche pleine, ça ne se fait pas. Et même si j’ai très peu de manière, c’est un moment particulier donc faisons un effort. Pour m’aider, une gorgée de vin et un grattage du bout du nez avec l’index droit. Me demandez pas pourquoi, c’est machinal.

« Ouaip, rien que toutes les deux. Je pourrais enfin te prouver combien je suis capable de te protéger, héhé. » Je gobai une petite pomme de terre avant de continuer. « Faudrait en parler à Seito. C’est par lui que les missions passent, il me semble. Ou peut-être sa secrétaire non-officielle … comment elle s’appelle déjà ? Hiriko … ou un nom comme ça. »

Ils avaient beau ne pas être nombreux par rapport à leurs troupes, les Aizuyake restaient tout de même plutôt discrets. Certains plus que d’autres. D’ailleurs je n’ai toujours pas réussi à le chopper ce Seito … encore plus occupé que ma Tsubaki, dingue quoi.

« Peut-être que toi tu y arrivera mieux que moi. En jouant sur les relations, ou sur ta bague … tout ça … Non ? Tu aimerais faire quoi comme mission toi ? Parce que moi, pour le moment, à part discuter avec le Shukai pour en apprendre plus sur eux et les Kaguya ; et aussi maintenir Mizu no Kuni hors de toutes les sales pattes des autres villages, je ne sais pas … Tu veux un peu de vin ? Il est très bon. »

Sans vraiment attendre de réponse, je lui en servis un petit fond, juste histoire qu’elle goutte. Au pire si elle aime pas, je le finirai.

« Tiens j’y pense, pendant que personne ne peut nous espionner, enfin je crois, t’en penses quoi de Seito ? De sa politique vachement stricte. Parce que de ce que j’ai pu voir ailleurs, à Suna et au Shukai surtout, ils ne sont pas si mauvais que ce que disent ses discours. C’est sur qu’il doit y avoir énormément de truc à changer et qu’ils ne se laisseront pas faire. M’enfin, entre nous, il ne se complique pas un tout petit peu à vie ? Le p’tit copain de Nozomi, hihi. »
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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMar 17 Fév 2015 - 9:36



La Kaguya lui semblait des plus adorables. Quoi de plus normal, me demanderez-vous, lorsqu’on sait qu’elle était sa petite amie. Mais cet instinct de protection qui émanait de la jeune femme à son égard lui était rassurant, désiré. Dans cet univers conflictuel où elle avait plongé brutalement, la Serei ne lui avait pas été d’une aide particulièrement intense, préférant lui faire prendre un chemin différent de celui que s’était tracé la jeune femme. Elle lui avait fait vivre dans une certaine peur, dans une optique qui la dépassait. Milly lui était cette présence aimante et attentionnée qui lui permettait de tenir. Elle prit une bouchée avant de répondre à sa belle :

« Personnellement, je sais pas trop qui s’en occupe, j’ai juste placé les locaux pour donner des missions, mais je pense que ça sera soit Hiriko, soit Azumi. De toute façon, on verra bien en y allant, c’est dans les bâtiments à l’entrée du palais, donc on peut y aller quand on veut. »

Tsubaki ne fit pas de remarque sur la discrétion de leur dirigeant, qu’elle pouvait comprendre. Mais dans sa propre position, elle ne pouvait pas vraiment faire de reproche, étant donné qu’elle passait également beaucoup de temps dans son travail.

« Au niveau de la mission, je t’avoue que j’en sais rien, j’avais juste envie qu’on s’évade, toutes les deux, dans un décor comme ça. Comment deux nanas peuvent s’occuper en mission ? »

La fleur n’avait effectivement pas réfléchi à ce point, ayant uniquement pensé à son souhait. Cela pouvait être excitant de partir en mission à deux, en amoureuses. Avec elle, elle se sentait capable de pratiquement tout. Elle avait bu une grande gorgée de vin, qui, effectivement, était délicieux. Mais elle savait que trop d’alcool pouvait mener à quelque chose de bien moins gracieux qu’un dîner romantique. Elle n’avait pas envie de perdre ses manières, surtout devant Milly.

Mais venait alors la question au sujet de son Fou. Elle avait eu à se faire une idée personnelle, malgré l’importance que lui portait l’esprit. Aujourd’hui, quelqu’un souhaitait aborder la question avec elle, dans l’intimité d’un repas privé. Au moins, ça ne ressemblait pas à un décor de début de révolution. Bon, d’accord, j’avoue que là, je pars un petit peu n’importe comment, mais il y avait tout de même un début d’idée. Bon, avant de m’enfoncer un peu plus, je laisse la parole à Tsubaki.

« Personnellement, je ne suis jamais allée dans un autre village que Kumo, et encore, j’étais beaucoup plus jeune. Mais j’imagine bien que rien n’est tout noir ou tout blanc. Après, au niveau strict, c’est normal, si on regarde sa situation. Et puis bon, tout le monde se complique un peu la vie, sinon on ne serait pas ici, on serait tous restés là où on était. »

Elle marqua une pause, repensant à ce qui l’avait poussée à suivre Seitô. L’appel impliable de la nature, un ordre absolu, qui ne lui avait laissé aucun choix. Elle n’avait plus son mot à dire à ce sujet. Ou du moins, c’est ce qui lui semblait. Peut-être en était-il autrement, autant ne le savait-elle pas. Mais c’était une autre affaire, et pour le moment, elle ne voulait pas en parler à Milly et l’inquiéter. Un jour, elle lui ferait part de tout cela. Un jour.

« Moi je dis : à quand le mariage ? Et à quand les enfants ? »

Cette question lui titillait l’esprit depuis quelques temps. Ça serait une bonne chose pour tout le monde, un événement joyeux, festif. Quelque chose qui pouvait sembler futile dans cette époque conflictuelle, mais qui n’en serait que plus légitime.

Après ces ragots échangés entre filles, l’heure était à quelque chose de plus personnelle, quelque chose de plus centrée sur la relation des deux jeunes dames. Non, je vous vois arriver, avec vos idées perverses, et je vous ferme la porte au nez ! Non, l’heure était à quelque chose de tendre et calme. Et la fleur allait faire une proposition toute particulière à la Kaguya.

« Milly, est-ce que tu voudrais… »

Alors que dans une attente appuyée, la tension se sentait dans un air parfumé par les bougies d’ambiance. Le mystère se plaisait à planer alors que la question la plus intime et la plus importante de la soirée allait être posée. Nul n’aurait pu l’arrêter, cependant, alors que la Buta était lancée. Pas même un refus de sa belle ne saurait être considéré, dans la présente situation. Sélénè taquinait les cieux étoilés alors que le désir taquinait le cœur de la jeune femme. Son souhait était tel l’océan qui, retenu par un barrage, cherche à sortir violement, pour tout conquérir à son passage. Ainsi se termina sa demande :

« … aller te promener près de la mer ? »


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMer 18 Fév 2015 - 15:30

[Pardon, j'avance pas beaucoup le rp là, si tu veux que je rajoute une suite (au moins jusqu'à la plage), tu me dis hein]

C’est vrai quoi, ils sont mignon tous les deux. Vous imaginez si l’un ou l’autre a fait le premier pas depuis notre arrivée ici ? Est-ce qu’ils sont ensemble maintenant ? Roh ce serait trop bien … Faut que je me renseigne. Faut que je choppe Nozomi dans un coin sombre et discret, qu’on parle de femme à femme. Et seulement parler hein. Nan mais je précise parce qu’il y en a forcement ici qui ont dû s’imaginer des trucs cochons. Bande de frustrés !
Revenons à nos tranches de bœuf si succulentes. Tsubaki expliqua qu’elle non plus n’en savait rien sur le fonctionnement des missions ici, qu’elle n’avait fait qu’offrir les locaux, rien de plus. Mmh, voilà qui est dommage. Pas dramatique, juste dommage, ça complique peut-être un petit peu la chose. Tant pis on trouvera bien une autre façon de faire. J’haussai les épaules après un rapide pincement de lèvres, et avala le dernier morceau de viande de mon assiette. Tout compte fait, sans même m’en rendre compte, je l’avais véritablement dévorée, preuve du talent du cuistot.

« Au niveau de la mission, » continua-t-elle « je t’avoue que j’en sais rien, j’avais juste envie qu’on s’évade, toutes les deux, dans un décor comme ça. Comment deux nanas peuvent s’occuper en mission ?

- Ooooh, tout plein de choses. » Lui répondis-je en lui lançant un sourire emplit de sous-entendu, juste avant d’exploser de rire.

Il fallut plusieurs secondes pour retrouver mon calme, ainsi que l’épaule de la belle afin de ne pas tomber à la renverse. Oui c’était nul. Une blague très nulle mais que voulez-vous, au moins c’est frais et naturel.

« Excuses-moi pardon, c’était trop facile, ahah. » Une petite toux clôtura la rigolade. « Hum, je t’avouerai que je ne sais pas franchement non plus. C’est bien la première fois que je partirais en mission avec ma petite amie. Je ne sais pas … bah tiens, si jamais dans ce fameux bureau dont t’as parlé y a tout une liste de mission stockée dans un coin, on a qu’à simplement toutes les lire et choisir la meilleure. Ce sera certainement plus facile que se creuser la tête maintenant. »

Un nouveau verre de vin, oh lala quelle ivrogne je fais, et j’écoutai la suite. Elle défendait Seito sans pour autant trop se mouiller, prônant l’équilibre entre blanc et noir, ying et yang, tout ça … Oui ça se comprend, et puis elle a raison aussi, si personne ne se compliquait la vie il n’y aurait pas tous ces problèmes, et donc il n’y aurait jamais eu de Shoraizen.

« Oui ça se tient. J’espère juste que notre grand chef ne triture pas trop quand même les neurones. Faut pas qu’il oublie de prendre du recul, des vacances aussi … »

Je m’adossai sur ma chaise, le regard un peu perdu, voyageant entre la demoiselle, mon assiette vide, la bouteille aux trois-quarts vide aussi et le coin du mur d’en-face. Piouf, je suis repue. Héhé, les mains sur mon petit bidon, on dirait qu’il est tout gonflé. Une brioche d’amour !
Silencieuse, je souris à la brunette à mes côtés, et d’une main lui remit une mèche de cheveux derrière l’oreille. Qu’elle était belle quand même. C’est dingue. Comme une fleur tout juste sortit de son bourgeon, encore fragile mais qui a encore tant à offrir. Je la protègerais, je protègerais cette fleur, même au péril de ma vie. Tu m’entends Tsubaki, je te protègerais. Je sais que simplement par le regard tu arrives à me comprendre, sans avoir besoin de mot.

Je m’approchai d’elle et lui déposai un bisou sur la joue avant de m’adosser contre son épaule. Là il y eut cette même impression quand un proche s’apprête à dire quelque chose mais que pourtant rien ne sortit, comme si les mots mettaient plus de temps à se mettre dans l’ordre.

« Milly, est-ce que tu voudrais … » Commença-t-elle. J’attendis tranquillement la suite, sans la brusquer. « … aller te promener près de la mer ?

- La mer ? » Répétai-je. « Heu, bah si tu veux oui. Mais il ne faut pas y aller dans cette tenue alors. Il fait quand même frais dehors à cette heure, même pour la saison. »

Délicatement, je tournai son menton vers moi et capturai ses lèvres contre les miennes, un baiser emplit de sentiment, de tendresse et de sincérité. J’étais heureuse avec elle, je me sentais bien à ses côtés. Quelle chance tout de même. Nos embrassades ne durèrent pas plus d’une seconde, c’était comme pour lui dire merci, pour tout. Un énième sourire rompit ensuite ce doux contacte, suivit d’un murmure à l’oreille.

« Je te retrouve à l’entrée du bâtiment ma belle. »

Une caresse sur la joue et je filai en vitesse, direction le premier étage. Heureusement le passage avec les sceaux et toutes les barrières scellées ne fonctionnait que pour ceux qui voulait descendre ici, pas pour ceux qui voulaient remonter. Un coucou rapide de la main aux autres qui mangeaient tranquille à la cantine, et je courus jusqu’à mon armoire. Punaise c’est quand même bien le bordel ici … Faudrait que je pense à ranger un peu, ou plutôt à faire un tri avant de tout transférer chez Tsubaki. Mouais plus tard. Tiens, un poncho ça ira très bien. Le temps de l’enfiler et j’allai attendre ma belle, adossée contre le mur circulaire qui formait l’entrée du QG de l’organisation, le regard balayant les champs puis le plafond cristallin. C’est franchement sublime. Avec le reflet de la lune à travers les eaux, les petits et … heu … non pardon gros poissons juste au-dessus de nos têtes. C’est vraiment un très bel endroit.
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyVen 20 Fév 2015 - 16:11



La blonde avait fait, visiblement, un jeu de mots, mais la fleur n’en avait absolument rien entendu. Eh oui, par extension, le narrateur lui-même n’avait pas saisi le sens de cette plaisanterie, et ne pouvait décemment pas faire réagir la shinobi à ces dires mystérieux. Cependant, elle approuva l’idée de sa petite amie quant à l’octroi de leur future tâche. Il en serait donc d’une visite observatrice de sa part au bâtiment approprié.

Une fois le repas terminé, elle remarqua l’attention de la Kaguya posée sur elle, à travers ses yeux. Ses yeux enflammés qui témoignait d’une passion flamboyante, une passion que l’on ne connaît que par l’amour, la force d’un sentiment d’une haute instance. La fleur ne pouvait qu’en être traversée, reprenant à l’image de cette vue perçante les symptômes d’un pareil. Ses joues s’empourpraient, son souffle se sentait embrasé au niveau d’un cœur palpitant, serré par une proximité lointaine qu’elle n’avait à envier à nul autre que deux êtres unis par la définitive. Rien ne la menait plus que son cœur en cet instant.

Une bise et l’appui sur son épaule fit revenir la shinobi dans le monde conscient, comme la stimulation inhérente du monde dans un ensemble endiablé qui ne prête nulle attention à quiconque s’essoufflerait de son voyage par l’attention d’un bel objet. Mais alors que sa proposition se fait approuvée, ses lèvres s’en trouvaient capturées, à présent par le corps semblable d’un ange aux cheveux dorés.

Et cet ange était en train de s’envoler pour se préparer à leur escapade romantique. Les sceaux auraient dû la retenir à l’étage, mais la Buta, relativement prévenante, avait une interface partielle directement chez elle, aussi avait-elle ouvert l’accès à la jeune femme qui filait comme le vent pour rejoindre les niveaux supérieurs. Alors en ce temps la fleur elle-même se préparait d’une longue robe bleue, d’une teinte pareille à l’océan dans sa journée, dont le tissu promettait une certaine isolation thermique une fois à la surface.

Les deux dames s’étaient ainsi retrouvées à l’entrée du palais, alors que l’Aizuyake prévenait d’une sortie imminente aux effectifs de la garde d’entrée. Elles n’eurent donc aucun mal, sinon le ralentissement de leurs baisers échangés, à rejoindre la sortie de la grotte, et à rejoindre la côte.

L’océan était pareil à sa majesté, alors que son voile obscur faisait tendre sa bleutée sur la nuance d’un ciel de nuit étoilé, reflétant à son corps même les points de lumières des astres qui brûlaient dans l’immensité cosmique. Rien n’était plus calme, nul perturbé par la douce danse des vagues qui venaient embrasser le rivage, lui-même séduit par les tendresses d’une brise saisonnière. L’Hiver était à ses portes, et alors que se faisaient mander de plus hautes températures, celles-ci étaient encore dans un convenable, qui permettait, néanmoins, à la neige de subsister dans la fraicheur de la nuit.

Les vallées et les monts étaient enduits de ce manteau de laine glacé, qui leur faisait paraître la demeure de l’immaculé. Rien n’était aussi beau qu’un contraste terrestre, alors que s’alliaient les couleurs de la mer et du ciel. Que de belles œuvres la nature était capable, à leurs yeux comme à ses propres. Le temps n’avait bientôt plus de son emprise sur des éléments contextuels alors que s’avançait sa marche irrémédiable.

C’est sur ces côtes que les deux amantes se retrouvèrent, étreintes pour résister aux volontés du monde. L’entrée en matière, face à l’océan, telle une œuvre littéraire ou audiovisuelle, se trouvait d’un baiser embrasé, capable même de faire fondre le doux pelage de la terre présent à leurs pieds. Mais après une courte marche, il n’était pas encore de la surprise de la Buta, qui l’avait fait monter pour une raison bien précise, et un projet en tête.

« Viens, mon cœur, je vais te montrer quelque chose. »

A ces mots, la jeune femme effectua cinq mudras : Tora – Buta – Hebi – Ryû – Ondori. Le dernier signe laissait présager d’une affinité particulière, son affinité : l’eau.

« Suiton : Mizukaidama »

Attrapant sa tendre dans un élan, elle s’élança, sautant au-dessus de l’océan, à grande distance. Mais elle ne prépara pas de réception en concentrant du chakra dans ses pieds, car l’eau s’écarta autour d’elle pour laisser une bulle d’air qui les accueillit toutes deux. Et alors qu’elles s’enfonçaient toutes deux sous les flots, la shinobi présenta, non peu fière, sa surprise à son amie.

« Bon, c’était la première fois que je la tentais comme ça, mais ç’a marché, visiblement. Bienvenue dans les fonds sous-marins. »

A ces mots se joignait la démonstration des lieux, qui, dans la lueur d’une lune à son œuvre, laissait entrevoir la vie d’une population nocturne, qui s’affairait à sa vie sans l’intervention des Hommes, et ce depuis déjà bien longtemps. Ce soir, elles observaient une scène : celle de l’océan.



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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyLun 23 Fév 2015 - 14:44

Spoiler:

Ah, revoici la plus belle, dans une longue robe bleu océan qui ne pouvait que la mettre encore plus en valeur. Un sourire et une main tendue à son attention, c’est nos doigts entrelacés que nous firent ensemble le chemin jusqu’à la sortie. Longeant les champs de la première caverne, puis le long tunnel, puis la seconde caverne, qui contenait la ville souterraine bâtie de toute pièce par Tsubaki, puis enfin l’air libre. Au moins on peut pas dire que c’est mal caché, faudrait vraiment être dingue pour penser à construire un quartier général d’anarchistes terroristes ainsi. Ah oui c’est vrai, c’est qu’on a fait nous-mêmes … flute.

Les pieds en sandale de cuir à présent dans le sable fin de Yu no Kuni, le petit vent frais qu’on appelait également des alizées nous rappelait sans mal que nous sommes encore en hiver. La neige sur les plaines et les reliefs montagneux un peu plus haut agrémentait à merveille ce paysage de carte postale. La lune s’y reflétant comme un miroir que la surface de l’eau renvoyait à nouveau, les quelques étoiles qui perlaient ce ciel sombre. Sublime. Froid mais sublime. Un frisson me parcouru l’échine pendant mon observation. J’aurais sans doute dû mettre quelque chose de plus chaud encore. Un regard sur la brunette, elle n’avait pas l’air d’avoir froid elle, comment est-ce possible ? Ah mais attendez, j’ai ce qu’il faut pour me réchauffer !

« Viens, mon cœur, je vais te montrer quelque chose. »

Bon bah ce sera pour juste après, voyons voir d’abord sa surprise. Face à l’océan, elle fit plusieurs mudras des mains et appela le nom d’une technique suiton inconnue à mon répertoire quasi-inexistant de manipulation aquatique.
Pourtant j’eu beau regarder la surface de l’eau, il ne se passait rien. Est-ce que ça a échouer ? Pas vraiment le temps de demander, elle me prit par la main et courut jusqu’aux vagues, sauta avant que celle-ci ne la touche, et retomba dans une espèce de bulle d’air qui venait tout juste de se former au moment de la chute. Mon dieu, c’est … heu … extravagant comme activité. Nous étions donc à présent sous l’eau, sans cette bulle d’air juste assez grande pour nous contenir toutes les deux, et les profondeurs des abysses face à nous. D’après ses dires, c’était la première fois qu’elle essayait cette technique. Vous comprendrez bien qu’un de mes sourcils se souleva d’un cran par rapport à son congénère. En gros, en cas d’échec on serait tomber comme des cruches dans une eau avoisinant les températures négatives. Génial non ? Comme petite balade entre amoureuse, j’aurais plutôt opté pour quelque chose de plus posé. Mais bon, au moins ça a marcher, ça vaut le détour.

Je souris à la belle et fougueuse demoiselle, et lui déposai même un bisou dans le cou accompagner d’un murmure comme quoi c’était magnifique. C’est vrai quoi, c’est sublime comme spectacle. On avançait comme si on était sur la plage, les pieds dans le sable, de temps en temps sur les rochers couverts d’algues mais eau, cette dernière était à chaque fois repoussée par la membrane de vent.
On pouvait ainsi voir depuis les meilleures places les bans de poissons se faufiler entre les eaux, les reflets de la lune qui vibrent au rythme des vagues. A mon tour de faire un petit quelque chose pour embellir ce moment. Quelques mudras pour en appeler à mon affinité fûton et j’embrassai à pleine bouche la belle Tsubaki. Une douce chaleur se fit ressentir peu après, rapidement communiquée à la jeune femme puisque nous étions toutes collées.

« Il fait un peu frais alors j’ai pensée que ça pourrait être sympa. T’en dis quoi ? J’ai élaboré ça à Suna, pour me rafraichir dans le désert, mais il est si froid ici par rapport à là-bas que ça réchauffe plutôt. Hihi. »

C’est vrai que maintenant on était bien. Très bien même. Manquait plus que des transats et des cocktails. Au lieu de ça je voulais continuer à descendre sous l’eau, esquivant autant que possible les coraux, ces petites plantes si fragiles qui ne sont d’ailleurs même pas des végétaux mais des animaux ! Jusqu’à combien de profondeur cette bulle peut tenir ? On était déjà à mi chemin entre la plage et le dôme de la caverne un peu plus bas, et je sentais déjà notre sphère sous-marine commencer à se réduire. Il ne serait sans doute pas prudent de continuer. Oh un requin ! Trop classe ! Il nous passe à côté sans même nous calculer. On pourrait presque le toucher.

« Merci ma chérie, c’est vraiment AIE !! » Hurlai-je soudainement, les yeux virant de la miss à mon pied.

Un putain de crabe venait de me chopper la plante du pied ! Bordel mais je lui ai rien fais oh ! Je fais que passer ! Sans attendre, c’est avec un os sortit de mon tibia que je le transperçai de part en part. Sauf que les crabes c’est vicieux vous savez. Même mort, leurs pinces continues de serrer et serrer encore sitôt qu’elles ont attraper un truc. Et là, la bestiole est aussi grande que ma main donc forcement ça fait super mal ! Heureusement avec mon cartilage un peu différent grâce a mon clan, il n’y eut rien de grave, juste du sang et une pince rouge tachée du reste. Et des jurons aussi, oui beaucoup de jurons mais ça c’est juste pour faire passer la douleur.

« Rah ça se passait trop bien, fallait qu’il y ait un problème … » Grognai-je à l’attention de Tsubaki en faisant état des dommages. « Bon ça va, rien de trop emmerdant … »

Une ombre dans le dos de la brunette m’interpella, et le temps de savoir ce que c’était, de comprendre que ça venait vers nous, ce fut tout ce qu’il fallait pour que je tire de force la demoiselle au sol. L’instant d’après, et c’est pas une blague hein, ça se joua à un cheveu. Le requin de tout à l’heure venait à percer la bulle d’air, tous crocs dehors. L’appel du sang. Vous allez me dire, c’est pas possible vu que je n’ai pas marcher dans l’eau avec mon pied blessé, et c’est vrai mais le cadavre du crabe, lui il est bien retourner à la mer.
Je me plaquai contre ma protégée, faisant rempart de mon corps pendant que nous étions alors submergées, à une bonne cinquantaine de mètres de profondeur. A peine de prendre une inspiration que déjà nous étions en apnée, et punaise il fait froid ici ! Un regard sur le gros poisson, du crabe il n’en avait fait qu’une bouchée, et maintenant c’est mon sang à moi qui traine dans l’eau.

La bestiole fit donc un demi-tour et recommença à nous charger. Hop, un bouclier d’os en me plaçant entre Tsubaki et l’ennemi du moment. Il n’y eu pas de dommage, ses crocs ne sont pas assez acérés pour percer ma défense mais le choc me propulsa en arrière sur une bonne distance.

« Il est sonné ! » Hurlai-je à la belle, ignorant que seul des bulles sortaient de ma bouche.

Quelques mudras pour lancer une autre de mes techniques fûton, l’une de celles que j’avais d’ailleurs utiliser contre Matawa. Des jets d’air s’échappèrent alors de mes pieds – et mes mains quand il faut –, comme des canons à vent. Je me projetai à toute vitesse sur Tsubaki, l’attrapant d’un bras sous les épaules et l’autre sous les genoux, et remontai sens attendre à la surface, aussi vite que possible alors que le requin nous poursuivait, la gueule béante.

Bon, vous vous doutez bien qu’on y a survécus, sinon je ne serais pas là pour vous raconter ça. A bien dix mètres au-dessus du niveau de la mer, je portai ma princesse pendant que le requin faisait des tours en-dessous. Ahah, c’est tellement pratique de pouvoir voler !

« Piouf … Ahah ça va toi ? » Lui demandai-je en souriant. « Sacrée soirée hein. Faudra que tu me soignes un petit peu après, j’en ai peut-être pas l’air mais ça fait un mal de chien. »

Le temps d’atterrir assez loin des vagues, je déposai la belle en douceur puis me couchai sur le dos, avec le pied droit qui pissait littéralement le sang.

« C’était quand même très chouette comme balade, et aie un sublime spectacle ce voyage sous-marin. Merci. »
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMar 24 Fév 2015 - 11:35



La Kaguya avait réchauffé l’air ambiant, qui était à présent parfait pour leur petite étreinte entre amantes. La vue de l’océan était enivrante, et chaque seconde passée dans les bras de sa belle détendait de plus belle la kunoichi. Et elle venait d’énoncer Sunagakure, le village du pays torride, qui serait une bonne destination de vacances. Elle s’imagina quelques instants sur une plage ensoleillée, avec Milly, à se baigner, boire des cocktails et manger devant la vue d’un soleil couchant. Oui, ce serait ça, leurs prochaines vacances.

Elle fut sortie de ses pensées par un beau requin qui passait près d’elles. Elle n’était pas spécialement peureuse quant aux animaux aquatiques, mais il fallait avouer que cette proximité pouvait rendre nerveuse. Néanmoins, le poisson ne se fit pas prier et passa son chemin, n’accordant pas d’importance à deux humaines sous l’océan. Et, bien entendu, le petit animal qui a l’habitude de chanter sous l’océan était venu leur rendre une petite visite. Une petite visite de courtoisie qui se termina mal, parce qu’au lieu de serrer la pince à la Kaguya, il vint lui agresser le pied.

Et celle-ci ne le supporta pas vraiment, décidant d’abréger la vie de ce petit crustacé, si le terme petit était un tant soit peu éloigné de la vérité. En effet, on était loin du minuscule bout de chou que l’on peut croiser sur les plages des Caraïbes par une belle journée d’Eté. Comment ça, il n’y a pas de Caraïbes dans le monde shinobi ? Je ne vous crois pas, pas une seconde ! Ne me dites pas ça, sinon je vais me fâcher ! Enfin bref, la jolie blonde fut sans pitié, laissant la carcasse du mort à l’océan.

« J’aurais presque envie de dire quelque chose, mais vue la situation…
- Effectivement, ça serait plutôt inutile, surtout de ta part.
- Ne sois pas insolente. »

En effet, pour une entité qui n’avait pas eu de mal particulier à tuer des innocents quelques mois plus tôt, une indignation aurait été des plus malvenues. Mais l’heure n’était pas à la discussion mentale. Tsubaki refocalisa son attention sur le pied de sa belle, qui se trouvait quelque peu amoché. Sa première pensée fut d’utiliser un sort médical pour lui arranger ça, mais quelque chose l’en empêcha. Cette « chose » devait peser quelques centaines de kilos, et avait poussé Milly à la protéger d’une attaque imminente.

Le cadavre du crabe ne les avait pas aidées, au final. Visiblement, le gros poisson en était venu pour lui, mais à peine son met dégusté et le sang de la Silencieuse dans l’eau qu’il décida de virer de bord. Heureusement qu’il ne se déroula pas longtemps de la scène avant que la Kaguya ne les fasse échappées, car la pression, si elle n’était pas dérangeante outre mesure pour les os de cette dernière, l’était d’autant plus pour la fleur.

Mais tout sembla bien finir puisque sa princesse – même si elle tenait plus du rôle du chevalier, à l’instant – la fit voler pour échapper au monstre marin. Après le voyage aquatique, l’expédition céleste, que demander de plus.

« Ça va, mais toi, il va falloir que je fasse quelque chose, sinon ça va pas le faire. »

Mais celle-ci ne dura pas longtemps alors que les deux kunoichi revenaient vers le sol, Milly s’allongeant sur le sable enneigé, sans prêter réelle attention à la température ambiante. Après tout, l’océan avait été glacé, lui aussi, même pour ces quelques instants. Alors qu’elle se dirigeait vers le pied blessé de son amie, cette dernière la remercia pour cette petite escapade.

« C’est plutôt à moi de te dire merci pour nous avoir sorties de là. La prochaine fois, je ferai en sorte qu’on évite la Shark Company, ça nous fera du bien. Bon, maintenant, je m’occupe de ça. »

Elle plaça ses mains près de la blessure, et exécuta quelques mudras pour effectuer son Sōshō Chiyu. La plaie coagula et la réplication cellulaire augmenta en rapidité. Il faudrait encore un moment pour que toute la chair et la peau se reforment, mais au moins, l’hémorragie et une majeure partie de la douleur étaient parties.

S’allongeant à son tour sur la plage blanche, la fleur laissa ses pensées vagabonder alors qu’elle volait un baiser à sa tendre. Elle observa les étoiles, supposant la présence de telle ou telle constellation, de telle ou telle étoile particulière. Elle avait fini par s’y connaître un minimum, à passer, dans son village natal, nombre de nuits au-dehors, à s’émerveiller devant la beauté des cieux.

Une idée lui vint soudainement à l’esprit. Elles étaient entourées de neige, non ? Se relevant rapidement, elle façonna deux boules à peu près correctes, et énonça une simple phrase à l’attention de shinobi aux cheveux de blé :

« Mon cœur, tu as exactement cinq secondes pour te lever. »

Un sourire sadique mais néanmoins enfantin se dessina sur ses lèvres alors qu’elle envoyait la première à quelques centimètres de la tête de l’intéressée, et cherchant elle-même quelque endroit où se rendre pour se protéger des futurs assauts de son amie. La fin de l’ultimatum, une guerre se déclara dans un chaos de boulets blancs qui volaient de part et d’autre de la scène. Mais l’avantage ne serait sûrement pas du côté de la brune, qui, certes, tenait de l’avantage de la décision de cette bataille ; cependant, n’ayant pas un corps aussi entraîné que celui de la Kaguya.

L’issue de cette petite guerre ne se fit pas attendre, et c’est sans surprise que la fleur dut déclarer forfait, cédant un énième baiser et une étreinte à sa belle. Dans cette tendresse et cette affection, une autre idée, plus plaisante, lui vint à l’esprit.

« Bon, étant donné qu’on a bien eu froid, on peut aller se réchauffer dans un bon bain de la grotte, t’en penses quoi ? »

L’idée était plutôt plaisante, d’autant que le froid se faisait plus dur alors que les heures se passaient dans leur fil inexorable. La balle était désormais dans le camp de la gagnante.


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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMer 25 Fév 2015 - 13:20

- C’est plutôt à moi de te dire merci pour nous avoir sorties de là. La prochaine fois, je ferai en sorte qu’on évite la Shark Company, ça nous fera du bien. Bon, maintenant, je m’occupe de ça. »

Elle alla se poser face à ma plaie, faire quelques signes et débuter sa technique de soin. Quelle étrange sensation. C’est comme quand on a terriblement froid et que sans raison apparente, une douce chaleur emplit peu à peu notre corps. Ça faisait vraiment du bien, même si voir la blessure se rétracter, la peau et tout ce qu’il y a en-dessous se reformer, ça a quelque chose d’écœurant. J’avais quand même de la chance non ? Moi qui me fait continuellement mal partout, sans forcement que ce soit gênant hein, en tant que Kaguya prendre des baffes c’est tout un art. Mais savoir que j’ai toujours derrière moi une ravissante médecin sur qui compter quoi qu’il arrive, ça donne réellement envie de se surpasser. Avec elle j’avais quelque chose à protéger. D’un sourire je la remerciai à nouveau sitôt qu’elle se coucha à son tour dans le sable légèrement enneigé, et nous nous mîmes à observer les étoiles.

Je me suis toujours demander comment on pouvait se dire que tel ou tel assemblage donnait telle constellation. Tenez, la grande ours là. Qui a dit que ça ressemblait à un ours déjà ? C’est juste une foutue casserole. Le type qui a décidé ça, il n’avait de toute évidence jamais vu un ours de sa vie … Moi je les connais les ours, y en a quelqu’un à Kiri, et ils sont franchement pas commode. C’est le genre de bestiole, quand tu l’as en-face de toi, tu te tires. Pas besoin de chercher à se la jouer fourbe ou autre, tu te tires si tu veux pas te faire bouffer et/ou déchiqueter, ça dépend de l’appétit de l’animal.
Tsubaki me sortit de ma réflexion animalière avec une proposition d’activité bien commune à l’hiver. Une bataille de boule de neige. Riant, je me roulai sur le côté pour esquiver la première qu’elle me lançait déjà. Dans le même mouvement je récupérai une petite masse de flocons et répliquai, un large sourire aux lèvres. Des vraies gosses ! Bon sang comme je l’adore cette fille !
Rapidement, nous voilà chacune barricadée derrière un couvert de fortune, à se balancer encore et encore des amas de neige, dans un fou-rire général. Je vous épargne les nombreuses minutes d’échange pleins de fraîcheur, le plus fun fut la fin, quand je sortis soudainement de mon couvert, les deux mains pleines. Le dernier assaut ! Ahah ! Et la belle capitula juste avant. Un peu déçue mais pourtant pas moins heureuse, je balançai les deux boules à la mer et observai l’étendu des dégâts. Nous étions couverte de neige, les cheveux tout trempés, y avait même plusieurs flocons qui s’étaient glissés sous les vêtements. Avec ça, si on choppe pas la crève, ce sera presque un miracle. Cela dit, ça ne m’empêcha pas de sautiller sur place en répétant encore et encore que j’avais gagnée !

Tsubaki proposa d’aller se réchauffer dans un bon bain chaud. J’approuvai l’idée d’un mouvement de tête et d’un sourire, prenant la main droite de la miss dans la mienne. Mais juste après, une autre idée germa dans mon esprit :

« J’ai bien mieux chérie, bouge pas là. »

Je plaçai mes mains sur le sol, à proximité d’un des arbres couvert de neige de la zone. Petit à petit, on put voir des os sortir de terre en forme de cercle de deux bons mètres de diamètre, s’épaissir et se tisser entre eux tout en gagnant de la hauteur. Juste ce qu’il faut pour que ça arrive aux hanches. Je vérifiai mon œuvre, même le fond était en os, héhé. Un bain en plein air. J’allai donner un coup de pied dans l’arbre pour que la neige tombe à l’intérieur, au moins ça nous tombera pas sur la tête ensuite. Après quoi, je récupérai des branchages en quantité, les sécha avec un vent bien chaud et mettais le tout dans une petite cavité sous le bain.
Quelques mudras et un jet d’éclair dans le tas, le feu ne tarda pas à prendre. Toute fière de moi, je présentai la chose à la concernée :

« Ma beauté, que dirais-tu de plutôt prendre un bain ici ? Si jamais il n’y a pas assez d’eau, tu peux en rajouter. Avec un paysage pareil, c’est le mieux que de retourner sous terre, non ? »

Un sourire aux lèvres, puis j’entrepris de me déshabiller, avant de me stopper en chemin. J’avais le cœur qui accélérait, une impatience, une envie de la voir nue, ou même en sous-vêtements. Des images de mon dernier rêve érotique, où elle tenait d’ailleurs le rôle principal, me revinrent en mémoire. Et puis il y avait un détail aussi qu’il fallait souligner … Inspirant profondément, je retirai finalement mon haut et mon bas. Tout ce que j’avais en somme, ne laissant plus que mon corps nu et des os étendus de mes cotes et de mes hanches pour servir de dessous. Elle était la seconde personne à voir cela, la première étant Nozomi quand elle m’a recrutée avec Kohei.
Les pommettes rougies, je souris à Tsubaki :

« Je … je ne porte jamais rien en-dessous en fait. Mes os font le boulot tous seuls … »

A côté de ça, l’eau du bain commençai à créer de la vapeur, pas besoin de continuer donc à s’exhiber. Je sautai dedans et m’y couchai de sorte à n’avoir que le visage à l’air, menton et lèvres non comprises.
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyJeu 26 Fév 2015 - 22:28



Tsubaki était plus rouge qu’une tomate au milieu d’un bain de sang. Elle était déjà étonnée de ne pas avoir tourné de l’œil. Certes, elle avait proposé d’elle-même un bain à Milly, mais elle n’en aurait pas imaginé telle tournure. Aller au bain du Shôraizen, même de l’aile féminine, c’en était pour le moins classique, mais à deux, c’était intime, c’était privé, c’était sensuel, c’était… Nouveau, pour la jeune femme. Elle était gênée, bien sûr, mais c’était une gêne innocente.

Elle regardait faire son amie, qui avait fait preuve d’une belle ingéniosité pour mener à son but. Elle l’observait créer ce petit lieu complice, dans la nature même de son corps, qu’elle donnait à leur escapade. Qui ne pouvait être émerveillé devant cette merveille génétique ? Qui savait rester de marbre devant la magie de chacun, de chaque groupe, de chaque famille, de chaque nation ? La Dame Verte avait fait des trésors, tant que des peurs, des tristesses. Il y avait de la joie, de l’amour dans toute création.

« Je t’avoue que ça fait un bon moment que j’ai pas pris de bain en plein air, donc va pour. »

Alors qu’elle complétait le volume d’eau du bassin par un sort Suiton, elle voyait les cristaux changer de forme et de couleur pour devenir de tendres gouttes d’eau glacée, prêtes à rejoindre leur oasis de chaleur, dans un rassemblement universel, leur univers, celui de l’eau et de l’humain, des humaines. Le moment se rapprochait de plus en plus, alors que son amante enlevait ses vêtements, laissant apparaître des dessous… Particuliers. On pouvait attribuer un nouvel aspect pratique au clan Kaguya.

« Au moins toi, ça sera pas complètement trempé quand tu ressortiras. »

Du rouge, encore plus présent, si tant est que ce fut possible, hantait ses joues à ces paroles. Elle se déshabilla elle aussi, laissant apparaître des dessous blancs, aussi purs que la neige et que leur porteuse. Elle ne savait pas si elle devait les ôter, eux aussi, mais se préféra ainsi, dans la pudeur de jeune femme. Elle avançait, pied devant l’autre pour rejoindre sa bien-aimée dans leur bain improvisé.

Dans la froideur de la nuit, le vent ne soufflait pas, alors que le sol gelait, reposé dans un sommeil profond, dans l’attente d’une renaissance nouvelle, qui ne se saurait faire désirer plus par la convenance des jours prochains, qui signaient le lever d’un voile millénaire. La brise haute portait les pères froids jusqu’à la fin de leur ascension, dans une danse lente et profonde, qui prenait d’un rideau le fil de la réalité.

Mais alors que la neige tombait, un amant de la nature volait dans les cieux sombres. Eh, hélas, la jeune fleur… n’avait pas bu d’Orangina. Non, vous ne rêvez pas, vous avez bien lu. Je ne mettrai pas le lien vers la vidéo de cette publicité, je vous laisse chercher. Toujours est-il que la suite va vous sembler… Etrange.

Alors que Tsubaki se faisait dans l’avancement, prête à monter dans le bassin, l’impossible se produisit. Non un bijû décidant de dévaster une contrée, non un homme fou de pouvoir faisant étalage de sa force, non la révolution d’un peuple opprimé. Non, un oiseau venait tout simplement de chier. Mais dans la rudesse de la nuit et de l’altitude, dans la chute inexorable d’un étron animal, le temps venait à geler. A l’impact improbable d’un descendant céleste sur la tête de la fleur, celui-ci, glacé, la fit basculer, par vitesse et par choc, sur la paroi de leur petit nid, rencontrant de même son crâne.

C’est ainsi que Tsubaki se retrouva au sol, inconsciente, en sous-vêtements, assommée indirectement par un excrément d’oiseau. Il y avait de quoi être perplexe.


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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyVen 27 Fév 2015 - 12:09

A voir les joues de la brunette, ça ne la laissait pas indifférente, ce qui me fit ravit. Ça fait toujours du bien, de savoir qu’on plait à quelqu’un. Surtout si la personne concernée nous plait également, et elle … ooooh que oui elle me plait. Je ne la quittai pas des yeux quand elle rajoutai de l’eau dans notre petit bain, et encore moins qu’elle se déshabilla, ne gardant que ses sous-vêtements. Rolalala ! Le cœur qui accélère encore, le trac, le stress, l’envie de l’avoir contre soi, le plaisir de l’admirer. Tout ça se mélangeait inlassablement dans ma tête. J’aurais été un homme, j’aurais eu la trique, sans le moindre doute. Mais ce n’est pas le cas, et j’en remercie l’ovule de ma mère pour avoir bien sélectionné le bon spermatozoïde.
Non une femme qui a envie, ça se voit à son comportement plus qu’à son corps. C’est plus subtile qu’avoir un chapiteau dans le pantalon, voyez-vous ? Ça passe par le regard, le moindre souffle, un petit sourire qui se transforme en véritable invitation sans n’avoir besoin de mot.

Je la regardai ainsi avancer, l’esprit totalement embrumé par mon rêve cochon de l’autre nuit. Là je sais très bien ce que vous pensez, et laissez-moi vous briser vos rêves car rien ne se passa comme on l’aurait prévu. Ce qui ressemblait à une fiente d’oiseau tomba pile poil sur le crâne de Tsubaki, avec tant de force qu’elle en perdit l’équilibre et se heurta le front contre le rebord osseux du bain. Immédiatement, toute chamboulée dans mes émotions, je me précipitai à son secours tout en maudissant ce volatile de mes deux pour avoir foutu en l’air mon instant romantique. Franchement, il pouvait pas faire à un tout petit peu à côté ? Nan il fallait que ça passe comme ça ! Merde ! … C’est le cas de le dire !
La prenant dans mes bras, je vérifiai rapidement les dégâts, elle avait une belle marque mais rien de grave. Je pouvais toujours sentir son souffle aussi, donc c’est juste un bon gros choc. Suffisamment pour l’assommer. Restons zen, ne pas céder à la panique … Bon sang qu’est-ce que je peux faire !?

Déjà, lui laver les cheveux. La prenant à nouveau comme une princesse, je la fis entrer dans l’eau. Autant que possible sans rester fixée sur sa tenue qui du coup devenait totalement transparente. Bah ouais, des sous-vêtements blancs, dans l’eau ça ne cache plus grand-chose. Mais non, restons concentrée. Je fis très attention à ne pas lui mettre dans l’eau dans la bouche ou dans le nez, pour pas qu’elle s’étouffe et la débarrassa de la moindre crasse. Je vous promet, la prochaine fois que je mangerai du poulet, ce sera en souvenir de ce piaf qui a détruit ma soirée !
Bon, la voilà toute propre mais elle n’a pas l’air de se réveiller. Un bras sous ses épaules pour la maintenir en partie hors de l’eau, tout le reste était totalement immergé, mais ça n’empêchait pas les quelques regards furtifs.

« Bordel, j’y connais rien en plus en technique de soin … » Marmonnai-je toute seule en la regardant. « Quoi que … »

Une idée venait de germer au sein de mes neurones. Passant doucement la main libre sur sa joue, je lui redressai légèrement la tête de l’autre et courbai la nuque. Nos lèvres vinrent à nouveau se rencontrer, doucement, tendrement, délicatement, d’un baisé passionnel. A la manière d’un prince charmant qui embrasse sa belle aux bois dormants, la libérant d’un sommeil éternel. Mais attention, l’histoire du joli conte hein, pas l’original où elle se fait violer par le prince et ne se réveille que parce que son propre gosse lui suce le pouce. Ça se serait crade, et puis je n’ai pas ce qu’il faut pour.
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyLun 2 Mar 2015 - 10:23



La jeune fleur sentit une chaleur sur ses lèvres, qui la fit réveiller doucement, alors qu’elle entraperçut les traits de sa princesse charmante. Le sommeil, dont la cause ne s’en trouvait que disgracieuse, retrouvait quelque sympathie à ses yeux, dans la beauté rayonnante des cheveux blonds penchés au-dessus de son visage. Il fallut un moment afin qu’elle ne se souvienne de sa mésaventure, et ne se redresse lentement, cherchant du regard l’objet de son futur meurtre de sang-froid, si tant était qu’elle ne le retrouve un jour.

« Prochain repas, pigeon frit. »

La Kaguya rit à cette remarque, alors qu’elle-même avait déjà sûrement dû penser à la même chose. Mais alors qu’elle reprenait ses esprits, Tsubaki se rendit compte de son actuelle tenue, et du caractère plus dénudé encore de celle-ci. Inutile de dire que le rouge lui monta rapidement aux joues, alors qu’elle venait à cacher, instinctivement, les parties à présent visuellement exposées de son corps. Quelque part, elle y trouvait quand même quelque gêne, quelque pudeur innocente.

Néanmoins, elle ne resta pas sur cette position alors que Milly venait à la prendre dans ses bras, la laissant s’abandonner à cette chaleur humaine qui faisait, dans le froid et la rigueur de cette nuit hivernale, l’effet du magma dans l’éruption d’un volcan, alors que tous les feux d’un enfer embrasé se plaisent à répandre leur ardeur sur les sols de la Grande Mère. Mais la chair ne s’en conviendrait que par cela, à ce soir, alors qu’une ambiance pourtant propice ne donnait lieu qu’à l’évanouissement d’une telle envie.

Le temps n’en était plus qu’à la tendresse, au souhait d’oublier une situation pour le moins gênante et peu enviable, alors que subsistait encore dans la nuit le son de quelques compères nocturnes, qui ne devaient pas avoir été gênés plus que ça dans cet épisode. La fleur ne pensait plus qu’à étreindre de plus belle la jeune blonde qui lui était si chère, sous la lueur complice d’une lune gelée, pareille au manteau qu’avait apporté l’Hiver, dans ses derniers jours et instants, alors que se proposait d’apparaître une nouvelle renaissance, dans l’heur de la chaleur et du soleil.

Mais il était tard, à présent, et les tâches du lendemain n’en seraient que plus oppressantes si les deux jeunes femmes en venaient à prendre congé de leur jour trop tardivement. Alors que l’eau se paraissait, par l’habitude, refroidir, Tsubaki se demanda s’il ne valait pas mieux rentrer, quitte à reprendre de cette occasion à une prochaine. Mais il n’en serait pas plus, cependant qu’une dernière proposition, pour ne pas terminer cette soirée sur une dernière note.

« Dis, Milly. Est-ce que ça te dirait qu’on passe la nuit ensemble ? »

L’ordre même de ces mots lui avait donné un teint semblable à celui de ce fameux fruit si délicieux que bien des hommes prennent pour un légume, alors qu’eux-mêmes s’en rapprochent d’autant plus par leur état cérébral. Elle n’attendit que la réponse, qu’elle n’espérait que positive, avant de proposer leur départ, se revêtant de sa robe, qui prit le relai de ce qu’avait accompli l’eau chauffée, dans le confort parmi la nuit glacée.

Sur le chemin, alors, chantait-elle des vers qui ne lui venaient que par l’intermédiaire de son invitée, dans l’ambiance semblable à nulle autre, dans une sorte de transe douce et mélancolique, malgré son contentement et sa relative excitation, alors qu’elle regardait furtivement la lueur de Tsukuyomi, dans son escapade habituelle.

« Si seulement, si seulement. » soupire le pivert.
« L’écorce des arbres était un peu plus tendre. »
Tandis que le loup est là à attendre,
Affamé et solitaire,
En hurlant à la luu-uuuuu-uuuuune,
« Si seulement, si seulement. »
Si seulement, si seulement, mais la lune se tait,
Reflétant le soleil, le monde et ses secrets.
Sois fort, mon pauvre loup fourbu, avance, héroïque.
Et toi, mon jeune oiseau,
Envole-toi très haut,
Mon ange, mon unique.


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMer 4 Mar 2015 - 13:56

Enfin bref, Tsubaki ouvrit les yeux, de quoi clôturer toute idée de marmot et de projets stupides. Je lui souris et l’aidai à se redresser. A présent, elle aussi voulait manger du volatile, héhé. Tout compte fait, y a quand même du positif dans cette mésaventure. Un point que la miss s’empressa de dissimuler de ses mains, les pommettes rougissantes. Tellement mignonne. J’avais envie de lui carter les bras, de me coller entièrement contre elle, de lui retirer ce qui restait de tissu, de l’avoir entièrement et uniquement pour moi. Mais c’est peut-être encore trop tôt … Pourtant j’avais hâte. Tellement hâte.
Patience Milly, patience. Ne va pas tout gâcher simplement à cause de tes hormones. Surtout qu’elle, elle ne semble vouloir que des câlins, rien de plus.

« Dis, Milly. Est-ce que ça te dirait qu’on passe la nuit ensemble ? »

Ah non, elle en plus finalement. Surprise par la proposition si soudaine, je ne répondis d’abord pas, me contenant de cligner des yeux. Et puis l’euphorie vient rapidement monopoliser mes neurones. Je lui pris les mains dans les miennes, large sourire aux lèvres.

« Oui. Oui avec grand plaisir. »

Un baisé accompagna la réponse. Tout compte fait, on passe vraiment beaucoup de temps à se bécoter c’est dingue ! Mais toujours pour autant de plaisir ! Pour autant j’appréhendais tout de même cette première expérience. Non pas que ce soit ma première fois, non mais que ce soit avec elle. En aucun cas je ne souhaiterais que pour du sexe nous nous déchirions … La probabilité est extrêmement faible, certes. Surtout qu’entre amoureuse, ce n’est pas grave de n’être pas bonne au lit, tant qu’il y a de l’amour. Et pourtant j’avais une petite boule au ventre.

Aller, courage. T’attends que ça, grosse cruche !
Ouais je me parle à moi-même, et pourtant je vais très bien. Sortant de l’eau, je fis quelques mudras pour souffler de chaque port de ma peau un petit vent qui expulsa l’eau. Une excellente façon de sécher instantanément. Puis je vins faire la même chose à Tsubaki en la tenant par la main et en l’avertissant que ça pouvait chatouiller. La technique passa de mon corps au sien pour également éliminer le surplus aquatique. Après quoi nous nous rhabillons, une petite manipulation de chakra et le bain disparu, ne laissant sur place que deux ou trois petites tiges osseuses.
Sur le chemin, la belle entonna une chanson inconnue à mon répertoire mais qui prônait la joie de vivre et ce que nous ressentions l’une pour l’autre. Je me contentai d’écouter en silence, la main dans la sienne, jusqu’à ce que nous arrivions au QG. Là il valait mieux ne pas faire de bruit, tout le monde dort à cette heure, ou du moins une partie. Le calme est donc de mise. Un coup d’œil aux alentours, personne au rez-de-chaussée. Je pris ainsi la direction du sous-sol, il faudra d’ailleurs que je prenne un jour le temps de visiter cette partie du bâtiment, jusqu’alors je ne me doutais même pas de son existence. Un déverrouillage des sceaux plus tard, je sautai en étoile de mer dans le grand lit de ma bien aimée. Je vous l’ai dis, l’euphorie.

Cependant ce n’est pas trop ce qui se fait pour une première fois. Je tentai donc de me calmer et alla chercher dans mes affaires de quoi me … ah nan la crétine ! J’ai rien déménager encore ! Tournant les yeux vers Tsubaki :

« Heu ma belle, mon pyjama et tout le reste sont encore là-haut. Est-ce que tu veux que j’aille les récupérer de suite, ou bien ça ira ? »

Je demandais ça, mais j’avais réellement envie qu’elle choisisse la deuxième option. Et comme pour augmenter les chances, je vins la prendre dans mes bras et l’embrassai tendrement, amoureusement. Puis mes lèvres virèrent dans son cou, lui laissant la possibilité de répondre pendant que je passais dans son dos bisouter sa nuque.
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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMer 11 Mar 2015 - 12:09



Les deux jeunes femmes étaient descendues, Milly ayant accepté de passer la nuit avec la fleur. Ce n’était plus qu’une certaine excitation et une tension relative à leur condition matrimoniale, alors qu’elle allait se retrouver, pour la première fois, dans cette situation galante de deux femmes dormant ensemble. Non pas qu’elle eut quelque répression à l’égard d’une idée de romance continue à leur soirée, encore ne savait-elle pas si le moment lui était venu ou si devait-elle encore attendre.

Elle suivait le chemin de sa chambre, accompagnée de sa douce, alors que celle-ci prenait quelque turbulence enfantine à s’entraîner sur le lit dans un saut, comme d’une situation qui paraissait loin à la Buta, remontant dans une enfance joueuse, qui prenait aujourd’hui tout autre sens, autrement moins bien dissimulé que par le passé.

La Kaguya se rendit alors compte qu’elle n’avait pas ses vêtements de nuit, qui étaient restés dans l’aile du premier étage. Cela n’embarrassait, en réalité, nullement l’Aizuyake. Qui aurait pu trouver quelque gène à tel situation après s’être déshabillée l’une devant l’autre quelques instants auparavant ? De l’urgence avait-elle sa propre garde-robe, si besoin en avait été.

Le baiser qui en suivait était d’autant plus envoûtant qu’il ne convenait avec les suppositions quant aux désirs et intention de la jeune blonde. Il n’était, évidemment, d’aucune obligation, mais Tsubaki ne voulait en aucun cas décevoir son amie, ni dans un refus, ni dans son inexpérience sur le sujet. Toujours était-il qu’une réponse était attendue.

« T’en fais pas, ça ira. »

Le rouge lui était monté aux joues alors qu’elle se contentait dans sa réponse, sentant son cœur battre à un rythme effréné. Elle ne pouvait en rien cacher son attirance pour la beauté qui lui faisait face, mais ne tendait pas à démontrer son anxiété dans l’affaire qu’elle attendait venir. Mais la Kaguya n’avait rien en vue de ce sentiment de stress qui se montrait doucement sur son visage, alors que le sien s’attaquait au coup du Signe.

La brune entraîna son amante dans une douce chute sur le matelas, alors que les baisers se faisaient tendres et nombreux, quel que soit leur point d’application. L’humidité de l’air se voyait monter alors que les soupirs s’invitaient au bal privé des deux jeunes dames. Les yeux se croisaient tant de fois qu’il en devenait impossible de compter leurs rencontres.

Les vêtements se trouvaient relevés de leurs fonctions, alors qu’ils gisaient par la suite sur le sol, encore chaud de leurs pas, mais dans un degré bien moindre que celui d’un volcan, qui seul pouvait entendre rivaliser avec les corps des deux femmes. Les draps formaient un voile fin sur le couple qui se réfugiait dans son petit monde, une Olympe encore en vue, alors que leur ascension se tenait prête à débuter.

Mais alors que l’art de Pygmalion donnait encore ses bienfaits à la pierre, sa vie donnait voie à quelque chemin descendant. Et soudain qu’Orphée allait débuter son voyage dans les feux de l’enfer, le camélia fit cesser le fil de ce Styx brûlant que leur activité nocturne.

« Milly, je ne sais pas si… »

Elle laissait cette phrase en suspens, alors qu’elle-même n’avait science de comment la finir, ne trouvant quelque cause à sa gêne, ou sa peur, ou sa timidité. Elle ne savait pas même ce qui l’avait poussé à mettre en attente leur complicité, alors qu’elle lui semblait si agréable.


Spoiler:


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyJeu 12 Mar 2015 - 23:27


« T’en fais pas, ça ira. » Répondit-elle, les pommettes virant à nouveau au rouge.

Tellement mignonne. Je repassai devant elle et capturai à nouveau ses lèvres, tandis que des mains je m’attelai à lui retirer lentement, progressivement chacun de ses vêtements. Ce n’était pas si facile que je l’aurai aimer. Sa tenue ne se retire pas en faisant glisser les épaules normalement. Il me faudra alors attendre qu’elle le fasse toute seule, quel dommage.
J’émis un petit cri de surprise quand elle me poussa dans le lit, tout en accompagnant ma chute de son corps. Tout en douceur. Je lui souris, j’avais du mal à faire autre chose de toute manière pour lui montrer combien j’étais heureuse. Et ça ne fit qu’augmenter quand enfin nous nous retrouvâmes nues.
Enfin ! Enfin je pus l’admirer dans son entièreté sans gène et sans retenue. Les mains se baladant sur sa douce peau, longeant chacune de ses courbes. Son dos, sa nuque, puis en redescendant, ses reins, ses fesses, ses cuisses.

Nos jambes s’enlaçaient toutes seules, je me laissai aller à cet échange des plus amoureux. C’était câlin, c’était doux, et pour rien au monde je n’aurais voulu que ça s’arrête. Cependant quand elle me souffla qu’elle ne savait pas si … aucune suite à la phrase, mais deviner le reste n’était pas bien compliqué ; je compris qu’il ne fallait pas lui laisser les rennes. Enfin non, disons plutôt que ça sera plus intéressant et enrichissant. D’une petite pression sur les épaules, je basculai la brunette sur le côté pour me retrouver au-dessus à présent.
Une main sur chacune de ses dunes de chair féminine, mes lèvres revinrent se balader dans son cou. Je profitai de cette proximité pour lui murmurer à l’oreille :

« Détends-toi ; respire profondément et ferme les yeux. Si vraiment tu ne te sens pas prête, dis-le mais je pense que ça ira. »

Un sourire et un baisé clôtura ma tirade, puis j’entrepris de descendre doucement, tout doucement. Ne pas la brusquer et savourer chaque seconde, chaque centimètre de son épiderme. Du bout des doigts je caressais sa poitrine, titillant avec une certaine coquinerie le sommet de cette partie si sensible du corps. Il faut l’aider à se détendre, à se faire plaisir.
Je descendis encore, remplaçant mes doigts par mes lèvres pendant que la chaleur de notre câlin ne faisait qu’augmenter. J’en avais envie, je la désirais et j’espérais qu’elle ressentait la même chose. Mais ça ne se demande pas, ça se goûte.

Mes embrassades continuèrent donc de descendre sur ces formes, atteignant son nombril, fleuretant avec ses abdominaux moins saillant que les miens. Mais justement plus doux, plus souples. Plus féminins en somme. Quelques souffles chauds pour la stimuler, et je m’installai plus bas encore, face à la plus intime partie de son anatomie. Bisous, caresses, cajoleries langoureuses. Les mains agrippées à ses hanches, me voilà lovée entre ses jambes, toute mon attention portée à lui faire le plus plaisir. Car si elle est heureuse, je le suis aussi.
Et je n’ai besoin de rien d’autre que son amour, surtout à l’heure actuelle. Huhuhu.
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMar 17 Mar 2015 - 9:34



Tsubaki ne vivait que pour cet instant intense, cet enchevêtrement de moments tendres, intimes, mais aussi explosifs et nouveaux pour elle qu’un volcan démarrant sa première éruption, alors que la terre décide de prendre feu pour s’en prouver à la surface de sa fougue et de sa beauté. Elle ne pouvait que soupirer, gémir sous les caresses de sa belle, qui prenait soin, s’appliquait à lui rendre la chose la plus belle et agréable possible. Elle s’enivrait de ses mains, de ses lèvres qui la conquérait, sans relâche si ni attente, dans le seul souhait d’exprimer un désir amoureux, passionnel et brûlant.

Et alors que Pygmalion en prenait congé pour l’art d’Echo, la jeune femme n’en revint pas de ce qu’elle ressentait à présent comme sensation. Elle n’avait encore jamais senti tel théâtre que celui qui se déroulait à présent à son centre. Le corps et le cœur commençaient à se confondre dans une danse charnelle, une entré dans un bal qui ne s’avouait que prometteur.


Alors que par le mont ne semblait s’élancer
Un pacte sans parole, mais de cœur et pensées,
Depuis monde pareil, on demande la foi,
Alors que de la dune s’en prononce la fois.

En première et de l’heure se trouvait à la chair,
Alors que son amour ne lui semblait faiblir,
La jeune et sans avant se trouvait en plaisir
Que celui d’échanger ce qui lui fut si cher.

Mais dans l’art et l’amour, ne peut substituer
Le talent et la main, qui prennent alors élan,
Mais se trouvant en fougue viennent à compenser
Ce qui, de par jeunesse se trouve encore lent.

Mais alors qu’une boucle est formée par la Dame,
L’appel à l’inconnu ne se fait que plus fort,
Alors que dans la nuit ne se trouve en dehors
Un froid de l’opposé que les corps de ces femmes.

Si neige tombe encore, leur ébat n’en est clos,
Ni par chute ou absence, pour elles, seule Lune
Pourrait, en son coucher, satisfaire fortune,
Mais le temps n’en est pas, Sélénè est bien haut.

Dans la grâce des lèvres en leur état scellé,
L’innocente nouvelle sait demande avancée
Que de prendre plaisir en un ébat plus fort,
Alors que de ce chant, nulle des deux ne sort.

Mais science lacunaire, se rappelle en la fleur,
Qui à présent ne sait par quelle voie reprendre,
Laissant à son amour, abandonnant sa peur,
De par le dernier ciel, avec elle la prendre.


Le temps s’était figé pour les deux jeunes femmes alors que leur amour se confrontait à des chaleurs semblables au sang de la Terre elle-même, qui se déversait de nombreux mètres plus bas, dans les profondeurs insondables. L’inexpérience de la fleur se trouvait renflouée par la tendresse et l’attention de son amante, qui ne s’arrêtait de lui faire découvrir cet art caché et pudique, alors que la brune s’appliquait à lui rendre son attention, dans un concert de soupirs de contentement qui ne demandaient qu’une suite à cela.


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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyVen 20 Mar 2015 - 0:02

A ses soupires et ses murmures, je savais qu’elle aimait ça. De quoi me donner encore plus envie de m’appliquer. De la faire se sentir encore mieux, de l’aider à découvrir tout mon amour pour elle à travers ces attentions si … hum personnelles. Je m’amusai, je me régalais surtout, à lui masser les hanches en même temps, ainsi que le ventre, les fesses, le bas du dos. Partout où j’avais accès en fait.
Les yeux clos, la respiration haletante et l’envie grandissante. Le plaisir aussi. On peut dire sans trop risquer de se tromper que je savourerai cette demoiselle comme il se devait. D’une main je viens même accompagné mes léchouilles de deux doigts. Un homme serait certainement passer à la pénétration, avec son engin bestiale. Entre femme c’est plus subtile, plus lent, plus câlin. C’est pour cette raison que je laissai ma main où elle était, se plaire à explorer le corps de cette déesse brune de l’intérieur après avoir vu l’extérieur, et remontai sur son bassin, puis son ventre par d’innombrables baisés.

« Alors ma belle ? Tu aimes notre première nuit ? Hihi. Oh ? » M’interrompis-je soudainement face l’interaction surprise.

En fait elle prenait les devants. Et en une roulade sur le côté j’étais dessous et elle dessus.
De là je pus la voir pleinement en action, déduisant de ma question un oui franc, qui ne laisse pas de place à l’hésitation. Nos baisés reprirent un moment, avant qu’elle ne descende à son tour, dévorer mon corps comme je le désirais. Le visage tourné vers le plafond, les yeux clos, chaque partie de mon cerveau concentré à sentir et ressentir toutes les attentions que Tsubaki sera me donner.
Un pur délice. Finalement, heureusement qu’il n’y a que nous a cet étage. Je doute que nos voisins auraient appréciez avoir ce genre de bruit de fond pendant leurs nuits, hihi. Ainsi je pouvais m’en donner à cœur-joie ! Sans non plus chercher à faire dans le faux, non là tout n’était que sincérité, délice, complicité. Ma respiration ne faisait que croire à mesure qu’elle s’afférait à me faire plaisir. J’ignore d’ailleurs si c’est sa première fois dans une relation homosexuelle, mais elle s’en sort particulièrement bien. Certes il reste toujours quelques petits détails à revoir, mais ça c’est plus le temps qu’on se connaisse mieux qui le corrigera, qu’une véritable expérience au lit.

L’orgasme ne tarda pas à arriver, m’arrachant nombre de gémissements et de frissons. A cet instant, le plaisir devient si intense que nos zones érogènes nous font souffrir atrocement si jamais notre compagne, ou compagnon hein, continue d’y toucher.
C’est pour cette raison, sans prononcer le moindre mot à ce sujet, que je la fis remonter sur moi en tirant un petit peu sur ses bras. Pas assez pour que ça passe pour une contrainte mais plutôt juste ce qu’il faut pour une demande discrète, personnelle. Un sourire pour l’accueillir, rapidement accompagné d’un baisé et d’une caresse dans ses cheveux.

« Je t’aime ma belle. Je t’aime, je t’aime, je t’aime. »

Je l’embrassai à nouveau, la serrant contre moi, les jambes enlacées avec les siennes.
Après toutes ces péripéties et ces câlins, les bras de Morphée nous étaient ouverts. Reste à voir si la beauté avec qui je partageais ce moment voulait continuer ou non.
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Message(#) Sujet: Re: Romance [pv: Tsubaki] Romance [pv: Tsubaki] EmptyMar 24 Mar 2015 - 10:29



La tendresse était omniprésente, dans cette atmosphère humide et tactile, alors que le corps de chacune partageait celui de l’autre, dans le désir et la chaleur, dans la complicité d’un amour que l’on exprime par cette enveloppe qui nous maintient à terre. Tsubaki cherchait chaque fois à donner tant que reçu à sa chère, malgré son inexpérience notable. Elle ne voulait qu’un bonheur partagé, alors qu’elle s’offrait à elle, dans la pudeur chaste qu’une jeune femme sait avoir, alors qu’elle énonce pour la première fois telle sensation à son âme sœur.

Elle se cherchait chaque fois plus de délicatesse dans ses caresses, ses effleurements, dans un concert de soupirs et de légers gémissements. Tsubaki n’imaginaient plus qu’elles, dans un monde infini qui leur était offert, dans un univers de délices et de nouvelles sensations, dans la lumière de son soleil blond dont l’habileté à la langue et aux doigts ne faisait qu’éclipser la sienne. Elle n’abandonna pas pour autant cette joute dans laquelle elle ne pouvait se permettre de faire pâle figure.

Elle laissait ses propres membres explorer l’intimité de sa belle, comme elle le faisait déjà depuis un moment, à présent. Elle se laissait aller à une fougue contenue, maîtrisée pour n’en faire ressortir que la tendresse et la douceur. Milly lui était ce qu’il y avait de plus cher. N’aurait-elle pensé un jour vivre ça, sachant même qu’elle aurait à s’adonner aux plaisirs de la chair ? Elle le vivait plus passionnel que dans ses rêves, dans ses pensées.

Ce corps, ces lèvres, cette poitrine, ces hanches, ces jambes, ces bras. Tout lui appartenait comme elle-même appartenait à la Kaguya. Rien ne se distinguait plus à présent l’une de l’autre que leur esprit, qui avait cédé son règne à l’amour. A force de carasses, d’habiles stimulations, le plaisir finit par atteindre une apogée fort agréable alors que la blonde ramenait la fleur contre elle, en lui exprimant son amour. Entre deux baisers, la fleur s’empêchait de lui redire, dans des murmures, calmes et complices pareils à leur rapport :

« Je t’aime. »

Elles étaient l’une dans les bras de l’autre, dans une rémanence de cette ambiance tant aimée de ce qu’elles venaient de faire. Mais nécessitait-il d’en continuer la danse ou en viendraient-elle à reprendre plus tard leur projet ? La Buta retourna mainte fois la question dans son esprit, cherchant chaque fois mieux la réponse à cette interrogation. Quelque part, elle avait envie de s’aventurer plus loin, avec Milly, dans un amour conciliant et sincère. Mais quelque part, elle voulait en garder de mystère, d’une continuelle chasse, avant d’en rassasier faim et connaissance.

Finalement, elle opta pour le sommeil qu’elles méritaient toutes deux. Elle en chevauchait la blonde, l’assaillant toujours plus par ses lèvres, sur les siennes ou sur le cou. Elle restait dans une provocation, tout en sachant qu’elle s’arrêterait avant de risquer de la frustrer réellement. Plus qu’une peur, à présent, c’était une envie, un caprice d’étendre cette découverte sur un plus long temps.

Elle positionna sa bouche à l’oreille de sa belle, avant de lui susurrer, entre sensualité et tendresse pudique :

« On continuera une autre fois, que j’aie encore quelque chose de fort à découvrir. »

Sur ces mots, elle en rabattit les draps, sans attirer les couvertures tout de suite, sur leurs corps encore brûlants, avant de se lover entre ses bras, encore nues toutes deux. Elle resta un moment le dos contre le ventre de la Kaguya, avant de se tourner, face-à-face, pour, dans un baiser, lui souhaiter bonne nuit.

Tsubaki n’en rêva que plus de bonheur avec sa tendre, sans forcément l’en associer à l’expérience sexuelle, dans le reste de la nuit qu’il leur restait. Elle savait qu’un jour proche en viendrait à la finalisation de ce qu’elle venait de vivre. Cette fois-là, elle s’en promettait une préparation parfaite, plus plaisante encore que la soirée qu’elles avaient passée alors.

Mais ça, mes cochons, ce sera une prochaine fois !


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