En patrouille, un bruit était venu courir à ses oreilles, cela comme une traînée de poudre qui la faisait exploser… Presque littéralement… En tout cas la table du poste de garde elle morflait… Disons, qu’on lui refusait un laissez-passer…

-Comment ça non !
-Oui ! Non !

Elle s’arrêtait au oui, pour pas changer, quand ça l’arrangeait… Aussi il ne fallait pas s’étonner qu’elle arrête le premier gus qu’elle avait croisé et fait boire pour l’accuser de troubles sur la voie public. On était comme on était. L’important, ce n’était ni le sort de sa victime, ni le sien si ça venait à s’apprendre, mais bien le pourquoi tant d’effort, lui, le Dentô.

Elle faisait glisser ses pas à travers les couloirs de la prison comme un serpent et aucun des autres gardes n’avaient osés questionner sa venue, il fallait dire, que ça faisait partie d’une de ses affections courantes cet endroit. La kunoichi abandonnait sa victime aussitôt le nom retrouvé dans le registre, il ne lui fallait pas longtemps pour faire face à cette cellule et que son regard perçant transperce l’enfant de la lumière. Furax, une évidence.

Par quoi allait-elle commencer? Les milles calins pépères qu'elle avait avec Koémi maintenant? Bordel, qu'il y reste alors ! Mais alors pourquoi le voir ici l’énervait autant, son visage était dur et fermé, pas un mot, juste un regard instant, pas de haine, ni de rage pourtant, comme si elle cherchait quelque chose, mais quoi ?...

-Lâche. Comme c’est facile de s’esquiver ainsi, tellement plus facile. Tu ne la mérites pas, j’ai eu tort.

Ses mains agrippaient les barreaux qui les séparaient, malheureusement… Son fascié se rapprochait, difficile de dire quel lion était en cage dans cette histoire. Pourtant, elle se souvenait de son regard à lui quand elle l’avait faite pleurer, de ses mots… Un menteur, un tricheur.

-C’est tellement plus simple de dire maintenant que c’est la faute des autres si tu fuis. Tu es un abrutit fini ! Disparais c’est aussi bien.

Une de ses mains se dégageait pour fouiller dans une poche de son gilet. Un tas de photos qu’elle jetait à l’intérieur, Koémi principalement, souriante, joyeuse, loin des soucis du monde. La brune patientait un instant qu’il en prenne connaissance avant de reprendre.

-Tu sais faire ça toi ? Moi oui, pourtant elle t’aime autant peut-être même plus que moi, mais je ne suis pas comme toi… ça non. Moi j’aurais pensé à elle avant de penser à moi. Crétin et maintenant quoi ? Maintenant quoi !!?

La fille lâchait les barreaux en levant les yeux au ciel, tournant comme un lion en cage devant cette dernière. C’était bien plus qu’embêtant cette histoire.

-Je te l’avais dit pourtant de regarder ces larmes les mêmes qui couleront quand elle apprendra, tu l’as trahi, conscient de ça ?

Elle se stoppait net pour le regarder.

-Encore que, ce n’est pas tout à fait vrai, elle ne le sait pas encore… Tu vas la trahir Shiwoon ? Encore. Faible et lâche, tu l'as trompé en fait sur ta vraie nature.

Et le silence, un regard dans un autre.

Il est dit que l’on ne peut rien gagner sans céder quelque chose en retour, une demande pour une réponse. C’est ce que l’on appelle le principe de l’échange équivalent. Néanmoins, quand le sacrifice dépasse en valeur la demande, dans quoi met-on les pieds ? C’est ce qu’on aimerait savoir, ce que l’on vous demande, ce sur quoi il se questionne. Après avoir longtemps hésité à faire sa requête auprès de cet homme, il a finalement pris son courage à deux mains. Tout cela pour quoi ? Pour être mis au fer. Qu’a-t-il bien pu faire de mal pour mériter telle sanction ?

Telle était la nature des pensées de Shiwoon depuis sa mise en détention. Revoyant la scène à chaque instant, tel un mauvais rêve dont il ne saurait se réveiller. Et pourtant, c’était bel et bien ce qu’il vivait en cet instant. Une incarcération, une tache à l’encre indélébile probablement sur son casier judiciaire. Les mots seraient nombreux pour décrire le conflit qui s’immisçait ainsi lentement dans le cœur du Dentô, mais très peu serait à la hauteur des sentiments qui avaient pris le dessus sur son être. Le grand sourire de la jeunesse de Kumo n’était plus désormais de première nécessité, car le village avait choisi de lui montrer un autre visage.

Non content de le mettre en détention, apparemment il semblait qu’il fallait également lui filer des coups pour le punir d’avoir imaginé s’en aller semblait-il. Pitoyable serait dire ce qui se passait donc lorsque les premiers à essayer s’avancèrent. Un s’en tira bien, l’autre eut l’épaule cassée. Légitime défense se mis-t-il à clamer, ignorant qu’en prison tous les droits civiques n’existaient plus dans ce village. Il eut pour seule réponse, un transfert au quartier de sécurité maximum, et une visite plus que sanglante des gardiens de cette zone. Un long moment de douleur où pour une fois, quelqu’un aurait pu le prendre en pitié, en l’entendant crier sans cesse les mots "Pourquoi", "Kumo", "brûlez"… et bien d’autre encore.

La première nuit de torture fut une chance pour lui, car ses détracteurs le voyant comme un faible lui avait laissé liberté de se défendre. Bien évidemment, il ne put venir à bout des cinq jônins présents, mais il signa sur un seul dont il ignore encore l’état actuel de santé, après lui avoir martelé le crâne avec le bracelet des entraves. Pour toute réponse, il fut enchainé de toute part. À genou, les pieds maintenus dans cette position par de boulets d’une masse plus que non négligeable, tandis que ses bras eux sont suspendus dans les airs par des chaines fort bien épaisses… Le roi était genou à terre, tel un misérable moins que rien qui avait défié du chemin de la lumière. Les ténèbres semblaient vouloir le prendre, pour le ramener aux évènements de ce jour qui déclencha tout. Un sombre déluge au cours duquel il eut une visite plus qu’imprévue.

Ce ne fut rien d’autre que le son de sa voix qui lui fit reprendre conscience. Lui qui dormait depuis un bon moment, après avoir perdu connaissance durant sa dernière visite. Il était encore un peu déboussolé, ignorant un peu ce qu’elle disait en essayant de remettre ses idées en place. Souriant pour essayer de faire bonne mine, alors qu’en face il pleuvait de la rage. Telle une langue fourchue Miaë déblatérait ce qu’elle voulait, à la plus grande surpris de Shiwoon qui n’y comprenais que dalle, et qui ne put répondre dans un premier temps que répondre :

Hein ?? De quoi tu parles ma vielle ?

Une réponse qui ne dut pas plaire aux demoiselles qui se mirent à agripper les barreaux de manière bien sonore, témoignant de la rare violence de se mouvement, comme si elles voulaient entrer. Geste qui fit relever la tête au jeune ninja, qui ne put que constater qu’il n’avait pas encore totalement récupérer, car des Miaë, il en voyait près de six à l’heure actuelle. Situation ambigüe car Shiwoon ne captait presque rien à ce qu’elles disaient, se forçant à se concentrer sur son ouïe pour bien suivre, mais au moment où il parvenait à le faire, les paroles furent entrecoupées par un bruit de feuilles volantes. Des photos, voilà ce que la Bakushô venait de lui lancer à ses pieds. Des photos de Koémi ? Mais pourquoi ? Pour le rassurer qu’elle allait bien ? Si oui, cela était très gentil de sa part, car le sourire que la demoiselle de la photo arborait se faisait des plus beaux, de quoi chasser une certaine inquiétude… Ou pas en fait…

Le discours de la fille aux yeux dorés laissait entendre que le garçon allait faire pleurer Koémi, qu’il l’avait trahit, et qu’il allait le faire encore ? Désarroi total… Quand est-ce qu’il aurait pu réaliser toutes ces accusations alors qu’il était derrière les barreaux ?? Le regard de Shiwoon qui se voulut d’abord des plus incrédules changea du tout au tout lorsqu’elle le traita de lâche… Un des mots tabou du garçon.

Hé ho! Je ne te permets pas de me parler comme ça ! Je ne suis point un lâche ! Je n’ai ni trahi, ni fait pleurer Koémi, et ce n’est pas près d’arrivé ! Alors renseigne-toi mieux avant de porter des accusations gratuites sur les gens !

Pour le coup, elle avait réussi à faire monter sa tension avec ça, et de ce qu’il savait de la Bakushô, ça allait monter encore, vu qu’elle ne l’appréciait pas vraiment. Un prétexte pour le faire chier ?? Il fallait savoir, parce que le regard de la demoiselle semblait bien trop sérieux pour que ce ne soit le cas.

Je pourrais au moins savoir de quoi tu m’affubles…ENCORE… en cette soirée ?

Elle esquissait un sourire quand le regard du jeune homme reprenait tout sa flamme, celle qu’elle avait connu, pouvait enfin reconnaitre, son attention était captée, bien ! Très bien ! La brune reprenait bien vite son air sérieux, pas question de le plaindre, de le soutenir, son rival après tout, le faire disparaitre… ça l’arrangeait non ? Elle fit rouler ses yeux à cette pensée, s’exaspérant toute seule, bravo mademoiselle…

-Quoi, quoi ? T’es crétin ou bien ?

Accroupie, pour être à son niveau après tout, la kunoichi marquait la pose en le fixant, perplexe quant à l’image qu’il renvoyait… D’ailleurs justement, ça lui faisait penser… Une de ses mains lui tendait un miroir pour qu’il puisse constater de lui-même son propre reflet, rien de glorieux.

-C’est ça que tu voudrais lui montrer pour protéger son sourire ?

Elle soupira.

-Non seulement, t’es une larve, mais en plus t’es pas assez malin pour échapper à cet endroit. Non, mais sans déconner.

Sur ce coup, la fille parlait en experte, si tout se savait, si elle n’avait pas su faire des courbettes… Nombres de fois où elle serait là, à sa place. Enfin bon, une chose à la fois, avant toute chose, un point qu’elle voulait aborder avec lui.

-J’espère au moins que ta connerie valait le coup, vu ton accueil ici, t’as joué au plus malin, en étant le plus crétin…

Elle relevait un sourcil, le dernier point était plus un commentaire pour elle-même en fait, n’empêche que amocher comme il était…

-Pourquoi tu es ici d’après toi ?

La question n’était pas la raison officielle dont ses collègues lui avaient fait part avec plaisir, mais plutôt son ressentit quant à sa punition. La fille semblait cesser toutes mesquineries à ce moment-là, un petit moment de calme et malgré le sourire, malgré sa hargne apparente, l’un comme l’autre jouaient la carte de la façade. IL était évident qu’il avait la rage, curieusement, cette dernière, elle la connaissait, elle avait eu la même et un incident si banal que celui-là l’avait conduit à se rendu là. La fille avait démissionnée, mais la facilité ou la lâcheté l’avaient fait traîner les pieds en affichant un air faussement soumis sous diverses ères. Difficile alors de cacher ce sourire peiné quand elle baissait le miroir pour qu’il n’ait plus à profiter de son reflet.

-T’imagine si elle te voyait hein… Je ne pense pas que tu resteras ici longtemps, enfin si tu apprends à la fermer, mais à ne pas en penser moins pour autant. Crétin.

Son sourcil se relevait et le dernier mot avait une intonation plus taquine que péjorative, de toute, il ne fallait pas s’attendre à de la « gentillesse » de la part de la Bakushô, qui enchaînait.

-Fais-moi mentir puisque je médis, ça me va très bien !

Un instant ! C’est le temps qu’il lui fallut finalement pour comprendre à quoi elle faisait allusion depuis sa venue. Une lueur pourpre, un aspect sinistre, un visage meurtri et ensanglanté. L’image de lui que lui renvoyait ce miroir à cet instant fut bien des plus sombres. Une insulte pure et simple à sa magnificence, à sa grandeur. Un fauve à qui on avait retiré ses crocs…Il détournait le regard de ce miroir brandit, incapable de supporter plus longtemps l’image de lui qu’il reflétait, alors qu’à nouveau dans sa tête résonnait fortement le mot lâche qu’elle avait employé d’entrée de jeu.

Si lui-même n’arrivait pas à supporter cette image, combien de fois les autres alors ? Enfin, par autres, il ne voyait pas beaucoup de gens s’en soucier… Un bref tour rapide des connaissances qu’il avait et c’était suffisant pour qu’il se souvienne d’une phrase qu’il avait lancé ce soir-là… Un bref instant d’absence avant de revenir au présent et de reporter son attention sur celle qui se tenait là devant lui et qui semblait vouloir quelque chose, mais quoi ? Lui-même ne voyait point pour le moment. Alternant entre remarques glaciales et questions indirectes, il avait l’impression d’être devant une mère qui passe un savon à cause d’une bêtise. Bien qu’ici, la soi-disant mère était là pour parler de conséquences. Un aspect de chose que le jeune shinobi n’avait nullement entrevu depuis un moment. Encore que là, les conséquences en question n’étaient pour lui, mais sur son entourage d’après la visiteuse nocturne… Une chose à revoir car là, on s’enfonçait :

Son sourire hein…Epargne-moi tes jérémiades sur ce sujet-là tu veux, car t’es mal placé pour parler de ça. Et puis d’abord, en quoi mes actes l’affecteraient elle ? Que je sache, lorsque j’ai agis, j’étais seul, et que je sache j’en porte le fardeau pour le moment également seul !

Il ne la regardait toujours pas. Sa dernière phrase pouvait donner l’air d’une réplique sous l’emprise de la colère, mais il ne fallait pas s’y tromper. Il était calme, et n’attendait qu’une explication au tissu d’inepties gros comme tout que Miaë était venu lui sortir ce soir, car vraiment, là elle ne se privait pas. À le traiter de crétin, à dire qu’il avait fait une connerie… Que savait-elle au juste de ce qui s’était passé lorsqu’elle lui parlait ainsi ? Un sursaut de révolte parcourait son esprit alors qu’elle lui demandait ce qui l’avait conduit ici, mais il ne répondait pas, restant encore silencieux un instant, se laissant le temps de se contenir et sortir tout platement:

Je suis ici parce que le Raikage est un crétin égoïste et égocentrique. Ni plus… Ni moins !

Un instant de silence s’installa, comme si les réponses du ninja avaient mis fin à quelque chose. Ce n’était pas si mal en soi, ça éviterait que les choses dégénèrent éventuellement. Cela devait être ça, car voilà qu’un léger tintement se fit entendre, et lorsque Shiwoon releva la tête, il comprit à quoi cela était dû. Elle avait rangé le miroir, enfin… Le Dentô se mit alors à supposer qu’il n’avait pas dit ce qu’elle voulait entendre, car elle arborait un sourire, loin du sourire dira-t-on. Une situation ambiguë pour lui, n’ayant jamais vu la demoiselle avec ce genre d’expression, il ne savait pas à quoi s’en tenir pour la suite, alors qu’elle lui lançait une nouvelle remarque… La remarque en trop ? Qui sait… Néanmoins la réponse qui suivit se voulu froide

Oui je vais te faire mentir sur un point. Koémi n’est pas la faible ninja que tu l’imagines être… C’est une brave personne, qui bien qu’elle ait comme gros défaut de me faire des calins…Non attend je m’égare…Enfin, elle ne tournera pas de l’œil en me voyant ainsi, ça c’est très sûr car elle et moi, on se comprend très bien, et cela même sans échanger de paroles !

Bon la fin de ses propos n'étaient pas aussi froid que se voulait le reste, mais au moins l'air moqueur qui l'accompagnait véhiculerait surement l'idée qu'il voulait, en plus de casser l'ambiance qui s'installait peu à peu... Il se voulait souriant pour essayer de faire comprendre à la Bakushô qu'elle ne voyait pas bien les choses, mais surtout car il préparait la tarte verbale qu'elle lui offrirait vraisemblablement au vu de attrait pour les joutes verbales avec lui.

Le miroir semblait avoir plus d'impact que n'importe quel mot, prévisible en même temps et le ton n'en restait pas moins agaçant. La Bakushô se changeait en rien son expression, elle patientait simplement, pourtant l'anxiété était réelle, stimulée par différents facteurs, dont un qu'il ne semblait pas comprendre, il ouvrait son bec à nouveau, ce qui fit rouler les yeux de la fille.

-Crétin.

Sorti du fond du cœur, voilà ce qui était sa première réponse, en quoi cela pouvait l'affecter ? La kunoichi se rapprochait encore, un ton plus bas, va savoir pourquoi.

-Tu crois vraiment que Koémi t'abandonnerait ?

Quel rapport ? Pour Miaë s'était évident que les soucis du Dentô affecterait sa protégée, pire encore, allez savoir vers quelle idiotie celle pourrait la pousser. Quelque chose vers quoi elle ne voulait se pencher. Le sujet dérivait sur un autre d’ailleurs et la trêve était la bienvenue, curieusement, la remarque sur le raikage la faisait rire, pauvre gamin, il n'avait pas connu les autres, ou alors il ne définissait pas bien le rôle de leur haut supérieur hiérarchique. Koémi revenait sur le tapis et enfin, un élément intéressant, le roi laissait paraître un semblant d'affection, mais pas que, un mélange de respect et de griffes sorties pour défendre la belle.

-Tu crois que je la vois faible ? La blague.

Surtout quand on savait que la petite s'occupait de la grande, la surveiller, lui faisait la morale et souvent avait plus le rôle de mère auprès d'elle que de sœur. Des rôles inversés si on se fiait à l'âge. Enfin, on y arrivait, le roi déliait sa langue et filait à la brune l'info principale qu'elle était venu chercher. Son regard se plantait sur le plafond, un petit silence à nouveau. Là c'était lui qui se leurrait. Et oui elle était mal placée pour lui faire la morale, parce qu'elle lui donnait assez de soucis comme ça justement, alors il avait dû voir comme elle, que ce qui touchait ceux qu'elle aimait la touchait bien plus que ses propres soucis. S'il se prétendait si proche d'elle, alors au fond, il le savait, ou bien c'était un imbécile, trop imbus de sa personne, pas franchement son problème à elle. Il filait sur un mauvais bout et la Bakushô, qui avait été au moins aussi « casos » que lui savait qu'on ne l'arrêterait pas avec une morale.

-On échappe pas à la hiérarchie. Que ça soit en tant que ninja, au sein de ses connaissances, dans sa propre famille. Y aura toujours une échelle et pas forcément ton petit cul toujours au sommet. Va falloir que tu t'y fasses, des fois, y a des rôles à jouer.

Un haussement d'épaules, la voilà prête à partir ?

-T'es un sale gosse pour moi Shiwoon, mais t'es pas aussi bon à rien que je le voudrais, pas aussi génial non plus qu'il le faudrait pour elle. Essaie de faire plus attention à toi.

Ses yeux se refermaient sous la levée de ses sourcils tant elle avait dû s'arracher les derniers mots de la bouche.

-M'enfin, si tu en es incapable, commence à te pencher sur les tours de passe-passe.

Un clin d'oeil et elle posait une boite à travers les barreaux dans la cellule, ce n'était pas un geste amical ! Qu'on ne s'y détrompe pas hein !

-On a tous un point faible face auquel on devient plus souple. Moi en tant que garde, c'est les ryos.

Sans surprise.

-M'enfin, les biscuits, c'est Koémi qui les a laissé chez moi ce matin, ça aide pas mes grosses fesses, ça lui fera pas de peine si je te les file. Enfin, si t'as encore assez de dents pour pouvoir les croquer.

Un ricanement.

-Si c'est la stupidité du Kage qui t'a envoyé ici, je me demande quelle taille à la tienne pour avoir attisé cette dernière. Tsumei est trop gentil, donc ton argument se vaut, ils ne sont pas tous ainsi.