Toujours plus loin [Traque Katano PV:Equipe Katano et équipe Rin]

Spoiler:

Il y a certains choix que l’on fait lorsqu’on fait partie d’une équipe et que l’on ne ferait pas si l’on était un électron libre de toute responsabilité. Ces choix nous définissent, ils montrent à quel point un homme peut se sacrifier pour ses coéquipiers et à quel point il tient à ce que tout le monde soit satisfait. C’est une position encore plus dur à tenir lorsqu’on s’avère être le chef de cette équipe. Alors vous devez apprendre à faire passer l’intérêt de vos subordonnés avant le vôtre. Mais que faire lorsque c’est vous le problème ? Lorsque c’est votre propre personne qui est la cause de l’ennui, des désavantages et de la chute d’un objectif. Cela n’arrive pas souvent, c’est certains, mais lorsque ça arrive, ça vous tombe dessus et vous vous sentez faible, impuissant et inutile. Pour la première fois vous devez vous reposer sur les autres plus qu’ils ne doivent se reposer sur vous. C’est un changement crucial dans la vie d’un individu faisant parti d’une équipe et encore plus d’un chef. Je ne sais pas pourquoi je vous parle de ça mais au fond, peut-être que la vérité se cache quelque part entre ces lignes. Les éléments qui m’ont conduit au point de non retour, peut-être sont ils enfouis dans ces mots, il ne tient sans doute qu’à vous de trouver la clé qui vous mènera au réel sens d’un que je croyais enfouie bien profondément…

Ce jour là, j’avais convoqué mes deux partenaires de la Kurai Hikari. Je ne l’avais pas fait directement bien sûr, je n’en avais d’ailleurs ni le temps ni l’envie. J’avais envoyé Near cherché Demon et Elizabeth chercher Goren. Je n’avais pas envie de me compliquer la vie en justification hasardeuse mais la seule chose que je désirais, c’était qu’ils soient présents. J’avais fixé le rendez-vous au pays de la cendre, au beau milieu d’un terrain vague. La terre était plate sur plus d’un kilomètre carré ce qui devrait bien représenté le seul endroit parfaitement vierge de l’île ravagée. Il n’y avait ni arbre, ni gros caillou ni buisson d’aucune sorte. Une éruption avait du rendre la terre si aride qu’aucune plante n’avait pu pousser sur ces terres désolées. Je me positionnai bien au milieu de ce kilomètre de néant et j’attendais là, raide comme un pic. Demon et Goren finirent par arriver. Lorsqu’ils furent tous les deux présents, je me lançai dans une explication concise et claire de la raison de ma convocation.

-Mes amis, j’ai deux choses à vous dire. La première est que nous sommes à présent plus ou moins recherchés par plusieurs pays. Je dirais Konoha et Kiri. J’ai fait un peu de grabuge dans ces deux pays et je pense quoi vous aussi. Nous devrons donc rester vigilants dans les jours qui suivront. Ensuite vient le motif de votre présence. J’ai lu récemment d’anciennes suggestions de Goren que j’avais pris soin de noter dans un carnet. On pourra dire ce qu’on veut sur toi Kyu mais tu as le sens de la compétition et de l’équipe (si on veut). Je me propose donc de raffermir nos liens d’équipiers avec l’une de tes propositions. Je n’étais d’abord pas vraiment partant mais en y rependant, cela ne peut nous faire que du bien. Nous allons donc procéder à une compétition de grande envergure tous les trois : celui qui pisse le plus loin.

Au moment où je prononçais ces mots, je ne m’attendais pas encore à la réaction qui suivrait. Je n’étais pas vraiment surpris mais pas vraiment indifférent non plus. En fait, je ne savais même pas pourquoi je m’étais mis dans l’idée de réaliser le souhait de Goren. Je n’étais pas vraiment ce qu’on pouvait appeler un joueur… Mais quelque part mon sens de l’équipe me poussait à me sacrifier pour satisfaire mon équipier. Je faisais donc semblant de cerner toutes les raisons d’une telle proposition et de me lancer moi-même dans la compétition. Et puis, en tant que -presque- chef, je me devais de me sacrifier un peu pour mes amis et équipiers. Je fis donc un geste de la main et m’avançais un peu vers l’avant, faisant dos à mes deux compères.

-J’ai choisis un terrain vague pour ne pas qu’on ait un problème avec le terrain. Je me lance, vous prendrez ensuite ma position pour concourir. Mais je vous préviens, je suis loin d’être en reste. Je vais gagner…

J’ouvris ma braguette et commença mon affaire. Je fis ce que je pus pour envoyer mon jet le plus loin possible… Je pouvais bien entendu utiliser quelques techniques pour agrandir la quantité de liquide mais je n’avais aucune envie de tricher. Une fois mon entreprise terminée, je sortis un mouchoir humidifié de l’une de mes poches et respectai les règles d’hygiènes. Je me retournai vers mes camarades tout en levant les mains.

-Que le meilleur gagne !

Mais quelque chose vint perturber notre paisible compétition. Quelque chose d’à la fois fâcheux et plaisant. En gros, quelque chose d’imprévu...

Il y a trois jours, à Hi no Kuni...

J'observe tranquillement le ciel, regardant le temps qui passe. Désormais, l'été c'est bien installé sur le pays du Feu. Une chaleur agréable, bien que très lourde en fin d'après-midi. J'ai eu vent de certaines nouvelles. Apparemment, l'Hokage a officiellement décidé de sévir contre le « Tranchoir Fantôme », ennemis que j'ai repéré lors d'une mission... Quelqu'un de dangereux, avec des projets sombres pour Konoha. Mais quelqu'un que j'arrêterai avant qu'il ne devient trop dangereux et instable... Un messager se dirige ensuite vers ma direction.

« Ao Rin... Votre ordre de mission. » dit-il avant de disparaître dans un Shunshin no jutsu.

Observant le papier, il indique une chose bien spécial... Le sceau de l'Hokage en personne, d'autant plus que c'est un Anbu qui me l'amène. Pour une simple mission ? Je ne crois pas... Ouvrant le papier, je découvre l'ordre...

A l'attention de Ao Rin, Chûnin de l'équipe Matsudaï.

En raison des activités douteuses et des menaces envers Konoha, ainsi que la récente création d'une organisation criminelle de la part du « Tranchoir Fantôme », nous avons autorisation officielle d'une traque de rang A, dont vous avez la charge.

D'après l'enquête préliminaire, et les dates d'activités, il est très quasiment sûr que la cible soit un déserteur d'un village Shinobi, et donc qualifié de dangereux et potentiellement rigoureusement entraîné à l'art du combat. En raison des activités diplomatiques actuelles, l'enquête n'a pas aboutis sur l'origine du « Tranchoir Fantôme ». Néanmoins, il est très probable qu'il soit originaire du village caché de la Brûme, ou du village caché du Vent.

D'après les investigations menées, nous savons de sources sûr qu'il se trouve aux alentours de Hai, Yu où Shimo no Kuni. Grâce à nos alliés du Pays de la Foudre, et aux antécédents du Pays de la cendre, nous vous conseillons vivement de commencer les recherches par ce pays. Prenez garde.

Votre équipe de traque sera composée de Yamanaka Natsumi et Aburame Ryosei, appartenant aussi à l'équipe Matsudaï. En raison de vos antécédents, et de votre unique rencontre avec la personne recherchée, vous serez chef d'équipe.

Départ à 18H, Porte EST.

Heure actuelle. Fin d'après-midi sur Hai no Kuni...

« Ryosei... Tu les as ? »

Attendant une réponse positive dans mon long manteau blanc, je le vois se concentrer... Manipule-t-il les insectes des lieux environnants ? En tout les cas, c'est vrai qu'il y a nombre de petit trucs volants. L'île est relativement petite, terreuse, avec très peu de végétation... Autant dire que ce sera un combat en face à face... Nous nous remettons en route...

Après quelques minutes, nous arrivons devant lui... Aucun doute, c'est bien ce type... Qui remonte sa braguette, fier de sa performance... Mais de quoi donc ? Aucune idée. En tout les cas, je le regarde, les mains dans mes longues manches... A côté de lui, l'utilisateur du Dôjutsu ?! Oui... La chose va se compliqué si on doit le combattre en même temps que notre cible... Et puis se dernier personnage... A vrai dire, il possède un air sévère... Il ne m'inspire pas confiance.

« Comment on se retrouve, Tranchoir Fantôme ? » dis-je d'un ton neutre, totalement impassible. «Je vois que tu t'es trouvé deux compagnons de routes... Même un utilisateur de Dôjutsu... » Je pointe l'homme à la pupille dorée... Montrant, par l’évidence, l'identité de deux des trois personnes devant nous...

« J'imagine que tu te doutes de la raison de notre présence ? Bien que je crois cela inutile depuis notre première rencontre, mais je te le redemande... Suis-nous à Konoha sans faire d'histoire. »

D'un air décidé, j'observe chacun des mouvements des trois Hommes. Au moins petit signe d'aggressivité, je riposte...

Pisser sur un terrain vague. Sans embêter personne. Non, mais c'est quoi se délire, ça doit bien être l'une des rares occupations que j'ai et qui n'a pas causé de problème à personne. Et vous ne devinerez jamais quand es que l'on vient m'embêter . Ben c'est dans ce genre d'occupation. Comme quoi, ne pas être méchant ne sert pas à grand chose. Enfin, vous verrez après une plus ample explication.

Tout vient à quand j'ai eux une chose me trottinant l'esprit. Katano m'a dit que dans son passé tortueux de Kirijin, il est tombé amoureux d'une femme dénommée Yuki. Une petite au sang plus que froid avec un caractère plutôt bien trempé quand il le faut. Enfin l'ayant connu c'est ce que j'ai pue analyser, mais après plusieurs autres explications, je peux comprendre qu'elle était loin d'être aussi solide que la glace niveau sentimentalisme et psychologiquement. Enfin bref, tout ça pour dire qu'une question me trotte la tête. Je veux savoir si Katano en avait une grosse. Oui, vous avez bien pigé. Le calibre conte au moins au un tiers de l'utilisation pendant l'acte. Le reste du travail étant la manière de l'utiliser, mais surtout de la compatibilité entre les deux personnes. Autant dire qu'en y pensant, ne pas forcer une gonze à venir dans son pieu me donne envie de gerber. Non, mais vous m'imaginez tenter de combler une autre personne que moi? Bon en gros voilà l'idée. Je lui propose un concours de celui qui pisse le plus loin. Un sport cent pour-cent masculins. Je me demande pourquoi sur le coup. Enfin, j'en ai une petite idée, mais je n'en suis pas certain.

Cependant. Faire une compète à deux c'est plutôt chelou vous ne pensez pas? Limite ça fait pédé. Autant dire que j'ai palier cela. Dix minutes avant notre concours, j'ai rencontré un mec plutôt bien viril. Du moins, je ne pense pas qu'il soit de la jante féminine. Bon après vous allez me dire que l'on ne sait jamais et je vous donnerais raison, mais être deux à pisser le plus loin étant un peu ridicule autant lui demander quand même:

Hé Katano, j'aimerais parler par télépathie avec un mec. Je suis certain que ça va l'amuser.

Hé hop lien télépathique avec Konjo.

Hé Konjo rapplique, on va s'amuser à pisser le plus loin possible.

Fin du lien.

Quoi je ne le laisse pas répondre. Ben, il est cool Konjo. Il a une longue épée qui coupe tout comme du beurre. Le temps passe est le voilà. Le concours prenant ses débuts quand Katano commence à se lancer, je me mets à côté de lui pour avoir la même distance puis dis:

Hé mec, si l'on ne fait pas en même temps tout l'intérêt du jeu est perdu.

Projectile powa. Je ne maitrise peut-être pas le Suiton, mais avec les bières que j'ai picolé avec Konjo. Je pense que je vais faire un ravage. Matent d'un coup rapide le trois pièce de mon partenaire. Je me mets à dire:

Ha je vois désolé je vais reculer d'un pas pour que l'on soit a distance équitable.

Bon GGOOOOOOO. Mon projectile prenant une puissance des plus grandioses. Il vient atterrir sur des pompes d'une personne dont je ne connais pas. Mais merde bande de cons à cause de vous la marque au sol va montrer une position moins éloignée. Je regarde sur qui j'ai uriné et levant la tête je vois trois Konohajin. Putain pourquoi ses guss viennent nous faire chier en plaine compète. Les mains toujours sur l'engin je me mets à dire:

Hé vous l'entendez. Il baratine quoi. On est en plein concours ça ne se voit pas?

Je remballe les bijoux de famille je mets à attendre. Ses types veulent amener Katano. D'un regard en disant long je me mets à dire.

Deux compagnons? Non plutôt des copains de jeu. Hé sérieusement je pense que l'on vient de trouver des jouées avec quoi s'amuser.

hrp:

Là, je crois bien que c’est mon heure de briller. Depuis ma promotion de chunin, je n’ai pas eut de véritable « objectif important. Rien de bien excitant pour dire vrai. Pourtant, aujourd’hui même, alors que j’étais tranquillement chez moi, un collègue est venue m’apporter une lettre un peu spécial, signé de l’Hokage lui-même. Sur le coup, j’ai cru que c’était une convocation quelconque à un discours, mais quand je l’ai ouverte et que je l’ai lu, j’ai compris que c’était plus personnel. Limite mes parents ont fait un arrêt cardiaque quand ils m’ont entendu crier de joie.

L’hokage en personne demande à l’équipe Matsudaï d’aller capturer une personne dangereuse pour le village. Vu comment que ça a été envoyé, je suppose que c’est quelque chose d’assez important et pas une simple mission de routine. Le pire, c’est que je vais faire ça avec Ryosei ET Rin, les deux en même temps. Le seul problème, c’est que Natsuki n’est pas disponible pour venir avec nous… J’aurais espéré voir l’équipe Matsudaï au complet dans un évènement important mais bon… M’enfin, c’est déjà ça ! Je ferais bien attention de tout lui raconter à notre retour bien entendu.

♦♦♦

C’est donc tout naturellement que j’ai rassemblé mes affaires afin de prendre la route. J’ai vite retrouvé mes deux compagnons aux portes du village qui avaient l’air légèrement moins enthousiaste que moi. Pourquoi ? Je ne sais pas… En même temps c’est assez difficile d’être aussi motivé que moi. Il faudrait d’ailleurs que je me calme. Natsuki m’a déjà prévenu que mes sentiments pouvaient entraver mes objectifs et je pense que c’est le moment de l’écouter.

Bref, nous avons fait pas moins de trois jours de voyage dans la joie et la bonne humeur. Il fallait s’y attendre en même temps avec nous trois réunis. Pour commencer, nous avons décidé de commencer par Hai no kuni, l’île de la cendre qui était dans les mains de Makka il y a de cela quelque temps. Notre objectif est simple, capturé le « Tranchoire fantôme », un homme qui aurait menacé Rin et Konoha tout entier. Il va vite voir qu’il ne faut pas jouer avec nous quand j’aurais pris possession de son esprit.

- Pas mal Ryosei ! On va les trouver facilement grâce à toi !

Et c’est bien le cas. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous tombons face à… trois hommes. Tous assez baraqué et plus vieux que nous. À côté d’eux, on fait un peu gamin tout de même. Enfin, que niveau physique en tout cas, car mentalement… Voilà quoi. Au début, je n'ai pas trop capté pourquoi le gars venait de fermer sa braguette, j’étais bien trop concentré à écouter ce que disait Rin… Mais quand l’un d’eux m’a littéralement pissé sur les pieds, j’ai compris que ça allait pas DU TOUT LE FAIRE. Serrant les poings, je me retiens de lui sauter dessus pour l’étrangler.

- Dès que je t’aurais capturé, je vais te faire LECHER MES CHAUSSURE ESPECE D’ENC***. Tu veux qu’on s’amuse . ET BAH ON VA S’AMUSER MON COCO !

Après une grande inspiration, je me tourne en direction de Ryosei pour tenter de me détendre. Oui bah quoi, son visage de petit enfant tout gentil et innocent m’apaise un minimum, s’est déjà ça… En tout cas, je ne compte pas me retenir contre eux. Je vais leur montrer ce que ça donne de se confronter à Konoha.

Quel journée merdique, je n’avais pas fermé l’œil de la nuit à cause de mes cauchemars récurent qui m’assaillent à l’instant que je m’assoupis, j’ai donc erré sans but dans la nuit noir et je n’avais qu’une seule envie, massacrer tout ce qui pourrait passer à porter de mon épée. Combien de temps vais-je encore devoir avancer dans cette obscurité, combien de temps encore mes jambes supporterons elles le poids de mon corps alourdi par les chaines de ma sombre destiné. Je ne sais pas tout ça et je ne m’en suis guère posé la question avant. Est-ce que c’est à cause de mon esprit qui craque petit à petit sous la pression de ces flammes infernales qui me consume pour me martyriser ainsi mon subconscient ? Peu importe à qu’elle point j’entraine mon corps et ma volonté à repousser ses limites, je ne suis qu’un homme et comme tout homme je ne peux provoquer de miracle. Dans ce cas il ne me reste plus que l’abandon de ce qui fait de moi un humain et devenir un monstre qui dévore d’autre monstre. Partout ou mon regard se posé je ne voyais que lui, lui et son sourire angélique qui me répugne à présent, ce visage de gamin qui me regarde de haut, lui qui ma tout pris, lui pour qui mes pieds continue d’avancer, mon obsession, mon but, mon destin. Je ne rampe sur le sol de ce monde hideux que pour dévorer tout ce qu’il a été et tous ce qu’il sera. Même si je dois chasser son ombre jusqu’aux portes de l’enfer, je me dirige vers lui!

Le noir, l’obscurité la plus totale, que c’est-il passé ? Suis-je mort ? Non… Je suis certainement encore une fois tombé dans les vaps après trois jours sans sommeil. Je me réveillerais probablement dans quelque instant, il semblerait que les seuls moments qui me permettent d’avoir un peu de répit son lorsque je tombe dans l’inconscience. Malheureusement pour moi ce repos forcé fut interrompu par les chants à bouche fermé et très peu mélodieux de je ne sais quoi. Alors que j’ouvrais péniblement mon unique œil encore troublé par la vive lumière du matin, ma vision brouillé j’arrivais tout de même à apercevoir un géant, celui-ci m’interpellait avec un grand enthousiasme m’offrant sans attendre de la bière comme-ci nous étions amis de longue date. M’expliquant qu’il m’avait sauvé de la noyade quand j’ai perdu conscience, à cette instant une seule phrase me vain à l’esprit.

*Putain ! Dites moi pas qu’il ma fait du bouche à bouche, hein ?*

Vous savez j’ai déjà bu de la bière qui avait un goût de pisse de chat, mais lui vient de me faire découvrir de la bière saveur pisse de dromadaire. Comme quoi quand on ne pense pas trouver pire… La réalité finie toujours par nous prouver le contraire. C’est alors que nous avons picolés pendant toute la mâtiné, il me racontait ses exploits de jeunesse, il ne se rendait même pas compte que nous avions le même âge. Se vantent de ses multiples conquêtes d’un soir, je l’écoutais sans vraiment l’écouter, disons que ses paroles entraient dans une oreille et ressortaient par l’autre. Le temps de se quitter était venu, enfin. Ce Goren avait le chique pour maintenir une conversation tout seul, en gros appart « Merci » et avoir dit mon nom je n’avais pas placé une seule parole.

Malheureusement pour moi cette séparation allait être de courte durée, car même pas 15 minutes après nôtre rencontre, voila que j’entends sa voix dans ma tête et le pire de tout c’est qu’il m’invite pour un duel de pisse, non mais il m’en avait fait boire des heures durant sa foutu pisse et maintenant il veut un combat d’urine, non mais qu’est-ce qui cloche chez ce mec franchement. On a éteint à coup de pelle son berceau qui a prit feu lorsqu’il était bébé ? Hors de question que je rejoigne ce taré. Mais il semblerait que tous les chemins mènent à Rome, Vous connaissez l’expression ? Et bien remplacez Rome par Goren et vous comprendrez ce qui met arrivé. C’est par le chemin que je pensais l’éviter que je l’ai de nouveau rencontré. Il était là à agiter son machin dans tout les sens avec son pote, observant la chose je venais de me rendre compte qu’il n’avait rien de bien spécial.

Bientôt ils furent rejoins par un groupe de trois shinobi et en vue de leurs bandeaux, ils appartenaient à Konoha. Je pouvais pressentir des tensions et qu’une tempête allait bientôt faire rage entre ces guerriers. En temps normal je me serais éclipsé sans un mot, je ne suis pas du genre à me mêler des affaires des autres, mais cette fois c’est différent, j’avais une dette envers ce géant et j’allais lui rendre l’appareil. Me ralliant aux deux nukenins, attendant de voir qui fera la première offensive.

Le Pays de la Cendre… C’est donc ça. J’ai toujours su que ce pays n’est pas très attirant, mais… Je ne me serai jamais douter que ça l’était à ce point. Une île pauvre de végétation, qui était bien plus volcanique que je l’avais imaginé. Ce serait un calvaire d’y vivre, moi qui aime la nature, les forêts… Erk. Je n’ose même pas imaginer le fait de m’y installer. Heureusement que nous allons y rester que le temps de notre mission, qui s’avérait assez compliquée à accomplir.

Ce fut une première pour moi. Accompagné de Natsumi et Rin, nous avons eu l’ordre de repérer un individu, et de le capturer. Autrement dit, la traque d’un homme se faisant appeler le « Tranchoir Fantôme ». Rien qu’au nom, cet individu ne m’inspire pas confiance… Le terme de fantôme n’est pas du tout quelque chose qui me rassure. J’ai déjà eu à affronter un manipulateur d’esprits en tout genre, alors ça ne m’étonnerait même pas de tomber face à un fantôme. M’enfin, il paraîtrait que Rin ait déjà eu à faire à lui. J’imagine qu’il nous l’aurait dit si c’était réellement un fantôme.

En tout cas, cette histoire de traque ne me rassure pas du tout. Je crains le pire, sincèrement.

- Il n’est plus très loin… Avec deux autres personnes…

Il était à prévoir qu’il ne serait pas seul. Se balader tout seul, lorsqu’on est recherché, et en plus au milieu de nulle part, ce n’est pas forcément très intelligent. En ce qui me concerne, j’avais envoyé mes insectes en éclaireur sur un peu toute la zone pour repérer l’individu recherché. Il m’a bien fallut quelques dizaines de minutes pour que l’un de mes insectes le repère, et pour que celui-ci me transmette l’information grâce aux signaux de chakra qu’il m’a fait transmettre. Il m’a ensuite été bien plus facile de m’assurer de pister le chakra de la bonne personne… Non pas que cette île est très peuplée, mais il valait mieux que l’on ne se trompe pas. Ou plutôt, que je ne me trompe pas. En tout cas, l’insecte les ayant retrouvés s’est chargé de transmettre le message aux autres qui les ont cherchés en vain. Ils arriveraient probablement avant nous. Ils sauront se tenir prêt pour le combat. D’ailleurs, je les fis s’arrêter un instant avant d’arriver, afin de placer quelques-uns de mes bestioles dans leurs vêtements. Cela peut toujours servir.

Comme Natsumi l’a dit, on les a facilement retrouvés au final. Il y a bel et bien un groupe de trois personnes devant nous, qui étaient en train de… Euh… Pisser. Il y en a même un qui a littéralement fait son besoin sur les chaussures de la Yamanaka. Cela ne manqua. Elle entra dans une hystérie folle à l’encontre de cet homme à la carrure plus qu’impressionnante. D’ailleurs, ces trois-là semblaient franchement redoutables, et ce n’est pas leur chakra que je perçois qui me dira le contraire. Il y a du lourd en face.

Pendant qu’elle hurlait, j’en ai profité pour placer mes derniers pions. Quelques moustiques se dispersaient derrière mes pieds, prenant chacun des itinéraires différents en parcourant le sol terreux, voire cendré de l’île. Certains étaient déjà sur place, mais ça ne coûtait rien de prendre quelques précautions en plus. Dans tous les cas, j’ai pris la précaution de rester en arrière, derrière les deux Chûnins de mon équipe, tout en prenant le soin d’être le plus discret que possible. Il n’était pas question d’attirer leur attention dès le début du combat qui allait suivre.

Le musicien aux cheveux bleus demanda à notre cible principale de nous suivre. Nous y étions donc… Bientôt, nous allons devoir affronter ces trois brutes épaisses… Enfin, je ne me fie qu’à leur apparence pour les juger de la sorte. Mais je ne pense pas me tromper… Nos deux trios semblaient fort différent l’un de l’autre. Le jour et la nuit. Difficile d’en prévoir l’issue du match. Je dois bien avouer que, comme à mon habitude, la tension était à son comble. Ce n’est cependant pas pour autant que je relâcherais ma garde… Pas comme la dernière fois, où je n’ai absolument rien pu faire. Cette fois-là, ce sera différent.

La Yamanaka m’observa un bref instant, comme si elle essayait de se calmer. Au début, j’ai bien cru qu’elle allait m’assassiner avec son regard de tueuse… Mais il ne fallait pas que l’on se déconcentre. Tous les trois étions prêts à débuter le match… Il ne restait qu’à voir la réponse du Tranchoir Fantôme. Cela m’étonnerait qu’il nous suive sans broncher, mais bon. Je n’agirais qu’au moment voulu… De toute façon, nous étions tous les trois rôdés. Notre trio était prêt à toutes les éventualités, même les plus déplaisantes.

Trois Konohajins prêt à se battre bec et ongle contre moi pour me capturer. Voilà ce que j’ai trouvé a trop vouloir me donner en spectacle. Ce n’est pas dans ma nature d’appeler le conflit mais je dois dire que parfois, je ne résiste pas à une petite bagarre amicale. Mais là, la bagarre qui se préparait n’avait rien d’amicale et je sentais bien que les choses allaient dégénérer très rapidement. Je fixais le musicien que je connaissais déjà. Lui et moi avions un passé commun et nous allions devoir nous expliquer par l’art des armes. Je savais que bien que c’était a lui que je devais le fait d’être traqué comme un animal. La dernière fois que nous nous étions vu, je n’avais en effet pas tout fait pour me rendre agréable. J’avais proliféré une ou deux menaces bien senties pour me donner un air de grand méchant. Je m’en mordais un peu les doigts à vrai dire. Mais un homme prend ses responsabilités qu’importent ses torts et qu’importe la situation. Je tenais beaucoup à ces principes et jamais je ne les aurais enfreins. Alors, lorsque le musicien me somma de le suivre sans faire d’histoire jusqu’au pays de la feuille, je fis un pas en avant pour dépasser mes deux compères et je pris ma voix la plus sérieuse.

-Je te promets qu’il n’y aurait rien qui me ferait plus plaisir que de te suivre sans faire d’histoire. Malheureusement, les choses ne fonctionnent pas comme ça et des affaires importantes attendent de moi que je reste en vie et en liberté.

Je n’avais pas fini ma phrase que j’avais déjà dégainé mes sabres et assemblés. Je les modulai en une fraction de seconde pour en faire un gros éventail et je balayais l’air en direction de mes adversaires. L’effet fut immédiat et mon éventail géant projeta un nuage titanesque de cendres incandescentes vers mes adversaires. Tout dans son sillage était touché impliquant bien entendu les pauvres insectes au sol voulant vivre leur pauvre vie de parasite. Le nuage fonça rapidement vers leur position tandis que ma chaine s’empara de mon sabre, libérant mes deux mains. Je fis un bond en arrière tout en composant certains mudras. Je crachais alors ma boule de feu en plein dans mon nuage qui avait déjà atteint la position de mes adversaires. Inutile de dire que la température monta extrêmement haut avec la cendre qui brûlait. Un premier coup imposant mais je savais bien que mes adversaires n’en resteraient pas là et que j’avais encore du soucis à me faire.

-Goren, Konjo, éclatez les !

Mon cri retentit comme un champ de guerre. Une motivation étrange s’empara de mon être et me grisa tout le corps. J’étais prêt à me lancer corps et âme dans la bataille, quitte à y laisser la vie de mes compagnons et la mienne. Je retrouvais enfin ce sentiment que j’avais oublié il y a si longtemps. Ce sentiment que l’on ressent lorsque l’on se bat sérieusement pour quelque chose qui nous tient à cœur. Ici en l’occurrence je me battais pour ma liberté. Un mobile comme un autre, peut-être même plus louable que les autres.

Je me réceptionnais au sol et reprenais mes sabres en main, les détachant l’un de l’autre. J’étais à présent derrière mes deux compagnons. Je m’apprêtais à voir la suite de ce choc des titans…

spoiler:

Les deux autres vont donc prendre part au combat... Observant la scène, je regarde rapidement Ryosei et Natsumi d'un air compris. Rien que les mots de l'Homme venant de ranger son engin me fait rapidement comprendre cette chose : il ne compte pas se rendre aussi facilement... Comme prévu, nous allons devoir nous battre. Au milieu de notre trio, légèrement plus en avant, je pose une main sur ma flûte, soyons prudent. Le traqué reprend ensuite la parole...

-Je te promets qu’il n’y aurait rien qui me ferait plus plaisir que de te suivre sans faire d’histoire. Malheureusement, les choses ne fonctionnent pas comme ça et des affaires importantes attendent de moi que je reste en vie et en liberté.

Avant même de finir sa phrase, dégainant ses sabres, et créant soudainement un éventail gigantesque de fumée noire, je sens l'atmosphère se réchauffer. Simultanément, je dégaine ma flûte traversière... En moins de quelques secondes, un souffle de noirceur brûlante fonce droit sur nous... C'est mauvais... Si un truc du genre nous touche, je ne donne pas cher de nous.

La chaleur augmentant dangereusement vers moi, je siffle une note et repousse le nuage de fumée, tout en reculant rapidement vers l'arrière, de quelques mètres... Malgrès mes réflexes et le fait que j'ai pu stopper sa progression, la fumée me brûle le bras gauche... Observant plus attentivement, je comprends rapidement la finalité de la chose, ce n'est pas une simple fumée...C'est de la cendre. Incandescente qui plus est... Suivis de quoi, dans l'ombre fumante, une boule de feu arrive droit vers moi.

Par réflexe, je me décale vivement sur le côté, et libère une intense mélodie sur mon bras gauche, encore une fois... Mais la chaleur est bien plus puissante, et la maigre défense ne fais que limiter les dégâts... Mon bras est maintenant sévèrement brûlé... Encore en état de combattre, mais douloureux et fumant. Des perles de sueur gouttes sur mon front, tandis que je libère un faible sourire, la mélodie sur mon bras ayant fait son effet. Oui... Je suis désormais au nombre de 6... Et deuxième chose ? Vous le verrez très bientôt.

Sifflante encore dans les airs, je tente de sortir de la fumée, laissant les clones en places. Eux, ont une mission. Faisant signe à Natsumi et à Ryosei de me suivre, je me dirige plus loin... La cendre est ralentis, cela devrai me laisser le temps de respirer un peu, et de réfléchir à la suite du combat. Recevant les souvenirs de mes clones, je comprends rapidement la chose.

Ils ne sont plus là depuis un petit moment, et ont tous disparut en même temps, donc mon plan doit avoir marché...

Ironiquement, je lance

« Réfléchis à deux fois avant de lancer un Jutsu, sinon cela peut se retourner contre toi... »

Car c'est exactement ce qu'il vient de ce passer.

Résumé:

L'embrasement du Katon est impressionnant. D'un regard prenant perçant, je me mets à tendre la main vers le ciel. Katano faisant à la suite une boule de feu allant en direction d'un de nos adversaires. Je prends ça suite en lançant juste derrière lui par l'activation d'un sceau posé sur ma main, une trentaine de Senbons.

Les Senbons métallisés virevoltent dans les airs prenant, la direction du ciel pour retomber au sol. Une action se passant quelque minutes après la boule de feu. Mes senbons sont prêt en avance. Ils ne firent pas sans accompagnement de deux petites spécialités. Trois Senbons dans cette quantité d'aiguilles sortaient du lot. Un portant un œil affin de me permettre de voir de l'autre côté des cendres nos adversaires et ainsi de percevoir leurs actions et deux Senbons deux autres différents dont j'ai pris contrôle avec une technique de téléguidage d'arme. Les actions passent et peu de temps après le temps que cela retombent. Mes Senbons se mettent à retomber. Mes armes. Les Senbons lancés et la boule de feu maintenant paré. C'est au tour des Senbons de tomber. Mon œil et mes autres deux armes téléguidé se plantèrent au sol comme plusieurs autres Senbon de cette technique pour ensuite se diriger sur nos adversaires.

L'un jouant de la flute. Une chose me turlupine mon esprit. Pourquoi il joue en s'il en plein combat. Des clones qui semblent ce suicider se mirent à exploser infligent des dégât qui semblent se répercuter sur Katano de manière coordonné et en même temps sur nous. Le temps m'a manqué et une brulure atroce sur tout le corps m'envahis, je peux entendre comme un bruit de font les paroles de notre homme. Regardant par cet œil métallique. Je profite de cette action pour continuer mon action en faisant confiance à mes deux partenaires pour résister au choc. Les deux senbons étant maintenant derrières. J'en profite pour les faire changer de direction et d'attaquer. Ses personnes à l'endroit le plus inattendu dans ce combat. Par derrière. Après par les cendre, je les vois mal regarder autre part que par là où nous pouvons lancer des assauts. Surtout que la cendre semble être partout sauf là ou ils se positionnent. Après les Douleur reçus. Je fais signe à Kongo d'aller au front. Un sourire aux lèvres je me prépare déjà à continuer l'assaut.

Pendant un bref instant, j’inspire un grand coup pour me calmer. N’allez pas croire que j’ai déjà oublié ce que ce gros con a fait, non… loin de là même. Je lui réserve déjà un sort des plus ridicules. Je vais enfin pouvoir utiliser ce jutsu sur un véritable adversaire. On va bien voir ce qu’il donne en situation réelle. En théorie, il devrait nous donner clairement l’avantage puisque c’est l’un de mes plus puissant jutsu. Le seul qui peut rivaliser avec est le miroir et encore. Ce dernier est plus en dernier recours qu’autre chose. Là, ils vont goûter à la toute-puissance du clan Yamanaka.

Revenons-en à nos moutons nukenin. Celui qui semble être notre cible répond à Rin. Comme on s’y attendait, il s’agit d’une réponse négative. Cependant, les hostilités commencent plus tôt que prévu vu que le blondinet attaque immédiatement. D’un regard simple, je comprends que mes coéquipiers vont s’occuper de cet assaut. Et quel assaut ! Un nuage de cendres fonce droit sur nous, mais se retrouve rapidement à arrêter dans sa course par Rin et son bouclier d’onde. Pendant ce temps-là, je m’attèle aux préparatifs. Pour user de mes jutsu Yamanaka en toutes circonstances, il me faut de la vision. C’est donc dans cette optique que je crée un troisième œil fait d’eau. Ce dernier va très rapidement se placer au-dessus du nuage afin d’avoir une vue sur nos adversaires.

Ma cible principale enchaîne en lançant ce qui semble être des senbons simple. Encore une fois, je ne m’occupe pas de me défendre. Nous sommes l’équipe Matsudaï. Nous savons qui doit faire quoi dans la plupart des situations. Dans ces circonstances, je dois juste me contenter de prévenir Ryosei de l’attaque, car dans cette situation, c’est lui qui s’occupera de la défense. Me connectant avec lui par télépathie, je lui indique l’attaque.

* Attention, une trentaine de senbons nous tombent dessus, je te laisse t’en occuper. *

Sans chercher à obtenir une réponse, je me concentre une minuscule seconde sur le gros baraqué. Me voilà connecté à lui. Je le possède, je le contrôle… Il n’est autre que ma poupée actuellement. Il est temps pour moi de bien me concentrer, quitte à réduire mes réflexes. Il ne faut pas croire qu’il est aisé d’utiliser un jutsu en même temps que de contrôler un ennemi, pourtant, c’est bien ce que je suis en train de faire. Manipulant ma cible, je le fais se rapprocher de l’autre baraqué et l’attrape par-derrière en lui immobilisant les bras. Qui peut s’attendre à être immobilisé par son propre coéquipier ? Personne à mon avis…

* Ryosei, maintenant ! *

Comme dit précédemment, je me suis concentré pour plonger le blondinet dans un puissant genjutsu en même temps que de manipuler le gros baraqué. Que peuvent-ils faire contre notre trio ? Rien, absolument rien. Nous sommes une équipe, nous avons des combos dévastateurs. À niveau égal, personne ne peut vraiment nous faire face, tranchoir fantôme ou non.

D’emblée j’ai une certaine réticence envers cette équipe, je ne parle pas des konohajins qui semblent soudés comme les cinq doigts de la main, non eux encore c’est tout autre chose. Ma véritable préoccupation se portait sur mes chers coéquipiers qui me paraissaient peu prompte à communiquer. Mais je n’allais pas me plaindre d’eux justes à cause des apparences, de plus j’avais choisi moi-même de payer ma dette, mais cela ne veux certainement pas dire que je sacrifierais ma vie pour de parfait inconnu. Malheureusement pour moi mon tempérament brûlant m’empêchait de fuir devant le danger, j’affronterais donc le feu par le feu.

Enrobé par ma cape aussi noir que le charbon et ainsi d’une façon très simple et grotesque je ne dévoilais mon attirail aux yeux de tous. Ecoutant les répliques peu constructives des deux protagonistes et soupirant silencieusement je me demandais quand ils allaient enfin passer à l’action. Dans un combat ce sont les armes qu’il faut faire parler et non les lèvres, le guerrier le vrai ne vie que pour créer les étincelles produit lorsque deux lames se percutent, nous enveloppant dans sa lumière éphémère que l’on pourrait comparer à la vie d’un guerroyeur. Mais ce n’est guère le moment de rêvasser, enfin la première offensive fut lancé de nôtre coté, le balafré optait pour… un nuage de cendre ? Ok je suppose qu’il ne m’avait pas compté dans sa stratégie ou il pensait que j’allais m’infliger à moi-même des blessures pour attaquer ses ennemis, c’est qu’il ne me connaissait pas le petit.

Lui emboîtant le pas, le géant libérait grâce à différent sceau de multiple senbons pour tiré dans cette masse nuageuse, une attaque à l’aveuglette, hein ? Et pourquoi ? Toucher des cibles que l’on suppose être à cet endroit. Je n’attendais pas mon reste pour partir de mon bord, courant le long du nuage, mais gardant tout de même mes distances pour ne pas subir de brulure, j’observais avec attention la moindre faille, malheureusement pour moi je n’en voyais aucune. Un combat à trois contre trois et j’étais déjà sur la touche. Incapable d’agir et n’étant pas assez fou pour m’y élancé alors que je ne sais pas ce qui pourrait m’attendre à l’intérieur. Quant tout à coup je ressentais une intense douleur sur tout le corps, comme des brûlures ainsi que dans mes poumons, m’arrêtant pour prendre une seconde, je ne comprenais nullement ce qu’il venait de m’arrivé. Examinant la portée entre moi et la fumée il était simplement impossible que je puisse être touché ainsi à cette distance. Je ressens la chaleur sur tout mon corps, mais ne vois pas la moindre trace. Ils avaient contre attaqués...

Mon regard fut attiré vers le dessus de la cendre, me faisant réagir au quart de tout, envoyant avec vigueur une lame de couteau aiguisé, anéantissant une sphère bleuté qui ne devait pas être étrangère à ce que je ressentais. Repartant de plus belle atteignant l’extrémité du nuage, j’aperçu l’un des Konohajins, l’identité de mon opposant fut rapidement divulgué. Le chef du groupe, oui c’était lui et il semblait très absorbé par l’action devant lui pour m’avoir remarqué. J’aurais certes pu l’attaquer par surprise sans un bruit, mais je n’étais pas le genre d’homme à poignarder les gens. Certains penseraient que je suis ridiculement franc, mais c’est ma façon de vivre donc peu importe qu’elle ennemi fourbe se trouve en face de moi je brandirais mon épée toujours de manière à qu’il puisse au moins se défendre. Car pour un samouraï mourir de la main d’une personne contre la qu’elle il n’a pu échanger le moindre coups est la mort la plus déshonorante qui soi. Sprintant à la vitesse du vent j’alertais mon adversaire d’un hurlement sonore pour le prévenir de ma présence et que je lancer une contre-attaque. Arrivant en quelque instant à son niveau et je dégainais ma gargantuesque épée pour lui infligé avec ardeur la fureur de ma lame sur son corps. Pendant la ruée qui précédait mon coup d’espadon sur leurs chef j’avais aussi lancé deux lames simple contre ses deux partenaires, à cause de la vitesse avec la quel je m'étais déplacé, leurs trajectoires furent peu précises, mais j’avais au moins visé leurs jolis bouille qui n'ont jamais connu le malheur.

Hrp et résumé:

Spoiler:

Le combat allait commencer… Tendu, j’observais les alentours, prêt à la moindre offensive, aussi bien adverse qu’alliée. Ce fut cependant nos adversaires qui ouvrirent le bal, et plus particulièrement le Nukenin que nous pourchassions. Il balança sur nous un amas de… Cendres ? Oui, ça m’en avait tout l’air. Ainsi, il existait des gens en ce monde qui maitrisait un tel pouvoir. C’est assez intéressant… Mais j’imagine que c’en est tout autant dangereux. Rin s’exécuta immédiatement, utilisant un bouclier constitué de son. Tandis que je me préparais à compléter sa technique défensive, le musicien laissa des répliques de lui-même dans la zone d’action de la technique. Ces clones… Ce sont les mêmes que ceux qu’il a appris à mes côtés ? Si c’est le cas, j’ai bien compris ce qu’il manigançait… C’était impressionnant.

Je ne perdis néanmoins pas mon temps, activant la capacité d’absorption de mes insectes que j’avais placé sur nos corps. Ils sortirent de nos vêtements pour encaisser l’attaque adverse, et nous laisser donc le temps de s’en éloigner. Ce fut une réussite… Malgré plusieurs brûlures. Ma technique n’a pas pu encaisser toute la puissance de celle de notre adversaire. Cette sensation m’était désagréable au plus haut point… Elle me rappelait l’état dans lequel j’ai fini lors de mon dernier combat… Plus jamais je ne voulais revivre ça. Non, plus jamais.

Une voix résonna dans ma tête. Cette voix, je la reconnaitrais entre mille : c’était Natsumi. Elle m’alerta qu’une attaque allait arriver par-dessus le nuage. Hochant vivement la tête, j’étais prêt à riposter. Dès qu’ils apparurent dans mon champ de vision, une bourrasque de vent sortit de mon bouche, envoyant valser l’intégralité des senbons envoyés pour nous blesser. Un seul regard de Natsumi me fit comprendre ce qui allait suivre. Je n’ai qu’à attendre le top pour passer à l’attaque. Et quelle attaque…

Rien d’autre qu’une attaque combinée, mêlant mes capacités de manipulation d’insectes, mon Fûton, et les illusions de la Yamanaka. Nous savons qui viser… Il s’agissait de notre proie principale. Je ne le laisserais pas s’enfuir… Surtout lorsqu’on voit ce qu’il est capable de balancer comme jutsu.

Le top est donné. Mes insectes chargés en Fûton fusèrent à toute vitesse sur le « Tranchoir Fantôme », étant prêts à en faire une « Passoire Fantôme ». Dans son état actuel, il devait sans doute considérer mes insectes aussi naturels que le vent. Même s’il les voit, c’est comme s’il ne capte pas le danger qui approche dangereusement… Si tout se passe bien, on allait peut-être en finir… Qui sait.

Néanmoins, il était encore trop tôt pour crier victoire. Un cri me surpris, venant de derrière nous. Quoi ? Cet homme… Il a profité du nuage de fumée pour arriver vers nous, sans que l’on remarque ? Sûrement est-il un bon combattant au corps-à-corps… Sinon, il n’aurait pas pris la peine de contourner l’amas de cendres. Et si un spécialiste au combat rapproché venait à trop s’approcher… Danger. Surtout que le cri qu’il a poussé m’avait plutôt surpris, et je ne vis que trop tard le kunai qui fusait en ma direction. Une nuée de moustiques se dressèrent devant moi pour dévier le projectile. Ce ne fut pas un succès total, puisque l’arme se planta dans mon épaule gauche, laissant ainsi échapper un cri de douleur.

Je repris bien vite mes esprits, et je vis cet assaillant charger le musicien avec une grande épée.

- Hors de question.

Dans la foulée, un des moustiques placés sur Rin sortit de ses vêtements pour voler à toute vitesse en direction de la gorge de l’assaillant. Il se gorgea de chakra Fûton, augmentant ainsi la puissance de la piqûre occasionnée… Un moustique au dard perforant, ce n’est pas toujours très agréable à subir. Surtout lorsque c’est la gorge que l’on vise…

Résumé:

Dans un combat à trois contre trois, il est incroyablement compliqué de suivre chacune des actions faites par chacun des participants au combat. En effet, notre attention est tirée dans tous les sens et la concentrer sur un seul et unique élément devient particulièrement difficile. Néanmoins lorsque l’on atteint un certain niveau et que l’on est considéré avec plus de respect dans la communauté ninja, on est tout de même capable de faire abstraction du bruit, des effets visuels et des sensations qui peuvent nous détourner de notre objectif principale. Pourtant, au vue de toutes les actions qui peuvent se produire en un très court laps de temps dans un tel combat, un petit résumé psychologique des évènements s’impose naturellement à l’esprit du combattant à chaque étape de l’affrontement.

Ainsi j’avais balancé mon nuage de cendre. Une attaque puissante et qui plus est, pouvant affecter plusieurs adversaire. Dans cette situation, une attaque plus qu’adaptée. En raison des cendres de mon nuage, je ne pus pas vraiment voir ce qui se tramait derrière mais je compris pourtant que d’une manière ou d’une autre, mes adversaires avaient réussis à stopper sa progression. Chose un peu embarrassante car à présent un véritable mur de cendre nous séparait, moi et mon équipe de nos adversaires, rendant par la même occasion toute attaque frontale au taijutsu complètement inutile à moins de vouloir se brûler les ailes. Je vis ensuite mes coéquipiers s’activer de leurs coté. Le golem de fer créa des senbons qu’il envoya vers l’adversaire et le nouveau venu s’empressa de contourner le nuage de cendre, visiblement peu enjoué à la vue de ma technique.

Quelques secondes passèrent et je ressentis alors une terrible douleur de brûlure. Ce n’était pourtant pas n’importe quelle brûlures, je les ressentais comme m’étant familières. Je ne comprenais pas d’où mes adversaires avaient pu lancer l’attaque vu que nous ne nous distinguions même pas mais apparemment, ils m’avaient eus. Ainsi, alors que je reprenais mes esprits, et que mon nuage commença lentement à se démanteler, je compris que j’étais tombé dans un genjutsu. Je ne pus pas vraiment comprendre de quelle manière on avait bien pu m’infliger ces dégâts mais il était évident qu’on m’avait plongé dans une sorte d’illusion. Ni une ni de deux j’effectuais des mudras pour perturber mon flux de chakra et effectuer le Kai du niveau le plus que je maitrisais. J’étais ainsi libéré de toute illusion pouvant m’atteindre, que j’en sois conscient ou non. C’est alors que je les vis…

Une nuée d’insecte partait de la position de l’ennemi pour charger vers moi. Je compris instantanément que j’étais en grand danger et que j’allais devoir faire vite si je voulais rester en vie. J’effectuais alors mes mudras aussi vite que je le pouvais et cela incluait une vitesse d’exécution extraordinaire. Cependant, malgré ma vitesse, je ne pus empêcher une demi dizaine d’insectes de venir planter leurs dards dans mon torse et épaules avant d’être entièrement recouvert de mon armure de foudre. Une fois protégé et complètement à l’abri, je décidais de ne plus faire trainer les choses.

Concentrant mon énergie dans mes jambes je chargeai avec ma vitesse de frappe la plus puissante. En une nano seconde je me retrouvais alors en face de la fille du groupe adverse et l’empalai de mes deux sabres. Je continuais ensuite mon enchainement par ma technique de taijutsu des 67 coups jumaux. Inutile de dire que j’avais dans l’idée de réduire en charpie la pauvre fille même si je n’avais aucune intention de la tuer. En effet, gâcher un tel potentiel n’avait aucune espèce d’importance pour moi et le but n’était pas là. Je voulais simplement m’assurer qu’au moins un de nos adversaires se verrait complètement out de l’affrontement.

Mon enchainement terminé, je donnai un violent coup de pied au corps de la jeune fille pour l’envoyer un peu plus loin et dégager mon environnement, il faut dire que je me trouvais en plein territoire ennemi et cela ne me disait rien qui vaille.

Spoiler:

Alors que je retourne à l'arrière de la zone pour sortir de cette intense fumée et me mettre à couvert, j'arrive à percevoir les actions de mes camarades, qui sont claires comme de l'eau de roche. Après tout, nous sommes une équipe. Combattre ensemble est naturels pour nous... Je regarde l'état de mon bras... Il est quand même bien brûlé et me fais mal, mais la douleur reste supportable.

A l'arrière, j'observe la zone de combat, sous cette épaisse masse de fumée noire, je comprends rapidement que je ne pourrai pas me fier à ma vue. Il est temps d'utiliser les atouts de mon oreille absolue... Concentrant très rapidement mon chakra, j'affine l'écoute et le contrôle sur mon ouïe... La perception du combat prends soudainement un tout nouveau sens. Cette formation que prends Natsumi... Je sais ce que cela signifie. Posant ma flûte sur mes lèvres, je libère un petit son suivis d'une mélodie intense, voir foudroyante. Ma cible ? Le Tranchoir Fantôme.

Malheureusement, Natsumi est trop rapide pour moi... Je n'ai même pas eu le temps de mettre ma flûte sur mes lèvres que j'entends très clairement le flux chakratique de celui qui lui as pissé dessus être pris dans un Genjutsu... Néanmoins, j'ai le temps d'effectuer cette petite note d'ouverture de l'esprit qui facilitera le passage du Genjutsu combiné de mes deux camarades. Ainsi que l'attaque, tout aussi dévastatrice. Après quoi, la mélodie intense retentis pour brouiller totalement notre ennemi..

Le problème, c'est qu'il est conscient des Genjutsu... A première vu. Car j'entends très distinctement la perturbation de son chakra qui à pour effet de mettre à mal tout mes Genjutsu. C'est ennuyeux... Car à partir de maintenant, il ne reste que 30 secondes de brouillage... Observant la scène, j'entends quelqu'un qui hurle soudainement, tournant la tête, je le vois foncer droit sur moi, une épée gigantesque à la main. J'ai à peine le temps de comprendre une chose, je n'aurai pas le temps d'esquiver. Il charge trop rapidement pour ça, et il possède une allonge bien trop importante... Bondissant en arrière, il arrive tout de même à m'infliger une belle coupure au niveau du torse. J’entame ma mélodie douce et angélique... L'effet est immédiat. Mon adversaire tombe dans les bras de Morphée.

Atterrissant sur le sol, je pose un genoux à terre... Mon corps tremble légèrement, et la fatigue se fait largement sortir... La dernière composition d'illusion était très puissante, mais d'un prix aussi très élevé. C'était le tout pour le tout. Tout ou Rien. Je lève la tête vers nos adversaire, et remarque que la cendre est retombée depuis un certains moment, et je découvre la scène.

Le Tranchoir est K.O, ensanglanté par l'attaque des insectes de Ryosei... Il y a des Senbon de fer sur le sol, et l'Homme baraqué semble toujours être sous le contrôle de Natsumi. Quand à celui avec l'épée, il dort dans les bras de Morphée.

« C'est finis... »

La pression retombe, et je me met désormais assis sur le sol. Je pose ma main sur mon ventre et regarde mon état... Ma réserve de chakra est dangereusement basse, mon corps tremble et mes blessures me font mal. Mais notre mission n'est pas terminé. Tant que le Tranchoir Fantôme ne sera pas en prison, rien ne sera terminé.

« On le récupère, et on retourne à Konoha... Par contre, je crois pas être en état pour le porter... »

Résumé:

Mais quel cet endroit ? Comment suis-je arrivais ici ? Je ne vois rien, je sens rien, c’est comme ci mon corps flotté dans les airs. Pourtant je me souviens parfaitement que quelque instant plutôt avoir chargé un homme très efféminé, lorsque sur mon trajet vers ma cible je repérais un petit objet brillant qui fonçait droit sur moi, mon instinct me dictait de me méfier de cette chose. Malheureusement dans ma course effrénée il m’était impossible d’éviter ce minuscule projectile luisant non identifié et de plus je ne pouvais guère ralentir ma cadence au risque de voir mon attaque échouer lamentablement. Si je ne pouvais l’esquiver, alors je contre-attaquerais à ma manière. Je pouvais finalement entrevoir la destination ainsi que l’apparence de l’objet volant. Un insecte. Et vue sa surbrillance il devait être imbibé de chakra, alors que l’impact entre lui et moi n’allait pas tarder. Ouvrant brusquement la bouche et d’un coup de tête bestiale j’happais le moustique entre mes dents le broyant férocement avec mes canines.

Je peux encore sentir l’infâme goût amer de cette saloperie dans ma bouche. Après cela mon épée s’est abattu avec violence sur leurs chef, mais malgré la longueur peu habituel de mon arme je ne n’avais réussi cas lui entailler le poitrail avec la pointe de ma lame. Puis ensuite ? Plus rien… le trou noir. Je me retrouve ici, dans un monde de ténèbres sans un seul rai de lumière, étrangement je me sens serein. Tout à coup un son familier vain me caresser les oreilles, ce tintement, comme un éclat métallique que l’on entrechoquait, je l’éprouvais que trop bien. C’est le bruit que fond deux lames qui se percutent l’une à l’autre. Dirigeant avec curiosité mon unique œil vers l’endroit où provenaient les sons persistant, c’est alors que dans l’ombre la lumière surgie me révélant deux silhouettes humanoïde et plus je les observais, plus leurs apparences me semblaient familières. Comme un éclair me traversant l’esprit, l’évidence m’interpelait. C’est moi enfant et… père ? Je me souviens de ces jours où nous passions nos journées à nous entrainer au maniement de l’épée. Il ne ma jamais considéré comme son fils ou bien même prononcer mon nom une seule fois, pourtant je l’admirais et je voulais qu’il me reconnaisse… Bien que cela n’arriva jamais… car je l’ai…

Soudainement une autre silhouette se dévoilait, une forme monstrueuse et menaçante de plusieurs mètres de haut. Elle ressemblait à un ours gigantesque. Hurlant de toutes mes forces pour les prévenir comme ci faire cela pouvait les sauver, malencontreusement aucun son ne sortie de mes cordes vocales. Regardant impuissant le massacre de ses deux êtres qui faisaient partie intégrante de mon passé. Un seul coup de patte suffit au monstre pour les mettre en pièce. Lorsqu’elle eu fini la créature se retournait vers moi révélant son visage jusqu’alors cacher dans l’ombre. L’identité de la bête me stupéfiait autan qu’elle m’emplit d’horreur. Son visage, c’est le mien.

Ouvrant subitement l’œil et me redressant tout en haletant comme un animal sauvage, de retour dans le monde réel je me réveille d’un mauvais rêve. Quoi qu’il semblerait que le cauchemar continue, le temps de reprendre mes esprits et je comprends sans trop chercher que l’endroit où je me trouve en ce moment est une prison. Dépouiller de mon équipement, mis à nue avec pour unique trace de pudeur un morceau de tissu sur la perche. M’approchant des barreaux de ma cellule, je pouvais apercevoir mon attirail quelque mètre plus loin posé contre le mur.

- Prisonnier de guerre, hein...

HRP:

Spoiler:

Il… Il l’a éclaté… Avec ses dents ? Mais c’est horriblement méchant ça ! Mon pauvre petit insecte… Bon encore, malheureusement, ce n’est pas le premier que je vois décéder… Mais là… Il s’est fait broyer par la mâchoire de ce golem ! Je n’ose même pas imaginer l’horrible goût qu’il devait actuellement ressentir… Un moustique qui se nourrit du sang de tout ce qui bouge… Ce n’est sûrement pas le met le plus goûteux que je connaisse. Loin de là…

Il parvint tout de même à atteindre Rin, et le blessa avec son épée, tandis que celui-ci joua une mélodie qui eut pour effet de l’endormir. Clignant des yeux, j’observais le colosse s’endormir tout à coup avec surprise. Ah ça, je ne m’y attendais pas trop. Mais il avait quand même réussi à attaquer avant de finir hors-combat…

- Rin ! Ca va ?!

Question un peu conne vu son état, je vous l’accorde. En quelques rapides foulées, j’étais arrivé à son niveau, afin de m’assurer que ce n’était pas non plus trop grave. Nous étions tous un peu blessés ou fatigués, mais c’est tout de même lui qui avait pris le plus cher… Il était à la fois exténué et blessé… N’empêche qu’il avait raison… C’était fini. Nous avions gagné. Jetant un rapide coup d’œil sur la zone de combat, je vis effectivement que nos trois adversaires ont bel et bien fini KO. Mis à part le gros golem qui était toujours debout, mais qui était néanmoins sous le contrôle de Natsumi. Je n’en revenais pas… On avait réussi notre coup. Tombant sur les fesses, je soupirais grandement. On l’a fait…

- Ne t’en fais pas, repose-toi. Avec Natsumi, on va s’occuper de les porter jusqu’au village.

Me retournant vers la concernée, je repris.

- Ca te va ?

Encore la Yamanaka s’en sortira mieux… Avec ses dons héréditaires, elle peut les forcer à se mouvoir tout seul. Pratique… Mais je ne vais pas non plus lui en faire contrôler trois à la fois, sur une si longue distance… Je vais essayer d’en récupérer au moins un.

Peut-être le tas de muscles devant nous qui piquait un somme ? Hm. Je crois que je vais regretter ce choix. Je venais d’essayer de le soulever une première fois… Sans succès.
Une deuxième fois avec un clone en prime… Sans succès.
Au final, j’ai fini avec trois clones et une masse d’insectes à le soulever, lui et sa grosse épée. C’est que le tout pèse son poids… Je vais douiller moi jusqu’au village. En tout cas, par simple précaution, mes insectes se chargeaient de lui piquer constamment son chakra, au cas où s’il se réveille. Il vaudrait mieux éviter les mauvaises surprises…

Et c’est après plusieurs jours de voyage, sans problème supplémentaire, que nous avions réussi à les ramener à Konoha. Après tous ces jours de marche avec l’homme à trois-cent kilos sur mes épaules, je ne sentais plus ni mes bras, et ni mes jambes. Le retour a sans doute était plus éprouvant que le combat à mon goût, qui était déjà assez corsé… Je vous laisse imaginer.

Spoiler:

Le combat est enfin terminé. Trop de choses se sont passé en si peu de temps que je ne les ai pas toutes vues. Tout ce que je peux assurer, c’est qu’on a gagné. L’un d'eux est sous mon contrôle, un autre est juste hors combat suite à mon combo avec Ryosei et enfin le dernier est tout simplement endormi. C’est d’ailleurs celui qui me faisait le moins peur. Malgré sa carrure imposante, je ne sentais pas une énorme dose de chakra venir de son corps. Pourtant, c’est bien lui qui nous a causé le plus de souci. Ce salaud a bien amoché Rin, qui va du coup devoir rester quelques jours à l’hôpital !

L’adrénaline enfin retombé, je vois Ryosei s’inquiéter pour Rin. Du moins, jusqu’à ce que la pression retombe aussi chez lui. Il finit par dire à Rin de se reposer, que nous nous occupons de la suite. Enfin, je vais essayer de faire le plus gros du travail vu que je suis la moins blessée de nous trois. Je n’ai eu qu’à prévenir mes camarades, prendre le contrôle de l’un d’eux et lancer un genjutsu dans toute cette histoire. Le tout, en étant protégé par mes collègues qui au final, ont fini blessé.

- Ne t’inquiète pas Rin, on gère la suite…

Cependant, il me reste quelque chose à faire. Sans plus attendre, mon regard carnassier se tourne en direction de mon pantin.

- Je vais utiliser des clones pour porter Yusuke… Je te laisse l’autre à la grosse épée Ryosei.

D'un pas déterminé, je m’approche de ma proie en sortant ma dague. Cette arme fait d’os que m’a offerte Aoji'. Nul n’a jamais vu le regard que je lance actuellement au gros golem. Une expression mélangeant la haine, le sadisme et la jubilation. Il va regretter d’avoir croisé mon chemin. Sans me retourner, je reprends une dernière fois la parole à l’intention de mes camarades, après avoir fait apparaître 5 copies de moi-même

- Partez devant avec mes clones. Je vais m’occuper de celui-là… tout de suite.

Ils me connaissent. Ils savent très bien à quel point je peux être sadique comme nombreux membres de mon clan. Ils partent donc, accompagnés de mes clones qui portent Yusuke. Il ne reste plus que ma cible et moi… mais avant toute chose, je me dois de prendre des précautions et de vider son esprit. Je plaque alors ma main sur son crâne et accède immédiatement à tous ses souvenirs. Une multitude d’images, de son, d’odeur se déferlent en moi. En moins de trente secondes de contact, je connais toute sa vie.

- Kyu Goren… Déserteur de Suna. Intéressant. Tu vas rapidement comprendre qui je suis, moi !

Sans plus attendre, je lui ligote les bras et les jambes et fais apparaître une autre volée de clone. Chaque clone vient se placer autour de lui, plaquant son kunaï à divers endroits de son corps. Simple précaution. Si jamais il tentait de s’échapper, je n’aurais qu’à reprendre le contrôle de son corps. Malheureusement, je ne peux pas torturer quelqu’un en possédant son corps, du moins pas encore. Mais avant de lui rendre le contrôle de son corps, je lui fais lécher soigneusement mes chaussures, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une seule goutte d’urine. Ce qui vient de son corps, retourne dans son corps. Je lève alors le contrôle que j’ai sur lui, mais pose immédiatement mon doigt sur ses lèvres.

- …Tais-toi et souffre. Si je suis d’humeur généreuse, je te laisserais peut-être en vie.

J’applique ensuite sur lui une simple technique Yamanaka. Une technique parfaite dans ce genre de situation, puisqu’elle permet de tout simplement doubler la sensation de douleur. Je pose ensuite la lame froide de ma dague sur l’épaule de Goren et la presse délicatement. Plus je force, plus son cri s’intensifie, jusqu’à ce qu’elle transperce sa peau. Je recommence l’opération plusieurs fois, arrachant à chaque fois des hurlements de douleur à ma victime. Après une dizaine de minutes, j’admire mon œuvre. On pourra maintenant dire qu’il m’a dans la peau, puisque j’ai littéralement gravé mon nom sur son épaule. J’ai bien hâte de voir dans quelques semaines ce que j’ai cicatrice va donner… Au moins avec ça il se souviendra toujours de moi.

Pendant près de trois heures, je l’ai transpercé de toute part avec ma dague, sans pour autant toucher un organe vital. Je veux qu’il vive, je veux qu’il ait peur la prochaine fois qu’il me verra et pour ça… Je ne dois pas le tuer. Voilà pourquoi je me décide à arrêter, par peur qu’il rende son dernier souffle. D’un mudras, je fais disparaître mes clones et lève ma technique de douleur. Dans son état actuel, il ne va rester conscient très longtemps et il n’a absolument aucune chance de se venger.

Il ne me reste plus qu’à rentrer chez moi et faire mon rapport sur lui. Que dire de cette journée ? Mémorable. Jamais je n’ai autant aimé torturer un adversaire.

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