J'avais entendu parler de cette information alors que je me baladais tranquillement un matin : Un déserteur bien connu pour sa folie du temps où il était encore en service du côté de Suna, une montagne de muscle sans cervelle. J'avais voulu en entendre un peu plus, et on m'apprit alors que c'était Kioshi qui l'avait fait revenir. Désormais le fameux Goren gisait dans une cellule de l'Ergastule, bien idiot. Il se croyait tellement fort et le voilà désormais revenu à son point de départ... Quelle tristesse. Quoi qu'il en soit je décidais d'aller lui rendre une petite visite, en cette belle journée ensoleillée, voir comment il se portait et plus important finalement, si il n'avait pas besoin de quelque chose. Je n'avais aucune raison de le détester finalement, il avait ses raisons de faire ce qu'il avait fait, et je ne discuterais en aucun cas ces choses là.

En tout cas je m'étais un peu plus renseigné sur son cas, je savais que ce n'était pas la première fois qu'il était logé dans l'hôtel de luxe du village du Sable. Avait-il toujours été cet imbécile ? Je prenais au détour d'une boutique une petite bouteille de scotch, pas vraiment pour moi mais plutôt pour ce pauvre bougre, il devait mourir de soif...

J'entrais dans le poste de garde, appelant l'un de mes collègue, je lui signifiais la raison de ma présence. Il soupesa le pour et le contre de la bouteille et du fait que je souhaitais entrer avec lui dans la cellule, pour avoir un peu plus de proximité, d'être un peu plus humain avec ce grand enfant. De toute façon, beaucoup de chose avait changé depuis son départ, désormais je ne pensais pas qu'il serait capable de m'écraser aussi facilement, d'autant plus qu'il était totalement bridé dans cet endroit. Après avoir reçu l'aval du garde, je le remerciais et approchais de sa "chambre".

Il était là, au calme, dans un endroit assez cosy... Du moins pour une prison. Les pistons à vapeur des Saibogus s'agitaient ci et là, l'un d'eux s'activa pour permettre à la cellule de s'ouvrir et de me laisser entrer. Je me retrouvais à proximité du grand criminel, et là voilà qu'un rire nerveux éclata de mon côté. C'était assez cocasse par rapport à la première rencontre.

- Et bah, tu as eu chaud hein, un peu plus et c'était ta tête que l'on retrouvait en place publique. Tiens je t'ai ramené ça... Comment vas-tu Goren ?

Question idiote, mais bon, c'était souvent ainsi que l'on démarrait les conversations. Alors voilà que je fixais sa silhouette, trouvant le même temps un petit endroit sympathique pour m'asseoir, par sympathique j'entendais pas trop poussiéreux. Je lui tendais alors la bouteille d'un geste amical, tout en l'observant. Il semblait en assez bonne santé, tant mieux. La véritable question était de savoir si il allait être capable de servir Suna à nouveau, ou plutôt si Suna était capable de l'accepter une nouvelle fois.

Ces lieux ne sont pas vraiment faits pour des jours de repos, que se soit pour un type comme moi que pour n'importe qui. La lumière me gêne pour voir je n'ai guère l'impression d'avoir la capacité visuelle que j'ai d'ordinaire, une chose supplémentaire dans ses lieux, faite pour m'éviter une autre folie. J'ai beau avoir l'air con, j'en reste un guerrier et je sais très bien mes capacités. Celle de fuir n'est pas dans mon niveau. Surtout avec un sceau bloquant mon chakra et cette nourriture m'empêchant d'avoir la totalité de mes forces. Peu de nourritures, peut d'énergies. J'ai repris une forme plutôt bonne, malgré les dégâts ressues par celui qui fut mon chasseur et donc produite par Kioshi. À force de rester calme sans user de mes forces, je réussis à guérir de mes forces. Ma désertion m'avait changé, les gens qui me connaissaient avant en verront la différence. L'idiot du village est bel est bien mort, même si mon caractère global peut montrer une certaine ressemblance c'est jusqu'à mon âme qui fut changée. Suna n'est pas déjà avant dans mes priorités comme ses villageois. Maintenant ça ne change rien sur ce point, mais un détail qui n'est pas à prendre à la légère peu donner ça différence. Celle que je n'ai plus la moindre bonté en moi. Elle fut complètement anéantie. J'en devais cela en partit à Suna. Pour des raisons qu'ils ne comprendraient même pas.

Là d'un coup une ancienne connaissant une personne que je connaissais. C'est l'homme avec qui j'étais le jour ou j'ai revu mon père. Le jour ou le moment de ma désertion avait plus qu'un sens, enfin la raison du fait que j'ai quitté le village car cela du fait que je ne suis revenu était toute autre. Cela m'importe peu. Je le regarde, reluqué de haut en bas, d'un coup il devient mon meilleur ami. Mon poto à moi. Oui, il avait une bouteille d'un alcool fort dans ça main. Un peu comme l'os d'un chien cette bouteille était un grâle. Pourtant je me devrais de garder un soupçon de raison:

Cela dépend du point de vue. Bordel. J'aurais eux juste un poil plus de chakra, je n'en aurais pas fait de nouveau la visite de ses lieux. Enfin Kyoshi est plutôt un gros gabarie. C'est cool pour la fiole, cela fait bien trop longtemps que j'en n'ai pas bus.

Prenant la fiole je me mis à la boire, ce qui est dommage c'est qu'elle ne fut pas bien longue. Après l'avoir sifflé je soufflai un peu merde déjà terminé. Tempi. Enfin après il ne me reste plus très longtemps. Encore quelque mois à tenir et c'est bon:

Je me rappel de toi, mais je n'ai plus le souvenir de ton prénom.

Quelle belle éducation il avait dû recevoir pour agir ainsi... Le gaillard venait de capturer la bouteille avec un grand sourire et de la vider aussi vite, je n'avais que rarement eu droit à un tel niveau d'amour de la boisson. Bref. J'appris par ailleurs qu'il se croyait capable de battre Kioshi si il avait eu un tout petit peu plus de chakra, ça me paraissait utopique mais soit, il n'était pas bon le contrarier si je voulais garder ma maison intacte lors de sa libération. Il me reconnu physiquement mais pas mon nom, étrange. Quoi qu'il en soit je me devais de lui rafraichir la mémoire. Je sortais de ma sacoche deux oranges, dont une que je lui tendais, il ne devait pas en avoir souvent dans sa cellule.

- Eichi, et mange ça, c'est prohibé ici mais les gardes ne le sauront pas.

Plusieurs questions me trottaient finalement dans la tête, notamment sur le pourquoi de sa désertion. Après tout si il avait juste souhaiter régler ses affaires de famille, il n'avait qu'à demander une dérogation au Kazekage, qui lui aurait sans doute accordé... Ou pas finalement, c'était une véritable bombe à retardement ce type, capable du pire comme du meilleur et ne justifiant jamais ses allégeances. D'ailleurs sa survie était une énigme : Étant donné la nouvelle politique auprès des nukenins du village, il avait dû passer un pacte obscur avec les autorités pour purger sa peine et ressortir en homme intègre.

Je commençais à dévorer mon fruit, comme chaque fois que j'en avais un en ma possession. Je ne m'arrêtais que lorsque celui ci était absolument terminé. J'aurais bien bu mais ma bouteille était désormais parfaitement sèche. Alors je noyais ma soif dans des questions.

- Quelque chose me tracasse : Pourquoi tu t'es tiré comme ça ? Je veux dire, si tu avais demandé à partir pour une petite période, tu n'aurais pas été traité en déserteur. Puis plus étrange : Qu'as-tu promis pour pouvoir continuer à vivre ? La Kazekage, qui est accessoirement ma Sensei désormais n'aime pas vraiment les déserteurs, tu es une exception en quelque sorte.

Je préférais néanmoins l'avoir dans notre camp que contre nous. C'était une arme de destruction massive, sans cerveau, rien de plus. On devait juste le contrôler. C'était peut être là la seule solution : Lui appliquer un Fuînjutsu de contrôle ? Mais non, il fallait absolument que j'arrête de penser à ça. Plus je l'observais, plus je ressentais de l'empathie. Il était comme un enfant finalement, il fallait juste lui inculquer les bonnes manières, lui placer des interdictions qui, si je tenais compte du personnage, voleraient en éclats à chaque fois...

Des oranges. Bon c'est déjà mieux que ce qu'ils nous donnent ici. Je prends le fruit, puis commence à le manger. Après le voir se trotter la tête Eichi est pris d'une interrogation. Surement des questions qu'ils eux bien avant de franchir ses lieux. Je le regarde me demander pourquoi j'ai quitté les lieux et pourquoi je ne suis pas revenu. Là une question bien plus pertinente que dans mon procès. Un procès qui fut bien écourté. Une scène d'une condamnation donnant un rôle plutôt ironique aux personnes qui joue leur rôle. Rien que de voir comment il c'est dérouler me fait rire. Je regarde donc celui qui dit être l'élève de la Kage:

Tu ne sembles pas vraiment très bien connaitre ta cher Kage. S'en est triste tout de même surtout en sachant qu'elle est ta Sensei maintenant.

Me reposant au fond de ma cage dans un recoin sombre. Seule la forme de mon corps semble plutôt montrer que je suis présent. Une respiration lente et les bruits des autres prisonniers qui semblent plus exciter que moi. Je me mets à penser que des fois la vérité n'est pas si bonne à savoir que cela. Il faut dire que des fois l'ignorance est signe de sureté. Enfin, même si après la vérité étant difficile à avaler et que certain hommes préfère se mentir même en sachant la vérité:

Je n'ai accepté aucun accord, aucune rédemption. Limite, je trouve même ma sentence ironique. Habituellement ou bannis les parias, mais là se fut l'inverse. On me demande de rester cloitrer au village. S'en est plutôt ironique. Enfin je dérive, dis moi, veux-tu vraiment savoir la vérité? Je ne suis pas du genre à mentir, mais même si tu ne me crois pas mes dires seront facile à prouver, mais avant dis moi. Qui d'un homme comme moi ou une personne semblable, mais cachant ses véritables intentions est le pire dans votre concept du mal?

Je dis bien dans votre concept, car j'ai clairement pas la même notion de bien et mal qu'eux. Comme toutes personnes nous avons des opinions différentes, des idées de vie bien larges, mais les miennes sont à mille lieux des leurs. Cependant cela ne signifie pas que je ne comprends pas leur point de vue, même si leur idée de la conception de la vie est loin d'être une chose normale pour moi. Cependant, Suna est un village intéressant. Je n'ai rien contre eux et même cet emprisonnement n'est qu'une chose factice pour moi. Vivre dans ce genre de condition n'est qu'une pale habitude. Enfin peut m'importe ce qu'advient de Suna, comme de n'importe quel village:

Sinon tu es ninja pour quelle raison. Pourquoi suivre le village?

Il me regardait d'un air légèrement supérieur. Si je connaissais ma Sensei ? Si il faisait allusion au fait qu'elle avait déserté elle même, j'étais au courant et alors ? Elle était revenue en grâce au village, connue et reconnue malgré ses écarts comme une grande Kunoichi à même de protéger le village qu'elle aimait. Tandis que lui... Il ne ressentait rien pour ce village, pour cette terre, il ne suivait que ses idées et opinions personnelles. Je ne blâmais pas le fait d'avoir un libre-arbitre, de se libérer des chaines de la foule non, je regrettais le fait de partir sans rien dire et laisser les autres en danger.

- Je sais ce qu'elle était ne t'en fait pas. Cela ne change rien au fait qu'elle n'aime que peu les déserteurs du village...

La chose la plus étrange allait arriver. Apparemment il s'agissait de sa pure condamnation que de rester enfermé ici... Ainsi la justice de ce village était aussi peu évoluée ? Nous ne punissions même plus nos traitres ? Je soupirais, exécutant un signe négatif lent de la tête comme pour marquer mon incompréhension. Comment pouvions nous faire volte face face à nos déserteurs sans punir ceux que nous récupérions ? Qu'importe, je restais attentif à la suite de son intervention qui se soldait par deux questions sur un avis personnel.

C'était pertinent, sans doute pas dans la situation actuelle mais c'était intelligent de me poser ce genre de question. Ce que je pensais importait peu finalement mais cela revêtait sans doute une importance particulière pour lui, alors il était temps de lui répondre sincèrement, sans détour.

- Je n'ai jamais pensé que tu étais le mal, j'ai juste dis que tes actions sont mauvaises. Donc logiquement je préfère les personnes comme toi. Et je suis le village car nous devons tous suivre une voie, la mienne est encore floue alors je suis obligé de suivre les traces que mes compatriotes laissent dans le sable. Toi tu sembles avoir trouvé ta voie seul, moi elle reste à définir.

C'était assez profond comme réponse, mais totalement vrai. Je ne voyais que sa silhouette dans l'obscurité, cela me suffisait amplement et je ne me rapprochais pas de lui, je restais à ma place, près de l'entrée de la cellule. Je fixais ce que je pensais être son visage, avec une mine sereine. J'étais là en ami, je ne lui cherchais pas de noise, je voulais juste comprendre les pensées des autres personnes, pourquoi ils réagissaient comme ça, et ce Goren en était un parfait exemple.

- Alors à toi de raconter ce lien que tu as, ou avais avec ce village. Pourquoi tu t'es enfui ? Pour retrouver ton père ? Il a fait des dommages à Suna la dernière fois qu'on s'est vu, ça aurait été un motif assez important pour que le Kazekage te donne quelques hommes pour le traquer, tu ne crois pas ?

Il sait? Ici ce que les gens savent, c'est ce que l'on veut qu'ils sachent, là est souvent la politique que prennent les villages et cela pour une raison simple, nous ne sommes pas dans une démocratie et se que décide le chef fait office d'unanimité. Zanshi fit du bruit pendant ça désertion une chose qui ne fut surement pas mise sans cacher plusieurs points dont moi-même ignore surement tous les contenus. Pourtant là est la réponse de ça première interrogation. Ma vie tient bien à cela. Un procès dont le résultat est bel et bien déjà choisi en avance. Sauf si bien entendue je jouais les cons. Un procès ayant plus un visage de symbole qu'autre chose. Une première clémence pour prévenir à la suite des représailles sur les autres. Laisser en vie pour que ces propres fautes puissent passer sans casse. Une simple illusion au vue des subordonnés qui la suivent. Je le laisse continuer de parler en écoutant ses dires. M'abreuvant de son dialogue pour cerner quel genre d'homme il est. Un homme n'ayant pas encore trouvé ça voit. Pour moi chaque homme à une vois, il suit une raison et cela même sans le savoir. L'ignorer c'est s'ignorer soit même. Il ne pense pas que je sois le mal. Mais qu'es le mal? Quel acte peut être dit mal? Pendant une guerre, tuer un homme du camp adverse peut être décrite de deux manières différentes selon le côté où on le demande. Si l'on demande à la famille du défunt l'homme ayant commit cet acte pourrait être traité de criminel alors que de l'autre côté du camp il peut être traité comme un héros protègent son village. Comme quoi, les idées que les gens se font des autres peuvent être totalement trompées par leurs propres sentiments:

Traquer mon père. Cela n'aurait que causé plus de morts au poursuivant. De plus, moi-même je ne saurais le trouver s'il ne souhaite pas lui-même se montrer. La seule chose que j'ai en plus c'est de connaitre par cœur ses habitudes. Donc pour le retrouver il me faudrait donc des années de traque à voyager dans ce monde, ce qui n'est pas plus mal vu l'écart de niveau. De plus, la mort de cet homme sera de mes mains et de celui d'un autre homme et cela ne concerne aucunement le village. Pour les liens, ce qui est drôle, c'est que j'ai un peu fais comme toi. Partagé entre deux choix, je ne savais quel chemin prendre. Poussé par un vielle homme avec de belle promesse, j'ai rejoint le village pour comprendre les rouages de la civilisation tout en espèrent trouver une place qui n'existe pas pour moi. Des promesses qui furent loin d'atteindre ce que je pensais. En gros les seuls liens que j'ai c'est celle d'une promesse. Mais ne te leurre pas. Je n'ai aucune animosité envers Suna, simplement que cette entité n'a aucune chose pour moi.

Les derniers mots sont bien dits de manière symbolique et non-matérielle, âpres tout, moi-même je peux montrer quelques jeux d'esprits placer dans un contexte peux commode. Une manière de montrer un geste de sympathie, peut d'homme à chercher à comprendre mes motivations. Pourquoi j'étais dans ce village, les raisons de mes actions. Sauf depuis mon enfermement dans ses lieux, au moment où je deviens la bête de foire, ironie est tel que c'est au moment ou mon âme enfouie au plus profond des ténèbres. Je le regarde puis dis, un sourire au recoin avec un regard sarcastique. Comme pour changer de sujet sur un sujet des plus embêtant pour moi. Malgré la brute que je suis, voir un homme tenter de comprendre l'infaisable, chose qui fait mon subconscient, j'appréciais le geste sans pour autant le montrer. Dans cette quête de savoir je trouvais en même temps un soupçon d'énigme qu'il tentait de résoudre, mais pas seulement pour me connaitre, qui sais si dans ses questions lui-même cherche à voir quel but il peut bien avoir dans ce vaste monde:

Se quelle était. En es-tu réellement sûr? Sais-tu qu'à ça désertion elle a fait cramer un grand nombre de gardiens? Qu'elle a détruit l'entré illusoire avec les civiles à l'intérieur? Plusieurs maisons s'effondrent à cause de secousses causée par la création d'une technique Suiton. Personnellement, je ne crois que peut aux excuses qu'elle sort, mais cela même étant vrais, son histoire montre qu'elle fut plusieurs fois prise de ce que j'appelle des pulsions. Je le sors de sa propre bouche. Cela étant même pardonnable, qu'après ce massacre et qu'elle s'en sorte avec une tape sur la main. Sache qu'elle a eu l'idée de détruire les Shinobi et ses grands villages. C'est ce qu'elle a sorti en tout cas pendant ça désertion. Elle reçut même quatre points de traque. Pourtant ce n'est pas elle qui est vraiment mise en tore, mais belle est bien l'agissement de personne autre dans ce village, des personnes que l'on pourrait dire agir dans l'ombre. Du moins, c'est l'hypothèse que j'ai de mon point de vue. Veux-tu en savoir plus? Ce que je dis est facilement vérifiable.