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 Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] EmptyJeu 2 Jan 2014 - 14:29

Les portes du Village Caché de la Feuille. Natsuki ne les avait pas vu depuis un mois. Une période assez courte en elle-même, compte tenue de certaines missions qui l'avaient amené à s'absenter bien plus longtemps, mais à ses yeux, cela faisait une éternité. Les cinq dernières semaines avaient été éprouvante pour lui, tout comme les prochaines menaçaient d'être cruelles, mais c'était encore une autre histoire. Pour le moment, il allait avoir à en gérer une plus pressante, celle de sa possible désertion. Partit initialement sans autre forme d'explication qu'une note laissée dans les locaux de la Racine – laquelle précisait qu'il devait régler une affaire et qu'il reviendrait d'ici trois jours – il avait été contraint de prolonger son absence. Quelque chose qui n'avait sans doute pas joué en sa faveur quant aux soupçons que le Village devait nourrir envers lui vis-à-vis d'une possible désertion. Des soupçons tout à fait justifiés. Et déjà que c'était mal vu en général, pour rester dans l'euphémisme, il n'était utile d'entrer dans les détails pour ce qui en était en période de guerre.

Est-ce que tout cela avait valu le coup ? Cela dépendait des points de vue. En tant que shinobi de Konoha, il avait échoué, en tournant le dos à sa Patrie pour s'occuper de problèmes plus personnels – et qu'il avait découvert plus tard avoir choisit de régler pour de mauvaises raisons. En tant qu'homme, il avait été injuste en faisant le bien pour une famille au détriment probable de beaucoup d'autres. Quant à la sphère personnelle maintenant... Tout avait changé pour lui, depuis que l'Autre s'était pleinement éveillé pendant son dernier combat. Sans doute lassé d'attendre, ou peut-être parce que trop affaiblit par les sceaux inhibiteurs jusqu'à présent, une part sombre et oubliée de l'héritier Nara avait choisit le mois dernier pour accélérer la cadence et prendre possession de l'enveloppe corporelle qui l'hébergeait. Une décision qui avait poussé Natsuki a en prendre une en conséquence : s'exiler dans un territoire montagneux et surtout désert de vie pour ne blesser personne. Que l'Autre soit une facette enfouie du shinobi, ou un parasite, cela n'avait pas eu d'importance pour lui, car il s'était accordé sur une idée : ce n'était pas lui, et il refusait de se laisser dévorer. Un mois durant, il tenta d'entraver les pulsions destructrices et la soif de sang que le poison dans son cœur laissait couler dans ses veines, altérant jusqu'à son jugement et sa pensée. Le résultat n'avait pas été si mauvais, car au final il avait apprit comment les tempérer, et même exploiter une infime parcelle de cette puissance brute. Mais entre calmer des ardeurs en milieu désert et les dominer pleinement alors que le stress intense des missions menace de faire céder l'esprit, il y avait un monde. C'était un risque énorme qu'il faisait courir à Konoha, mais s'il n'était pas sûr de lui, il ne serait jamais revenu. Il ne se voyait pas abandonner tout ce pour quoi il s'était battu jusqu'à présent, que ce soit pour ses valeurs, ou celles de son Village. Néanmoins, un risque restait un risque, surtout quand il y avait des vies en jeu. Et pour le minimiser le plus possible, il allait avoir besoin d'aide. Une aide qu'il comptait trouver ici, sous quelque forme qu'elle soit.

Comme il l'avait annoncé, il avait d'abord fait son détour par le petit village de la famille qu'il avait secouru, par respect pour cette promesse dont la lueur avait été le point de renouveau quand il croyait avoir tout perdu de lui-même. Ou peut-être était-ce par crainte de la colère de Haruhi, qu'il savait capable de remuer ciel et terre pour mettre en exécution sa menace ? Toujours était-il qu'il faisait maintenant face à son Village, vêtu comme n'importe quel civil. Sa tenue, plutôt inhabituelle pour lui, il la devait encore une fois à la jeune femme, en remplacement de celle qu'elle lui avait donné lorsqu'il l'avait sortit du campement de bandits et qui avait assez mal vécu le mois dans la montagne. Pour autant, il se douta bien qu'il ne leurra personne en passant les Grandes Portes. Là n'était guère son intention. A tout moment, il s'attendit à ce qu'une poignée de ninjas lui barrent le chemin, comme il était coutume de le faire lorsqu'un shinobi étranger pénétrait dans l'enceinte de Konoha sans annoncer ses motifs. Certes étranger il ne l'était pas, mais il y avait une autre raison qui pouvait justifier son arrestation. Pourtant, personne ne le stoppa dans sa marche, ce qui ne le rendit pas plus confiant pour autant. Ce n'était peut-être qu'une impression, mais il sentait des regards méfiants sur lui. Qu'importe. Il traversa les rues du Village sans perdre de temps, pour s'arrêter finalement au portail qui marquait l'entrée du quartier Nara. Beaucoup de souvenirs affluèrent, au temps qu'il avait passé ici, et même avant au sein du clan lorsque Konoha n'avait pas encore été bâtit. Des souvenirs au sein d'un clan qui lui avait mentit. Tous les membres assez vieux pour avoir connu et participé à la Grande Guerre des Shinobis savaient qu'il n'était pas un descendant de sang des Nara, mais un enfant trouvé sur le champ de bataille. Papa n'était pas vraiment papa, et Maman n'était pas vraiment maman. Pourtant, cela changeait-il quelque chose à l'affaire ? Absolument rien. Même si sa véritable histoire avait ressurgit, sa relation avec ses proches restait la même. Tajima et Himiko l'avaient élevé et aimé comme leur propre enfant, tout comme le clan. Jamais il ne s'était sentit différent des autres, ou regardé de travers pour ses origines, et c'était cela qui faisait de ce couple ses véritables parents. A quoi bon leur dire qu'il savait maintenant, si ce n'était pour mettre tout le monde dans une situation embarrassante ? Il n'avait pas besoin de plus que ce que sa famille lui avait apporté.

Mais trêve de souvenirs, il était temps pour lui pour s'expliquer auprès de quelqu'un. Reprenant sa route, il marcha en direction du Palais du Hokage. En pénétrant dans la bâtisse, il gagna aussitôt la salle la plus officieuse qui y était : celle qui servait de quartier privé aux membres de la Racine. Une organisation qui '' n'existait pas '', et qui œuvrait exclusivement dans l'ombre pour Konoha. Cela ne faisait même pas six mois que Natsuki l'avait intégré, après un entretien à sens unique assez particulier... En poussant la porte, il n'y trouva derrière qu'une seule personne, celle qu'il était venu trouver. Onpu Myakudou, l'Hokage en titre. Difficile de dire si ce dernier l'attendait car il savait que l'héritier Nara viendrait, ou s'il avait juste une affaire à régler ici. Mais dans tous les cas, il n'y avait que lui, et c'était que Natsuki espérait. Sans un mot, il referma la porte sur son passage et prit place sur une chaise face à son supérieur. L'ambiance lui paraissait lourde. Il avait pas mal de choses à dire, mais ne savait pas vraiment par où commencer. Par le début auraient dit certains, mais là encore, le commencement exact lui était trouble tant il y avait eu en même temps. Levant alors les yeux droit sur Onpu, il tenta de sonder son visage bordé des traces d'une de ses plus grandes batailles, en quête d'un indice quelconque.

Peut-être devait-il d'abord attendre de savoir jusqu'à quel point son absence lui était reproché ?
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Message(#) Sujet: Re: Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] EmptyVen 21 Fév 2014 - 6:15

Citation :
Vieux motard que jamais.
Chronologiquement, je savais plus trop où placer ça, donc j'ai supposé que c'était un peu avant le premier rebondissement; sinon c'est pas grave, ça passera quand même... je suppose.
Triste destin que celui du shinobi friand de thé et d'infusions et qui, pourtant, ne dispose d'aucune des deux affinités lui permettant de jouir pleinement de son don. A croire qu'il était destiné à la musique, et uniquement cette dernière ; l'art du thé devait-il rester un passe-temps, un « à côté » ?

Que de futilités en ces temps de guerre. Mais On' était fidèle aux petits rituels ; aussi, quand Natsuki fit son intrusion dans son bureau, il sortit le réchaud, se leva tranquillement pour remplir la théière avec l'eau du robinet, et la mit à chauffer, avec un calme d'ermite, sans chakra aucun. Ce local prestigieux s'imprégnait chaque jour un peu plus de sa personne, et c'était sans parler des instruments à corde disposés le long des étagères.

Natsuki avait disparu. Mais ses raisons ne regardaient que lui. Il était grand, après tout, et il était membre la Racine ; celle-ci pouvait avoir toute sa confiance.
… tiens, c'est bigrement bien résumé, se dit Onpu. Pourquoi s'embêter à trouver des phrases plus diluées et moins complètes quand il suffit de copier celles du narrateur, hein ? Nan mais j'vous jure.

- Bonjour Natsuki... tu avais disparu, dis donc.

Deux secondes et 42 centièmes de silence. Timing parfait, sublime.

- Mais, évidemment tes raisons ne regardent que toi. T'es grand après tout, et tu es membre de la... oups ! Bref, de tu sais quoi.

Eh ben voilà. Voilà ce qui arrive quand on fait rien qu'à copier ! On prononce les mots interdits. Ça t'apprendra, vilain personnage, infâme délinquant ! Gare à ton ouïe, si tu continue à la laisser te faire entendre les sons au delà du 4ème mur, elle pourrait finir par te jouer des tours. Tu t'aventures sur un terrain miné, mon gaillard.

Hum. Feignons l'indifférence.
Comme pour étouffer son manque affligeant de professionnalisme, Onpu se leva brusquement pour ouvrir la fenêtre de son bureau, invoquant implicitement sur son visage l'argument du « ouf, qu'est-ce qu'il fait chaud aujourd'hui ! ».

-Bon, mon petit doigt me dit que les murs n'ont pas d'oreilles, donc profitons-en ; Miko est sur le champ de bataille à l'Ouest, et Maïka dirige une escouade d'Eisen-nin près de la côte, pas très loin du pays du Thé, et Aki fait des allers-retours réguliers autour du village. Par contre Iji est dans le coin, donc si tu as besoin d'un relais pour m'envoyer des infos télépathiques, tu peux compter sur lui.

L'eau commençait à frétiller. Il arrêta le réchaud, attrapa soigneusement la théière et vida son contenu dans deux larges bols dans lesquels il avait tassé des feuilles de thé noir.

- En tout cas, leurs rapports s'accordent autour d'un point : aucune menace secrète ne semble planer sur Konoha. Mes inquiétudes viennent des grands pays, et de leur oreilles bouchées. Nous verrons où tout cela nous mène. Pour l'instant, c'est le calme avant la tempête...

Son regard vagabond rejoignit finalement celui du jeune homme.

- Sinon, ça va ?

Des mots bien banaux pour demander au jônin où il en était, et de quel oeil il voyait son futur, à court et moyen terme.


Dernière édition par Myakudou On' le Sam 22 Fév 2014 - 0:33, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] EmptyVen 21 Fév 2014 - 23:44

Natsuki aurait aimé sourire. Il aurait sincèrement voulu être reconnaissant envers Onpu. Ce dernier savait que quelque chose n'allait pas – en plus de la situation géopolitique catastrophique actuelle -, et s'était en conséquence arrangé pour apporter un peu de légèreté dans cet entretient. L'Hokage en titre restait fidèle à lui-même, toujours à garder un air détaché de l'ensemble pour ne pas les considérer avec plus de gravité que nécessaire – et en apparence, parfois même pas assez -. Il n'avait pas changé. L'héritier Nara aurait souhaité qu'il en soit toujours ainsi pour lui aussi. Sa prière n'avait pas été entendu...

Pendant de longues secondes, Natsuki se contenta d'observer sans réellement voir son bol de thé. Onpu l'avait mit dans de bonnes conditions pour discuter, mais il était désormais devenu étanche à toutes les attentions que l'on pouvait lui accorder. Dès qu'un sentiment de reconnaissance, de joie ou de plaisir naissait en lui, il le sentait consumer aussitôt, dévoré par cette facette insoupçonnée de lui-même parasitant son corps. Il était devenu vide de toute positivité tandis que l'espace à présent inoccupé se voyait gorgé des pulsions les plus abjects qui soient, des envies de mort, de destruction et de sang. Le Jônin tatoué avait apprit à les dominer quelque peu durant son mois d'exil, mais les avoir maté ne les empêchaient pas d'exister, d'être à l'affut de la moindre opportunité pour se libérer des chaines de la volonté qui les forçaient à poser un genoux à terre, et attendre leur heure. Une lutte permanente qui se lisait sur le visage de Natsuki. Ses yeux étaient rouges de fatigue, et l'on percevait à peine cette lueur de vie qui pétillait jadis dans son regard. De lourdes cernes creusaient son visage déjà amaigrit par les efforts des semaines passées. Et pourtant, il était ici maintenant, déterminé à parler à Onpu de cette situation qui ne pouvait pas durer de la sorte éternellement. Ou alors serait-il plus simple de céder aux pulsions qui le dévoraient, et de se jeter à la gorge de l'Hokage, l'air saturé d'une aura de mort ? Ce dernier mettra sans doute rapidement fin à la frénésie qui forçait inlassablement la prise de contrôle de ses muscles...

Non, ce n'était pas une option, Natsuki en avait déjà convenu. Il ne s'était pas battu contre ce qu'il était en train de devenir pour céder maintenant à la solution de facilité. Il voulait aller au bout de ce pour quoi il avait embrassé la carrière de ninja. Ou plutôt, le souvenir de cette volonté qui ne l'animait désormais plus.


« Non. »
avait-il finalement répondu d'une voix éreintée en levant son regard maladif vers son interlocuteur.

Trois simples lettres qui tombèrent comme une chape de plomb dans l'air. Une chape qui évitera pourtant soigneusement l'Hokage en titre aussi naturellement que l'eau se sépare de l'huile, il le savait. Mais l'heure n'était pas à la subtilité.


« Peu importe sous quel angle je regarde, non. »


Onpu lui avait assuré qu'ils étaient seuls, c'était le moment de parler donc. De toute façon, cela se saura tôt ou tard par chacun... Il secoua mollement la tête de gauche à droite.


« Cela n'aurait pas dû se passer ainsi. Je n'aurai jamais dû quitter le Village, même pour les trois jours que j'avais annoncé, et encore moins à cause de la '' tempête '' qui se prépare. Et en guise d'explication... »
commença Natsuki avant de lâcher un soupir épuisé en voyant qu'il ne trouvait pas ses mots. « ...je ne sais même pas par où commencer. Il y a trop de débuts à tout ça. »

Ses épaules s'affaissèrent, pour peu qu'elles le pouvaient encore davantage.


« C'est peut-être vrai, je suis grand et je ne te... je ne vous dois pas d'explications sur mes choix. Mais vous m'avez accordé votre confiance, et ce ne serait pas y faire honneur que de ne pas jouer cartes sur tables. Nous ne nous sommes jamais beaucoup parlés ou fréquentés, mais je vous appréciais. Pas seulement comme un chef et un Hokage, mais aussi comme un ami. Et si ce n'est aux deux premiers, c'est au troisième que je veux – que je dois - m'expliquer. Et c'est aussi de lui que je demande des conseils...


Maintenant seulement, il pouvait s'autoriser à le tutoyer. Mais le méritait-il vraiment ? Le regard vide, il resta silencieux une bonne minute, à la recherche de ses idées, du fil de sa pensée. Dans son bol devant lui, une feuille de thé sombra dans le liquide fumant.


« Il y a eu un incident lors de l'affaire du Château Ambulant dans les montagnes de Kaminari, lorsque nous nous sommes battu contre le Genei Ryôdan. Ce serait faux de dire que c'est là-bas que tout a commencé, mais c'est contre Machi que tout s'est déclenché chez moi. C'était la deuxième fois que l'affrontait, et heureusement, ce n'était lors de la première confrontation que ce que je vais te raconter a eu lieu. J'ai été frappé par une de ses attaques, des spectres et... »
Natsuki se tut à nouveau, cherchant comment formuler au plus près de la réalité ce qu'il avait en tête. « … quelque chose s'est brisé en moi. J'ai senti mon esprit éclater, et le tout ne tenait que par un fil ténu. C'est là que je l'ai vu. C'était comme les rayons du soleil lorsqu'ils filtrent à travers les trous d'un ciel nuageux, sauf que cela n'avait rien de lumineux. J'avais l'impression pour la première fois de ma vie que je n'étais pas un humain, mais une prison. Et que le détenu que je renfermais venait de s'échapper. »

Il se demandait si ce qu'il disait avait vraiment du sens pour Onpu. C'était comme vouloir décrire physiquement quelqu'un sans parler de son visage. Et dans le cas présent, l'on y retirait en plus toute allusion à l'aspect général. N'en restait qu'une vague silhouette, qui ne prendra probablement toute sa forme que quand Natsuki arrivera au bout.


« Les premières semaines après ce combat, il ne s'est rien passé, entre autre parce que j'étais dans le plâtre jusqu'au cou, à un souffle de pousser mon dernier. Mais il y avait eu des changements. D'abord subtils puis moins, je ne m'en étais pourtant pas rendu vraiment compte, alors qu'après coup maintenant, je réalise... »


Il secoua à nouveau la tête. Il n'avait pas le temps de se perdre dans des digressions.


« Je devenais agressif pour un rien. Il y a à peine plus d'un mois, j'ai reçu une lettre d'une famille d'amis, lesquels me demandaient de l'aide pour une affaire sérieuse. C'est là que je suis parti en laissant ce mot derrière moi. L'on pourrait que penser que je m'étais lancé à leur secours pour une noble cause, et c'est ce que je croyais aussi, mais une fois sur place, au cœur de la mêlé, j'ai comprit que je m'étais fourvoyé. Je n'étais partis que pour une raison : assouvir ce besoin sous-jacent et primaire d'arracher la vie d'autrui. »


Levant les yeux de son bol pour les poser sur Onpu, il afficha un regard déçu.


« Je n'aime pas tuer. Je n'ai jamais retenu mon poing en combat, car l'on ne peut pas se permettre de ménager son adversaire, et je n'ai jamais hésité à faucher une vie de sang froid lorsque c'était nécessaire, mais sans aucune satisfaction. Mais cette nuit-là... »


Ses pulsions avaient engloutit totalement sa volonté pour la première fois cette nuit-là. Il avait massacré un camp entier de bandits, et traqué jusqu'au dernier des fuyards pour les exécuter de la plus horrible des façons. Là encore, même avec sa conscience sérieusement altérée, il n'en avait tirer aucun plaisir. Comme un homme assoiffé qui continuerait de boire litre sur litre sans jamais apprécier ni sentir le liquide couler dans sa gorge, il avait simplement besoin de tuer encore, de détruire pour tenter d'étancher sans succès sa soif inextinguible de sang. Et aujourd'hui encore il ressentait cette envie dévorante.


« … cette nuit-là, pendant que je semais la mort parmi des criminels, le '' prisonnier '' s'est pleinement réveillé, et a guidé ma main pour tuer par désir. »


Natsuki passa la pulpe de ses doigts au-dessus d'une de ses oreilles, là où une corne encore dissimulée par ses cheveux avait commencé à pousser, puis préféra illustrer par un autre exemple. Il retroussa alors la manche de son bras gauche, et le montra bien dressé devant Onpu. Dans ce qui se lisait comme un effort sur le teint fiévreux de Natsuki, son avant bras commença à se recouvrir d'écailles rugueuses et irrégulières, grimpant progressivement de son coude jusqu'à sa main, dont les doigts furent pourvu de griffes acérées. La métamorphose ne dura qu'une dizaine de secondes, mais c'était déjà bien assez, surtout pour l'héritier Nara qui répugnait à recourir au peu qu'il avait réussit à dominer de son maléfice. Il reprit alors, toujours de sa voix vide.


« C'est... la forme physique du pouvoir qui est à l'origine de mon absence prolongée. »


L'héritier Nara lui raconta tout ce qu'il savait, le torrent de souvenirs parfaitement limpides qui avaient inondé son esprit en même temps que l'Autre était sortit de sa cage, le plus ancien remontant à ses deux ans, quand il a été découvert pour la première fois sur un champ de bataille. Il parla à Onpu de son année passée dans un laboratoire en tant que cobaye, de la bête que ces hommes en blouses blanches avaient tenté de contrôler en lui tatouant ces sceaux sur le corps, de son évasion dans le sang lorsque l'Autre avait prit le dessus encore une fois, de comment ses parents adoptifs - les Nara – l'avaient trouvé pendant la Grande Guerre des Shinobis à ses trois ans. Il lui raconta ses vagues souvenirs de la nuit funèbre du mois dernier, et son entrainement dans la montagne pour essayer de dominer le maléfice qui brûlait dans ses veines. Il lui décrivit cette lutte constante à laquelle il s'épuisait, et lui avoua qu'à tout moment il craignait de perdre le contrôle.


« Je ne sais plus vraiment où j'en suis dans tout cela. Je me suis toujours battu dans l'intérêt de mon Village, et je ne crois pas un jour avoir fait un pas de travers. Et aujourd'hui, je me retrouve à représenter une menace pour ce que je voulais protéger. J'ai fait mon possible pour que cela n'arrive pas, mais est-ce que ce sera assez ? »


Il avait parlé longuement. Devant lui, son bol de thé avait depuis longtemps refroidit. Il ne lui accorda même pas un regard en se levant pour marcher jusqu'à la fenêtre ouverte, dont il observa le paysage quelques instants. Konoha, un Village dont il avait vu les fondations se poser, où les siens s'étaient battu pour y parvenir, et où lui-même avait sué sang et eau pour que l'idéal perdure. Il soupira, fatigué, et sans se retourner :


« Je ne sais pas quelle genre d'aide j'attends de ta part On', que ce soit toi en tant qu'ami, ou vous en tant qu'Hokage. Je sais juste que seul et lâché dans ce brouillard, la situation pour moi ne s'arrangera peut-être pas – s'il y a seulement un moyen de l'arranger. Hum... Peut-être que c'est cela que je cherche, une lanterne pour m'éclairer dans ce monde devenu monochrome... »


Lorsqu'il tourna son regard vers Onpu, l'on pu y voir un éclat minuscule, une flammèche vacillante qui menaçait de s'éteindre au moindre murmure : le dernier reflet d'une volonté de vivre et de se battre encore, pour que tout ce qui a été battit ne reviennent pas à l'état de poussière.

C'était stupide. Le monde avait existé sans lui avant, et continuera de même après.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] EmptyDim 23 Fév 2014 - 3:04

On' resta assis face au spécimen, buvant d'amples gorgées de thé à intervalles réguliers.

Le garçon était tourmenté, et en écoutant son histoire le luthier se dit que c'était bien normal. « Suguato l'aurait adoré », se dit-il alors. « Il aurait fait un sujet d'étude incroyable pour lui ». Mais il n'était plus là. Sans doute se terrait-il au plus profond des cryptes les plus glauques de Kawa no kuni, entouré de substances mauvâtres faites maison et assisté par son armée de scolopendres.

Pendant un instant, le récit du Nara qui n'en était pas vraiment un avait éveillé l'ombre d'une angoisse chez Onpu, qui voyait planer sous cette bipolarité qu'il semblait décrire un autre mot interdit. Un mot qui commence par F, et qui finit par Uryou. La métamorphose brisa cette éventualité : les écailles cérulées et la curieuse éminence pointue sur la tête du bonhomme furent pour lui une vision presque réconfortante quoiqu'un peu effroyable sur les bords.
Il s'en voulut de s'être fait une frayeur pour rien. Après tout, si Natsuki avait été possédé par un démon immortel de la trempe de Tsura, il aurait largement eu l'occasion de s'en rendre compte. Les Furyou faisaient partis des rares concepts dont la simple évocation était capable d'altérer significativement et instantanément sa lucidité de gourou-senseur.

A la fin du monologue, il voulut reprendre une gorgée pour justifier quelques secondes de silence supplémentaire afin d'en digérer la substance, mais il remarqua avec horreur que son bol était vide.

- Il est hors de question de laisser qui que ce soit dans le brouillard, répondit-il alors presque machinalement en se resservant.

On' aurait aimé pouvoir lui répéter qu'il avait confiance en lui, et que ce « problème » ne changeait rien aux choses. En fait, il se dit que c'était probablement ce que le garçon avait le plus besoin d'entendre. Mais s'il était vrai que ce monstre tatoué en lui était une menace, alors il fallait inclure ce paramètre dans l'équation.


- Tu n'es pas une menace, Natsuki. Du reste, tu n'es pas aussi dangereux pour Konoha que tu le prétends. Sinon tu ne serais pas là à me révéler tout ça. Mais j'ai bien reçu l'avertissement, et on va gérer ça. Pas de pression.

Gorgée.

- C'est la première fois que je vois une... mutation dans le genre, mais je suis une tanche en Fûinjutsu donc en tous les cas, je ne suis pas l'homme qui saura t'éclairer. Il va falloir que tu te tournes vers des gens comme Iji : ses facultés de Yamanaka t'aideront sûrement à prendre tes repères avec tes pouvoirs.

Il avait insisté sur le terme « pouvoir », pour l'opposer à la menace qu'il représentait. Si Natsuki arrivait à le dompter...

- Même si je suis loin de savoir ce par quoi tu passes, je pense que ça va nécessiter un sérieux travail sur toi-même. J'ai souvent eu des phases de questionnement sur mes propres pouvoirs et mes responsabilités, et grâce à l'aide et au soutien parfois involontaire des personnes que j'ai rencontré, ça a fini par donner quelque de convenable.
Aussi, je t'autorise un repos.


Il aurait été fâcheux qu'il reparte au front ainsi ; ils auraient pu le perdre, d'une façon ou d'une autre, et ce n'était dans l'intérêt de personne.

- Je ne vois pas de menace en toi, Natsuki. Je vois du potentiel, de l'espoir même. A ce propos, parlons un peu de la Racine.

Ce n'était pas vraiment un sujet sensible, mais il fallait l'aborder tout de même.

- Il y a eu une perte de dynamique, probablement en lien avec mon poste actuel. Le fait est que les subventions s'accumulent dans notre coffre, et que personne ne s'en sert. Les ANBU font un travail excellent en couvrant les arrières du village, et avec la guerre tout le village est en ébullition. On pourrait croire que c'est maintenant qu'il a le plus besoin de la Racine, mais il n'y a pas grand chose qu'elle puisse faire de plus. Les membres sont éparpillés sur le continent, en somme c'est un peu comme si elle n'existait pas.

Gorgée. En parlant de ça, Onpu se rendait compte qu'il n'avait jamais vraiment prit le temps de réfléchir à la situation.

- Telle que je l'ai construite, l'unité n'a plus vraiment de sens, et malheureusement c'est aussi ma faute : j'ai été un peu ambitieux en croyant pouvoir gérer autant de choses à la fois. J'entends cependant lui donner une nouvelle chance, un peu de fraîcheur. Dans cette optique, il est grand temps que je confie la formule à quelqu'un d'autre, et ça pourrait bien être toi.

Demi-soupir.

- Tu aurais alors carte blanche comme je l'ai eu à ta place. Si ça marche, tant mieux, et sinon, on aura rien perdu. De toute façon le flouse sert à rien à l'heure actuelle, il fait que moisir dans le coffre fort.
Je sais que tu risques de penser que tu es loin d'être le candidat idéal pour ça, mais fais-moi confiance, à terme ça te fera du bien. C'est l'expérience qui parle.


Gorgée.
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Message(#) Sujet: Re: Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] EmptyDim 23 Fév 2014 - 14:27

« Iji Yamanaka hein... » répéta Natsuki en regardant sa main comme s'il regrettait de ne pas avoir un bras plus long.

Il redoutait de faire appel aux pouvoirs de ce clan si proche du sien, justement à cause de cette promiscuité. Il ne sentait pas encore prêt à révéler la vérité à sa famille, ni à qui que ce soit parmi les Nara. Et les Yamanaka étant pour ainsi dire considérés presque comme leurs frères, cela revenait au même. Mais il n'avait plus vraiment le choix, il avait atteint pour le moment sa limite. S'il voulait continuer – il le devait -, il lui fallait de l'aide pour franchir le palier. Il hocha la tête, pour tourna à nouveau son regard vers Konoha.


« C'est mieux. Personne ne devrait savoir ne serait-ce que la moitié de ce qui s'est passé là-dedans durant le mois dernier. »
dit-il en tapotant sa tête. « Je ne le souhaite à personne. Mais il faut faire avec et essayer d'avancer j'imagine... »

Le travail sur lui-même, Natsuki avait déjà donné. Mais il était conscient qu'il était encore loin d'avoir terminé, il suffisait de regarder son état pitoyable pour s'en rendre compte. C'était comme construire une pyramide seul, avec pour le moment uniquement les fondations de posées. D'une certaine manière cependant, les paroles d'Onpu le rassuraient. L'espoir mourait dévoré sitôt qu'il franchissait la barrière de ses oreilles, mais durant un bref instant, il brûlait. De son propre aveux, son ami ne pouvait pas grand chose pour lui, mais il lui avait donné une piste, une direction hasardeuse à suivre, indiquée par les quelques panneaux de son expérience de la vie. C'était déjà plus que l'héritier Nara n'osait en espérer, perdu dans le dense brouillard qu'il était. On' lui accordait encore sa confiance, et le lui faisait savoir. A moins qu'il ne s'agissait là que de paroles réconfortantes qu'il lui adressait car il sentait que c'était que Natsuki avait besoin d'entendre ? Non, ce n'était pas le genre de la maison. Le Hokage en titre avait beau avoir l'air détaché en toute circonstance, il n'avait pas pour habitude de prononcer des paroles en l'air. La suite de la discussion allait d'ailleurs le prouver.

Le sujet glissa vers la Racine, l'organisation secrète que Natsuki avait rejoint il y a quelques mois, et pour laquelle il n'avait pas fait encore gros chose. Onpu lui apprit d'ailleurs pourquoi. Ce n'était pas tant que la dernière recrue était un bleu à qui l'on ne voulait rien confier tant qu'il n'avait pas fait ses preuves, mais plutôt que Konoha n'avait pas besoin de ses discrets '' services '' pour le moment. Le contexte actuel avait fait perdre de son sens à la Racine, qui tenait maintenant plus que jamais son titre d'organisation fantôme. Le Hokage était le premier à le regretter, mais n'était pas encore prêt à lâcher l'affaire sans une dernière tentative pour la redresser. Le ninja tatoué pivota d'un bloc, passant de sa contemplation du Village de la Feuille au dévisagement de son ami – lequel l'était déjà pas mal.


« Est-ce que c'est une blague ? »
tempêta-t-il avec un éclat de colère que son état actuel ne lui permettait pas de contenir. « Je t'annonce que je peux à tout moment entrer dans un état de frénésie aggravée et essayer de tout détruire, et toi, tu veux me nommer à la tête de la Racine ? »

Il suait à grosses gouttes malgré son teint extrêmement pâle, et le bras qu'il avait métamorphosé un peu plus tôt tremblait encore, comme parcourut de spasmes électriques. Lui qui habituellement était capable de tout encaisser stoïquement, il en était désormais arrivé au stade où la colère le prenait aux tripes pour des motifs plus que futiles. Il ne se reconnaissait plus dans son comportement, mais arrivait encore au moins à s'en rendre compte après-coup, quand les dégâts étaient fait. Le sang retombant pour laisser à son visage son allure fiévreuse, il regarda Onpu comme s'il venait de réaliser qu'il avait tiré sur son ami, puis détourna les yeux à nouveau vers la fenêtre.


« … je suis désolé. »
lâcha-t-il finalement sans se tourner vers son interlocuteur. « Je... non, vous ne pouvez pas me demander cela Hokage, pas maintenant. Je ne peux pas. Ce n'est pas une question d'argent, de confiance ou d'inexpérience, mais je ne suis pas en mesure de prendre le commandement de la Racine... Je suis à peine capable de m'occuper de moi pour le moment et... »

Ses jambes lâchèrent sous lui, le laissant dans une position recroquevillée. Son dos pleinement offert à Onpu, ce dernier eu tout le loisir d'y voir l'étrange spectacle qui s'y déroulait. Sous le tissu de ses vêtements, quelque chose s'agitait, à l'image de la main que l'on passe sous un drap pour exciter l'instinct du chasseur d'un chaton. Sauf que le quelque chose en question n'avaient rien de doigts naturels, pas plus que le craquement des os et de la chair que l'on entendait se déchirer. Le tout ne dura qu'une poignée de secondes, suite à quoi Natsuki revint à son statut premier : un homme misérable qui peinait à se relever. S'appuyant sur le rebord de la fenêtre pour s'aider, il n'osa même pas se retourner pour savoir quel regard portait son ami sur lui.


« … Mes excuses... »
lâcha-t-il entre deux souffles, la respiration encore haletante à cause de la douleur. « J'ai réussi jusqu'à présent à... tempérer tout cela en le laissant crapahuter dans la montagne pour l'épuiser. Mais cela fait plusieurs jours maintenant que j'essaie de... garder la soupape fermée, et honnêtement, la pression est forte parfois. »

Chaque mot semblait s'arracher à sa gorge, comme s'ils étaient pourvu de griffes et freinaient de tout leur saoul durant le trajet depuis les cordes vocales.


« Je tâcherai d'être prêt quand Konoha aura besoin de moi. D'ici là, je ne peux pas accepter votre offre Hokage. Je peux seulement te remercier pour ton aide précieuse On'. »


Pivotant enfin vers le Luthier, il garda ses mains tremblantes sur le rebord de la fenêtre pour s'appuyer, comme s'il craignait que ses jambes ne se défilent à nouveaux.


« Tu m'as dit qu'Iji n'était pas loin non ? Tu crois qu'il a un peu de temps à m'accorder ? »


Un fin sourire sans joie étira ses lèvres, aussi vrai qu'un diamant de contrefaçon, aussi étincelant que le cœur de la nuit.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] Un retour sans fanfare [en compagnie d'Onpu] EmptyDim 23 Fév 2014 - 15:51

- La dernière fois qu'il m'a fait un rapport télépathique c'était y'a moins d'une heure, il était à l'hôpital... pas vraiment une surprise, à bien y réfléchir.

Il s'efforçait à rester naturel en parlant, afin de ne pas dramatiser la situation davantage, et entretenir une part de banalité dans cet échange. C'était une forme de couardise, ou plutôt une coque dont l'Hokage avait besoin au quotidien : sans elle, le jeune homme émotif qu'il était quelques années auparavant n'aurait probablement pas tenu une semaine à ce poste.

Cela dit, le spectacle de la fragilité du corps et du mental de Natsuki lui avait arraché quelques frissons dans le dos.

- Et pour la Racine, c'est pas grave. Je ne voulais pas te câbler des responsabilités supplémentaires autour du cou, juste te donner une opportunité de pouvoir prendre tes initiatives et les financer à ta sauce. Mais ça peut attendre. Pas de pression.
En attendant, on garde la formule actuelle. J'en ai rapidement parlé aux autres, ils sont pas motivés, tous pour des raisons différentes. La balle est dans ton camp, n'hésite pas à revenir m'en parler si un jour tu te sens prêt.


Et si ça n'arrivait jamais, il faudrait bien songer à penser à couper ces subventions. Après tout, l'hôpital aurait plus besoin de cet argent que le coffre fort de la Racine.

Une nouvelle fois, On' arriva aux dernières gouttes de son bol.

Même si le pouvoir que Natsuki contractait était objectivement effrayant, ce ne semblait pas être une infection aussi dramatique que celle d'un Furyou ; cependant, le simple fait de faire le rapprochement entre les deux concepts amena Onpu à envisager la tournure affreuse que pourraient prendre les événements si on ne l'accompagnait pas. Cela pourrait donner un nouveau Raiu no Kenji, fusionné malgré lui avec son parasite, entièrement et éternellement voué à l'exercice de sa folie.

Le sourire de l'héritier Nara ne trompait personne ici. Les mains du luthier se posèrent sur la table dans un claquement sonore.

- Ne t'inquiète pas. Rien de grave n'arrivera, tu n'es plus seul. Maintenant que tu es rentré, tu vas pouvoir ouvrir la valve, et on sera là pour empêcher le pire. Ça sera sûrement pas une partie de plaisir, mais à mon sens ça sera une étape essentielle pour avancer.

Il était loin d'être sûr de ce qu'il avançait. Iji lui en dirait probablement davantage, mais le fait d'avoir une perspective devait l'aider à relever la tête. C'était là l'effet attendu.

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