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 Petit récit au passé [PV Kiseki]

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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyMar 23 Déc 2014 - 20:10

Je m’étais il y a quelques temps lancé dans la collecte d’information sur le différents pays limitrophes à Mizu no Kuni. Certes, vous me direz que Mizu est une île et que donc, elle n’a pas forcément de pays limitrophes à proprement parler. Il ne faut cependant pas oublier que Mizu, bien qu’un territoire isoler, vit de son commerce et, comme toutes les grandes nations, de son réseau de criminalité. Vous ne comprenez pas ? C’est pourtant simple, pas de criminel, pas d’argent pour financer les projets de l’état. Toujours est-il qu’il n’est pas important ici de rentrer dans les détails, l’important étant que j’avais quitté Hai quelques jours plus tôt à bord d’un petit skipper et que j’arrivai à Nami no Kuni avec un jour d’avance sur mon calendrier prévu.

J’accostai donc sur l’île avec le sentiment d’avoir une journée à tuer. Je descendis de mon bateau avec la ferme intention de faire tout de même de ces douze heures de soleil quelque chose de productif. Je commençai donc par m’établir un logement dans l’une des quelques auberges du coin avant de me lancer dans la collecte d’information auprès de certains commerçants de la ville portuaire dans laquelle je me trouvais. Je fis semblant d’être un agent de l’hygiène nationale ce qui me permit entre autre, d’apprendre que dans cette ville portuaire, le crime le plus commun demeurait la piraterie.

Après quelques interrogatoires dans les règles les plus civiles, je décidai de donner un peu plus de punch à mon emploi du temps, je me mis donc en marche vers le quartier criminel du port. Si vous ne le connaissez pas, il suffit de vous imaginer un endroit lugubre même en pleine journée où la débauche et le vice vivent copains comme cochons et où chaque nuit n’est qu’une journée prolongée. Les hommes ne dorment pas, les femmes crient, prises dans les rues dans les rues et les enfants passent de bar en bar dérèglant leur propre système corporel. Un endroit où vous ne voudriez mettre les pieds pour rien au monde à moins d’avoir des remords à partager ou des souvenirs si lourds que seul l’alcool et les putes peuvent vous apportez quelques réconforts.

Je fis donc mon entrée dans le quartier et traversai quelques rues avant que les voix roques et puissantes de quatre marins ne m’alertent dans ma course. Je stoppai alors ma progression et fis volte face vers la rue adjacente qui semblait donner vers le foyer sonore de la voix des hommes à la voix sonore. Je commençai à marcher, d’abord d’un pas lent et félin pour ensuite faire preuve d’un peu plus de présence. Je passai l’angle du mur qui me cachait au petit groupuscule de marin et me retrouvai en face de quatre de ces matelots qui entouraient un enfant. Le pauvre était jeune, beaucoup trop jeune pour être ami avec de telles racailles. Il avait dû se perdre dans le quartier et ces fripouilles lui sont tombées dessus. Je sortis d’un mouvement vif mon épée à la lame noire tandis que mes hôtes, pris de surprise de voir ainsi débouler un étranger sortirent également leurs dards.

« Vous savez… vous n’êtes au final que les victimes du vent qui m’a amené ici un jour trop tôt. »

Je concluais ma phrase par un bond éclair vers le premier marin que je transperçais au niveau de la jugulaire en un mouvement chirurgical et gracieux. Deux autres loups de mer tentèrent alors de m’assaillir de leurs épées émoussées mais de l’autre main, je contrai leurs lames avec Aurore. Je fis alors toute une cabriole pour déposséder les deux gentlemen de leurs membres supérieurs. Les pauvres crièrent de douleur et prirent la direction opposée à la mienne, tentant tant bien que mal de fuir. Je les arrêtai dans leur course en lançant deux kunais qui vinrent se ficher dans leur crâne. Les pauvres chenapans s’écrasèrent au sol comme deux sacs de farine et le dernier prit la fuite pendant que ses camarades se vidaient de leur sang sur le sol.

J’essuyais mes armes sur les robes de mes victimes avant de considérer enfin la présence de ce petit garçon que je venais surement de sortir d’un mauvais pas. Où peut-être n’avais-je en fait que tuer ses compagnons. Sur le moment je n’ai pas fais très attention et cette idée m’assaillit l’esprit comme le rugissement d’un lion en pleine savane qui vous rappelle le danger qu’il y a à se promener dans une faune hostile. Je plongeai alors mon regard dans celui du gamin et, pris de quelques sollicitudes à son égard, je lui dis :

« Ais-je fais bien ou mal en me débarrassant d’eux ? »
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Message(#) Sujet: Re: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyMer 24 Déc 2014 - 11:19

A Nami no Kuni, on appréciait la famille Sana. Le couple était respecté pour leur tenue propre et stricte de leur clinique comme pour leur efficacité pour guérir les maux des marins, des pirates et des criminels. L’enfant l’était tout autant pour les mêmes raisons mais pour tant d’autres encore. Il n’avait que huit ans mais sa curiosité alliée à une éducation extrêmement complète en médecine prodiguée par ses parents avait fait de lui une vraie bibliothèque médicale.

Une bibliothèque, quoique mince comparée à des experts medic-nin par exemple, mais suffisante pour mettre à disposition de la populace et se faire de l’argent de poche. Comment ? Il n’hésitait pas à concevoir deux ou trois drogues selon les demandes. Un souhait d’une drogue aphrodisiaque ? Tout d’abord, il cherchait le mot si c’était la première fois qu’il en avait entendu parler et seulement après il faisait les recherches nécessaires pour voir quelle plante était favorable.

Seulement huit ans mais les antidouleurs, les produits hygiéniques ou encore les drogues pour tout type d’usage – rêverie, vigueur et tant d’autres – n’avaient plus de secrets pour lui. Une connaissance qui faisait le bonheur des marins qui pouvaient avoir tel ou tel « médicament » à un prix plutôt réduit ou de manière discrète.

« Il faut les rencontrer à côté de l’Auberge du Passeur » se dit-il en marchant en travers de Nami no Kuni avec ses petites jambes. Il se faufilait, il sautait, il courait … bref, il se démenait comme un diable pour aller d’un point A à un point B sans être blessé ou mourir. Tout était une épreuve dans cette île dépravée.

La rencontre finit par avoir lieu. Malheureusement ce n’était pas des habitués de l’île et ils étaient incroyablement vulgaires et violents. Kiseki fronçait de plus en plus les sourcils, « choquait » qu’on puisse utiliser un tel ton avec lui alors qu’il proposait si gracieusement ses « services ».

- Donne nous ce qu’on veut petit, et hormis des bonbons , t’auras rien. T’as compris ?
- Oui, répondit-il. Je n’ai pas pu terminer quelque chose chez moi à cause de ma maman. Alors je le fais maintenant.
- Fais le bien petit ou tu auras mon poing dans ta gueule.

Et ce n’était que les paroles les plus cordiales. Le reste n’hésitait pas à être plus vulgaire, pensant qu’une telle attitude réussissait réellement à faire peur l’enfant. Ce dernier sortit la « marchandise » à laquelle il ajouta une pincée d’une poudre blanche. On aurait pu croire une drogue mais rien de tout cela. C’était un merveilleux somnifère qui allait faire écrouler les hommes en moins de deux à même le sol. Et pendant leur sommeil, il allait jouer son vautour – ou son corbeau – et leur piquer tout bien, et même les dévêtir pour jeter leur tout au port. Un homme nu à Nami no Kuni allait soit être la risée de tous, soit subir quelques attaques lubriques de certains et certaines. Dans tous les cas, ils allaient regretter d’avoir utilisé ce ton avec le petit gamin.

Il ne fallait pas se moquer d’un Sana, comme le disait son père.

Malheureusement avant même qu’il ne puisse mettre en action son plan, un blond arriva et fit une démonstration … époustouflante. Kiseki tomba littéralement amoureux du style de combat. Il avait apprécié la façon dont il avait transpercé la jugulaire, soit avec un geste simple, précis, efficace, extrêmement propre et professionnel ainsi que ses gestes avec son épée. Le petit homme n’avait jamais vu quelqu’un combattre avec tant de grâce. Les pirates juraient rarement par un style de combat mais plus dans le style vestimentaire, la force de leur bateau ou encore les richesses accumulées.

Il resta ainsi sans voix quelques secondes et ne répondit donc pas tout de suite à la question de cet homme. Cependant, Kiseki retrouva bien vite l’usage de la parole.

- Je comptais les endormir et les tourner en ridicule mais votre méthode est bien plus simple et efficace. J’ai beaucoup aimé votre style, j’ai rarement vu un combattant comme vous ! Nos pirates sont bien ridicules en comparaison … m’enfin, il faut être un homme pour ça, conclut-il en haussant les épaules.

Il se dirigea vers les corps et commença à fouiller. Il n’y avait rien à retirer. Ils ne comptaient pas payer. Ce constat apporta une mine boudeuse au petit homme.

- Ce ne sont que des poches de chair bourrées de sang, d’os et de muscle. D’autres femmes en mettront d’autre dans le monde dans la semaine même à Nami. Ma mère dit qu’elles sont pires que des chattes en chaleur et qu’elles mettent au monde plus qu’une chatte sait en pondre. Ou une poule. Je ne sais plus …

Par contre, un problème persistait.

- Il faut partir d’ici ! Si on nous voit avec ces corps, ce n’est pas bon. Vous pouvez être forts mais certains cherchent la moindre excuse pour se battre ou éviscérer ici … et je veux vivre voyez-vous.

Malheureusement, un premier passant avait déjà remarqué les corps et s’approchait du duo.

- Suivez-moi ! ordonnait-il au blond.

Aussitôt il courut, sachant quelle direction prendre. A chaque fois, il remerciait son père de lui imposer ce « footing » intense quotidien. Ajoutons à cela qu’il était encore au jeune, parfaitement en bonne santé, bourré d’énergie et donc extrêmement vif. S’il ne trouvait pas de cachettes, il arrivait à semer ses assaillants par usure.
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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Re: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyMer 24 Déc 2014 - 13:02

Il m’est souvent apparu lors de mes voyages que les rencontres les plus intéressantes se font souvent par le biais de coïncidences hasardeuses ou de suites d’évènements fortuits. Cette fois là, ce fut le cas aussi. Je n’eu même pas à me questionner sur le pourquoi du comment. Lorsque je vis ce garçon d’à peine trois pommes qui me jetait un regard d’admiration, je fus d’abord amusé. Le pauvre avait dû se faire surprendre par ces pirates et n’avait rien pu faire. Mais le garçon ouvrit la bouche et à cet instant, je compris qu’il n’était pas la victime, ni la personne pour laquelle je le prenais. Non, il devait être courageux pour ainsi prétendre vouloir endormir ses assaillants. Un petit scientifique ? Toujours est-il que si petit soit-il, il parlait avec tout le vocabulaire des adultes. Je dirais même que pour un enfant de son âge, il paraissait extrêmement mature lorsqu’il ouvrait la bouche.

Le jeune homme s’accroupit près de corps de l’un des pirates au sol et commença à le fouiller. Un geste qui pourrait être mal vu mais qui au final n’a rien de bien extraordinaire. Le pirate n’en fera pas usage et il ne sert donc à rien de lui laisser ses derniers deniers. Je souris en le voyant s’activer dans les poches de son ancien ennemi, il avait l’air de savoir s’y prendre. Malheureusement l’homme avait la bourse qui allait de pair avec son physique et son attitude : pas un rond sur lui. La réflexion qui s’en suivit me perturba quelque peu. Un enfant a d’ordinaire des rêves beau et joyeux comprenant des licornes et des créatures de rêves. En aucun cas il ne se demande à quoi peut s’apparenter l’espèce humaine ou être insensible à la mort. Ce garçon l’était pourtant, indifférent au décès de ceux que je venais de tuer. Il n’avait pas les larmes aux yeux et ne souriait pas non plus. Bien au contraire, il semblait plutôt mécontent de ne pas avoir trouvé de pièces dans la poche de ma victime. De secondes en secondes, ce dernier devenait de plus en plus intéressant à mes yeux bien que je demeurais muet en face de lui.

Je voulus répondre mais il ne m’en laissa pas le temps, me pressant en me signifiant qu’il nous faudrait nous éclipser au plus vite. J’aurai voulu lui dire que ce n’était pas la peine avec moi à ses côtés. Que s’il n’y avait que des pirates sur cette île, que j’étais suffisamment robuste pour m’en débarrasser. Néanmoins le désir de voir la jeune pousse évoluer dans son propre élément était plus fort que ma vantardise, je le suivis des yeux tandis qu’il me prenait la main et m’entraina dans une rue, puis une autre et encore une autre. Le garçon connaissait son affaire, je lui emboitais d’ailleurs le pas sans aucune hésitation. Néanmoins cette fois, nous avions comme des hommes à nos trousses. Je le sentais. Ces derniers demeuraient silencieux mais j’avais comme le sentiment qu’ils essayaient de nous acculer. D’ailleurs lorsque je perçu la présence de trois autres hommes en face de nous, juste derrière la prochaine rue, je tirai sur la main du gamin et lui apposais mon autre paume sur la bouche. Le serrant fortement au niveau du thorax à l’aide de mon bras, je fis un bond sur le mur de gauche, puis sur le droit et ainsi de suite jusqu’à arriver sur le toit de l’un des bâtiments qui composait la rue. Le jeune homme devait se demander ce qui se passait mais je lui offris bien vite une réponse. Lui faisant signe de me rejoindre sur le rebord du toit, je lui montrai du doigt le groupe de pirate caché derrière la ruelle que nous nous apprêtions à emprunter.

« Nous n’aurions rien gagner à continuer sur la route classique. »

Une phrase plus déclarative qu’autre chose, un brin rhétorique, je n’avais pas besoin que le gamin réplique mais je lui en laissai cependant le temps, au cas où une idée lui serait venue ou le besoin d’emmètre une réflexion. Je réfléchis ensuite tout en regardant ces pirates s’interloquer de notre absence. Je regardai le petit et alternais entre ces deux groupes. Je me sentis alors comme coupable de quelque chose. Après tout c’était moi qui avais entrainé le petit dans une course pour sa survie. Quelque part, j’étais bel et bien responsable. Je sortis donc mon sabre avec délicatesse, sa lame noire s’abreuvait de la lumière du soleil qui le baignait avec douceur. Je passai un doigt le long de celle-ci et elle commença à s’effriter, se décomposant en petits grains de cendres qui commencèrent à tomber dans la direction verticale des pirates.

« Tu n’auras peut-être pas à rentrer bredouille à la maison. »

Les cendres arrivèrent près des pirates et ceux-ci ne les remarquèrent même pas. Ils les respirèrent sans autre souci pour leur existence et lorsque je serrai le poing, leurs entrailles se mirent à brûler. Le jeune garçon, témoin de la scène à mes côtés devait prendre tout cela pour un sort d’illusion quelconque, ou peut-être était-il plus perspicace. Toujours est-il que les brigands et autres criminels moururent de l’embrasement de leur organisme en quelques secondes, rameutant deux autres pirates par leurs cris de cochon.

« Allons-y, on s’occupe d’eux et tu récupère ton dû. »

Je me saisis du gamin à nouveau et sautai dans le vide. J’effectuais ainsi un assassinat aérien sur le premier pirate et d’un geste verticale parfait, j’ouvris la gorge du second alors même qu’il se choquait de mon entrée en scène. Je déposai le garçon à terre en même en coordination avec sa chute vers le sol. Je rangeai alors mon sabre dans son étui.
« Fais donc ce que tu as à faire jeune homme, s’il y en a d’autres pendant que tu collectes, je m’en occuperais. »
Une manière comme une autre de se faire pardonner. Mais il n’allait pas y en avoir d’autre néanmoins cette rencontre allait donner naissance à quelque chose d’autre. Mais alors que le garçon s’appliquait à la subtilisation des biens des morts, je n’en avais encore aucune idée…
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Mamoru Shiya
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Message(#) Sujet: Re: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyJeu 25 Déc 2014 - 17:27

Kiseki était habitué à semer des assaillants dans les rues de ce port. Il savait les ruelles sinueuses dont les adultes avaient du mal à passer, il connaissait les petites ouvertures par lesquelles il pouvait s’engouffrer … cependant voilà des cachettes ou des « raccourcis » pour des enfants de sa taille et de son gabarit. Un homme comme le blond ne pouvait pas passer, et il le comprit bien vite dès les premières secondes.

« Ah non ! Il ne peut pas passer par ce passage. Il est gros ! » pensa-t-il en empruntant aussitôt la ruelle opposée. Toujours est-il qu’il s’enfonçait de plus en plus dans un chemin dont il n’avait pas l’habitude et dans lequel il allait se faire avoir. « J’aurais dû le laisser se débrouiller en fait. Il sait se battre, lui ! ».

A peine avait-il formulé cette pensée dans sa petite tête qu’il se sentit poussé en arrière, collé à un torse bien musclé et privé de sa capacité à parler dû à une main sur sa bouche. Aussitôt après, il sentit ses pieds quitter le sol et voir le paysage défiler : ils étaient au sommet des toits.

« Woah … Je me disais que le port était un lieu nauséabond, mais là … cela dépasse tout entendement » se dit-il en voyant les fumées noires et brunes sortirent de certains habitats ou encore la foule qui s’amassait et s’activait telle une fourmilière. Cependant contrairement à cette dernière, celle de Nami était désorganisée et corrompue jusqu’à la moelle. C’était sa ville.

Le blond lui fit d’approcher du rebord et c’est ce qu’il fit : prudemment. Il n’avait jamais été aussi haut, déclenchant en lui Un sentiment mêlant exaltation et peur soit le plaisir de découvrir une nouvelle chose et la peur face à des dangers certains comme des chutes mortelles.

Après une petite constatation, le blond sortit à nouveau son épée noire. Cependant au lieu de la brandir, de la faire tournoyer ou encore embrocher les ennemis, il la garda assez immobile. Le petit homme allait lui demander la raison de cette inactivité mais il eut bien vite la réponse : la lame se décomposa en de petits particules de cendre.

« Impressionnant ! »

Sa bouche devint un beau « O » quand il vit la scène suivante : les hommes aspirèrent cette étrange cendre, le blond serra le poing et aussitôt après les pauvres victimes criaient à l’agonie. On lui disait de récupérer son dû … Cependant, l’or ne l’intéressait pas pour le moment ! Il voulait étudier de près les corps embrasés.

« Il faut que j’en emmène un à mes parents pour pouvoir l’étudier ! Il faut que je le demande au blond, pour le bien de la science évidemment ! ».

En temps ordinaire, il n’aurait pas demandé un tel service à un parfait étranger – il ne manquerait plus qu’il porte une plainte à la clinique et détruise toute sa belle réputation – mais celui-ci s’était imprégné les mains de tant de sang qu’il n’était clairement pas un gentil chérubin ou samaritain. Il était aussi corrompu et impitoyable que les habitants de cette ville, cependant avec une différence : il avait du style.

- Mes parents sont d’éminents médecins sur cette île. Dans le but d’améliorer constamment la médecine, ils aiment se pencher sur des morts ou vivants aux blessures ou maladies étranges. Je pense qu’ils seraient heureux que j’apporte un des corps morts à la clinique, pour étudier. Pouvez-vous m’aider à porter le tout discrètement.

Discrètement, en pleine journée, dans un port ? Etait-ce faisable ? Plus important, le blond allait-il le faire ?

- Nous gagnons bien notre vie. Vous serez récompensés évidemment. Juste, moi-même, ma mère et mon père n’offrons pas nos corps ni la clinique. Autrement, tout le reste est possible.

Souvent, l’argent n’était pas assez motivant pour les hommes. Quelques fois c’était l’appel de la chair – la famille Sana payait dès lors une belle nuit à l’auberge – ou alors l’appel à un traitement spécifique – des médicaments d’une certaine durée offerte gratuitement – et d’autres fois … des demandes farfelues mais tout de même réalisable.

- La famille Sana sait récompenser ceux qui aident à l’avancée de la science. Je suis Sana Kiseki, et vous …. ?

Après une telle aventure, les présentations étaient de rigueur.
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Message(#) Sujet: Re: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyVen 26 Déc 2014 - 0:05

La demande du petit garçon m’intrigua dans un premier temps. Il faut dire que je ne m’attendais pas ça. Je l’aurai cru plus craintif mais non, il me demandait si je voulais bien transporter le corps jusqu’à la clinique de ses parents. D’un côté je trouvai la question un peu déplacé, d’un autre je fus assez heureux qu’il l’a pose. Au final j’aurai bien rempli ma journée si en définitive je pouvais m’allier à des médecins ou juste en savoir plus sur ce fameux couple qui s’avérait être les parents de ce jeune garçon. Sur le coup, l’idée que le garçon lui même puisse s’avérer être la pierre angulaire d’une partie de mon avenir dans l’organisation ne m’assaillit pas. Je ne l’avais pas envisagé une seconde. Pourtant ce ne sont pas ses parents qui deviendront mes alliés mais bien cette petite pousse. Mais pour en revenir au sujet, je fis un signe de la tête au jeune homme avant de prendre le corps de l’un des pirates, celui qu’il me désigna. Ensuite le jeune homme voulut connaître mon nom. Pour cela, il prit d’abord la précaution de se présenter. Apparemment il répondait au nom Kiseki. Cela signifiait miracle en japonais. Curieux nom que celui-ci. J’eus d’ailleurs un léger sourire à son entente.

« Je m’appelle Yusuke Katano. Maintenant montre moi où se trouve cette clinique. »

Le garçon me guida sans autres cérémonies. Il fut d’ailleurs bon guide puisque nous esquivâmes la plupart des lieux fréquentés. D’un autre côté, il avait pris comme sujet d’expérimentation l’un des corps calciné ce qui fait qu’il était assez aisé de faire passer le pirate pour un homme ayant trop bu et dont le frère et le fils ramenaient la vieille carcasse au foyer. Aux passants je n’adressais aucun regard, me faisant aussi discret que je le pouvais. Ceux dont on ne se donnait pas la peine de remarquer la présence avaient souvent la réaction stupide de ne pas vous considérer non plus.
Nous marchâmes un bon moment avant d’arriver devant la clinique. Là je déposai le corps du pirate au sol et, m’assurant qu’il n’y avait personne aux alentours, je le scellais dans un parchemin. Le petit garçon me regarda d’un air interloqué. Je voulus lui expliquer qu’entrer dans une clinique où peut-être se trouveraient des civils normaux avec un pirate mort sur les bras ne serait peut-être pas bien vu. Mais sur le coup, je n’eus pas le temps de le faire. La porte s’ouvrit et une femme à l’allure assez intelligente me dévisagea. J’étais accroupi au sol, un rouleau à la main tandis que Kiseki m’observait. Elle devait être la mère du jeune garçon puisqu’elle lui dit quelque chose. Je ne fis pas bien attention à ses paroles ni à celles de Kiseki mais je les suivis à l’intérieur de la clinique. Là je tombais sur un homme fort bien habillé qui affichait une ressemblance avec l’enfant que je venais de rencontrer. Je m’approchais et lui tendis le parchemin.

« Il me semble monsieur, que votre fils aimerait que vous usiez de cela. Je veux bien l’ouvrir pour vous, là où vous le souhaiterez. »

Kiseki parla quelques secondes à son père sans me considérer, il lui expliqua la situation. Pendant ce temps, je constatai qu’une force, certes faible, s’approchait de notre position. Mes sens en éveil, je me dirigeai vers la porte d’où je me mis à observer l’extérieur par la vitre. En effet, trois hommes marchaient vers la maison. Ils étaient encore à bonne distance mais ils avaient une manière de se déplacer qui se voulait menaçante. Je me tournai alors vers Kiseki et plongeai mon regard dans ses yeux. Je crois qu’il comprit alors ce que je voulais lui signifier. Que ces pirates étaient certainement à la recherche de leur compère manquant parmi les morts. C’était sans doute pour cette raison qu’ils avaient remonté notre trace. Ils avaient dû demander aux gens de passages s’ils n’avaient pas vu un homme correspondant à sa description et tous ont dû lui donner celle de l’homme sur mon dos.

« Restez à l’intérieur s’il vous plaît le temps que je termine. »

Je m’adressais à tous, pas seulement à Kiseki. Je sortis alors et marchai en direction du trio. Ils me semblèrent me reconnaître mais je ne fis pas attention à ce détail. Je concentrai mon chakra raiton dans mes muscles et en un clin d’œil je me retrouvai dans leur dos. Des chaines que j’avais au bras je fis alors un piège qui s’enroula autour des trois pirates et entravèrent leurs mouvements. Incapables de bouger, je chargeai ma main de chakra raiton à très haute tension. L’un après l’autre je touchai leur crâne. Ils moururent d’un grillage de leur cerveau mais avaient surtout l’air paisiblement endormi. Je les laissai là, en pleine rue, et retournai dans la clinique. Lorsque j’ouvris la porte, j’eus droit à la suite…
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Message(#) Sujet: Re: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyMar 30 Déc 2014 - 2:29

Le petit homme suivit ce fameux Katano Yusuke avec le ventre noué. En effet, si on suivait son plan qui était de traverser tout le port de Nami en faisant croire que le mort dans les bras n’était qu’un homme ivre mort, soit cela allait être une parfaite réussite soit un parfait échec. C’était bien trop risqué, et il en était de la réputation de la clinique de ses parents !

- Vous êtes surs… ?
demanda-t-il avec une petite voix, un fait et un ton très rare auprès de cet enfant impertinent. Il semblerait que malgré ses grands airs, il n’en reste pas moins un simple enfant avec ses peurs « classiques ».

Le plan fonctionna à merveille. Ils arrivèrent à la clinique sans embûche. Cependant, ils s’arrêtèrent devant la clinique. A Nami, les personnes pouvaient ignorer la couleur rougeâtre de cet homme ou encore l’odeur pestilentielle d’organes carbonisés à la cendre en raison de la pollution ambiante, du vomit au coin de rues ou des multiples déchets éparpillés partout. Un souci qui disparut bien vite, en même temps que le corps.

A nouveau, la petite bouche du garçon se forma en un gros « O ». Il était abasourdi. Malheureusement il ne put poser des questions car sa mère ouvrit la porte de la clinique pour accueillir son miraculeux enfant avec un gros sourire. Aussitôt après, elle détailla avec un regard critique l’homme qui accompagna son petit bout de chou. Il avait peut-être belle allure mais elle n’appréciait l’aura qui l’entourait.

- Que fais-tu avec cet étranger Kiseki chéri ? demanda-t-elle en le tirant de côté.
- Je dois te raconter quelque chose maman ! Pour notre travail du soir ! J’ai un super sujet d’études !
- Kiseki … Nous ne prévoyons pas de travail du soir autant. Ce n’est pas bien de trop travailler…c’es…. Dangereux
, termina-t-elle en lançant un mauvais regard au blond.

Elle attira les deux à l’intérieur, gardant un air neutre malgré la rage bouillonnante en son fort intérieur. Certains jours, l’audace de son enfant l’exaspérait. Une audace que son père compris dès qu’il croisa le regard de la mère. Il se contenta de se retourner et d’écouter le blond avec un air des plus neutres.

- Je peux l’ouvrir sans votre aide monsieur …
- Non non non pas comme ça ! Comme les ninjas ! C’est l’art des parchemins !


Le père soupira. Il n’appréciait pas la tournure des événements ou encore les propos de son fils. En quoi l’art ninja avait-il son utilité dans sa petite clinique ? Ou encore dans son « travail du soir » ?

- Restez à l’intérieur s’il vous plaît le temps que je termine.

Une phrase qui aurait pu avoir le don de faire paniquer un groupe de civils mais pas celui de Nami. EN effet, cette population était tant habituée aux réseaux, trafics et criminels, qu’il ne craignait plus comme la peste d’éventuels règlements de compte. Mieux, ils suivaient les consignes de sécurité avec beaucoup de calme. En effet, la clinique avait une sortie de secours, à l’arrière, et les rares patients quittèrent donc le lieu pour la journée.

- Des sous en moins ! commenta sa mère. Jeune homme, tu as intérêt à avoir une bonne raison de nous avoir amené de tels pirates à la clinique !
- MAIS OUI ! JE VOUS DIS QUE OUI !

La mère alla à l’arrière de la « boutique » et apporta de vraies planches métalliques. Aussitôt le père abandonna le parchemin pour aider sa femme à porter ces « objets » jusqu’à la porte afin de « barricader », au cas où d’autres pirates pénétreraient la clinique. Cependant, le blond fit son entrée avant qu’ils ne puissent mettre en œuvre leur petit plan.

- EH bien, aidez-nous ! conclut la mère en abandonna sa charge et indiquant au blond de suivre ses ordres. Et ensuite, on réfléchira à votre paiement si le cas est vraiment intéressant. Mon enfant semble s’être endetté à votre égard .. et les Sana respectent toujours leur dette.

La matrone de famille était une femme de caractère refusant qu’on ne lui obéisse pas. Si le paternel était un génie de la médecine, la demoiselle brillait pour ses talents de négociation. Les fenêtres et toutes les portes avaient droit à leur petite verrou. Chaque proposition d’aide via quelques jutsu aurait été refusée par la matrone : elle préférait ses propres méthodes dont elle avait le contrôle.

- Soit, maintenant que nous sommes en sécurité, montrez-nous ce que contient votre parchemin !
- Un corps carbonisé de l’intérieur !
répondit aussitôt Kiseki à la mère. Le père restant des plus silencieux, ne se contentant de parler que si un cas médical se présentait.
- De l’intérieur ? interrogea d’ailleurs ce dernier.
- Oui ! Katano Yusuke, le ninja, a envoyé de la cendre qu’il a respirée. Ensuite … il a brûlé de l’intérieur.
- Un cas intéressant
, dire en chœur le couple.

Cependant ils ne statueront sur le cas « intéressant » qu’une fois l’examen fait. Sans tarder, ils indiquèrent à Yusuke de les suivre jusqu’à la cave aménagée pour des dissections un tantinet non « légales » sur tout type de corps. Sur le mur, il y avait des affiches de l’anatomie d’un corps intérieur comme extérieur … Bref un lieu aussi propre que le reste de la clinique mais spectateur de bien étrange expérimentation sur du vivants comme du morts.

- J’espère que vous n’êtes pas un enfant de cœur, autrement attendez en haut. Pouvons-nous voir le corps ?

Ils ne paient pas sans voir le corps. Dès que ce fameux corps se réincarnait sur la table d’opération, l’odeur comme les quelques tâches sur l’épiderme réussirent à faire briller les yeux des parents. L’enfant sautillait et voulait tenter de disséquer mais on lui interdisait, prétendant qu’il était encore trop jeune et qu’il risquait de couper là où il ne fallait pas. Cependant, il eut droit à une chaise haute et donc être un spectateur de l’opération.

D’ailleurs, sa mère lui donna un petit carnet afin qu’il dessine ce qui l’intéressait ou y note ses observations ou celles des parents. Les Sana étaient totalement pris dans leur dissection, ne se rappelant de la présence de Yusuke que pour poser des questions de temps en temps.

- Intéressant … regarde l’état de l’œsophage ou encore des reins. Est-ce un rein tout simplement ?
- Extrêmement desséché, voire carbonisé en fait.


Deux heures passèrent où le corps passa de A à Z en revue par cette famille Adams. Lorsqu’ils en eurent terminé, ils enveloppèrent le corps dans un sac en plastique, prêt à enterrer le soir même. Jusqu’à ce qu’ils se souviennent des compétences du ninja.

- Avant de parler affaire, voudriez-vous avoir la gentillesse de remettre cette chose dans votre parchemin. Nous n’aurons qu’à brûler le parchemin, et donc la preuve de cette journée. Et dès lors …. Parlons de nous. Savez-vous garder des secrets Katano Yusuke ?
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Message(#) Sujet: Re: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyMar 30 Déc 2014 - 20:00

Je fis de nouveau irruption dans la maison/clinique de mon jeune garçon rencontré dans la rue. Je commençais d’ailleurs à me dire que cette journée, bien que productive, devenait assez répétitive. En effet, jusque là, par trois fois il m’avais fallu combattre pour me débarrasser de pirates. Bon, il est clair que Nami no Kuni était un véritable nid à pirates mais il m’était également limpide que quelque chose clochait dans la région. Comment une nation pouvait-elle s’adonner à une telle débauche, un tel vice. Comment ne pouvait-il y avoir ne serait-ce qu’un semblant d’organisation dans cette communauté ? C’est avec ces questions à l’esprit que je refaisais face aux parents de mon nouveau protégé. Ceux-ci me sommèrent de me dépêcher de rentrer car, semble-t-il, ils souhaitaient barricader la maison. J’aurais bien voulu leur dire qu’avec moi à l’intérieur, il n’y avait nul besoin de pareilles précautions mais je me ravisai au dernier moment, de crainte de les rendre dépendants à ma personne.

Une courte conversation suivit l’interdiction d’utiliser mes sorts ninjas. Je pus d’ailleurs statuer que la mère du jeune Kiseki était une femme de caractère qui aimait donner des ordres. Si elle n’avait pas été la génitrice de l’enfant, je l’aurais surement égorgé depuis longtemps. Mais je freinais mes pulsions meurtrières pour suivre le couple dans une salle adjacente où on me demanda d’ouvrir le parchemin. Je le fis sans contestation et sans autres paroles. Le corps apparut alors sur la table d’opération et je vis le couple s’habiller. Dès lors commença l’autopsie du pauvre bougre. Je ne pouvais m’empêcher de penser qu’au final, étudier un corps d’une telle manière était un peu pervers et que ces gens là ne devaient pas être très normaux. Je remarquai également que Kiseki faisait preuve d’une attention toute particulière envers l’opération qui se déroulait devant lui. Une telle souplesse d’esprit et d’attention à son âge était rare.

Au final, je crois que j’étais plus subjugué par sa manière de regarder l’opération que par l’autopsie elle-même. Il avait dans les yeux cette lueur curieuse qu’ont les hommes de science lorsqu’ils découvrent quelque chose de particulier.
La dissection du cadavre finit par se terminer et on me demanda de remettre le pirate dans son « étui ». Je le fis également sans plus de cérémonie et d’un coup de doigt, le pauvre diable rejoint un monde isolé à l’intérieur de mon parchemin. Je me saisis alors de ce dernier et, ne voulant pas le tendre au père de famille, je le rangeai dans l’une de mes poches arrière. Je croisai ensuite le regard avec ce dernier comme on croise le fer lors d’une bataille à l’épée. Je n’avais pas particulièrement de lueur de défi dans le regard mais je ne me laissais pas marcher sur les pieds. J’avais beau être beaucoup plus jeune que ce couple, je saurais me montrer plus dédaigneux qu’eux. Toujours est-il que ce brave homme me demanda si j’étais apte à garder un secret. Je roulai alors des yeux et me mis à réfléchir. Pour qui me prenait cet individu ? Avais-je à ce point l’air d’un simple vagabond ? Peut-être bien, avec ces hommes de science, on n’est jamais sûr de rien.

« Oui, je sais garder un secret… »

Pas besoin de plus, pas besoin de moins. J’étais un homme simple. Des désirs simples et des envies simples. Nul besoin de longues phrases ou de paragraphes à rallonge. Néanmoins je fixai mon interlocuteur comme pour lui signifier que je perdais patience. Il devait se dépêcher s’il ne voulait pas que je me vexe de son manque de spontanéité. Après tout j’avais quelque part sauvé son fils et sa famille. Ne me devait-il rien ? J’avais certes une curiosité prononcé lorsque j’entendais parlé de récompense mais je n’avais pas de réels besoin matériels et je pouvais très bien m’en passer.
Je tournai alors la tête vers le jeune Kiseki qui se tenait toujours là. Mon regard était à la fois énigmatique et confiant. Il me semblait en effet que ce jeune garçon, pourtant loin de la sagesse de ses deux parents, avaient en lui un potentiel bien plus imposant. Il me paraissait comme un arbre majestueux qui en est encore au stade de gland. Une fleure en pousse mais dont les épines naissantes écorcheraient bientôt le monde entier. Il m’aurait été plaisant de me débarrasser de sa morale pour le mener vers le vice mais ces parents auxquels il s’attachait étaient un trop lourd fardeau pour moi, je ne pouvais les tuer et les arracher à sa vie.

Maintenant je me rends compte que je m’étais perdu dans mes pensées en regardant le jeune homme mais la voix de son père me fit vite revenir la réalité.

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Message(#) Sujet: Re: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyLun 5 Jan 2015 - 17:12

Ses parents agaçaient le ninja et Kiseki pouvait clairement le voir. Que pouvait-il bien dire pour calmer la tension naissante que les deux médecins ignoraient volontairement. Ces derniers étaient tant habitués à entendre les menaces inutiles des camarades des pirates blessés ou encore sentir l’aura des plus meurtrières de certains patients qu’ils avaient appris à « ignorer » et à rester plus ou moins maître de la situation. Si la situation se dégradait malgré tout, chacun avec ses « armes » pour mettre au sol le premier fringuant à oser poser un doigt sur eux. Cependant, aujourd’hui, la personne en face n’était pas un stupide et lambda criminel de Nami mais un ninja des plus entraînés qui avait plus d’un tour dans le sac. Il pouvait, s’il désirait, brûler de l’intérieur ses propres parents.

Il craignait pour eux – seuls êtres au monde à qui il accordait de l’importance.

- Il m’a sauvé la vie ! dit-il à haute voix, tentant ainsi de briser toute tension ou impatiente. Des pirates m’avaient poursuivi et il est venu me secourir.

Sa mère se retourna vers lui aussitôt avec un regard noir. Le père se désintéressa soudainement de cette scène et invita le blond à retourner à l’étage pour se poser autour d’une petite table, indiquant que la mère avait une ou deux affaires avec le petit.

- Jeune homme, que faisais-tu avec des pirates ? Ils se fichent des petits garçons qui savent se tenir à leur place, et surtout de ceux qui ne traînent pas là où ils traînent.
- Eh bien … J’ai juste suivi une odeur désagréable et inconnue. Je pensais à une infection éventuellement !


Elle le gifla aussitôt, énervée qu’il ose encore ouvrir la bouche pour clairement « mentir ». Elle enchaîna sur une belle morale sur les conséquences d’une désobéissance, les dangers qu’il s’attirait … etc. Pour terminer, Elle le gratifia également d’une punition : durant une semaine, il sera de corvée de ménage de la clinique et qu’il ne pourra plus participer à la moindre consultation.

Ils finirent par rejoindre les deux hommes. Kiseki avait la joue affreusement rouge, et il était des plus boudeurs, et la matrone était incroyablement énervée.

- Nous vous devons une dette Katano Yusuke. Kiseki est mon fils unique et je l’aime plus que tout… Je mourrais s’il lui arrivait quelque chose. Je ne peux pas vous dire à quel point je vous suis reconnaissante.

Elle attira son enfant à ses côtés pour la peine, et tenter d’y déposer un baiser sur le haut du crâne. Le petit homme s’éloigna brusquement … un geste qui eut le don d’agacer la mère qui lui asséna une petite tape.

- Cherche donc la serpillère et commence à nettoyer ce sol. Ta punition commence dès aujourd’hui.

L’enfant s’exécuta à contrecœur, gardant tout de même une oreille attentive à ce que les adultes se racontaient.

- Comment pouvons-nous vous remercier ?

Les récompenses étaient nombreuses : soins gratuits, des informations – Nami restait un carrefour commercial et criminel des plus intéressants –, des poisons pour quelques assassinats discrets et tant d’autres auxquelles ils ne pensaient pas forcément mais qu’ils pourraient éventuellement accomplir. A Katano Yusuke de choisir très attentivement !

Les Sana pouvaient être très avares quand ils le souhaitaient.

- C’est moi qui fabrique les poisons, pas eux indiqua l’enfant avec une voix morne.

Ses parents devinrent blêmes et se turent. Certes, ils étaient des parents des plus marginaux, aux pratiques étranges … Cependant ils appréciaient que l’enfant soit « épargné » et qu’il n’attire pas l’attention de quiconque sur sa fulgurante mémoire pour tous ces poisons.

- Donc, pour tous soins, médications de tout type .. .à vous de dire si vous envoyez ou pas les produits, pour gagner du temps.

On lui donnait l’ordre de s’éloigner, d’aller nettoyer le sous-sol. Il s’exécuta lourdement.

- Au revoir monsieur !
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Message(#) Sujet: Re: Petit récit au passé [PV Kiseki] Petit récit au passé [PV Kiseki] EmptyDim 11 Jan 2015 - 20:11

Emprisonné comme au milieu d’une étrange illusion, je regardai le jeune garçon se faire enguirlander par sa mère et le père me prendre à part pour me demander quelle récompense je souhaitais acquérir. Je ne lui fis ni de proposition ni ne lui demandai quelque chose en particulier. Bien au contraire, je me contentai de lui faire promettre de soigner la prochaine personne qui se pointerait chez lui et qui affirmerait venir en mon nom. Ainsi je savais que sur Nami no Kuni, un médecin était endetté envers mon organisation. Je ne trainais pas plus que ça en présence du praticien et tout en rejetant un dernier regard vers l’intérieur de la demeure, je sortis par la grande porte. Je retrouvai alors une rue déserte complètement calme. Plus personne, pas un chat. Je fis quelques pas en avant pour soudain recevoir, comme une sonnette d’alarme mentale, la sensation électrisante me prévenant que des individus étaient dans les parages.

« A l’attaque »

Cette fois ce n’était pas un simple groupuscule qui sortit de la verdure environnante mais bien tout un équipage pirate. Je fus d’abord surpris de les voire débouler ainsi tout autour de moi mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque ces derniers me montrèrent presque avec arrogance qu’aucun d’eux n’avait quoi que ce soit pour m’attaquer à distance. Je souris alors, presque de toutes mes dents. Je posai ma main sur le manche de mon sabre et le fis coulisser le long du fourreau. Le bruit était délicieux et ce qui allait suivre allait l’être aussi. Deux pirates m’attaquèrent en premier et, tout en ouvrant une porte céleste, je désarmai l’un pour empaler l’autre dans la continuité de mon mouvement. Je me servis alors de ce lascar comme d’un otage que je présentai à ses compagnons. L’un d’eux tenta une percée et se retrouva enfoncer dans son camarade bedonnant. Je lâchai le corps sans vie avant de sortir mon second sabre et de commencer une danse taijutsu des plus dévastatrice. Chacun de mes adversaires goûta de ma lame et le sol fut, au bout de quelques minutes, si pourpre que l’on aurait cru la rivière de Moise.

Je me tint au milieu des cadavres et pris une profonde inspiration. Les morts autour de moi avaient quelque chose de poétique dans leur regard livide. Plus de prunelles pour certain car je les avais arrachés mais dans ce dernier élan de barbarie, je ne pus m’empêcher que la famille du jeune Kiseki se devrait de récupérer les corps avant que quelqu’un ne s’aperçoive de ce carnage. Je lançai donc un Kunai sur la porte du labo auquel était attaché une bombe sonore. La dite bombe explosa à l’impact faisant tant de bruit que le couple serait forcé de voir ce qui l’aurait provoqué. Je disparu quant à moi dans un nuage de fumée, adapté à ma condition de fantôme.
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