Le réveil était particulière difficile pour Aokiji aujourd’hui. Ça lui apprendra à veiller tard le soir. Asuna l’avait encore trainé dans les bars du Shozaichi, où ils passèrent en fin de compte une agréable soirée. Leur relation était bien entendu platonique, pourtant le Samui ne souhaitait pas tenter le diable et laisser Setsuna découvrir ces virées nocturnes. Il ne savait pas trop pourquoi, mais quelque chose au fond de lui lui disait qu’il valait mieux qu’elle ne soit pas au courant. Vu comment elle avait réagi la première fois qu’elle avait rencontré Asuna, c’était surement la meilleure chose à faire.

Quoiqu’il en soit, c’est la tête dans le chou que le jeune homme se préparait à rejoindre l’entrée principale de la capitale. Il avait rendez-vous avec une personne qu’il connaissait bien. Pas forcément personnellement, mais il avait eu l’occasion de la côtoyer quelques fois depuis sa récente intégration au Shûkai. Il s’agissait de Jisetsu Arekushi, cet ancien Kirijin qui, en fait, vouait une haine sans fin pour sa Nation déchue. Lui et le Samui avait été assignés à une mission en duo concernant une affaire pour le moins délicate. Des mafieux auraient kidnappé le fils d'un riche politique d'un village du Pays de la Terre. Ces criminels demanderaient en échange du jeune homme une rançon d’une valeur astronomique. Même s’il est vrai que cette somme pourrait être facilement payée par le gouvernement du Shûkai, cette organisation mafieuse devait tout de même être mise hors d’état de nuire. Les deux Genins allaient donc devoir enquêter et mettez la main sur celui ou ceux qui se cachent derrière cette affaire. Pour cela, il leur fallait se rendre dans ce village où toute cette sale histoire avait commencé.

C’est donc devant les immenses portes en marbre qu’Aokiji rejoint Arekushi. Cela lui faisait toujours aussi bizarre de voir l’ex-prisonnier dans son uniforme du Shûkai, mais bon, il fallait bien s’y habituer. Il était également étonnement ponctuel. C’était un bon point. Le Samui avait une opinion assez négative de son nouveau camarade. Leur collaboration allait peut être lui permettre de voir le Jisetsu sous un autre jour, qui sait. L’officier de l’Oda s’avança donc vers son co-équipier du jour afin de la saluer.

« Bonjour à toi, Jisetsu Arekushi. C’est toi qui es en avance ou c’est moi qui suis en retard ? Quoiqu’il en soit, nous ne devrions pas tarder. Mettons-nous en route. »

Après avoir échangé quelques banalités, les deux hommes se mirent donc en route pour ce village de Tsuchi no Kuni. L’administration de la capitale leur avait fourni divers documents qui leur permettraient d’entrer en contact avec le père de la victime. Il allait de toute évidence commencer par là et en fonction de ce que ce dernier leur dira, ils verront bien comment ils allaient procéder.

Les deux hommes firent une pause, le temps de reprendre des forces avant de reprendre la route. Ils s’arrêtèrent sur une plaine fraichement recouverte de neige en ce début d’hiver. Ce paysage rendait Aokiji quelque peu nostalgique. Il se remémorait ses jours passés au Pays de la Neige. Il avait beaucoup évolué depuis cette époque. Discutant autour d’un casse-croute, Arekushi aborda le sujet qui les avait réunis ici aujourd’hui, la mission. En fait, il voulait avoir l’opinion du Samui quant à la manière de procéder. Il était effectivement judicieux de se mettre d’accord sur un plan afin d’éviter les malentendus et autres cafouillages. A vrai dire, le blond avait déjà réfléchi à la question après leur départ du Shozaichi. Mais ce genre d’affaires était pour le moins délicat. La vie de l’otage ne tenait qu’à un fil. Le moindre faux pas et celui-ci pouvait se faire exécuter.

« Il ne faut pas se précipiter. N’oublions pas que nous avons la vie de quelqu’un entre les mains. Mais il est clair qu’un tel acte ne peut rester impuni. Je serais personnellement sans pitié contre celui ou ceux qui ont orchestré ce kidnapping. »

Aokiji se releva de la pierre sur laquelle il s’était appuyé. Ils avaient assez papoté pour le moment, il était temps de reprendre la route. Le soleil allait bientôt se coucher et les températures allaient vite baisser.

Au bout de quelques heures de marche, le binôme finit par arriver au village de la victime. La nuit venait de tomber. Il s’agissait d’une petite ville bourgeoise, les rues pavées étaient recouvertes de neige et des lampadaires éclairaient chaque coin de la petite cité. Se renseignant auprès de la population, il leur fallait se rendre à la demeure de l’homme politique ayant sollicité leur aide. Celle-ci ne fut pas très difficile à trouver. Il s’agissait d’un impressionnant manoir qui à vue de nez devait surement contenir une bonne soixantaine de pièces.

A l’entrée, une impressionnante barrière ornée d’or, gardée par deux gros tas de muscle. Vu les récents évènements, de telles mesures de sécurité ne pouvaient être que justifiées. Les deux shinobis s’annoncèrent et au bout de plusieurs minutes de parlementations, ils furent enfin autorisés à entrer. Une fois à l’intérieur, ils furent chaleureusement accueillis par un domestique qui, après les avoir soulagé de leurs manteaux, les conduit vers leur hôte.

Celui-ci se trouvait dans une grande salle à l’étage. Cigare au bec, assis confortablement dans un fauteuil au coin de la cheminée, l’homme surement âgé d’une quarantaine d’années, avait le regard vide et froid. Après tout son fils était entre les mains d’hommes peu scrupuleux. Aokiji ne pouvait qu’imaginer ce que l’homme pouvait ressentir.

Le domestique annonça les deux officiers du Shûkai, tirant ainsi leur hôte de sa solitude.

« Bien le bonsoir à vous jeunes gens. J’attendais votre venu avec impatience. S’il vous plait aidez-moi, aidez mon fils ! Je vous en supplie !! »

Aokiji était pour le moins mal à l’aise face aux lamentations de l’homme. On pouvait lire la douleur dans ses yeux, mais ce n’était pas le moment de laisser attendrir. Il fallait rester professionnel.

« Monsieur s’il vous plait, calmez-vous et expliquez-nous en détails ce qu’il s’est passé. »

Spoiler:

L’homme politique les avait envoyé vers son rival de toujours, lui aussi politicien et riche de surcroît. Décidemment la politique rapportait dans le coin, ou était-ce tout simplement les hommes fortunés qui avaient accès au pouvoir ? Quoiqu’il en soit, le duo n’eut pas besoin de se déplacer bien loin. La demeure de l’adversaire se trouvait juste de l’autre côté de la rue. Restant toujours dans le même style, les shinobis du Shûkai faisaient face à un impressionnant manoir et, tout comme le précédent, ils durent s’annoncer à l’entrée avant, qu’au bout de plusieurs minutes, la sécurité daigne enfin les laisser entrer.

Une fois à l’intérieur, quelque chose frappa néanmoins Aokiji. Malgré la taille démesurée du bâtiment, il semblait beaucoup plus convivial. Cette impression se renforça lorsqu’ils aperçurent deux enfants, surement âgés entre 6 et 9 ans, courir dans le hall d’entrée. Le domestique les conduit dans la salle de séjour, où l’homme qu’il venait rencontrer semblait se détendre avec sa femme. Le majordome les annonça puis le Samui prit la parole.

« Bonsoir. Excusez-nous de vous déranger, nous sommes des officiers du Shûkai et nous avons été envoyés pour enquêter sur l’enlèvement du fils de votre voisin. »
« Nous avons déjà dit tout ce que nous savons de cette affaire aux autorités locales, à savoir rien du tout. Je ne vois pas pourquoi le Shûkai s’intéresse à nous. Nous n’avons rien à voir dans cette histoire. »
« Le père de la victime semble penser le contraire. C’est lui qui nous a dirigés vers vous. »
« C’est absurde ! »
« Dites-vous ? Nous avons cru comprendre que vous étiez rivaux. Peut-être n’avez-vous tout simplement pas supporté l’idée d’avoir perdu la dernière élection face à votre rival, Mr. Onohaka, et avez voulu vous venger ? »
« Comment osez-vous venir ici et insulter mon mari dans sa propre maison ! Qu’on les mette dehors ! »
« Attendez ! Je m’excuse Madame, mais je ne fais que mon travail. J’aimerais juste en apprendre plus sur les rapports qu’entretienne votre mari et Mr. Onohaka. »
« Eh bien jeune homme, comme vous l’avez si bien dit, nous sommes aujourd’hui rivaux, mais ce ne fut pas toujours le cas. A une époque, nous étions amis. Lui et moi avons fondé cette ville ensemble et avons grandement contribué à sa prospérité afin qu’elle soit ce qu’elle est aujourd’hui. Nous étions toujours d’accord sur le fait que ce serait lui qui serait à la tête de la cité. Il avait des qualités de leader que je n’avais pas. Mais au fil des années, l’argent lui monta à la tête, lorsque je me rendis compte qu’il faisait passer le profit avant l’intérêt de la population, je décidai de m’opposer à lui. Bien entendu, il bénéficie ici d’une bien meilleure notoriété que moi. Les habitants ne se doutent pas de ce qui se trame dans l’envers des décors. Détournement d’argent, corruptions et j’en passe. »
« Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ? »
« Malheureusement non… Mais je suis persuadé que si vous parvenez à avoir accès à son coffre fort, vous devriez trouver de nombreux documents compromettants ! »
« Je vois. »

Aokiji se tourna alors vers Arekushi mais resta silencieux. En effet, ce dernier avait souligné le comportement étrange plutôt douteux et excessif de leur précédent interlocuteur. Le Samui commençait à croire lui aussi que l’homme n’avait pas été très sincère avec eux. Il se retourna vers le couple et mit fin à cette petite entrevue.

« Je pense que ce sera tout pour le moment. Nous n’allons pas vous importunez davantage et nous excusons une nouvelle fois pour le dérangement. »

Le binôme s’en alla alors et se trouvait maintenant dans la rue devant le manoir. Aokiji était pensif. Cette histoire semblait beaucoup plus compliquée qu’il le pensait. Si Mr. Onohaka n’avait pas été sincère avec eux depuis le début, cela compromettait l’existence même de cette mission. Mais le plus important pour le moment était de sauver la vie de l’otage, si celui-ci existait vraiment. Le Samui avait une idée en tête, il se tourna alors vers Arekushi afin que tous deux puisse analyser ensemble la situation.

« Cette histoire ne sent pas bon à mon avis. T’en pense quoi ? Qui dit la vérité et qui ment ? »

Les deux hommes se mirent alors à marcher sur le trottoir afin de poursuivre leur conversation tout en se dirigeant vers la demeure d’Onohaka.

« Dans tous les cas, l’otage est notre priorité. Cette histoire de corruption ne nous intéresse pas pour le moment. Je pense que nous devrions proposer à Onohaka de payer la rançon. Ce n’est pas comme si il n’en avait pas les moyens après tout. Lors de la transaction, nous lui garantirons que nous libérerons son fils et ferons en sorte que les ravisseurs ne voient jamais la couleur de cet argent. On verra bien comment il réagira. T’en pense quoi ? »

L’homme se montra étonnement coopératif. Peut-être était-il innocent après tout ? Si le plan des deux Genins s’avérait concluant, ils n’allaient pas tarder à le savoir. Il ne leur restait donc plus qu’à patienter, relativement une ou deux heures. Et comme leur avait promis le vieil homme, il revint avec la totalité de la somme dans une mallette. Aussi loin qu’il s’en souvienne, c’était surement la première fois qu’Aokiji  voyait autant d’argent d’un coup. Il fallait maintenant contacter les ravisseurs. C’est à ce moment que quelque chose de plutôt suspect se produit. L’homme politique souhaita le faire de lui-même, à l’écart des deux officiers du Shûkai. Il se justifia en leur expliquant qu’il ne voulait pas risquer la vie de son fils. Soit. Même si ce comportement était des plus étranges, Arekushi et le Samui n’en tinrent pas rigueur, laissant leur hôte œuvrer à sa guise, tout en le surveillant de près.

Au bout de deux bonnes heures, l’homme revint et confirma le rendez-vous avec les ravisseurs. La rencontre devait se faire ce soir. La transaction devait avoir lieu sur un pont situé non loin de la ville. Un endroit suffisamment discret et isolé, surtout à cette heure de la nuit. En effet, l’horloge du manoir venait de sonner minuit pétante. Vu comment les évènements se profilaient, le duo était parti pour passer une nuit blanche. Accompagné de Mr. Onohaka et de deux de ses gardes, Aokiji et le Jisetsu se rendirent sur le champ sur le lieu de rencontre.

En toute discrétion, les deux shinobis se cachèrent dans les bois environnement, assistant attentivement à la scène. Les ravisseurs étaient au nombre de quatre et avait tenu leur parole de toute évidence. Il était accompagné d’un jeune homme, surement âgé de la vingtaine, les mains ligotées et les yeux bandés. Un classique. Tels des félins prêts à bondir sur leur proie, les deux Genins attendaient le moment opportun pour intervenir. Dès que la transaction fut effectuée, ils se jetèrent donc sur le pont.

Alors qu’Arekushi s’occupait des trois autres, Aokiji, lui, fit face au porteur de la mallette afin de récupérer l’argent. A l’aide de shurikens et de fil de crin, il parvint à ligoter le ravisseur qui tomba au sol, qui se retrouva à son tour ligoté. Le Jisetsu de son côté semblait en avoir fini également. Ils se dirigèrent donc vers le vieil homme et son fils fraichement libéré afin de lui remettre ce qui lui était dû.

« Je vous redonne votre argent. »
« Oh mon dieu, je vous suis infiniment reconnaissant ! Merci, merci d’avoir sauvé la vie de mon fils ! »
« Je vous dois une fière chandelle messieurs, merci infiniment. »
« C’est tout à fait normal. »
« Cependant, il reste un dernier point à régler. Une broutille vous verrez. »
« Quoi donc ? »

Une bonne vingtaine d’hommes sortirent alors des bois, le regard menaçant, tous fixés sur les deux shinobis.

« Ce n’était pas ce que j’avais initialement prévu, mais ça devrait faire l’affaire. »
« Qu’est-ce que cela signifie Mr. Onohaka ? »
« Tout ceci n’était qu’une mascarade visant à incriminer mon vieux rival. Une fois retourné en ville, je dirais à la population que vous avez sauvé la vie de mon fils au détriment de la vôtre. Car oui, vous allez mourir ce soir sur ce pont ! Et mon fils pourra témoigner en ma faveur et confirmer qu’il était maintenu captif par les hommes de mon vieil ami. Brillant, vous ne trouvez pas ? Allez, adieu. Gardes, TUEZ-LES !! »

La horde de bandits se jeta de toute part sur le binôme. Ces idiots devaient surement penser avoir l’avantage compte tenu de leur supériorité numérique. Ce fut leur première et bientôt dernière erreur. Arekushi, faisant honneur à sa réputation de grosse brute, balaya ses adversaires avec force, les mettant au tapis sans difficulté apparente. Aokiji avait beau ne pas apprécié l’ancien Nukenin, il devait avouer que ce dernier avait des qualités notables au combat. Bien entendu, l’orgueil du Samui l’interdisait de le reconnaitre à haute voix.

D’ailleurs, c’était à lui de montrer de quoi il était capable. Une petite dizaine de larbins fonçait droit sur lui aussi, équiper d’armes pour le moins rudimentaires. La situation avait même un léger aspect comique. Onohaka pensait réellement que ces énergumènes pourraient rivaliser face à des officiers du Shûkai ? Sa fourberie n’était décidemment pas égale à sa jugeote. Enfin bref. Le Jisetsu suggéra à Aokiji de créer une petite patinoire. Pourquoi pas ?

« Une patinoire ? C’est dans mes cordes ça… »

Le Samui joint ses deux mains puis sa bouche se chargea d’un liquide à très basse température. Il déversa ensuite celui-ci plusieurs mètres devant lui, couvrant ainsi la partielle du pont se trouvant en face de lui. Une fine couche de glace apparut alors quasi-instantanément, créant la patinoire que son partenaire avait si gentiment demandé.

«Satisfait ? Pas mal, non ? Voyons comme ces abrutis se débrouillent. »

Les larbins, visiblement pas très malins, trébuchèrent tous sur le sol gelé, créant ainsi un énorme cafouillage. Certains se heurtait contre la rambarde du pont, d’autres basculaient dans la rivière. Le reste s’agglutina au centre, créant un tas assez pathétique. Quelle tristesse. Ils n’avaient décidemment pas choisi le meilleur camp. L’homme politique devait surement leur avoir promis une belle somme d’argent pour que ces hommes en arrive jusqu’à de telles extrémités. Rien que pour avoir fait face à des shinobis du Shûkai, la prison était assurée.

En parlant de prison, il y a deux qui s’apprêtaient à y faire un long séjour. Onohaka et son fils s’étaient enfuis dans les bois afin de regagner la ville. Ils ne devaient surement pas se douter que le Jisetsu et Aokiji s’étaient débarrassés en un rien de temps de leurs hommes. Une fois ces derniers ligotés, il était temps pour le binôme d’interpeller le politicien et son complice de fils.

« Au tour des deux autres maintenant. On ne devrait pas avoir trop de mal à les rattraper. On va leur montrer ce que ça coûte de se foutre du Shûkai ! »

Le binôme se mit alors à la poursuite des deux fugitifs. Il ne s’agissait que de deux civils, donc très lents face à des shinobis tel qu’Arekushi et Aokiji. D’ailleurs, le Jisetsu ne perdit pas de temps et avec l’une de ses techniques héréditaires, il parvint à accentuer considérablement sa vitesse. Très vite, il sema le Samui, assez surpris par cette manœuvre. Son compagnon lui avait déjà fait un bref aperçu de ses talents lors de leur première rencontre, mais c’était la première fois qu’Aokiji le voyait les utiliser dans une telle situation. Le Kinnengan était vraiment un don exceptionnel. Le Samui voulait en voir plus, mais il savait que si cela devait se produire, se serait surement dans un duel. L’idée d’affronter Arekushi ne lui faisait pas spécialement peur. Qu’il gagne ou qu’il perde, il s’en foutait un peu. Il cherchait plutôt le challenge et était bien entendu curieux de connaitre les limites des talents du Jisetsu.

Pour en revenir à leur mission, Aokiji rattrapa très vite son partenaire qui semblait déjà avoir intercepté les deux criminels. Cependant, il y avait quelque chose de bizarre. Le fils était à terre et le père présentait une vilaine blessure au poignet. Il saignait abondamment et semblait souffrir le martyr. Décidemment, ce gars était une vraie brute. Mais bon, au moins il les avait interpellé.

« Alala, t’étais obligé de lui ouvrir le poignet de la sorte ? Bon j’imagine qu’il l’a cherché, mais maintenant il y a du sang partout. C’est malin ça. »
« Mais vous êtes de gros malades ! Je me plaindrais auprès de vos supérieurs ! Je nierais tout ! Vous n’avez aucune preuve ! »
« La ferme. »
« Comment osez-vous ?! »
« Laissez-moi vous expliquez quelque chose. Nous allons vous conduire tout droit au Shozaichi et vous serez jeté en prison le temps que vous soyez jugé. Malheureusement pour vous, durant votre petit séjour derrière les barreaux, vous ne pourrez pas participer aux prochaines élections. Du coup, votre petite mascarade est ce que l’on peut appeler un véritable fiasco. Je vous conseille donc de coopérer afin de ne pas aggraver votre cas. »
« Espèce de… »
« Bon Arekushi, occupe-toi de lui car s’il tache mon uniforme avec son sang, c’est à toi que j’enverrais la facture du teinturier ! »

Le duo arrêta donc les deux hommes et les conduisit immédiatement au Shozaichi.