Je venais de rentrer de notre expédition depuis déjà quelques jours à peine à Konoha. Zennosuke, mon coéquipier lors de cette mission était rentré plus tard que moi en même temps que le retour de Yashira Mugen d’ailleurs. J’avais voulu revoir cet amis à l’occasion d’un repas ou d’un apéro pour parler de tout et de rien. Je m’étais absenté pour allez au toilette, mais une fois finit, je pris la direction de ma cuisine pour y préparer quelques condiments et en réchauffer certains tout en préparant quelque chose à boire. Sifflotant légèrement, travaillant la porte fermé comme d’habitude, surtout en présence d’un invité, mes sens m’alertèrent bien rapidement. Un chakra étranger rentra soudain dans mon appartement et concentré, je ne venais qu’à peine de le sentir mais en devinant l’identité de l’intrus, je souris amusé et je finis de prendre ce que j’avais à prendre.

En arrivant vers le salon en quelques pas à peine, vue la taille minime de mon appartement, je vis l’aspect certes anodin de la scène qui se passait devant moi et j’avais entendu les mots qu’ils avaient échangés avant de pouvoir être vu. C’était donc ma chère compagne qui venait de s’introduire dans mon domicile si privé et si peut visité. Elle faisait des progrès en sensorialité car même si j’étais concentré sur quelque chose d’autre, je ne l’ai sentit qu’au franchissement de ma porte. En voyant d’un côté cet amis, mon seul véritable amis en fin de compte et la femme que j’aimais, je me rendis soudain compte que d’une part mon monde était petit et que surtout, ils ne c’étaient pas rencontrés avant ce jour. Je pris également conscience qu’en fait, on ne parlait pas tant que ça en dehors des évènements officiels avec cet homme présent. Laissant échapper une légère grimace et un léger froncement de sourcil, signe d’un mécontentement niveau de ma propre réflexion, je me rattrapai rapidement en faisant disparaitre l’arc d’Osore, l’absorbant d’un geste de la tête et en venant déposer le plateau sur la petite table de salon.

Vu le niveau de ce cher Zennosuke, j’aurais été embêté si il me voulait du mal. Heureusement, je te présente l’homme avec qui j’ai accomplis le plus de missions depuis mon grade de Genin jusqu’à celui de Conseiller et de Jonin. Apparemment l’expression adéquate serait qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Même si je reste du genre renfermé dans ma paperasse, il est devenue au fil du temps, ce qui se rapproche le plus d’un ami. Il fait notamment partit du Satoru, l’unité d’élite du village, ceux qui sont considérés comme la crème de la crème de la force militaire du village, donc je t’assure que ton arc fut pour lui aussi menaçant que ce pic à apéro.

Même si on est d’accord qu’elle aurait put être réellement dangereuse pour la santé de Zennosuke, elle était mon élève et je l’initiait à l’art de la sensorialité, l’art de la combattante Seki parfaite. Je finissais de préparer les toasts et la boisson avec bien sur trois pics pour grignoter et trois verres. Reposant le regard sur ma bien aimée, je me rapprochais furtivement d’elle avant de la saisir légèrement par la taille et de l’embrasser délicatement et rapidement sur ses lèvres avec un sourire gêné. En vérité, j’étais bien plus embêté et agacé de cette situation, de ce que j’étais en fin de compte et de mon renfermement social. La gardant près de moi, je regardais cet homme qui représentait en soit mon seul lien avec la civilisation.

Zennosuke, je souhaite te présenter la femme qui a su capter mon regard et me faire sortir de ma paperasse… Seki Osore.

J’oubliais volontairement le passage sur le fait qu’elle était également mon élève mais il devait le savoir de toute façon. Je la guidai vers un second sofa où nous nous asseyions afin de parler plus amplement. C’était la vérité, j’étais simplement concentré à accomplir mes missions et à être le meilleur conseiller qu’il soit, en désirant placer Kumo au plus haut de l’échelle mondiale.

Je m’excuse de ne pas vous avoir présenté plus tôt, mais bon, profitons-en pour parler…

Je ne savais pas trop comment engager la conversation, je restais là en invitant d’un geste mes convives à se servir, ce que je fis en premier d’ailleurs.

Je souriais à ma tendre moitié qui se trouvait dors et déjà sur le sofa à mes côtés. Je regardais attentivement mon collègue Zennosuke par la suite. Elle était absolument magnifique comme tous les jours. Je me faisais une joie de la revoir après ces quelques jours passaient en mission. Cependant je n’allais pas avoir beaucoup de temps à leur accorder. Elle prit la parole sur plusieurs sujets qui me firent sourire. Elle prit la parole sur son masque sur lequel je répondis d’un air malicieux.

Tu peux être sur que je l’ai démasqué depuis que je l’ai rencontrée…

Un petit rire taquin et amusé. Je lui serrais la main tendrement et j’écoutais attentivement ce qui se disait. Elle me demanda si ma mission c’était bien passé, être allez au temple pour voir des civils mourir de la main d’un intendant de konoha, ce n’est pas ce que l’on appellerait avoir une mission qui se passe bien. Cependant, nous avions réussis nos objectifs, essayant tant bien que mal d’effacer ces sensations de mon corps, je pris doucement une respiration normale et je n’eu pas besoin de cacher mes sentiments, car toute mission doit garder sa part de secret malgré tout.

Nos objectifs ont été accomplis, c’est ce qui compte… Qu’as-tu fais pendant ce temps au village ? A part t’entrainer bien sur.

Je mettrais surement plusieurs années à me remettre de cette terrible expérience mais je gardais un minimum d’esprit joyeux. Je lui fis un baiser sur la joue pour la rassurer doucement.

Et sinon Zenno, que racontes-tu de beau ? As-tu eu le temps de te reposer ?

Soudain, un sifflement. Osore le connaissait bien et cela faisait partit de la vie du membre du Satoru. Je bondissais de mon endroit pour parvenir en un éclair à une fenêtre ouverte. Un aigle s’y déposa avec à sa patte un petit parchemin. C’était un ordre de mission de la plus haute importance et je ne pouvais rester là. A peine revenue, à peine reposé que je devais sortir déjà. Soupirant, montrant au grand jour ma situation lassante par rapport à ce papier, je tournais tout de même le pas vers mes invités l’air clairement gêné et embêté.

Je suis désolé mais je dois m’absenter, à peine revenue que je suis déjà demandé, ne vous inquiétez pas… Vous pouvez rester, manger et papoter, pour faire connaissance. Osore a les clés de toute façon.

Je prenais donc rapidement quelques affaires, pressé par le temps. Je saluais mon amis et j’embrassais ma bien aimée avant de m’éclipser en un courant d’air. J’avais du boulot sur la planche et je me devais de faire vite.