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 Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki|

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Iwa
Asshu Maiku
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Message(#) Sujet: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyMar 27 Jan 2015 - 11:32



Le couple se tenait devant la porte de l'appartement de Tsukiko. Kibō se demandait encore ce qu'ils pouvaient bien faire là. Lorsqu'ils avaient inscrit les noms des invités pour le mariage, Yuki fut intrigué par l'ancienne colocataire et actuelle coéquipière de notre jeune héros, aussi bien qu'elle ait voulu la rencontrer. Le Rêveur ne pouvait pas dire non, cela éveillerait trop de soupçons, mais d'un autre côté, comment pouvait-il présenter à sa future femme, la demoiselle avec qui il avait fait des choses lors de son enterrement de vie de garçon ? Surtout que Tsukiko avait à plusieurs reprises exprimé son mécontentement face à cette union, d'ailleurs, on pouvait même dire qu'elle n'aimait pas la Samui avant même de la connaître. Cette rencontre promettait en tout cas et Kibō allait se retrouver là au milieu...

D'une main, le membre du Kakumeigun tenait son âme soeur et de l'autre, il toqua à la porte. Il espérait de tout coeur que la Kawaguchi ne vienne pas ouvrir ou qu'elle ne soit pas là tout simplement. La porte resta fermée et notre jeune héros souhaita partir, mais la Princesse des Neiges insista pour réessayer une nouvelle fois. Le jeune homme au regard de glace toqua à nouveau et personne ne vint ouvrir. Kibō était soulagé et fit mine d'être déçu, avant de prendre la parole.

◊ Et ben, on dirait bien qu'elle ne soit pas là... Dommage. Tu la rencontreras une autre fois, ok ?

Dit-il avant de se retourner et rebrousser chemin avant que la blonde ne rentre ou se réveille. Malheureusement, lorsqu'ils quittèrent les lieux, ils tombèrent nez-à-nez avec la coéquipière de notre jeune héros. C'était trop beau pour être vrai et à présent, il allait devoir faire face à cette situation, plus qu'embarrassante.

◊ Salut Tsukiko... Tu vas bien ? Je te présente Yuki, elle souhaitait te rencontrer vu que tu es une bonne amie à moi.

La main derrière la tête, Kibō était gêné et on pouvait clairement le comprendre. Il fallait espérer que la manipulatrice de Sable ne dise rien de déplacer ou de louche.

* Je t'en supplie Tsukiko, fait un effort et mets de côté tes convictions, fais-le pour moi... *

C'était le souhait de notre jeune héros, qui se voyait mal expliquer à sa future femme les détails de son enterrement de vie de garçon.
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyMar 27 Jan 2015 - 13:49

La main moite de Kibo ne me laissait rien présager de bon. Je ne comprenais pas pourquoi il angoissait autant à la simple idée de me présenter une amie. Je ne voyais pas ce qui le gênait tellement au point de se stresser de la sorte, mais je ne fis aucune remarque, me contentant de garder le silence jusqu'à ce qu'enfin nous entrions dans le quartier ou résidé la jeune femme.
Je ne regardais que très brièvement ce dernier, ne voulant point juger les choses sur leur extérieur, pourtant, nous arrivions bientôt devant une porte ou, Kibo sembla une nouvelle fois hésité avant de frapper trois coups distincts à la porte. Il tremblait à présent :


"Oh ! Relax mon cœur ! On dirait que tu vas affronter je ne sais quoi ! C'est ton amie, elle ne va pas de manger !"


C'est que ça devenait passablement pénible avec le temps de le voir dans cet état d'agitation incompréhensible. Voilà que je commençais à me méfier :


"Tu me caches quelques choses c'est ça ?"


Mais non, je me recevais un vent monumental que je repoussais aussi simplement que ça en insistant une nouvelle fois pour qu'il frappe à la porte. Encore une fois rien, pas de réponses. La jeune femme était sans doute sortie alors je poussais un petit soupir de déception :


"Tant pis … Tu me raccompagnes ?"


Oui, mais en fait non car à peine faisions nous demi tour que nous tombions nez à nez avec une jolie blonde au yeux couleur Saphir.
Plus petite que moi en taille, elle semblait néanmoins légèrement plus âgés et me portait un regard intimidant que j'essayais malgré moi de faire fondre en lui souriant timidement :


"Bonjour Tsukiko … Ravis de faire ta connaissance !"


Voici donc la jeune femme qui faisait temps parler d'elle. Je ne pouvais qu'avoir envie de la connaître un peu plus.


"Je suis à Suna pour quelques temps ! Jusqu'à ce que nous partions voir les parents de Kibo et les miens en fait et donc je me suis dis que ça serait pas mal de rencontrer ses amis ! Ça me fait très plaisir en tout cas de te voir !"


Autant commencer doucement les présentations.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyMar 27 Jan 2015 - 22:40

- Pourquoi n’es-tu pas venu au rendez-vous d’hier Tsukiko ? demanda son médecin avec un air faussement accusateur. Oubli ou fatigue ?
- Les deux, se contenta-t-elle de répondre avec un ton des plus maussades.

Le médecin l’observait de la tête au pied, enchainant aussitôt sur un examen complet de la dame. Poids, taille, tension, salive … Les résultats furent des plus significatifs. Beaucoup de tensions, perte de poids et présence de quelques substances non identifiées – trop de médicaments ou alors trop de produits illicites, à déterminer-.

- Que vas-tu faire aujourd’hui ? demanda-t-il en s’approchant doucement d’elle, plongeant son regard dans le sien.
- Faire quelques achats. Je pense …. Partir quelques temps, voyager.

Il se contentait de dire « hum, je vois », ne la quittant pas du regard pour autant. Ces derniers temps, un jeu étrange s’était mis en place entre ce médecin qui ne cessait de la soigner depuis qu’elle était Shinobi et elle-même … qui ne cessait de choisir lui au moindre bobo. Elle appréciait ses manières, sa façon de soigner et ce genre de choses. Sauf que … quelque chose planait dans l’air. Elle ne saurait dire quoi.

- As-tu prévu quelque chose pour ce soir ?

Et tout s’enchaina trop, trop vite. Elle disait non. Il proposait un dîner. Elle disait oui. Il déposa un baiser sur ses lèvres. Elle y répondit. Ils se quittèrent. Durant toute l’après-midi, elle avait juste tenté de comprendre son acte et celui de ce « médecin ». L’aimait-elle ? L’aimait-il ? Elle n’en savait rien. Il faut dire, elle n’agissait plus très « clairement » ces derniers temps et question sentiments, plus perdue il n’y en avait pas dans tout Suna. Il serait peut-être bon d’annuler ce dîner. Ou peut-être pas.

Une question qu’elle se répéta une cinquante de fois durant ses courses et durant tout le trajet de retour jusqu’à chez elle. Une question qu’elle ne se posait lorsqu’elle tomba nez-à-nez avec Kibo.

« Pitié, que fait-il ici ? Si c’est pour critiquer le quartier et le logement, qu’il s’amène un autre jour » maugréa-t-il, en ayant subitement mal au crâne. Un mal de crâne qui s’accentua considérablement suite aux présentations « C’est une blague … hein ? ».

Ses pensées furent accompagnées d’un regard circonspect aux deux jeunes gens. Soit ils devaient se moquer d’elle, soit ils étaient complètement inconscient. Commençons par Kibo, il savait parfaitement qu’elle était la position de Tsukiko vis-à-vis de ce mariage et pouvait donc aisément deviner son « avis » sur Yuki avant même qu’elle ne la rencontre. Ajoutons à cela qu’elle avait assez gardé de souvenirs du début de soirée pour savoir qu’à priori, il était malsain qu’elle rencontre cette Yuki en présence de Kibo. C’était comme « l’amante » et « l’épouse » or, jamais, ô non jamais, elle ne sera une maîtresse comme sa mère.

Continuons sur la fameuse « Yuki » précisément … Quelle idée de stupide de vouloir rencontrer individuellement chaque ami de Kibo. Ce dernier n’aurait-il pas pu « faciliter » la rencontre en imaginant une rencontre plus groupée, comme un repas où il présente sa précieuse femme à tout le monde. Enfin, pourquoi fait-elle immédiatement appel au tutoiement ? C’était déstabilisant pour plusieurs raisons. D’une, Tsukiko ne l’appréciait pas de base. De deux, n’était-elle pas un haut gradé de sa nation ? De trois … comment une fillette pareille pourrait être « haut gradé » ?

« Je nage en plein délire sérieusement » conclut-elle en portant une main sur l’arc récemment acheté, trônant fièrement dans son dos.

- Oh … quelle surprise, dit-elle sans grande conviction. Enchanté, Kawaguchi Tsukiko, la coéquipière de Kibo effectivement. Et amie aussi.

Elle se retint d’ajouter « accessoirement ». Il faut dire que leur relation n’était pas au beau fixe depuis que la blonde chargeait comme un bulldog enragé à chaque remarque ou question.

« T’inquiètes, je dirais rien … » dit-elle, se rappelant au dernier moment qu’elle n’avait pas assez de chakra pour faire passer ce message télépathiquement à son compagnon.

- J’espère que vous appréciez votre séjour à Suna Yuki-san, continua Tsukiko sur ce ton solennel.

Elle gardait son calme tant pour Kibo – même s’il ne le méritait pas à cet instant – que pour sa future position de Conseillère. Elle aurait plus d’une fois à rencontrer des gens qu’elle ne voulait pas et autant commencer dès maintenant à « paraître » aimable. Un court instant, elle se demandait si elle ne pouvait pas revenir sur sa décision. Evidemment que non … elle avait accepté par lettre et elle avait pour habitude de ne jamais revenir sur une parole donnée.

« Misère ».

Elle attendit encore un peu, espérant qu’ils allaient continuer leur petit porte-à-porte. Malheureusement non, ils restaient là. Ils voulaient clairement discuter avec elle et elle seule. Elle ferma un court instant les yeux, se pinçant entre les deux du bout des doigts, soudainement très fatiguée, et rouvrit le tout.

- Mon studio est assez petit donc ... Je vous propose soit d’y monter pour prendre un café malgré l’espace restreint, soit je vous propose que vous m’attendiez dans le café là-bas, le temps de décharger mes courses.

Les courses étaient imposantes en effet. Un arc solide, un carquois pleines de flèches, un sac de voyage neuf et un autre sac de course où reposait une grande quantité de rations. Enfin, la carte la plus récente du monde Shinobi dépassait d’un des sacs. Elle aurait bien voulu monter chez elle pour préparer tout ça mais ses plans semblaient compromis, à moins qu’ils ne montent.

Elle réfléchissait à l’état du studio. Il était rangé. Suite aux dernières visites surprises, elle avait pris l’habitude de garder propre, la fenêtre toujours ouverte – quitte à une grosse chaleur – et tous ses produits cachés bien soigneusement.

- Donc … Que faites-vous ?
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Samui Yuki
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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyMer 28 Jan 2015 - 10:22

Vous sentez ce froid immense qui se disperse tel le blizzard et semble visiblement souffler fort entre moi, Kibo et cette mystérieuse jeune femme ? Nous sommes pourtant à Suna, mais le malaise me semble si grand que je n'ai pas longtemps à le remarquer. Il faudrait être aveugle en fait pour faire abstraction de ce genre de chose. Mes yeux se portèrent quelques secondes sur mon fiancé avec un regard qui en disait plus que long. Nous aurions une petite discussion sur le pourquoi du comment une fois que nous aurions pris congé de la jeune femme, pour l'heure, j'allais, je pense, essayais de me sortir de l'embarras dans lequel j'avais plongé la jeune femme, mais aussi moi-même.

Il y eut ensuite le "Yuki San", politesse à laquelle je répondais dans un premier temps par un rougissement assez prononcé de mes joues, tout en agitant une main gênée devant la jeune femme :


"Ne m'appelle pas Yuki-San ... Je suis plus jeune que toi et c'est un peu ... Gênant ! Yuki suffira !"


Voilà que je rougissais encore d'avantage tout en répondant malgré tout à sa question :


"Je suis arrivée il y a deux jours, mais je me plais énormément à Suna, j'espère que ça va continuer !"


Sourire engageant. Voilà, j'essayais une nouvelle fois de détendre l'atmosphère. De là à y parvenir, c'était encore difficile à savoir. Pourtant, elle nous proposa de boire un café chez elle. Je n'aimais pas le café, mais je trouvais l'intention sympathique et la bienséance enseignée par mes parents m'avait apprise qu'il serait mal avisé de refuser une invitation. Pourtant, je me tournais vers le jeune homme qui m'accompagnait pour lui demander, comme son avis :


"Oh ! Oui, je veux bien ça nous permettra de faire plus amplement connaissance, mais laisse-nous t'aider à transporter tes affaires s'il te plait !"


Pas sûr qu'elle accepte, mais je remarquais assez rapidement ... Tout le nécessaire pour entreprendre un ... Long voyage. Je me permettais alors de poser la question :


"Tu pars en voyage ? Ton arc est très beau en tout cas ! Tu pratiques depuis longtemps ?"


Samui Yuki ou l'art de trouver des sujets de conversation pour briser la glace.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyMer 28 Jan 2015 - 17:33



Les demoiselles s'échangèrent des paroles, alors que notre jeune héros se contentait de les écouter et de jouer le spectateur. Yuki se doutait déjà de quelque chose, mais Kibō avait ignoré sa question, comme-ci de rien n'était, cependant, il n'allait pas pouvoir garder ce secret pour le restant de ses jours. Néanmoins, il allait lui en parler une fois rentré à la maison, s'il le faisait maintenant, ça risquait de partir en cacahouète. La Samui accepta la proposition et demanda à Tsukiko de les laisser l'aider à monter ses affaires, enfin, il allait les monter, car la demoiselle lui mit un petit coup pour lui faire comprendre qu'il s'agissait de son rôle d'homme, que de porter main forte aux pauvres femmes.

◊ Laisse, je m'en charge...

Dit-il tout en s'avança et récupérant les bagages de la Kawaguchi. Il laissa les deux filles prendre de l'avance, alors que lui restait un peu plus en retrait se demandant constamment qu'est-ce qu'il foutait là et comment allait se terminer cette rencontre. Heureusement, sa coéquipière avait été gentille et s'efforçait de garder son calme. Pourquoi faisait-elle cela ? Aucune idée, surtout que leur rapport n'était pas au beau fixe en ce moment, elle pouvait se permettre de lancer des piques et mettre le membre du Kakumeigun dans le pétrin, mais non, elle ne fit, en tout cas pas pour le moment...

Le trio pénétra dans la demeure de la demoiselle, qui était propre et bien rangé. L'appartement de Kibō était quand même mieux, plus chaleureux, enfin, pas en cet instant précis, mais il le fut un temps, avant que ses « amis » ne saccagent tout lors de son enterrement de vie de garçon. Le Rêveur déposa délicatement les affaires de la demoiselle et remarqua ce qu'il y avait à l'intérieur : des affaires de voyage, une carte, un arc, etc. Partait-elle en voyage ? Kibō n'en était pas au courant et même si cela l'attristait, il était mieux pour les deux qu'ils ne se voient pas avant un bon moment.

Silencieusement, notre jeune héros s'installa là où Tsukiko le voulait. Il ne disait toujours pas un mot, d'ailleurs, ce n'était pas lui qui voulait connaître le Kawaguchi, mais son âme soeur. Le Chef du Midorhato accepta le café proposé par sa coéquipière, en espérant qu'elle n'ait pas mis de poison à l'intérieur... Le regard de Kibō passait d'un mobilier à un autre tout en écoutant à moitié la discussion des deux demoiselles, pourvu que cette rencontre se termine vite...
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyMer 28 Jan 2015 - 21:33

Ni la gêne, ni les rougeurs de la Samui n’eurent raison de la froideur de la Kawaguchi. Cette dernière continuait à se dresser comme un roc solide et tranchant face à ce couple amoureux et un tantinet trop rêveur. Pensaient-ils sincèrement que la blonde allait les accueillir les bras grands ouverts, tout sourire tout miel, dans un contexte national comme international aussi instable ? Sans parler de ses propres soucis … De tous les amis de Kibo, elle était sûrement la plus irrationnelle et la plus instable.

Et ils allaient le comprendre à leur dépend.

- Vous n’êtes pas une quelconque Shinobi mais une Kunoichi avec un titre honorable et de grandes responsabilités au sein du Shukai. Je ne peux pas vous tutoyer par conséquent.

Avec ce vouvoiement, elle imposait une distance raisonnable entre les deux. Il était hors de question qu’elle fraternise avec « l’ennemie » pour la simple et unique raison qu’elle était la « fiancée » de son meilleur ami. Les hommes et femmes étaient imprévisibles : son propre cousin, si fidèle à Konoha, l’avait déserté. Qu’en était-il de cette femme qu’elle ne connaissait ni d’Adam, ni d’Eve.

Tsukiko tilta à la remarque sur Suna. Un lieu plaisant où il faisait bon de vivre et où, il semblerait, qu’elle espérait vivre. La Kazekage allait-elle accepter qu’une telle femme vive définitivement dans cette forteresse militaire du pays du Vent ? Le Triumvirat allait-il laisser cette demoiselle pleine d’informations entre les mains de ceux qui pourraient devenir un ennemi du jour au lendemain ? Etait-elle une espionne à leur solde ?

La dernière question était la petite cerise sur le gâteau : combien de temps pratiquait-elle du tir à l’arc ?

- Jaugez-le en travers d’un combat Yuki-san. En dehors de cela, je ne dévoile ni mes talents, ni mes forces, ni mes faiblesses à une personne, répondit-elle sommairement. Vous devez bien le comprendre n’est-ce-pas ? conclut-elle.

Elle laissa Kibo prendre ses deux sacs. Elle ne put s’empêcher de plaquer violemment l’arc et le carquois sur son torse.

- Ne me les brises pas, se contenta-t-elle de dire, laissant à Kibo tout le loisir d’interpréter ou non cette phrase à double tranchant. Qu’il ne brise pas ses nouvelles acquisitions ET qu’il ne vienne pas briser davantage sa journée, quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise.

Elle finit par ouvrir la porte de son petit studio à contre cœur au duo. Elle n’appréciait pas inventer des inconnus mais que pouvait-elle faire d’autre ? Elle attendit encore quelques minutes, regardant le couloir, finissant par fermer la porte avec un petit regard circonspect à l’égard des tourtereaux.

- Que puis-je vous servir ? J’ai du café et … du thé, annonça-t-elle en faisant abstraction de l’alcool dans son frigidaire.

D’une part les deux étaient encore mineurs – quoique Kibo doit avoir dix-huit and maintenant, ou dix-neuf, elle ne savait plus – et de deux, elle souhaitait garder les esprits clairs et vifs pour la suite. Le couple s’installa à même le sol, autour de sa table basse, pendant qu’elle préparait les trois tasses de café dans ce qui lui servait de cuisine – en fait une simple kitchenette avec une simple table de cuisson -. Du coin de l’œil, elle observa la princesse des Neiges. Cette dernière devait être habituée à du grand luxe et non à un tel logement décrépi d’où l’on pouvait entendre la discussion des voisins d’à côté ou encore les bruits de pas des voisins du dessus. Sauf qu’elle n’avait pas de voisins du dessus. Heureusement. Par contre dernier étage rimait avec chaleur intense.

Les tasses posées sur la table, elle fit rapidement un tour près de la fenêtre pour regarder à l’extérieur. Elle revint, les traits un tantinet circonspect.

- Kibo m'a un peu parlé de vous. Je n'ai pas vraiment eu le temps de discuter avec lui ces derniers temps, nous étions pris dans nos différentes obligations militaires comme personnelles. Il semblerait que vous vous entendez à merveille ! Et vous dites vouloir rester à Suna peut-être bien. Vous êtes bien courageuses ... Mais je suis curieuse de savoir comment vous comptez répondre à vos obligations en tant que Shukajin en restant sur nos terres.

Son ton était courtois malgré des traits durs. De temps en temps, elle massait ses poignets. Maudits bracelets et leur petite décharge invisible à l’œil nue ...

- Donc … vous vous voulez rencontrer les amis de Kibo. C’est bien curieux comme idée, au vu du contexte actuel. On pourrait croire à une espionne pour le compte du Shukai, releva-t-elle avec un petit rire faussement amical, Les gardes du mur vous ont laissé passer avec ce motif-ci ?

Effectivement … si les gardes laissaient rentrer le premier désireux de rencontrer de parfaits inconnus, il était parfaitement normal que Suna soit attaqué tant en interne qu’en externe ! Il fallait vraiment revoir la formation des gardes … Entre ceux qui mourraient, ceux qui laissaient passer des traîtres et ceux qui étaient trop fainéants pour faire leur travail correctement, le mur de sable n’était devenu qu’une décoration !

- D’ailleurs, ont-ils montré beaucoup de résistance Kibo ? demanda-t-elle candidement.

Elle avait des idées derrière la tête mais hors de question qu’elle les dise de but en blanc comme ça. SI la Yuki était un tantinet intelligente, elle comprendrait bien vite où voulait en venir la blonde.

- Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que vous n’avez aucune escorte, que ce soit des Shukajins ou des Sunajins? Avez-vous fait tout le voyage toute seule ? demanda-t-elle en revenant vers Yuki.

Effectivement, en dehors de Kibo, elle ne voyait personne. Et c’était ce point-là qui la gênait grandement.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyMer 28 Jan 2015 - 22:06



Tsukiko faisait un effort, mais gardait tout de même ses distances avec la Princesse des Neiges, elle lui avait même proposé un duel ou s'était Kibō qui était en train de rêver ? La suite n'allait pas être triste et notre jeune héros pouvait y parier sa vie. Le Rêveur repensa à la remarque de la demoiselle « Ne me les brises pas », n'importe quoi, pensa-t-il. Enfin bref, le membre du Kakumeigun était tranquillement posé à terre, aux côtés de sa dulcinée. Il lui tenait la main, comme toujours, jamais il n'allait la lâcher et il savait que ce genre de comportement énervait la Kawaguchi.

La propriétaire des lieux arriva avec les boissons en main, qu'elle déposa sur la table où étaient réunis les trois ninjas. La Samui était joyeuse, elle devait la seule d'ailleurs, elle était également attentive au moindre mouvement de Tsukiko, alors que Kibō... Il regardait le plafond, mais qu'était-ce, une toile d'araignée là-bas ? Autant le dire, il en avait rien à secouer de ce qu'ils allaient se dire, enfin, il n'allait pas tout laisser passer non plus.

Les premières répliques de la future Conseillère passèrent et encore, certaines phrases étaient louches et durs. La manieuse de Sable marqua une pause et reprit, en... soupçonnant Yuki ? Oui, elle était bel et bien en train de la prendre pour une espionne, malgré son rire complètement ridicule. Kibō ne broncha pas, il resta impassible cherchant de nouvelles toiles d'araignées sur le plafond. Quoi ? On lui adressa la parole ? Ah pardon, il n'avait pas entendu ou il n'avait pas envie d'entendre.

◊ De la résistance ? Pour quoi faire ? J'en ai l'autorisation...

L'autorisation de quoi ? Cette phrase pouvait porter à confusion. On pouvait croire que Kibō se donnait des aires faisant croire qu'ils avaient l'autorisation de faire ce qu'il voulait ici et il espérait que Tsukiko comprenne cela pour qu'elle s'énerve. Fallait-il que ça parte vraiment en cacahouète ? Il semblerait qu'il n'y ait pas d'autres issues. Quoi qu'il en soit, notre jeune héros sous-entendait qu'il avait reçu l'autorisation de faire rentrer Yuki, en effet, ils étaient allés voir Zanshi avant de venir ici. Cependant, la blonde n'avait pas besoin de savoir pour quelle raison il était allé voir la Godaime Kazekage.

◊ Je ne pense pas qu'elle ait besoin d'une escorte, contrairement à d'autres...

Qui visait-il avec cette phrase ? Personne, mais il voulait simplement dire que la Samui était assez forte pour se débrouiller seul, elle pouvait défier quiconque et les chances de défaites seraient très faibles. Le Rêveur prit la tasse de café, l'amena à ses lèvres, mais il se stoppa, il jeta un coup d'oeil dans la tasse et la reposa. Non, il n'avait plus confiance en cette femme qui se tenait devant lui, d'ailleurs, il ne savait même pas qui elle était et pourquoi ils étaient venus ici, cette rencontre ne servait définitivement à rien !
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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyMer 28 Jan 2015 - 22:47

Nous avions donc pénétré dans le petit appartement de la demoiselle. Un lieu, ma fois sobre, mais tout à fait convenable pour une jeune fille vivant seule. Je ne faisais aucune remarque même si j'étais sûre qu'avec un peu de couleur et quelques rideaux aux fenêtres l'endroit paraîtrait nettement plus accueillant. J'aidais donc mon fiancé à déposer les affaires de la jeune femme sur la table avant de rejoindre la petite table basse en attendant que la jeune fille nous amène un truc à boire :


"Je veux bien du thé s'il vous plaît !"


Moi aussi, j'avais décidé de la vouvoyer, car visiblement, elle ne me considérait pas comme n'importe qui. Cette première distance établie entre nous, me fit l'effet d'un glaçon dans le dos. J'étais un peu déçue, car je m'attendais à un accueil, certes plus chaleureux. Kibo avait d'ailleurs du remarqué mon désarroi, car il serrait doucement ma main dans la sienne comme pour me remonter le moral. La discussion s'en suivit. Revenant sur l'arc de la jeune femme. Une lueur de défis dans la voix, ce coup-ci, je la regardais sans ciller, avec moi-même cette petite flamme de défi dans le regard :


"Ça pourrait être une bonne idée, je veux dire, un petit combat ... Voilà un moment que je ne me suis pas battu ! Je suis peut-être un peu rouillé ! Mais c'est quand vous voulez !"


Je portais alors la tasse à mes lèvres et je buvais une gorgée de thé, avant de reposer cette dernière sur la table, sans plus oser rien dire de peur de froisser d'avantage la demoiselle déjà bien aigrie. Une pensée me fit alors sourire. Aoji aurait depuis longtemps brisé la glace avec la demoiselle, mais ce n'était n'y le moment, n'y l'endroit. Pour le moment, je me contentais de subir les sarcasmes et sous-entendus sans sourcilier, y répondant juste de façon neutre et sympathique :


"Oh et bien ... Disons que comme toutes personnes normalement constituées, j'ai moi aussi droit à des congés, congés que j'ai actuellement pris pour venir ici !"


Bon, ok ... Ce n'était pas totalement la vérité vraie de vrai, mais depuis deux ans que j'étais au shukai, je ne m'étais pratiquement accordé aucun moment de répits, aucunes vacances. Je profitais pour l'instant. Sans doute, la raison aussi qui valait que je n'avais pas encore de troupes d'élites à mes trousses pour me ramener bien gentiment à la maison. J'avais de toutes façon étaient très claire avec la Kazekage vis-à-vis de ma situation personnelle, mais ça ... La jeune femme n'était pas à même à en être informé pour l'heure.
Mais voilà que la demoiselle me lançait une nouvelle provocation. Kibo avait déjà répondu pour moi, mais je me contentais d'approuver ses propos :


"Nous avions demandés une audience à la Kazekage depuis mon arrivée avant de pouvoir la voir dans de bonnes conditions. Nous revenons tout juste du palais et j'ai insisté pour venir vous voir quand Kibo m'a dit que vous n'habitiez pas loin ... Mais, je vous rassure de suite quant à vos gardes. Ils ne m'ont pas laissé rentrer dans l'enceinte de Suna sans avoir vu l'autorisation signée de la main de votre supérieur hiérarchique ..."


Autorisation que je venais d'ailleurs de sortir de ma poche et que je poussais vers la jeune femme, comme pour faire preuve de bonne foi.
Malgré tout cela, la situation s'envenimait progressivement entre Kibo, qui semblait de plus en plus crispé, et la jeune femme de plus en plus agressive. Une perspective qui ne me plaisait guerre et que j'essayais d'éviter par tous les moyens mis à disposition. Je tentais une nouvelle fois une petite blague face à la dernière remarque de Kibo.


"Oh ! Arrête un peu Kibo ! On sait très bien qu'à chaque fois, je tombe dans des galères pas possibles, des Furyous, des Nukenins ! Je devrais peut-être penser à prendre une escorte ! Ton ami à raison ! Cela m'éviterait pas mal de désagréments ..."

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyJeu 29 Jan 2015 - 0:46

Tsukiko lança un regard des plus noirs à Kibo lorsqu’il prétendait ne pas avoir besoin d’une quelconque autorisation. Elle connaissait assez son coéquipier pour faire la différence entre les paroles sincères et le bluff – deux ans qu’ils se coltinaient pour plusieurs missions, deux ans pour connaître les caractères respectifs de chacun – et là, il bluffait clairement. Il se moquait seulement de la Kawaguchi, tentant – il semblerait – de la faire sortir de ses gonds. S’il voulait cela tant que ça, alors il l’aura. Cependant, la demoiselle fera autre chose que balancer des attaques stupides et puériles – elle n’en avait pas les capacités de toute façon -. Elle avait une bien meilleure idée en tête.

Malheureusement, la Samui ne facilitait pas la tâche. Cette dernière sortit l’autorisation signée par la Kazekage pour circuler dans Suna le temps d’une journée. Tsukiko s’empara de la feuille et survola les lignes pour redonner à sa propriétaire d’un geste désinvolte. Avec tout le respect dû à la Kazekage, un bout de papier était un bout de papier. Elle aurait voulu l’attestation ou la preuve qu’un senseur avait interrogé la demoiselle en bonne et due forme, avec courtoisie et délicatesse évidemment et non comme une criminelle, pour s’assurer qu’elle était venue à Suna en toute paix, sans aucune intention de le détruire ou de l’espionner.

Les civils faisaient enfin un peu confiance aux ninjas du Vent – sûrement suite aux futurs grands chantiers envisagés qui créaient des emplois tout en augmentant la sécurité du village – et les attentats s’effaçaient doucement mais sûrement de plusieurs esprits, laissant plus de liberté et d’air à l’équipe en charge de l’enquête. D’ailleurs, au sujet de l’enquête, si Kibo continuait à être trop proche avec cette Shukajin, elle sera clairement plus réticente à partager les informations qu’elle grappillait difficilement ici et là. Il ne manquerait pas qu’il en discute paisiblement et tranquillement au coin d’un feu avec sa dulcinée.

« Informations gratuites sur Suna, qui en veux » se dit-elle ironiquement.

Evidemment l’attentat des Conseillers n’était pas vraiment le projet classé « Top Secret ». Elle pensait aux autres.

- Effectivement, tu ne risques pas de rencontrer de résistance. Tu fais tout … comme il faut. Tu suis rigoureusement le protocole en place, dit-elle avec un ton extrêmement sarcastique. La procédure est de passer devant des senseurs pour s’assurer que vous êtes en paix à Suna. Nous avons subi dernièrement de lourdes pertes, d’où ma méfiance, finit-elle par dire à Yuki, désireuse de la laisser en dehors du conflit Kibo-Tsuki.

Ce dernier l’agaçait étrangement. C’était bien beau tout cela. Si on pouvait inviter tous ses proches d’autre village pour un court séjour, autant qu’elle invite tout le clan Hyo de Konoha. Ces derniers étaient liés à elle et son cousin avait été, et l’est toujours peut-être bien, le chef de clan. Un ordre de lui, et tous ces hommes et femmes pouvaient toquer aux portes de Suna. Elle préférait ne pas partager cette mauvaise blague afin de ne pas révéler tout son passé trouble à cette étrangère ou envenimer la situation.

Certes Tsukiko était aussi une étrangère mais elle était arrivée à Suna en tant que civile et avait juré allégeance au village. Depuis ce jour, elle n’avait cessé de travailler pour ce village même… faisant abstraction du fait qu’elle ne pouvait pas inviter n’importe qui aussi aisément en raison des histoires d’alliances. Sauf que Yuki n’était ni une civile, ni une Kunoichi ayant juré allégeance à Suna. Elle était une membre du Triumvirat ayant voué sa vie à sa nation. Si elle abandonnait si aisément ses fonctions pour un amour, que valait sa parole dès lors ? Au contraire, si c’était Kibo qui abandonnait tout Suna pour elle … que valait sa propre parole ? Enfin, qu’avait-elle fait pour Suna exactement et que comptait-elle faire à Suna ? Du bien ou du mal ? Ou rien ? Rien était également une action …

Peut-être que si elle présentait les choses ainsi, peut-être qu’il comprendrait. Malheureusement, Kibo ne lui laissait guère le choix, l’achevant avec sa dernière réplique. Comment pouvait-il se moquer d’elle à ce « sujet » ? Comment osait-il en parler aussi légèrement devant une inconnue ? Comment se permettait-il de prendre à la légère un événement qui l’avait totalement détruit, la privant totalement de ce qui lui était cher soit son sable ? L’avait-il fait exprès ou pas ?

Elle n’écoutait plus Yuki, fixant d’un air perdu et déçu Kibo. La réplique avait brisé quelque chose au fond d’elle. Etait-ce son amitié pour Kibo ? Etait-ce ses dernières réserves de « confiance » ou « d’espoir » ? Elle ne saurait dire. Elle ne savait qu’une chose : il avait choisi Yuki, et il était prêt à briser toute une amitié pour elle. Lui qui prétendait avoir toujours une troisième solution, qui disait ne jamais abandonner qui que ce soit, il venait tout simplement de perdre Tsukiko.

C’était leur amitié qu’il venait de briser.

- Personne ne t’a demandé d’escorter quiconque, ou de sauver quiconque, dit-elle à l’intention de Kibo avec une voix incroyablement « vide ». Vous avez surmonté beaucoup de choses, finit-elle par dire à Yuki qu’elle n’avait pas écouté.

Elle était soudainement épuisée. Et mal. Ses deux bras étaient complètement paralysés, et elle se retint de faire le moindre geste. Il ne fallait pas qu’elle montre une quelconque faiblesse.

- J’ai un rendez-vous ce soir, je dois me préparer. Merci pour votre visite
, dit-elle en ravalant toute sa tristesse et rage, se levant bien droitement pour aller s’isoler dans la seconde pièce de la maison soit la salle de bain exigüe.

« Et ne reviens plus » voulut-elle transmettre à Kibo. Mais elle n’avait plus de chakra pour cela. Machinalement, elle récupéra sa boite de médicaments, avalant ses calmants, se coula un bain pour s’y engouffra avec tous ses vêtements.

Non elle ne se suicidait pas.

Elle tentait juste … d’oublier. Pleurait-elle ? Non. Elle regardait juste le mur d’en face avec une expression vide et froide. On lui demandait souvent pourquoi elle ne se confiait pas ? La raison était tout simplement là : on la brisait trop facilement dès que les cœurs se posaient ailleurs et que les amitiés ne représentaient plus rien. Peut-être l’avait-elle cherché … mais avait-elle mérité qu’il retourne sans pitié le couteau dans cette plaie béante ? Avait-elle mérité qu’on lui rappelle qu’elle n’était plus que l’ombre d’elle-même ? Qu’elle était seule ?

On pouvait prétendre mourir de l’autre côté de la porte, on pouvait forcer cette porte et on pouvait supplier mais elle s’en fichait. Comme l’a si bien montré Kibo, eux deux se suffisaient, il n’avait guère besoin de la Kawaguchi.

Il avait sa vie. Elle avait la sienne.
Le message était aussi limpide que l’eau de son bain.

Ce soir, elle se rendra à ce rendez-vous. Elle préférait oublier au côté d’un corps – aussi éphémère soit-il – plutôt que passer sa soirée à ruminer sur une affaire « ancienne ».

A la sortie du bain, elle écrivit un petit mot à l'intention de la Kazekage. Ne pensait-elle pas qu'il fallait une escorte digne de ce nom pour la demoiselle et son futur époux? Un peu de guide de Suna, du désert ... et la surveillance des faits et gestes. Kibo était aveuglé. Tsukiko non.


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Message(#) Sujet: Re: Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| Dans quelle merde je me suis mis ?... |Tsukiko & Yuki| EmptyJeu 29 Jan 2015 - 12:18



Tsukiko regardait Kibō d'un air perdu et déçu, mais notre jeune héros ne lui adressa aucun regard en retour. Il ne voulait pas plonger ses pupilles de glace dans celle de la demoiselle, il n'allait pas supporter de voir son amie dans cet état. Avait-il été trop dur avec elle ? Peut-être, mais elle l'avait bien cherché. Ça ne lui coutait rien de s'ouvrir à la relation de Yuki et Kibō, mais dès lors qu'elle avait appris qu'il fréquentait une fille externe à Suna, elle s'était renfermée et leur amitié avait commencé à se dégrader depuis ce jour-là.

Le Kawaguchi avait eu une mauvaise expérience avec ce genre de relation, non pas elle directement, mais c'était le cas de ses parents. Cependant, la vie était imprévisible, qui sait si le couple n'allait pas vivre heureux, sans trahison, sans problème d'éloignement ? Personne ne pouvait le dire et Tsukiko était convaincu que leur relation était vouée à l'échec. La manieuse de Sable était peut-être jalouse de voir que le couple allait bien, malgré cette distance et ces différences d'origine, peut-être qu'elle aurait voulu voir ses parents dans ces conditions, était-elle en train de verser sa rage d'enfance sur la Samui et le Rêveur ? Les pensées affluèrent dans l'esprit de notre jeune héros, qui ne savait plus quoi penser. Il essayait tant bien que mal de trouver une réponse à cette attitude, afin de pardonner son amie, mais il n'y parvenait pas. Le seul moyen pour réparer cette amitié était que Tsukiko s'ouvre à Kibō et lui explique ce qu'elle ressentait réellement, mais cela semblait impossible à présent.

La coéquipière du jeune homme au regard de glace déclara avoir un rendez-vous et qu'elle devait se préparer, elle invita indirectement le couple à partir de chez elle. La Kunoichi se leva et partit, Kibō resta impassible devant ces adieux, car il s'agissait d'adieu et non pas d'un simple au revoir, se reparleront-ils un jour ? Peut-être ou peut-être pas. Le membre du Kakumeigun se leva et aida son âme soeur à se mettre debout, ils se dirigèrent vers la sortie et quittèrent les lieux. Kibō jeta un dernier regard aux affaires de voyage, il attendit que sa future femme sorte pour apposer un sceau de pistage et de téléportation sur l'arc de la demoiselle, malgré le fait que leur amitié soit finie, il ne voulait pas la perdre et ce voyage pouvait réserver de mauvaises surprises, surtout dans l'état où est Tsukiko...

* Prend soin de toi... *
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