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 Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire

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Aru
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Message(#) Sujet: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire EmptyDim 26 Avr 2015 - 13:59


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« - On l'appelle la fleur du bonheur, elle est d'un blanc immaculé et ne pousse que dans les hauteurs enneigées de Yuki no Kuni. Quiconque offrant cette fleur à l'élu de son cœur, est sûr de vivre éternellement à ses côtés. »


Il avait suffi d'une simple phrase certainement bidon venant d'une vieille femme à l'apparence plutôt louche, rencontrée au plein milieu de nulle part pour qu'Aru prenne la décision d'aller s'égarer dans les lointaines contrées de Yuki no Kuni après qu'elle ait donné une excuse quelconque à son père et à sa tante. À qui elle n'osa pas dire la véritable raison pour laquelle elle partait à Yuki no Kuni, d'ailleurs elle ne leur révéla point qu'elle partait là-bas. Sachant qu'ils s'inquiéteraient et la suivraient en douce. Voulant éviter cela, elle leur fit simplement savoir qu'elle serait absente quelques jours car elle devait aller voir une amie. Qu'elle avait eu le plaisir de rencontrer lors d'une de ses missions à Kusa no Kuni. Ayant estimé que la flavescente était désormais assez grande pour se débrouiller seule, Shin'nosuke et Shizuka lui recommandèrent uniquement d'être prudente sur la route. Dès qu'elle reçut la bénédiction de ses proches, la belle entama son voyage vers le pays enneigé. Dès son arrivée qui se fit en début de soirée, la belle blonde descendit dans une charmante petite auberge tenue par des gens très aimables où elle prit une chambre.

Vu le long trajet que la demoiselle à la chevelure dorée avait fait pour parvenir jusque là ainsi que le torrent enneigé qu'elle avait du défier en cours de route, elle était quelque peu tiédie. Afin de se revigorer, elle se rendit immédiatement dans la salle d'eau pour prendre une douche bien chaude. Ce qui, en soi, n'avait rien d'une idée lumineuse. Si par la suite elle décidait de sortir prendre l'air, elle attraperait à coup sûr un coup de froid dont elle se souviendrait toute sa vie. Au vu de la différence de température qu'il y'aurait entre son corps et dehors, il y'avait de fortes chances pour que cela se produise. La flavescente était bien consciente de tout ceci, malgré cela elle fit ce qu'elle avait à faire. Dès qu'elle eut terminé avec la salle d'eau, elle se sécha un chouïa puis alla s'allonger toute découverte sur son lit pour regarder le plafond. Faisant cela, elle tourna sa tête sur le côté pour contempler le dehors. Depuis sa position, elle pouvait apercevoir ce somptueux paysage d'un blanc immaculé. Donnant l'impression de n'avoir jamais été frôlé par quoi que ce soit. C'était d'une beauté stupéfiante, qui aurait réussi à émerveillé les yeux de n'importe quel être.

Se relevant, la jeune flavescente prit un haut long qu'elle avait dans ses affaires, elle l'enfila puis partit se mettre devant la fenêtre qu'elle entrouvrit totalement. La seconde qui suivit un vent froid entra dans la chambre, celui-ci fit virevolter sa magnifique chevelure ambrée qui se retrouva en arrière. La fraîcheur qui caressait son visage, fit du bien à la belle blonde mais elle changea très vite la température de son corps. De chaude, elle devint froide en très peu de temps. Voulant tout de même profiter de la vue, la flavescente resta quelques instants ainsi devant la fenêtre avant de se décider à rentrer pour aller se poser sur son lit. Dessus, elle esquissa un sourire en attrapant l'oreiller pour le serrer très fort contre elle. Elle se souvenait des paroles de la vieille dame qui lui avait dit qu'elle n'avait pas besoin d'avoir une quelconque photo pour retrouver la fleur du bonheur. « Dès que tu la verras, tu sauras immédiatement que c'est elle », lui avait-elle assuré. Se rappelant de cela, Aru éclata de rire. Elle se trouva bien ridicule sur le coup. C'est sûr qu'elle n'était pas fortiche de penser qu'il existait vraiment une fleur pouvant apporter le bonheur aux amoureux surtout. Enfin vu où elle en était, une connerie de plus ou de moins à croire n'était certainement pas ce qui la rendrait condamnable.

Alors qu'Aru était entrain de se reposer, quelqu'un vint frapper à sa porte. La personne lui annonça qu'elle pouvait descendre souper si elle le souhaitait. Remerciant la personne, la demoiselle à la chevelure dorée, s'habilla puis quitta sa chambre pour descendre dans la grande salle faisant office de salle à manger. Sur place, elle alla s'installer à une table où il y'avait déjà quelques personnes. Les saluant d'un bref signe de tête, elle attendit qu'on lui apporte son repas. Trouvant le lieu charmant, elle laissa ses yeux se balader ici et là. Ses derniers finissent par aller se poser sur un jeune homme qui était assis tout seul à une table, à l'opposé de là où elle se trouvait. Le regardant intensément la belle se rendit compte que le visage de ce jeune inconnu était loin de lui être totalement étranger. Il avait certes quelque chose de différent néanmoins Aru le reconnut. La seconde qui suivit, la jeune kunoichi se leva pour se diriger vers la table où était le jeune homme.

« - Puis-je m'asseoir ici ? », demanda-t-elle d'une délicate voix.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire EmptyMar 28 Avr 2015 - 20:44

Cela faisait maintenant un peu plus de trois semaines que j'avais changé mon style de vie. Dorénavant, je n'étais plus quelqu'un d'aussi fanfaron qu'auparavant, ne rêvant que d'aventures et de légendes. Même s'il m'arrivait encore de vouloir me plonger dans des romans et autres histoires d'aventures, j'avais comme qui dirait perdu une flamme qui m'animait dans cette direction. Désormais, je n'œuvrais que pour le bien de Konoha. Le profit personnel est une chose que j'avais choisi de laisser de côté, car je voulais plus que tout faire en sorte de protéger l'endroit où j'avais eu les plus beaux souvenirs de ma vie, auprès des amis qui m'étaient si chers. Pourtant, des démons subsistaient dans mon corps, ceux nommés chagrin, regret... Et doute.

Cependant, je savais bien que malgré les meilleures de mes intentions, je ne serais pas encore entièrement d'attaque pour une mission trop importante ou de trop grande envergure. J'avais donc fait le choix d'une mission d'escorte. Mon rôle était de protéger le convoi des éventuels bandits, quelque chose de très classiques donc. Étonnamment, il n'y eut aucune embrouille jusqu'à que nous entrâmes au pays de la neige. Je ne savais pas s'il s'agissait de l'influence de la nouvelle politique de l'empire ou non, mais la hausse de hors-la-loi se faisait remarquer étrangement.

Une fois la vermine éradiquée, nous poursuivîmes donc notre route jusqu'à enfin arriver à destination. Déposant ainsi la personne devant son bâtiment et récupérant l'argent de la récompense, je me mettais en route pour le chemin du retour. Je pouvais noter le virulent changement de température, et pouvait ainsi remarquer que le pays de la neige portait en effet plutôt bien son nom. L'air devenant plutôt frais, et cela se remarquait à cause de mon souffle qui laissait sortir de ma bouche une vapeur blanche. Je devais bien dire que mon nouveau look était plutôt adapté dans cette situation, mon long manteau avec un collier de fausse fourrure réussissait à faire en sorte de me garder au chaud.

Même si je voulais continuer dans cet environnement, je devais bien m'avouer vaincu par la fatigue et la fraîcheur de l'air, qui m'obligèrent à choisir de rester dans un établissement de repos. Je me dirigeai donc vers celui qui se trouvait le plus près de ma position, et y entrai afin de profiter d'un peu de chaleur. Une fois donc à l'abri, j'en profitais pour retirer ma capuche afin de pouvoir me mettre plus à l'aise. Repérant ainsi l'accueil, je leur demandai une chambre parmi celles qui leur restait, avant de demander un service supplémentaire. Ne voulant pas vraiment être dérangé, je décidai d'ajouter un extra sur ma note afin de leur demander de faire en sorte de réserver une table pour moi seul. Cela pouvait paraître étrange, mais malgré le temps qui passait, je faisais encore en sorte de limiter les interactions sociales... J'avais du mal encore à accepter ce qui s'était passé sans doute.

Une fois la transaction effectuée, je me dirigeai donc vers le salon. Il ne restait plus beaucoup de temps avant l'heure du repas, ce qui rendait inutile le fait de monter dans ma chambre. M'installant donc sur une table assez éloignée de l'ensemble, de laquelle je serais bien isolé, je sortis le livre que j'avais choisi de prendre avec moi pour le voyage. Une histoire bête sur la culture du pays de Yuki no Kuni. Elle parlait d'un héros qui, pour sauver la fille qu'il aimait qui était frappée d'un mal inconnu, devait partir à la recherche d'une fleur qui aurait les pouvoirs de lever cette malédiction. Je n'y croyais pas personnellement, mais j'avais choisi cette histoire pour essayer de me familiariser avec les coutumes du pays de la Neige. Et puis, l'auteur avait réussi à compenser le fond par la forme, cela se lisait aisément.

Les gens commencèrent à affluer dans la pièce, annonçant par la même occasion que le repas allait bientôt être servi. Je les ignorais tout simplement, restant les yeux plongés dans le récit se trouvant dans mes mains. Heureusement, personne ne semblait vouloir prendre la place qui devait se trouver en face de moi. Je pouvais deviner aisément la raison : mes cicatrices sur le visage n’étaient pas vraiment un facteur pouvant augmenter la sympathie des gens à mon égard. Ce n’était pas plus mal au final, puisque du coup, je pouvais rester dans ma tranquille solitude, qui était pour moi, avec le temps, le baume dont j’avais besoin afin de penser mes blessures, tant physiques que psychologiques.

Et pourtant, il fallait croire que certaines personnes n'avaient pas peur de mes traits. Enfin, une personne en particulier, quelqu'un que je ne m'attendais pas à voir pour le coup. Alors que j'affichais mon regard stoïque et concentré sur mon bouquin, une voix me sortit de ma transe afin de m'adresser quelques mots. Fermant les yeux pendant ce qui parut moins d'une seconde, je me demandai vraiment si le personnel de l'auberge faisait bien son travail. J'étais même allé jusqu'à payer un extra pour conserver ma tranquillité. Lorsque je rouvris les yeux, je les dirigeais cette fois vers la source sonore pour découvrir une chose à laquelle je ne m'attendais pas. Cette tenue, ces cheveux, ces yeux... Je la connaissais. Aru, une Kunoichi du Shukai avec qui j'eus l'occasion de travailler lors d'une mission. Nous avions eu pas mal de bons termes, et dans d'autres circonstances, j'aurais sans doute été heureux et aurait affiché un visage plus enjoué rien qu'à sa présence... Mais ce ne fut le cas. Alors que je lançais un regard neutre à l'égard d'Aru, l'une des aubergistes arriva.


« - Excusez-moi… Mademoiselle. Mais je suis au regret de vous annoncer que ce jeune homme a demandé à-
- Laissez… Interrompis-je en refermant les yeux, détournant mon visage de la direction de la blonde pour revenir vers le bouquin. Faites comme bon vous semble, Aru-san. »

Sur cette phrase, je rouvris les yeux pour relire de nouveau mon livre, laissant ainsi l'aubergiste revenir à ses propres occupations, et la blonde s'asseoir à sa place. Je ne savais pas pour elle, et donc cela n'est que de la supposition, mais j'avais l'impression qu'elle m'observait. En effet, après tout, si moi, j'avais changé de par différents traits, la kunoichi, elle, était restée la même, et ce, malgré presque un an de séparation. La température de la salle devenait, à cause de l'arrivée massive de monde dans la pièce, de plus en plus chaude, ce qui allait m'obliger à devoir retirer mon manteau que j'avais conservé jusque-là. Fermant donc mon bouquin avec un soupir, je posais ce dernier sur la table, et m'apprêtais à répondre aux questions « supposées » de la blonde.

« - Je suppose que vous avez plusieurs questions, Aru-san… Disons juste que… Il s’est passé beaucoup de chose. »

Ma phrase était temporisée pour accompagner les mouvements de mes bras. En effet, lors de la dernière partie, j'étais en train de retirer les manches de mon vêtement, révélant ainsi mes bras nus, eux aussi avec plusieurs cicatrices sur leur long. Je me retrouvais donc avec un gilet sans manches blanc alors que mon manteau trônait sur ma chaise. Durant l'entièreté de mon discours, et même depuis qu'elle était arrivée à la table, je n'avais point posé mon regard sur elle. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne voulais pas poursuivre cette discussion. Si j'avais réussi à surmonter les évènements, en parler était tout autre chose. Cela remontait des souvenirs en moi que je préférais garder enfouis dans les abysses de mon esprit. Faisant encore mine de l'ignorer, je repris le bouquin que j'avais en main, le rouvrit à la bonne page et repris ma lecture en espérant que nous allions en rester là.
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Message(#) Sujet: Re: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire EmptySam 2 Mai 2015 - 21:37


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Pour espérer avoir droit à un accueil chaleureux, la jeune flavescente devait peut-être faire marche arrière et revenir quelques minutes plus tard ? Ça marcherait sans doute. Qui sait ? Encore que, même en faisant cela, ce n'était pas certain que ça se passe autrement. Et ceci sans prendre en compte le fait que ce serait vraiment stupide de faire une chose pareille sachant d'avance que le résultat serait, à coup sûr, le même au prochain coup. Dès l'instant où elle aperçut son comparse, qui ne lui accorda aucun regard, la flavescente ne se posa point de question. Elle comprit immédiatement qu'elle n'aurait pas droit à un autre accueil. Donc autant faire avec cet accueil glacial, se dit la demoiselle à la chevelure dorée qui fut tout de même médusée par l'attitude inhospitalière du Konohajin. Ce dernier lui fit pratiquement sentir que sa présence l'indifférait à un point qu'elle ne pouvait l'imaginer. Cela chiffonna légèrement la belle qui n'en fit cependant rien.

Pour quelle raison Yusei agissait-il de la sorte ? La demoiselle n'en avait aucune idée. Elle qui avait connu un Yusei quelque peu jovial et qui était du genre prêt à défendre la veuve et l'orphelin, elle fut sacrément hébétée de le voir ainsi. Malgré sa grande sidération, la belle ne put se résoudre à retourner à sa table. Voulant à tout prix savoir ce qui s'était passé pour qu'il en vienne à se promener avec un visage d'enterrement. De ce fait, après le départ de l'aubergiste, elle prit place en face du Konohajin. Dès qu'elle fut assise, Aru fixa intensément Yusei, qui avait le nez dans son livre. La dérangeait-il ? Alors qu'elle était sur le point de poser la question, la belle se tut. Son compagnon ferma son livre, qu'il posa sur la table après avoir soupiré. Il s'adressa ensuite de façon très formelle à la jeune flavescente, qui il supposa, avait beaucoup de questions. Naturellement, qu'elle en avait. Comment ne pas en avoir franchement ? Lorsqu'elle l'avait quitté quelques mois auparavant, il était un jeune homme tout ce qu'il y'avait de complaisant, ils se revoient quelques mois plus tard, il paraît aussi froid qu'un glaçon sortant tout juste du congélateur. Il y'avait quand même matière à cogiter.

Alors qu'elle gambergeait en attendant la suite de la phrase de Yusei, Aru s'avachit légèrement. De son côté, le jeune shinobi fit savoir qu'il s'était passé beaucoup de choses, tout en retirant les manches de son habit. Lorsqu'il eut terminé, il se retrouva avec un gilet sans manches. L'ayant regardé faire sans rien dire, la belle blonde ne put s'empêcher de poser ses yeux sur bras. Ces derniers étaient couverts de cicatrices. Ils n'étaient pas présents la dernière fois qu'ils s'étaient vus ceux-là. Avait-il eu un accident ou quelque chose dans ce genre ? Se décidant à poser la question, Aru se redressa pour finalement reprendre une position convenable. Subséquemment, elle posa ses yeux sur Yusei, qui était reparti dans son livre. Mais où étaient passées les bonnes manières du Konohajin ? C'était quoi cette attitude de malotru ? Écarquillant tout d'abord ses yeux, la demoiselle à la chevelure ambrée courba ensuite un sourcil puis souffla légèrement d'exaspération.

« - Si ma présence vous embarrasse d'une quelconque façon, n'hésitez surtout pas à me le dire, Kurokami-senpai. »

Aru exprima sa phrase d'un ton montrant bien son mécontentement ou plutôt d'un ton qui avait pour objectif, faire sortir Yusei de son livre. S'il croyait qu'elle allait gentiment partir et faire comme si elle ne l'avait jamais aperçu, il se mettait le doigt dans l’œil jusqu'au bout ! Non mais dis donc ! Quelque peu remontée, la belle flavescente soupira de lassitude.

« - Que vous est-il arrivé ?, demanda-t-elle d'un ton serein. N'espérez pas que vous allez avoir le plaisir de me voir quitter votre table avant d'avoir reçu quelconque réponse de votre part ! »

Aru accentua bien le ton de sa voix pour faire comprendre à son compagnon qu'elle ne partirait pas, en tout cas pas avant qu'il n'ait répondu à sa question. S'il fallait qu'elle se montre agaçante pour lui faire cracher le morceau, elle n’hésiterait pas une seule seconde à le faire. Après tout, il faisait parti de ses amis. Le fait de ne pas s'être vu pendant plusieurs mois, n'y changeait absolument rien à ses yeux, vu les moments chaleureux qu'ils avaient partagés à Kusa no Kuni...
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Message(#) Sujet: Re: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire EmptySam 9 Mai 2015 - 10:35

Dans d’autres circonstances, je savais que j’aurais sans doute répondu de manière beaucoup aimable à celle qui avait choisi de rejoindre ma table. Cependant, nous n’étions pas dans d’autres circonstances. Je savais bien que je n’avais pas le droit de rejeter ma colère sur la jeune shukaijin, mais en même temps, je ne voyais pas quel intérêt j’aurais d’interagir avec elle à ce moment précis. Elle ne pouvait en rien changer ce qui s’était passé, et je doutais qu’elle puisse changer aussi mon état d’esprit. Je n’allais pas l’obliger à partir, certes, je savais que cela n’allait que causer plus de problèmes que je n’en avais à gérer. Cependant, rien n’allait me forcer à parler avec elle. Si je me contentais de l’ignorer pendant le repas, je pensais que cela aurait très bien pu se passer sans histoires.

Hélas, il faut croire que j’avais encore pas mal de choses à apprendre sur la gente féminine. En effet, alors que j’avais fait mon possible pour ne pas la brusquer sans pour autant devoir interagir avec elle, j’entendis un soupir venir de sa part. Elle montrait bien que mon attitude la déplaisait, au point d’énoncer le fait qu’elle pouvait partir si elle me dérangeait. Très franchement, à ce moment précis, j’hésitais franchement à lui répondre. Mais je décidai de me taire, me disant que je n’avais pas à être aussi mesquin tout de même. Je me contentai donc d’ignorer sa remarque en restant mon regard plongé dans le récit.

Vint alors la suite, qui me donna une légère réaction faciale. Quand elle me demanda ce qui m’était arrivé, je fronçais légèrement les sourcils. Malgré ma tentative d’intimidation avec mes cicatrices, en plus de celles apparentes sur mon visage, elle ne semblait pas avoir compris que je ne voulais pas en parler. Elle ajoutait à cela que je pouvais toujours courir pour la voir partir tant que je ne lui aurai rien raconté. Ma réaction quant à cette remarque s’incarna sous la forme de ma main qui se mettait à serrer de manière plus forte mon livre, ce qui donc, passait presque inaperçu. Je décidai enfin de sortir mon nez du bouquin, en levant juste les yeux pour les faire rencontrer ceux d’Aru. Mon mécontentement était bien affiché sur mon visage, alors que je restais silencieux devant une Aru qui ne semblait pas vouloir me laisser la paix.

Cependant, rompant cet instant, une personne vint déposer nos repas sur la table. C’était la bonne occasion pour échapper à la discussion selon mon avis, ce qui permettrait sans doute de travailler la lassitude de la blonde, et bien la forcer à partir. Je fermis donc mon livre, le posa au bord de la table, et attaquait le repas en silence. Pendant ces gestes, je faisais bien en sorte d’ignorer la personne avec qui je partageais ce « festin ». Je ne savais ce qu’elle comptait faire. Manger aussi ? Attendre que je m’adresse enfin à elle. Je me contentais de manger en silence, en espérant pas devoir parler de ce fameux incident. Rien que d’y penser me donnait une bonne migraine, alors en parler à quelqu’un qui n’avait rien à voir avec cela…

Terminant me repas cependant, ayant eu le temps de bien réfléchir à la question, je soupirais un moment en fermant les yeux. Il me suffisait de prendre un peu de recul pour comprendre que ce n’était en rien sa faute, et que je n’avais pas à m’adresser et me comporter de cette manière avec elle. Je pris alors un verre d’eau pour me nettoyer la gorge, et le posa sur la table pour prendre la parole.


« - Il y a eu une mission, commençai-je en ouvrant les yeux, le regard plongé vers la table. Nous avions étaient choisi, moi et mes coéquipiers, pour traquer des criminels… Nous pensions réussir à les avoir en voyant leur force, mais nous étions tombés dans un piège… »

Je sentais mes poings se serraient sur la table, sans les regarder. Quelques tremblements, presque invisibles, parcoururent mes bras cicatrisés. Cependant, j’essayais de me remettre en voie pour me motiver à continuer. Me mordant légèrement les lèvres, je repris mon récit.

« - Nous ne nous attendions pas à tomber sur eux, à ce qu’ils soient plus puissants. Le combat fut féroce, ce qui faisait que je me retrouve dans cet état… Et qu… Et qu’ils… »

J’essayai de terminer ma phrase lorsque je vis des gouttes tomber sur la table. Je compris alors vite qu’il s’agissait de larmes que je n’avais pas réussi à retenir. Grognant légèrement, j’attrapai mon manteau avant de partir de la table brusquement.

« - Je savais que c’était une mauvaise idée. »

Je m’éloignais alors de la pièce, essuyant de ma main libre rapidement les larmes étant restées sur mes joues. Je ne m’étais pas rendu compte que dans la précipitation, j’avais laissé tomber de la poche de mon manteau un souvenir que je conservais près de moi, ainsi que le bouquin que je lisais. Mais je m’en fichais de tout cela. Au final, je ne voulais que m’enfuir, me cacher, m’isoler pour essayer de faire passer ce moment de peine, faire partir cette douleur qui essaye de m’arracher l’intérieur de ma poitrine. Je me dirigeai rapidement vers ma chambre afin d’y pénétrer et de fermer la porte. Je me retrouvai alors dans une pièce vide et sombre, un endroit parfait pour essayer de me calmer. M’asseyant contre un mur, je posai mon front sur l’un de mes genoux, l’autre jambe tendue, et vint fermer tout contact visuel avec l’extérieur avec mes bras.

Pendant un court instant, j’essayai de ne plus y penser, faire en sorte d’oublier comme à chaque fois que j’y repensai. J’essayai de me convaincre qu’il ne s’agissait que d’une illusion, mais la douleur me ramenait à chaque fois à la réalité. Je ne pouvais rien faire d’autre que de me laisser déprimer dans ma mélancolie, en attendant que ça se calme, sans que personne ne puisse m’aider.
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Message(#) Sujet: Re: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire EmptyMer 13 Mai 2015 - 23:26

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La persévérance est une méthode ayant largement fait ses preuves. En étant persistant, on parvint à accomplir des prodiges. En tablant sur la ténacité, Aru espérait parvenir à capter l'attention de son compagnon. Mais même si elle était résolue à ne pas vaciller, elle pensait au départ que son stratagème allait énerver le nouveau Yusei plus qu'autre chose. Et que donc, il se lèverait pour s'en aller, sans se préoccuper d'elle. Étrangement, les choses ne se déroulèrent pas comme elle le croyait. Ce qui la surprit grandement. Bien entendu avant qu'il ne se produise quoi que ce soit de vraiment intéressant, la belle dut poireauter un bon moment. Car après qu'il ait fermé son livre, il s'intéressa plutôt à son repas qu'à elle qui tapotait la table avec un doigt seulement. À tous les coups, il cherchait à tester la résistance de ses nerfs en agissant, à son égard, comme un personnage discourtois. Ça ne pouvait être que cela. Sinon quoi d'autre ?

La demoiselle à la chevelure dorée perdait légèrement patience devant le jeune homme, qui n'était toujours pas décidé à lui adresser la parole. Son courroux était tel qu'à un moment, elle eut une irrépressible envie de prendre le pichet d'eau qui se trouvait sur la table pour le lui verser dessus et s'en aller ensuite après l'avoir traité de sans cœur. Ça la démangeait à un point mais décidant qu'elle contiendrait sa colère pour l'instant, elle ne le fit pas. Puis il devait forcément y avoir une explication logique à ses agissements. Se disant cela, la jeune kunoichi mangea son repas à la même table que le Konohajin à qui elle adressait de temps à autre un regard, histoire de voir s'il s'était enfin décidé à devenir complaisant. Malgré ses nombreux coups d’œil, la belle blonde ne remarqua aucun changement au niveau du faciès de son compagnon. Elle continua donc le repas en silence. Lorsqu'ils eurent terminés tous les deux, elle souffla un bon coup puis s'adossa contre le dossier du banc.

Elle regarda intensément Yusei, qui était toujours aussi imperturbable. À croire que rien ne pouvait le décider à évoquer la cause de son silence. Alors qu'elle était entrain de désespérer tout en se posant de nombreuses interrogations, Aru revint à elle. L'instant qui suivit, elle entendit enfin la voix de son compagnon. Celui-ci mentionna des faits s'étant dérouler lors d'une mission qu'il avait effectué avec ses compagnons. Le récit ne fut pas complet. Il s'arrêta avant même d'avoir terminé. L'ayant regardé durant tout le temps où il s'exprimait, la belle comprit qu'il lui était difficile d'en parler. Pour quelle raison au juste ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Cela n'était pas le plus préoccupant pour la demoiselle. Ce qui avait le plus retenu son attention, étaient les larmes qui s'étaient mises à perler le long des joues du jeune homme jusqu'à atteindre la table. Voyant cela, la belle conclut assez rapidement qu'une chose effroyable s'était produite durant la fameuse mission. Il n'y avait pas besoin qu'il le confirme. Ses larmes lui avaient mis la puce à l'oreille.

Malgré tout, Aru s'était attendue à ce que Yusei continue son histoire. Mais au lieu de ça, rien. Elle tomba des nues, lorsqu'elle le vit se lever, prendre ses affaires pour partir après avoir ronchonné et déclaré qu'il savait que c'était une mauvaise idée. Qu'est-ce qu'il insinuait au juste ? Était-il entrain de dire qu'il avait eut tord de se confier à elle ou bien ? Interloquée, la flavescente se fit accaparée par un engourdissement qui la garda prisonnière un petit instant. Au moment où elle sortit enfin de sa léthargie, elle hocha vivement la tête. Par la suite, elle serra son poing de colère en se disant que la prochaine fois qu'elle verrait le Konohajin, elle ne lui adressait pas la parole. Si c'était pour qu'il la laisse encore en plan ou qu'il l'ignore, ce n'était pas la peine qu'elle se fatigue à le considérer comme un ami. Vu la façon dont il avait agi, c'est clair qu'elle ne représentait pas ce type de personne à ses yeux. Si ça avait été le cas, elle n'aurait pas eu besoin de lui forcer la main pour qu'il se décide à vider son sac.

Si à ses yeux elle n'était pas une amie, ni quelqu'un méritant son attention, elle était quoi ? Desserrant totalement son poing, la jeune flavescente s'enfonça dans l'abysse de ses pensées maussades. Subséquemment, elle soupira de découragement. Tout en réfléchissant à ce qu'elle allait désormais faire, elle se remémora l'état de Yusei ainsi que tout ce qu'il lui avait confié. Il était incontestablement agaçant, ça la demoiselle se devait le reconnaître néanmoins, elle ne pouvait se résoudre à le laisser se reclure dans son chagrin. Qui sait, ce qui pourrait se passer, si jamais il se faisait engloutir ? « Tu es décidément trop bienveillante ma petite Aru... », formula la belle blonde qui se leva du banc. Dès lors qu'elle fut debout, elle put se rendre compte qu'il y'avait quelque chose au sol. Elle se baissa pour le ramasser. Il s'agissait d'une photo. Celle-ci était tombée de la veste de Yusei, vu qu'il était dessus avec d'autres personnes, elle ne pouvait appartenir à personne d'autre.

Aru regarda la photo un court instant avant de se décider à aller la rendre à son propriétaire. Elle attrapa aussi le livre qu'il avait laissé sur la table. Ne l'ouvrant pas, elle regarda juste la couverture. L'instant qui suivit, elle esquissa un sourire avant d'aller demander à l'aubergiste de lui indiquer la chambre qu'occupait le jeune homme. Dès qu'elle reçut l'information, la belle se rendit devant la porte de la chambre en question. Devant, elle ne toqua pas de suite dessus, se demandant ce qu'il était entrain de faire au juste à cet instant-même. Il était parti tellement vite qu'elle ne pouvait prévoir ce qu'il faisait. Quoique si elle en avait une vague idée, il était parti pratiquement en larmes, il devait sans aucun doute être soit assis ou allongé dans le noir le plus complet à réfléchir profondément ou à essayer de refouler ses sombres émotions. Yusei seul dans le noir assaillit par des démons invisibles, cette image fit tressaillir la belle flavescente qui immédiatement après frappa à la porte de la chambre du Konohajin. Le laisser sombrer, seul, il en était hors de question. Qu'il le veuille ou non, tant qu'elle serait là la mélancolie n'en ferait pas sa victime à vie...[
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire EmptyLun 25 Mai 2015 - 10:27

Mon regard et mon esprit se perdaient tous deux dans le vide. J’essayai de me vider la tête, tant bien que mal, mais ce n’était pas très brillant. Peu importe à quel point j’essayai de m’éloigner de cette image qui était gravée dans ma mémoire, elle ne cessait de réapparaitre. Les migraines ne cessaient ainsi de réapparaître, en boucle, devenant de plus en plus forte. Ces fameux cauchemars revenaient. Leurs voix emplies de haine et de colère qui n’arrêtaient pas me demander pourquoi je n’avais rien fait pour les sauver, pourquoi je les avais laissé tomber… Pourquoi j’étais en vie et eux non. Me voilà revenu au point de départ, aux jours où je n’arrivais même plus à dormir à cause de ma propre folie, dans laquelle je m’étais jeté.

La douleur devenait de plus en plus forte, les voix plus bruyantes. Je tenais mon crâne en espérant ne plus les entendre… Quand soudain, un son singulier brisa ce rythme. Je devinais qu’il s’agissait du son de la porte de ma chambre… Quelqu’un était en train de frapper à cette dernière. Qui pouvait-ce être ? C’était une question que n’importe qui se serait posé, mais pour moi, je connaissais déjà la réponse, même si je me forçais à l’ignorer. Pesant le pour et le contre, je me demandai s’il y avait un réel intérêt à la faire rentrer. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes que malgré tous les contres que j’avais trouvé, une phrase apparue qui ébranla toutes les autres.

« … Parce que c’est une amie… »

Soupirant un long coup, j’essuyai le peu d’eau qui me restait sur les joues et me relevai. Je m’étirai légèrement, me morfondre m’avait pas mal engourdi, il me fallait faire en sorte d’être au moins présentable. Après avoir terminé en craquant mon cou, je m’approchai de la porte pour lui ouvrir. Cependant, au moment de poser ma main sur la poignée, l’hésitation me reprit un cours instant. Étais-je près à raconter ça à quelqu’un, même si c’était une personne de confiance ? Non, je devais me ressaisir. Après une respiration courte, j’agrippais la poignée afin d’ouvrir la porte. Comme je l’avais pensé, je pue ainsi voir le visage de la blonde avec qui j’avais partagé mon repas. Je n’étais sans doute pas vraiment appréciable à voir, mais bon. Après un silence plus que pesant, je m’écartai de passage de la porte pour l’inviter à l’intérieur de ma chambre.

Cela me rappelait brièvement la première nuit que nous avions passée ensemble lors de la mission où l’on s’est rencontré. Ce n’était pas le genre de soirée que vous pensez, loin de là. C’était plus festif, tout parti d’une erreur. Je pouvais me rappeler de la tenue qu’elle avait arborée ce jour-là, de quoi faire tomber des têtes. La mienne a failli ne pas faire exception, si je n’avais pas été emplie de honte suite à ma façon de m’être comporté dans l’état où j’étais. Au moment présent, je ne savais pas si je souhaitai avoir une atmosphère comme cette fois-là, rien que pour échapper à cette pression ambiante. Enfin, maintenant, Aru était dans la pièce, la porte fermée, et nous étions installés face à l’autre. L’observant brièvement, je pue voir qu’elle avait quelque chose en main. À la forme, je fus surpris qu’elle soit en sa position, mais devinai qu’elle était tombée de la poche de mon manteau. Respirant légèrement, je pris la parole.


« - Megumi, Genji et Satsuki. Me doutant qu’elle avait du mal à comprendre, je désignai de mon doigt la photo avant d’enchaîner. C’était leurs noms, ils étaient ceux avec qui j’étais parti pour cette mission. Me rendant compte que j’avais toujours mes gants, je les retirai tout en continuant de parler, l’invitant à me répondre après cette réplique. Si vous avez des questions, vous pouvez me les poser maintenant. »
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Message(#) Sujet: Re: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire EmptyDim 31 Mai 2015 - 10:55


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Des réponses. La belle flavescente ne s'attendait nullement à en recevoir de la part du Konohajin. Sur le coup, elle voulait tout d'abord lui rendre la photo qu'elle avait ramassé puis lui faire savoir qu'il n'était pas seul et que si jamais il ressentait l'envie ou le besoin de délester ne serait-ce qu'une infime partie de sa peine, elle attendrait qu'il vienne à elle. Ayant pris conscience que faire preuve de brutalité ne lui servirait à rien, elle opta pour l'attente. Cela passerait certainement mieux à l'inverse du harcèlement, qui lui ferait à coup sûr perdre le petit lien qui l'unissait à lui. Décidée à se limiter à la patience, la blonde patienta quelques instants derrière la porte. Au moment où Yusei vint enfin lui ouvrir, elle sentit une légère tension palpable dans l'air. Elle comprit immédiatement, qu'il ne fallait pas qu'elle dise quoi que ce soit. Par conséquent, elle le dévisagea quelques instants sans rien dire, lui de son côté en fit autant avant de s'écarter pour l'inviter à rentrer.

La demoiselle à la chevelure dorée ne se fit pas prier pour pénétrer dans la chambre. Après ceci, elle attendit qu'il ferme la porte et qu'il la convie à aller s'installer. Quand lui vint s'asseoir, il prit place en face d'elle. L'instant qui suivit la jeune kunoichi qui ne savait pas trop par où est-ce qu'elle devait commencer pour aborder le jeune homme, baissa tout d'abord ses yeux pour regarder la photo. Subséquemment, elle redressa ses yeux pour les poser sur son camarade. La seconde qui suivit, elle releva ses mains pour faire voir la photo qui était entre ses mains. Avant qu'elle ne puisse la tendre à Yusei ou exprimer quoi que ce soit, ce dernier commença à lui parler. Au départ, elle fut surprise mais très vite, elle effaça son air d'étonnement pour arborer un visage dépourvu d'expression. Il l'invita à l'interroger. Était-ce vraiment raisonnable qu'elle s'assaille avec des questions ? N'était-ce pas plus sage d'attendre qu'il se confie sur ce qui le chagrinait, de son propre chef ?

Aru n'avait aucune idée de ce qu'elle devait faire au juste. Elle se doutait que si Yusei ne tenait pas à mentionner les détails manquants du récit qu'il avait débuté quelques instants auparavant, ce n'était pas dans le seul but de la faire enrager. Même si on aurait juré le contraire. Observant le Konohajin, la belle blonde qui avait pourtant un milliard de questions à lui poser sur ce qui s'était passé durant cette mission qui semblait être le détonateur de son état neurasthénique, prit finalement la décision de ne pas le faire. Son objectif n'était pas de le tourmenter bien au contraire. Elle se dévouerait plutôt pour apporter à son âme cette ataraxie dont il semblait être présentement dépourvu. Ne serait-ce que pour le voir à nouveau agir de façon insouciante. Après qu'elle se soit penchée sur ce qu'elle pouvait faire afin de dégeler l'atmosphère, Aru parvint à une conclusion assez concise. Le laisser venir à elle, voilà ce qu'elle devait désormais faire. Dès lors qu'elle prit cette décision la demoiselle à la chevelure ambrée souffla légèrement puis se leva pour rejoindre Yusei. Elle lui tendit la photo.

« - Je ne suis pas ici pour vous importuner, bien au contraire... Si vous n'avez pas envie d'évoquer ce qui s'est passé pendant votre mission, je ne vous obligerais pas à le faire. Mais si jamais vous avez besoin de vous confier à quelqu'un, que ce soit à ce sujet ou à un autre... sachez que je serais là pour vous écouter... »

Après avoir dit ceci, Aru déposa la photo entre les mains de Yusei qu'elle tint un petit instant histoire qu'il comprenne qu'elle était sérieuse sur ce qu'elle venait de dire. Par la suite, la belle adressa un regard amical au jeune homme avant de se diriger vers la porte de sortie sans avoir attendu qu'il lui dise quoi que ce soit. Au moment où elle parvint devant la porte, la belle flavescente s'immobilisa. Devait-elle vraiment partir et laisser les choses en l'état ? Se posant cette question, la belle passa en revue les instants qu'ils avaient partagés. Dès qu'elle eut terminé, elle se tourna pour regarder le Konohajin. Partir en le laissant dans sa solitude n'était pas ce qu'elle devait faire ou plutôt ce qu'elle désirait faire. Elle n'avait pas envie qu'il reste davantage prisonnier des abysses.

« - Tu n'es pas obligé de pleurer tout seul dans le noir, formula-t-elle tout bas avant d'élever la voix. Tu n'es pas non plus obligé de jouer les durs devant moi ! J'aimerais... J'aimerais... Elle s'interrompit puis reprit. Je voudrais connaître chacune de tes façades... J'ai vraiment envie de te connaître intégralement, Kurokami Yusei. »

Après cette phrase remplie de cordialité, Aru ne bougea pas. Elle attendait la réaction de Yusei. Allait-il se lever pour la rejoindre ou allait-il continuer à jouer son dur à cuire et laisser les choses poursuivre leur chemin épineux ? Les réponses à ses interrogations la belle n'allait pas tarder à les connaître...
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Message(#) Sujet: Re: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire EmptyJeu 11 Juin 2015 - 11:33

D’un côté, je me demandais vraiment ce que j’étais en train de faire. Pourquoi donc j’avais accepté de lui parler, alors qu’avant, je l’avais purement et simplement repoussé afin de pouvoir me laisser dans ma paix intérieur, que personne n’aille me déranger ou alors faire ressortir de mon être des choses que je refusais d’affronter. Et de l’autre côté, je me demandai pourquoi je n’avais pas essayé d’extérioriser plus tôt. J’avais bien réussi à parler rapidement de tout ça avec mon père. Mais voilà, c’était mon père, c’était plus simple de parler avec lui. Mais là, je parlais tout simplement à une personne que j’avais rencontrée qu’une seule fois, et c’était il y avait presque une dizaine de mois.

Était-ce le fait qu’elle était si insistante ? Que je savais que si jamais je ne lui donnais pas une simple réponse, elle ne m’aurait jamais laissé tranquille, et ce, même si je la menaçais ? J’en doute. Me connaissant, je savais que j’aurais pu très bien l’ignorer ou même tout simplement m’enfermer dans cette pièce pour rester me reposer. Dans ce cas, Était-ce parce que j’attendais de pouvoir la revoir ? Je veux dire… Oui, je me souviens que la première fois que je l’avais vu, j’avais eu, comment dire… Une bonne impression d’elle, elle m’était restée dans la tête un bon moment. Mais tout de même, je ne me sentais pas assez proche d’elle pour venir me confesser sur cette situation. J’ai juste… Eu le sentiment que je devais le faire.

Et voilà. Maintenant que j’avais choisi de lui offrir l’opportunité de m’interroger sur cette histoire, j’attendais patiemment ses questions. Pendant ce court instant où elle était en train de réfléchir, je l’observai subtilement, profitant qu’elle me fit face. Je me demandai vraiment ce que je lui avais trouvé à l’époque, alors que je me retrouvai en face d’elle lors du repas. Mais à ce moment, alors que je l’observai de plus près, les souvenirs me revinrent, autant ceux où nous discutions tranquillement que certains dont je n’avais pas réellement envie de parler…

*Flash Blanc*


« - Elle est vraiment belle… »

« - Si je m’écoutais, je t'embrasserai sur le champ... »

*Re-Flash Blanc*

Rien qu’à ces pensées, je secouais brièvement la tête de manière subtile, juste pour les oublier. À quoi donc étais-je en train de penser. Et surtout, comment je pouvais passer d’un moment où je n’arrivais même pas à la regarder droit dans les yeux à cause de ma dépression à un moment où je n’arrivais pas à la regarder dans les yeux à cause d’une simple gêne ? Soupirant légèrement, j’entendis alors la voix de la blonde raisonner de nouveau dans la pièce. Arborant toujours un visage neutre, je l’écoutais alors qu’elle tendait la photo dans ma direction. Elle me racontait qu’elle ne voulait pas savoir ce qui s’était passé de ma bouche en répondant à ses questions, mais plutôt que je lui raconte elle-même mon histoire. Elle ajouta que ce n’était pas grave si en fin de compte, je ne voulais rien dire.

Attrapant la photo qu’elle me tendait, nous restâmes quelques secondes à échanger un regard, elle essayant de me faire comprendre qu’elle était sincère dans ses propos. Lâchant ainsi l’image, je la mise devant moi pour pouvoir la regarder. Je pouvais voir ainsi ces visages qui à la fois me manquaient et me hantaient. Hésitant quelques instants dessus, je me demandai quelle était la meilleure solution. D’un côté, je me disais que je n’avais pas à l’importuner avec ça, mais de l’autre… Je voulais trouver aussi une solution pour m’en sortir. Au fond de moi, je savais que si je n’en parlais pas à quelqu’un, ce sentiment n’allait pas disparaître. Je fus alors surpris par une nouvelle voix, plutôt basse, presque un chuchotement. Tournant la tête, je vis Aru se tenir devant la porte, me regardant avec insistance.

Elle commençait donc par me dire que je n’avais pas besoin d’être aussi dépressif, et surtout, de ne pas l’être seul. J’avais envie de répondre que ce n’était pas comme si j’avais choisi de me comporter ainsi, mais finalement, je choisis de la laisser continuer sans parler. Me surprenant encore, elle haussa la voix pour me dire que je ne devais pas jouer les durs. Ce n’était pas vraiment ça, juste que… Je n’avais pas envie de l’impliquer dans un problème personnel. Je pensais qu’essayer de lui en parler ne ferait que l’ennuyer avec mes histoires. Ce n’était qu’à ce moment que je remarquai qu’elle n’employait plus le « vous » mais le « tu ». La voilà qu’elle se tenait devant moi, attendant sans doute une réaction de ma part, alors qu’elle déclara qu’elle voulait me connaître.

Je restai encore une fois pendant un instant statique. Regardant le sol en face de moi, j’hésitais franchement à faire ce qu’elle demandait. Voulais-je vraiment en parler de moi-même ? Ne voulais-je tout simplement pas choisir la solution de facilité, en me disant qu’elle ne penserait pas à me poser toutes les questions ? Ou tout simplement, voulais-je juste une excuse pour ne pas me dévoiler directement, montrer une partie de moi qui me ferait honte ? Serrant le poing avec hésitation, je sentis alors qu’elle reprit la direction de la porte, pensant sans doute que j’avais choisi de ne pas lui parler pour le moment. D’un élan que je ne pourrais moi-même expliquer, je me levai rapidement et me dirigeai vers elle, et par un réflexe incompréhensible, je la pris dans mes bras, l’empêcher ainsi de partir.


« - Désolé… Je… Je voulais juste ne pas v-… Te déranger… Je pense être prêt à tout te dire, Aru… »

Ça y est, je l’avais dit, c’était enfin sorti. Au fond, il semblerait que je voulais effectivement trouver une personne à qui confier mes anxiétés, quelqu’un en qui j’aurais suffisamment confiance pour tout lui dire. Je me rassurai donc d’avoir trouvé cette personne en Aru, qui se tenait devant moi… Et que je tenais dans mes bras pendant un temps étrangement bizarre… Comprenant la situation, je reculais légèrement, la lâchant et espérant paraître le plus naturel du monde en m’excusant avec mon visage essayant d’arborer l’expression la plus neutre possible. Attendant son accord, je me rassis donc à l’endroit où j’étais pour lui enfin tout raconter. D’une voix monotone, je commençais à regarder dans sa direction, sans pour autant la regarder directement. Pourquoi ? Je ne pouvais tout simplement pas…

« - Comme je l’ai dit, au cours de cette mission, nous sommes tombés sur une embuscade devant des adversaires que nous ne pouvions vaincre. Afin de fuir, Genji, l’autre homme sur la photo, a choisi de couvrir notre retraite en les empêchant de nous suivre… Ce fut la dernière fois que je l’ai vu… »

Sur cette dernière phrase, je baissais mon regard, sentant mon poing se serrer légèrement.

« - Après avoir récupéré de nos blessures et pris le temps de nous reposer, nous avons décidé que nous devions venger sa mort. Lors de l’affrontement, je fus séparé de Megumi et Satsuki. Après avoir vaincu mon adversaire, je me suis précipité vers elles… Pour les retrouver… Décapitées par les autres types… »

Un long silence, mon poing se serrant encore plus, je sentais mes ongles s’enfoncer dans ma paume.

« - Si ce n’était sans l’intervention de konohajin de passage, j’y serais passé aussi. A la place, mon corps est à jamais marqué par cet affrontement… Mais… »

Je n’arrivai plus à tenir. Sentant encore les voix de mes cauchemars, je me recroquevillai sur moi-même, me tenant la tête des deux mains. Je recommençais à paniquer.

« - Je… Je me sens égoïste… Depuis, j’ai ces visions… Mes amis qui viennent me hanter, me demandant pourquoi je n’étais pas assez fort… Pourquoi je ne les avais pas sauvés… Je me hais… Je me hais d’avoir été aussi faible… Et de me le reprocher plus que de regretter leur départ… Je… je ne sais plus quoi faire… »
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Message(#) Sujet: Re: Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Flash Back - Automne de l'an 12 ~ Même le bonheur a sa fleur - Feat Le Héros Solitaire Empty

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