Le moment est venu.

Ou pas... peut-être pas en fait. Je ne sais pas, je ne suis pas très rassurée. Et s’ils sont méchants ? Et s’ils m’attaquent ? Comme tous les autres ? Possible, après tout... je ne suis pas très rassurée, je dois bien l’admettre. Il était peut-être encore temps de faire demi-tour ? Et pour faire quoi, après tout ? Retourner d’où je viens, c’est à dire, nulle part ? Ce n’était pas mieux... non, je dois y aller... enfin, je pense.

De toute façon, c’était trop tard pour rebrousser chemin, maintenant. Ma présence aux alentours de leur capitale n’a pas du passer inaperçue... d’autant plus que je ne m’efforçais pas vraiment d’être discrète. Si j’avance encore, c’est bon signe ? Peut-être.

Enfin, vous l’aurez compris... mes pas me menaient droit vers l’entrée du Shozaichi. La boule au ventre, le coeur battait à toute allure. Je n’étais pas très rassurée, suite aux nombreuses mésaventures que j’ai eu avec les autres hommes... et si ça ne se passait pas si bien que ça ? Et si c’était encore pire ? Mes pas se stoppèrent un instant, à cette pensée... J’observais avec attention les alentours. Tout semblait calme. Dans quelques minutes, j’y serai pour de bon.

Tension. Soupir, et reprise de la marche, les jambes légèrement tremblantes.

Je marchais, encore, gardant un oeil sur tout ce qu’il se passait aux alentours. Non, je n’étais pas très rassurée, il faut bien l’admettre. En même temps, avant que je m’isole du reste du monde... les membres de mon clan étaient chassés, et j’ai bien failli mourir plusieurs fois. À cause de gens comme eux. Je veux bien croire que les mentalités ont évolué... mais je ne pouvais pas m’empêcher de rester méfiante, envers ceux qui m’ont tout levé. Un dernier soupir, avant de jeter un regard devant moi.

De grandes portes, et des hommes, interpellés par ma présence. Bien qu’ils ont du me détecter depuis belle lurette.

B-Bonjour...

Machinalement, sous l’effet de la tension, mes doigts s’entremêlaient. Je jouais avec, si c’est le bon terme pour cette situation. Le but était de trouver quelque chose pour me calmer. D’autant plus que la présentation était ce qui m’inquiétait le plus... je ne pouvais pas nier mes origines. Mentir serait la pire chose à faire, après tout.

Je m’appelle Ayano... du clan Gogyou.

Gloups. Le plus dur était fait... j’allais avoir confirmation de l’évolution des mentalités... était-ce une légende, ou une réalité ? Je n’en savais trop rien. Dur de se renseigner, en évitant tout contact avec l’humain... et pourtant, c’est ce que je faisais dès à présent. Une pure folie ?

Je suis venue pour... vous rejoindre... enfin, si c’est possible bien sûr... !

Oui, je n’avais aucune connaissance du système shinobi, et j’en ignorais complètement le fonctionnement. Je ne sais pas si ça se demande, si ça se prouve, s’il faut passer sous le bureau... bonne question ça d’ailleurs. Je n’aurais plus qu’à m’enfuir si tel est le cas. Enfin... j’imagine que j’aurais bientôt ma réponse.

Spoiler:

Dans cette rude journée hivernale, cette jeune fille brune s'avançait pour rejoindre le Shozaichi. Et qui dit rejoindre la capitale, dit passer par les grandes portes. Et qui dit passer par les Grandes Portes dit voir le Passeur. D'une réputation terrible, on disait se dernier l'incarnation du diable. Malicieux, vicieux, clairement de mauvaise foi, les adjectifs qualificatifs à son sujet ne manquaient pas. En tous les cas, le Passeur était la plus haute-instance décisionnelle au sujet des entrées et des sorties du Shozaichi...

Alors quand cette Gogyou Ayano fit son apparition, devinait qui le garde appela...

« Appelez le Passeur. »

Et devinez où était le Passeur ? Bien au chaud dans sa salle d'interrogatoire bien sûr ! Tandis qu'un des gardes s'activa pour aller chercher le légendaire, la star des Portes et la Mascotte Shukaïjin, le garde pointa du regard ce dernier, avant d'annoncer.

« Voilà, c'est lui. Bonne chance. »

On ne pouvait pas dire si c'était un "Bonne chance" de politesse, ou un "Bonne chance" car l'exercice était vraiment difficile. En tous les cas, le légendaire et classieux Passeur n'était d'autre que Len, l'élève de Samui Kakeshuou et Prince de ce petit Royaume. Son altesse Blonde de quinze piges était l'une des pièces maîtresses du système de défense ! D'une dévotion à toute épreuve à son Maître, le petit chat était devenu un outil indispensable, et son rôle de Passeur... Il l'adorait. Tout simplement !

S'avançant, une tasse de thé à la main... Quoi ? Attendez ? Vous pensez que c'est pour lui souhaiter bienvenue ? Vous êtes surpris ? Choqué ? Mais non ! La Tasse est bel et bien pour lui. Notre charmant petit blond dont tous les yeux sont rivés sur lui, de par sa beauté angélique et la classe qu'il inspire n'a pas changé d'un pouce ! Enfin, il annonça.

« Salut ! Viens on rentre, il fait froid ! »

Emmitouflé dans son manteau, il rentra dans la salle d'interrogatoire avant de s'asseoir et de réchauffer ses mains sur la tasse. Mais ce petit passage à l'extérieur avait totalement refroidi le thé...

« Bon ! Je vais t'expliquer le but du jeu. Je te pose des questions, et tu réponds. Fais gaffe, si tu mens, je le saurais alors il ne faut pas mentir ! »

Il la regarda d'un sourire angélique, avant de reprendre...

« Nom, prénom, sexe, âge, date et lieu de naissance. Ensuite je veux savoir si tu es une Ninja errant ou un déserteur, si tu as des antécédents avec les Furyou, Avez-vous eu des contacts avec des pays alliés, ennemis, ou sans position politique particulière ? Si oui, lesquelles et surtout la nature de ses contacts. Quels sont les actes criminels que vous avez commis auparavant ? »

Puis il regarda son thé...

« Trop froid dans cette salle... Pff... Il est même froid lui... »

Le... Passeur ?

Oui, c’est bien ce que le garde avait appelé, lorsque je me suis présentée à leurs portes. Gloups. Ce n’est peut-être pas aussi simple que ce que je pensais... alors ils avaient un gars pour gérer les cas comme moi ? Hm... je voyais déjà venir le mec super baraqué, qui va ne faire qu’une bouchée de moi. Peut-être que je ferais mieux de m’en aller ? C’est probablement le mieux à faire. Enfin... était-ce possible, maintenant que je m’étais approchée de trop près de leurs terres ? Ce n’était pas sûr...

Légèrement tremblante, j’attendais, alors qu’un jeune garçon blond arrivait. Et il semblerait bien qu’il soit... la personne que j’attendais, que les gardes avaient appelé. Quoi ? C’est lui, le Passeur ? À vrai dire, je ne m’y attendais absolument pas. Ce n’était pas quelqu’un de cette carrure que je m’étais imaginée... Me voilà déjà un peu plus soulagée, moi qui m’étais faite des films comme pas possible. Bien que le "Bonne chance" du garde ne me rassurait pas tellement...

Le garçon m’incita à le suivre, pour rentrer à l’intérieur. Il avait froid. Ah... le froid ne me dérangeait pas tant que ça, à vrai dire. Sûrement est-ce lié à mon pouvoir... ou c’était juste lui qui était frileux. Quand j’y pense, c’est tout de même étrange de mettre un enfant comme lui à ce poste, alors qu’il devait avoir mon âge environ. On avait plus envie de lui tirer ses petites joues qu’autre chose, avec sa bouille d'ange. Et c’est peut-être ce qui m’inquiétait le plus... parce que ça doit cacher quelque chose. Qui sait... il est peut-être un psychopathe, qui a pris l’apparence d’un enfant après tout. Et si c’est le cas... Je ferais peut-être mieux de refuser de le suivre, et de rebrousser chemin... pour de bon, cette fois.

D’accord… !

Je ne sais pas dire non.

Une fois à l’intérieur, il s’installa sur une chaise, tandis que je fis de même, après lui avoir demandé la permission. Je n’étais pas rassurée, pas vraiment. À vrai dire, je ne savais pas à quoi m’attendre.

Il m’expliqua les règles du... jeu ? Répondre à ses questions, sans mentir. Et il prétendait que je ne pouvais pas mentir, sans qu’il ne le sache. Intriguée, je le regardais, les yeux écarquillés. Je commençais réellement à me demander dans quelle galère je m’étais fourrée. Je le sus bien assez vite lorsqu’il me bombarda de questions. Mais...

C’est quoi ce jeu ? Comment ça de quel sexe je suis ? Ça ne se voit pas que je suis un poney mâle, avec des rayures arc-en-ciel sur tout le corps ? Peut-être qu’après toutes ses années de fuite, et de vie relativement précaire, je ne faisais plus aussi féminine qu’avant... ? Pourtant, il ne me semblait pas... enfin. Jouons le jeu...

Je suis bien une fille... et mon nom est Ayano du clan Gogyou. Je viens de Ki no Kuni, et j’ai 14 ans... Sinon, je n’ai jamais été une ninja. À vrai dire je ne sais que très peu de choses sur vous, mais… mais j’aimerais apprendre !

Apprendre... oui. Mon pouvoir était puissant, mais incontrôlable. Je n’avais aucune base, suite à la vie que j’ai menée jusqu’à aujourd’hui. Soupirant d’un souffle chaud, je repris.

J’ignore avec quels pays vous êtes alliés ou non, et j’ignore en quoi ça consiste, mais je n’ai rien eu de tout cela. De même pour vos Fu... Furmachins. J’ai, pendant très longtemps, vécue seule, et isolée de toutes ces histoires... du coup, je ne connais pas grand monde, et ne sais pas grand chose… par contre, pour ce qui est des actes criminels...

Je déglutis. J’ignorais à quoi m’attendre. Sauf que je ne pouvais pas lui mentir à ce qu’il paraît... je ne savais pas si cette affirmation était réelle, mais je ne voulais pas prendre ce risque. Bien que celui que j’allais donc prendre était sans doute plus gros...

Comment dire... les membres de mon clan étaient chassés il y a encore quelques années, voire moins. Et j’ai... parfois du me défendre... vous voyez le genre j’imagine... mais c'est tout...

J’avais du mal à l’avouer. Surtout que ça n’a jamais été ma volonté d’agir ainsi... c’est mon pouvoir qui parlait pour moi, dans les situations les plus critiques. Je n’en avais pas le contrôle. Cela m’a peut-être sauvé la vie à quelques reprises, mais ça en avait pris d’autre, en retour... était-ce juste ? Je n’en savais trop rien.

En tout cas, même après mes réponses, le garçon semblait toujours avoir froid. Un mince sourire gêné sur le visage, je me demandais si je ne pouvais pas l’aider. Ce n’était peut-être pas malin d’utiliser mon pouvoir dans cette situation, mais... je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir l’aider à aller un peu mieux. Une petite flamme naquit alors de ma main gauche, et grandissait progressivement, pour réchauffer un peu l’endroit où nous étions.

Vous savez… si vous avez froid... je peux peut-être réchauffer un peu la salle... ?

À ce niveau, il n’y avait aucun risque que j’en perde le contrôle... ce n’était qu’une utilisation basique de mon pouvoir, après tout. Et puis, si je peux aider... c’est volontiers. J’espère qu’il ne le verra pas d’un trop mauvais oeil...

Vous... enfin, si vous voulez... vous pouvez rapprocher votre tasse... pour la réchauffer ? Ca ne me dérange pas...

Pitié que je ne fasse pas de gaffe.

Avez-vous déjà vu... L'Histoire la plus banale du monde ? Maintenant oui ! Non mais sérieusement, même dans son esprit, c'était le plat le plus total. Le Passeur qui avait déjà froid, s'ennuyait en plus à en mourir maintenant. En soit, une histoire banale sans aucun détail croustillant pour la faire chanter ou encore la foutre en taule. En soit, un "Oui" oblige quoi. C'est pas vraiment très passionnant, ni très... Motivant en fait...

Mais soudainement, les yeux de Len s'illuminèrent ! Ça, tu vois, c'était juste trop méga-giga classe ! Non mais sérieux, la meuf elle s'enflamme en mode "Trop simple". Posant sa tasse sur le bureau avec tout autant d'admiration et faisant une Gaëa bouille modifié en Len Bouille, il avait totalement zappé l'entretien avant d'annoncer.

« Trop méga-giga cool ! Et tu peux devenir tout en feu ? Tu peux brûler tout ce que tu touches ? Tu peux aller jusqu'à combien de degrés ? Tu peux faire des flammes de froid ? Tu peux te transformer en vent ? En eau ? En glace ? En pierre ? En foudre ? En combien de choses hein ? Tu peux rentrer dans le corps des gens et les brûler de l'intérieur ? Tu peux faire combien de trucs ? Pour toi, c'est facile de sauter dans un cerceau enflammé ? Et quand tu prends une douche, tu fais comment ? Et pour un bain ? Et genre t'as jamais froid nan ? »

Une fusée de question en tous genre abreuvant l'imagination et les fantasmes les plus fous du petit chaton. Il s'imaginait déjà toutes les bêtises qu'il pouvait faire avec elle ! Il fallait aussi absolument qu'il en parle à son Maître ! Qu'elle tète, il ferait quand il apprendrait qu'une fille dans le Shukai est capable de faire fondre sa glace. Le jeune blondinet afficha un sourire espiègle, rien qu'à cette pensée. Dire qu'il ne voulait pas faire d'équipe, il allait probablement en faire une en fait. Une équipe d'élèves-esclaves bien soumis qui obéirait à chacun de ses caprices !

« Len-Sama, l'interrogatoire... »

Il s'arrêta soudainement de sourire, et son regard devint noir... Puis il tourna son regard vers le garde qu'il l'avait interpellé, avant de reprendre dans un sourire sadique. Sur son visage angélique, un sourire diabolique.

« Il est fini, vous avez compris ? »

Le Garde eu soudainement un regard vide, avant de faire un simple oui de la tête. Puis, le petit Len sortit quelque chose de son bureau, laissant la Gogyou réchauffer sa tasse de thé. Griffonant sur le papier, il tendit la chose à Ayano !

« Bienvenue au Shukai, Ayano ! Je m'appelle Len ! Elève de Samui Kakeshuou, Capitaine de l'Oda ! Voici t'a carte ! Dirige-toi vers le Palais du Triumvirat, on t'expliquera tout ! »

Et surtout, on t'expliquera que tu lui appartiens... Pensait-il, affichant un sourire innocent.

Je ne cherchais qu'à lui venir en aide. Et pourtant, sa réaction était bien loin d'être ce que j'imaginais. Je voulais lui faire plaisir en lui venant en aide. J'avais conscience, après coup, qu'agir ainsi pourrait me nuire, en utilisant mon chakra comme ça en plein interrogatoire. C'était un risque que j'avais pris. Et pourtant, cela ne se passait absolument pas comme je me l'étais imaginé. Au contraire, il semblerait que le jeune blondinet soit... en pleine admiration devant moi, avec ce que je venais de faire. Ou plutôt, j'avais plus que captivé son attention, alors qu'il avait l'air de se faire chier quelques secondes plus tôt, lorsque je répondais à ses questions. Et d'ailleurs en parlant de questions... il m'en posait de nouvelles. Totalement différentes des précédentes, puisqu'elles concernaient mon pouvoir. Et j'avais la légère impression que ses questions dépassaient d'un peu le cadre de l'interrogatoire. Drôle de type n'empêche... je ne m'attendais pas à ça en arrivant ici.

Passant ma main dans les cheveux, j'étais un peu gênée par l'arrivée de toutes ses questions, et je lui répondis tout d'abord d'un sourire accompagné d'un léger petit rire. J'allais lui répondre, mais ce fut sans compter sur l'interruption du garde, qui lui rappelait que nous étions en plein interrogatoire. Il se fit rembarrer vite fait, avec un visage bien plus cruel que la mine qu'il affichait lorsqu'il me parlait. Etrange garçon...

Mes mains se rapprochaient alors de la tasse, alors qu'elles s'animaient de plusieurs flammes. En plus de lui réchauffer sa tasse, la torche humaine que je suis, réchauffais la salle, en plus de cela.

Euh... oui je peux transformer tout mon corps en feu si je le souhaite, et brûler tout ce que je veux d'un simple toucher. Enfin, je ne sais pas trop jusqu'à combien ça monte... mais j'imagine beaucoup ! Par contre je ne sais utiliser mon pouvoir qu'avec mon affinité Katon. Rien d'autre que du feu, les membres de mon clan ne sont rattachés qu'à un seul et unique élément. Donc pas de vent, ni eau, ni rien d'autre... Je n'ai pas encore exploité toutes les possibilités de mon pouvoir, d'où ma présence ici, mais pour ce que vous me proposez, je pourrais essayer... enfin je pense.

Peut-être que ça allait le décevoir, certes. Mais je n'y pouvais rien... chaque membre de mon clan est rattaché à un élément bien précis, et ils ne pouvaient pas en maîtriser un second à côté. Du moins, je crois bien... C'est qu'il me posait des questions vraiment étranges.

Je n'ai quasiment jamais froid, non. Il faudrait vraiment une température extrêmement basse pour que je ressente le moindre frisson... ah, et pour la douche c'est compliqué. Comment dire, j'ai peur de l'eau... lorsqu'il y en a beaucoup, du moins. Donc la pluie, les douches, les bains... Ah mais je suis propre hein ! Je me débrouille comme je peux, quoi... mais bon... vous posez quand même des questions bizarres, vous savez ? C'est gênant...

Il faut bien avouer qu'il n'était pas très net celui-là. Sympathique, mais un peu étrange. Je n'arrivais pas à le cerner. Est-ce que tous les hommes d'aujourd'hui sont comme lui ? Je ne sais pas trop, j'imagine que je le verrais bien ici. Parce que oui, malgré tout, j'avais réussi. Il m'avait souhaité la bienvenue, et se présenta même, me donnant les prochaines instructions. Il se nommait Len, et se disait être l'élève du Capitaine de... l'Oda ? Je crois bien. Un certain Samui Kakeshuou. Enfin, il me donna donc une carte, et me demanda de rejoindre le Palais du Triu-... le Palais quoi. D'un sourire, les flammes qui animaient mes mains s'éteignèrent, rendant à mes dextres leur aspect d'origine. D'un sourire, je m'inclinais légèrement en direction du garçon.

Merci beaucoup Len-sama... ! Ah, et votre tasse est réchauffée, tout comme votre salle d'ailleurs ! Il ne devrait plus trop refroidir maintenant... !

J'avais toutes les instructions, et j'étais donc maintenant acceptée. Ici, au Shûkai. Finalement, j'ai peut-être fait le bon choix... à voir ce que la suite me réserve.