Bien des combats ne se font sans arme. Bien des morts furent produits sans combattre. Le Monde est tellement décadent que l'homme n'a pas vraiment besoin de se mettre à faire le mal pour que ce monde fonctionne déjà mal. Pourtant, tant d'homme veut peut que compter sur leur rage intérieure. Je ne connais que tant cette haine qui s'enfouit dans l'âme des gens. Mes yeux toujours découverts et montrant une telle différence pas rapports aux pupilles ordinaires qui ne semblent pas vraiment gêner mon élève. Il doit surement se dire que si je l'ai ais tant caché depuis ce temps-là c'est qu'il y a une raison. En fait il y en a une, mais pas si extravagante que l'on peut imaginer. Je ne contrôle pas vraiment ses pupilles et je ne peux pas les maitriser quand elles font leurs apparitions. En gros ses pupilles s'activent toute seul si j'ai un sentiment trop fort en moi. En gros, il me gêne pour deux choses en particulier. La première, elle dévoile partiellement mes sentiments, si je ne les caches pas et la seconde, c'est qu'elle fait souvent peur aux personnes non avisées. Les gens ont peur de l'inconnue et mes pupilles ne sont pas une exception. C'est donc pour ses deux raisons que je les cache et ne le montre que rarement. Je ne cache pas mes racines et j'ai surement parlé partiellement de mon clan à Katano, même si bizarrement, je ne suis pas allé dans les détails en restant sur le sujet de mon oncle qui produit un Bourbon et de mon père qui est un chef de clan plus que respectable et des détails minimes. Pourquoi, je ne sais pas, c'est vrai que l'on n'a jamais pris le temps de savoir qui sommes vraiment. La raison est simple on se connait déjà. Pas historiquement, mais caractériellement et notre confiance mutuelle fait que cela nous suffis amplement.

Entrant dans le bâtiment derrière lui. Nous nous posons sur une table pour manger un bon repas chaud. Un ragout, un repas des plus simples faits avec des morceaux de veau. Dans la recette traditionnelle, nous prenons des quartiers de viande de seconde qualité que l'on coupe le plus souvent en gros morceau pour la raison de la cuisson en immersion qui est plutôt longue et qui donc et en grande partit faite pour que la viande prennent le gout du reste. Un excellent repas qui bien fait est un plat vraiment bon. Surtout avec ce genre de temps. Je me fais une joie d'entamer le repas. Mangeant sans me faire supplier. Katano quant à lui mange bien moins vite et me regarde presque fixement. Ce genre de regard qui dit tout. Il a une question à me poser est c'est bien pour cela que j'ai préféré me lancer dans la dégustation de mon repas pour lui laisser le temps de se lancer. Quand la réponse fut faite, je m'arrête. Pose ma fourchette et mon couteau, puis le regarde :

Oui, j'ai vécu beaucoup de moments joyeux et d'autre moins. J'ai eu surement beaucoup de chance par rapport à d'autre. J'ai un clan. Son nom qui porte le symbole de nos pupilles. Le clan de l'étoile son symbole est celle prend aussi la forme de mes pupilles en transformation. Comme quoi cette chose à une part importante pour nous. Ma famille suit des règles que tousses c'est choisi de se plier et cela sans obligation. On voyage dans le monde entier pour aider les gens que l'on croise. Pas de revenus et on ne demande pas non plus l'hospitalité, la seule chose qui nous permet d'avoir un fonds d'argent pour les choses essentielles c'est la vente des bourbons de qualité moyenne de mon oncle. Nous voulons donner la joie dans le cœur de ceux qui en ont besoin. Dans cette même idée de concept. Mon clan est un clan de vrai fêtard. Nous faisons la fête tous les soirs ou presque. Tu devrais voir ça, mon clan respirait la joie de vivre (oui s'est mis au passé). J'ai quitté mon clan, non pas par ce que j'en ai envie ou que mes idées diffèrent des leurs, car je me sens à ma place avec eux. Pourtant je sens aussi que mon chemin ne doit pas suivre la leur. Que je dois suivre leur précepte de mon côté. Je croîs aux hommes. Je pense sincèrement que si tout le monde réussi à s'écouter, nous pourrons faire de ce monde, un monde en paie. Je ferais tout jusqu'à donner ma vie pour cela. Mon clan et moi connaissons trop bien la haine pour ne pas se battre contre. Ce qui me fait tenir et que je me bats pour ça c'est deux choses. C'est ça plus que tout qui me montre que l'avenir à une chance. La première est banal, mais en ai pourtant tant précieux. C'est ses petites choses de joie qui suit notre vie. Un Bon repas, une fête ou même rien que de regarder le blanc de la brume. Notre vie est faite de petites choses que nous ne faisons pas gaffe et qui pourtant rend notre vie si bien. La seconde c'est toi. Enfin pour être précis c'est ce que tu représentes. Un lien. Un lien que j'ai avec plusieurs personnes et aussi avec toi, en particulier les autres personnes auxquelles j'ai un fort lien c'est Tenzo Aoji Aya et j'en passe. Ces liens sont plus précieux que n'importe quoi d'autre, briser ou même simplement vouloir détruire un tel lien ne peux pas se faire et cela même par la haine. Malheureusement, ce lien peu engendrer la haine, mais elle est aussi la seule façon de ne pas succomber dans cette même haine. J'ai choisi un nindo qui est loin d'être facile.

Je m'arrête, mangeant un peu pour laisser un petit blanc. Dégustant le plat qui est vraiment réussi, je fouille dans mon manteau que j'ai posé sur ma chaise. J'en prends une photo montrant la tête de Demon, puis je le montre à mon élève puis lui dis :

Je ne veux pas remettre une épine dans notre conversation hein, mais en tant que Sensei et amie. Je me dois de te le dire. J'ai eu deux informations te concernant toi et Demon. Je ne te blâme pas hein. Mais il te faut contrôler tes pulsions. J'ai eu vent d'un carreau cassé par une arme ressemblant comme deux gouttes d'eau à ton arme et la suivante furent un tapage nocturne en pleine nuit de trois personnes. Je sais que c'est difficile et crois-moi pour cette rage nous nous ressemblons plus que tu ne le penses. J'ai vue tant d'homme se perdre en se laissant submerger par ce genre de sentiment que je me dois de te prévenir. Fais tous pour que tu puisses refouler cette aine. Quelle te soit tellement minime pour qu'un jour cette pulsion ne puisse plus jamais te contrôler et cela quels que soient les évènements. Tu ne vas peut-être pas me croire, mais c'est ce genre de pulsion qui font qu'un jour des hommes qui tue l'être les êtres les plus chers à leurs yeux. Sache que ce genre de chose est difficile à surmonter seul. Tu n'es pas seul, tu peux me parler à moi et surement à d'autres personnes de confiance. Moi j'ai réussi à surmonter des épreuves grâce à mes amis à l'époque. Sans eux je serais surement un autre homme au moment où je te parle.

Je me dois de lui dire. Qu'il sache ce que je sais, que je l'informe de mon savoir. Pourtant, j'en ai d'autre à lui dire. Le repas n'est pas fini et il risque d'avoir d'autre renseignement qu'il doit savoir, mais cette fois à mon sujet, des choses qu'il va peut-être le faire réfléchir. En bien ou en mal ça je ne le sais pas.

Notre repas fut plutôt copieux. Et notre discutions accompagne ce repas dans l'intégralité. Autant dire que nous ne sommes pas vraiment à court de discutions entre nous et encore moins cette fois. Je ne suis pas du genre à me plaindre de mes problèmes et plutôt que d'en faire un pat à caisse, je préfère dire que la douleur de ses personnes, je ne les ressens plus. Pourtant cette douleur me martyrise jours après jour. J'écoute ce que Katano tente de m'exprimer. Il pense qu'il peut faire de cette haine une force. Je le regarde puis écoute attentivement ses dires. Des mots ressemblant beaucoup à l'ancien Kage. Lui voulait que je tente de faire de cette haine une force. Pourtant lui cachait une de ses personnalités au village. Une de ses personnalités qu'il ne pouvait assumer, mais lui-même sans l'avouer ne contrôlait pas cette sorte de seconde personnalité. Je regarde Katano puis lui dis :

Tu as la chance de pouvoir le faire. Qui je serais pour t'en empêcher ? J'ai peur pour toi Katano, pas que tu affrontes un autre combattant, car je te sais fort, mais j'ai peur que tu t'enfonces trop loin dans cette haine et que tu y restes. Maitrise cette haine et une façon de la contrôler. Je ne peux qu'approuver en tant que professeur, mais promet moi de ne pas dépasser la limite qui ne te laisse pas le choix de tes mouvements. Tu dois te stopper à ce moment-là pour que tu gardes la maitrise de toi. Je suis sûr que tu pourras maitriser cette haine de plus en plus approfondie, mais ne brule pas les étapes et fait vraiment attention.

Je le regarde, voyant une réponse de ça par. Mon assiette finie, je me sers une seconde fois, puis chauffe mon assiette avec ma vapeur. Je mange un peu lui me remet à parler :

Tu te rappel de la foi où tu m'as demandé mon premier meurtre ? Pour comprendre l'histoire, il faut que tu connaisses la malédiction qui pèse dans mon clan. Mon clan est au départ né dans nos terres. Se fus pendant le jour de ma naissance que notre chef qui n'est que mon grand-père s'est mis à combattre mon clan. D'immense perte fut mise à mal. Après se combats ce combat nous avons vu nos cœurs chavirer et une malédiction que nous trainons depuis toujours faire des effets ravageurs. Ses pupilles qui d'après-certain est en réalité un sceau qui fait de nous sous l'emprise d'une trop forte haine, des hommes totalement différents et ne pouvant nullement changer quand nous sommes pris totalement sous cette emprise. Une route sans retour. Cette même raison qui a poussé mon clan à quitter sa terre natale pour voyager partout dans le monde. À cette époque les terres de Kiri étant qu'un immense champ de bataille ou les clans ce battent les uns contre les autres. Mon clan est à la recherche de la paix intérieure et fait tout pour que cette haine ne les change pas. Ce voyage a fait beaucoup. Pourtant mon grand-père que l'on pensait mort ne l'est pas. Il est toujours vivant quelque part dans ce monde et il a réussi à semer de nouveau cette graine de la haine cet homme qui a avant promis de protéger mon clan de n'importe quel danger, un homme qui avant à fait de ça vie un bouclier contre le mal. Il est devenu la menace la plus grande que mon clan n'a jamais eu à affronter. À ce moment-là plus de la moitié de mon clan et soit disparut soit mort. J'ai eu à affronter mes deux meilleurs amis d'enfance qui ont succombé par cette malédiction qui les a emprisonnés dans la haine. Ils m'ont attaqué pour me tuer et j'ai dû les avoir comme premier meurtre. Cela s'est passé pendant mon absence prolonger. J'ai eu l'information que mon grand-père est vivant et qu'il est derrière ses pertes immenses. Je suis donc parti les informer et pendant la route je suis tombé sur mes deux meilleures amies d'enfance. Ses deux personnes qui ont forgé en grande partit mon enfance. Mes joies et mes peines. J'ai dû les tuer de mes propres mains pour les libérer de leur chaine. Pourtant, pour ne pas me perdre moi-même. J'ai dû abandonner l'envie de meurtre qui c'est rependu en moi face à cet homme. Si je ne l'avais pas fait j'aurais aussi plongé dans les ténèbres. Ses pupilles d'ordinaire bleues auraient viré au Rouge et je serais un meurtrier sans la moindre once d'humanité. Cet homme payera, mais il n'aura pas raison de ma haine. Tuer une personne est difficile. Mais tuer une personne que l'on aime et réussir à passer le cap est une autre paire de manche. Enfin c'est le passé et j'ai avancé depuis le temps. Puis, comme je l'ai dit à l'époque j'ai eu des amis sur qui compter.

Je lui souris un faux sourire cachant ma frustration. Celle de ne pas avoir était là quand mes amis eux besoin de moi. Celle d'avoir dû donner la mort à mes amis pour une malédiction dont jamais je ne m'en sortirais. La guerre est déclarée et je ne sais même pas si mon clan est prêt à subir de nouveau une telle épreuve. Eux qui voyagent dans le monde ne pourront passer à côté de cette guerre qui touche le monde :

Katano. Je vais te demander une chose. Repose-toi pour que tu profites. Pose-toi une semaine à profiter de ce que le monde t'a offert. Loin des combats et de la haine humaine. Réfléchit à tout ce que tu peux perdre en cédant à la haine. Je suis sûr que ça t'aidera à la maitriser. Je m'occuperais de tes taches ninja, pendant ce temps-là. Le travail ça me connait ne t'en fais pas pour moi.

Le temps n'est pas vraiment pour que je puisse rester ici. J'avais pris un temps avec mon élève et j'en suis content. Ça fait du bien de revoir ça tête de blondinet. Après tout j'ai passé énormément de temps à l'entrainer et je me suis beaucoup attaché. Je peux maintenant voir en lui, plus qu'un élève, mais aussi un futur partenaire qui pourra suivre mes attaques sans que je ne le lésine. Katano me remercie. Je lui devais bien de lui dire mon histoire. Après tout je pense même avoir beaucoup trop attendue. Il devait savoir que moi si ma haine m'envahit il ne pourra plus compter sur moi et qu'au contraire il devra m'affronter de toutes ses forces pour me libérer de cette sorte de malédiction. Il doit aussi savoir les risques qu'il encourt car lui-même n'est pas en sécurité pour se faire prendre par cette noirceur. Je ne lui ai pas dit directement, mais je lui fais vraiment confiance et ce genre de chose est vraiment difficile à dire à une personne que l'on doit protéger. Katano a bien grandi.

Ses armes posées sur la table. Katano se met à me dire qu'il a préparé une chambre pour moi. Je n'ai guère la possibilité de rester. J'ai beaucoup de préparations qui demander mes ordres pour les commencer. Bon bien entendu j'ai des seconds pouvant faire cette tâche, mais je ne suis pas du genre à laisser ce genre de chose à n'importe qui et que le travail soit bâclé. J'ai des vies en mains et je suis un homme sérieux dans ce genre de chose. Les armes contendantes placé dans mon manteau des plus chauds, je me mets à cacher toutes cette arsenal pour n'effrayer personne qui peux me croiser. Quand Katano se met à quitter la sale je pris la porte pour quitter les lieux. Un pincement au cœur de ne pouvoir rester plus longtemps je m'en vais. Je sais qu'il comprendra que si je quitte les lieux, c'est pour qu'il n'ait moins de choses à faire. Bientôt, je vais devoir l'appeler au champ de bataille. Pourquoi lui, car c'est simple c'est l'un des seuls hommes dont je peux faire une totale confiance. Les autres étant aussi surbooké que moi. Je sais qu'avec lui je peux compter en sa présence. C'est donc partant sans user de ma vapeur vue que j'ai déjà des vêtements chauds. Je rejoins le port qui m'a mené ici. Les marins doivent surement attendre avec impatience mes ordres pour repartir voir leur famille ou pouvoir au moins quitter le bateau pour se poser au chaud.