Yamanaka Natsumi a écrit:

Kögan Mugen VS Shiba Oni

Depuis peu, une rumeur circule comme quoi le sabre d'un très célèbre et puissant samouraï aurait été retrouvé. Toujours selon la rumeur, ce sabre se trouverait enfouie dans une grotte où résiderait des créatures étranges.

Oni => Un riche employeur désire avoir ce sabre dans sa collection et vous envoie -contre une très grosse somme d'argent- chercher ce sabre. Attention, vous devez le ramener en parfait état.

Mugen => En tant que samouraï, vous ne pouvez laisser un tel sabre entre les mains de n'importe qui. Ce qui est aux samouraïs doit rester aux samouraïs. Votre objectif est donc de récupérer ce sabre dans le meilleur état possible.

Ps : J'ai essayé de coller au max aux caractères de vos perso' mais si jamais il y a un problème, n'hésitez pas à m'envoyer un MP. ^^

La femme s’asseyait comme on l’avait invité à le faire, ce qu’elle faisait là, dans l’arrière-salle de cette zone de jeux clandestine ? Elle prenait possession d’un contrat bien sûr. Il était loin le temps où la kunoichi rejoignait un bureau Kage en étant sûr d’y trouver un salaire, maintenant il fallait traquer les ryos et les emplois… Pas toujours vraiment correspondant aux talents de base, mais la scientifique se consolait, on lui avait parlé de créatures étranges, avec un peu de chance, elle aurait un sujet d’étude en se pliant aux exigences farfelues d’un fou. Fallait bien survivre…

Accord était fait, on l’informait qu’elle ne serait pas la seule sur le coup, qu’il n’y aurait pas d’avance sur salaire et que seul celui qui rapporterait le sabre toucherait des ryos, en clair beaucoup d’énergie pour peut-être rien… Mais vu le calme plat du monde en ce moment, mieux que rien, les escortes, ce n’était pas son genre, les assassinats non plus, comme les combats en général, de kunoichi, parfois on pourrait penser que cette fille n’avait que le nom…

|||Meï|||

Une sacoche sur les épaules et son assistante, rien de plus en quittant l’établissement sous la pluie cachée sous sa capuche, ce qui était arrangeant quand on était une albinos qui attirait déjà pas mal l’attention et qu’en plus, on se trainait une Gekei tigre ado et en pleine crise… Parfois, la médic songeait sérieusement à investir dans un harnais ou une muselière, comme là par exemple…

-Pourquoi t’as pas voulu que j’accepte le contrat d’escorte ! T’as vu comment il payait Senseï ! Oni-chan ! M’ignore pas !!!

Le chaton rageait, l’albinos feintait de ne pas entendre, la gamine était naïve quant au type de contrat d’escorte que l’homme louche lui avait proposé, pas elle. Les choses rares plaisaient aux collectionneurs, autant elle que la Gekei faisaient de bons exemplaires dans une collection, rien de plus. Mais elle ne relevait pas plus qu’elle ne s’expliquait, elle aimait bien encore ce côté enfant de sa disciple sauvageonne. La même qui ne s’arrêtait jamais de parler, difficile si elle rendait le chemin moins long ou l’inverse…

-Meï, chut.

En vain, la tigresse poursuivait ses milliers de commentaires devant le bar de l’auberge où elles s’étaient arrêté manger, mais cette idiote laissait trop entendre le pourquoi elles étaient là. Pas que ça gêne tant la Shiba, mais voilà quoi, pas besoin non plus de le crier au monde. L’aînée s’accoudait au comptoir en finissant son bouillon, tandis que la cadette poursuivait son investigation… Totalement inutile. Oni avait déjà fait des recherches sur l’emplacement, elle n’était pas du genre aventureuse, certes elle aurait pu lui dire, la grotte est dans la montagne juste en face tu vois… Mais non, au mieux, ça formait un peu son apprentie. Il faisait bientôt nuit, il pleuvait et la femme avait l’impression de perdre son temps, elle jeta un regard à sa droite pour y découvrir un nouvel arrivant, un dont un bout d’arme attirait son attention. Simple voyageur ? On pouvait toujours rêver, ses doigts frappaient le bois pour souligner sa contrariété, elle déposait des ryos et tout aussi instantanément soufflait…

-Au lit.
-Wow ? Sensei !
-Maintenant.

Ton sec et regard évocateur, la disciple feulait son mécontentement en s’esquivant, quand la mentor d’un signe commandait deux verres, puis sans détour…

-On cherche un sabre ?

Autant être fixé.

Certaine mission ne s’exécute que pour l’honneur. Sans aucun gain réel, hormis celui de la satisfaction personnelle. Ce qui au demeurant n’apporte réellement rien de concret à l’homme. Dans mon pays, l’honneur prend une dimension extrême. La hiérarchisation, les dogmes étriqués et les codes sont si nombreux que tout est raison à manque de politesse et bafouage de l’honneur. Quand j’appris qu’un sabre de renommé se trouvait dans une grotte gardée par quelques créatures étranges. Je dois admettre que sur le moment je n’étais pas tellement intéressé. Des sabres, nous avions des quantités. Cependant, après une conversation avec Gonza, qui lui tenait à tout prix à ce que je me charge de cette affaire, je pris cette nouvelle sous un autre angle. Un sabre caché dans une grotte de Yu no Kuni ? Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire là. C’est donc plus par curiosité du fais que pour l’honneur que je me rendis finalement sur les lieux pour voir de quoi il en retournait. Cette fois-ci, j’allais le faire seul. Sans suite et sans armée pour m’accompagner.

Moi qui n’aimais pas le bateau. Je me voyais obligé d’y voyager par ce mode. Heureusement, le froid et la rudesse de ce pays ne m’atteignait pas. Chez moi, le soleil se faisait rare aussi, bien que ce n’était pas à l’extrême d’ici. Seul, je remontais la côte vers l’intérieur des terres. Dans un village couché au lit d’une rivière gelée. Seul point proche dont on m’avait parlé, pour trouver une grotte qui se fondait bien souvent dans le blizzard selon ce que l’on racontait. Au crépuscule, je pénétrais dans ce village. Alors que la neige tombait subtilement dans la plaine qui le portait. Craignant cependant le blizzard que certains vieillards disaient pressentir, je préférais prendre la première auberge qui se présenterait. Celle que je trouvais n’était pas bien luxueuse, mais un lit suffisait à me satisfaire tant qu’il fut accompagné d’un repas. En y rentrant, je ne découvrais pas grand monde. Les habitants paraissaient ici aussi froids que leur pays. Ce qui, dans l’absolu, correspondait à la condition et fit que je m’y sentis bien. En adéquation avec l’environnement. Comme si je ne fus pas étranger mais l’un des leurs. Pas un bruit, pas un murmure à mon entrée. Le coude reposé sur manche du sabre, je fis des pas indolent vers le comptoir ou se trouvait deux femmes. Une albinos et une plus jeune. Femmes dont je ne fis après une brève observation aucun cas. Faciès livide et refermé je les ignorais pour m’adresser une fois à côté d’elle à l’aubergiste. Du moins, c’est ce que je souhaitais. Mais l’albinos m’interpella sans même se présenter. Quand je retournais l’œillade désintéressé sur elle, sa compagne n’était déjà plus là.

Je plongeais alors mon regard au sien sans retenu et sans gêne. Ses yeux rouge ne manquait pas de captiver ma curiosité un bref instant, mais au-delà de ça, c’était surtout la question qu’elle me posa, qui me fit m’intéresser à elle. « On cherche un sabre ? ». Je la trouvais dans le premier temps effronté, ce qui fut rattrapé par l’étonnement. Que ce soit ma tenue, mes armes, tout de moi transpirait le samouraï. Aussi n’était-ce pas étonnant qu’elle conclue cela en voyant, mais uniquement dans l’optique où elle aussi, était sur la piste d’un sabre. Sinon pourquoi évoquer cette question ? Je savais que bien des hommes collectionneurs, aimaient exposer nos armes dans leur salon comme des trophées. Ce que je n’appréciais pas particulièrement. Des outils si nobles méritaient une existence guerrière et le gout du sang. Sinon, cela revenait à acheter un jeu d’échec sans jamais y jouer, car incapable d’en saisir les règles. Je me montrai glacial et silencieux et ce longuement. Sans répondre. L’aubergiste qui s’impatientant, s’accouda au comptoir en réclamant ce que je désirais. Bien que je lui répondis aussi bassement que froidement, je ne détournais pas le regard de la jeune femme.

-Vous désirez quoi ?
-Des brochettes au fromage. Un sake chaud.
-Au comptoir ?
-Oui.

Quand l’aubergiste s’en alla vers sa cuisine, je me décidais à répondre à l’albinos. Sans animosité, ni le moindre ressentiment. En fait je ne fis preuve de rien dans le timbre.

-Toi aussi si tu poses la question. Voilà qui peut poser problème… Ou pas.

Oui, ou pas. Qu’elle convoite le même objet m’était égal. A la regarder, je ne voyais aucune menace dans cette femme blanche. D’autant que je ressentis en elle quelque chose de similaire à moi-même. Une femme profondément personnelle. Egoïste, sans considération pour tout autre chose qui ne pouvait la concerner. Le genre de femme que les hommes adorent dominer en somme. Sauf qu’ils n’y parviennent jamais. Heureusement, les femmes en général, qu’elles soient docile ou dominante ne m’intéressait pas. Son petit minois et son décolleté indécent n’allèrent pas changer cet état de fait. Chose qui ne pouvait que transparaitre qu’aisément de moi. Je reprenais malgré tout sur le sujet qui nous opposait ou rapprochait, selon le point de vue d’où l’on se plaçait. Car, elle ne paraissait pas être une riche collectionneuse ni samouraï.

-Pourquoi tu le cherches toi ? Qui dont t’a parlé de cela ?

L’aubergiste arrivait alors avec les brochettes au fromage et le sake chaud. Bien rapide je trouvais. Comme si elles avaient été préparées avant que je n’arrive pour les commander. Je ne touchais pas l’assiette. En revanche, sans détournais mon regard encore, je versais le sake avec une habilité certaine dans la coupelle. M’en saisissant ensuite, je la portais à mes lèvres en la buvant lentement. Masquant ainsi le bas du visage, je ne fis qu’accentuer la passivité de mon regard qui découvrait une fois terminé un peu plus de méfiance envers elle.

-Tu vas négocier, ou me faire des problèmes ?

Autant être... Fixé ?

Négocier ou faire des problèmes, la femme avait besoin de la paume de sa main sous son menton pour le coup, histoire de retenir sa tête alourdie par la réflexion… Elle était vraiment obligée de ne choisir qu’une option ? Définitivement, elle pourrait bien faire les deux, d’autant que, le choix de cette auberge n’était pas un hasard, on lui avait informé un trafique plus dense sans le vouloir, l’aubergiste avait dit que les affaires étaient plus que bonnes en ce moment. La Shiba savait pourquoi. Des concurrents, des boulets dont elle n’avait aucune envie de se soucier, avec lesquels composer… A sa première réaction, d’instinct plus que de réels preuves, Oni jugea qu’elle et l’homme n’avait pas le même employeur, restait à voir s'il venait pour lui ou pour un tiers, étrange qu’il daigne négocier.

-Un collectionneur a passé un contrat sur cette lame, il ne payera que celui qui la lui rapporte.

Elle souffla un instant en attrapant son verre, sans perdre, ni le regard de son interlocuteur, ni le fil de sa comédie, son côté joueur sûrement…

-M’enfin, évitait de refaire le chemin jusqu’à lui serait sûrement mieux, pour mon temps et mon argent… ?

Un sourire, une nouvelle gorgée et voilà que sa tête c’était allégée, pas pour autant qu'elle était davantage avancée, après tout était-ce malin de l'informer que quelqu'un payerait pour cette lame? Il fallait croire que oui... Ou alors, qu'elle avait depuis le début une autre idée en tête, voilà qui lui ressemblait bien mieux.

-Ayant bien étudier cette histoire, mon côté scientifique sûrement, je sais de sources sûres, que la grotte est peuplée et du genre hostiles. Les rumeurs parlent de "créatures", mais j'ai passé l'age pour croire aux vilains monstres. Je doute que les "protecteurs" du lieu et la lame soient isolés l'un de l'autre.

Deux verres pour en offrir un ...? Non, pas son genre, trop radine pour ça, c'était juste parce qu'elle avait dans l'idée de piquer un des deux récipients... Bah oui, moins suspect et elle était un peu alcolo aussi sur les bords. Puis pour lui répondre, elle concluait ainsi...

-La lame est objectif secondaire pour moi si tu n'as pas encore compris, j'ai compté dix fous arrivés avant nous, mais on m'en a parlé d'une trentaine entrés dans la montagne, jamais ressortis.

Liquidation du second verre quand le premier disparaissait sous la manche de sa tunique à col haut -albinos ça se couvre!- qu'elle reffermait d'ailleurs de son autre mai une fois cette dernière libre. Après quoi elle se leva...

-Pour ma part, je vais me plaire à observer comment ils disparaissent... Et vous?

Un sourire, fin de la discution, pourquoi avoir partagé ses informations? L'iryu avait choisi son favori sûrement, un qu'elle abandonnait au comptoir pour aller faire sa nuit... Oui enfin, vite dit, elle avait plutôt passée cette dernière à préparer ses affaires... A l'aube, en toute tranquillité, la Gekei et l'albinos seraient sur les traces de leurs "traceurs"...? Qui, quoi? Leurs concurrents qui allaient se sacrifier pour la bonne cause, bien qu'ils ne le savaient pas encore...

Bien que je ne fis montre d'aucun étonnement ou d'intérêt à son verbe, intérieurement il en était tout autre. Elle me fournissait ni plus ni moins que toutes les informations qu'elle avait à sa disposition sur la situation. Je sentis qu'elle tentait de jouer à la dominance avec moi. Une manipulatrice qui comptait m'envoyer au charbon pour récolter les lauriers de la rançon offerte pour cet outil qu'est le sabre. Elle était donc, comme toutes les femmes que j'avais côtoyé ou presque. Elle se considérait sans moindre doute et avec assurance, supérieur à la masse qui l'entourait. Pensait que les hommes n'étaient que des jouets entre ses mains. Cela se sentait tellement, que j'aurais pu le deviner même sans qu'elle me fasse comprendre subtilement (ou pas) qu'elle était pourvu d'un égoïsme affligeant. En admettant que je fus mal placé pour faire la critique de cela. Cela ne fit que de me conditionner dans mes premières optiques. Les femmes ne sont décidément que des poisons pour les hommes. Elle et son petit minois ne dérogeait pas à cette règle. Ce n'est pas pour autant que je n'allais pas profiter de ces informations bien au contraire. Voilà, qui me ferait gagner beaucoup de temps. En revanche je savais maintenant que je devrais faire attention à ce qui se trouverait dans mon dos. Cette albinos me planterait une dague sans hésiter pour quelques sous, c'était certain.

Si elle comptait m'effrayer aussi avec ses histoires de fantômes... C'était clairement raté. Des Shinobis capable de détruire des cités entière, après cela, quel genre de monstre pouvait impressionner un homme ? Les pires monstres du monde portait à mon sens le titre de Shinobi. A moins qu'elle n'essayait que d'éveiller ma curiosité, mon appétit du sang et du risque. Cependant pour cela je n'avais pas besoin d'elle. Monstre ou non, cela m'était égal. Je ne lui répondis pas une seule fois durant son monologue. Me contentant de conserver ce regard fade sur elle. Buvant de temps à autre mon sake. Les femmes désirant me manipuler se cassaient toujours les dents. Je ne voyais pas pourquoi elle serait différente. Qu'elle fut présente ou non, j'allais de toute façon me rendre dans cette grotte et voir ce qu'il en était réellement. Alors qu'elle ne fasse qu'observer ne changeait pas grand chose. Je savais seulement qu'une fois le travail accomplit, je devrais sans doute me débarrasser d'elle également. C'est uniquement quand elle terminait pour me tourner le dos que je rompis mon aphasie. Bassement, et pourtant avec un ton qui ne laissait entendre que du désintérêt pour ses considérations.

-Je ferais bêtement ce que je fais toujours.

Là-dessus je pouvais finir mon repas. Bien rapidement. Car je ne comptais finalement pas rester ici. Préférant partir de nuit, quitte à risquer les neiges. Après avoir payé ce que je devais, je sortis et me mis en quête d'un maquilleur. J'avais besoin d'une bonne bête pour traverser les terres jusqu'à cette grotte. Son emplacement était heureusement connu, tant d'hommes s'y était rendu sans jamais en revenir. Ainsi, je découvris de la bouche de l'homme qui me vendit le cheval que l'albinos ne m'avait pas mentis. Il y 'avait bien eu de nombreux disparu là-bas. Prenant le chemin de nuit, c'est au trot que je m'y rendis, prenant ainsi une avance considérable sur la plus part des gens attirés par l’appât du gain. Pied nu dans la neige, tenant le canasson à la reine je m'avançais vers le racine d'une montagne, décoré d'une forêt de pin qui dans l'aube, s'octroyait d'elle-même une aura mystique. Sur le chemin, je découvris nombre d'objet de combat et quelques corps en décomposition. Rien qui ne me fit perdre ma constance, mais m'invitant tout de même à un peu plus de méfiance. Il n'y eu pas un son étrange qui m’accueillit, quand je découvris à cent mètre de là l'entrée d'une grotte. Étroite et sombre, mais surtout dont s'extirpait un vent terriblement glacial. A côté de cette entrée il y'avait un campement abandonné depuis peu. Puisque les cendres fumante laissaient entendre qu'il ne fut quitter que quelques heures plutôt. Je me laissais donc entendre aussi que quelques hommes ou femmes étaient déjà à l'intérieur.



Au dessus de l'entrée, je découvrais des écritures. Cependant, j'étais incapable de les déchiffrer. Elles ne paraissaient pas de notre époque en effet. Mais je n'en fis pas grand cas sauf quand le vent glacial donna un son tout aussi glaçant. Comme ci quelque chose à l'intérieur avait poussé un cris. Le cheval effrayé tira sur la reine au point que surpris, je la lâchais et le voyais s'enfuir au galop. La saleté emportait du coup mes provisions avec elle... Je commençais à trouver cela intéressant. Nous venions à peine de dépasser l'aube et déjà quelque chose d'étrange se tramait à n'en pas douter pour la suite... J'y pénétrais pourtant sans crainte et sans me poser de question. Sauf que je me trouvais dès lors dans le noir ne plus complet. Ni torche, ni rien à part du noir et du vent. Moi qui n'était pas shinobis, je n'avais pas les moyens de sortir des flammes de mes doigts par magie.. La marche fut relativement longue, d'autant que je ne marchais comme à mon habitude pas bien vite jusqu'à ce que mon pied nu passa sur ce que je sentais, autant à l'odeur qu'au touché, une marre de sang... Non choqué, je me disais qu'il y'avait là quelques cadavres que je ne pouvais voir. Puis, plus loin, difficile de dire précisément à cause de l'échos, j'entendis des cris. Des hommes se battant et le fracas du métal. Quand je reçu non sans surprise le haut d'un corps sur le mien. Le buste d'un homme séparé du reste du corps. Les sons cessèrent alors. Je reçu ensuite une bourrasque assez violente pour me faire glisser sur l'arrière malgré ma résistance.
Des pas lourds se firent entendre et bientôt, deux grands yeux apparurent dans la pénombres. Je portais calmement la main au manche de mon sabre sans pour autant dégainer. Puis je l'entendis. Cette voix grave. Capable cette fois-ci de rompre l'indifférence de mon faciès. Puis une seconde. C'est alors qu'une multitude de regards percèrent le fond de cette grotte humide.  

-Combien de mortel faudra t-il éventrer avant que nous ayons la paix ? N'en n'avez-vous pas assez !

Je penchais la tête étonné sur l'instant. Le manque de lumière devenait un handicap sérieux... Je ne pouvais me baser que sur mon sens du rythme et de l'instinct. Je trouvais en même temps étonnant que les hommes avant moi n'aient utilisés de torche pour cette grotte... Surtout si eux pouvaient faire du feu. Mais pour le moment, je ne fis que rester immobile et prêt à recevoir le probable assaut qui m'attendait.

Avant les premières lueurs, la plus âgée des demoiselles présentes dans cette chambre louée se décidait à vraiment faire du bruit, un qui réveillait la cadette grincheuse. Tandis que le chaton s’étirait en peinant à quitter ses draps, l’albinos elle avait disparue sous une tenue des plus sombres, mais elle ne suffisait pas à empêcher le rouge vif de ses pupilles de percer vers l’enfant tandis qu’elle ordonnait.

-Debout, on y va.

Son sourire blanc s’étirait alors que calmement le duo entamait la route, la grande ne semblait pas pressée et quand la petite s’en étonnait, elle ne lui offrait qu’un rictus en coin en guise de réponse, depuis le temps, sa compère la connaissait, la Shiba avait déjà son idée en tête… A commencer par la présence de la gamine. Un briefing en chemin qui laissait d’ailleurs cette dernière toute excitée, rare les fois où sa mentor lui confiait le grand rôle au final…

-Tu prendras ta forme féline en arrivant devant la grotte et c’est cette corde attachée à toi qui me guidera dans le noir, comme ça pas de lumière, j’ai ouïe dire qu’elle rendait les gardiennes du lieu folles.

Elle n’ajoutait pas la suite, non, elle se contentait de la mettre en pratique quand arrivées devant, le plan se mettait en place, des cris en fond, l’odeur du sang et quelques restes humains en déco. Sinistre lieu, pas de son genre, mais peu importe, Kirijins de naissance après tout, elles avaient vu pire… Telle une aveugle, La shiba se laissait guider par le chat atypique, tandis que sa main libre, toujours aussi vile, tapissait les murs sur son passage de parchemins explosifs par endroit bien choisi…

Une voix, un brouha et la dame blanche arquait un sourcil, une invocation ? Quoi d’autres… ? Oh bien plus intéressant qui sait… Car en écoutant les bruits lourds des pas, ainsi que le ton roc ou encore la respiration, ça n’avait rien d’humain. Une main tirait sur la corde de son disciple cachée derrière elle, puis elle claquait des doigts pour lui faire part de son temps d’action. Le félin disparaissait en se faufilant dans la taverne parcourant les façades verticales son souci à l’aide du chakra sous ses pattes. L’albinos elle s’accroupissait contre ce rebord d’où elle perçait difficilement la scène en contrebas, son chaton avait peut-être bien mieux choisi son chemin qu’elle ne l’avait pensé, même-ci il s’agissait d’un cul de sac. La kunoichi décapsulait une torche sortie de sa sacoche pour éclairer le contre-bas, une douce lumière rosée accentuait le rubis de son regard la dénonçant et dévoilait alors une meute, des corps et… Une connaissance.

La femme lui fit un clin d’œil avant de miner une action qui lui serait des plus utiles… Elle cachait ses yeux avec ses mains quelques secondes, pour cause, la torche a retardement explosait si on peut dire, dégageant avec excès une lumière blanche vive et aveuglante dans toute la salle… Grognement dans l’assistance, équilibrage des forces, son boulot à elle ? Son intérêt ? Faire diversion pour la petite évidemment, un ricanement et une déclaration de la dame…

-Alors, alors, si on commençait par les présentations !

Elle se penchait toujours retenue par le chakra sous ses pieds, puis d’une magnifique révérence, la femme se présentait, on pouvait la penser moqueuse, mais ce n’était au fond qu’un jeu…

-Votre serviteur, Oni Shiba, rat de Kiri, je ne veux qu’un échantillon de votre créateur et de votre alpha, après quoi… L’on pourrait s’arranger pour sceller ce lieu à jamais…

OU bien tous les exécuter et pour s’assurer qu’on ne lui ferait pas faux bond, son claquement de doigts durant l’aveuglement avait fait s’effondrer les parois du chemin vers la sortie. Piégée toute seule ? C’était mal la connaitre.