Collaboration ou Désertion |Habashi Zanshi|

Kibō était en train de relire le dossier concernant sa nouvelle organisation, celle qu'il voulait créer afin de répandre la paix dans le monde. Notre jeune héros avait quitté la vie de paysan pour justement mettre fin à toutes ses guerres. Il était venu à Suna, car il s'agissait du village le plus près de Ki no Kuni, le Pays du Bois. Le rêveur aurait très bien pu finir à Konoha, comme à Kumo. Ça faisait plus de sept ans que le jeune homme au regard de glace vivait à Suna et plus de trois ans qu'il servait la Kazekage. Ça ne faisait aucun doute, qu'il soit devenu quelqu'un de confiance, de respecter dans le village et dans une grande partie du Pays du Vent.

Malheureusement, il ne comptait pas rester ici. Il en était conscient depuis le début, même si à présent il serait très dur de quitter le village. Il s'y était attaché. Il se voyait mal, loin du Désert, mais qu'était-ce le plus important ? Son propre bien ou le bien de l'humanité ? Il s'était fait beaucoup d'amis et il s'était affectionné à plusieurs personnes. Kioshi, Zanshi, Eichi, Mikoto, etc. Il s'agissait de sa famille, lui qui n'avait jamais eu la fortune d'en possédait une. Il leur devait beaucoup, à tous, mais il fallait qu'il continue sur sa propre voie. Le temps des sacrifices était arrivé, mettre de côté tout ce qu'il aimait pour essayer de répandre la paix dans un monde rempli de ténèbres.

Le dossier était parfait. Toutes les informations concernant sa future organisation y résidait. Le membre du Kakumeigun avait un peu de pression, c'était comme s'il allait passer un examen. Aujourd'hui il avait rendez-vous avec la Godaime Kazekage pour lui faire par de son dessein et de son souhait de créer son groupe. L'Habashi avait déjà eu vent du rêve de l'élève de Kioshi, mais là, il s'agissait de quelque chose de concret, de préparer. Il souhaitait tout d'abord avoir l'avis de l'Ecarlate et ensuite, trouver un accord pour que l'Ombre du Désert puisse réaliser son rêve.

L'utilisateur du Onkyôton se leva et ramassa le dossier. Il sortit de chez lui et se dirigea vers le Palais du Conseil Souverain, là où se trouvait le bureau de la Godaime Kazekage. Le soleil allait bientôt se coucher, la plupart des personnes rentraient du travail ou partaient manger au restaurant. Zanshi allait devoir affronter une dernière séance avant de pouvoir quitter les bureaux, car il s'agissait de son dernier rendez-vous de la journée. Kibō pénétra dans l'établissement et se dirigea vers le bureau de la rouquine. Il toqua et attendit le signal du ninja le plus fort de Suna pour entrer dans la salle. Comme d'habitude, le membre de l'équipe Miira s'inclina devant le bureau, avant de se redresser et remettre le dossier à son supérieur.

• Bonsoir Kazekage-Sama, voici la raison de ma venue.

S'attendait-elle à cela ou bien, restera-t-elle surprise du projet de l'élève de Kioshi ?

Dossier:

Dernière édition par Kibō le Mar 12 Aoû 2014 - 14:47, édité 3 fois

L'habashi reçut son dernier rendez-vous de la journée qui n'était autre que Kibo. La Kazekage se demandait ce que lui voulait, ce jour, le chuunin. La réponse fut rapide après les présentations d'usage. Un dossier lui fut remit, les nom figurant sur ce dernier la fit sourciller. Elle parcourut les différents feuillets figurant à la suite. Sur le moment elle ne savait pas trop quoi penser de tout ceci. Cela représentait un travail conséquent et réfléchi, cependant autre chose la faisait tiquer...
« Je ne suis pas contre, mais je ne suis pas pour ce genre de chose non plus. Je connais ta volonté pour la paix, mais je doute que la parole permette de résoudre, ou tout au moins calmer les choses. J'ai moi même longtemps utilisé les mots, je les utilise toujours, ça fonctionne parfois lorsque l'on a affaire à quelqu'un d'aussi ouvert d'esprit que soi, mais souvent, très souvent; cela ne prend pas. Et si tu tombes sur quelqu'un de plus fort que toi, comment feras-tu ? »

Et elle n'abordait qu'un côté de ce projet. Il était sûr que le jeune disposait de capacités qu'ils n'étaient plus à remettre en question, mais il y avait dans ce monde des personnes qu'on ne pouvait raisonner par la parole, et qu'un ninja même aussi talentueux que pouvait l'être le jeune Kibo ne pourrait combattre. La Kazekage s'inquiétait donc moins de la volonté qu'avait le jeune à apporter la paix dans le monde qu'à sa capacité à le faire. Mais si ce n'était ça... Autre chose semblait la déranger...
« Et comment comptes-tu réaliser ce projet ? Je ne sais pas si permettre l'existence d'une telle organisation au sein même du village est viable. Si Suna entrait en guerre, que ferais-tu ? Accomplirais-tu ton devoir de Sunajin ou celui de ton organisation ? Tu t'opposeras à Suna ? D'ailleurs, es-tu toujours un Sunajin ? »

Des questions à double tranchant que venait de soulever la demoiselle. En bon shinobi, le membre du Kakumeigun n'était pas sans ignorer la politique pratiquée au sein de village quant aux belligérants...
« Je suppose que tu as bien réfléchi à tout ça avant de venir m'en parler... Donc maintenant, avant que je n'aille plus loin, je souhaiterai que tu m'expose toi même ton projet, et que tu m'expliques comment tu vois sa réalisation. »

La matriarche du désert laissa un porte ouverte, elle était toujours tout ouïe quant à ce genre d'expérience, mais ne pouvait décemment pas, du fait de ses responsabilités, acquiescer sans émettre quelques objections..

Kibō savait qu'il était possible de parler avec la Godaime Kazekage et ses premières paroles le confirmèrent. Notre jeune héros avait de la chance d'avoir une telle femme comme supérieur, il s'agissait d'une personne ouverte et prête à la discussion. Le membre du Kakumeigun savait pertinemment que ce n'était pas le cas partout et que dans un autre village, il aurait tout simplement pris la fuite pour réaliser son rêve. Cependant, Zanshi ne méritait pas ça. Elle avait gagné la confiance du rêveur et ce dernier la voyait comme un membre de sa famille. L'élève de Kioshi voyait l'Ecarlate comme une sorte de grande soeur protectrice, qui cherchait constamment le meilleur pour Kibō.

Cependant, le défenseur moral de la paix voulait mettre de côté sa propre personne et se consacrer à l'avenir de ce monde. Il voulait le changer, il en était déterminé. Le Sunajin avait montré qu'il était quelqu'un de persévérant et qui n'abandonnait jamais. La preuve, même son retour à Suna, lorsqu'il avait perdu son âme soeur, son Senseï et ses coéquipiers, il avait su trouver la force pour réagir et devenir encore plus fort. Il avait touché le fond, mais il y avait cru, à cette infime lueur d'espoir.

Le membre de l'équipe Miira écouta attentivement toutes les paroles de la Diplomate, il allait répondre à la fin de son discours, aux différentes questions, il ne voulait pas l'interrompre. L'Habashi avait touché des points délicats et notre jeune héros avait pensé à tout ça. Zanshi avait de l'expérience, il n'y avait rien à dire. Elle savait où toucher pour faire vaciller Kibō et le faire douter. Or, le rêveur n'avait quasiment plus de doutes concernant son avenir. Son dossier ne datait pas d'hier. Il avait passé des mois là-dessus, à réfléchir et à trouver des solutions à tous problèmes.

• Comme vous pouvez le voir dans mon dossier, mon organisation pourra compter sur différents membres. Je sais que je ne pourrais pas changer le monde à moi tout seul. Je serai le coeur de ce mouvement. Je me vois plus comme un exemple, un motivateur. Lorsque nous ferons face à des ninjas plus fort que moi, nous agirons ensemble et ensemble nous convertirons la cible ou l'exterminerons.

Voilà pour la première question, qui était sûrement la plus simple de toutes. Les plus dures était les suivantes, surtout celle qui paraissait la plus anodine et stupide. Celle qui demandait s'il était toujours un Sunajin.

• Je voulais voir un point avec vous et vous m'avez déjà donné votre réponse. Nous sommes d'accord qu'une telle organisation ne peut pas vivre au sein du village, cela apportera encore plus de problèmes à ce dernier et je ne veux pas créer des problèmes à Suna... J'aime Suna, il s'agit de ma famille. Cependant, je ne me considère pas comme un Sunajin, mais comme un Shinobi de ce monde. Lorsque mon organisation verra le jour, je n'opérerai que pour elle et tout dépend des choix de Suna, nous viendrons peut-être à nous confronter, mais cette hypothèse me semble quasiment impossible, car vos idéaux vont dans la même direction que les miens. Maintenant, je me mets à votre place. Vous avez devant vous un Shinobi qui ce dit être prêt à se mettre contre Suna pour réaliser ses rêves. En tant que Kazekage vous devriez prendre des mesures contre ma personne et comme vous avez pu le comprendre, ma destinée est en dehors de ce village et je sais pertinemment que les déserteurs sont traqués, telle est votre politique et je ferais la même chose si j'étais à votre place, vous devez agir pour le bien du village.

L'élève de Kioshi marqua une pause avant de reprendre et poser une seule et unique question au ninja le plus fort de Suna.

• Seriez-vous prête à envoyer une personne à l'Ergastule ou le traquer, parce que ce dernier veut apporter la paix dans le monde ? Vous me connaissez depuis longtemps, vous savez que jamais je ne lèverais le doigt contre Suna ou un autre village. Il ne faut non pas nous voir comme un danger, mais comme un allié de poids.

Les choses devenaient de plus en plus claires et les paroles de l'Ecarlate avaient répondu aux diverses interrogations que se faisaient Kibō. Il voulait partir, il aurait pu partir, mais non, il ne pouvait pas. Il voulait l'accord de l'Habashi. Cette permission était essentielle pour le membre du Kakumeigun, il avait beaucoup trop de respect pour son supérieur et il lui fallait sa bénédiction, peu importe la manière, il le la lui fallait.

Les déclarations de Kibo me surprenaient un peu, comment ne l'auraient elles pu ? J'avais toujours cru que ce ninja n'avait d'âme que pour Suna mais vraisemblablement je me trompais. J'avais cerné son désir de paix, d'âge d'or du shinobi mais de là à ce qu'il ressente son appartenance à notre village comme un frein à ses envies... Moi qui anticipais ce genre de changement, n'avais pas su envisager une telle éventualité. Mais encore, ce qui me désarçonnait davantage n'était pas tant ce plan bien dessiné qu'il me présentait que la facilité dont il faisait preuve à avouer au chef de Suna qu'il ne se sentait pas Sunajin.

Je fronçai les sourcils lorsque j'entendis ces quelques mots. Le jeune ninja avait une chance éperdue d'être l'élève de Kioshi ainsi qu'une personne à laquelle je portai un certain intérêt. S'il avait s'agit d'un autre personnage... L'ergastule aurait été la seule solution envisageable. Une chose me faisait néanmoins plaisir dans son discours : il n'avait pas peur des mots. Moi même, en tant que diplomate et Habashi, je savais jouer avec les mots et leur faire porter un autre sens, parler avec délicatesse. Cependant je demeurais aussi, au grand damne de certains; l'Ecarlate, la Shinku; une femme dont la dureté des mots pouvait briser des songes.

« Pardonnes-moi ma franchise. Ce que je vois devant moi n'est autre qu'un doux rêveur. Rêver, avoir des rêves est vital pour un humain; mais il faut parfois savoir faire la part des choses. Je pense que tout le monde désire un monde harmonieux, de paix, mais peu seraient capables de mener à bien un tel projet. Je ne doute pas que ton idée est murement réfléchie; mais... Tu es trop faible, Kibo. Et ceux qui te rejoindront le seront aussi. Tes épaules ne sont pas assez larges. Si je t'autorise à quitter le village pour mener à bien ton rêve, tu mourras. Tu fais certes partie du Kakumeigun, tu as fait des progrès, tu es un bon ninja mais ceux qui parcourent le monde pour répandre le chaos le sont davantage. Pour eux, que ce soit toi ou tes éventuels acolytes, vous ne serez rien de plus qu'un groupe de faibles. Tu sais, un adage dit que l'union fait la force... Mais, si dix chuunin venaient à m'affronter, j'en éliminerai la moitié dans les dix premières secondes, et l'autre moitié dans les dix secondes suivantes. Comment feras-tu si fais face à quelqu'un comme moi ? Ou à un Furyou ? »

Je me rendais compte que mon discours était dur, mais ô combien réaliste malheureusement. J'avais prononçai à peu de choses prés les mêmes mots à un genin lorsque j'étais à la tête de l'unité spéciale. Ce genin n'avait pas relevé mon affirmation, Kibo le ferait il ? Peut-être, peut-être pas. Je n'étais pas du genre à limiter ou stopper les espoirs des personnes m'entourant; mais en tant que Kazekage, que responsable de mes hommes, je me devais de m'exprimer clairement, et durement parfois. La dernière fois que j'avais été aussi rigide fut certainement avec Eichi, mais ceci était une autre histoire...

« Enfin, je ne te retiendrai pas si tu veux quitter Suna. Il faudra cependant que tu évites de recroiser mon chemin. »

Même après tant de travails, de sacrifices, on arrivait à le traiter de doux rêveur et de faiblard. Il avait su prouver son potentiel, enfin, pour le moment, il fallait le dire, il n'était pas connu, mise à part à Suna et dans le Pays du Vent. Ces deux mots retentirent dans l'esprit de Kibō, lui faisant mal, très mal. Il avait l'impression de progresser, mais au final, il se retrouvait toujours à la case de départ. Il était trop faible et il rêvait beaucoup trop. Le membre du Kakumeigun serra les poings et pour la première fois de l'entretien, il détacha son regard de celui de la Diplomate pour regarder le sol. Il avait envie d'envoyer balader la Kazekage, mais il était quelqu'un de bien trop respectueux pour agir de la sorte.

L'Habashi n'y était pas allé de main morte, mais elle faisait ça pour le bien de l'élève de Kioshi. L'Ecarlate continua son monologue descendant le jeune homme au regard de glace. Elle lui cita qu'il n'avait pas les épaules assez larges et que les Méchants, qui parcouraient le monde était bien plus fort que lui. Que ce soit lui ou son petit groupe, ils ne feront pas le poids face à ceux qui répandent le chaos. Comment pouvait-elle le savoir ? Qui sait, peut-être que notre jeune héros allait recruter des ninjas aux compétences extraordinaires, également la puissance d'un Kage. Quoi qu'il en soit, Zanshi disait être capable de venir à bout de dix Kibō et cela en moins de vingt secondes. Elle voyait le rêveur comme un ninja de bas niveau et ça ne pouvait que donner envie de montrer qu'il n'était pas un simple ninja, qu'il était capable de changer le monde.

• Je pensais être devenu assez fort pour prendre mon envol ou du moins, assez fort pour espérer gagner votre reconnaissance, mais à voir, je suis loin de pouvoir changer quoi que ce soit en ce monde. Je me fie à votre savoir, à votre expérience et je prends ça comme un avertissement. Par conséquent, je ne partirais pas de Suna, j'avais besoin de votre aval et celui-ci n'est pas tombé. Je continuerais à travailler pour devenir encore plus fort et pour protéger ce village que j'aime.

Dit-il d'une voix monocorde, alors qu'en réalité, il avait envie d'exploser et de tout casser, mais ça ne servait à rien, ce n'était pas en agissant ainsi qu'il deviendra meilleur. Kibō se retourna et prit la direction de la porte. Il laissa son dossier dans les mains de Zanshi, elle pouvait en faire ce qu'elle voulait. L'utilisateur du Onkyôton se saisit de la poignée, mais avant d'ouvrir la porte et de retourner à travailler, il prit la parole pour faire part d'une ultime requête.

• Affrontez-moi... Je veux me battre contre vous Godaime Kazekage... Je veux voir quel est le gap qui me sépare de la puissance d'un Kage, mais sachez que lorsque je saurais à quoi m'en tenir, jusqu'où je devrais travailler, alors je ferais de tout pour devenir plus fort que vous... Quitte à devoir prendre votre place un jour...

Ce furent les dernières paroles de l'élève de Kioshi à l'encontre de son supérieur. Acceptera-t-elle le duel ? Enfin, si l'on pouvait appeler cela un duel, car il était conscient qu'il ne pouvait pas rivaliser contre l'Ecarlate, mais il allait tout faire pour tenir le plus longtemps, au moins plus de vingt secondes...

Il en fallait si peu pour changer d'avis ? Tant mieux, j'aurais éprouvé une certaine peine à lancer le Kakumeigun sur sa piste. Ne pas croiser mon chemin, c'est éviter celui de Suna. Les Sunajin connaissaient la politique que j'appliquais en terme de désertion -car oui, quitter son village même pour répandre la paix n'est rien d'autre qu'un désertion- à savoir tolérance zéro, ou presque. En effet, j'étais assez juste dans mes décisions tout moins je le pensais, et faisais mon possible pour alléger les sentences décidées par le conseil, lequel ne partageait pas une vision aussi optimiste que la mienne. Pour eux, tout représentait une menace sérieuse. Je les comprenais mais rejetais leur vision en même temps. Le conseil... Plus les choses avançaient, plus je le trouvais encombrant; enfin, je devais faire avec pour e moment.

Il avait donc compris qu'il devait devenir plus fort pour réaliser ses rêves, une bonne chose; et pour voir le chemin qu'il lui reste à parcourir; il décida de m'affronter. Erreur monumentale ou moyen judicieux de s'évaluer, je ne savais pas vraiment; mais je n'allais rejeter sa demande. Mais avant d'accepter je devais mettre des points sur d'autres i. Rien de bien méchant, mais il pensait que je n'étais pas reconnaissante... Certes j'avais exposé les faits crus et cruellement, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'avait pas ma reconnaissance. Outre ce point, je me devais de lui expliquer autre chose, une courte histoire.

"Tu as ma reconnaissance Kibo, tout ceux qui restent fidèles à Suna l'ont. Tu as même peut-être davantage que ça."

Passons maintenant au second point, une autre réalité que bon nombre de grand ninja avait vécu avant de devenir ce qu'ils sont.

"Je te souhaite de me surpasser, tu ferais certainement un bon Kazekage. Mais sais-tu ce qui m'a mené à... ce niveau ? L'entrainement tu me diras, mais pas seulement. La guerre, la souffrance, la mort sont les principaux moteurs de mon évolution. Un ninja qui n'a pas vécu des choses fortes qu'elles soient joyeuses, pénibles tristes ou... N'arrivera jamais à égaler les ninjas comme moi, comme nous; comme Kenji, comme Samidare Teichiro ou encore Sonoshee. Il faut avoir vu la vie, la vraie vie."

Je soupirai.

"Enfin, nous nous battrons donc, je te laisse me faire parvenir la date l'heure et le lieu. Saches que je ne retiendrai aucun de mes coups, je ne t'épargnerai rien si ce n'est la mort. Peut-être pourras-tu alors entrevoir ce qu'il faut pour changer ce monde."

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