Groupe 2#

Mon frère prend la parole. Il nous dit de le laisser partir tout seul. Avec "Nnoitra". En disant qu'il veut rencontrer le maitre de cette île. soi disant que ce serait dangereux pour nous. Et pour lui alors? Suite à quoi il ajoute qu'on doit le croire car il se souvient... Que c'est lui qui a blessé Homura et Kakeshuou. J'ai du mal à y croire. Notre capitaine est si imposant... Mais il nous dit qu'il avait obtenu une puissance lui permettant de les affronter. Mon regard passe de lui à Yanosa. Je suis bouche bée, je ne sais pas quoi dire ni quoi en penser. Aokiji lui dit alors qu'il n'en a rien à faire de lui, mais que par contre il veut savoir ce qu'il a fait de papy Samui. Il demande s'il est encore en vie, aussi.

Mais nous n'avons pas le temps de nous attarder d'avantage là dessus. Celui qui n'est pas du Shukai a entreprit d'attaquer le "faux?" Nnoitra. Puis tout s'enchaine. Celui ci se met à parler et s'adresse à mon frère. Il lui dit qu'il a déjà connu l'effet de l'île. Il parle aussi d'un maitre. Et bientôt mon frère se fait envelopper d'une étrange aura noire. Et l'autre se met à hurler. C'est insoutenable. Yanosa s'empare du samourai et accourt vers Aokiji et moi. Il nous dit de rester derrière lui. Le cri est une attaque, je vois. Notre sensei se met devant nous pour nous protéger. Mais lui, qui le protège? Je forme quelques mudras et un grand mur formé de terre et de kinton se forme entre le guerrier rouge et celui qui crie comme un débile. Je ne sais pas trop comment marche le son, mais peut-être que ça pourrait l'atténuer.

Et quand c'est fini, mon mur tombe en poussière. Nous dévoilant de nouveau mon frère et Nnoitra devant nous. Et ce que dit Yanosa me laisse perplexe. Il compte le laisser partir? Tout seul? Il ne veut pas l'en empêcher. Et il me dit même de rester en arrière. Sans bouger. Comme si j'allais rester plantée là sans rien faire! Il s'agit de mon frère, là, merde! Je m'avance de quelques pas pour arriver presque à la hauteur de mon sensei. Et m'adresse à Arekushi.

- "Tu crois vraiment que je vais te laisser partir tout seul? Il en est hors de question!"

Le ton monte petit à petit.

- "Tu restes ici avec nous! Et on va tous se battre côte à côte!"

Je serre mon épée tellement fort dans mon poing que j'en saigne presque. De l'autre main, je pointe tour à tour mon frère et le mec qui raconte n'importe quoi.

- "On s'en tape de ce maitre! Et on s'en tape de cette puissance qu'il peut te donner! Ne l'écoute pas, tu n'as rien à prouver à personne! Tu es déjà bien assez puissant comme ça, regarde où tu en es rendu, tout seul! Chûnin du Shukai, archiviste en second. Et tu ne le dois à personne, rien qu'à toi! Tu n'as pas besoin de cette fausse puissance qu'il te propose et te fait attaquer tes alliés!"

Je prends une profonde inspiration, avant de lui crier:

- "Alors, ENVOIE LE CHIER, BORDEL!!!"

C'est à lui de nous montrer sa volonté, celle de ne pas se laisser faire. Celle de nous prouver qu'il est déjà bien assez fort sans avoir à recourir à des artifices. Il va pas se laisser manipuler par un cadavre quand même!

Spoiler:

Je m'étais tellement focalisé sur Nnoitra que je n'avais pas vu ce fou de nukennin qui tentait une attaque... Si pathétique, si faible, si inconscient... Mais je n'exprimais aucun sentiment à cela, mon visage était noir et mon regard tout autant, je ne voyais plus qu'une seule chose... quand je voyais s'abattre le tas de lame sur le pantin qu'était devenu Nnoitra. J'écoutais alors se sbire qui me disait que j'avais encore une chance de rencontrer le maître de cet île et je me devais de la saisir à tout prix, le reste ne comptait plus, alliés ou ennemis, famille ou nation... Peu importe, mon obsession pour cet endroit était bien trop fort pour que je puisse lutter. Il se passait alors une chose, une sensation que je connaissais très bien, une noirceur venait entourer mon crâne ne demandant qu'une chose, que je la laisse m'envahir...

J'étais comme dans un microcosme, je ne voyais plus ce qui m'entourait, mais je ressentais bien les choses. Je me laissais alors envahir par ce pouvoir sans même me défendre... A une chose prêt, j'étais conscient cette fois-ci et je pourrais l'utiliser d'une manière plus concrète. Mon objectif était la tour et j'avais bien précisé aux autre de me laisser partir, sans quoi je me devrais de m'en débarrasser. Je sentais alors la puissance de cette aura noir pénétrer dans dans mon âme et mon corps, jusqu'à disparaître à l'intérieur de moi pendant que je mettais un genoux au sol sous le choc de cette chose qui était maintenant en moi.

Je finissais par me redresser doucement, faisais craquer chaque membres de mon corps avant de me tourner vers Yanosa qui criait anormalement fort par rapport à son habitude. Il me donnait alors l'autorisation de partir, d'aller chercher ce que je désirais... Je n'attendais pas son approbation car je l'aurais fait en utilisant la force... cette puissance que j'avais de nouveau en moi me permettait de combattre ces larbins et j'avais déjà ma stratégie si il avait osé m'en empêcher. Je regardais Yanosa en souriant et j'avançais d'un pas.

« Tu fais le bon choix. »

Alors que je me retournais, j'entendais ma jeune sœur me crier dessus car elle ne pouvait pas me laisser partir. Elle me faisait alors un beau discours sur mon ascension, ce que j'avais réalisé et que j'étais déjà suffisamment fort... Elle ne comprenait donc rien, je n'étais pas aussi fort que Yanosa, Homura ou Kakeshuou, mais avec l'île, je pouvais les surpasser et c'était cela qui m'intéressait...

« Idiote... Tu ne comprends donc rien... »

Je me tournais alors vers elle alors qu'une aura noir m'entourait et que ma puissance grimpait en flèche. Il se créait alors comme des vagues autour de moi, balayant le sol de l'île. Je la fixais de mes yeux dorées qui se mélangeait à cette aura noir et j'en profitais pour lui faire comprendre qu'elle n'avait plus rien à dire. Je manipulais alors son esprit pour lui faire croire qu'un cri horrible d'une femme raisonné dans sa tête... comme un appel à la mort.

« Ecoutez Yanosa et laissez moi, si quelqu'un me suit, je le supprimerais comme un misérable insecte. Chose que vous êtes tous après tout... des insectes, des acteurs d'un échiquier qui vous dépasse. Mon seul but était de retrouver cette puissance et vous m'y avez aidé, c'est pour cela que je vous laisse une chance de partir. »

Je m'avançais alors vers Nnoitra doucement qui était immobilisé.

« Je te remercie, je n'en attendais pas autant de toi, maintenant, j'ai un rendez-vous, si je dois agir, je me dois de savoir pour qui et pour quoi... Je reviendrais les supprimer si tel est le désir du maître de l'île, mais je crois que cela va bien au dessus de ses insectes qui ne signifient rien non ? »

Je prenais alors la direction de la tour...

Spoiler:

La situation continua de s’envenimer davantage alors que le Nukenin mit fin à sa passivité et passa à l’action. Sa cible ? Nnoitra. Comment en était-il arrivé à une telle décision ? Aokiji n’en avait aucune idée. Usant d’un imposant carquois contenant un impressionnant nombre de lames, l’épéiste les projeta alors à toute vitesse sur le revenant, manquant d’empaler Yanosa au passage. Ce fut sans compter la vivacité de ce dernier. A peine avait-il esquivé que le supposé bras droit du Buki décida lui aussi de passer à l’action et ainsi faire tomber son masque. Il laissa échapper un cri strident, attaquant violemment les tympans des shinobis présents. A l’exception d’Arekushi. Ce dernier semblait être protégé par une étrange masse noire lui couvrant la tête. Il n’y avait aucun doute, il s’agissait de la même masse noire qui avait englouti le Samui et Setsuna à leur entrée dans cette maudite forêt.

Cependant, ce qui était en train d’arriver au Jisetsu n’était pas la priorité d’Aokiji. En effet, s’il ne faisait rien, ses tympans allaient finir en miettes. Bien heureusement, la réactivité du roux leur sauva à nouveau la mise à tous. Le Samui ne comprit pas réellement comment, mais l’officier du Buki parvint à absorber l’onde sonore avant qu’elle ait des effets irrémédiables sur leur ouïe. Ce ne fut pas sans dégâts malheureusement. Malgré cela, il s’acharnait à barrer la route au Samui et Asuka. Il ne voulait visiblement pas qu’ils interviennent afin d’aider Arekushi. Mais pourquoi ? Ce pourrait-il que les évènements étaient sur le point de se répéter ?

L’aura noire flottante autour du Jisetsu fini par se dissiper. Du moins pas tout à fait. On pourrait plutôt dire qu’elle avait pénétré le corps du jeune homme. C’était donc ça le lien qu’il avait avec cette île. Mais Aokiji ne voyait cependant pas ça comme une relation équitable. Il était au contraire persuadé que le maitre de cet endroit ne voyait en Arekushi qu’un pion parmi tant d’autres, au même rang que Nnoitra ou plutôt la dépouille de celui-ci. Pourtant ce rôle semblait plaire à l’ancien Nukenin. Et c’est avec une certaine arrogance qu’il demanda à nouveau à ses alliés de le laisser rejoindre la tour seul, n’hésitant pas à les traiter d’insectes au passage. Pour qui se prenait-il ?

Le Samui posa alors sa main sur son sabre, les yeux rivés sur le Jisetsu. Il avait choisi son camp, il était désormais un ennemi. Du moins, aux yeux d’Aokiji, il ne représentait ni plus ni moins qu’une menace. Mais au de-là de ça, il était toujours la personne la plus à même parmi eux de mettre à jour le mystère de cette île. Il le regarda donc tourner les talons et prendre la direction de la tour, seul. Alors qu’Asuka tentait tant bien que mal de raisonner son grand frère, le Samui la regardait avec une certaine tristesse. Elle tenait vraiment à lui. La pauvre. On ne choisissait pas sa famille malheureusement.

« Asuka-san… C’est trop tard. Nous ne pouvons plus rien pour lui. »

Des paroles réconfortantes, mais surement complètement inutiles pour la Jisetsu. Maintenant qu’Arekushi s’en était allé, qu’allait être la suite des évènements pour le petit groupe ?

**Invité** Informations

Un léger sourire apparaît sur mon visage alors que je sens cette poussée zen d’adrénaline qui accompagne toujours mon entrée en action. Face à moi, Yanosa, le guide et maître de cette troupe de Shinobis disparate, et Nnoitra, une créature de l'île qui pousse Arekushi à redevenir la bête, le démon, qu'il était à notre première rencontre. Mes sabres tombent du ciel, entourant non seulement ma cible, mais celui qui a demandé mon aide. Néanmoins, j’avais prévu le coup. Étant plutôt rapide, mon objectif était depuis le début de pousser Yanosa hors de danger pour qu’à son tour il puisse agir sitôt mon attaque complétée.

Toutefois, cet homme, justement, m’empêche d’accomplir ma combinaison. Il se glisse agilement sous mon buste et me repousse vivement sous mon regard surpris. Je laisse glisser le mot « non » juste avant de devoir expulser l’air de mes poumons pour ne pas subir d’avantage de douleur. Au moment même où mon corps quitte son épaule, j’arrive à enclencher le système caché de Déshonneur.

MICHINARANU BUSHIDŌ :

Une petite explosion se passe dans le fourreau spécial et mon sabre sournois au complet est propulsé à une vitesse impressionnante directement vers le visage de Nnoitra alors que six de mes trente lames pénètrent sa chair. Ensuite, je n’arrive plus à conserver le contact visuel avec mon adversaire puisque l’attaque de l’homme aux cheveux de feu me jette au sol sur lequel je glisse sur au moins deux mètres, passant ainsi entre Aokiji et Asuka.

Je tente de me relever quand une vague sonore explose mes oreilles. Sourcils froncés, je n’arrive pas à me relever puisque mes tympans semblent complètement déboussolés. Peut-être que la blessure est aussi profonde que mes canaux semi-circulaires. Désorienté, je dois me reprendre à deux fois avant d’arriver à tenir sur mes jambes. Mon ouïe n’est plus fonctionnelle, mais, grâce à ma vue, je peux comprendre que les autres se parlent. Peut-être qu’ils peuvent entendre, eux.

Soudainement, un mur est érigé entre le groupe des ténèbres et le nôtre. Je fais quelques pas alors que Yanosa se retourne et hurle quelque chose que je n’entends pas. Mes oreilles ne font que ciller avec intensité. Néanmoins, puisque j’ai l’impression qu’ils peuvent communiquer ensemble, je tente de parler moi aussi.

- « Vous m’avez demandé d’aider, alors j’aide! C’est ce que je fais. Je protège les gens. Je ne suis pas l’ennemi! Je ne resterai pas sans agir! Ce démon causera la destruction de tout ce qu’il peut s’il trouve moyen d’atteindre cette puissance! Je n’aurai pas la mort d’autres personnes sur la conscience, moi! »

Au même moment, le mur retombe en poussière. Je ne sais pas pourquoi ni qui l’a créé, mais il m’a laissé le temps de m’expliquer. Devant nous, Arekushi nous observe comme si nous étions rien. Il en rigole presque. Je n’entends pas un traitre mot sortir de ses lèvres, mais je sens son arrogance. Cela m’importe peu. Je ne veux pas qu’il n’atteigne une force supérieure. Il ne doit pas y arriver, pas lui. Il deviendra un fléau pour le monde connu. Il sera la nouvelle plaie mondiale.

*Je dois l’en empêcher.*

- « Je ne te laisserai pas faire, Arekushi, » dis-je, les dents serrés et la rage au cœur. « Peu importe ta force, peu importe les risques, je refuse de savoir que je n’ai pas tenté de t’arrêter… »

Je sors vivement les trois sabres dans chacune de mes mains comme j’ai pratiqué à le faire. Le style du Guerrier Immoral me permet d'utiliser autant de sabres en même temps sans perte de mouvement ou de dextérité. Je me doute que ça ne sera pas suffisant pour combattre ce fou, mais je n'ai pas d'autres choix.

Sabres:

Et, je m’élance face à mon rival d’antan. Je vais affronter celui qui rit dans le visage de la souffrance, l’homme qui a laissé mourir un marchand si sympathique, le démon qui m’a complimenté sur ma manière de l’achever.

Résumé:

Nnoitra ricanait en observant le groupe se déchirait, c'était là son rôle après tout. Il pointait une direction, la tour.

"La-bas se tient inconscient Kakeshou-sama et Setsuna. Tue les Arekushi et la puissance sera tienne même hors de l'île. Voilà ce que le maître veut."

Mais le nukenin semblait avoir senti venir les projets, puisqu'il passait à l'attaque, l'annonceur du malheur commençait alors comme à se désintégrer. Sa peau filait en poussière sous un courant d'air tiède ne laissant bientôt que plus paraître des os et une aura noire qui semblait les retenir entres eux. La paralysie prenait fin et ce dernier frappait le sol qui sous une vibration défigurait la forêt végétale pour un décor blanc, solide et tranchant. Quelque chose qui se montrait vivant.

Résumé:

Derrière moi, je sentis la colère et l'impulsivité caractéristique d'Asuka. Reprenant mon souffle suite à mon effort précédent, je me redressai de toute ma hauteur en la regardant s'avancer jusqu'à mon niveau : le la voyais distinctement bouger les lèvres, adressant une série de mots qui m'échappèrent à Arekushi. Et j'avais beau ne plus rien entendre, je devinai aisément la teneur des paroles en question... La jeune Jisetsu devait m'obéir dans ce genre de situation, elle le savait, mais elle ne pouvait pas réprimer l'inquiétude extrême et la peur de perdre son frère à nouveau, pas complètement en tout cas. Je posai donc une main ferme sur son épaule pour lui signifier de ne pas s'emballer davantage tout en surveillant mes arrières. L'épéiste s'était rétabli et ne semblait plus montrer d'agressivité, du moins pour l'instant. Lui aussi parlait et malgré ma concentration je ne pus lire que quelques bribes de mots sur ses lèvres. Un exercice auquel je ne m'étais jamais entraîné et qui, dans ces circonstances, devenait le seul moyen de ne pas briser complètement la communication. Un mot revint souvent... « aide ». Essayait-il de dire qu'il avait voulu m'aider ? Si cela avait été là sa réelle intention, il avait passablement merdé en adoptant une attitude aussi frontale.

Mais alors que je reportai mon attention sur Arekushi, sur le départ et bien décidé à mener son plan à bien après avoir visiblement échangé quelques mots avec la créature, je remarquai l'air narquois toujours adopté par le Nnoitra, cloué contre un arbre avec les sabres de l'épéiste et toujours immobilisé... Mais justement... l'était-il toujours vraiment ? A peine eus-je le temps de voir le dos d'Arekushi disparaître au loin entre les arbres oniriques de cette forêt que, juste derrière moi sur ma gauche, je sentis une nouvelle impulsion. Quoi, encore l'épéiste ? N'avait-il pas compris qu'il ne servait à rien de tenter d'arrêter Arekushi maintenant ? Pour un allié, le bougre savait se faire gênant... J'exécutai donc un demi-tour très sec sur ma gauche en braquant mon bras telle une corde à linge, plus bas que si j'avais vraiment voulu lui nuire et interrompis nette sa course en frappant d'une épaule à une autre.

« Tu as beau ne pas vraiment être des nôtres j'espérais plus de coopération de ta part ! Tu réalises que- »

Pas le temps de finir. Pas le temps de sermonner tout court, en fait. Mon intuition ne m'avait pas trompé, une nouvelle fois, et en faisant rapidement volte-face, l'effroi. Du corps de Nnoitra, de cette imitation sordide, ne restait plus qu'un squelette vaguement parcouru de muscles décharnés et en phase de désintégration, une tripotée de sabre encore planté entre les os. Ses mains étaient plaquées sur le sol... Sans perdre une micro-seconde, le regard alarmé, je saisis la main de l'épéiste à terre pour le redresser d'une vive impulsion, l'envoyant même vers les airs si il décidait d'y mettre du sien.

« Attention ! Du sol ! »

Coupé de tout son, je percevais malgré tout les vibrations dans le sol et devais réagir. Réagir vite. Me propulsant en arrière en poussant fortement sur mes jambes, je vis le pic blanc jaillir devant moi, y échappant in extremis. J'avais espéré éviter d'en arriver là, mais je n'avais plus vraiment le choix : braquant mon regard vers la chose qui avait déclenché ce maelström de lames d'ivoires, qui semblaient traquer chacun d'entre nous, je sus ce qu'il me restait à faire. Il n'y avais que ça à faire, de toute façon : je ne pouvais pas permettre à cette chose d'attenter plus longtemps à la sécurité des miens, quitte à en sacrifier toujours davantage. A peine me réceptionnai-je sur le sol que déjà une aura à peine perceptible de rouge m'entourait. J'arrachai d'un geste vif ma veste de kimono en l'envoyant au sol, les jambes pliées et prêtes à me donner une nouvelle impulsion, bien plus agressive cette fois. La détermination la plus ferme et absolue m'habitait à présent.

A peine aurait-il eu le temps de sourciller s'il avait encore eu des sourcilles que je me trouvai projeté vers lui, le genou vers l'avant et déployé vers la cage thoracique bien apparente, l'enfonçant autant que je le pus pour en fragiliser la structure. Le choc fut violent, même pour moi : ces os n'étaient pas de consistance ordinaire. Luttant contre mon propre élan, j'attrapai alors dans chaque main un à deux sabres pour tous les extirper de la carcasse, les envoyant dans les airs légèrement derrière moi, puis adressai un ultime coup de paume dans la cage thoracique pour tenter de la briser et d'atteindre l'intérieur afin d'y glisser quelque chose. Utilisant ce dernier impact comme repoussoir, je repris alors un poil de distance, le souffle court...

Spoiler:

Est-ce qu'il m'écoute, au moins? Je n'en ai pas vraiment l'impression. Il me dit que je suis une idiote et que je ne comprends rien. Je comprends surtout que je suis en train de perdre mon frère. Je n'ai pas besoin de comprendre grand chose d'autre. Il me regarde de ses yeux dorés, ceux que je n'ai pas encore réussi à activer... Et une étrange aura noire s'échappe de lui. Puis j'entends un horrible cri de femme. Je me cache alors les oreilles mais ça ne change rien. C'est lui... Il a osé me lancer un genjutsu, alors qu'il sait pertinemment que je ne peux rien faire contre ça. Il s'adresse ensuite au type bizarre comme si c'était son pote. Et parle de nous comme si nous n'étions rien. Et surtout il parle de retrouver cette puissance qu'il a connue.

Perdu. Il s'est perdu. Je l'ai perdu...

J'ai envie de hurler, mais aucun son ne sort de ma gorge. Il y a seulement une boule qui me gêne. Et les paroles d'Aokiji n'arrangent rien. Yanosa lui, pose une main sur mon épaule. Encore un sceau? Au moins si je me mets à courir après Arekushi, il pourra m'immobiliser. Le porteur d'épées prend la parole à son tour. Il s'adresse à nous, en parlant de mon frère comme d'un démon. Est-ce vraiment ce qu'il est, au fond? Et il s'apprête à l'attaquer. Est-ce vraiment la solution? Le frapper jusqu'à le rendre inconscient, et qu'il ne puisse plus partir? J'en ai bien envie. Pour lui faire passer le goût d'avoir envie de cette "puissance". Mais Arekushi commence déjà à s'éloigner. Et mon sensei bloque le geste du samouraï, laissant mon frère partir faire ce qu'il a envie. Pourquoi? Je pourrais peut-être profiter du fait qu'il l'engueule pour m'échapper et courir après celui qui s'en va...

Mais je n'en ai pas l'occasion. Car le "Nnoitra" de l'île se met à rire. Il se moque clairement de nous. Je pourrais tout aussi bien passer ma colère sur lui... Et ce qu'il dit me glace le sang. Bien plus que le cri de la gonzesse. Tuer Kakeshuou et Setsuna? Il ne va pas faire ça quand même! Et s'il le faisait...? Yanosa me sort de mes pensées, en criant de faire attention. Je fais un bon en arrière et un énorme pic blanc sort du sol. S'il ne nous avait pas prévenus, j'aurais certainement été empalée. Trop tard pour suivre mon frère, il doit être bien loin maintenant.

- "Sérieux, c'est quoi ça encore?!"

Il y a vraiment tout pour me faire chier sur ce bon dieu de caillou à la noix! Le sol tremble sous mes pieds et j'y accumule du chakra pour augmenter ma vitesse. Je m'échappe de là et un nouveau truc chelou sort où j'étais l'instant d'avant.

- "Et ça nous chasse en plus!"

Je cours rapidement, poussée par ma charge. Je ne fais pas attention à ce que font les autres, je m'occupe déjà de sauver ma propre vie c'est déjà pas mal. Les espèces d'os me suivent et j'ai à peine le temps d'échapper à un qu'un autre pousse. C'est quoi ce délire? Je regarde derrière moi et me cogne violemment.

- "Aoutch!"

Ça fait mal, un pic osseux en pleine face. Surtout quand on se le prend à pleine vitesse. Me voilà stoppée dans ma course. J'ai une idée. Je grimpe sur le truc et prend de la hauteur. Ça sort du sol, logiquement, je devrais être à l'abri là dessus. Une fois fait, je fais le tour avec mes jambes pour m'y tenir, et observe les autres. Yanosa vient de frapper Nnoitra. Pas bête, ça doit venir de lui. Et il s'écarte ensuite de lui, me laissant le champ libre pour attaquer. D'où je suis, si je vais le voir au corps à corps il aura le temps de me voir arriver et d'esquiver. Mais je compte bien rester sur mon perchoir, à l'abri. Du moins pour le moment. Je libère mes mains, accrochée fermement avec mes jambes. Puis je forme quelques mudras et une grosse boule de terre se forme devant moi. Puis, je frappe violemment dedans, de mon poing. Allez, essaie donc d'esquiver à ton tour!

Spoiler:

Je m'éloignais du groupe avec satisfaction, je n'avais plus rien à faire avec eux et mon objectif était tout autre. Alors que je pouvais encore ressentir tout le monde non loin de moi, le manieur d'épées semblait vouloir m'attaquer, mais il était bloqué directement par Yanosa... Je souriais intérieurement, il avait bien compris qu'il était inutile de faire quoi que ce soit, sinon ils risqueraient tous leurs vies à vouloir m'affronter. J'entendais alors le cadavre de Nnoitra me dire que si je voulais garder cette puissance à jamais, que je me devais de tuer Kakeshuou et Setsuna qui se trouvait inconscient à la tour, une chose magnifique mais qui me semblait bien trop facile pour être réel. Je me dépêchais donc et je me rendais tout droit vers cette tour maudite où ma destinée était liée et c'était là que tout allait se jouer. J'utilisais alors ce nouveau pouvoir pour me déplacer rapidement d'arbre en arbre. Je le sentais grandir et m'envahir mais avec un certain contrôle que je n'avais pas eu la première fois, c'était une bonne chose pour les épreuves qui allaient m'arriver très bientôt.

Je continuais ma route, la forêt se faisait moins dense à l'approche de la tour, on dirait un lieu où il n'y avait pas de vie et la démarcation était flagrante. La végétation stoppait dans un rayon assez important autour de la tour. Je m'arrêtais un moment pour l'observer. Elle semblait vide, je doutais sur les paroles de Nnoitra, mais si ils étaient inconscient, cela pouvait expliquer ce silence... Mais il devait bien y avoir des gardiens et je devais me méfier même si j'étais sur que l'île et le maître des lieux me savaient présent au pied de la tour. Je me rapprochais alors doucement vers l'entrée de celle-ci. Je m'avançais prudemment et ce qui était le plus bizarre, je n’entendais plus aucun son, même le vent semblait être mort dans ce microcosme de la tour. Mais je devais m'y rendre, car une récompense immense m'attendait si je réussissais ma mission...

Je repensais alors à tout mon parcours et je souriais de ma folie d'être revenu une seconde fois sur cet île maudite, c'était tellement hilarant que je me mettais à rire tout seul pour rompre le silence de la zone. Je me recueillais alors un moment, je devais être totalement prêt pour relever le défi qui m'attendait, je me devais de réfléchir et de faire en sorte que tout ce déroulait comme je le prévoyais, avec un facteur inconnu important ceci dit. Dans tout les cas, ma spirale infernale continuait et je m'engouffrais de plus en plus dans les méandres de mon coté sombre qui prenait le dessus sur ma raison. Je ne pouvais plus maintenant reculer et je devais aller jusqu'au bout de ce qui semblait être mon destin... Un destin sans l'ombre d'un avenir, sans l'ombre d'un espoir, mais le pouvoir, celui du défi, de la chasse, du sang... de la peur... Tout cela me remplissait d'une immense joie.

Je reprenais mes esprits alors que je sentais se pouvoir en moi, il était si puissant et je voudrais qu'il soit mien à jamais... je m'avançais alors vers l'entrée de la tour... Il n'y avait toujours aucune trace de quoi que ce soit de vivant... mais je me sentais pourtant observé et cette fois-ci, il ne s'agissait pas de mon imagination...

« Je suis là. »

Je n'avais rien à dire de plus, ma présence était clair et il était temps que le voile se lève...

Tuer Kakeshuou et Setsuna ? Rien que le vétéran Samui représentait déjà un niveau tout autre de celui d’Arekushi. La konoichi quant à elle avait prouvé à de nombreuses reprises qu’elle était une combattante redoutable. Comment ce mort vivant pouvait être si confiant quant à la réussite du Jisetsu dans cette tâche qu’il venait de lui confier ? Les deux Shûkaijins devaient surement être affaiblis, donc vulnérables. Ou était-ce cette étrange aura noire qui lui assurait une puissance hors du commun ? Aokiji commençait donc à regretter son choix de laisser son camarade s’en aller. Au même moment, le Nukenin réagit au quart de tour, chargeant alors Arekushi. Yanosa fut tout aussi réactif et stoppa ce dernier net dans son élan. Décidément l’épéiste démontrait une impressionnante rage contre le Jisetsu. Que pouvait-il bien s’être passé entre eux deux ?

Pas le temps de se pencher sur la question. Le serviteur de l’île ne décida pas pour autant d’en rester là. Frappant le sol, il fit jaillir de la terre une multitude d’épines osseuse, visant le petit groupe du Shûkai. Aokiji tenta tout d’abord d’esquiver à l’aide de petits bonds en arrière mais il se rendit très vite compte que s’il continuait comme ça, il allait finir en brochette. Diffusant son chakra dans ses muscles, le Samui accentua significativement sa vitesse et se mit alors à slalomer dans ce jardin d’épines. C’était le moment de contre-attaquer.

Yanosa avait pris les devants, chargeant directement le supposé Nnoitra. Il n’avait pas froid aux yeux le roux. Asuka quant à elle, perchée en hauteur, créa littéralement une boule rocheuse qu’elle projeta à toute vitesse sur l’adversaire. Ne voulant lui laisser aucune échappatoire, Aokiji se précipita dans l’angle mort du revenant, prenant soin de garder une certaine distance.

« Tu en sais beaucoup trop… »

Le Samui murmura alors dans barbe en effectua un enchainement de signes. En effet, ce sbire connaissait la vérité sur la mort de Nnoitra. Aokiji ne pouvait pas se permettre que cette chose mette aussi bien lui que Setsuna dans une situation compromettante. Un monstre de glace d’un blanc immaculé se forma alors au-dessus du Chûnin et se dirigea tout droit sur « Nnoitra ». Avec toutes ces attaques le prenant pour cible, le serviteur d’île se trouvait à son tour en mauvaise posture.

Spoiler:

**Invité** Informations

Mon ouïe est ridiculement endommagée. Cependant, même si ce n’était pas le cas, je crois que je n’entendrais pas ce qui se passe autour de moi vu la concentration que je mets à vouloir arrêter mon rival.

Alors que mes pieds quittent le sol, mon corps est fébrile et zen. Je vais probablement mourir. Toutefois, je suis très calme. C’est ce que je dois faire. Ma rage est claire et justifiée. Je vais affronter ce Démon même s’il peut combattre, voire blesser grièvement, des Shinobis d’un rang supérieur au mien. Je n’ai pas peur. C’est qui je suis; je suis celui qui aide et qui affronte les monstres.

*Arekushi, tu es mon adversaire. Je ne te laisserai pas arriver à tes fins. Tu as berné tous tes confrères, mais je sais qui tu es essentiellement. Tu n’es pas humain! Tu es-*

Mon train de pensé est brutalement stopper par Yanosa qui pousse sur mes épaules. Vu la position de son bras, il aurait pu me blesser, mais a choisi de ne pas le faire. Mon expression passe de rageuse à surprise.

"Laissez-moi, je-"

Il me fixe dans les yeux alors qu’il prononce des mots pratiquement inaudibles pour moi. Je n’entends que « j’espérais plus de coopération ». Toutefois, son regard me parle plus que son langage. Il n’est pas celui d’un homme frustré ou violent, mais bien celui de quelqu’un avec un plan, de quelqu’un qui n’a pas le temps d’expliquer et qui espère que l’autre comprenne.

C’est à ce moment que tout devient plus clair.

*Les symboles avec sa main. Ce qu’il a fait à Nnoitra, sur son épaule. Le Fuinjutsu. Sa nonchalance. Cet homme a planifié en avance. Il a planifié l’imprévu. C’est surprenant.*

Alors qu’il allait continuer à m’expliquer son point de vue, quelque chose se passe visiblement dans son expression. Il n’a plus le regard de quelqu’un qui veut faire comprendre quelque chose d’important, mais celui de quelqu’un qui sent le danger. Effectivement, comme s’il l’avait pressenti, le sol se met à gronder. Sans prendre un seconde, Yanosa tire avec puissance sur moi et, se servant de son corps comme d’un balancier, me propulse dans les airs.

Sous moi, je vois une lame immense sortir du sol. Elle ne passe qu’à quelques centimètres de mes jambes. J’ai à peine le temps d’y prendre pied qu’une autre se dirige vers moi à toute vitesse. J’arrive à l’esquiver en sautant au dernier instant. Alors que j’atterris sur ce nouveau pic cadavérique, je range mes sabres en un mouvement. En tenant maintenant les manches de mes lames, je me mets à la course sur ce doigt de squelette provenant de la terre.

Un autre apparaît, mais cette fois-ci, je suis prêt. Alors qu’il fonce droit sur moi, je m’arrête et dégaine un de mes sabres pour en couper la pointe avant qu’elle ne m’atteigne.

BUSHIDO : IAIJUTSU

Taïjutsu
Le Iai est un mouvement de Bushido de base. Cette technique est utilisée en retirant un sabre (Iaitō ou Shinken) de son fourreau à une vitesse vertigineuse. Le Iaijutsu est une spécialisation défensive du Iai qui a pour objectif de contre-attaquer un adversaire juste avant que son attaque ne touche le Iaidoka en utilisant toute la rapidité qu'un Iai permet.
Technique gratuite
Technique de rang D

Derrière, je peux voir Arekushi au loin qui saute d’arbre en arbre. Je ne pourrai pas le rattraper même si je me mettais à sa poursuite maintenant. De toute façon, j’ai bien assez à faire ici. Je dois aider celui qui m’a protégé. C’est étrange, je suis habituellement le sauveteur et non le sauvé. Je suis redevable.

Au coin de mon œil, une étincelle attire mon attention. Il s’agit de deux de mes lames qui virevoltent dans airs. Connaissant mes sabres mieux que mon propre corps, je sais que ce sont Douleur et Mensonge. Autrement dit, quelqu’un a retiré des sabres du corps de la créature.

Sautant sur un autre pic et m’élançant jusqu’à mes lames, j’ai une vue sur le champ de bataille. Le dirigeant aux cheveux rouges se tient face à Nnoitra et le frappe de sa paume. Plus loin, sur un autre pic, la sœur d’Arekushi produit une sorte de boule de roches et la lance sur le même adversaire. Se glissant sous les mains squelettiques s’extirpant violemment du sol, Aokiji crée une forme de glace et l’utilise contre la bête de l’île qui se décharne de plus en plus.

Mes mains entrent en contact avec mes sabres. Je suis très haut, plus haut que je ne l’aurais espéré. Toutes les actions se produisent devant moi alors que je retrouve finalement mon centre de gravité. Un sourire au visage, je décide de la suite des événements me concernant. Agrippant mes deux sabres, je me laisse tomber directement vers l’emplacement où devrait se trouver notre ennemi commun lorsque les attaques l’auront touché.

*Nnoitra, vous avez fait assez de mal comme ça. Je vais vous clouer sur place.*

MICHINARANU BUSHIDŌ : OJOKU - « LA VOIE DU GUERRIER IMMORAL : HUMILIATION »

Taïjutsu
Le Guerrier Immoral plante un sabre dans un des pieds de son adversaire pour l'immobiliser. Ce dernier peut fuir par la suite, mais il subira des dégâts additionnels à son membre.
Technique offerte par le forum
Technique de rang B

Résumé:

Le terrain voulait la mort de ceux qui le souillaient, une évidence, mais, un événement imprévu venait troubler la volonté suprême. Ce qui restait de Nnoitra se figeait. Comme le monde chaotique qu'il venait d'activer. Un cri strident à nouveau qui perçait dans l'espace, heureux étaient ceux qui ne pouvaient l'entendre...

Son corps se figeait. Encore un instant, il éclatait et au même moment l'île se mettait à trembler, penchant farouchement sur un côté comme si elle s'enfonçait dans la mer. Quelque chose qui ne tournait plus rond. Le temps était compté...

Résumé:

Ps: Are tu ne changes pas de groupe, une surprise s'ajoute au votre :

Kake et Setsuna à qui tu fais face. Vas-tu les abandonner sur l'ile?

]Dérapant en arrière sous l’effet de mon dernier coup, j’observai la pluie de coups et d’attaques qui se mirent à pleuvoir sur ce « Nnoitra » d’outre-tombe. Mon genou, celui qui avait servi à frapper, était endolori mais je ne sentais pour le moment aucun douleur, beaucoup trop occupé à tenter de percevoir Arekushi à travers cette épaisse et étrange forêt. Mes yeux, eux, étaient les témoins d’un déferlement en règle à destination de notre adversaire commun : j’avais réussi à créer une ouverture, l’ouverture qui permettait aux plus jeunes de placer leurs attaques sans risquer de se mettre en porte à faux. Asuka et Aokiji, d’abord, qui après une série de pirouettes à peu près contrôlées exécutées à toute vitesse pour échapper aux pics osseux qui sortaient du sol envoyèrent chacun l’un de leur projectile de prédilection. Une masse de terre à peu près ronde pour Asuka et un dragon de glace pour le Samui. Dans les airs, après avoir lui aussi joué de sa souplesse pour échapper aux lances blanches qui surgissaient du sol, l’épéiste avait compris ma démarche, récupérant au vol ses sabres et les plantant dans les membres inférieurs de ce qui restait de la créature.

Reprenant toujours mon souffle suite à mon effort précédent, mes sens toujours à l’affût du moindre coup fourré supplémentaire, je perçus sans équivoque une vibration, intense et diffuse à la fois. Le Nnoitra hurlait à nouveau, comme agonisant… Mes tympans déjà endommagés, quelques gouttes de sang perlant d’ailleurs de mes oreilles, je n’eus pas la primeur de cette nouvelle vague de son et espérais que mes alliés encore présents puissent s’en prémunir, car ce n’était certainement pas fini… Mais une autre secousse, bien plus vivace cette fois, se fit sentir à mes pieds. Le sol… tangua. Je manquai de peu de perdre l’équilibre et observai, en silence, le corps de la créature qui se disloquait et se tordait comme pour tenter de se muer en autre chose, en vain. L’île… C’était… L’île ! La secousse redoubla d’intensité et de force, la terre commençant aussi rapidement que sûrement à se disloquer par endroit, les étranges arbres constituant la forêt faisant grincer leurs racines dans le sous-sol. C’était… non… une catastrophe.. !

Me replaçant devant toute l’assistance pour leur parler tout en leur adressant à tous des gestes plutôt explicites, je leur signifiai toute l’urgence de la situation.

« Cette île, elle va retourner là d’où elle est venue ! Et nous avec si on ne se dépêche pas ! Asuka, tu connais le signal pour appeler le bateau ! Accompagne Aokiji et l’épéiste et prépare notre fuite, il n’y a pas une seconde à perdre !! Je me charge d’Arekushi ! »

L’urgence faisait loi. Pas le temps d’expliquer ou d’insister davantage sur un quelconque détail : me retournant vers la tour, je fonçai droit vers elle à pleine vitesse, déverrouillant dans la foulée les verrous psychiques les uns après les autres pour augmenter toujours plus ma vitesse et éviter les obstacles qui se dressaient sur mon chemin. Je savais qu’Asuka serait tentée de me suivre, ne serait-ce que pour son frère… J’espérais simplement qu’elle se rende compte qu’elle était la seule à pouvoir organiser notre départ le plus vite possible, tandis que moi… j’étais très certainement le seul à pouvoir tenter de ramener Arekushi. A ce moment précis, alors que j’enchaînais les sauts vers la tour, j’en avais même oublié que c’était pour secourir d’autres membres de l’alliance, dont Kakeshuou, que nous étions venus. A cet instant, repartir avec mon équipe et Aokiji représentait déjà un challenge suffisamment corsé pour que j’en oublis mes autres prérogatives. Jusqu’à ce que, bien sûr, je puisse voir ce qui m’attendait à la tour…

Mes perceptions, hors de la forêt, étaient à nouveau à leur niveau normal. Une explosion de sensations m’étreint alors, différents chakra et énergies se mêlant d’un coup et me forçant à faire un effort conscient pour les séparer. J’entrai sans tarder dans la tour, remettant de l’ordre dans mes ressentis tout en tâchant de garde Shômon ouverte. Arekushi… mais pas seulement. Il y avait… Setsuna, là ! Et.. cette silhouette, cette teinte de chakra si singulière : Kakeshuou ! Plus loin, un décor sombre et indéfini, des débris, et surtout… une épée. Une lame et son fourreau, que j'aurais pu reconnaître entre mille malgré son aspect presque banal.

« Non… »

Que faisait Kuchibashi ici ? Que faisait l'arme du Raikage Tsumei dans un endroit pareil ? Et ces débris ? A peine voulus-je esquisser une question, ou plutôt une avalanche de questions à l’encontre d’Arekushi que ce dernier, me fixant droit dans les yeux, me transmit un flux de pensée… Plus explicite que des mots, plus rapide à formuler et à transmettre aussi, toutes ses intentions et ses états d’âmes me vinrent d’un seul coup comme une vague de sentiments forts, puissants… respectables.

Spoiler:

« C’est pas… Merde… »

Les secousses redoublaient d’intensité, les fêlures dans le sol à l’extérieur s’accentuaient et je pouvais clairement sentir sous mes pieds les forces telluriques qui étaient à l’œuvre. Encore une fois, et pour le pire cette fois, pas le temps de tergiverser… Je me refusai sur l’instant à penser à ce que j’allais devoir dire à Asuka, à la tristesse que j’allais laisser provoquer par Arekushi. Mais le bonhomme savait, pour le meilleur comme pour le pire, ce qu’il faisait. Je me ruai donc vers la scène où gisait Kuchibashi et les débris au sol. Dégainant un parchemin préparé à l’avance et le déroulant rapidement devant moi, j’en activai les divers sceaux qui y étaient inscris, tous à la fois, afin de capter le moindre objet présent sur la scène : débris, arme,… Je n’en revenais pas, je ne parvenais pas à croire que le Raikage avait pu perdre son arme ici... Et cela voulait-il dire que...? Non, non, c'était impossible.

Mais le temps de s’appesantir sur son sort, je ne l’avais pas. Me retournant en vitesse en rattachant le sceau rempli à mon ceinturon, je déployai encore davantage d’énergie en ouvrant les cinquième et sixième verrous. Mon corps tout entier était à présent baigné d’une aura rouge et volatiles, mes cheveux électrisés vers l’arrière, tandis que mes muscles étaient gonflés et tendus à leur maximum. Rarement avais-je été aussi « calme » alors même qu’autant d’énergie coulait en moi… J’agrippai alors dans un premier temps Kakeshuou, le quinquagénaire qui reprenait à peine conscience, passant mon bras droit entre ses jambes et attrapant de ma main droite son bras à lui en le chargeant sur mon dos, refermant ma prise d’un seul bras. De mon bras gauche encore disponible, j’attrapai ensuite Setsuna en passant sous ses aisselles. Quelques mètres en marchant… suffirent à me confirmer que j’avais bien fait de laisser autant d’énergie m’envahir, quitte à devoir subir de lourdes interventions à mon retour sur le continent. A supposer que j’y parvienne… Et surtout…

Arekushi, lui, était encore là, et s’apprêtait à faire un sacrifice encore plus grand et plus noble que de simplement s’envoyer volontairement à l’hôpital. Le dépassant en ressortant de la tour, je ne pus m’empêcher de lui adresser ce qui pourrait être un dernier regard.

« Ta sœur, je… Tu ne seras jamais oublié, Arekushi, je t’en fais le serment ! »

Pas de temps à perdre. Obscure nécessité que de partir ainsi, en laissant celui qui allait devenir, bien malgré lui, un héros lorsque nous serions rentrés. M’arrachant comme un diable, j’entrepris alors de regagner la côte, chargé comme une mule. Mes muscles me brulaient déjà tandis que je rejoignais à peine la forêt, et commençaient pour certains à se déchirer. Ma vue se troubla à plusieurs reprises, la raison n’était plus là, seulement l’intention, la volonté. Sans m’arrêter, je courus, laissant par moment traîner les pieds et jambes de Setsuna sur le sol ou un obstacle sans m’en rendre compte. Tout autours de moi se noyait dans un méandre de chaos. Il ne me restait plus que quelques minutes, peut-être même beaucoup moins… Impossible de le dire vraiment. La douleur était vive, généralisée, intense. J’apercevais au loin les lueurs, des lumières irréelles...

Non. Plus assez de forces. Plus assez. Mon corps, de même que celui de mes deux colis que je ne sentais même plus sur mon corps en pleine autodestruction, tomba lourdement sur le sol à une centaine de mètres de la côte. J’avais… échoué… ? Le noir était mon monde, à présent… Il n’y avait… plus rien.

Nnoitra, ou l’imposteur - peu importe, après tout - s'en prend plein la tronche. Et se fait attaquer de toutes parts. Yanosa, Aokiji, le nukenin et moi l'enchainons. S'il survit à ça, c'est décidément pas Nnoitra... Et je ne vois pas trop ce qu'il fait de mon perchoir. Mais il se fige soudainement. Et il ouvre grand la bouche. Non, ça recommence?! Je glisse de l'os et atterrit au sol. De là je crée de nouveau un mur juste devant moi. Pour moi toute seule ce coup ci, je suis bien trop éloignée des autres. Je ne sais pas du tout si le cri va en faire le tour ou non. Et si mon mur va servir à quelque chose ou non. Alors je me créé également dans les oreilles de quoi les boucher. Pas sûre non plus que des boules quies en kinton ça marche, mais bon...

Accroupie contre mon mur, je sens soudain l'île trembler. Qu'est ce qu'il se passe, maintenant?! Je... Glisse? Je me redresse et reprend appui correctement sur mes jambes. J'observe ensuite autour de moi. L'île penche dangereusement! C'est quoi ce délire! Et Nnoitra a disparu! J'enlève mes boules quies et je cours vers le petit groupe comme je le peux. Sans tomber, quoi. Et Yanosa s'adresse à moi. Il veut que j'accompagne les deux autres et que j'appelle le bateau, pour qu'on s'enfuie. J'ai une tête à m'enfuir? Pendant que lui se charge d'Arekushi.

- "Mais..."

Je serre les poings et regarde les deux autres. Mon sensei s'en va déjà. Bordel! Je suis censée lui obéir bêtement? Dire qu'on était une équipe de secours! Ha elle est belle l'équipe de sauvetage, tiens! Je compte sur vous sensei. Ramenez moi mon frère, je vous en prie... Je vous fais confiance. Quant à moi, je n'ai pas trop le choix. Je soupire. Puis fais un signe de la main aux deux blonds.

- "Venez! Dépêchez vous!"

Je cours alors au travers de la forêt. Esquivant certains arbres qui tombent. Je jette parfois un regard derrière moi pour voir s'ils me suivent bien. Et enfin après une folle course je monte sur un rocher un peu plus haut que les autres. De là, je sors quelque chose de mon sac. Quelque chose que toute l'équipe possède, au cas où. Et je lance une fusée Saibogu de détresse. Celle ci est bleue et se divise en trois. Ça sert d'avoir des alliés Sunajins. Voilà, le bateau est prévenu. Il ne reste plus qu'à attendre qu'il arrive. Une nouvelle secousse, et je manque de tomber. Je descends et me dirige sur la rive. De là, je regarde tour à tour vers le mer et vers la forêt.

- "Pourvu qu'ils reviennent vite..."

Puis je vois le bateau arriver. Je fais des grands signes à celui ci pour qu'il nous voie. Il allume ses lumières. Ainsi, si d'autres personnes veulent s'enfuir, ils sauront où aller. Il sera bientôt là. Je me tourne de nouveau vers la forêt. Et je vois la tignasse rouge caractéristique de mon sensei. Je cours vers lui, il est accompagné de deux autres personnes que je reconnais immédiatement.

- "Capitaine! Setsuna-san!"

Je soulève Yanosa d'un côté, mettant son bras par dessus mon épaule. Il est inconscient. Qu'est-ce qui a bien pu se passer?

- "Et mon frère? Are nee-san, où est-il?!"

Je regarde mon capitaine. Puis la forêt. J'hésite franchement à les laisser planter là pour partir à sa recherche. Ce serait carrément pas prudent, je sais. Mais est-ce que j'en ai quelque chose à carrer? Non! Alors quoi, qu'est ce qui me retient? Peut-être le poids de mon sensei sur mon épaule... Mais je peux aussi le laisser par terre... Nouvelle secousse.

- "Bordel de merde!!! Fait chier!!!"

Un dernier regard vers la forêt, avant de m’adresser au groupe.

- "Allons-y!"

Je sens que je vais le regretter... Les dents serrées pour ne pas hurler de rage, je créé des clones. Qui m'aident à porter le guerrier rouge, ainsi que les éventuelles personnes mal en point.

Are nee-san, rejoins nous...

Spoiler:

Je regardais Yanosa s'éloignait alors que je me mettais face à la tour, c'était là qu'était la source du mal et je me devais de gagner assez de temps pour permettre à tout le monde d'évacuer... Il me fallait pour cela utiliser mon don, mais aussi le pouvoir de l'île. Je repensais à toute mon épopée dans des brefs délais et je fixais la terre qui tremblait fortement. L'île mourrait et son maître aussi, mais pourtant j'en avais toujours ses pouvoirs sans pour autant en avoir les effets néfastes de la première fois. Je concentrais alors mon chakra autour de moi, une aura noir recouvrait tout mon corps d'où les yeux dorés illuminaient les ténèbres. Je ne voyais plus Yanosa, mais il était dans un sale état et je me devais de lui faire gagner du temps. Je plaçais alors mes mains au sol afin de combiner le pouvoir que je possédais à celui du kinnegan et j'en diffusais mon chakra sur toute la surface...

Le but était clair et assez simpliste, je ralentissais simplement la destruction de l'île grâce à l'effet temporel du kinnegan qui se voyait bien plus puissant grâce à la quantité de chakra hors norme que je possédais. J'accentuais alors l'infusion de chakra et les tremblements ralentissaient suffisamment, mais je ne pourrais tenir que quelque minutes à ce rythme avant que l'île ne s'engouffre dans l'océan et disparaisse comme elle était arrivé. Je ne lâchais pourtant rien du tout, je voulais sauver les miens et tout les autres shinobis que je ne connaissais pas, il n'avait pas à subir les effets de cet île maudite et je me mettais à hurler accentuant ma puissance jusqu'à avoir l'impression que le temps tout autour de moi s'arrêter, comme si je touchais au pouvoir ultime des Jisetsu même si je le savais totalement éphémère.

Si un jour on m'aurait dit que j'allais sauver au lieu de détruire, je n'allais pas y croire, mais dans tout cela je m'oubliais moi-même... Je laissais ma vie entre les mains du destins. Il y avait maintenant plusieurs minutes que je maintenais le flux de chakra pour maintenir la structure de l'île... Je n'allais plus attendre longtemps avant de tout relâcher et par la même occasion laisser l'île se détruire d'elle même. Au bout d'un moment, je ne ressentais plus le chakra de mes compagnons, ils devaient être suffisamment loin. Je souriais alors intérieurement avant de retirer d'abord une main et ensuite retire la main où la marque des serviteurs y étaient gravés comme une imposition des démons.

Alors que je lâchais mon emprise sur l'île, le sol se détériorait sous mes pieds et je fonçais vers une falaise qui n'était pas très loin d'ici et que j'avais pu remarquer sur ma route. Je sautais de roche en roche qui se détruisaient sous mes pieds jusqu'à arriver non loin de la falaise. Je savais bien qu'avec la fin de l'île, j'allais perdre se merveilleux pouvoir... mais c'était la triste réalité et j'allais même peut être y perdre plus. Je continuais à avancer jusqu'au bord de la falaise qui donnait directement sur l'océan. Je me retournais alors un instant voyant l'île qui semblait imploser...C'était clairement navrant, une telle puissance qui allait disparaître à jamais.

J'avançais alors au bord de la falaise alors qu'il ne me restait plus que quelque seconde avant que celle-ci ne s’effondre. Je me propulsais alors dans les airs... le plus haut possible, le plus loin afin de tenter d'échapper à cet aspiration qu'allait créer tout ce grabuge. Je me voyais alors tomber doucement vers l'océan... Le sourire aux lèvres, comme si j'étais totalement apaisé, je savais que Yanosa avait pu mettre hors de danger tout les autres. J'avais jouer mon rôle jusqu'au bout et je fermais les yeux, le cœur vide de tout soucis et de tout remords comme si tout mes cauchemars s'étaient effacé. Je tombais alors doucement vers l'immensité de l'océan... tombeau ou salut, je le découvrirais bien assez tôt.

Le mort-vivant ne put résister aux multiples assauts de ses opposants. Ce fut donc en toute logique que le sbire de l’île tomba, mais pas sans tenter une dernière manœuvre désespérée. Alors qu’il se figeait surement sous la douleur, il se mit à pousser à nouveau l’un de ces cris strident dont il avait le secret. L’horrible son s’accompagna ensuite de violentes secousses de plus en plus prononcé. Quelque chose clochait avec l’île, mais quoi ? Pour le moment, Aokiji avait une toute autre priorité. S’il ne se protégeait pas très vite, ses tympans allaient tout bonnement exploser. Il ne devait plus attendre sur Yanosa pour les protéger, surtout que ce dernier semblait déjà plutôt mal en point. Du sang lui coulait des oreilles. Le cri précédent avait de toute évidence endommagé déjà son appareil auditif. Le Samui improvisa donc avec les outils qu’il avait. Joignant ses deux mains, il cracha ensuite un liquide bleuâtre et visqueux dans la paume de celles-ci. Il s’empressa alors de recouvrir ses oreilles de cette substance qui se changea rapidement en glace. Ces protections gelées atténuèrent donc l’effet du cri qui restait tout de même insupportable.

Alors que le revenant venait de lâcher son dernier souffle, tout le monde semblait avoir plus ou moins bien résister à l’onde sonore mais ils n’étaient pas hors de danger pour autant. Les secousses s’enchainaient avec une intensité crescendo. L’île était en train de s’enfoncer dans l’océan, et s’ils ne se dépêchaient pas, ils allaient eux aussi se retrouver au fin fond des abysses. Yanosa chargea donc le groupe de regagner le navire alors qu’il se chargeait de rattraper Arekushi ainsi que récupérer Kakeshuou et Setsuna. Aokiji avait bien entendu envie de l’accompagner. Lui aussi voulait sauver son maitre et sa bien-aimée. Mais il n’eut pas le temps de s’exprimer que le guerrier roux bondit à une vitesse impressionnante vers la tour. Le Samui ne pouvait pas rivaliser, il se contenta donc de suivre Asuka et le Nukenin vers le rivage.

En bonne élève, la Jisetsu appliqua les ordres de son Senseï à la perfection. Elle avertit le navire à l’aide d’une fusée, et une fois arrivée sur la plage, ils tombèrent donc nez à nez avec l’embarcation. Très vite, la jeune femme se tourna alors vers la forêt où ils purent tous apercevoir Yanosa avec Kakeshuou et Setsuna dans les bras. Arekushi n’était étonnamment pas avec lui. Le roux s’écroula ensuite sur le sol, visiblement épuisé. Il devait avoir fait un effort considérable pour avoir fait aussi vite. Aokiji et Asuka se précipitèrent donc vers eux. Alors que la Jisetsu s’occupait de son senseï, le Samui quant à lui porta son attention sur son ainé et l’ex-vagabonde. Prenant cette dernière dans ses bras, il passa la main dans ses cheveux afin de lui dégager le visage. Elle était inconsciente mais heureusement, elle était encore en vie, tout compte son capitaine.

« Setsuna… Je suis désolé… »

Les retrouvailles étaient touchantes mais le temps était compté. L’île s’enfonçait davantage dans les flots chaque seconde. Aokiji créa donc un clone qui se chargea de conduire Kakeshuou sur le navire. Asuka se chargea de Yanosa et le Samui de Setsuna. En quelques minutes, le mystérieux bout de terre disparut dans les profondeurs de l’océan. Dans le ciel, une masse avait jaillit de la tour avant que celle-ci ne s’effondre. Etait-ce Arekushi ou un simple débris ? Aokiji n'en avait aucune idée. Cependant, une chose était sûr, le Jisetsu avait complètement disparu.

Spoiler:

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Un sourire apparaît brièvement lorsque, tel que calculé, mes sabres se coincent entre les os de la jambe de ce qui a peut-être été un jour Nnoitra. Juste avant, l’être cadavérique a reçu un assaut massif de toutes parts : boule de roche, jet de glace et attaque de la paume puissante. Les pics osseux avaient cessés dès que notre combinaison a été mise en branle.

Cependant, un nouveau cri ridiculement strident se met à retentir encore plus vif et puissant que le précédent. Je sautille vers l’arrière, mais, évidemment, cette action est complètement inutile. J’arrive à mettre mes deux mains contre mes oreilles me protégeant ainsi d’une bonne partie des dégâts internes qu’aurait causé ce hurlement d’outre-tombe.

Je perds pied sans comprendre pourquoi. L’expression surprise, je tente de retrouver mon centre d’équilibre malgré le mouvement du sol. Le sol même est devenu mon adversaire. Toutefois, je décide que je dois en finir avec mon premier ennemi avant de me concentrer sur le combat contre l’île elle-même.

Michinaranu Bushidō : Bouryoku - « La voie du guerrier immoral : Violence »

Taïjutsu
Lorsque les sabres du Guerrier Immoral sont éparpillés sur le champ de bataille, il se déplace à une vitesse extrême d'un sabre à un autre en attaquant tous les ennemis qui se trouvent dans cette zone. De cette façon, il peut produire des dommages de rang C à plusieurs personnes en peu de temps et retrouver la totalité de ses sabres.
Technique gratuite
Technique de rang B

Tout en retrouvant la totalité des sabres de mon carquois, je pourfends brutalement et sans merci le squelette hurleur. Ma vitesse est nettement amoindrie par les incompréhensibles tremblements de terre, mais je parviens tout de même à trancher, couper, déchirer et à réduire en pièce l’être qui allait l’être tout de même.

Je suis complètement sourd. Ce n’est pas que seulement causé par les cris, mais par ma rage. Je voulais combattre Arekushi. Je voulais prouver à Yanosa ma valeur. Je voulais en finir avec le mal de cette île, mais, au final, je n’ai que réduis en cendre ce qui allait déjà l’être. Mes dents sont serrées au point où je goûte le sang.

Lorsque je me retourne, quand le sol vacille une nouvelle fois, je réalise que le dirigeant rouge explique la suite des événements, mais je n’arrive pas à tout comprendre. Tout ce met en branle hors de mon contrôle. Il se met à la course vers la tour alors que la sœur d’Arekushi nous fait signe de la suivre. Le temps que mon attention change de sujet était suffisant pour Yanosa pour disparaître de ma vue.

*Je ne pourrais jamais rattraper un homme de ce calibre!*

Décidant donc de suivre les deux autres vers la rive, j’arrive légèrement en retard. Le sol valse de manière terrible, mais, grâce à la vivacité d’esprit d’Asuka, leur embarcation nous trouve assez facilement. Il ne s’est passé que quelques minutes, mais, au final, nous pouvons enfin fuir. Au même moment où mes pieds touchent le bois du bateau, le rouge revient avec deux personnes à ses épaules. Je reconnais l’une d’entre elles.

- « Azumi? »

Sous mon regard surpris, les deux élèves aident leurs partenaires. Je reste là, plutôt incertain de la marche à suivre, alors qu’ils montent à bord. Par la suite, je les aide à embarquer à l’intérieur et à les placer en sécurité. Nous voyons tous la même chose sans réellement comprendre ce qu'il se passe. L'île ne nous désire plus. Nous sommes chanceux d'être en vie. Nous avons survécu à cette abomination. Les frères et amis sont pratiquement terrassés. Quatre personnes inconscientes sont sur le pont alors que les deux autres en prennent soin aidés de l’équipage. Je décide donc de m’en aller plus loin en laissant glisser une seule phrase :

- « Nous aurons à discuter une fois que nous serons sur la terre ferme. »

Résumé:

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