Un pied dans le passée, une vie dans le futur... [Flashback whith Demon le machouilleur]

Il fait chaud. Très chaud. Quelle idée j'ai eu aussi de me réfugier ici ? Un Oasis en pleins désert. Au moins je suis sure que personne ne viendra me chercher ici. Je vais enfin pouvoir réfléchir en paix. Il s'en est passé des choses depuis quelques jours. D'abord je finis enfin ma cher marionnette. Après des années de travaille. Voilà la seule personne que je peux aujourd'hui supporter. Et j'ai pris une décision. Si grande décision. J'ai eu envie de partir. Je ne supporte plus le contact humain. Ils m'énervent, immonde petite chose grouillante et horrible. La moitié d'entre eux méritent de mourir, l'autre d'être enfermé. Je ne les supporte pas et je ne sais même pas pourquoi. Alors je suis partie et maintenant le voilà au pied d'un palmier, à regarder le ciel et ne pas valoir mieux que tous ses abruties qui se plaigne. Maudit soient-il... Et maudit, moi aussi je dois l'être. D'abord j'oublie mes souvenirs a l'âge de 11 ans, puis on décide de me tuer, moi et mon frère. Sauf que pour moi, c'est loupé. Mais mon frère, grâce à lui, j'ai enfin eu un but dans ma vie.
Je me lève enfin. Le soleil lui est debout depuis de nombreuses heures. 3 je crois, mais moi j'ai essayer de dormir encore un peu. Je me sais seule aussi, alors je retire mes vêtements et plonge dans l'eau clair de l'oasis. Béni soit elle. Je n'y reste cependant pas longtemps, je n'ai pas le temps de prendre du plaisir. Il faut que je travaille. Je sors donc de l'eau, je me sèche au soleil et je m'habille de vêtements propres que j'ai pensé à prendre. Une chemise verte clair, un pantalon blanc et une veste de cuir. Une veste de cuir, oui, oui. Malgré la chaleur, je porte toujours une veste de cuir. Peu être parce que j'en portais une quand mon frère est mort. Je sais pas. Pour le moment, je suis pied nue.
Je décide de faire un petit feu, afin de faire chauffer de l'eau dans un casserole que j'ai acheté avec l'argent piqué à ma mère. Je prends la casserole, la remplit d'eau et la pose sur le feu. Bien vite, des bulles se forment à la surface. Je prends alors le récipient et verse l'eau dans une tasse ou j'ai déjà mis des feuilles de thés. Je me rassoie enfin. Le soupir que je pousse vient du cœur. La tasse me brûle les mains. Je la garde quand même. Le silence qui règne ici est un bonheur. Je prends encore quelques longues minutes pour savourer mon exil.
Puis, une fois le thé finit, je sors de mon sac un carnet et un crayon. Je commence à prendre des notes sur ce que je sais, se que je me souviens du meurtre de mon frère. Je ne me souviens pas de grand chose en fait... Je me souviens juste qu'ils étaient 4. Je ne vais pas aller loin. Pas loin du tout en fait. De rage je jette mon carnet contre le tronc en face de moi. Fait chier ! Je compte faire quoi moi. Je me lève pour aller frapper ce même arbre. Je donne un premier coup rapide. Puis un deuxième et un troisième, toujours de la main gauche. Puis, j'en décoche quatrième violent qui m'écorche la main. J'ai mal. Alors je m'énerve encore plus. Je me mets à frapper violemment de tronc. Des larmes pointent aux bords de mes yeux. Mais cela fait un moment que je n'ai pas pleurer. Il est hors de question que se soit maintenant. Je décide alors de me calmer. Je prends une grande inspiration. Si je parlais, je crois que j'aurais crier. Hurler au point que le village le plus près serait sur le point de m'entendre. Mais je continue de me taire. En fait, je ne sais pas pourquoi je ne parle pas. Peu être parce que ça ne sert à rien. Oui sûrement. Je ferme les yeux. Il faut que je calme.
Je me mets au centre de mon coin de sable et ferme de nouveau les yeux. Je me concentre sur mon point de chakra le plus fort et commence lentement une douce danse. Enfin, ce n'est pas une danse à proprement parler. C'est Tai Shi, un art martial très lent qui me permet de me souffler. Je reprends enfin la maîtrise de ma haine. Je soupire. Une fois, puis deux et enfin trois. Le sourire qui fend mes lèvres est cruel. Oui, très cruel. Je dois m'entraîner. J'invoque Ikary. Ma marionnette, ma si belle, si grande, si somptueuse marionnette, apparaît devant moi et aussitôt je m'en approche. Je vérifie le moindre détail. Belle, très belle petite chose. Je connecte mes fils de chakra aux points stratégiques et recommence tous mes enchaînements. Sauf que je ne suis pas seule. Nous sommes un duo. Somptueux duo. Dans l'état actuel où je suis, le monde peut s'effondre autour de moi, je n'en aurais pas conscience. Dans ces moments là, doux moment, je suis presque prête à parler de nouveau. A entendre le son de ma voix. Je me demande de temps à autre à quoi il ressemble. Puis je chasse de mon esprits tous cette question.

Le démon, lors de son voyage, du partir après avoir traversé le village portuaire, le long désert aride… Une terre toujours aussi aride… Qui permettant toujours la réflexion c’est a cette endroit précis que l’on se sent tellement petit face a l’immensité de ce désert.

Il nous fait voir, que l’on n’est pas plus important qu’un vulgaire grain de sable dans ce désert qu’est l’humanité… Une parfaite représentation de ce monde, les tempêtes étant semblable au guerre, a l’auto-destruction dont fait preuve ce monde… Ou plutôt, les habitants de ce monde… On souhaite tous obtenir le pouvoir… Le pouvoir de détruire, tout en prétendant vouloir secourir les êtres qui nous sont proches…

Pourtant, vu d’un autre sens… Personne n’aurais besoin de cette force, si personne n’avais le pouvoir de détruire… Ce monde est donc une sacré blague, et ceux en quête de pouvoir afin de pouvoir protéger ceux qui leurs sont cher… Sont d’un certain sens eux même la danger qu’il tente envers et contre tout de préservé leurs êtres cher.

… C’est fou… Lorsqu’on on promène seul, on se met franchement a réfléchir a toute sorte de chose, pourtant tout aussi étrange… Une bien drôle de réflexion… Pour un monde tout aussi étrange…

C’est dans une totale réflexion, le jeune homme fini par atterrir dans un oasis…. Et bien sur… A peine fut-il arrivé qu’il remarqua qu’il n’était pas seul ici… C’est fou le nombre de personne que le manieur de temps a croisé depuis qu’il est dans ce pays… Cela était assez étrange… Enfin… Qu’importe, en observant, il vit que la jeune femme avait une marionnette… Quelque chose de déjà un peu moins commun.

Cela était seulement la deuxième fois de ça vie qu’il en voyait une… C’est alors avec le regard dévient sur la marionnette qu’il s’approcha de la jeune femme, alors qu’il lui raconta :

-Salut… C’est une belle marionnette que tu a la.

Le regard toujours aussi vide, il était tout même curieux de voir la réaction de la jeune femme.

Soudain j'entendais un bruit et ouvrais les yeux. Un garçon se tient en face de moi. Mais c'est pas possible ! Je viens ici pour être seul et voilà qu'il y en a un qui se ramène et qui me cause ! Oh Hé ? Le but d'un désert c'est d'être désert ! Neutre, gris, grand, fin et bizarre. Ma fois, l'homme avait l'air sympathique jusqu'à se qu'il parle. Autant moi que Ikary, nous nous étions arrêter dans un même mouvement. Nous devions, où plutôt je devais avoir l'air fine. Ma jambe droite en l'air, l'autre bien encré dans la terre, le bras gauche au dessus de la tête, le droit tendu en demi cercle devant moi. Faut dire aussi qu'il me surprenait en pleine activité. Le voilà qui s'approchait de moi et d'Ikary. Pour ma part, je repris une pause normal et reculais d'un pas. Je ne savais pas se que l'homme était capable de faire et je voulais pas me battre contre lui. Joli marionnette ? Euh.... Vouis ! En effet, j'en étais assez fière ! Mais je ne parlais pas et ce n'étais pas aujourd'hui que j'allais le faire. Toute fois, je repérais mon cahier au pied de l'arbre où je l'avais lancer. Lentement, sûrement, mais méfiante, je reculais jusqu'à l'arbre et attrapais la chose que je convoitais. Je pris le stylo. Je commençais à écrire.

Je prenais toute fois mon temps, ne faisant pas attention au jeune homme. D'un geste souple du poignée, je fis revenir Ikary à moi, pour qu'il soit devant moi. Puis je relevais la tête et fixait de nouveau l'inconnu. Avec souplesse et silence, je m’approchais pour lui tendre mon carnet. Dessus, il pouvait lire :
« merci. J'ai longuement travaillé sur Ikary. Qui es tu ? Tu fais quoi ici ? »

D'abord la politesse, puis on passait en mode, tu m'énerves déjà. Mes pieds toujours nues profitais du sable chaud. J'avais chaud dans ma veste de cuir, tient ? La journée serait-elle plus chaude que la normal ? Peu être. Pendant un faible moment je failli la retirer. Je portais mon bandeau montrant mon appartenance à Suna à la cheville droite. Mon grand sourire attendait une réponse. Bizarrement, il me semblait que lui et moi étions assez propre. Peu être que c'était à cause de son visage neutre.

Pensant qu'il avait enfin finit de lire, je repris mon cahier, le serrant dans mes bras. Tous doucement, je me rapprochais de lui, l'étudiant sans vergogne. J'étais assez curieuse, se qui me troublait moi même. Pourquoi est ce qu'il m'intrigé celui-ci ? Les vêtements ? Non, c'était pas ça. De se côté là, il était normal. Je soupirais, j'en savais rien. Je fis marche arrière. Pas que l'idée d'être dérangé soit plaisante mais bizarrement lui, je n'avais plus tellement envie de le tuer. Je repris donc mon carnet en main et y inscrivais mon prénom.

Me rapprochant une nouvelle fois de lui, avec Ikary faisant les même geste que moi dans mon dos, je m'inclinais que très rapidement et lui tendis une nouvelle le cahier. Seul un mot dessus. Konan. Voui, c'était bien comme ça. Je ne lui demandais pas le sien. S'il ne voulais pas le dire, il ne le dirait pas. S'il voulait le dire, il parlerait. Une nouvelle, je fis des pas en arrière et retournais plus où moins au même endroit que lorsqu'il m'avait trouver.
Une nouvelle fois, je me mis a le fixer. Je le dévisageais sans vraiment le dévisager. Je fis bouger mes doigts et ma douce marionnette, oh oui si belle, reviens vers moi et s'agenouilla a mes pieds. Sans vraiment le vouloir, je me mis a applaudir et à rire. Je devais avoir l'air d'une psychopathe. C'était pas faux en fait. Continuant de rire et d'applaudir, je me remis à fixer l'étrange gars en face de moi. Puis, comme ça m'avait prit, je m'arrêtais. Je me stoppais net, continuant de le fixer. Mon visage neutre et impassible fut de nouveau en place. Je ne savais pas vraiment se qui m'avait prit. J'avais été fière de la finesse et de la légerté avec lequel j'avais fais revenir mon bel Ikary. L'allure humaine de ma marionnette, lui donnait des airs de serviteur soumis. Et j'adorais ça !

Le jeune homme observa rapidement, que la jeune femme ne lui répondit pas avec des mots… Mais bien avec des écritures… Muette ? Peut-être… Au moins, elle n’avait pas un lapin violet, comme une certaine muette qu’il avait connu… Cette Nie… C’est vrai que le manieur de temps ne sut jamais ce qu’elle était devenue après leur rencontre…

Enfin… Cette demoiselle était assez marrante, surtout quand la première chose qu’il vit fut une étrange pose avec sa marionnette… Avant de rapidement reprendre une pose normal, surement un peu gêner par tout ça, enfin… Lorsque cette jeune femme lui répondit avec des lettres, lui, lui répondit par des mots… Alors qu’il ouvrir la bouche :

-Je suis venu pour me détendre… Mais, je commence a croire que ce désert n’est pas si désertique au final…

Le manieur de temps, se contenta de resté neutre… Et comme a son habitude, aussi chaleureux qu’un porte de prison… Ca n’était rien de le dire, encore autour ‘hui, il n’avait pas oublié pas le métal froid de sa propre prison… Le glacé de ces chaines sur sa peau…

La jeune femme, se mit a applaudir, mais le manieur de temps ne calcula pas pourquoi, s’étant lui-même perdu dans ses pensées l’espace d’un instant, mais il fit mine de rien… Il aurait été compliqué de lire la moindre trace d’émotion sur son visage, alors qu’il vit que la jeune femme écrit quelque chose… Surement son nom, alors que lui pour sa part se contenta d’expliqué :

-Demon… Jisetsu Demon…

Le manieur de temps, se contenta d’attendre ensuite quelques secondes, puis il demanda :

-Et toi ?... C’est ton lieu d’entrainement ? A moins que tu ne sois la que pour te détendre toi aussi ?

La manieur de temps ne bougea pas, il se contenté de resté calmement a attendre, il resta la, planté comme un piqué… Les deux de mains dans les poches, il n’y avait plus qu’a attendre la réaction de la jeune femme.

Curieux personnage. Sais-tu que tu m'intrigue ? Bien sur qu'il ne le savait pas. Mais au moins, moi je le savais. Oh, arrête d'être aussi neutre et plat. Tu ne veux pas t 'énerver un peu ? Je te trouve presque appréciable ! Je soupirais. Il ouvrait la bouche, alors je me figeais et le regardais, reprise à le dévisager. Se détendre ? En pleins milieu du désert ? Moi aussi je suis venue me détendre. Mais après tu es venu ! Enfin, je dois être ici depuis environ 5 jours. Mais visiblement, même ici on ne pouvait pas être tranquille. Pas grave.

Demon ? Pas courant. Pauvre ami. Enfin, tu permets que je te nome ami dans mes pensés ? C'est pour pas te nomé l'autre ! Bah, de toute façon, tu y es pas ! Tu peux pas ne pas être d'accord. Plus je le fixais, plus l'envie de lui tirer les joues pour qu'il se mette a sourire me tiraillais. Je m'avançais lentement de lui. Il avait les mains dans les poches et posait des questions. Allons, arrête de poser des questions et bouge ! Mais non. Visiblement, il aimait ne pas bouger. Il préférait être la tel un piquet. Saleté de piquer. Aller ! Bouge. Je sortis de nouveau mon carnet et après avoir écrit lui tendait de nouveau :
« Me détendre ? Non. Entraînement ? Plus ou moins ! Je suis la pour fuir et être loin de la civilisation. Je voulais réfléchir et.... Attend plus de place sue ma page ! »

J'attendis un moment, à deux mètres de lui, le bras tendu. Puis d'un coup, je ramenais le bras vers moi et tournais la page. Je me remis à écrire tranquillement. Je pris mon temps. Bah oui l'ami, tu joues les piquer mais je vais pas me presser pour toi. Oh ! J'ai envie de te tirer sur les joues. Comme le faisait mon frère avec moi ! Tu me tuerais ? Probablement ! Je me retiens encore une fois et lui tendis de nouveau :
« Je disais donc : et trouver des moyens lents et sympathique de faire mourir quelqu'un. Enfin 4 quelqu'un. Comme du citron sur les plaies ! »

Est ce que je venais de passer pour une des plus grande folle de la planète ? Peu être ! Mais je m'en moquais tellement. Bon l'ami... Je viens enfin de chasser mon envie de tirer sur les joues mais le fait que tu fasses toujours le piquet commence à m'agacer. Allez ! Juste un pas ! Non ? Tu veux pas ? Je tirais mon bras vers moi pour reprendre contre moi le cahier noir. Je me mis à faire la moue. Cet garçon... Je ne l'aimais pas. Trop statique. Puis, je réfléchis à se que je venais de penser. Mais nan ! Il était parfais. J’eus presque envie de le serrer dans mes bras. Toi au visage neutre, il suffirait juste que tu ne parles pas et tu ferais un compagnon de route formidable ! Ah... Bah non... J'ai déjà Ikary ! Je m'en moque de toi !

Ikary, d'ailleurs, était toujours derrière moi. Je fis demi tour, n'ayant plus rien à dire... à écrire, et je retournais le voir. Toujours à genou, ma si belle marionnette – tu sais que je t'aime toi ? - me faisait comme une révérence. J’attrapais la main droite de ma beauté mortelle et la relevais. Une fois qu'il fut debout, j'en fis le tour. Ikary était plus grand que moi. Sage petite chose. Je vérifiais sans les montré, les lames. Neuf petites lames attendaient de pouvoir enfin servir. Courage petit homme de bois, tu auras bientôt ta chance de frapper. En fait, je me trompais mais je ne le savais pas. Une fois que j'eus finis de tourner autour de la chose en bois, magnifique petite merveille, je reviens me poster devant monsieur le piquet.

Le fait qu'il soit neutre me faisait presque peur. S'il voulait m'attaquer, je m'en rendis compte maintenant, je ne le verrais pas sur son visage. Et je venais juste de m'en rendre compte. Enfin... sûrement m'aurait-il attaquer quand j'avais les yeux fermer. Bon, je ne devais rien risquer. Du moins je l'espérais. Bah... Tant pis ! Je m'en fichais de la mort. Alors il pouvait bien me tuer. Piquer devant lui, les yeux dans les siens. Je ne bougeais plus non plus. Peu être que je jouerais a celui qui tiendrait le plus longtemps ? Je ne le savais pas moi même. Peu être que j'espérais mourir ? Je ne savais pas non plus. Tout se que je savais, c'est que je le regardais. Droit dans les yeux. A moins d'un mettre de lui. J'attendais.

Le manieur de temps resta de marbre, alors que la jeune femme se remit a écrire... Cela était assez gênant... Ne parlant pas, aucun moyen de savoir ce qu'il se trame dans la tête de la marionnettiste, pourtant, oh oui qu'il s'en passé dans le cocotier de la muette, mais ça... Le manieur de temps était bien loin d'être capable de le deviné.

Puis, la jeune femme expliqua de drôle de chose, comme quoi, il était la en semi-entrainement, dans le but de fuir de la civilisation... Une fuite hein?... Pourquoi pas, cela était parfaitement courant de vouloir se mettre a l'écart afin de pouvoir réfléchir... L'entrainement était surtout un moyen efficace de pouvoir se défouler, alors que la manieuse de marionnette expliqué cherché les point vitaux, afin de supprimé quelqu'un... C'est alors que le manieur de temps expliqua:

-Il y a des centaines de manieur de tuer... Cela dépent surtout si tu veux que sa soit, rapide ou court... Douloureux, ou non, sanglant ou non... croit moi, seul les amateurs ou besoin de point vitaux, au bout d'un moment... Tu te rendra compte que brisé la nuque de quelqu'un, lui trancher la gorge, ou lui tranché la langue afin qu'il s'étouffe dans son propre sang... Le résultat restera la même.

Pas de moyen détourné dans l'art de tué... La différence entre un assassin, et un bourin est peut-être évidente pour certain... Mais qu'importe la méthode, seul le résultat compte, on se fiche de se faire nommé meurtrier ou assassin tant qu'on sait que la cible est bel est bien morte.

Le manieur de temps restait au même endroit, complètement statique... Il venait de parlé de comment tué quelqu'un sans sourcillé, sans la moindre émotion... Cela faisait franchement froid dans le dos... Mais froid, c'est-ce qu'il était...

Lui n'avait même pas besoin d'arme pour tué un homme, ce genre d'artifice lui semblait totalement inutile, mais il savait tout de même reconnaître l'utilité de ceux-ci... Il lui arrivé a lui-même de s'en servir, bien que cela restait totalement exceptionnel, de plus... Il n'allait tout de même pas se faire a sortir Kazeshini a tord et a travers... Enfin, c'est avec toujours autant de calme qu'il attendit la réaction de la jeune femme.

Je l'écoutais parler des manières de tuer. Il était fascinant. Piquet mais fascinant. Comment tuer un homme était mon sujet favoris. J'étais pas encore une experte mais j'espérais le devenir. Douloureux ? Remplir les entailles de citrons et de sels. Tient... Je devrais penser à mettre du citron sur les lames D'Ikary ! Tu en pense quoi Ikary ? Oui, l'idée te plait bien sur ! Sanglant ? Non... Ce n'était pas drôle et il faudrait nettoyer ! J'avais vu trop de sang... J'en avais même pleurer, et j'eus l'impression que ses années étaient loin de moi. Mais non... Jusque quelques années... A peine 3 tout au plus. Je me mis a repenser en frissonnant à toute ses nuits ou je pleurais en silence dans ma chambre. Misérable petite gosse. Je soupire et fais demi tour.

Je tournais une fois de plus le dos à l'inconnu. Pardon ! Je voulais dire à Demon. Demon... Le Demon ? Est ce que ça avait un rapport ? Je regardais vite fait l'homme. Neutre. Non ! Aucun ! Sûrement avait-il déjà du tuer, sinon il n'en aurait pas si bien parler ! Donc, de dos à lui, je regardais encore Ikary, rêvant enfin de mettre du citron sur les lames. Que j'étais contente ! Mon beau Ikary, si beau Ikary, avec des petites lames pleines de citron ! Le nouveau venu ne pu pas voir mon sourire mais j'avais bel et bien un sourire quand et un peu débile.

Je me levais de nouveau et me tournais vers l'inco.... Vers Demon ! Je lui fis signe de s'asseoir. Bah, il était là, il se faisait chier, je me faisais chier, buvons du thé ! J'aimais le thé. Non j'adorais le thé. Et j'adorais encore plus les litchis. Je remplis de nouveau ma casserole d'eau et la fit chauffer sur le feu qui restait devant moi. Quand l'eau se mit à frémir, je la sortis. Je posais deux tasses devant moi. J'y mis du thé et des fleurs et versais l'eau. Je lui tendis une tasse avec une feuille marqué : « thé aux fleurs, boit ! Et prend des litchis ! Je t'aime bien, je voudrais pas que tu meurs de déshydratation ! ». Et je souris.

Je fis venir Ikary à côté de moi et s'asseoir également. Ikary... ? Tu veux du thé ? Comment ça tu es une marionnette ! Bon d'accord, je savais très bien que mon pantin ne pourrait pas boire mais j'aime bien quand même lui demander. Après tout, c'était mon seul partenaire lors de mes voyages, fuites et entraînement. Le fait qu'il ne dise pas un mot et qu'il fasse se que je voulais été vraiment bien. Les litchis ! Je les sortis du sac et les mis au milieu. Entre moi et l'homme. Je pris ma tasse et soufflais dessus.

Apufffff !
Apufff !
Apuffff !

A chaud ! Toujours trop chaud. Je jetais un regard noir à ma tasse. Allez ! Refroidis chose stupide. Alors j'attends. Juste un peu. Je tends une nouvelle fois mon carnet à l'autre. « te détendre ? Tu n'as pas l'air d'ici ! Tu viens d'où ? ». Vouais ! Je voulais savoir. Je souris. Puis que bus une gorgée.

Chaud ! Chaud ! Beaucoup trop chaud ! Je fis une drôle de tête, toujours silencieuse. Aïe ! Ma langue ! J'avais tellement mal à la langue. Bien fait pour moi. Ça m'apprenda. Je me remis à souffler sur ma tasse puis décidais que je m'en fichais en fait et me remis à boire. Une fois la tasse vider, je me retrouvais comme une gamine devant ses délicieux fruits. J'en pris un, l'épluchais et le mangeais. Oui, là, j'étais redevenue une gamine. Une gamine buvant le thé avec un mec qui avait parler des meilleures façons de tuer. Vouais, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Une remarque mon cher Ikary ? Non ? Rien ! Bon tant pis ! Tu pourrais au moins faire un commentaire, dire que ça va pas dans ma tête. Non ? Tu te tais... Bon d'accord ! Alors je vais regarder l'autre en face de moi et manger des délicieux fruits. Appel moi si tu as un soucis !

Le manieur de temps resta la, complètement statique, alors que la demoiselle se mit a faire tout un étrange trafic avec du citron, et ses lames... Une nouvelle idée pour le combat? Pour sa part, le jeune homme aurait plus mit du poison, cela aurait été bien plus vicieux et mortel... Mais chacun son style de combat, ca n'était pas le manieur de temps qui allait lui apprendre tout ça... L'art des marionnettes... Ca n'étais pas vraiment son truc.

Alors que la jeune femme lui proposa de boire un thé, et de manger des litchis... Ca n'étais pas les trucs favoris du démon, mais ca n'étais pas de refus, alors qu’il se contenta d’expliqua :

-Merci.

Alors qu’il commença par prendre quelques litchis, le temps de laissé refroidir le thé qui devais être probablement plus que bouillant, ce qu’il confirma, lorsqu’il vit la tête de la jeune demoiselle qui venais de se bruler la langue… C’est la qu’on aurait pu se posé des vraies questions, voyant cette scène pourtant assez marrante ne même pas parvenir a faire sourire le jeune manieur de temps… Cela en devenait même assez triste…

Le sourire… Le manieur de temps semblait bien l’avoir perdu… Peut-être que quelque chose ne tarderais pas a lui rendre, mais rien n’était encore moins sur, d’autant plus qu’il n’en savait rien au final, alors qua la question que lui posa la jeune marionnettiste, il répondit :

-D’un peu partout… Je suis natif de Nami no Kuni, mais je voyage beaucoup… Et toi ?... Tu est de ce pays ?... J’aime bien Kaze no Kuni, c’est un bon pays pour s’assoir et pensée… Tu ne trouve pas ?

C’est vrai que pays avait ce pouvoir mystérieux… Il avait le pouvoir de permettre d’un voir plus clair, d’être capable simplement de se posé cinq minute, afin de réfléchir a ce qu’on l’on est en train de faire de sa vie… SI l’on ne se s’est pas détourné de la voie que l’on s’était tracé, tout sorte de chose… C’est donc avec un regard toujours aussi vide, que le manieur de temps commença enfin a boire son thé… Pas mal en effet.

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