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 Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV]

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Suna
Meïka A. Oniri
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Message(#) Sujet: Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] EmptyLun 7 Juil 2014 - 21:53

    Après cette mission, qui en temps normal aurait du être d'une banalité affligeante, nous fûmes toutes deux obligées de nous retrouver à l'hôpital. Moi premièrement pour la blessure que je m'étais faites au poignet et Yami dont l'état anémique s'était a peine amélioré après qu'elle ait prélevé le sang de ce maudit Yoshihiro. L'idée que les douces lèvres de ma chère et tendre aient touchées ce misérable insecte m'était insupportable. Ce sombre crétin, puceau de surcroît, allait me le payer. S'il n'avait pas sauvée ma bien aimée, j'aurais eux tôt fait vite fait de lui embrocher la gorge avec un kunai. Sans doute était-ce que j'aurais du faire. Néanmoins, il en fut autrement. A présent nous étions toutes les deux à l'hôpital et je ne pouvais m'empêcher de penser à elle. Je ne comprenais pas vraiment ce qui m'arrivait. Je n'étais pas habituée à... m'inquiéter pour les autres. Sans doute était-ce parce qu'il s'agissait d'elle,de mon magnifique ange déchu aux ailes maculées de sang. Cette image d'elle me plut fortement. Je désirai ardemment la retrouver, mais j'étais obligée de rester en file d'attente. Les médecins eurent tôt fait de panser ma blessure, recouvrant mon poignet ainsi que mon avant-bras d'un épais bandage. Visiblement, je ne m'étais pas entaillée si profondément que cela, même sous l'effet de la panique. J'avais également eut droit à une prise de sang afin de s'assurer que le venin des serpents ne m'avait aucunement atteint. Un médecin assez jeune entra soudainement dans la salle pour m'inviter à le rejoindre dans son bureau. Ce dernier me dévisageait longuement comme si j'étais une curiosité de la nature.

    Un certain circonspection était lisible dans ses yeux. Il me tendit alors le document de mes résultats sanguins en m'expliquant que mon sang comportait une quantité étonnante de diverses drogues. En soit, il ne s'agissait pas de la chose la plus aberrante qu'un médecin ait put voir, sauf peut-être chez ce qu'il appelait « une jeune fille de seize ans ». Dès lors, il m'expliqua alors qu'il était dans son devoir d'informer mes parents de tout ceci. Je lui adressai alors mon plus beau sourire, tendant par la même occasion une petite liasse de billets pour acheter son silence. J'en avais toujours une sur moi pour ce genre d'affaires. Incontestablement, le fait d'avoir des parents fortunés avait ces avantages. Il m'adressa un regard gêné, posant tantôt les yeux sur la liasse de billet tantôt sur moi, puis les rejeta d'un geste de la main. Il m'expliqua ensuite que ce genre de chose ne marchait pas avec lui et qu'il allait appeler mes parents. Le sourire que je lui adressai devint cette fois-ci bien plus intrusif. Me relevant de ma chaise j'allais fermer la porte du bureau à double tour avant de appuyer contre cette dernière tout en prenant une attitude soudainement plus provocatrice. J'avais bien remarqué la façon dont il me regardait depuis le début. A voir le manque d'assurance dans son comportement, je devinai clairement qu'il ne faisait que débuter en tant que médecin et nous savions tous parfaitement ce qu'il se passait dans les hôpitaux lorsque le personnel ne vaquait à son travail...

    -Je vois que l'argent ne vous intéresse pas. Dans ce cas j'ai autre chose à vous proposer. Dis-je en me mordant un coin de la lèvre inférieur.

    Son regard ne se détachait pas un instant de mon corps svelte. Lui non plus n'était pas si désagréable à regarder... Commençais-alors à défaire un à un les boutons de mon shorts. La situation, de toute évidence, ne le plaçait pas à son aise signe que j'allais obtenir ce que je souhaitai ; lui également. J'achevai de mettre à mal sa volonté en retira mon débardeur et en défaisant mon soutien-gorge laissant apparaître une pair de seins blancs qui le firent aussitôt céder. Cela brusquement vers moi, il m'enserra dans es bras et me prit durant une dizaine de minutes sur la table de son bureau ce qui me permit d'acheter son silence et par la même occasion de prendre un peu de bon temps. Je savais qu'il ne s'agissait pas de la dernière fois que je verrai ce jeune médecin et que la petite relation que venions d'entretenir serait appelée à se renouveler et, par la même occasion, à m'apporter certains avantages. Dans la vie, il fallait savoir s'entourer des bonnes personnes pour parvenir à ses fins et tant qu'à faire, il était toujours mieux d'allier l'utile à l'agréable.

    Revigorée par cet subit éclat de débauche, je me dirigeais alors vers le service des transfusions sanguines afin d'y retrouver ma bien aimée. J'avais également, grâce à mon cher jeune freluquet, pus soutirer quelques informations à ce sujet. En effet, lors de notre arrivée à l'hôpital, l'ensemble du service des transfusions semblaient longuement connaître ma Yami. Elle était soi-disant atteinte de bêta thalassémie, une rare maladie contaminent le sang obligeant ce dernier à être renouvelé sans cesse.
    Ce mal semblait étonnamment lier à son pouvoir de manipulation du sang. Ainsi, était-elle donc capable de prélever le sang d'autrui pour purifier le sien. Le fait qu'elle ait rejetée le mien s'expliquait justement par la présence des molécules de drogues que j'avais ingérée durant les derniers mois.

    Ainsi n'avais-je pas cet infinie privilège de pouvoir lui laisser prendre mon sang ; un acte que je jugeais infiniment érotique en soit. Cela signifiait que si je souhaitai goûter à ce plaisir, il allait me falloir refréner mes orgies nocturnes ou du moins cesser de consommation des toutes ces substances. Cela me dérangeait un peu, mais je sentais capable de pouvoir m'en passer si c'était pour en retour permettre à Yami de se délecter de mon être et d'en faire autant par la même occasion. Je n'aurais su dire si cette maladie était une malédiction ou bien une bénédiction. S'abreuver de l'existence même d'autrui dans un acte des plus sensuels, tout cela dans l'unique but de continuer de subsister. Souffrir tout au long de sa vie pour connaître quelques fugaces instants d'exaltations et de plaisir. Il y avait comme une certaine poésie dans l'immuabilité de ce sombre destin. D'une certaine façon, cette histoire me ramenait à moi-même. Prisonnière entre les étaux de la solitude et des jouissances les plus extrêmes. J'espérai qu'un jour elle et moi puissions jouir toutes les deux à l'unissons. Cette pensée m'échauffa le corps et l'esprit, faisant passer le fougueux ébat dans le bureau du médecin comme une vulgaire envie de se moucher. Mais ce n'était pas pour tout de suite. Je ne comprenais pas pourquoi. Malgré l'envie qui me rongeait le bas ventre, je ne pouvais me décider à vouloir à passer à l'acte avec elle, du moins pas maintenant. Cette sensation m'était étrange. J'avais pour habitude de ne pas y aller par quatre chemins et sans réellement réfléchir aux conséquence que cela engendrait. Cependant avec Yami c'était différent. Elle avait ce petit quelque chose en elle qui me m'attirait tant, mais qui me repoussait aussi. Comme une sorte de petite voix sonnant dans la tête « ce n'est pas encore le bon moment » ou disant encore « non du ne peux pas, tu ne le mérites pas ». Tout ceci se révélait particulièrement frustrant et énervant. Je ne pouvais que m'y plier.

    Désormais, je n'aspirai qu'à quérir sa présence. C'était pour cette raison que je me dirigeai d'un pas assuré vers là salle que l'on m'avait indiqué et où elle était censée se trouver. J'ouvris la porte lentement sans prendre la peine de frapper. Glissant un œil dans l’entrebâillement je l’aperçue dans une pièce amplement éclairée, assise dans un fauteuil, le bras gauche reliée à une perfusion filtrant son sang. Cette vision me fit un pincement au cœur. Constant qu'elle venait de remarquer ma présence, j'entrais dans la pièce alors que nous étions toutes les deux seules. Je refermai timidement la porte derrière moi. Cette sensation de fébrilité m'énervait au plus haut point. Pourquoi n'étais-je pas capable de faire preuve d'entrain avec qu'elle qu'avec mon petit médecin ? Je déglutie longuement, puis fis un effort pour paraître la plus naturelle possible.

    -Me voici heureuse de constater que votre état s'améliore. Si vous saviez comme j'ai crains pour vous. Ce faisant, je pris mon poignet bandé de ma main libre, pour le frotté du bout de pouce. Je suis navrée que mon sang n'ait put apaiser vos maux, je peux cependant vous garantir que d'ici peu ce problème sera résolu. Je serais bientôt à vous corps et âme...

    Nous yeux se croisèrent longuement, posant sur nous un lourd silence dans cette pièce synthétiquement blanche, galvanisé par l'odeur du désinfectant. Je me rapprochai alors d'elle, prenant sa main non perfusée dans les miennes comme je prenais pour habitude de le faire, caressant délicatement le bout de ces doigts. Ceux-ci avaient recouvrés la chaleur de la vie. Je relevai la tête dans sa direction, lui parlant d'une voix calme, bien moins entremetteuse qu'a l’accoutumé.

    -Ma chérie, ne vous avais-je pas promis d'être toujours là pour vous ? J'espère du fond du cœur que ma présence ici même donne corps à mes paroles et que vous pussiez finalement me considérer comme votre amie.



Dernière édition par Saibogu Oniri le Mer 9 Juil 2014 - 12:56, édité 1 fois
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] EmptyMar 8 Juil 2014 - 14:03

    Me voilà une fois de plus à l’hôpital de Suna, traversant les couloirs que je ne connaissais que trop bien. J’avais, pour ainsi dire, passer de très nombreux moments dans cet endroit durant mon enfance et ce jusqu’à il y a peu.
    Les odeurs, la blancheur immaculée du lieu, le personnel, tout m’était familier. Ces derniers m’adressaient d’ailleurs quelques sourires ou signes de tête en me voyant. Je pouvais déceler dans leurs regards un cocktail très différent de sentiments. Certains se montraient condescendants, montrant de l’empathie pour ma personne tout en étant ponctuée d’un certain mépris alors que d’autres ne se montraient que froid, aucun d’entres eux ne me jaugeait avec une réelle compassion. Cela ne me manquait pas car je n’avais jamais connue personne se souciant de mon sort ou exprimant un air chaleureux envers moi. La solitude était mon lot quotidien mais je ne m’en plaignais nullement, bien au contraire, c’était mieux ainsi. J’avais déjà assez de Megami à gérer dans mon esprit, je ne voulais aucunement me rajouter des relations qui soient aussi compliqués et douloureuses à vivre. Je ne pouvais compter que par moi-même et n’éprouvais pas la moindre confiance envers autrui.
    Tu ne peux faire confiance qu’à moi-même ma chérie…

    Oniri m’avait suivi ici car elle devait également subir quelques soins mineurs pour la plaie qu’elle s’était infligée pour me donner de son sang. Je devais bien avouer que j’avais été touché par son geste. Elle n’avait pas pris de gants pour me venir en aide et c’était exécuté d’elle-même et rapidement, sans réticence. Cet élan de générosité était nouveau pour moi et je ne savais pas très bien comment l’appréhender…
    Après tout Megami aussi s’était montré clémente avec moi et m’avait fait sortir de l’orphelinat pour mieux me jouer un sale tour. La fameuse nuit de la malédiction elle savait pertinemment qu’elle recevrait la visite de ces nukenins venu pour venger l’un des leurs qu’elle avait retenu dans sa cave. Elle m’avait sorti de l’orphelinat le jour même justement en sachant cela et m’avait intimé de rester cacher dans une armoire pour ne pas que l’on découvre ma présence… Elle m’avait attiré a elle, connaissant ma maladie et donc mon besoin de sang… Elle s’était jouée de moi alors que j’avais vu en elle une personne un rien salvatrice venue me libérer de mes chaînes, elle m’avait coupé les ailes en plein vol.
    J’avais besoin de toi mon trésor… je savais que ces hommes attenteraient à ma vie et il me fallait un plan de secours pour subsister. Je suis certaine que tu comprends et que tu aurais fait la même chose que moi. Ensemble, nous pourrons dominer le monde shinobi mais pour cela il faut que tu me laisses diriger les opérations car dans ta folie ravageuse tu restes trop humble.

    J’étais désormais assise dans une chambre, l’infirmière branchant la perfusion de sang à mon cathéter fraîchement installé, elle faisait la moue.

    « Vous devriez faire plus attention mademoiselle… Votre maîtrise du sang vous retire une quantité non négligeable de sang et votre maladie n’arrange rien. Si vous ne prenez pas garde vous allez y laisser la vie… »

    La vie ou bien perdre ma liberté en tout cas… Megami se ferait un choix de venir à la rescousse et je préférais mille fois mourir que de la laisser agir en mon nom.

    « La vie n’est rien comparée à la liberté »

    Elle semblait choquée d’entendre ces propos de ma bouche. Une jeune fille de 17 ans proférant de telles paroles, montrant un désintérêt profond pour sa propre existence, cela devait lui être étranger mais je n’y voyais pas le moindre mal. Quelque soit son âge un shinobi était prêt à se sacrifier pour protéger son pays alors mourir de cette façon ou emportée par la maladie, quelle différence ?
    L’infirmière me laissait enfin tranquille, laissant la poche de sang se vider petit à petit pour pénétrer dans mes veines. Je suivais du regard le tuyau qui reliait le sang d’un inconnu à mon propre corps. Au fur et à mesure que le liquide vermeil pénétrait en moi je me sentais revigorée. Je fermais les yeux, me délectant de cette sensation. Voilà bien deux ans que je n’avais pas mis les pieds ici, c’était une première pour Megami. Depuis que j’avais bu son sang et qu’elle avait rejoint mon corps, je n’avais plus jamais sollicité la transfusion sanguine, je collectais le sang directement à sa source. Rien n’était aussi bon et beau que le sang ; mes yeux rubis luirent à cette pensée.

    Je ne voulais plus confier ma vie à cette institution bourrée d’hypocrites, je voulais subvenir à mon besoin de sang par mes propres moyens. Toutefois, je n’avais pas eu cette chance aujourd’hui car mon sang s’était déjà altéré grandement avant le combat. Cela faisait plusieurs jours que je ne l’avais pas renouveler, aussi je commençais déjà à défaillir, la quantité de sang utilisé lors de la mission n’avait en rien arrangée les choses. J’étais de toute façon trop exténuée pour imaginer trouver un animal ou une personne consentante à m’aider ce soir. Je laissais donc tranquillement la poche de 3,5 L de sang se vider pour me donner un nouveau souffle.
    C’était ironique de penser que ma maîtrise était aussi susceptible de me tuer. Mon art, ce qui faisait que j’étais celle que je suis, était aussi mon plus grand bourreau.

    Oniri choisi cet instant pour entrer et je fus surprise de la trouver là. Son poignet était bandé et elle s’excusait de ne pas avoir pu m’aider avec son fluide mais par-dessus tout elle se disait heureuse de me voir aller mieux et qu’elle avait eu peur pour moi. Ces propos eurent l’effet d’une bombe. Peur ? Peur pour moi ? Qui avait pu déjà ressentir un tel sentiment pour ma personne ? Qui pouvait se soucier de moi d’ailleurs ? Jusqu’ici personne.
    Je scrutais son regard ambré intensément, cherchant à déceler le moindre mensonge dans ses paroles, mais je n’en trouvais pas. Savait-elle pertinemment bien se jouer de moi ? Pourquoi prononcer de tels mots ?! Ce n’était pas la première fois qu’elle montrait un intérêt pour moi, à peine nous étions nous rencontrés qu’elle avait déjà exprimé sa quête d’amitié. Nourrissait-elle pour moi un sentiment profond certains ou bien usait-elle du même stratagème auprès de toutes les nouvelles personnes qu’elle rencontrait ?
    Elle ne s’était pas montrée tendre avec Yoshihiro mais peut-être était-il une exception, ou qu’elle avait une aversion profonde pour la gente masculine qui sait…
    Toujours est-il que je me méfiais de sa personne. Je ne voudrais pas tomber dans le panneau d’une amitié nouvelle et inédite qui se révélerait être en réalité, la mascarade d’une véritable vipère.
    De plus, elle m’assurait que prochainement son sang serait consommable pour moi… Quelle curieuse déclaration… Comptait-elle arrêter la prise de toutes les drogues que j’avais pu sentir en elle juste pour me permettre de me soigner auprès d’elle ? Etait-elle l’une de ses fanatiques prête à tout pour que je la « morde » comme ça avait pu être le cas dans la discréditation des vampires dans des opus à l’eau de rose ?!
    Tu n’es peut-être pas Dracula mais je me plais personnellement à me comparer à une certaine Carmilla …
    Bientôt à moi corps et âme ? Qu’entendait-elle par là ? J’étais en train de froncer les sourcils, pensant réellement au fond qu’elle souhaitait devenir l’un de mes serviteurs de je ne sais quoi… Quel était son problème ? Elle voulait peut-être un grade particulier… Du genre « distributeur officiel de Yami, certifié sans colorant ni conservateur » ? C’était franchement ridicule…
    Elle attrapa ma main des siennes, caressant le bout de mes doigts.
    Dans ce fauteuil, j’avais véritablement l’impression d’être adulée… comme une princesse sur son trône à laquelle on viendrait faire par de son allégeance…
    Ma princesse des ténèbres… Nullement besoin de te donner la peine de trouver des sujets, ils viennent tout seul à toi… Tu es si… irrésistible, ton attraction naturelle les attirent…
    L’incompréhension continua lorsqu’elle exprima le désir que j’assimile ses paroles. Toujours là pour moi ? Etre amies ? Tout était de plus en plus flou.
    Je n’aime pas du tout les manières de cette jeune pimbêche Yami… Elle te surnomme ma chérie comme je le fais et te promet une amitié sans limite tout comme je le fais… Jamais personne d’autres que moi ne te sera aussi fidèle, tu ne dois pas écouter les propos d’une telle sotte manipulatrice…
    Je ne connais pas suffisamment Oniri mais pour le moment je lui voyait pas mal de points communs avec Megami et l’idée même d’avoir une amie du même genre que l’hôte qui parasitait ma tête ne m’enchantait pas du tout… Deux Megami pour le prix d’une… plutôt mourir…
    Mais je me devais de lui laisser sa chance.

    « Cesse de me vouvoyez. Je n’ai pas des siècles derrière moi pour justifier de ce privilège. »

    Je contemplais sa main dans la mienne et m’imaginait un tout autre décor, comme ci autour de nous il aurait vraiment s’agit d’une salle du trône, moi siégeant sur ce dernier, impériale, avec Oniri à mes côtés, me jurant fidélité. Le tableau me plus assez…

    « C’est vrai, tu m’as promis tout ça et tu es là. Sache que le concept même d’amitié m’est étranger et je suis suffisamment méfiante pour ne pas attribuer ma confiance facilement. Cependant, il serait injuste de ne pas te laisser ta chance. Après tout, tu es venue jusque dans ma chambre, cela montre ton intérêt certain pour moi et pour mon sort. Il est encore trop tôt pour parler d’amitié et j’ai besoin de te connaître davantage avant de pouvoir éventuellement te considérer comme telle. C’est pourquoi je te jaugerais durant nos prochaines épreuves pour voir si tu fais vraiment l’affaire pour prétendre être mon amie et ainsi déceler si tu n’essais pas juste de me manipuler, comme tout le monde en a l’habitude. »

    J’avais prononcé ces mots avec le ton le plus hautain dont je disposais, sans toutefois négliger le sourire espiègle et le regard taquin.
    Si Oniri souhaitait entrer dans mes bonnes grâce il faudrait qu’elle me le prouve.
    Tu seras sa Reine et elle ton bouffon prêt à tout…
    Non… Je serais sa Reine et elle sera ma fidèle servante, prête à tout pour mon bien. Si elle réussissait ce test, elle serait alors mon amie et nous nous retrouverions sur un pied d’égalité.
    Je lui souriais toujours, penchant légèrement la tête sur le côté :

    « Alors, parle moi de toi ! Dis m’en plus ! Tu as de la famille à Suna ? Comment est l’entente entre vous ? Inutile de me retourner la question. Le clan Ketsueki est presque décimé et j’ai grandi en orphelinat. »

    Ce n’était aucunement un sujet tabou pour moi et en parler ne me faisait ni chaud ni froid.

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] EmptyMer 9 Juil 2014 - 12:56

    Ma belle m’accueillit assez froidement ce qui me déçu quelque peu. J'avouai m'être attendue à davantage de réjouissance de sa part en me voyant arriver. Mais je ne pouvais lui en vouloir, elle venait de passer par une telle épreuve. Perdre tant de sang en plus d'être affublée d'une telle maladie devait être épuisant. La première chose qu'elle me demanda fut que je cesser de m'adresser en la vouvoyant. Il s'agissait malheureusement d'une chose impossible pour moi, notamment lorsqu'il était question de ma bien aimée.

    -Veuillez m'excuser, mais je ne puis faire cela. Il est dans mes principes et dans mon éducation de vouvoyer ceux pour qui j'ai de l'estime et du respect. Vous plus que toute autre personne méritez une telle déférence à mes yeux. Voyez cela davantage comme la profonde marque d'affection que je vous porte plutôt que comme une formalité.

    Il en était ainsi. Je ne pouvais concevoir les choses autrement. Elle était mienne, mais aussi tellement plus. Je ne parvenais à d'écrire ce sentiment. Toujours fut-il que je ne pouvais m'abaisser à l'aborder avec autant de bassesse.
    Me tendre dulcinée reprit alors la parole d'un ton hautain que je ne lui connaissais guère. J'avais visiblement encore de nombreuse choses a apprendre à son sujet. Je compris alors qu'elle nourrissait encore certaine suspicion à l'égard de l'amitié que je voulais lui prodiguer. La belle était visiblement loin d'imaginer ce que je réservai pour elle. Le ton supérieur qu'elle avait employé pour s'adresser à moi fit naître un sourire espiègle sur mes lèvres, rapidement rejoint par la même expression sur celle de ma bien aimée. Je compris dès lors qu'elle cherchait à jouer avec moi. Nous étions pareil et cela m'excitait d'autant plus. Chaque instant passé à ses côtés ne faisait que confirmer en moi cet intense désir de la posséder. Elle voulait prendre la posture de la dominante et j'aimais cela, mais ce ne serait pas sans y ajouter ma petite touche personnel car, je l'avais bien vu tout au fond d'elle. Mon don ne me trompait jamais. Malgré l'étendue versatile des ténèbres qui sillonnaient son âme il résidait au fond d'elle un infime éclat d'innocence. Ou était-ce plutôt de l’ignorance ? Toujours fut-il que je savais qu'elle n'avait encore jamais goûtée aux plaisirs de la chair ou du moins dans le sens où je l'entendais. Malgré la pureté insaisissable de ses ténèbres qui me fascinait tant, je ressentais cette appétence, ce besoin immuable de la pervertir encore davantage.
    Ce faisant, je décidai alors de marquer son esprit par ces quelques mots, jouant moi-même au jeu mirobolant de la séduction. Je me relevai, lâchant avec peine sa main pour tourner autour du siège dans lequel elle était assise.
    La pièce où nous nous trouvions n'était guère des plus chaleureuses. Petite, carrée, avec un sol blanc, des murs blancs, un plafond blanc sur lequel était fixé un vieux néons vrombissant. Tout ici inspirait l'aseptisé, l'immaculé, la neutralité la plus net. Reposant mes yeux sur le fruit de mes désirs, je lui adressai un regard emplit d'attention, puis lui tournait le dos afin d'ouvrir la fenêtre juste à côté de nous. Cette dernière donnait sur une nuit des plus sombres où les myriades de lumières du villages semblaient telles de minuscules points scintillants. La fraîcheur nocturne me caressa le visage, laissant entrer une brise légère dans la pièce.

    -Si nous devons être amie je dois commencée par être honnête avec vous ma chère. Je suis en effet une manipulatrice née. Dis-je dans une demie voix teintée d'ironie.

    Je me retournai alors pour faire face à ma belle tout en restant accoudée contre le rebord de la fenêtre. Le simple fait de revoir son visage suffit à m'apaiser.

    -J'aime à me jouer des autres, à me les exploiter comme de vulgaires patins pour servir mes intérêts personnels. Mais sachez-le ma chère et tendre... Ma voix se radouci alors subitement. Votre seul présence suffit à mettre mon âme à nue, si bien que je puis m'exprimer à vous uniquement par le biais d'un cœur sincère, cœur qui désormais ne bas plus que pour vous. Par moi vous découvrirez ce que sont les sentiments les plus sincères qui soit, mais aussi, comme je vous l'ai déjà fait si bien comprendre, tellement plus. Pour ce faire il suffit que vous me laissiez marcher à vos côtés.

    Petit à petit, je commençai à mieux amuser sa nature particulièrement méfiante. Sans doute la pauvre avait-elle été trahis à nombreuses reprises durant sa vie pour que la notion d'amitié suscite en elle tant d'appréhension. Je compris alors qu'il me fallait jouer la carte de l'honnêteté. Sans doute était-ce la première fois de ma vie que je daignai la sortir. J'étais néanmoins prête à tout pour quérir sa confiance ainsi que son affection, du moins dans une certaine mesure. Je n'allais tout de même pas tout lui dire.
    Je constatai avec plaisance que mes derniers propos avait fait naître un sourire sur son visage. Elle me questionna alors sur ma propre famille, ce que à quoi je ne pus m'empêcher de tiquer. Elle enchaîna ensuite sur le fait qu'elle était orpheline et qu'il n'était pas nécessaire de la questionner à ce sujet.
    Face à ses paroles je devins blême sans comprendre pourquoi. Stoïque et figée dans ma posture accoudée contre la fenêtre, je ne sus que répondre ou que penser. J'ignorai si cela venait du fait que je venais d'apprendre que ma bien aimée était orpheline, ou du fait que je venais de réaliser que je n'avais pratiquement rien à dire sur ma famille, que je n’entretenais aucun lien avec mes parents comme si... j'étais moi-même orpheline sans vraiment l'être... Cette révélation donna naissance à un étrange malaise qui creusa un sillon dans ma poitrine. J'inspirai et expirai lentement relativisant sur la situation. Après tout cela ne changeait strictement rien. Ma vie avait toujours faite ainsi... Je dégluti longuement avant de réussir à lui répondre, il était à présent hors de question de lui parler de quoique que ce soit ayant attrait avec mes parents.

    -Tout dépend de ce que vous désirez savoir. Comme je vous l'ai dis plutôt dans la nuit, j'appartiens au clan Saibogu qui ne vous est sans doute pas inconnu. Ma famille à réussi à grandement s'enrichir en vendant ses armes ainsi que ses technologies aux différents pays. Je suis fille unique et cela me sciait parfaitement.Je remarquai que ces paroles sonnaient faussement dans ma bouche. Je fais ce qu'il me plaît quant bon me semble, mais je ne puis, hélas, vous donner davantage de détails à ce sujet. Cette part de moi-même, vous la découvrirez avec le temps. Comme vous l'avez si bien dit ma chère ; nous apprendrons à mieux nous connaître au file des épreuves que nous braverons ensemble. Fis-je d'une voix qui reprenait peu à peu de l'assurance.

    Ainsi, je m'éloignai de la fenêtre pour me rasseoir aux côtés de ma nymphe d'ébène. Le vent continua de s'engouffrer dans la pièce rafraîchissant l'atmosphère devenant un soupçon glacial. Nos chevelures tantôt immaculé, tantôt sombre de jais se mouvait au gré de la brise. Je renvoyais quelque mèches pour dégager mon visage et en fit alors de même pour ma bien aimée, passant une main sensuel dans ses cheveux pour les rejeter sur le côté tout en l'avisant avec envie. Son âme était des plus sombre, mais cela ne me suffisait pas. Un jour, elle serait entièrement à moi et je serais à même de corrompre sa chair par les feux charnels de la jouissances. Je ne devais cependant pas brûler les étapes. Avant toute chose, il fallait donner du temps au temps. Elle commencerait d'abord par m'apprécier, me voir comme une amie, puis une confidente, pour ensuite goûter a mon sang et finalement de délecter de ma chair. Je remarquai subitement que je mettais penchée un peu plus sur elle, continuant de passer soigneusement ma main dans sa longue chevelure noir de jais, la caressant avec douceur couplée à une certaine concupiscence. Si cette nouvelle petite voix à l'intérieur de moi n'avait pas cherchée à me raviser, je lui aurais sans doute sauter dessus. Aussi, me contentais-je de perpétuer mon geste empreint malgré tout d'une certaine affection.

    -A votre tour ma chérie. Votre enfance à dû être bien difficile. Je ne peux m'empêcher de compatir pour tout ce que vous avez endurée. Ou vivez-vous désormais ? Ne vous-êtes vous jamais sentie seule durant tout ce temps ? Connaissez-vous malgré tout quelqu'un qui vous soit proche ? Avez-vous déjà connue l'amour?

    J'avais la certitude que la réponse à cette dernière question ne pouvait qu'être négative. Tout du moins je l'espérai sincèrement. Je voulais être sa première fois, sa seule et unique fois. Elle était mienne et le serait à jamais... Attendant qu'elle me réponde je continuai de glisser mes doigts dans sa chevelure, une autre interrogation me vint à l'esprit.

    -Veuillez m'excuser si je fais preuve d’indiscrétion, mais lorsque vous étiez anémiée dans le désert vous avez laissez sous entendre que votre condition pouvait devenir un dangereux pour nous. Étant donnée que nous serons menées à braver ensemble de nombreux obstacles, je souhaiterais savoir ce qui en retourne exactement.

    Disant cela, je remontai ma main jusque sur sa joue que je caressai avec sensualité. Avisant ses yeux vermeils avec intensité, je dus me faire violence pour ne pas tenter d'embrasser ses lèvres délicates.

    -Vous voir dans un tel état ma tant bouleversée d'inquiétude. Plus jamais je ne laisserais une choses pareils arriver, je vous en fait le serment. Mais pour empêcher cela, il me faut avant tout comprendre la nature du mal qui vous ronges. Finis-je par conclure avec une compassion certaine.


Dernière édition par Saibogu Oniri le Jeu 10 Juil 2014 - 13:51, édité 4 fois
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] EmptyMer 9 Juil 2014 - 23:21

    Oniri m’avait précisé qu’elle me portait trop de respect pour me tutoyer et qu’il était donc impossible pour elle de cesser de me vouvoyez. Intéressant. Pourquoi tenait-elle tant à me respecter de la sorte ? Nous nous connaissions à peine et elle ne jurait déjà que par moi : un fidèle petit toutou prêt à remuer la queue pour chacun des intéressements que j’émettrais pour sa personne.
    J’ignorais encore pourquoi elle me vouait cette admiration mais je comptais bien en profiter pour arriver à mes fins et qui sait, me faire une amie pour la première fois de ma vie, après tout il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis…

    Elle adoptait un comportement des plus curieux, tournant autour de mon fauteuil les yeux emplis de malices, comme un chat reluquant sa souris. Je suivais du regard ses allées et venues mais je restais impassible, le visage de nouveau vide de toute expression. Ainsi donc elle m’idolâtrait mais souhaitait tout de même garder une place assez importante dans notre hiérarchie imaginaire. Très bien, cela n’en devenait que plus intéressant.
    Elle m’expliqua ensuite qu’elle voulait se montrer honnête avec moi si nous devions devenir amie et m’exprima alors ses tendances de manipulatrice. Un nouveau sourire se dessina au coin de mes lèvres. Je ne doutais pas de cet aspect de cette personne, je l’avais d’ailleurs déjà remarqué et l’idée qu’elle veuille obtenir ce qu’elle désirait me plaisait assez car me ressemblait toutefois elle pouvait également être emmené à devenir une menace pour mes futurs projets si elle venait a souhaité obtenir la même chose que moi, si tant est qu’un quelconque projet m’intéresse dans le futur… Pour le moment je n’aspirais pas à grand-chose, si ce n’est me débarrasser de Megami…

    J’allais déjà beaucoup mieux, et pour preuve, je ne l’entendais plus depuis un moment. C’était un tel bonheur de se sentir enfin libre et seule dans son corps et dans sa tête. Toutefois, cela ne serait vraiment le cas que lorsque j’aurais trouvé le moyen de la faire sortir de là. Encore fallait-il qu’un moyen existe… Plus personne pour épier mes pensées et me dicter ma conduite à longueur de temps : le paradis… J’avais l’impression que ce répis ne m’avais pas été accordé depuis trop longtemps. Je m’étais habituée à sa présence si bien qu’elle faisait partie intégrante de moi désormais car j’avais appris a vivre avec et l’idée de la perdre me faisait parfois peur en même temps qu’il m’emplissait de joie… Cette sensation de liberté et de… solitude au final était-ce vraiment ce que je voulais ? Megami avait de nombreux défauts et je ne lui voyais aucune qualité profonde mais au moins elle avait été là pour moi. Depuis la malédiction je n’avais plus jamais été vraiment seule contrairement a mes années passées à l’orphelinat… Oniri était peut-être un bon exutoire après tout… Si je parvenais à occulter Megami peut-être que la présence d’Oniri m’aiderait à apaiser cette solitude ancrée en moi.
    Ne nous emballons pas trop vite… Je venais a peine de rencontrer Oniri et voilà que je commençais déjà à me projeter dans je ne sais quoi en l’y incluant. Vraiment ridicule. Je devais me reprendre. Le sentimental n’était pas dans ma nature et bien que j’avais toujours été fidèle avec mes équipiers nos ententes n’avaient pas été des plus cordiales.

    Il était amusant de remarquer a quel point malgré notre ressemblance sur la manipulation, nous étions différentes… Elle et ses cheveux filasses et moi et mes cheveux d’ébène. Un contraste singulier entre nos deux êtres ce faisait nettement remarquer et ce constat m’amusait. Tout comme son petit manège d’ailleurs car désormais accoudée à la fenêtre qu’elle venait d’ouvrir, elle poursuivait sa mine provocatrice et son explication. Sa conversation se poursuivait en expliquant que seule ma présence lui suffisait pour se confier plus facilement et que son cœur ne battait plus que pour moi. Quand je disais que cette fille était étrange je ne m’étais pas trompée… Elle m’intimait de rester avec elle pour découvrir mondes et merveilles : ben voyons. Je n’avais besoin de personne pour être heureuse et m’exaltée de mon art ! J’avais toujours fonctionner et avancer toute seule et je ne voyais pas pourquoi cela devait changer !
    Ses propos et sa dévotion m’amusaient. Je n’avais même pas besoin de la faire se rallier à moi qu’elle le faisait d’elle-même et au-delà de mes espérances…

    Elle tiqua un instant au sujet de mes questionnement sur sa famille, peut-être était-ce un sujet sensible, cela aussi c’était bon à savoir et pourrait s’avérer utile un jour qui sait.
    Alors même qu’elle me parlait, je regardais la poche de sang bientôt vide tout en l’écoutant. Bientôt les 3,5L de sang aurait rejoint mes veines et je serais tranquille pour encore trois ou quatre jours avant de renouveler l’expérience auprès d’animaux si je tardais trop. Je me répétais sans cesse de la faire un peu chaque jour pour être moins embêtée… D’ailleurs je devais encore remercier Yoshihiro pour le sang qu’il m’avait donné, même si ce geste lui avait été obligé par Oniri. Je n’avais qu’une parole et ceux qui m’aidait dans ma maladie ou mon mal être se voyait remercier sincèrement. Si je parvenais à attiser son intérêt, peut-être aurais-je la chance et le privilège de l’avoir comme donneur régulier et consentant et rien ne me ferait plus plaisir que d’avoir ma poche de sang vivante à portée de main ou de crocs.

    Oniri me tira de mes réflexions après avoir regagner sa place initiale, et en m’ayant parlé de son clan, tout en dégageant les cheveux qui tombaient sur mon visage, frolant ma joue de ses doigts. Je restais impassible à ce geste, cherchant à comprendre à quoi rimait cette situation et dans quel but faisait-elle ça ? Voulait-elle que je lui saute à la gorge pour lui extirper de son sang ? Si c’était le cas elle allait être bien déçue car la poche m’avait reput de mon besoin de sang et je n’étais pas avide du fluide rubis au point d’en sauter sur les gens, je savais encore me contrôler : le sang ne me nourrissait pas mais me guérissait en plus d’être délicieux…

    Il était maintenant à mon tour de répondre à ses questions.
    Gentiment, je stoppais fermement sa main dans sa course sur ma joue et la lui ôta, aucune expression dans le regard, comme si je balayais une mouche qui m’embêtait d’un revers de main sans même me détourner de mon attention première.
    Ce faisant, je souriais de nouveau, répondant à ses questions :

    « Je ne suis pas du genre à me plaindre de ma condition alors je parlerais franchement : j’ai grandi dans l’orphelinat de Suna et y suis restée jusqu’à mes 15 ans alors oui j’y suis restée un moment. Je ne m’entendais avec personne aussi bien le personnel que les autres enfants. J’étais toujours prostrée dans mon coin car j’avais bien compris, depuis toute petite déjà, que les autres ne voulaient pas jouer avec moi. J’étais trop étrange à leurs yeux et mon simple nom de famille et ce qu’il impliquait les effrayait d’autant plus que ma maladie n’arrangeait en rien les choses. Je partais une à deux fois par semaine pour l’hôpital et y restait un moment, les autres me jalousaient quelque peu en voyant le personnel et les infirmières s’affairer autour de moi. J’ai beau cherché encore aujourd’hui, je ne vois pas en quoi ma maladie s’avérait une bénédiction à leur sens… Passons. Pour ce qui est de « l’amour », je t’ai déjà dit que la notion d’amitié m’était étrangère alors l’amour n’en parlons pas. Je n’arrive même pas à concevoir que l’on puisse être si éperdue d’une personne que l’on ferait n’importe quoi pour elle, non c’est inconcevable et parfaitement ridicule.»

    Je marquais un temps d’arrêt alors qu’elle me questionnait indirectement sur Megami. Après tout je n’en avais jamais discuté avec qui que ce soit et lui en parler la mettrais forcément en danger si un jour Megami prenait le dessus sur moi mais que m’importait son sort pour le moment alors je me décidais à lui en parler :

    « Quant à tes autres questions elles se regroupent en un seul et même mot : Megami. Je vis désormais au manoir Ketsueki mais je n’y vais que peu souvent car j’y ai vécu de mauvaises choses. Pour tout t’expliquer, j’ai été adopté à l’âge de 15 ans par Megami Ketsueki, une membre de mon clan donc, avec laquelle je n’avais aucun lien et que je ne connaissais pas le moins du monde. Il s’est avéré qu’elle avait des penchant plutôt… originaux. Sa cave retenait prisonnier un homme qui avait visiblement l’air de souffrir le martyr au vue de ses cris mais elle semblait s’en amuser et s’en délecter et au fond je la comprends… Le manoir a été attaqué cette nuit là et des nukenins sont venus lui régler son compte pour avoir torturé leur coéquipier. Elle avait pris soin de me cacher dans une armoire pour qu’ils ne découvrent pas mon existence, si bien que lorsque je suis sortie de ma cachette, j’ai littéralement été appelé par son sang… la traînée de son sang se mouvait à travers les pièces pour m’attirer jusqu’à son corps. Laisser pour morte, elle allait bientôt rendre son dernier souffle et se servant de ma maladie, chercha a m’attirer vers elle pour boire son sang. Je n’avais jamais bu le sang à sa source alors, et m’étais toujours contentée des transfusions sanguines régulières de l’hôpital, comme en ce moment. Toutefois son sang tiède et luisant m’appelait, j’avais irrésistiblement envie d’y goûter… et c’est ce que je fis. Ce geste à permis à Megami de transférer son âme en moi, laissant son corps sans vie mais subsistant à travers le mien. Je l’héberge donc en moi sans même le vouloir. Elle me parle dans ma tête, directement dans mes pensées et je puis lui répondre de la même façon. »

    Je marquais une pause puis sondais ses yeux ambrés :

    « Imagine toi vivre constamment avec une voix dans ta tête qui épit tes pensées et te dicte ta conduite ? Je suis peut-être déséquilibrée en présence de sang mais Megami est bien pire… Elle est l’incarnation du mal et essai par tous les moyens de prendre possession de mon corps et me reléguer au second plan. Lorsque je suis la plus vulnérable, il m’est impossible de la retenir et d’user de mes habituelles barrières mentales pour l’empêcher d’agir. C’est pourquoi, si je n’avais pas reçu de sang tout à l’heure, elle aurait certainement pris le contrôle et je n’aurais rien pu faire pour l’arrêter… Et vous non plus… »

    Je finissais ma tirade, parlant alors plus en une fois que dans toute ma vie réunie.

    « Voilà tu sais tout. Je ne suis plus vraiment seule depuis deux ans mais je dois vivre avec en plus de tout le reste. »

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Message(#) Sujet: Re: Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] EmptyVen 11 Juil 2014 - 19:49

    J'écoutai avec attention la triste histoire de ma tendre Yami qui, indirectement, renvoyait à la mienne. Sans doute avais-je moi-même toujours été seule, mais d'une toute autre façon. La vie n'avait pas été tendre avec nous, c'était pour cela que nous nous montrions désormais impitoyable envers cette dernière.. La pauvre était passée par tant d'épreuves. Je n'osai imaginer une enfance passée dans un orphelinat. Quel condition déplorable cela devait être ! Ce qui me choqua le plus fut avec qu'elle insensibilité elle me fit part de son récit. Aucune émotion ne trahissait son visage. Je n'aurais su dire si elle s'efforçait de ne rien laisser paraître ou si tout ceci l'indifférait totalement. Si l'histoire de son enfance n'avait pas été aussi désabusée, sans doute aurais-je pouffé de rire lorsqu'elle m'exprima son point de vue envers ce qu'elle appelait l'amour. Je comprenais mieux à présent son attitude désintéressée et froide lorsqu'elle avait ôté ma main de sa joue. D'abord outrée puis énervée par un tel rejet de sa part, je réalisais que geste n'était que le fruit de l’insouciance, de l'incompréhension total face aux sentiments que je nourrissais envers elle. La preuve étant que depuis notre rencontre je n'avais cessée d'agir selon sa propre description de ce vertigineux état d'esprit. Elle avait décidément tout à apprendre et cela me plaisait encore davantage.. En devenant sa préceptrice je serais à même de la façonner comme bon me semble de sorte à assouvir mes désirs et fantasmes. Pour ce faire j'allais devoir commencer par briser sa coquille d'innocence pour laisser sortir la sombre et luxuriante déesse de sensualité morbide qui y sommeillait. J'étais persuadée qu'elle ignorait tout ce potentiel présent en elle. Il me faudrait un certain temps pour parvenir à mes fins. Par chance, je savais me montrer patiente lorsque cela était nécessaire. Après tout, je finissais toujours par obtenir ce que je voulais. Pour cette fois et à jamais, elle était l'objet de ma convoitise.

    J'écoutai également la suite de son histoire qui, cette fois-ci, était des plus étranges. J'eus peine à y croire et pensait durant l'espace d'un instant que, celle pour qui je portais tant d'affection, était complètement folle . Cependant je me ravissais rapidement. Après tout dans le monde où nous vivions tout était possible. Pour y croire, il me suffisait de voir ce dont étaient capables les technologies mises au point par mon clan qui, petit à petit, étaient en train de révolutionner le monde. Face à cela, le fait qu'un transfert de conscience puisse opérer par le biais du sang se révélait concevable qui plus cela étant lorsqu'il s'agissait du clan Ketsueki. Je ne connaissais que peu de chose au sujet de ce dernier. Je savais seulement que son nom représentait l'allégorie même de la crainte et du mystère. Ainsi appris-je l'existence de Megami et du potentiel danger qu'elle représentait autant pour ma bien aimée que pour nous. Je ne connaissais pas cette femme, mais je le haïssais déjà pour infliger tant de tourments à ma Yami. M'imaginer qu'une personne pouvait être plus proche d'elle que moi m'était insupportable. Cela ne m'empêchait pas pour autant d'alimenter une curiosité morbide envers son hôte satyrique jusqu'à devenir désireuse de la rencontrer.

    N'osant plus tenter aucun gestes d'affections pour le moment, je me contentai de lui répondre avec toute la sincère compassion que j'éprouvai pour elle. Son histoire misérable la rendait d'autant plus attachante.

    -Ma pauvre chérie, vous êtes et devez encore passer par tant d'épreuves. Mon cœur ne peut s'emplir que de compassion à votre égard face à une telle fatalité. J'imagine à quelle point le votre doit s'être endurci face à tant d'adversité. Je suis à la fois heureuse et honorée que vous vous soyez confiée à moi. Je puis vous assurez que votre secret sera bien gardé. En effet, je n'ose imaginer le fléau que doit être cette Megami.

    Depuis le début de cette conversation mon regard ne s'était pas décroché un seul instant de ses yeux vermeilles. Ces derniers n'inspiraient aucune émotions, du moins en apparence. Car j'avais l'intime conviction qu'aux fond-elle tout son vécu l'avait bien plus atteint qu'elle ne le laissait paraître , voir plus qu'elle en était elle-même consciente. Personne ne pouvait rester indifférent en ayant eu une telle vie. Préservant mes pupilles d'ocres dans les siennes, je continuai mon discours.

    -Souhaiteriez-vous vous en débarrasser ? Car si c'est le cas, je suis prête à faire tout ce qu'il est en mon pouvoir pour vous aider. Je peux dors et déjà vous faire la promesse d'un avenir meilleur, de remettre en place cette vie bafouée qui s'est montrée si cruelle envers vous. Ensemble nous serions à même de balayer tout ce qui ose nous faire face. Souffrance, solitude, désespoir, nous pourrions tout effacer pour ne laisser que flamboyer l'exaltation de milles passions. Nous aurions alors le plaisir de nous laisser aller à chacun de nos désirs sans la moindre retenue, faire ce que nous souhaiterions comme bon nous semble.

    Cette déclaration m'avait enflammée aussi bien le cœur que le corps. Elle était emplit de vérité comme de sous-entendus lubriques. Je savais qu'elle n’interpréterai pas ces propos de la même façon que moi, mais le sens profond n'en demeurerait pas moins le même. A présent je la connaissais, elle était comme moi, mais en différente. C'était ce qui la rendait infiniment plus attirante. Il lui manquait encore juste ce petit truc pour définitivement combler mon être. Je me relevai une nouvelle fois de mon siège, cette fois-ci uniquement dans le but de lui faire face en prenant une posture haute et donc, indirectement supérieur à la sienne. Qu'importait sa réponse, je comptais dors et déjà commencer par l'amener à moi. Le visage empreint d'une malice non dissimulée m'adressai une nouvelle fois à elle.

    -Ma chérie, la pureté de vos ténèbres sont insondables et merveilleux. C'est ce qui m'attire tant chez-vous. Cependant, bien que sublime, l'origine qui mu vos sombres desseins est imparfaite ou pour ainsi dire incomplète. Malgré votre constance nébuleuse il demeure ce petit éclat de perversion qui vous fait défaut. Ne je ne puis malheureusement vous dire ce dont il s'agit. Vous devez apprendre ce genre de chose par vous-même. Il m'échoit néanmoins de vous guider jusque là. Disant-cela je me penchai légèrement en avant pour lui tendre ma main. Rejoignez-moi pour qu'en temps voulu, vous puissiez découvrir ce nouveau monde gouverné par l'appétence en tout point complémentaire avec vos aspirations.

    Je commençai tout juste à cerner sa personnalité, jouant dès lors sur sa curiosité pour l'attirer à moi. Nous venions tout juste de nous rencontrer et pourtant je me sentais prête à tout pour qu'elle soit mienne.
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Message(#) Sujet: Re: Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] EmptySam 12 Juil 2014 - 23:41

    Je lui avais conté toute mon histoire sans rien omettre, elle avait été la première et la seule qui avait eu ce privilège. Non pas que cela me gêne, je me moquais éperdument des tracas que j’avais pu croiser et par-dessus tout, j’avais horreur que l’on me plaigne. La vie en elle-même n’était pas un cadeau, aussi fallait-il prendre les évènements comme ils arrivaient sans en faire une montagne et apprendre de ces derniers pour se forger un caractère.
    Pour ma part, mon passé m’avait appris à ne dépendre de personne car j’avais toujours été seule et avais donc appris à me débrouiller ainsi. C’est pourquoi, la présence des autres ne me manquaient nullement et pire, me semblait insignifiant et risquait davantage de me gêner.

    Oniri me faisait part de toute sa compassion pour tout ce que j’avais traversé : comme c’était risible. Ces paroles affichèrent un large sourire démoniaque sur mon visage.

    « Mon cœur tout comme mon corps n’ont pas eu besoin de s’endurcir face à ces épreuves puisque j’ai grandi avec et elles faisaient donc parties de mon quotidien. Je ne comprenais pas même en quoi est-ce que ma situation était difficile, pensant naïvement que la vie était faite ainsi et que tout le monde passaient par cela. »

    Je marquais une courte pause, étouffant un léger rire, en repensant à l’orphelinat.

    « Je n’ai reçu aucune éducation, excepté celle que j’ai pu écouter du personnel du lieu maudit où j’ai grandi, et celle que je me suis moi-même faite. Je suis, de ce fait, ignorante sur bons nombres de choses, j’en suis consciente, mais la vie et ses difficultés, la souffrance et la haine, n’ont, en revanche, aucun secret pour moi. »

    Je conservais mon sourire. Exposer mes faiblesses et mes lacunes aux yeux des autres étaient également une première et je trouvais ce petit jeu dangereux avec Oniri amusant. Elle en savait déjà plus que quiconque sur ma personne si bien que si elle avait en tête de me trahir ou que notre amitié déboucherait sur une haine qui ferait de nous des ennemies, elle posséderait un avantage certain : ce challenge me plaisait.
    Elle abordait désormais le problème Megami, me demandant si je souhaitais m’en débarrasser : bien sûr que je le souhaitais.

    « Concernant Megami, je doute qu’il existe une solution. Voilà deux ans que je vis avec elle et que je cherche une solution sans en avoir trouvé une. Toutefois, je ne renoncerais pas à me battre. Je préférerais embrasser la mort que de la laisser aux commandes de mon corps. »

    Je soupirais d’un ton las, entortillant une mèche de mes cheveux autour de mon doigt tout en fixant ses iris.

    « Tu parles de désir que nous serions capables d’atteindre ensemble mais je n’en vois aucun. Aucune de mes convictions n’est à partager avec toi et je doute que nous en possédions en commun. Je parviendrais à m’en sortir seule, je n’ai nul besoin de toi pour y arriver : il en a toujours été ainsi, ce n’est pas ta simple présence aujourd’hui qui y changera quoi que ce soit.»

    Son visage c’était illuminé de malice alors qu’elle me complimentait et me parlait d’un chaînon manquant dans ma personne pour parvenir à mes fins… J’écarquillais les yeux de stupeur à ses paroles avant de me reprendre rapidement, l’air désinvolte :

    « Un éclat de perversion ? Tu prétends vouloir m’aider à me débarrasser de Megami et pourtant tu me reproches les mêmes choses ?! Eh bien vous n’êtes peut-être pas si différente après tout… En plus de supporter Megami devrais-je me cantonner également sa version de chair et d’os ?! Grand Dieu non ! Une seule me suffit… »

    Piquée au vif par ses propos, j’affichais désormais une mine sérieuse, cherchant à sonder son esprit pour découvrir ce qu’elle me cachait.

    « Hum… Toutefois, tu attises ma curiosité… De quoi s’agit-il ? Pourquoi ne peux-tu donc pas m’en parler ? Pourquoi toi seule pourrais me conduire vers cette voie manquante ? »

    Ses propos avaient suscité de nombreux questionnement en moi, affichant un air captivé par ce qu’elle m’avait dit, je boudais devant ma non réponse. Je grimaçais et croisais les bras sur ma poitrine : je n’aimais définitivement pas ne pas tout contrôler. Cette frustration était telle qu’elle me fit éclater de rire après un moment, alors que sa main se tendait vers moi.
    Déterminée, je plantais mes yeux dans les yeux et souriais en lui serrant la main pour conclure notre « marché ».

    « Parfait ! Montre moi donc cette voie qui me fait défaut afin que plus rien ne m’échappe et que je puisse tout dominer sans oublier la moindre chose ! En échange de mon apprentissage, je te permettrais d’être jaugé par moi-même afin de voir si tu es digne d’être considérée comme une « amie » alors même que le concept m’échappe.
    Estime toi reconnaissante de l’honneur que je te fais en te considérant comme une personne qui vaille la peine que j’accorde mon attention sur elle pour l’observer et lui permettre un grade que personne n’a jamais décroché ! »


    Voilà qui promettais d’être intéressant. Je me demandais ce dont Oniri voulait parler et j’espérais qu’elle ne tarderait pas à me le montrer car la patience n’était pas mon fort.

    La poche de sang était désormais vide et je me sentais au meilleur de ma forme. Décidant de ne pas attendre la venue d’une infirmière, j’ôtais le cathéter qui traversait mes veines délicates et en colmatait le léger trou sous l’action du sang nouveau qui courait en moi, progressivement imprégné de mon chakra.
    Je me levais du fauteuil qui avait fait office de trône dans mes rêves les plus fou et quittais cet endroit que j’avais en horreur, accompagnée d’Oniri.

    Mon règne parfait atteindrait bientôt son apogée…

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Message(#) Sujet: Re: Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] Du sang pour du sang ! La vérité sur Ketsueki Yami [PV] EmptyDim 13 Juil 2014 - 12:35

    La réaction de ma belle m'amusa quelque peu. Elle faisait preuve d'une indifférence certaine envers son passé tortueux, mais ne pouvais s'empêcher d'émettre un vocabulaire négatif en son encontre. Elle n'aurait jamais associée son orphelinat à un lieu maudit si le souvenir de ce dernier ne suscitait en elle aucune aversion. Son pauvre petit cœur consumé par les ténèbres s'était doté d'une d'enveloppe encore plus sombre pour le protéger des fatalités de l'implacable providence. Elle semblait par ailleurs résignée à l'idée de devoir conserver cette fameuse Megami en elle ce que je ne pouvais tolérer. Yami était à moi et à moi seule, je ne supporterai pas qu'une quelconque trouble faite vienne s'immiscer entre elle et moi. Malgré la curiosité que suscitait en moi la présence de cet être, je m'imposai dors et déjà l'idée de m'en débarrasser peu importe ce qu'il en coûtait. J'étais prête à briser mon chère et tendre amour s'il le fallait, pour ensuite mieux la reconstruire selon mes aspirations.

    Elle émit alors de grand doute quant à ce que je pourrais lui apporter et ce que nous serions en mesure d'accomplir ensemble. C'était assez mal me connaître car j'étais, pour ainsi dire capable de tout, du meilleur, mais aussi et surtout du pire. Il nous fallait cependant apprendre à mieux nous connaître avant d'envisager la moindre ambition bien que j'eus déjà en tête de nombreuses idées sur ce que je pourrais faire d'elle...

    Ma remarque concernant le chaînons manquant semblant piquer à vif sa curiosité réagissant ainsi exactement comme je l'avais souhaitée.. Cela ne fit qu’accroître le sourire malicieux déjà bien présent sur mon visage. Elle émettait néanmoins quelque craintes quant au fait que je sois comparable à cette misérable que pouvait être Megami. Répondant à mon appel, elle saisi ma main pour conclure notre accord. Il s'agissait d'un premier pas en avant qui nous mènerait l'une vers l'autre.

    -Vous n'avez rien à craindre de moi ma très chère. Je ne suis en aucun cas similaire à ce parasite qui encombre votre vie. J'aspire, certes, à vous posséder, mais la réciproque est aussi vrai. Sauf que contrairement à cette pathétique créature qui sommeille en vous, je vous laisse entièrement le choix.

    Ce faisant, la tenant toujours par la main, je l'attirai brusquement  à moi. Ainsi nous retrouvâmes l'une contre l'autre mon visage à quelque centimètre du sien. Je collai alors ma joue contre la sienne pour ensuite pencher mes lèvres vers son oreille, lui murmurant t-elle une confidence suave.

    -En attendant que vous puissiez goûter à mon sang, considérez que je suis désormais votre. Le privilège que vous me faites m'honore haut plus au point. Avant notre rencontre aucun n'être humain n'avait suscité en moi autant de passion. Je sais pertinemment que vous ignorez ce à quoi je fais allusions, mais n'ayez crainte, tôt ou tard vous finirez par comprendre et je puis vous assurez qu'un nouveau monde souffrira à vous.

    Je m'éloignai alors brusquement d'elle comme si de rien n'était en me dirigeant vers la sortie en sa compagnie.

    -Comme vous l'avez si bien dit, les affres des tourments et de la souffrances n'ont aucun secret pour vous. Mais le monde, lui-même, demeure un grand mystère pour vous. Nous allons commencer par vous faire découvrir une part de celui-ci.

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