Une lampe allumait au dessus d’un bureau sur lequel plusieurs plans été disposés dans un ordre bien spécifique. Deux mains vinrent frapper le bureau de leur paume tandis qu’un visage masqué se pencha dessus. C’était Saibogu Jonasan. Une erreur dans la fabrication d’un de ses gadgets. Et il n’en trouvait pas la cause. Cela avait tendance à le mettre en rogne ! Enervé de nature, il est une personne relativement instable… Son bras faucha l’ensemble des fournitures et autre du bureau : le tout tombant à terre dans un fracas résonnant dans tout le sombre couloir. Son pouce et son index se positionna ensuite au niveau du menton métallique de son masque à gaz tandis qu’il commençait à faire les cent pas, cherchant une solution à son problème…

Son problème ? L’intelligence artificielle. Il n’arrivait pas à confectionner l’IA de son pantin métallique pour que celui-ci puisse jouir d’une quelconque indépendance. Peut-être était-ce une technologie qui le dépassait ? Non. Il ne pouvait se permettre d’accepter cela. Rien ne pouvait être trop pour lui. Il retourna au bord de son bureau et reprit les plans. Il les disposa une nouvelle fois face à lui - dans un ordre chronologique bien entendu - et reprit sa réflexion là où elle en était…

→ Peut-être avec un circuit de dérivation… Ou la mise en place d’une carte mère plus boosté… Merde !

Décidément s’en était trop. Son robot ne pourra peut-être jamais être indépendant, et il sera contraint de le manipuler à la force de son chakra… Soit. Pour le moment, aucune de ces deux solutions ne l’arrangeait. Malgré les efforts fournis, il décida d’arrêter là pour le moment. Quoi qu’il en soit, personne ne devait être au courant de ses plans à venir. Il fit un signe incantatoire tandis que les plans disparurent en un parchemin. Parchemin crypté, et scellé. Un seul moyen de pouvoir l’ouvrir : éradiquer Jonasan de la surface de la planète.

En attendant, il allait prendre l’air à sa façon : en effet, il devait porter un masque à gaz jour et nuit, 24h/24 et 7j/7. S’il le retirait d’une quelconque manière, la mort viendrait le chercher rapidement pour qu’il rejoigne ses parents. Et il ne pouvait se permettre de mourir maintenant alors qu’il avait encore beaucoup de chose à réaliser !

Tirant sur une ficelle pour stopper l’alimentation en éléctricité de sa lampe, il poussa l’épaisse porte qu’il claqua derrière lui. Il sortit une clé de sa poche et ferma celle-ci pour que personne ne puisse y pénétrer. C’était un laboratoire dédié aux Saibogu certes, il n’empêche que chacun possède sa propre pièce. Celle de Jonasan était celle située le plus loin de la sortie, le plus en retrait. Mais au loin, il vit une silhouette… Réflexe digne de ce nom, il fit un second signe incantatoire et la clé disparut dans un parchemin scellé. Il ne rentrerait pas dans le laboratoire du Saibogu, il n’en était pas question !

→ Qu’importe qui vous êtes, vous n’avez rien à faire ici...

Musique:

Je connaissais en effet l'histoire de Suna, les différents clans aussi ; Il n'en restait pas moins que je n'étais pas tant renseigné. Je suis de nature intéressée par ce entoure le village ou qui contribue à celui-ci. Les Saibogu est un clan se basant essentiellement sur une haute technologie si mes souvenirs sont bons. Ils érigent, édifient maintes et maintes choses pour notre village du Sable. Je me fiche des membres au final, ce que j'avais juste quelques questions à poser à un membre de ce dit clan. Il n'y avait pas à chercher une centaine d'années, il fallait que j'aille à leur laboratoire où j’espérais donner des réponses à mes interrogations.

Encore une fois, je n'étais pas dans une bonne position du à mon manque de sociabilité, je ne connaissais que très peu de personnes à Suna ; Même de mon âge qui aurait peut-être pu répondre à mes questions. Le fait de n'avoir aucun ami, ne contribue pas à l'épanouissement dans une vie. C'est la conclusion que je m'étais faite, après tant d'années je voyais enfin la vérité en face. Ce n'est pas comme si j'étais resté les bras croisés, j'avais rencontré un homme, un Akuzu dans un bar. Il m'avait montré toutes sortes de choses et m'avait permis d'une certaine façon « sociabiliser » avec ce monde. Malheureusement tous mes problèmes ne s'étaient pas dissipés, car à cause de ma façon d'être je ne pouvais pas faire comme bon me semblait. Je me trouvais devant leur immense bâtiment, celui contenant des laboratoires à perte de vue.

Bien sûr il y avait une réception et je supposais aussi qu'un chercher Saibogu ne s'embêterait pas à faire « l'accueil ». Donc je ne pouvais bien sûr poser les questions qu'à un chercher, un expérimenté et non pas à une agente d'accueil n'étant sûrement pas du clan. Je me dirigeai vers la damoiselle vêtue en parcimonie avec son travail. Moi j'étais en kimono noir, l'insigne sur mon bras droit je paraissais un peu trop strict peut-être. Selon mon humeur je m'habillais, un jour je mettais mon survêtement noir et un autre un kimono noir. Toujours dans le sombre tout de même, malgré une écharpe que je ne quittais presque jamais qui était de couleur blanche. M'enfin, une fois à sa hauteur je me mis à la regarder dans les yeux. Mon bleu transperçait les siens qui étaient d'une couleur très banale, tournant vers le marron peut-être cela ne intéressait pas. En fait tout autant que sa beauté, je me fichais éperdument qu'elle soit mignonne ou moins belle. Grande, petite, maigre, mince, enrobée ? Peu m'importe, je ne regarde pas beaucoup les femmes.

Bien sûr, j'apprécie de temps en temps d'en voir, mais pour moi un homme est à une seule femme et inversement. Je suppose que c'est une façon de voir les choses « d'un autre âge » mais au fond je m'en foutais. Je l'avais expliqué à Shinji, que je n'étais pas du genre à fricoter avec une fille de joie ; Il avait eu peine à me comprendre, mais au final il avait plus ou moins respecté mes choix je pense.. M'enfin bon, pour revenir au sujet je me trouvai devant la damoiselle et j'étais décidé à rentrer dans cet établissement.

« Je suis Toshiro Ogami, membre de l'organisation Midorhato. Je viens poser quelques questions à... Mhmm-..je peine à me rappeler du prénom.. »

La jeune secrétaire chercha quelque peu dans ses registres pour connaître les membres présent puis elle me lança un regard en attendant que je me souvienne. Elle n'était pas prête de m'aider. Je devais peut-être faire peur car même dans le doute, mon expression était simple et figée. Je n'avais pas l'air d'être si perdu que ça et la femme avait de le sentir.

« Toshiro Ogami, vous souvenez vous au moins d'un début de prén-.. »

« Non, absolument pas, pouvez vous me dire quelques noms ? Je veux dire ceux présents. »

La damoiselle peu à peu conquise commença à citer une liste de prénoms des Saibogu présents. Pour toujours jouer dans la comédie je ne dis non aux trois premiers pour ensuite dire oui au quatrième. Pour dire, même après qu'elle me l'est dit je ne m'en souvenais déjà plus. Je n'avais que faire de ce genre d'informations, je voulais juste en savoir plus sur les Saibogu et tous les moyens étaient bons, n'est-ce pas ? Je me dirigeai donc vers l'endroit indiqué par la gente agente. J'ai du passé par au moins dix pièces, devant cent laboratoires, c'était impressionnant. Je ne m'étonnais pas au final, sachant tous ce que les Saibogu sont capables de faire pour le village. Je vis une personne au loin, d'un moins qu'une silhouette dessinée. Elle se trouvait devant le bureau où je me dirigeais. Je n'eus pas une seule seconde pour dire quelque chose qu'il m’interpella. D'après lui je n'avais rien à faire ici, en effet c'était juste mais malgré ça personne ne pouvait me dire ça à moi. J'étais trop fier pour cela. Je continuai à avancer sans répondre pour me trouver à quelques mètres de lui.

Je voyais un masque sur sa tête, il était peut-être un cobaye des Saibogu ou alors un Saibogu lui même ? Il ne me faisait pas peur, ce n'était pas comme si c'était la mort en personne qui se trouvait devant moi n'est-ce pas. Je le regardais d'un air sérieux, avant de rétorquer sans exprimer la moindre expression sur mon visage.


« Je suis Toshiro Ogami, j'ai à faire ici contrairement à ce que vous dîtes. Je suis venu poser quelques questions à un membre du clan Saibogu. En êtes-vous un ? Si vous ne l'êtes pas, vous ne m’intéressez pas le moins du monde. Alors dites moi le, que je ne perde pas mon temps. »

J'étais toujours dans mon franc parlé, les personnes se retenaient trop de dire ce qu'elles pensaient. Moi non, pourquoi être dans le faux quand on peut être honnête ?

La silhouette s’approcha du Saibogu qui dévisageait celui-ci de ses verres teintés d’un noir profond. Il semblait imbu de sa personne, fier et pour le moins prétentieux. Le genre de personne que le Chûnin s’appréciait pas réellement. Le destin fit qu’il se trouvait désormais face à ce type d’individu, et la maîtrise de soi devra être de rigueur… Un macchabée ici attirerait l’attention sur lui et ce n’était pas du tout le moment surtout après les récents événements. Il valait mieux rester discret… Naturel, mais discret.

Après qu’Ogami lui ait imposé sa présence, le Saibogu se devait de lui donner : d’une part son identité, d’autre part les réponses à ses questions. Résumons : un homme vient au laboratoire des Saibogu alors qu’il n’a rien à faire ici, il “ordonne” à un Saibogu de décliner son identité et de répondre à ses questions… Où allons-nous ? Jonasan ne pouvait tolérer un tel comportement. Par ailleurs, j’oubliais : Midorhato ? De quoi s’agit-il ? Ce si petit discours avait pourtant soulevé tant de question. Mais tout d’abord, place à la discipline.

→ Tout d’abord, le seul maître en ces lieux, sont les Saibogu. De toute évidence, tu n’en fais pas partie. En conclusion, si un Saibogu te dit que tu n’as rien à faire ici, considères le comme un ordre de ta hiérarchie ! Une autre prise de risque comme celle-ci, et je t’envoie personnellement dans l’Ergastule…

Il laissa l’atmosphère se détendre avec une probable résonance du nom de la prison dans la mémoire de son interlocuteur. Seuls les Saibogu et les personnes autorisées peuvent circuler librement dans les couloirs du Kenkyujoo. Il s’avança d’un pas laissant un rayon de lumière éclairait sa blouse qui a jaunit avec le temps, souillé par des vieilles tâches d’huiles dû à ses mécanismes. Il ne pourrait - cette fois - pas tromper l’ennemi et il devait avouer qui il était : un Saibogu.

→ Je suis effectivement un Saibogu. C’est la seule information que tu auras. Pour le reste de tes questions, les réponses seront à voir… Je ne suis pas du genre à tout dire à n’importe qui…

En effet, Jonasan était très discret. La plupart des gens l’ayant rencontré ne savent strictement rien de lui : ni de quel clan il fait partie, ni son prénom, ni ses capacités… Aucun est au courant de ce qu’il est capable de faire, ni même de qui il est. Toujours caché derrière son masque à gaz - qui le maintient en vie qui plus est - personne ne connaît son véritable visage… En bref, il est inconnu de tous… Seul l’image qu’il renvoie est “célébre”.

→ Il est aussi inutile de me parler du Midorhato. Je n’ai jamais connu, ne connais pas, et ne souhaite pas connaître cette “organisation”.

La curiosité n’était pas aussi un point fort du Chûnin. Il se fiait à la réalité, et est du genre à ne croire que ce qu’il voit. Pour le moment, cette organisation est complètement inutile pour parfaire ses plans : une seule peut prétendre être en parfaite symbiose avec ce qu’il va tenter de faire…

→ Maintenant, poses tes questions. Je t’accorde seulement 5 minutes, après quoi je te raccompagne vers la sortie.