Encore une journée passé loin de toi. Mon cœur ne cesse d’être en pleure lorsqu’il n’est pas près de toi. Aujourd’hui encore, j’ai dû combattre l’ennemi et aujourd’hui encore je suis encore en vie. Certaines personnes que je connaissais que de vue sont tombées ou ont succombés de leur blessure aujourd’hui. C’est épuisé que je t’écris, je ne dors pas la nuit, entre ta présence qui me manque et la vision cauchemardesque que je peux percevoir chaque jour.
La photo que je garde sans cesse près de moi, dans ce petit pendentif que tu m’as offert. Comme d’habitude, il est dans la petite poche intérieure, près de mon cœur pour t’avoir toujours près de moi quoi qu’il arrive. Je te promets, oh toi mon amour, ma raison de vivre de revenir chez nous, et comme le symbolise l’alliance que nous avons chacun à notre main droite, à mon retour, nous nous marierons et nous aurons le foyer tant espéré.
Comme à mon habitude, je t’ai écris quelques mots, cette fois-ci, c’est sur le déroulement de la vie, le cheminement que l’on appelle si souvent le Destin. J’ai été inspiré, je me souviens, j’étais avec ma petite bougie, dans notre campement, nous nous n’étions pas battu de la journée, je devais être de bonne humeur cette fois-là.
« Parfois dans la vie, nous empruntons des chemins tortueux, différents de ceux que nous aimerions prendre. La vie est un labyrinthe. Nous croisons des gens, nous les revoyons plus, nous trouvons ce que nous recherchons, parfois non. Des fois nous aimerions aller quelque part, voir quelqu'un, ne plus la quitter, ne plus quitter cet endroit, mais pour arriver au bout du chemin, au bout de la vie, il faut bouger, que ce soit physiquement ou psychologiquement. Sauf qu'il y a le cœur qui décide pour beaucoup et parfois quand même, il y a de merveilleux moment, d'agréables souvenirs et des personnes ou des lieux que nous gardons avec nous. Dans mon cas, j’aimerais être près de l’être chère qui a su emprunter le chemin rocailleux qui mène à mon cœur. »
Oui, c’est vrai, tu es celle qui a su me chambouler, qui aurait pu croire que la guerre nous séparerait. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureux que tu ne sois pas Ninja mais qu’une simple marchande de porcelaine. Je ne sais pas ce que ça aurait été si tu étais sur le champ de bataille, même en tant que Ninja médecin, je pense que je n’aurais pas me concentrer, j’aurais été beaucoup trop inquiété par ce qui aurait put t’arriver. Sur le champ de bataille, je ne pense qu’à une chose, à mes camarades et que l’on doit survivre pour que je puisse enfin te retrouver.
Comment te décrire le bonheur que je ressens de te connaître ? C'est pour moi une chance, chaque jour savourée, que tu m'aies fait une place dans ta vie. Merci d'être là pour moi, à mes côtés. Merci d'exister pour donner sens à ma vie. Merci de correspondre aux rêves de mon cœur et aux aspirations de mon âme.
Merci de m’aimer, merci de m’avoir ouvert ton cœur, merci d’être rentré dans ma vie. Je t’aime plus que tout au monde ma belle et tendre moitié. Jamais je ne pourrais vivre sans toi. Attends moi, sois patiente, je reviendrais près de toi.
Ton fidèle et tendre, Seki Hatsuki.
Seki Hasaki
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J’espère que tout va pour le mieux à la maison. Tu ne te force pas trop n’est-ce pas ? Je te rappelle au cas où que tu es enceinte, que tu as notre bébé dans le ventre, j’ai tellement hâte, si tu savais, de rentrer et de voir la naissance de ce beau bébé qui est la preuve de notre union. Je me souviens encore du jour où l’on c’est rencontré, t’en souviens-tu encore ? Je suis sur que oui. Ce fameux jour de pluie qui n’envisageait pas un tel avenir. J’étais un jeune membre du clan Seki à cette époque et toi, fille d’un marchand de porcelaine, d’ailleurs qui l’aurait cru à cet instant précis que tu vendrais plus tard toi-même ta propre porcelaine. En tout cas, il pleuvait énormément ce jour-là et je me promenais dans ce village pour offrir quelque chose de fabuleux à ma mère pour son anniversaire. Me promenant de ruelles en ruelles à la recherche de quelque chose, c’est là que mes yeux t’ont rencontrés, c’est là que je t’ai vu pour la première fois. Mon cœur à ce moment-là a littéralement fait un bon. Cela m’a cloué sur place. Sans crainte, fougueux comme je l’ai toujours été, un sourire timide aux lèvres, je me suis approché de toi et je t’ai demandé conseil pour un cadeau à offrir. C’est alors que tu m’as fait rentrer dans le magasin de ton père mais également dans ta vie. J’ai trouvé ce que je recherchais et aussi ce que je ne m’attendais pas à trouver, toi.
Cela remonte maintenant à longtemps n’est-ce pas ? Au moins une petite dizaine d’année. Si j’avais été sage, si seulement j’avais été comme tout ceux de mon clan, centré sur eux-mêmes et à mille lieux des batailles, je ne serais pas là aujourd’hui, sauf que je ne t’aurais pas connu, car c’est le goût du risque qui m’a fait m’aventurer dans ton village, qui m’a fait venir jusqu’à toi. C’est pour ça que je ne remercierais jamais assez les évènements qui ont fait ce que je suis aujourd’hui et qui nous ont permit de nous rencontrer. J’ai faillis oublier le petit texte que je voulais te dédier aujourd’hui, c’est un texte qui m’apporte beaucoup et qui me tient énormément à cœur.
« Lorsque je me suis endormi hier soir, une image était là, glissée sous mes paupières, et c'était celle de ton visage. Tout au long de la nuit, cette image ne m'a pas quitté et m'a inspiré les rêves les plus délicieux. Au petit matin, j'ai gardé les yeux fermés le plus longtemps possible, pour mieux la retenir et m'en imprégner. Puis durant ma journée, je me suis accordé de petits bonheurs uniques et précieux : il me suffisait pour cela de fermer les yeux et de laisser revenir ton image. Je l'ai tant et tant regardée, que désormais elle ne me quittera plus. »
Cela fait maintenant plusieurs semaines que je suis au coincé au même endroit. C’est pour ça que chacune des fois où je me remémore ta voix, que je repense à toi m’aide à passer la journée, à continuer à vivre jusqu’au jour où nous pourrons nous revoir. Je n’ai que tellement attendu ce jour où nous serons, toi et moi réunit de nouveau. Je me demande quand est-ce que cela finira, je vois sans cesse des ennemis s’attrouper et des alliés venir en renfort de temps à autre. C’est bien que tu ne voie pas ce qui se passe ici, car les évènements qui ont lieux ici resteront à jamais ici, je l’espère en tout cas.
En contrepartie, il nous arrive de vivre des évènements particuliers. Il existe d’ailleurs des combattants de tous horizons, te l’ai-je déjà dit ? Ma technique, comme tu le sais c’est de rendre vivant mon chakra et de pouvoir détraquer celui de mes adversaires, tout en protégeant mes camarades. Ben certains utilisent des techniques plus dévastatrices et mystérieuses les unes que les autres. Nous avons d’ailleurs affronté il y a de cela que quelques jours à peine un homme plein de tatouages qui était tellement effrayant, c’était un véritable monstre, car plus il subissait de dommages, plus sa force destructrice était grande, nous eûmes beaucoup de pertes à cause de lui seul. Fort heureusement, j’ai pu le contrer grâce à mes techniques très spéciales, sinon ça en était finit de notre groupe.
Par contre, en allié, j’ai eu la chance de rencontrer une jeune femme agile de son chakra qui pouvait jouer avec l’eau imbibait par son chakra guérisseur. Elle soignait réellement toutes sortes de blessures, plus ou moins grave. Elle était même capable d’envelopper un corps entier dans une sorte de bulle d’eau, qui ne devait en fin de compte pas vraiment en être vu que les personnes ne se noyaient jamais. C’était une femme médecin très utile au groupe qui a je pense, le plus de boulot durant cette bataille.
Nous avons également toute sorte de maitre des éléments, ceux primaires, bien connu et quelques rares maitres de techniques héréditaires. J’ai notamment pu apercevoir dans le rang des alliés, encore une fois, un homme, cette fois-ci qui utilisé la maitrise du Bakuton. Quelle maitrise étrange mais tellement dévastatrice. Rien que de voir ces énormes explosions qu’il produit grâce à de simples techniques ou encore rien qu’au contact de ses poings, me fait froid dans le dos. Heureusement qu’il était de notre côté en fin de compte.
Comme d’habitude, je suis le seul Seki sur le champ de bataille. Fort heureusement, car cela ne fait que depuis peut et encore rarement que certains Seki sont autorisés à quitter le village du Clan pour mener leur propre vie comme ils l’entendent et encore, c’est seulement à partir d’un certain âge et si le Seki sait un minimum se débrouiller. Car oui, je ne voudrais pas voir un enfant, se battre à mes côtés. Je ne pourrais que le protéger et ne pas me fier à ma propre sécurité…
Je te laisse, c’est mon tour de garde, tu recevras cette lettre d’ici peut grâce à Hatu, comme d’habitude. Je t’embrasse tendrement, ma belle, mon cœur est à jamais avec toi, Ton fidèle et fougueux, Seki Hatsuki.
Seki Hasaki
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Comment vas-tu ? Lorsque tu recevras cette lettre, ce sera surement le printemps. Il fait beau ma chérie ? Comment se porte ce petit garnement, ce petit bébé ? Il a tes yeux je suis sur, tes si beaux yeux, mais j’espère qu’il n’aura pas mon nez, ah non ! Je suis tellement loin de vous à l’heure actuelle, moi qui pensais que je pourrais voir la naissance de mon fils, je ne suis plus sur de rien maintenant. Finira-t-on un jour avec cette bataille ? Nous ne savons même plus pourquoi nous nous battons, je continue de me battre pour mes camarades et pour un jour te revoir, mais le moral des troupes baisse.
Je crois que le jour où nous devions nous revoir n’arrivera pas de ci-tôt. La bataille pourtant se calme mais les troupes continuent d’affluer. Nous avons juste le temps de manger, nous reposer un minimum que nous devons remplacer nos camarades et quand c’est nous qui nous nous absentons, on se fait remplacer sur le champ de bataille. Je pense qu’une bonne étoile est près de moi, car étant en première ligne, je suis pourtant toujours en vie. Si tu savais tous ceux que j’ai vu mourir ou au mieux, être blessé. Ma belle, le monde est une foutaise cruauté, une multitude de bain de sang, tué ou être tué. A quoi bon vivre dans un monde remplit de guerres et de sang ? Pour l’amour me dira-t-on, j’y crois profondément, c’est même la seule chose qui me garde psychologiquement stable, penser à toi et à notre enfant, à notre foyer, à notre vie de famille.
Nous sommes actuellement en hiver, il fait tellement froid, quand on est sur le champ de bataille, on ne le ressent pas par contre, l’adrénaline que procure le combat nous fait oublier le froid, la fatigue et même la faim. Je n’aurais jamais cru cela possible. Qui l’eu cru que l’adrénaline faisait oublier ces choses si vitales lorsque l’homme est dans ses retranchements les plus serrés ? Ce n’est pas l’hiver dont on a toujours rêvé, le feu de cheminée, le paysage blanc à perte de vue, le calme, les animaux de la forêt et sa famille. Les animaux, oui j’ai pu en voir quelques uns, malheureusement, ce ne sont pas ceux qu’on croie, c’était plutôt du genre une dizaine de mètres de haut, détruisant tout sur leur passage, violent comme de vrai monstres. Ce sont des invocations ou des créations élémentaires. Pour ce qui est du paysage, il n’est jamais calme, de même qu’on ne dort jamais sur nos deux oreilles. Il n’est pas non plus blanc, il est plutôt gris et rouge à certains endroits et complètement déformé par l’utilisation de techniques élémentaires.
J’ai écris quelques mots pour toi qui me sont chères, comme tout ceux que je te fais parvenir d’ailleurs. Dans cette lettre, nous parlerons des oiseaux, ces animaux que tu affectionne tellement. Ces animaux remplient de grâce et de beautés, comme toi. Le chant des oiseaux, leur simple vue me manque terriblement. Toute sorte de petites choses, qui nous semblent tellement insignifiante, peut importante me manquent aujourd’hui, le simple fait de me promener tranquillement sans me soucier des minutes qui suivent. Le fait de dire bonjour aux anciens et à nos voisins. Tes parents, mes parents, toi et notre fils, que je ne connais toujours pas. Voici sans plus attendre le petit texte concocté spécialement pour toi.
« Oh toi douce hirondelle, qui chantonne au plus profond de mon être. Oh toi douce Colombe, symbole de paix et de pureté, tu m'enveloppe de ta tendresse. Oh toi doux Rouge Gorge, tu me ravive sans cesse le cœur d'espoir et d'amour. Oh toi doux Phoenix... Tu me rappel que je n'ai pas à craindre la mort ni la solitude, car mon cœur t'appartiendra à jamais. »
Je ne crains pas la mort, car je serais à tout jamais, auprès de toi, quoi qu’il puisse m’arriver. Cette paix, j’en rêve tellement, malheureusement, nous sommes actuellement dans un monde auquel seule la force peut faire changer les choses. Je rêve d’un jour où quelqu’un, pourquoi pas un Seki change ce monde, bouscule les croyances et les habitudes de chacun en allant toujours plus loin, plus haut, en devant plus fort dans le seul but de protéger quelqu’un qui lui est cher. C’est utopique n’est-ce pas ? Mais j’aime à y croire.
Au fait, en parlant de force, j’ai été désigné comme responsable de mon unité, car l’ancien chef est mort au combat en sauvant un jeune combattant allié, qui avait l’âge d’être son fils. La force ne fait pas tout en fin de compte, il était extraordinaire et est mort si bêtement, emportant tout de même avec lui une dizaine de personnes fortes avec lui. C’était quelqu’un de fantastique autant par son charisme, son sens de la justice, son sens stratégique et son dévouement pour son camp.
Quand à moi, qui suis-je ? Beaucoup plus jeune que lui, je n’ai pas toute son expérience, je risque de sacrifier mon équipe. J’ai tout de même confiance, pour la simple et bonne raison, que ces personnes me font confiance et que je sais qu’au fond, tu me fais entièrement confiance également. Votre confiance à tous me dicte que je dois me donner à fond et faire de mon mieux pour que nous survivions tous pour pouvoir revenir dans nos familles respectives. L’un de mes équipiers est un homme un peut plus âgé que moi qui a deux fils qui sont à peine plus âgé que le nôtre. Peut-être deviendront-ils amis, même si j’espère que notre fils ne se lancera pas au combat et qu’il suivra la doctrine du Clan, mais si son cœur, tout comme moi, lui dicte de vivre autrement, il le fera, et jamais on ne devra l’en empêcher.
Je dois te laisser, c’est mon tour, apparemment ça bouge dehors. Ne t’inquiète pas, je te réécris dès que possible. Je t’aime de tout mon être, passe de très bonnes fêtes, mon amour pour toi n’en est que plus fort chaque jour passé loin de toi. Très chaleureusement, ton admirateur, ton fidèle, Seki Hatsuki.
Seki Hasaki
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Comment vas-tu ? Nous allons magnifiquement bien ici, enfin la victoire, la fin de cette interminable guerre est entre nos mains. Je m’excuse de ne pas avoir pu te contacter depuis si longtemps, mais les circonstances ont fait que les seuls moments de répits que je pouvais m’accorder, étaient pour dormir un minimum avant de repartir sur le champ de bataille. Comment va notre garçon ? Il doit approcher de ses un an à grand pas je présume, lorsque j’écris cette lettre. Qui sait quand tu la recevras, peut-être la recevras-tu lorsque je serais déjà près de toi ?
Cela fait maintenant si longtemps que je suis séparé de toi mon amour. Pas un jour passe sans que tu me manque, pas un jour passe sans que mon amour pour toi ne grandisse. C’est pour cela, c’est en hommage et pour preuve de l’amour et du lien qui nous unit et qui nous rend invulnérable ensemble, que je t’ai écris un long poème qui t’est destiné, à toi, celle qui a su m’apporter tant de joie et bonheur dans ma vie, auparavant, si morose.
« Je suis enfiévré de toi, mon doux et tendre oiseau des îles, Toi qui m'as fait découvrir cet archipel inconnu qu'est l'amour Je n'ai qu'une envie me coller contre toi, Goûter, savourer ta tendre peau si douce. Me faire dorloter par toi, ma douce et petite déesse câline. Ma plume est chaque jour davantage, Dépendante de ton souvenir. J'ai un besoin absolu et vital de ce visage qui me sourit Dans la clarté du matin, heureuse, comblée enfin. Je n'ai point l'intention de vivre dans mon seul souvenir, Il est morose et si fade, à la longue, à vrai dire. Pareil à un malade sans remède J’erre dans les volutes vaines des imaginaires plaisirs. Ton ombre voluptueuse plane sur chacun de mes jours. Je ne peux que me rappeler que de présence si douce, Si rassurante, si féminine. Ressasser ces souvenirs d'hier me pèse, Me fait languir, et finalement me perd. Car rien ne vaut ta douce voix, caressante et enfantine, Tes mains si pleines de mille attentions, Si généreuses, si sublimes. Ta présence incarnée est mon unique remède, Petite colombe, parfois en cage, mais toujours si altère. J'aspire encore et encore et encore à te voir, Voilà donc mon unique espoir. Tu es mon soleil se levant sur les dunes du désert.
L'écho du souffle si puissant, balayant, les angoisses Tu es le torrent de plaisirs qui fait se lever en moi, L’homme qui sommeille, et ardemment te désire. »
J’espère que ce doux poème te plaira. Il reflète pour ainsi dire la réalité, celle qui nous lit tout les deux, celle que tu me manque tellement et que seul ma plume, celle qui t’écrit, permet d’immortaliser les souvenirs que nous avons en commun. Je ne vais pas avoir beaucoup de temps pour t’écrire d’avantage, parce que nous devons y retourner, finir le travaille et, je l’espère, revenir aussitôt à la maison.
Dans l’attente de pouvoir t’avoir dans mes bras à nouveaux. Je t’embrasse tendrement, ton fidèle et amoureux, Seki Hatsuki.
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Chère princesse,
Je n’ai pu t’envoyer ma dernière lettre, c’est pourquoi je te la fait joindre à celle-ci… Ce ne sont pas des bonnes nouvelles bien malheureusement. Je pensais que la guerre était finit et c’était bel et bien le cas. Je vais t’expliquer le plus clairement possible. Quelques jours après notre domination sur nos ennemis, nous eûmes comme mission de rejoindre un petit campement ennemi déserté pour y déloger les derniers survivants et tous les exterminer. Ce que nous n’avions pas prévu, c’est qu’ils étaient plusieurs dizaines à apparaitre lorsque nous sommes arrivés. Un vrai piège comme on sait si bien les faire et je n’ai rien senti venir, je n’ai pas réussi à deviner cette possibilité, surement aveuglé par l’espoir de vous voir tout les deux.
Le combat fut acharné, complètement inégal, bien entendu avec aucune possibilité d’échappatoires ou tout du moins pas pour tous. Tu me connais, je ne suis pas du genre à sacrifier mes camarades pour sauver les autres et tu dois deviner, quand tu lis ces mots ce qu’il c’est passé. Oui, j’ai utilisé une partie de ma réserve de chakra pour permettre à mes alliés sans qu’ils ne puissent faire demi-tour de les envoyer jusqu’au campement principal. Quand à moi, je suis resté, j’ai livré bataille ardemment, comme un vrai homme, comme un vrai chef d’équipe. Une belle fin comme dirait certains. Je pris mon envol grâce à Hatabu et fis exploser ce qui restait du campement, ce qui changerait définitivement le résultat de la bataille en notre faveur. Hatabu voulu me ramener au campement principal, j’étais conscient que je ne pourrais pas tenir jusque là-bas, je saignais beaucoup trop. C’est donc à notre avant-poste qu’il me déposa, près de ma tente, là où j’avais déposé la lettre que je t’écris actuellement. Ma blessure est trop profonde pour être guérit de toute manière, même par cette femme si doué en soin.
J’utilise mes dernières forces, je tremble lorsque j’écris, j’espère que tu sauras me relire… Je suis tellement désolé ma princesse, et le petit prince que je n’ai même pas pu connaitre. Il va surement m’en vouloir, il va surement ne pas comprendre. Qu’il sache que cette bataille a été menée pour lui assurer un avenir en sécurité, du moins pour quelques temps en tout cas. Je suis désolé de vous abandonner à ce stade. Je pensais vivre auprès de vous, c’est surement mon châtiment pour avoir tué autant de personnes, des enfants comme des personnes âgées. C’était mon destin de mourir ici et aujourd’hui, je suis heureux de t’avoir connu, je suis heureux d’avoir un fils, je suis heureux que tu sois sa mère, je suis heureux de partir sans réellement souffrir. La seule réelle souffrance c’est de ne pas avoir pu te revoir. Avant de mourir, je vais sceller mon corps qui empêchera quiconque de fouiller ou d’utiliser mon corps de quelconque façon. Mon frère sera près de toi pour élever notre fils et lui apprendra tout ce qu’un Seki doit savoir, mon père sera aussi près de lui que de son propre fils, je suis sur.
Je sens mes forces m’abandonner, je vais devoir te dire au revoir… Pas adieu car nous nous reverrons. Hatabu a pour dernière mission de te ramener coûte que coûte ces lettres. Adieu mon amour, adieu ma princesse, adieu ma douce colombe. Je t’aimerais toujours, quoi qu’il n’arrive …. Fidèle …. Seki Hatsu …
