C’est effectivement la première fois que le chevalier des ténèbres souille de ses bottes cet endroit tristement célèbre au sein de l’armée de la Brume.

Quartier Général du Misuto, un endroit auquel même un Épéiste n’aurait accès à moins d’avoir une justification ou autorisation digne de ce nom. Et pourtant, pour que les six soient présents en ce glauque lieu – ne comptant pas le Noble Lutin sous prétexte qu’il soit occupé à faire nul-ne-sait-quoi autre part – la situation doit certainement être catastrophique.

Alors que la lueur atmosphérique n’avait encore guère débutée à se présenter au loin de l’horizon, des secousses inquiétantes ont été détectées près d’un lac du berceau de la Brume Sanglante. Ces tremblements ne semblant pas être de cause naturelle à première vue, car des spécialistes dans la matière de la sensorialité prononçaient à vive voix que des traces de chakra sont repérables sur la région touchée par ces anormales convulsions terrestres. Et cela ne faisait qu’empirer de moment en moment.

Mais là n’était pas focalisé l’intérêt du Stigmate qui, au milieu du secteur de la récolte d’information de la lugubre unité spéciale de la nation de l’eau, en compagnie de ces compères sabreurs, cherchait à comprendre l’origine de ce cataclysme bien matinal. Alarmés, d’autres Shinobis masqués – appartenant à la section de la traque – firent éruption dans la salle. Quiconque pouvait sentir la tension qu’amenaient ces nouveaux venus. Le seul qui réussit à ne pas déglutir et à garder un sang-froid hors pair en assimilant les nouvelles informations obtenues était bel et bien notre protagoniste aux perles vaironnes. Une nouvelle source d’énergie inquiétante a été aperçue près d’un village civil voisin à la capitale, ce dirigeant même sur cette dernière à vitesse phénoménale. Mis à part tous les Nukenins vagabondant dans la zone, l’un d’eux ressortait copieusement du lot. Ce renseignement venait de donner un objectif concret à la chimère qui après avoir abaissé la capuche de sa sombre tenue sur ses cheveux argentin, se dirigea vers la pénombre de la salle avant de s’y fondre dedans, disparaissant sous les regards stupéfaits de tous sauf les autres Épéistes.

• Qu’est-ce que… Se tournant vers le troisième bretteur d’élite, le commandant de la section d’espionnage tonna de confusion. Et vous le laissez partir comme ça, à un moment pareil ?!

Plutôt amusé par la réaction d’un des trois leaders du Misuto, le quidam sourit. Il inclina légèrement la tête sur le côté avant de lui répondre poliment.

• Vous voulez tenter de l’arrêter ? Alors je vous souhaite la meilleure des chances – en espérant de vous revoir en un seul morceau.

****

Chaque pas de course engendrait un tintement, l’origine de cette sonorité étant l’impact entre les deux fourreaux attaché à son dos. À l’horizon, vers l’est, les premiers rayons du soleil colorèrent la voûte céleste de rouge et de jaune, créant une étrange harmonie entre les couleurs en ce début de journée bouleversée. Fusant à haute vitesse vers la direction indiquée plus tôt par les assassins de la cité de l’eau, avec la nette intention de mettre un terme à cet événement dont on ne connait la nature encore. Néanmoins, dans sa course, le guerrier argenté s’arrêta, déséquilibré par un violent tremblement de terre. Peu importe ce que c’est, ça n’annonce rien de bon, se plaignit pour une rare fois le surnommé Kuro no Kenshi. La secousse stoppa de la même façon qu’elle avait fait surface. S’apprêtant à poursuivre son chemin initial, quelque chose dans le coin de son champ de vision attisa cependant son attention…

Le rythme cardiaque du Yuuki rata un battement avant d’accélérer en flèche. Le léger entrebâillement visible entre ses lèvres ainsi que ses globes oculaires écarquillés témoignaient son effroi. À l’est, une gargantuesque silhouette venait de faire son apparition parmi le panorama au-dessus des arbres, ses trois queues s’élevant dans la marée de sang et souffre céleste. Sa forme et son unique couleur sarcelle ne trompait guère à la vue, mais plus important encore, la bestiole dégage la même aura insalubre et la même énergie qu’à l’époque.

Ses prunelles céladon et saphir fixèrent toujours le démon sortant d’un sommeil qui était supposé être éternel alors que ses jambes lâchèrent prise, les genoux de notre héros chutant lourdement dans la terre et la poussière. Une refoulée de souvenirs refit surface. Ayant combattu la bête six ans plutôt, des flashs du combat colossal entre divers clans de Mizu no Kuni face à la tortue géante défilèrent devant ses yeux. Mais plus important encore… le visage et le sourire de sa jumelle. Ce monstre a tué Yuuki Asuna… Une larme coula le long de sa joue scarifiée, ce qui surprit le Martyr qui croyait sur le coup avoir cédé à ses émotions. Sa main gantée vint essuyer le liquide. Mais ce ne fut pas n’importe quel fluide qui s’échappa de sa paupière gauche ; c’était une seule et unique larme de sang.

Un cri de terreur le sauva de son état de choc. Le hurlement de la masse vivante de chakra est toujours aussi rigide et angoissant qu’antan. Se relevant dans un élan d’effort sans quitter des yeux sa nouvelle cible, il évalua le nombre de kilomètres qui le séparait du meurtrier de sa sœur. Le voilà en plus qu'il commença à avancer lentement vers Kiri. Setsuna entama une course à une vitesse hallucinante en direction du Bijû. Il croyait avoir acquis vendetta il y a des années… Le sombre spadassin va pouvoir de nouveau assouvir un désir de vengeance qui cri depuis des lustres, toujours insatisfait depuis le décès d’Asuna.

Yuuki Setsuna, maître du contrôle de soi-même ? En ce matin automnal, il cédera à une rage unique et sans précédente. Et Sanbi tremblera sous son courroux.

Étrange ambiance aujourd'hui, tout autant que l'expression d'un faciès pourtant toujours si stricte, si dur, celui d'un géniteur qui m’inspirait tout sauf affection, pourtant face à moi, je le sentais inquiet, son éternel côté possessif pouvait presque pour une fois être nourri pour mon bien. Belle connerie attisée avec trop de temps de retard et face à son pseudo ordre de ne pas approcher la bête, je restais stoïque et sans réplique, d'une apparence toujours soumise à sa volonté pour ne pas changer. Mais ce n'était là que facette, un reflet qu'il voulait voir pour se rassurer et s'il avait alors la naïveté à ce moment de l'avoir cru réel, il ne pouvait s'en plaindre qu'à lui à l'avenir, un justement devenu incertain. Il avait belle mine lui de débarquer chez moi comme ça en coup de vent pour m'imposer sa loi, tout comme ce maudit fléau le faisait avec Kiri soudainement. Un village en ébullition, un où l'ombre du chaos relique du passé poussait à une ivresse de panique formant marée humaine difficile à passer pour s'extirper de là et rejoindre l'extérieur avec hâte. Pourquoi ?

Simplement que la marche et l'intention de la bête n'avait nul doute, il venait finir son travail passé, un que seule l'histoire et ses récits m'avait été compter, un que je n'avais pas connu et qui faisait naître un sourire envieux sur mon visage plus je m'approchais. Une nouvelle chance de se confronter à la bête pour nous la génération nouvelle et alors trop jeune pour y avoir pu y participer, une sorte de sélection naturelle où la destruction de lui ou de nous dirait enfin dans le match retour si Kiri avait tous ses droits ici. Le moment où jamais de voir si la fourmilière était parée, de quoi elle était composée, justement très vite mes pas me conduisaient vers des visages familiers, deux Samui pour dire vrai, un jeune et un ancien, un aimant fournir des glaces avec amusement et un refusant une bonne bouffe, deux concept d'un même sang, un même clan pourtant. Qu'importe. Veinards nous l'étions tous, le moment où jamais de confronter leur méthode, sachant que l'un devait revivre ce moment troublant, mais oh combien excitant.

Là le dilemme qui venait soudainement tirailler mon âme était le suivant... Était-ce la quête de l'adversaire invincible ou celle de la promesse de la fée illuminant mon cœur de protéger notre Kiri, tous nos acquis. Et entre mon égoïsme et l'affection pour Yuka, la réponse était flagrante, ce n'était pas une tortue qui allait faire la loi... Soudainement mon rictus s'adressait à notre aîné du petit comité rassemblé là et d'un ton un peu plat, je lui faisais remarquer le curieux rappel à notre rencontre.

=|-Pas possible l'ancêtre, c'est le destin qui se joue de nous, cette fois ce n'est pas une stupide tortue géante, mais bien Sanbi on dirait bien. Un point faible connu ? On vise les pattes alors?

Bien sûr, mes dernières questions étaient pour les deux Samui, les mêmes compagnons qui allaient devoir me supporter c'était ainsi, le reste, les alentours, rien à cirer, aucune tête familière et c'était peut-être tant mieux. Encore que l'absence du Kyu mon duo de toujours me laissait un vide étrange, comme si j'avais perdu mon ombre de combat, mais il allait falloir faire avec, car pour le coup, seul le coup d'envoi manquait à l'appel. La stratégie au final, c'était ma foi qu'il n'y en avait pas et qu'importe de mourir les premiers ici même, au final c'était même la meilleure place, c'était bien connu, les plus malchanceux étaient les survivants des carnages. Néanmoins qu'on se le dise, aucun de nous n'avait l'intention de laisser sa peau ici ça va de soi et encore moins de perdre un frère, qu'il soit d'armes ou de sang. Scrutant l'horizon et la cible plus de doute, j'avais beau dire, c'était l’excitation de cette confrontation qui me berçait, mais elle avait su se coupler avec mes devoirs et promesses, tout ou rien. Une perspective comme je les aimais !

Les cris de terreur résonnaient au creux de son âme. Les villageois couraient partout, terrifiés par sa marche. Monstre en colère, éveillé par la bêtise d’un homme. Son sommeil avait été long, trop long. Ses yeux rouges contemplaient l’archipel avec une rage croissante. Il n’espérait qu’une chose : Pouvoir tous les détruire.

Sanbi avait toujours endossé le rôle de la créature détestable, celle qui anéantissait tout sur son passage. Depuis sa première colère, il connaissait les insultes, les critiques, la haine qui coulait sur son nom. Pourtant, depuis toujours, la créature restait endormie, attrapée par Morphée pour un sommeil qui aurait dû durer pour l’éternité. Cela ne l’empêcha pas de s’éveiller pour autant. Aveuglé par sa colère, il avançait, encore et encore, en direction de Kiri. Ses pattes ainsi que ses trois queues provoquaient un vacarme monstrueux. L’eau se voyait secouée de toutes parts, absolument incontrôlable. Des torrents se déversaient sur les petits villages, qui semblaient voués à disparaître, purement et simplement.

Nul n’arrête la colère de Sanbi.
Pas même ces hommes qui finirent par se pointer devant lui.

Très en colère, il poussa un très long rugissement qui fit trembler la terre. Les remous de l’eau s’accentuaient à mesure qu’il avançait, continuant d’achever les pauvres lotissements qui ployaient sous sa puissance. Il s’arrêta non-loin des trois shinobis qui se trouvaient là. Il manqua de continuer sa route, dédaigneux, ne prenant pas garde aux blattes qui s’amoncelaient sous son unique prunelle andrinople mais … Quelque chose l’intriguait. Quelque chose retenait son attention. Il ne bougea plus et rugit de nouveau.

Une coalition. Contre lui ? Il ne s’en souciait pas. Les envahisseurs ne méritent que la mort. Derechef, il extériorisa sa colère dans un grognement qui fit trembler les bâtisses. Il frappa l’eau de sa patte et fit voler une large vague en direction de ses adversaires. Il se savait puissant, voire plus puissant qu’eux. Et il savait. Il savait que derrière ces gens se trouvait sa cible. Kiri. Il ne devait pas s’arrêter. Pas maintenant.

Il avait donné l’ordre.
Les envahisseurs périraient.

Spoiler:

Yuuki Setsuna n'ayant pas posté dans les 36h imparties, il a jusqu'à Dimanche 18 Août à 5h00 - heure française - pour poster. Autrement, il sera exclus de l'épisode.

• Encore… ?

Son regard de safre et de jade se posa sur la belle alors qu’il enfila une veste de couleur ténèbres ainsi que ses deux sabres. La Yuuki affichait une mine boudeuse teintée avec de l’inquiétude. Elle n’aimait guère que son frère adoré se précipite dans les champs de batailles comme cela, sur une planification de dernière minute. Pour apaiser les craintes de sa jumelle, le jeune super soldat prit néanmoins le temps de lui expliquer les raisons de ce départ hâtif.

• Une grosse somme d’argent m’est proposée en échange de mes services sur le Grand Continent. De quoi pour payer la Villa pour quelques mois et avoir l’esprit paisible.

Les bras croisés, Asuna mit tout de même du temps à décrocher un sourire. Bien que son frère jumeau risque sa vie sur le front pour faire vivre la petite famille, il y a néanmoins un côté positif à ce dangereux métier. Ce n’est pas la méthode pour gagner du pain qu’elle préférait de loin, mais c’est bien la voie que le sombre chevalier a choisie de suivre. S’approchant du jeune bambin à la crinière d’argent, elle lui passa un foulard opalin autour du cou avant d’embrasser son cadet sur le front.

• Revient vite. Et en un seul morceau.

Acquiesçant en silence, il ouvrit la porte du manoir, offrant une superbe vue sur la mer et la plage à l’extérieur. Cette partie de la mer était une région de l’est du pays de l’eau. Pour une journée automnale, les rayons du soleil étaient toutefois bien chatoyants. L’Épéiste Noir se retourna avant de quitter le portique pour adresser quelques mots chaleureux à sa tendre sœur aux perles noisetiers, sur un doux, véritable sourire.

• Je serais revenu avant que tu le saches. T’inquiète.

Ce sourire… fut le dernier que Setsuna esquissa à quiconque.

****

You've set fire to my frozen heart; I shall engrave this anger and sadness that's running through my blood onto you.

Ses jambes lui faisaient souffrir le martyr. Mais il ne s’arrêta pas. Il ne pouvait pas se le permettre, car sa cible est tout proche de lui, à moins d’un kilomètre. Plus la gigantesque tortue prenait de l’ampleur dans le champ de vision du sabreur d’élite, plus son cœur accélérait. Il se sentait également perdre ce qui lui restait de sang-froid. La réapparition du Bijû à trois queues ne pouvait être une coïncidence ; un individu expérimenté a libérée la bête scellée. Pourtant, au final, le Yuuki remerciait du fond du cœur cette personne. Son désir égoïste de vengeance criait sans arrêt. Là est sa chance d’apaiser ses douleurs une nouvelle fois.

Le puissant démon engageait sa terrible expédition en direction du berceau de la nation de l’eau alors qu’il déversait d’immenses quantités d’eau dans sa marche. De par le chakra que dégageait l’or bleu de la tortue turquoise, le Sitgmate savait que ce fluide n’était point normal. Mais il continua sa course tout de même, du magma s’échappant des pores de sa peau pour ensuite épouser la totalité de son corps. Toute présence de liquide s’évapora immédiatement qu’à quelques mètres d’écart de notre protagoniste. Il ne fallut très peu de temps pour l’obscur spadassin de se retrouver sous le plastron de la carapace ; le démon avançait à une vitesse extrêmement lente. Mollement, mais sûrement.

Shinobis au service de la Brume Sanglante de tout âge s’étaient élancés sur la route du lézard à deux bras. Et pourtant, rien ne semblait réussir à arrêter le géant. Cela mis encore plus notre glauque héros en fureur.  Gonflant ses organes respiratoires d’air à leur capacité maximale, le Martyr laissa s’échapper ce même oxygène sous un seul cri ébruitant sous plusieurs échos sur cette zone sinistrée.

Rage, tristesse, mélancolie, amertume. Et surtout, une soif de sang. Voilà ce que les hommes pouvaient discernées dans cette déclaration de guerre. Un hurlement comme lequel le guerrier argenté n’a jamais utilisé. Mais ce n’est pas tout ce que l’on pouvait apercevoir, ou même entendre. Car une nouvelle forme venait d’apparaître sous Sanbi pour le projeter sur la dossière de sa carapace ; un colosse de lave.

Combattre un titan avec un titan, voilà ce qu’il fallait faire. Bien que le démon marin des légendes soit plus imposant que son armure de lave aux dimensions maximales, le second Épéiste réussit à blesser sa cible ainsi que la projeter sur le dos. Mais ce ne fut pas une tâche facile, cela lui a demandé d’user de toute sa force physique. L’impact entre Sanbi et le sol provoqua un nouveau tremblement de moyenne force. Soulever un Bijû est un exploit formidable pour quiconque, mais le manieur des doubles lames ne s’arrêta pas là. Le jouvenceau à la scarification vermillon se projeta illico sur la dextre de la tortue pour la broyer d’un seul mouvement. Avec un seul bras valide, il n’était plus possible pour ce dernier d’avancer convenablement.

Une tortue a toujours de la difficulté à retomber sur ces pattes une fois sur le dos. En outre, la tortue en question n’a que deux bras. À moins de pouvoir se propulser à l’aide de ses queues, la créature au seul œil andrinople était immobilisé. Rejoignant ses frères d’arme tout en réduisant au minimum les dimensions de son armure, les ninjas à proximité reculant à l'approche de notre héros par faute de l'ardente chaleur de la roche en fusion, il lança de manière sèche et froide un ordre après avoir dégainé ses deux épées.

• Son œil ! C’est l’endroit où nous pourrions causer le plus de dégâts !

Empoignant la fusée de son sabre d’adamantin et des ténèbres fermement, il fit volte-face vers l’erreur de la nature. La sentence ne faisait que débuter.

Spoiler:

C'était dans ces moments que la notion de grade et niveau prenait tout son sens, il y avait un instant la bête hurlait arrogamment depuis sa marche son désir de nous réduire à néant et l'instant d'après, elle se faisait retourner par ce qu'elle prenait pour un insecte insignifiant ; l'homme.C'était à peine pourtant si je l'avais venir cet être étrange à la chevelure blanchâtre, encore que, avait-il fallu être attentive pour remarquer ce détail, tellement l'action fut vive. L'homme devenait aussi titanesque que le monstre sous un cri de guerre répondant aux hurlements de la bête, dès lors, il n'y avait plus de différence de taille, ni même d'origine, simplement deux ennemis jurés à première vue devant régler les comptes. C'était depuis ma place que j'observais en arquant un sourcil cette scène étrange, violente, mais aussi fascinante, comme sortie du temps, je pouvais admirer et ressentir aux premières loges la fougue parcourant tous ceux présents ici.

Le titan enflammé se refaisait alors humain progressivement et c'était alors d'une voix à l'antipode de son arrivée face à la bête qu'il annonçait la marche à suivre, désignait un point faible; son œil. Soit, mais comment l'atteindre et quelle puissance y mettre pour se faire ? Je doutais que cela soit si simple malheureusement, car même si Sambi avait démarré relativement calmement, au fond, à part les dégâts dû à son passage et sa ridicule volée aquatique n'avait pas su nous atteindre, sans parler de son évaporation ou encore sa glaciation, on ne pouvait pas dire que l'assaut était au rendez-vous. Le manque de temps ? Avait-il pris à revers trop tôt par l'inconnu nous ayant rejoints ... ? Ou le monstre était joueur au point de nous laisser espérant pour mieux nous détruire, peut-être testait-il ou alors simplement, il n'était pas au niveau que j'avais imaginé. C'était là où curieusement j'avais un mal fou à me reconnaître, moi d'ordinaire si pressée, si apte à faire n'importe quoi et foncer tête baissée, voilà que plutôt je préférais le retrait et l'attente. Après le titan se fut le vieux Samui qui s'élançait, en vain bien sûr, car comme avait tôt fait de la souligner son cadet, il fallait du haut niveau pour atteindre cette carapace et encore. Ce n'était pas faux, mais profitant de la couverture de glace du papi, j'avais envoyé mes clones à l'assaut.

=|-Merci Papi !

Quoi qu'il en soit, chaque chose en son temps, l'évidence était là, le vieux Samui avait usé d'une lance en vain, pour ma part, je préférais les bonnes vieilles méthodes dites à l'ancienne. Sortant une pile de parchemins explosifs de ma sacoche avant de me stopper et d'avoir invoqué mes clones, ne me restait plus qu'à attendre bien à l'abri derrière la glace de mon compère que les filles aillent au suicide. Si lui avait visé l’œil, pour ma part, j'avais opté pour la patte en profitant de la diversion, à quoi bon m'acharner de jutsu, je savais qu'aucun des miens n'étaient assez puissant... En revanche, en vrais parasites, un concentré d'Ao allait se faire un plaisir de tapisser la patte de l'animal de parchos avant de se faire exploser et accessoirement tout faire péter...

En retrait donc, voilà où il fallait être pour la suite, voilà où je retournais si tôt Papi revenu, c'était Kyogi qui prenait la suite, la raison pour laquelle je ne bougeais pas d'un pouce en le regardant faire ses pics de glaces s'en suivait alors une volée vers sa cible. Une pluie glaciale dans les terres de la brume sanglante, j’espérais bien que sa glace sache teinter le sol humide d'un rouge faisant notre renom, mais que ce sang soit celui du terrible Sambi.

=|-Tant que tu le touches assez, le reste tu sais...

Hors rp:

Sa fureur grimpa en flèche. Son œil andrinople ne l’aidait plus à voir, tant il était submergé par sa colère. Les flots avaleraient tout Mizu no Kuni, c’était désormais son seul désir. Il trépignait à l’idée de pouvoir tous les réduire à néant, les entendre hurler de douleur sous son courroux. Le monstre marin atterrit directement sur sa coquille et grogna encore plus fort. Il ne s’agissait en aucun cas d’agonie, ou quoi que ce fût de ce genre, au contraire. L’énervement le gagnait toujours plus. Pour quelle raison ces vermines se dressaient-elles en plein milieu de son chemin ? La mission tintait dans sa tête, comme le glas d’une cloche sonnant l’heure de sa mort. Il périrait, il le savait. Repartir n’était pas une option. Kiri devait périr.

Avec sa queue, Sanbi projeta au loin le microbe qui pensait pouvoir le réduire à néant, même si son acte lui coûta une belle brûlure sur cette dernière. Ses pattes représentaient un véritable artefact, nul n’avait le droit de les lui détruire. Surtout pas un hérétique tel que lui. Le mastodonte concentra alors tout son chakra dans sa queue, de manière à faire un énorme contrepoids pour se propulser dans les airs. Il frappa violemment contre l’eau, qui était devenue glace. Le temps que son corps se mît en mouvement, le voilà déjà attaqué par un autre homme. Un pieu vint le heurter au-dessus de l’œil. Ce dernier explosa en plusieurs cristaux de glace. Sanbi ne broncha pas, et il parvint enfin à se remettre sur pattes, propulsé dans les airs.

Il poussa un hurlement qui déchira les cieux, et constata la préparation d’une nouvelle technique. Il renforça entièrement sa coquille avec du chakra et se mit à tournoyer le plus rapidement possible sur lui-même. Les attaques semblèrent de simples chatouilles, au final. Il atterrit avec une énorme violence contre la plaque de glace qui éclata en plusieurs morceaux, permettant à l’étendue d’eau de reprendre ses droits. Son état solide ne comptait pas comme un réel état, il n’était qu’impureté, souillant le nom de l’eau liquide. À l’atterrissage, cette dernière fut d’ailleurs totalement secouée, et de nouveaux raz-de-marée partaient en direction des habitations. Rageur, il sortit enfin la tête de sa carapace, ainsi que ses pattes, puis ses queues, pour réitérer son action. Il chargea chacun de ses membres avec une énorme quantité de chakra, et frappa l’eau pour générer une vague absolument énorme qui, si elle les fouettait, il le savait, les affaiblirait suffisamment pour qu’il pût s’en débarrasser tranquillement.

Spoiler:

Maudit soit-il. Ces mots se répétaient en écho dans son esprit une dizaine de fois. Certes, il avait réussi à soulever la géante tortue marine pour au final la propulser sur la dossière de sa carapace. Un exploit hors du commun qui sera certainement raconté dans les légendes dans un futur lointain – du moins, si le destin de l’humanité lui permet un avenir. Néanmoins, sa tentative de broyer le bras de la fourberie de la nature se résultat à un échec. Les veines de notre protagoniste se gonflèrent sous son manteau de magma, prisonnier de la fureur et de la déception. Dès qu’il donna l’ordre précis de viser le seul et unique globe oculaire du démon des mers, les Shinobis participants à la mission d’interception se ruèrent immédiatement à l’offensive sans attendre. Peut-être que la ténacité et l’esprit combatif du Martyr a indirectement remonter le moral des troupes, nul ne le sait. Mais les nombreux ninjas au service de la Brume Sanglante, autant les plus jeunes que les plus vieux, suivirent la marche ouverte par Setsuna.

Or, cette réjouissance d’avoir un avantage face à la créature fut de courte durée. À l’aide de ses trois queues – dont une grièvement brûlée grâce à sa forme titanesque magmatique de plus tôt – l’animal se souleva dans les airs avant d’atterrir sur le plastron de sa carapace ainsi que ses deux pattes, fracassant l’eau devenu glace il y a peu. Le guerrier argenté grinça des dents, un son strident en sortie de sa bouche. Évidemment, il le savait ; Sanbi ne peut être vaincu si facilement. Pourtant, le voir revenir à l’action après tant d’effort de sa part l’aveuglait de rage. Il savait la bête arrogante, donc la possibilité qu’elle joue avec les effectifs de Kiri avant de lancer un assaut de puissance et de taille que nul ne pourra arrêter.

Comme par magie, au-dessus de la tête des hommes présents dans la zone de combat détériorée, un millier de projectiles de glace se formèrent dans les cieux, tout comme une épée de Damoclès. Seul un Samui expérimenté pouvait matérialiser une technique d’une telle ampleur, et cela apaisait les doutes du sombre spadassin tant qu’à l’efficacité des forces présentes dans la région. Cependant, alors que les aiguilles de liquide gelé se précipitèrent sur l’immense bête, cette dernière débuta à tournoyer sur elle-même. Par cause de sa gargantuesque taille, le mouvement lui-même provoqua des tempêtes de vent à peine endurable. Certains arbres se déracinèrent et le Yuuki dû planter ses deux longues épées dans le sol humide pour ne pas s’envoler à son tour. Dégainant de la terre ses deux sabres des ténèbres et d’adamantin tel il le ferait pour les sortir d’un piédestal, la chimère fronça les sourcils à la vue de ce que préparait le Bijuu.

Se mordant la lèvre inférieur avec sa canine droite, l’escrimeur aux doubles lames contempla Sanbi finir ses préparatifs avec un sang-froid hors de l’ordinaire. Ce tsunami est aussi géant que le démon lui-même. Mais l’ampleur de la technique est également synonyme d’une puissance réduite, ne valant pas le volume qu’elle affiche physiquement. Pour lui, ce ne sera pas un problème de sortir de ce pétrin indemne. Toutefois, il eut une idée. Un moyen de tourner ce raz-de-marée à son avantage se dessina dans sa tête. Bien sûr, si ce n’était que lui, il se protégerait lui seul uniquement. Cette fois-ci sera une exception rarissime.

En un instant, il reprit sa forme de Titan et braqua ses bras sur ses côtés, parallèle au sol. La vague le percuta de plein fouet, mais il ne broncha pas sous sa protection de roche en fusion. Le contact entre le magma et l’eau souleva immédiatement une épaisse brume naturelle. Avant d’avoir sa vue complètement gênée, le Stigmate enregistra la position de l’œil de son opposant avant de reprendre taille humaine et fusa entre ses jambes pour finalement atterrir sur le côté droit de la bête à trois queues. Joignant ses sabres ensemble, il lâcha en un mouvement un croissant de lune des ténèbres et pourpre. Celle-ci fendit l’air et se fondit dans la brume, cherchant à attraper sa cible. Une stratégie qui pouvait avoir un bon résultat. Utiliser l’autre œil de Sanbi comme avantage est en soi un plan unique et imprévisible.

Spoiler:

Le sentiment d'une totale inutilité ? Oui c'était exactement ça, à se demander ce que je faisais là au final, à part observer aux premières loges le spectacle... Un qui bientôt couvrait la vue de la scène d'une brume épaisse dût au géant de lave nous ayant protégé de la vague s’abattant sur nous... Comment ça pas le cas de tout le monde ?... Effectivement, car je ne savais trop comment, avant que je n'ai le temps de réagir, je me sentais emporter, mais trop tard, j'eus beau faire pousser des os sous mes pieds pour m’enfoncer dans le sol espérant ainsi rester sur place. Inutile là encore, je perdais l'équilibre et bientôt une eau salée venait tirailler ma gorge tandis qu'un courant me faisait tournoyer dans l'eau me donnant non seulement le tournis, mais aussi cette horrible sentiment d'impuissance.C'était la fin qui m'était destinée ? Mourir noyer ? Comme c'était triste et risible à la fois, je le refusais, totalement, mais j'avais eu beau vouloir, a aucun moment je n'avais pu refaire surface...

Un œil ouvert, je montrais tant bien que mal que je reprenais conscience, ma soignante me précisait de ne pas forcer ou de me lever, mais c'était bien vain, je n'avais pas eu l'intention de le faire, loin de là. Guettant la présence d'un ou deux visages familiers sans succès, je me laissais aller à mon repos à nouveau, peut-être qu'ainsi le temps passerait plus vite. Si bien, qu'ainsi endormi, j'avais laissé quelques temps s'écouler avant de revenir à moi, une voix familière, plutôt deux en vrai lui m'avait indiqué le moment propice pour se réveiller. Mon père parlait d'attention et d’immersion, un petit sourire mutin aux lèvres, je me redressais à la fin de ses mots pour m’asseoir en tailleur. Ma gorge était irritée et douloureuse quand j'essayais de faire planer ma voix...

=| -Je crois que je suis réveillée là... Et que j'ai plus besoin de tranquillité que d'attention pour être franche...

Une pointe de froideur c'était glissé dans mes propos, non pas que je voulais être méchante, simplement que ma fatigue avait maintenant le dessus sur  ma personne et cette dernière n'était pas tellement physique en vrai, mais bien plus morale. Un besoin soudain d'être seule se faisait ressentir, limite celui de se retrouver loin de tout aussi, mais enfin, cela, je le savais impossible. D'une rotation, je laissais mes pieds se balançaient maintenant dans le vide, assise sur le lit de fortune,  fixant tour à tour ses confrères en pleine agitation visiblement. Un soudain petit sourire se formait alors sur mon visage, probablement pour se racheter de ses mots un peu trop durs, d'un petit effort supplémentaire, je me retrouvais enfin sur mes pieds, enfin bientôt. Le décor ? Il avait bien changé de mon champs de bataille, combien de temps c'était alors écoulé, je sentais enfin la douleur d'un corps limite broyé me tiraillait, faisant même que mon corps refusait alors de m’obéir alors que j'avais décidé de me lever... Ou alors c'était ce regard assassin portait sur moi qui m'avait figé, celui d'un géniteur plus agacé qu'inquiet, preuve que j'allais bien non ? Non ?... J'allais préférer le voir ainsi !

=|- Je n'aurais pas vraiment dû... tu...

Avais raison... Je suis désolée... essayais-je de dire, que j'étais désolée, que je regrettais mes mots ou mes actes, non pas vraiment, simplement, que les événements m'avaient échappé et que malgré tout, j'avais été heureuse d'avoir tenté, même en vain... Un petit silence alors mis en place, j'étouffais et un besoin de fuir se faisait sentir... Debout, une minute inattention de la part de mon père et... un pas, puis deux... Un nouveau pas lent et avant que les suivant s’enchaînent rapidement, je leur murmurais un « Merci... », qui aurait dû plutôt être un « désolée » ! Et alors que ma course s'était entamée, par où aller ? Où étais-je, combien de temps ? La bataille où en était-elle aussi ? Apparemment la vague m'avait emporté bien loin et c'était surement à ma condition de Kaguya que je devais ma survie... Et maintenant ? Dans tout un élan il fallait rejoindre mon point de chute, puis très vite une silhouette aurait dû se dessiné, seulement le village de la brume sanglante avait décidé de s'habiller de son manteau et un choc violent durant mon « voyage » forcé me laissait une vue trouble et un son sourd dans les oreilles. Je savais mon incapacité à agir, pourtant, sans plus aucun contrôle, j'avançais.

Hrp:

La rage se lisait sur les traits de l'animal. Incontrôlable, mû par une volonté de fer, absolument inchangeable, il avançait peu à peu vers Kiri, en tentant d'écraser au mieux ses adversaires. Mais les bougres ne se laissaient pas faire et, au contraire, se débrouillaient extrêmement bien. Le mastodonte hésitait. Peut-être fallait-il plonger un peu plus? Peut-être fallait-il les pousser à bout, pour obtenir d'eux une retraite? Comment faire pour que leurs puissances combinées ne finissent par le détruire? Mais il ne les craignait pas. Au fond de lui, il savait qu'il pouvait tous les détruire, les réduire en charpie. Il n'avait pas peur, non, pas le moins du monde. Il les anéantirait, comme il l'avait fait auparavant.

Sa marche reprit de plus belle, avant d'être violemment arrêtée par une brume très épaisse qui lui bloqua la vue. Déjà que son unique oeil ne l'aidait pas des masses, là, il se sentait encore plus en danger. Mais quand le danger frappait à la porte de Sanbi, il.. Non. Il n'eut pas le temps. Un puissant blizzard se leva, le contraignant à remuer vivement des pattes pour ne pas être trop faible quant à ce dernier. Il remua la tête violemment pour tenter de recouvrer un minimum la vue, mais heurta un énorme projectile. Il s'écrasa entre sa prunelle invalide, et celle qui subsistait encore. Sa pauvre prunelle crevée, déjà réduite à l'état d'inexistante, d'inutile. La voilà encore plus abîmée. Et la douleur se propageait doucement. Il se mit de nouveau à tourner sur lui-même, pour se débarrasser de tout cela, et se protéger au cas où. Pourtant, ce ne fut pas tout, puisque le mastodonte finit par être attaqué par quelque chose de nouveau. Propulsé en arrière par une grande puissance, le démon remarqua que sa coquille en était extrêmement affaiblie, voire même cassée. Il profita cependant de son élan pour atterrir avec une grande violence sur l'eau, concentrant tout de même son chakra dans ses pattes pour tenir debout. Il faiblissait, et cela l'énervait. Au plus haut point.

Rageur, il empoigna la première chose qui passa, une silhouette frêle, qu'il souleva suffisamment pour le voir. Celui qui lui glaçait la trogne depuis un moment. Il le serra extrêmement fort, le maintenant prisonnier grâce à de longs fils d'eau, pleins de chakra, qui lui permettaient de lui arracher le sien. Ainsi, il se voyait peu à peu dépourvu. Mais ce n'était pas tout. Les fils aqueux devinrent plus solides, et finirent par le serrer si fort, que de nombreux craquements retentirent. Ses os se voyaient réduits en bouillie. Fils de Samui, fils de Samui.. Il voyait sûrement sa vie défiler devant ses yeux, tandis que Sanbi, lui, chargeait une boule énorme, colorée entièrement de noir. Une masse nébuleuse, d'une consistance très étrange. Beaucoup sauraient la reconnaître entre mille, il s'agissait purement et simplement de la Bijuu Dama, cette boule mythique utilisée par les neuf grands démons..

Sanbi propulsa le Samui contre l'eau, non-loin de lui, et propulsa sa technique en plein sur eux. La boule de taille colossale percuta l'élément avec une violence monstrueuse, et recouvrit tout l'environnement de noir. Il faisait sombre, très sombre. Sanbi venait d'exploser, il ne voulait plus de ces hommes, il ne voulait plus de cette bataille futile, il voulait juste détruire Kiri.

Spoiler:

EDIT : 10h15 : Yuuki Setsuna dispose donc de 36h pour poster, puisque le post actuel a été retouché.

Pour ce RP, nous allons changer brusquement de type de narrateur et cela va prendre une tournure humoristique. Pourquoi ? Parce que je suis Batman. Voilà pourquoi. Et surtout parce que j’ai la flemme de faire un gros texte, donc faisons le minimum. Tu vois cette tortue de merde, à plus de cent mètres en hauteur – et je ne parlerai pas de son diamètre, à c’te boule. Vous la voyez tous très bien, hein ? Après, pour ne pas la voir, faudrait bien être aveugle un tantinet, juste un peu ! Après, on voit bien le monstre prendre avec l’une de ses trois queues attraper un Samui sauvage et lui briser les côtes avant de le castrer dans le sol. Ouch. Pourquoi lui ? Est-ce l’ancienne administratrice qui prend un fin plaisir à martyriser le portugais ou bien est-ce le résultat d’une vengeance HRP qui vient nuire notre amusement dans cet épisode ? Mystère et boule de gomme. Pour la peine, malgré qu’on soit à deux pouces de se prendre de plein fouet une technique de rang SSS, alias la Bijuu Dama, je vous rassure, chers concitoyens, je vais mettre un terme à cette folie. Comment, me demanderez-vous ? Simplement parce que je suis Batman, je vous réponds.

Tu les vois, ces queues en forme de crevette ? Bah j’en attrape une ! Comment ? Parce que je suis Batman – plus sérieusement, j’ai repris ma forme de titan de lave. Et au touché, ça brûle ! De plus, vu que je contrôle la foudre, bah voici que ma force est multipliée par cinq, suffisant pour projeter la grosse sur la dossière de sa carapace ! « Et la bombe Bijuu ? », me demanderez-vous avec vos tronches de trisomiques (c’est de l’amour vache, si si !). Bah Sanbi la lance dans les airs. Du gros n’importe quoi, vous dites ? Je m’en badigeonne les noix avec le pinceau de l’indifférence. Si mon RP serait sérieux, personne chialerai, alors j’anticipe vos merdes.

Voilà que je monte sur le dessus de Sanbi alors qu’il est sonné et je le varge (mot québécois) de coups, de multiples coups. Déjà que mon armure gargantuesque fait d’énormes dégâts au touché, et que la force de mes coups est drastiquement améliorée, me voici en train de lui taper sur la tronche à l’aide d’une danse copié/collé de la grande famille des Kaguyas tel le ferait un détraqué mental, plus un petit support Yôton pour augmenter la puissance de mes nombreux coups. C’est drôle de voir le démon des mers à mes pieds, il est comme les femmes que je connais. Bah oui, toutes les femmes sont à mes pieds – lorsque je les bats. Bref, tout ça pour dire que j’ai usé de quatre techniques dans ce post, j’ai sauvé la journée comme le ferait Superman et j’ai évité la mort inutile d’un portugais. Généreux que je suis ! Comment est-ce possible de faire une telle merde, exclamerez-vous !

BECAUSE I’M BATMAN !!

Et Batman vous emmerde.

Spoiler:

Terrible bilan. Ou purification majeur de Kiri ? Le combat fit rage et les ondes malsaine de sa témérité retentirent en échos jusque dans le saint et sacré Village de Kiri. Sanbi. Le Démon au trois queues fit preuve de toute sa puissance face à une équipe mal préparée, prise au dépourvu et réunis dans toute la hâte que l'exigeait les circonstances. Les braves Kirijins firent malgré toute la preuve de leur réputation en tenant tête sans faillir à la bête monstrueuse. Un long combat, qui laissa cicatrice et tristesse su un champs de bataille que tous les civils témoins de cette scène auraient désirés voir tellement plus lointaine...

Malgré cette puissance dépassant l'entendement, les braves shinobis de la brume parvinrent même à mettre la bête en mal. A tel point, qu'alors que seulement deux d'entre eux pouvaient encore espérer maintenir un affrontement éprouvant, que la bête hurla toute sa colère. Un son frustré et offusquant qui résonna sur plusieurs lieux annonçait ainsi la fin d'un combat périlleux. Le Sanbi commençait en effet à se faire aspirer par le vide, comme rappeler par le néant d'où il avait semblé advenir. Hélas, il entraînait avec lui deux Shinobis qu'on ne reverrait sans doute jamais... Ainsi les survivants de cet épique combat qui prenait fin si brusquement pouvaient s'en retourner effarés à Kiri pour y faire leur rapport... Il n' y avait en effet plus le moindre doute. Sanbi avait disparu, ils ignoraient alors qu'il s'agissait du fait d'un invocateur qui bien plus loin finit par rendre l'âme...

Mais pour l'heure, le calme après la tempête était enfin advenu...

HRP : Episode finit pour vous. Vous avez retenue la folie de Sanbi assez longtemps pour que les autres puissent vaincre son invocateur. Il a littéralement disparu dans le vide en entrainement avec Setsuna et Kyoji hélas... Bravo à vous pour cet épisode.