Les ténèbres, une chose tellement subtile est délicieusement gouteuse. Tant de choses à découvrir que l'on en perdrait le nord. Nous avons recruté Demon et j'avais une chose à montrer à mon partenaire. Katano est plutôt un spécimen intéressant, une noirceur et un tempérament plutôt calme, mais qui peut à tout moment exploser, une chose qu'il n'a toujours pas sous contrôle. Cependant une chose me trotte l'esprit. Savoir jusqu'ou va ça noirceur. Si ces idées peuvent tenir la route sur des choses plus dérivée que la vie et la mort. Plus d'une chose est cruelle et certaine dépasse les idées que de simples humains peuvent se faire de ce genre de chose. Les villages eux aussi les utilisent est en devient une arme des plus redoutables. Donc nous, les hommes des ténèbres ont aucune raison de ne pas en faire de même. Et personnellement là ou les hommes peuvent tenter la manière douce. Moi j'opte plus pour une manière radicale et plus rapide. La route de fait ne fut pas vraiment longue. Une question d'heure. Après avoir fait le chemin nous stoppons notre course en face d'une entrée de grotte. Un rapide regard vers Katano, puis je me mets à dire:

Tu peux toujours rester dans l'ignorance si tu préfères, mais ce que tu vas voir, mmhh risque de t'être nouveau. Certaines choses peuvent être mieux placé sous l'idée de l'ignorance.

La réaction de notre deuxième chef de l'organisation semble plutôt compliquée à anticiper. Je ne sais vraiment pas comment il va réagir à ce genre de chose. Après la réponse , je m'enfonce dans la grotte avec ou sans lui. Quoi qu'il en soit j'ai du travail à faire et ce genre de chose ne se fera pas sans moi. Les bruits des gouttes d'eau tombant du plafond au sol se fait entendre, nos pas sont accompagnées du claquement de l'eau sur les chaussures. Avançant à la lumière d'une torche. Une porte métallique sans verrou semble bloquer le passage d'homme ignorant ce qui se trame ici. Je pose la main et absorbe le métal. C'est évidement mon Kinton que j'ai modulé en barreau et donc repris. De nouveau libre d'accès, la couleur de l'eau au sol après à peine quelques mètres de distance changes de couleur. Une forte odeur de sang se sent dans la pièce. Des bruits de respiration difficile sont cachés sous le bruit des goutes. Juste à peine perceptible. Un bruit de chaine apparait. D'un coup, je lance la torche pour laisser entrevoir le spectacle qui ne montre que l'introduction de ce qui se passe ici.

Je n’ai jamais vraiment compris comment Goren pouvait être si foncièrement mauvais. Quelque part je partageais son point de vue parce que j’étais moi aussi rempli de noirceur et de haine mais en même temps, il avait un côté sadique, un côté tout particulièrement cruel que je ne possédais pas et que j’avais du mal à définir. Autant l’homme pouvait se montrer malin et attentif, rusé et fourbe, autant c’était vraiment quelqu’un de complètement fou à l’intérieur. Une noirceur comme ça, je me demande encore aujourd’hui si c’est inné ou si cela s’apprend. Je ne connais pas bien l’histoire de mon compagnon mais pour arriver à un tel niveau de haine et de cruauté il faut s’entrainer, s’entrainer beaucoup. Je me demandais même, à cette époque : si je continue dans cette voie finirais-je moi aussi comme lui ? Cette question ne passait bien évidemment pas avant les autres mais tout de même, cela avait une petite importance pour moi, je n’aime pas plus que ça rester dans le brouillard.

Demon avait été recruté et moi et Goren marchions maintenant depuis déjà quelques heures. Nous arrivons finalement en face d’une grotte. Mon compagnon me met en garde. Il me fait comprendre que je n’apprécierai peut-être pas ce qui se trouve dans cette grotte. Il me signale que l’ignorance a parfois meilleur goût que le savoir. Sur ce point je ne peux que le rejoindre mais as-t-il vraiment raison ? Je le regarde longuement et choisis mes mots avec prudence.

-Si j’avais refusé de prendre des risques en restant dans l’ignorance, je ne serais pas l’homme que tu as en face de toi. Qu’importe ce qu’il y a là dedans, je peux t’assurer que j’ai les épaules pour l’encaisser.

Nous nous engageons dans la grotte et nos pas sont bientôt remplacés par le son des gouttes d’eau. Nous marchons un peu avant de nous retrouver devant une porte en fer. Mon compagnon pose sa main sur la porte et absorbe le métal. Sa maitrise de cette affinité doit lui être bien utile au quotidien… Nous nous engageons un peu plus dans la grotte et je perçois une odeur que je connais bien. Une odeur de sang. Nous continuons d’avancer et j’entends un bruit caractéristique, celui de chaines. J’en porte depuis des années, je suis assez bien placé pour savoir quel bruit cela fait. Mon compagnon jette alors sa torche et je peux assister à un spectacle des plus singuliers…

L'antre dont je lui ai fait mettre les pieds et un lieu bien particulier pour moi. Ce lieu est celui que j'ai choisi pour faire subir un lavage de cerveau à une gamine. L'enfant de huit ans suspendus à deux chaines qui enlace ses mains. Elle n'est illuminée que par cette torche enflammée. D'autre personnes recroquevillées qui semblent vouloir s'éloigner de la lumière. Je les regarde d'un aire de dégout. Puis je me mets à poser mon regarde de nouveau sur elle. D'un claquement de doigt l'enfant se met à ouvrir calmement les yeux. Ses blessures encore fraiches sur le corps d'une voie simple, je me mets à dire:

Voilà notre future partenaire. Je n'ai toujours pas trouvé de nom. Hé toi décroches toi et présente-toi.

Le fille enchainé se mit à user de son pouvoir télépathique pour se faire flotter dans les airs et se libérer de ses chaines. Je ne l'enferme pas dans une prison de chaine, mais dans une prison psychologique. Préparent son métal à me servir corps et ongle. L'enfant se posant au sol s'agenouille, posant les mains sur le sang au sol elle incline la tête suffisamment pour que ses cheveux baignent dans cette marre d'hémoglobine:

Je suis... Je suis la servante de Goren, je suis dans ce monde pour le servir et le suivre et cela.. Quoi qu'il en coute.

Un sourire venant dans mon visage. Je me mets à avancer vers ses hommes prisonniers derrière elle. En prenant un . Le trainant au sol par la chaine qui le tient au coup. Le posant à côté de l'enfant, je me mets à dire tout en posant mon pied sur la tête de cet homme:

Mange.

Qu,, Quoi?

Tu oses contester mes ordres?

La gamine montre un soupçon de peur. Une crainte, non pas pour ça vie, mais pour la déception qu'elle peut donner à son maitre. D'un oui de tête hésitant, elle commence à prendre le bras du pauvre homme toujours vivant. Un homme criant non, demandant pitié. La bouche s'approchant lentement du bras jusqu'à venir arracher la chair fraiche pour se nourrir. Elle a déjà vécu trois jours sans manger. Les premiers jours où elle fut enfermée car elle ne souhaitait pas se nourrir de se que je lui donnais. Maintenant, la voilà en train de prendre son repas dans la source même d'un homme encore vivant.

Cette fille est bientôt prête. Presque dans une soumission totale. Laissant une pression sur le crâne de l'homme dont il finit part lâcher, laissant giclé sang et morceau de cervelle. Une vue que beaucoup, ne pourraient supporter et cela même avec une noirceur plutôt importante. Savoir les limites de nos alliés en est tout aussi important que de connaitre ses ennemies, voir même plus important. Un regard haineux envers le monde ne suffisant pas à en détester tout ce qui existe. Katano est du genre à ne pas avoir de haine pour tout. Cependant il semble être prêt à toute les consétions.

Pour cette fille, les apparences plutôt obscures de ce qu'elle a subi, n'est qu'un pale reflet brouillée ne montrant une petite partit de ce qu'elle a subi. En en effet, les tortures ne s'arrêtent pas là. Elles allaient bien plus loin, passant jusqu'à elle-même les faire subir à ses propres proches. Telle ce samouraï qui a donné ça vie pour la protéger. Prix avec l'obligation de garder les yeux ouverts pendant que celle qu'il a dû sauver mainte et mainte fois dans le passé:

Connaitre les extrémités de ses alliés est une chose aussi importante que la connaissance de ses ennemies. Sache que ce que tu vois n'est qu'un avant-gout de se qu'elle subit depuis trois mois. Je l'ai fait torturer un de ses proches, empêcher de manger ou de boire. Fait subir des coups. Ha ha ha. Quand je m'en rappel, ça me fait penser à de bons souvenirs de mon enfance.

Hé oui, mon passé est toute aussi tordu que le présent et du future que je souhaite créer pour moi. Je me demande comment les gens me jugent. Avec quelle idée psychologique qu'ils ont de moi? Quel regard ils peuvent porter sur les différents comportement humains. Chacun à son idée de ce monde, mais je ne pense qu'aucun n'a une réelle idée de se que cette terre cache réellement, moi même je ne suis pas homme à pouvoir prétendre le savoir. Après souvent les bases du savoir sont celles que l'on nous donne. Que se soit dans notre enfance comme après. Je donne un exemple. Tout le monde sait bien que la terre est plate et que l'eau arrive du néant et retombe aussi dans le néant. S'en est devenu les bases. Ben cela est comme pour moi qui ai fait de moi ce que je suis. Un homme qui connait et qui à dompter cette noirceur. Un monde ou le mal, la torture et le combat n'est qu'une monotonie comme les gens normaux voyant se poser à faire leur passe-temps.

Lorsqu’on est encore jeune et que l’innocence de l’enfance remplit nos cœur encore vierge de toute haine, nous sommes tentés d’avoir peur du monstre se tapissant dans l’ombre sous le lit ou de la créature visqueuse qui se camouflerait dans le papier peint. Mais plus on grandit plus on comprend que les monstres ne se cachent pas vraiment, ils sont présent tout autour de nous. On reconnait un monstre à sa capacité incroyable à faire souffrir ses congénères sans aucun scrupule. D’habitude, il y prend même du plaisir et s’en vantera à pleine voix. Il faut dire que le monstre ne réfléchit pas exactement comme tout être humain normal et mentalement sain. Il y a bien des monstres dans le monde mais lorsque vous tombez nez à nez avec un spécimen bien spécifique de créature du mal, il vous est difficile de ne pas réagir par instinct et de renier tout ce que vous venez de voir.
 
Goren était le symbole universel du monstre. Rien qu’à voir ce qu’il faisait subir à cette pauvre jeune fille, je pouvais déjà me mettre dans la tête l’idée que ce genre de gars n’aurait de pitié pour personne. De tous les points de vue possibles, Goren était un démon, un monstre, un être inhumain et dénué de toute morale. Il était tout cela en même temps et pourtant je restais là, à ses côtés, admirant le carnage que venait de causer sa petite protégée en dévorant le prisonnier. Goren fit exploser le crâne du pauvre homme et il n’y avait désormais plus que de la bouillie sur le sol. Je gardais quant à moi une expression impassible. Ce genre de spectacle ne m’intéressait ni ne me plaisait réellement. Je n’étais pas le même type de monstre que Goren et je n’éprouvais aucune joie à faire souffrir des créatures innocentes. Je tournai la tête vers lui tandis que la petite fille était toujours en train de manger.
 
-Bon, tu dis qu’il faut connaitre les limites de ses alliés. Ton spectacle ne m’impressionne pas plus que ça. Je ne t’approuve pas, tu le sais mais cela ne me gêne en rien. Tant que tes activités ne mettent pas en péril les nôtres je n’ai aucune raison de m’inquiéter. Mais si tu prends tellement de plaisir à torturer, je crois que tu t’es trouvé une place de choix dans le Kurai Hikari : geôlier et chef de la torture. Lorsque nous aurons des prisonniers à interroger, je te les présenterai directement dorénavant. Autre chose dont tu voulais me parler ?
 

Je fixai le golem qui faisait bien une tête de plus que moi. Je ne cherchais pas le défi mais à comprendre s’il y avait bel et bien une autre raison de ma présence en ce lieu.

Haaa, là la petit, quand es que tu deviendras grand? Non, je ne dis pas que Katano est un bourgeon. Loin de là. Ça maitrise du combat tel que celui de son raisonnement est digne des plus grand. Cependant quand l'on parle des ténèbres, il est comme un nouveau-né. Plutôt, comme un enfant ayant soif d'apprendre. D'un aire sinistre, cette sale reflète un peu mon enfance. Me posant dans un recoin un peu plus sec. Je me mets à parler:

Ha, ha, ha. Ah tu déjà oublié ton principal objectif?

Attendant, tout en regarde la gamine continuer son repas. Je m'avance de nouveau derrière. Prenant cette fois deux autres hommes que je traine en les tenants par le collier. Je leur mets des chaines aux deux mains pour les suspendre par la suite. Je regarde Katano puis dis:

File-moi ton sabre pour la suite de la discutions.

Pourquoi, ben disons qu'il faut bien aussi que je m'occupe. Pour le plaisir. En outre, mais aussi pour autre chose. Je me dois de trouver quelque chose dont je ne saurais toujours pas donner de nom. Ouvrant au niveau du ventre. Les deux hommes ceux si se mirent à crier. Bordel, mais l'on ne peut même pas parler avec ces bruits. Leur mettant quelque chose dans la bouche j'en tue un tout en disant:

Hé, avec ton don télépathique. Fait en sorte que celui si reste vivant malgré ce que je lui fais subir.

Me remettant à mon occupation, je n'attends même pas une réponse. L'entaille du vivant et du mort est exactement la même. Examinant l'un et l'autre je continue à dire:

Je vais te raconter mon passé. Ainsi tu seras amène de comprendre la subtilité de mon père et aussi le mien. Heng est du clan Kyu. Je ne l'ai sue à la dernière rencontre avec mon père. Je ne savais même pas mon appartenance à un clan. Ma naissance fut celle d'un caprice que mon père avait. Je me laisse croire qu'il a attendu ma naissance pour jouer avec moi. Toutes ses choses du genre ne pas manger pendant une semaine, torturer des hommes ou même me faire torturer est à cette époque en est mon quotidien. Tu penses que de vivre dans ce genre de situation est dure? En réalité non. Quand l'on connait que ça, s'en est même une action normale. Une éducation comme n'importe la quelle. Compliqué de le dire, mais mentalement je m'approche énormément de mon père, il est néanmoins, plus fort, plus intelligent, plus expérimenté, il a plus de ressources et un panel de technique incroyable. Ce type est connu d'aucunes grands villages et pourtant il es rentré pour me voir dans Suna même. Les hommes qui l'ont vue sans mourir ne se comptent que sur le bout des doigts. Je me laisse même penser que je suis le seul avec l'autre membre vivant de l'étoile à connaitre son visage. Il a déjà anéanti un village entier sans qu'aucune personne ne puissent dessiner son visage. Les techniques de son clan sont posées sur ses propres techniques à lui. En gros celui que tu veux tuer aura une grande partie des techniques Futon et Raiton de ton chez Shord.

Le golem de pierre s’esclaffa à la suite de ma tirade. Il trouva que quelque chose était drôle et c’est à ce moment là qu’il me rappela pourquoi j’étais présent dans cette grotte avec lui. Pourquoi ensemble nous avions fondé le Kurai Hikari. J’en avais presque oublié la raison tant j’avais été occupé à recruter des membres. Shord… D’un coup tous les souvenirs resurgirent et j’eus un mal fou à me reconnecter à la conversation. A vrai dire, je ne sortis de ma torpeur psychologique que lorsque Shord était en face de deux hommes suspendus par lui-même dans les airs et qu’il me gueula de lui passer l’un de mes sabres. Sans me faire prier je sortis Aurore de son fourreau et la lui jetai dans les mains. J’avais bien entendu pris soin de solidifier la lame au maximum, je ne voulais pas que quelques cendres viennent se perdre dans le système respiratoire de Goren. Le golem entama sa dissection des deux hommes et me somma de garder l’un des deux éveillé via mes soins de télépathie. Je fis ce que je pus, je me concentrais sur son esprit faible et le maintenais comme je le pouvais en vie tandis que Goren lui ouvrait le ventre. Je n’appréciais pas le spectacle ni ne comprenais pourquoi j’avais pris part à cette activité des plus morbides mais je pense que je cherchais quelque part à écouter mon compagnon jusqu’au bout. Ce qu’il avait à dire était très certainement intéressant. Le golem ouvrit donc la bouche et je me fis sage pour écouter tout ce qu’il avait à me raconter.
 

J’appris bien des choses en écoutant l’introspection du dénommé Kyu Goren. Quelque part je commençais à comprendre ce qui avait fait de lui l’homme qu’il était ce jour là. Il avait été élevé d’une manière bien différente de l’éducation quotidienne de la plupart des gosses et cela avait dû lui laisser des séquelles graves. Mais non content de me raconter sa jeunesse pour me faire comprendre l’origine de son trouble, il m’en apprit plus sur celui que j’avais juré de tuer, son propre père. L’homme était dangereux d’après la description, vraiment dangereux. Personne ne pouvait donner son visage ni le décrire mais d’après l’histoire de mon camarade, je risquais gros et je devrais me donner à fond pour retrouver cet homme. J’ai fixe longuement Goren alors qu’il me rendait mon sabre et j’ai tourné les talons. Je me suis dirigé vers la sortie de la grotte en un éclaire alors que je marchais et j’ai disparu dans la nature, j’avais besoin de réfléchir…