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 Vie et Mort [Goren]

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Konoha
Hayashi Tenshiro
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Message(#) Sujet: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyDim 28 Juil 2013 - 15:36

Ma visite aux portes de Sunagakure no Sato n’avait pas eu à mes yeux l’effet escompté. En effet, bien que n’étant encore reconnu par personne dans ce vaste monde, il m’avait été impossible d’obtenir une entrevue avec le Kazekage en place afin de débattre sur les sujets qui me tenaient à cœur, notamment, les faits s’étant déroulés entre le pays du Vent et celui des Nuages qui avaient aboutis au destin tragique que l’on connait. Je ne m’étendrais pas plus sur l’échange que j’avais eu avec le sunajin, le seul point important était le fait que je n’avais plus qu’à quitter le pays en quête de ma prochaine destination. Pour l’heure je ne savais pas encore où aller, me laisser me guider par mes pas, les desseins de Maskine étant bercés d’aléatoires …

Si pour arriver aux portes du village caché du Sable j’avais pris la décision d’errer en dehors des sentiers battus, pour retourner sur mes pas, j’avais au contraire pris la décision de m’en tenir strictement aux routes bien tracées afin d’éviter une nouvelle errance aussi rude que la première. Je marchais depuis quelques heures maintenant quand sur le bas côté du chemin, une nouvelle silhouette se dessina a travers la brume de poussière balayé par les vents depuis une bonne heure. A quelques pas de moi, se trouvait un vieil homme recroquevillé sur lui-même, assis sur un rocher érodé par les passages répétés des siroccos sillonnant la région. Le vieillard, bien que vivant, ne paraissait pas dans la meilleure des formes, il semblait exténué et s’être résolut à attendre la mort. En tant que moine de Maskine, qu’homme de foi et pacifiste convaincu, il m’était impossible de ne rien faire devant la détresse humaine.

- Bonjour honorable ancêtre, vous allez bien ? Vous semblez souffrir. Puis-je vous apporter mon aide.

Pour seule et unique réponse de sa part, un râle guttural sortit de sa gorge. M’approchant bien plus du vénérable, il m’apparaissait alors comme un homme qui avait vécu toute sa vie dans le désert. Une peau tannée jours après jours par le soleil de plomb, des rides marquées, creusées par l’érosion et la sècheresse des vents chauds. Je n’étais pas d’une stature très imposante du haut de mon mètre soixante, mais l’ancien n’était guère mieux loti. Il était comme desséché, un bout de bois sec avec à peine un peu de peau sur les os. Accroupi face à ce faciès aux rides ressemblant d’avantage à des canyons, je réitérais mes questions. Cette fois, il leva péniblement la tête et me regarda droit dans les yeux. Ces derniers dénotaient franchement avec le personnage. Alors que le reste du bonhomme était en piteux état, avait du vécu derrière lui, son regard était au contraire encore relativement vif, d’un bleu gris profond.

- Merci jeune homme, merci de votre sollicitude. Oui je souffre, je suis mourant et personne ne pourra rien y faire …

Devant de tels mots annoncés avec autant de sérénité, je n’osais interrompre mon interlocuteur, curieux d’entendre la suite de ce qu’il voudrait bien me dire. J’acquiesçais juste de la tête afin de lui faire comprendre que j’écoutais attentivement.

- Je me nomme Itakabu Manashio, je fais partie d’une tribu de nomade qui vit tout au long de l’année à travers le désert aride. Lorsque la mort se fait sentir, la tradition veut que les ancêtres se retirent en paix afin de finir leurs jours dans la solitude afin de ne pas devenir un fardeau pour le reste de la famille. Dans le désert les ressources sont rare et ce rythme de vie nous a permit de survivre pendant de nombreuses générations.

Manashio fut pris d’une quinte de toux sèche qui racla le fond de sa gorge. Sous l’expectoration qui dura un long moment, le nomade se plia en deux sous la douleur, reprenant son souffle avec de grandes difficultés. Tout doucement, avec des gestes précautionneux, je l’aidais à se redresser afin qu’il puisse continuer son histoire.

- J’ai quitté les miens il y a deux jours. Chaque année, une autre de nos traditions veut que nous séjournions  vingt trois jours à l’Oasis d’Eden, là où le premier de notre famille aurait vu le jour. C’est à cet endroit que je souhaite terminer mon auguste vie. Malheureusement, je n’aurais pas la force d’arriver jusque là, je vais bientôt quitter ce monde.

- Vieil homme, comme je vous le disais, je suis un moine de Maskine, je viens du pays de Ta, bien au-delà de vos frontières. Je ne saurais rester passif devant votre louable désir. Laissez-moi vous aider à atteindre votre destination. Je ne sais où se situe cette Oasis dont vous parlez, mais avec vos indications nous y parviendrons.

Le nomade sur le dos, aussi lourd qu’un fétu de paille, nous cheminions à travers les sables brulants du désert. Son souffle dans ma nuque se faisait plus faible à mesure que nous avancions. Sans réellement m’en rendre compte, je forçais le pas espérant qu’une chose, qu’Itakabu puisse apercevoir une dernière fois ce pourquoi il avait décidé de se battre avant de mourir. De temps en temps, il ouvrait les yeux, me tapotait doucement l’épaule et m’indiquait la nouvelle direction à prendre. Au bout de quelques heures de marche, un chuchotement au creux de l’oreille me tira de ma progression.

- Ca y est … Merci …

Une fois arrivé en haut de la dune que j’escaladais tant bien que mal, avançant de deux pas pour reculer d’un, une vision d’allégresse s’offrit à nous. Devant mes yeux collés par le sable, l’Oasis d’Eden se présentait, majestueuse, rafraichissante de par sa verdure et son eau aussi claire que celle des cascades s’écoulant près des temples de Maskine. Avec précautions, je déposais Manashio au bord de l’eau, les pieds trempant dans le bassin de roche et de sable. A mon tour, je m’approchais, nettoyant mon visage et me rafraichissant la nuque.

Une fois chose faite, je retournais au chevet de mon compagnon de voyage pour qu’il puisse se désaltérer suite à notre longue marche.  Ma coupelle remplit à la main, il ne me restait plus qu’une seule et dernière chose à faire, baisser les paupières de l’ancêtre. Le sourire aux lèvres, il était partit comme il l’avait souhaité, une certaine béatitude se lisant sur son visage.
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Message(#) Sujet: Re: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyLun 29 Juil 2013 - 13:49

Voilà ce que j'appelle une mission. Un vrai de vrai. Le summum des missions, l'extase à l'état pure, bon je l'ai foiré la mission, mais bon face à un Kage, je ne pouvais pas espérer mieux. Déjà je suis vivant, dans un sale état, mais vivant. A vrais dire je ne sais pas vraiment si je vais pouvoir de suite entrer à Kiri. L'explication est plutôt simple, je devais faire le garde d'un rouleau légendaire posé dans les grottes du temps, un de ses parchemins qui fait la fierté du pays. Bon pour moi c'est une simple babiole mais bon, la mission était bien payée et du coup ça m'a valu un combat épique. Hé ouaip, car en face j'avais l'élite des Ninjas du village de la pluie leur chef en personne prés à tout pour prendre un parchemin, pendant mon tour de garde. Fière de moi je fus quand même quasiment laissé à mort. Blessé de toute part, je me mets en quête avec la gamine que je traine partout. Comme par miracle cette garce aux yeux ne voyant que la sombre lueur des ténèbres n'eux aucun dégât. Sauf peut-être une ou deux égratignures par ici ou par là. Inquiète, la petite me cassait les oreilles avec des. « Tu vas vivre hein ? », « Tu ne me laisseras pas de nouveau seul ? » Et j'en passe des idioties. Comme si ces petites égratignures pouvaient avoir raison d'un homme tel que moi. Pitoyable. La chose qui est sûr c'est que si je suis suivie, ils n'auront pas de mal à le faire sans me perdre. Ben ouai, vue la coulée de sang que je laisse derrière moi et le bruit des pleures de la gamine, je ne passe pas vraiment inaperçue. À vrai dire plusieurs animaux féroces et affamés nous prirent pour cible, des bêtes que j'ai dû éliminer au fur et à mesure qu'ils arrivent sur moi. Ma vue se trouble et je commence à méchamment fatiguer. L'oasis est proche, me voilà bientôt dans un lieu où je pourrais me reposer un peu et surtout faire de bref soin de mes nombreuses blessures et quand je dis bref c'est bref.

Arrivé devant l'eau claire je me mets à poser sans bruit la petite, juste à côté de l'eau. La fraicheur de celui-ci se faisant sentir l'aveugle ne devait pas avoir de problème pour ressentir le point d'eau. Pourtant paniqué que je l'ai posé sans prévenir, elle se met à crier mon nom de toutes ses forces, comme pour crier au monde ça détresse, lui disant de la fermer, je me mis à me mettre dans l'eau afin de nettoyer brièvement mon corps du sable et du sang coagulé sur mon corps. Ressortant ma vue se mets à vaciller. La jambe tombant au sol, me tenant avec mes deux mains, je me sens comme paralysé par une force qui vacille. L'eau bleue est devenue rouge sang à mon entrée dedans et n'a pas changé de couleur à ma sortir. L'action rare de ma part, ne montrant jamais de faiblesse physique comme moral dans mes habitudes, fut une douleur insupportable pour l'enfant auquel je suis la seule personne attachée. Une souffrance la faisant crier de toutes ses forces de l'aide. Je ne pouvais plus lui rétorquer de se taire, je n'en avais plus la force. Courage, je suis assez fort pour arriver à survivre dans ce moment difficile. Usant de mes dernières forces pour me lever, je fais apparaitre un tonneau d'alcool, je le prends à deux mains et le verse au-dessus de mon visage afin de désinfecter les plaies de mon corps. Fini je me mets à tomber comme une masse au sol. Soufflant une chose :

Amène moi à l'ombre.

Je ne sais pas si l'enfant m'a entendu, pourtant il le faut. Au soleil je n'ai que peu de chance de survivre. Le sang coule encore, c'est mauvais signe. L'obscurité commence à envahir ma vision qui de plus en plus m'emmène dans un sommeil dont j'ai des chances de ne pas m'en sortir.

Non, mon jour n'est pas arrivé.
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Message(#) Sujet: Re: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyLun 29 Juil 2013 - 21:18

Alors que j'étais en train de prier pour le repos de du vieil homme qui part sa mort m'avait fait découvrir un si bel et si reposant oasis, j'entendais au loin les cris de ce qui me semblait être ceux d'un jeune enfant. La vie et la mort font partie du cycle perpétuel de l'univers et du renouveau , pourtant même si l'Harmonie voulait que tout soit en équilibre, je ne pouvais rester sans rien faire face aux larmes d'un être à l'aube de son existence.  Pour l'heure je laissais donc là la dépouille de mon guide fraichement décédé et m'orientais vers l'endroit d'où provenait les hurlements. Au bout d'un cinquantaine de mètres de ma propres position, dans un petit renfoncement à l'abris de mon regard, caché par la verdure, une petite fille, les larmes aux yeux, secouait un homme à la carrure bien plus imposante que la mienne. L'immense masse musculaire semblait endormi, ou devrais-je plutôt dire évanouie compte tenu de toutes les blessures qui cisaillaient sa chair. Alors que je m'approchais, la fillette se retourna et fixa dans ma direction sans vraiment me regarder. Elle se redressa sur ses pieds, se retourna vers moi et plaqua ses mains sur le torse de celui que je pensais être un sunajin compte tenu de la teinte de sa peau similaire à celle d'Itakabu.

- Laissez le ! Laissez le tranquille ! Lui faites pas de mal ! Vous lui avait fait mal !

Encore une fois, il y avait méprise sur la personne, à croire qu'au pays du Vent, il était courant d'être pris pour n'importe qui ... Quoi qu'il en soit la panique se lisait sur le visage de l'enfant encore tremblante, comme impuissante face à la situation désespérée qu'elle croyait vivre. Je fis quelques pas de plus et m'accroupis devant le petit groupe en gardant une petite marge de sécurité. D'une voix chaleureuse qui se voulait rassurante, j'essayais alors de calmer les pleurs de l'innocente.

- Petite, je vais parler doucement. Je suis juste devant toi à quelques mètres. Je ne suis pas celui qui a fait du mal à ton ami. Ecoute ma voix, ressemble-t-elle à celui qui lui a fait du mal ? Je ne vous veux aucun mal, je veux juste vous aider et soigner ton ami derrière.

En guise de réponse, j'eus droit à un reniflement, une petite main se frottant les yeux, laissant une trace de larme sur un minois poussiéreux et un petit hochement d'épaule. Face à cette réaction, je pris la liberté de poser délicatement ma main sur celle de l'enfant, cette dernière étouffant un petit cri de surprise sans pour autant bouger de sa position. Ce simple geste me permit de me retrouver à côté de la montagne de muscle comparé à ma propre anatomie et de constater l'ampleur des dégâts. Une forte odeur d'alcool se dégageait, à croire qu'il s'était baigné dans un baril pour se désinfecter lui même. En soit ce n'était pas une mauvaise idée mais il y avait plus urgent. Face à un tel soleil à son zénith, l'état du sunajin ne pouvait qu'empirer. Tant bien que mal, et surtout grâce à la fluidité du sable, je parvint à tirer le blessé à l'ombre de plusieurs palmiers et à le glisser sur un tapis de palmes afin de lui garantir une certaine fraicheur. Je n'étais pas un guérisseur comme bon nombre de maîtres au sein du temple mais j'avais quelques notions de premier secours. Dans mon fort intérieur, je bénissait l'homme d'être inconscient, je n'était pas sûr qu'il accepterait le genre de traitement que je m'apprêtais à lui faire subir. Amaroli, ou le fait d'uriner sur les blessures les plus graves afin de bien les désinfecter et d'initier le processus de cicatrisation.

Une fois ma petite affaire effectuée, avec les moyens du bords, je pris l'initiative de bander ses plaies afin que le sable ne vienne s'incruster sur les plaies. Voyageant léger, je n'eu d'autres solutions que d'utiliser les vêtements du vieil homme devenus inutiles pour lui. Le concept même de la Roue de la Grande Harmonie était mise en œuvre en ce moment même, les morts de par leurs conditions apportaient soutien et réconfort aux vivants, en cet instant précis, chacun ayant besoin des autres pour préserver son corps. Des bandages taillés dans les haillons, ces bouts de tissus lavés à l'eau claire, mon "patient" se remettait doucement de ce qu'il avait subit, un morceau de manche humide posé sur son front afin de maintenir sa température au minimum possible.

Attendant patiemment le réveil du souffreteux, je retournais près du nomade, lui accordant les derniers rites des morts de Maskine avant de brûler son corps sur une dune surplombant l'Oasis. Je n'avais aucune idée des rites des voyageurs du désert, mais dans le culte de la Lumière de Maskine, la crémation permettait à l'âme de se libérer de son enveloppe charnelle et de renaitre quand elle aurait atteint la félicité. De plus, d'un point de vue plus factuel, enterrer un corps dans le sable n'était d'aucune utilité, le vent redessissant les dunes à chaque souffle, livrant alors la dépouille aux affres du temps, des conditions climatiques et de la faune locale.

Une fois chose faite, alors que j'allais poser quelques questions à la petite fille afin de comprendre ce qu'il s'était passé, des gémissements de l'homme aux cheveux grisonnant se firent entendre. Le blessé ouvrit les yeux au moment même où le soleil entrait dans son crépuscule.
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Message(#) Sujet: Re: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyMar 30 Juil 2013 - 13:15

La lumière, j'ai entendu parler de cela, un truc que l'on voit avant de mourir, je n'ai pas vraiment pigé ce qu'elle représente, mais la seule chose que je sais c'est qu'elle est casse couille à regarder. Non mais c'est vrais qui regarde une lumière en plaine face, faut être con quoi, en plus on m'a dit que pour rester vivant faut la suivre. Osef de leur connerie, pour la peine je les emmerdes et je vais à l'opposé, je suis un rebel, moi.

Pendant ce temps, au moment où je suis en plein délire à faire le con dans mon esprit alors que je suis entre la vie et la mort. Un homme parle avec la petite pour la rassurer de mon état. L'enfant tentant de me protéger comme elle le peut, n'eut que pour réflexe de se mettre entre un potentiel assaillant et moi, une masse de chaire inerte d'une taille hors norme. Autant dire que pour un animal du désert je dois être un vrai festin pour toute une famille, a moi tout seul je serais le menu de groupe d'une carte de restaurant ou même le buffet à volonté. L'homme simple sans vrai paroles inutile semble rester calme devant un spectacle qui n'est pas vraiment rare dans ses lieux. Le désert fait beaucoup de mort et donne son lot de tristesse, pourtant dans la normalité des choses les oasis sont des lieux qui normalement sont souvent un point de repère permettant de réussir à dompter cette rude vie et la rendre plus accessible. L'enfant reçu de l'étranger des réconforts et une sorte de promesse de prendre soin de l'homme gisant par terre. Pendant des soins qui semblent bien orthodoxes, l'enfant ne rechignait pas à aider l'étranger dans le soutien qu'il apporte. Quand les soins furent donnés elle se met à parler en disant :

Je préfère te prévenir à l'avance avant qu'il se réveille. Go,,, Goren n'est pas un homme qui est du genre très amical et il y à peu de chance qu'il accepte le fait que tu l'ai aidé dans un moment de faiblesse, ce n'est pas qu'il est méchant, ( en fait si, c'est un gros salo) mais il a toujours vécue comme cela et quand un caractère sauve une vie de plusieurs obstacle, la changer n'est pas vraiment simple.

Dans les grosses lignes se quel dis est quasiment vrais, sauf qu'en réalité, je suis vraiment immonde, prés à toutes les cruautés passant du meurtre à la torture ce qui est de loin les choses que j'aime faire, non pas un plaisir venant d'une quelconque découverte stupide, j'ai vécue dans le sang en suivant un père sadique tuant toutes personnes l'entourant et m'entourant sur le coup, s'en ai même un miracle que je ne suis pas passé de l'autre monde par ses propres coups. Mes yeux s'ouvrent, j'entendais une voix inconnue, je ne me dois de me fier à personne, je suis dans un mauvais état et ma vie se joue sur du repos, pourtant je me dois de combattre jusqu'au dernier souffle, la raison qui fait que je ne suis pas mort m'est inconnue, la seule chose que je sais c'est que je le suis et que je compte bien le rester. Tentant d'attraper ce qui semble être une silhouette d'humain adulte, je visais le coup qui est l'un des points les plus sensibles du corps humain. Si j'arrive à l'attraper s'en est fini pour lui et cela même dans mon état. La gestuelle brutale que j'ai faite m'ouvre une plais dans certaine blessure qui se sont fraichement refermée. L'odeur d'alcool que j'ai rependu sur moi est présente, pourtant je sentais une autre odeur que je ne pouvais ressentir à cause de la forte odeur d'alcool. Une drogue ? Un poison ? Je n'en ait strictement aucune idée. Ma vue devenais un poil mieux et bien évidement j'ai raté la tentative d'attraper le coup de l'homme, je me sentais mal, la chaleur me faisant halluciner, je prenais l'homme en face de moi pour un autre, je voyais mon père, cet homme que j'ai tué de mes mains. Le laissant agoniser au sol. Donc le croyant vivant je laisse un léger sourire ironique :

T'es vivant toi, le padré. Tu viens prendre ta vengeance. Ha ha, je ne me laisserais pas faire, même avec ces blessures tu le sais non ?

Commençant à me lever difficilement, je trébuchais et retentais de me lever sous les cris de la petite me suppliant d'arrêter, elle n'en comprenait plus les évènements, prisent comme dans une histoire farfelue :

Une chose, laisse la gamine pourrir ici, c'est une mort bien plus cruelle que c'elle d'une mort rapide, regarde là, aveugle elle n'a aucune chance.

Mes dires étaient bien un leurre fait sans même que je le veuille. Comme des dires défendant cette être sans vraiment le vouloir vraiment, un désir que moi-même je me cache à moi-même. Je sais très bien que si c'était mon père face à moi il ne la laisserait pas vivant si c'est pour une simple réclamation c'est donc dans cette idée que j'avais formulé cette phrase.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyMer 31 Juil 2013 - 21:30

Les délires hallucinatoires d'un homme à moitié conscient sont dangereux. Il est impossible de prédire ce que ce genre de personne est susceptible de faire, en bien comme en mal. Alors face à un monstre de cette envergure j'avais toutes mes raisons de me méfier d'avantage. Pour cette considération, je préférais garder mes distances, laissant plusieurs mètres entre nous deux. Le réveil de l'homme blessé était difficile. Il délirais dans son pseudo sommeil, des mots incompréhensibles, correspondants plus à des meuglements que de véritables paroles articulées. La petite fille en profita pour me mettre en garde sur le comportement de son ami. Selon les dires de l'enfant, j'avais raison de me méfier, Goren, qui semblait être le nom de l'homme n'était pas du genre amical, au contraire, il était susceptible de me tenir rigueur le fait de lui être venu en aide. Quoi qu'il en soit, je me tenais près, dans l'hypothèse où les choses s'envenimeraient.

Dans son délire, le sunajin commençait à s'agiter d'avantage, se relevant petit à petit, s'écroulant avant de recommencer encore et encore. Il maugréait des paroles dont le sens m'échappais. J'étais bien plus absorbé par son bras musculeux qui gigotait dans le vide, essayant vainement de m'atteindre et de m'écraser de son poing athlétique. A bout de force, son membre s'écroula une nouvelle fois sur le sable. Son agitation se calma un peu. A la place il ouvrit partiellement les yeux et commença à parler d'une manière bien plus humaine. Il semblait me prendre pour son père divaguant autour d'une quelconque vengeance. Ses quelques mots et son comportement m'avaient permit de discerner succinctement le blessé. Contrairement au shinobi croisé à Suna, et malgré l'animosité naissante entre nous deux, il restait quelqu'un de calme et relativement courtois. La différence ici était que Goren semblait d'un tempérament volontairement violent. De ce fait, je ne savais à quoi m'attendre réellement une fois réveillé.

Dans sa tentative dérisoire de m'attraper et après ses hurlements, il effraya la fillette qui se recula, frissonnante, les mains sur les oreilles. Je n'attendais finalement pas grand chose de cette rencontre, mais les mots qui suivirent le recul de la gamine m'irritèrent aux plus haut point. Etait-ce une tentative de déstabilisation ? Un autre de ses délires ? Un désir profond ? Pour l'heure je ne savais pas, mais quoi qu'il en soit, je ne pouvais accepter le fait de laisser un innocent, une enfant, aveugle de surcroit seule dans le désert, livrée à elle même.

- Je vais mettre ces paroles sur le coup du délire et de la douleur, de la peur de la Mort et de ne pas savoir quel peut être votre avenir dans votre état actuel. Par chance, cet enfant se bouche les oreilles en ce moment même, elle n'a donc pu entendre vos paroles blessantes à son égard. Ce n'est pas mon cas malheureusement. Je ne saurais accepter un tel dénis envers une personne qui n'a cessé de vous protéger depuis votre évanouissement. Quoi qu'il en soit je ne reviendrais pas sur ces paroles. Maintenant que vous semblez un peu plus lucide, laissez moi vous venir en aide. Je vous ai prodigué les premiers soins mais dans votre état il sera difficile de bouger, reposez vous. La nuit tombe, la fraicheur du désert fera tomber la fièvre. Vous serez dans un meilleur état demain, nous discuterons à ce moment là. Maintenant dormez, vous en avez besoin.

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Message(#) Sujet: Re: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyJeu 1 Aoû 2013 - 15:25

Hrp : désolé c'est de la dyslexie que j'ai de mon enfance.

Je sentais que je n'étais pas dans mon état normal, ma stupeur se produisant j'étais enfermé dans une illusion mentale produite par la réaction de la chaleur par mon propre corps. Mon père prenant la voix d'un inconnu, elle disait des choses que mon père n'aurait jamais vraiment sorties, je vais dire moi-même je n'aurais jamais vraiment dit cela. Dans un sens je n'ai point peur de la mort, pour la douleur c'est vrais que dans l'état où je suis, je ne peux que souffrir. Toujours dans un délire j'avale les mots de cet homme qui semble dire que je suis dans un mauvais état, j'en ai conclu donc que je suis bien dans une folie. Restant calme mon corps ne m'était plus vraiment contrôlable. Assis adossé à un palmier je tendis ma main jusqu'au pied de l'enfant. La petite sentant le vent bouger grâce à cette action se met à prendre place dans la paume de ma main qui suffisait pour accueillir presque tout mon corps.

Reprenant mes esprits, mais toujours aussi affaiblie par les mœurs de la nature désertique. Ma vue est encore floue, je ne pouvais bouger, seule la parole fut le due que mon état duègne me donner. Suant comme je n'ai jamais sué, j'analysais la situation comme la bête cherchant à se protéger d'une mort inévitable. J'ai dormi un paquet de temps, l'enfant semble en bonne santé et la personne en face de moi ne semble pas être une personne malveillante. Je ne peux lui faire pourtant confiance. Personne dans ce monde n'est digne de confiance que je lui dois la vie ou non, cela m'importe peux, à vrai dire je n'ai que peu d'importance à la vie. Si un jour je me dois de mourir, c'est que je n'étais pas devenu asses fort pour passer l'épreuve que l'on m'a envoyée. Tentent de bouger pour prendre une arme afin de pouvoir me défendre sans user d'énergie inutile, je ne pus le faire. Ma main se faisant que frotter le sable chaud, une action qui même aussi insignifiante me lançais des douleurs dans tout le bras :

Eloigne toi, je n'ai guère confiance.

La petite se réveille d'un sommeil bien mérité. D'une voix tremblante elle invite mon réveil en cherchant mon corps avec ses mains, arrivé à terme à sa recherche, elle fut soulagée et m'offre une étreinte qui me fit grimacer de souffrance :

Phénix recule un peu. Qui c'est lui ?

Il, il nous a aidés. Il est gentil.

Méfie-toi Phénix, je te l'ai dit cent fois.

Oui, mais.

JJEEE,, laisse tombé.

Phénix cherchant le sceau qui devait trainer dans un endroit de mon pantalon le sortit et l'utilise pour sortir un morceau à manger. Une grande partit de carcasse d'un animal que j'ai surement chassé il y a peu de temps. La petite usant de son Chakra Katon pour la faire cuir me fit manger tout en souriant. Je ne faisais pas le fière, autant que de martyriser une personne ne me gêne pas, mais que l'on me fasse manger pour la raison que je ne peux pas le faire moi-même, ça m'est insupportable. J'en faisais le difficile en refusant. Pourtant je n'étais pas assez fort pour me débattre. Autant l'avouer que j'ai un caractère des plus difficiles. De plus je d'être un psychopathe je me vois ne pas le cacher au monde. J'estime que dans deux heures je pourrais de nouveau me lever et dans environs cinq heures reprendre la route, mais avant :

Qui es-tu le bouddhiste ?
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyJeu 1 Aoû 2013 - 19:40

La nuit tombait au loin à travers les dunes, une brise légère soulevait ici et là le sable virevoltant, venant trancher avec les mirages de grands lac s'étendant sur plusieurs lieux créés par l'astre couchant à l'horizon. Goren était toujours dans une demi inconscience. Il avait réussi tant bien que mal à se redresser, prenant assise sur le tronc d'un palmier qui nous servait à la fois d'auvent et d'abris naturel contre l'acharnement des rayons solaires. Je laissais là le couple si hétéroclite et en profitais pour baigner mon corps dans l'eau fraiche et claire de l'oasis. Assis dans ce liquide de vie jusqu'à la taille, je profitais de mes ablutions pour prier avec véhémence, chose que je n'avais pas faite depuis bien trop longtemps. Mon voyage à travers le désert avait été une épreuve difficile et douloureuse et ne m'avait permit de m'astreindre à mes prières comme je l'aurais souhaité. Pour toutes ces raisons, je me condamnais à pénitence, chose que je n'avais faite depuis des années. Je me souvenais de la dernière fois, c'était à l'époque ou j'étais encore adolescent. See Lin et moi avions mit un peu trop d'ardeur dans nos entrainements au Taijutsu. A cette époque nous avions du subir un jeûne d'une semaine. Aujourd'hui, ma contrition serait tout autre. Se priver en plein désert n'était pas la plus intelligente des choses à faire. J'optais pour quelque chose de plus physique, qui marquerait ma chair et mon esprit par le souvenir de cette douleur.

J'étais parti depuis deux heures. Le soleil avait fait place à l'astre en croissant. Le ciel sans nuages nous offrait un spectacle des plus magnifiques. Les étoiles brillantes perçaient le voile de la nuit m'offrant une contemplation qui m'arracha à mes devoirs durant de longues minutes. Un souffle frais dans mon cou me réveilla de ma torpeur. Il était temps de retourner au camp de fortune et de s'assurer que tout ce petit monde se portait bien. Le feu que j'avais allumé à mon départ devenait de plus en plus famélique. Alimenté par les palmes sèches des palmiers, je jetais dans les flammes celle que j'avais en mains, légèrement rougie par les coups portés sur mon dos. Une petite fumée se dégagea, brouillant la vue que j'avais sur Goren et l'enfant, assoupis l'un contre l'autre.

La nuit fut calme, dans mon sommeil en demi teinte, je fus réveillé plusieurs fois par quelques petits animaux venus s'abreuver à l'Oasis, surement le seul point d'eau à des kilomètres.

Les premières lueurs de l'aube m'extirpèrent de ma rêverie. Le feu n'était plus, une volute de fumée s'échappant des cendres encore chaudes. Goren était là lui aussi. et contrairement à la veille, il prenait soin de la petite fille qui répondait au doux nom de Phénix. Pourtant bien qu'il soit totalement réveillé il n'avait su recouvrir l'ensemble de ses forces, étant obligé de s'alimenter par le biais de sa petite compagne de voyage. Son esprit semblait à nouveau vif, apte à entamer une discussion, celle que je lui avais promise.

- Je ne suis pas bouddhiste. Je suis un moine de la Lumière de Maskine. Je me nomme Kiezan Fumei. Vous c'est Goren et la petite Phénix c'est cela ?

C'était le genre de question qui n'attendait pas de réponse mais cela n'avait pour but que de poser les bases d'une certaine confiance, d'une certaine franchise entre nous deux au moins.

- Si vous me permettez cette question, qui est cette enfant ? Il est difficile de ne pas faire attention à son handicap. Je me fais du soucis pour elle. Que fais-t-elle avec une personne comme vous qui semble si familière des combats d'une certaine rudesse. Elle a l'air de tenir à vous, alors que deviendrais-t-elle si elle se retrouvais toute seule un jour ? N'a-t-elle pas de famille ? Ne peut-elle pas être accueillie par votre village afin qu'il puisse lui offrir une certaine stabilité et un environnement de vie plus sain ?
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Message(#) Sujet: Re: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyVen 2 Aoû 2013 - 15:43

Le soleil se couche et le froid du désert se met à rapidement arriver. Un feu devant moi, l'homme s'en occupait sérieusement. Je n'aime pas cette situation, ou un homme face à moi pouvait me tuer s'il le désire et cela sans que je puisse vraiment riposter. Une mort faite sans véritable honneur, les combats à morts sont bien plus palpitante et surtout si nous perdons nous avons en tête la dignité d'avoir tout fait pour rester vivant. Les étoiles, l'astre lunaire était d'une luminosité étonnante, homme qui a tenté de m'éduquer me disait souvent que chaque homme est destiné à une étoile, que cette étoile suit les pas de cet homme. Ces mots m'ont toujours étonné et avec cette idée en tête je ne pouvais que chercher à savoir-là quelle pouvais m'être le plus ressemblant. J'en fixe de temps en temps une, sa lumière presque imperceptible comme une faible lumière plongée dans les ténèbres de l'homme dont aucune autre étoile ne semble vouloir s'approcher, dirigé par les combats et l'excitation que cela lui procure. Autant dire que ce monde dans lequel je suis née me gâte bien.

La discussion arrive facilement dans ce groupe formé par le hasard des choses. La discussion faite par Phénix et moi, semblent être une dispute, qui pourtant n'en est pas une, à vrai dire c'est un peu comme cela que j'agis, brutes dans les actions, dans mes réactions, mais aussi dans mes mots, j'ai tout d'un animal féroce. La discussion terminée, la question que j'ai en tête depuis maintenant un moment, mais ne pouvant la poser je pouvais j'attendais le bon moment et maintenant je peux le faire. Qui est-il au juste. La réponse fut brève, un nom un prénom et un titre. Dans un sens que dire de plus, c'est vrais que connaitre un homme ne peux se faire que de deux façons qui est pour moi indispensable, le ressentit et l'impression que l'on a en trainant avec. Pour moi il est complètement l'opposé de ce que je suis. Un homme cherchant à arrêter les guerres. Pour ma part, je serais pour l'inverse, je préférerais que le monde entier, soit un champ de bataille, un lieu où la mort et le combat ne fait qu'un. J'en frémie rien que d'en penser. Je pense que si je l'aurai rencontré avec un état correct, je pense que je n'aurais pas fait long feu avant de l'attaquer. Pour réponse il reçut un regard stagne, je voyais en son regard qu'il avait une autre question. Une question qui effraye la petite, malgré mon caractère ce n'est pas moi qui oblige l'enfant à rester avec moi, mais bien elle qui ne veut pas me lâcher. Depuis un évènement suivis de plusieurs hasards, j'ai avec moi maintenant ce pois.

Il me demande donc qui elle est réellement et me dit que son handicap se voit facilement et pour résumer que cet enfant ne devrait pas être avec moi, mais avec une famille plus stable. Encore un qui critique ma façon d'éducation. Je n'ai pas besoin d'avoir de conseil concernant la petite, j'ai aussi eux un père, enfin ce n'est pas vraiment un exemple en fait. Je le regarde, puis il me dit dans ma tête qu'après tout il mérite bien une réponse. Cette réponse n'est surement pas celle qu'il attend, pourtant je ne suis pas du tout du genre à mentir ou à divaguer pour tourner autour du pot, quand je dis quelque chose, vous pouvez être certain que c'est vraiment ce que je pense ou que c'est la vérité et même si je suis plutôt directe sur mes dires et que cela est souvent pris pour hérésie la vérité en reste la vérité dure ou non à entendre :

Ha, ha, ha. La gamine n'a pas de famille et malgré les apparences elle est libre de partir quand bon lui semble, dans un sens ça m'arrangerait. Pour l'éducation je ne suis pas d'accord avec toi. Tu penses qu'une enfant doit vivre loin des hostilités. Pourtant cette hostilité touche tout le monde et même une famille sans problème peut en être victime. Le fait qu'elle accompagne un guerrier la rend plus forte et avec cette expérience elle n'en deviendra que plus forte et pourra plus tard se défendre, ce qui ne sera pas le cas pour ta dénommé famille stable. Je vais être franc, je suis conscient que mes paroles sont crues et je ne changerais pas, je ressens en toi une sorte de lumière, j'ai comme une impression de sentir l'obligation de faire le bien, une béatitude dont je n'aime pas vraiment en restant totalement franc –ça ne m'empêche pas de comprendre - . Ce genre de caractère ne sert pas toujours, sache que l'on peut faire autant de mal en faisant le bien qu'en faisant le mal et inversement, sache une chose, je sens que ce monde ne va pas rester longtemps en paix. Les tourments de ce monde vont se déchainer d'ici peu, s'en est inéluctable. Tu dois te demander ce qui me fait dire ça hein ? Rien de concret, c'est mon instinct qui me le dit et c'est bien la seule chose qui ne m'a jamais déçu.

Autant dire que mes dires me ravissaient, je n'étais que franc avec lui et j'ai exécuté simplement ses désirs en disant mon point de vue et répondant à ça question de manière précise tout en restant bien direct sur mes propos, par contre il y a une seule chose dont je ne sais pas, c'est bien la réaction qu'il va prendre.
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Message(#) Sujet: Re: Vie et Mort [Goren] Vie et Mort [Goren] EmptyVen 2 Aoû 2013 - 23:09

Comment est-il possible d’être aussi irresponsable. Un enfant n’est pas un jouet, ce n’est pas quelque chose que l’on promène et dont on s’occupe comme on le ferait pour un animal domestique. Plus j’écoutais les paroles de cette montagne de muscles, la petite fille fixement assise dans sa main, étrangement souriante quant à la situation actuelle, plus je me disais que quelque chose n’allait pas avec cet homme. C’était bien la première fois que je rencontrais une personne de son tempérament, préférant mettre en péril la vie d’une innocente enfant sous prétexte que cela l’endurcirait pour le futur et que c’était tout bonnement son choix. Ce genre de raisonnement démontrait là toute la puérilité de Goren en ce qui concernait l’éducation de Phénix. Depuis quand c’était aux enfants à choisir ce qui était bon pour eux. Même si le sunajin appréciait particulièrement cette vie risquée où la mort pouvait venir le prendre à chaque instant, il m’était inconcevable de mêler une si jeune personne à ce jeu macabre. Je sentais bien que quelques soient mes arguments ils ne porteraient. Pourtant, je m’astreignais cette dernière tâche tentant un ultime argumentaire.

- Vos propos démontrent à mes yeux une certaine irresponsabilité. Vous abordez un point primordial qui concerne le choix de Phénix de vous suivre, comme si vous y étiez contraint. Je ne saurais croire qu’une personne de votre carrure ne saurait imposer ses choix à une enfant de cet âge, aveugle de surcroit. Cette situation est en statu quo car cela vous convient ainsi, cela vous donne une certaine importance d’être ainsi choisi parmi tant d’autre. Avez-vous autant besoin d’être reconnu ?

Tout en parlant, je m’occupais des derniers restes de notre campement, éteignant les quelques braises restante en y déversant du sable encore refroidit par la nuit. A l’horizon, le soleil était bientôt entièrement levé. Cela ne nous laissait que quelques heures avant que l’astre du jour vienne nous écraser de ses rayons.

- Autre point important à mes yeux. L’éducation que vous lui apportez. Vous prétendez qu’elle est en meilleur apprentissage à vos côtés. Mais que fait-elle exactement si ce n’est vous regarder ? J’ai bien peur que la réponse soit « rien ». Vous vous estimez meilleurs que les nombreux professeurs de l’académie de votre village. Quelles sont les bases que vous lui enseignez ? Quels exercices faites-vous ? Tout bonnement, comment pouvez-vous vous juger apte à une telle tâche. Au regard de ce que je vois aujourd’hui et de vos nombreuses blessures et cicatrices, force est de constater que vous êtes inapte dans un tel rôle.

J’avais dis ce que j’avais à dire. J’aurais beau passé plusieurs heures à discuter avec Goren il semblait bien trop borné, ses idées trop profondément ancrées dans son esprit pour que mes paroles aient une quelconque influence sur sa manière de penser. Je me levais une dernière fois, réajustant ma tunique. Tout en ramassant mes dernières affaires, je lui adressais une ultime remarque.

- Le monde peut rester en paix si et seulement si les gens ont à cœur de la préserver. Il est certain qu’avec des comportements comme le votre elle est vouée à disparaitre. Je suis navré d’entendre cela. Un jour votre mode de vie vous sera fatal. Soyez-en conscient. Sur ce, que Maskine guide vos pas et vous couvre de sa bénédiction.

Il était temps de m’en aller définitivement. Mon voyage au pays du Vent avait été plus rude que ce que j’aurais imaginé et les rencontres toutes aussi étranges. Pour l’heure, il me fallait rejoindre une nouvelle destination. Kiri semblait être un bon choix.

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