Ordre de Mission:

Ce coup-ci, l’ordre de mission ne faisait absolument pas rire… C’est un shinobi masqué qui était venu m’apporté le feuillet en personne cette fois. D’après ce que j’y lisais, une explosion avait eu lieu dans le sud du pays. La mission était simple. Trouver les responsables. Ma coéquipière était Yuki pour cette mission. Ce que je trouvais curieux. Pour une fois nous n’allions sans doute pas pouvoir nous amuser. Une fois sur place je n’osais ne serait-ce qu’imaginer ce qui nous attendait… Le coup des veuves épleurées et des orphelins j’avais bien assez donné… J’allais devoir revivre cela et faire passer la pilule à une enfant. Oui, une enfant, trop jeune selon moi pour ce genre de mission. J’allais lui donner rendez-vous directement sur place. Prenant un peu d’avance pour disons préparer le terrain et lui éviter quelques désagrément. Cela se passait dans le sud pays selon la feuille de mission. Des types de Tetsu ? Qu’est-ce qu’ils en savaient au bureau ? Balancez une info comme ça sans donner plus de détail… Décidément cela ne s’améliorait pas dans la caboche de nos éminents supérieurs et c’est peu dire !

C’est donc dans une ville. Une grande ville pour une fois. Que je donnais rendez-vous à Yuki. Je m’étais arrangé pour avoir une bonne journée d’avance sur elle. Le sud du pays était chaud et joyeux de nature. Loin de tous nos conflits inter-village. A l’image de cette ville qui m’accueillait alors que sur le visage de chacun des habitants se lisaient le deuil. J’ignorais d’avance pourquoi c’était cette ville qui fut frappé de l’attentat. Mais l’absence de shinobi pour la garder devait y être pour quelque chose. A mon arrivée, la première chose que je fis, c’est de me diriger vers l’endroit présumé de l’attentat. L’hôtel de ville… Il n’avait de cela cependant plus que le nom… Un amas de ruine. L’explosion avait soufflé tous les commerces environnant. A mon arrivée je trouvais des gens venant y déposer des fleurs. Des femmes vêtues de noir et des enfants au regard macabre. Ainsi, comme je l’avais imaginé, le spectacle était égal à celui qui nous attend au retour de bataille… Je n’ai alors pas pris la peine de rester plus longtemps. Ce que j’avais vu me suffit. L’explosion venait du dernier étage. Ce qui impliquait que des hommes s’y était infiltré. De même qu’attaquer l’hôtel de ville présumait de vouloir s’en prendre au pouvoir en place. Tetsu no Kuni est le pays du fer. Le pays des samurais. Ce n’est pas dans leurs coutumes d’agir de la sorte….

Je décidais de me rendre à l’endroit précis ou Yuki devait me rejoindre. La place. Prêt de la fontaine. Où je l’attendis sur le petit rebord qui la bordait assis tranquillement à mater les gonzesses qui passaient pour passer le temps justement… La suite… Je ne savais pas vraiment… Surement s’adresser au gouverneur de la ville puisque c’est le pouvoir en place qui sembla visé… Je verrais simplement avec Yuki ce qu’elle en pensait une fois arrivée…

Yuki arrivait. A cheval… Sale bête. M’enfin, comme vous le savez le cheval c’est son dada (ouais elle est pourrit je sais)… J’espérais d’avance que nous n’ayons pas à se trimbaler ce machin pendant toute la mission. Qu’elle le laisse à un maquilleur (oui oui c’est comme ça qu’on dit). Nous n’avions d’autres choses à faire. Je me curais le nez pendant elle se pointait pourvu de mon air nonchalant habituel. Elle voulait un topo. Certes, j’allais le lui donner.

-L’hôtel de ville a pété avec tous ses employés et quelques personnes alentours. On nous à parlé de Tetsu no Kuni… Mais ce pays appartient à Kumo maintenant. De plus les samuraïs ne sont pas du genre à permettre ce genre de folie. Je ne crois donc pas qu’il s’agisse de Tetsu, et de toute façon, aller là-bas sans preuve c’est l’incident diplomatique assuré… DONC ! Nous allons voir le gouverneur de cette ville. Vu la cible, cela plus être un attentat politique qu’autre chose. Il pourra peut-être nous apprendre plus. Je suppose que tu n’as pas de question hein ? Et puis en fait je m’en fou on y va.

Je me redressais en baillant et craquant ma nuque. Faisant quelque pas je chopais par le col le premier bambin venu à mes yeux. Penchant hideusement mon regard sur lui je lui posais une question d’un ton presque menaçant.

-Le palais du gouverneur c’est où ?

Il me pointa une rue du doigt en tremblotant. Désignant enfin le bout de la rue d’une voix fébrile. Je le relâchais alors et il en profita pour me donner un coup de pieds en m’insultant de connard. Quel mal poli. Mal élevé. Petit merdeux. Les gens me regardaient rager tout seul à côté de la pauvre Yuki qui ne devait déjà plus savoir où se mettre. Puis l’un des passant qui avait vu la scène osa me dire que c’était moi le mal poli. Je me retournais alors vers la masse de gens.

-Vous entendez ça ? Il parait que je suis malpoli ! Qu'est-ce que vous en pensez bande de trous-du-cul ?

Mais Yuki me tira immédiatement le bras dans la rue désigné. C’est que j’avais le don de me faire des amis ! Non mais carrément hein… Bref on ne va pas épilogué là-dessus pendant dix-huit jours. C’est donc que nous nous enfoncions dans une ruelle assez large. Sans doute la rue principale. Pour déboucher au final sur la vue d’un magnifique palais. Et quand je dis magnifique. C’est un euphémisme. Le machin était digne d’un prince. Et curieusement. A la grille, un homme nous ouvra immédiatement en voyant nos bandeaux. Je ne changeais pas mes manières pour autant bien que l’atmosphère y invitait. Les mains jointes derrière la tête j’avais l’œil partout. En particulier sur les servantes qui nous faisaient monter un grand escalier pour nous conduire dans une pièce. Chose étonnante que je notais. S’il y avait un nombre de maid bannasse incroyable, pas un seul garde à l’horizon… Pour une demeure pareille fallait avouer que ce n’était pas commun ! La nana nous demandait de suivre un protocole mes fesses et moi je ne répondis que par un « ouais ouais t’en fait pas ma poule ». En entrant, c’est enfant de douze ans à tout casser qui nous attendait. Richement vêtu et surtout possédant un air d’une arrogance tout à fait inouïe ! Il n’avait absolument pas l’air d’être surpris par notre présence.

-Ha vous êtes là… Je ne m’attendais pas à ça…
-Euh, "Vous êtes là.", c'est-à-dire qu'il est surpris lui-même, ça lui viendrait pas à l'idée de raccorder le fait qu'on est là avec le fait qu’on l’a engagé. (À sa servante)

Ok, d’emblée, une seule envie folle me prenait. Celle de lui coller une baffe magistrale. Cependant je tenais de préserver mon calme au mieux. Frapper notre employeur c’était pas la meilleure chose à faire. En plus le feuillet n’avait rien dit sur le commanditaire. Qu’est-ce que j’en savais moi ! Je tentais de répliquer simplement.

-Ouais bah on fait comme on peut. Faut se la taper la route jusqu’ici hein et puis vu l’accueil.
-Vous êtes shinobi, je suis gouverneur… Je vous demande de venir, vous venez et puis c’est tout !… Je ne vais pas non plus aller brûler un cierge sous prétexte que vous avez fait un tour de cheval !
-Le cheval c’est elle… Moi je suis venue à pied morveux…

Disais-je en pointant Yuki du doigt. C’était dingue. On était à peine arrivé il savait déjà ce genre de truc. Pas de garde ? Finalement je me disais qu’ils devaient simplement savoir se montrer discret ses hommes… A moins que cela soit nous qui sommes des tebés finit à n’avoir rien su détecter. Bref… Je commençais à entrevoir la raison des attentats… Et j’allais lui en faire part sans gêne.

-En fait tout s’explique. La ville est gouvernée par un morveux qui l’a surement hérité de papa. Du coup des gens sont pas contents et font tout péter…  Qu'est-ce que tu en penses Yuki ?

Mon visage devait paraître des plus attentifs. Totalement sujet à l’écoute des brimades et autres remarques que je soupçonnais désobligeantes venant de Yuki. Sans déconner. Je suis sûr que n’importe quelle femme au monde se serait laissé tromper par ma métamorphose. Une technique ancestrale, laissé de père en fils, transmis jusque dans nos gênes masculin ! C’est technique si puissante, celle qui a permis à l’homme de survivre dans tant de situation critique, cette technique s’appelle « le mode veille ». Comment cela fonctionne-t-il ? Premièrement, prendre un facies neutre. Très important ! Le faciès neutre correspond en effet à toutes les situations. Avec le temps, vous saurez le changer pile au mot qu’il faut, mais cela exige une expérience que peu d’homme possède hormis si il a dû vivre avec l’une des nombreuses reines des chieuses qui sillonnent notre belle planète. Deuxièmement. Ne jamais s’endormir ! Je sais bien que c’est difficile. On pique du nez, les yeux piquent, bref, déjà de nature ce n’est pas marrant d’écouter une gonzesse mais dans ce cas-là c’est encore pire. Alors une seule solution, centrer son esprit tout entier sur les choses qui nous motive end débranchant notre sens visuel et faire bien attention à ce que cela ne se répercute pas sur le visage. Dans mon cas, pendant qu’elle braillait, je ne pensais qu’à de la bouffe, et des nichons. Le cul d’Aoji aussi, mais ça pas longtemps c’est vite lassant. La bouffe surtout. Bref ! Ainsi, vous connaissez maintenant la technique ultime du « Mode Veille ».

Le problème étant quand je me suis rebranché. J’ai vu à sa tête que c’était du sérieux. C’est là que l’alerte sonne dans l’esprit. Merde… Rentrez à Kiri ? Hein pourquoi ? Se passe quoi ? Dans le doute. Il n’y a plus qu’une seule chose à faire. Fermer sa gueule et sourire. Un peu comme quand je suis avec Aoji et qu’elle me parle de sa conception de l’amour et du couple. Bah voilà pareil. Mode veille, je souris et je me tais. Ça passe comme une crème. Nous retournons à l’intérieur et c’est maintenant qui prend en main l’interrogatoire. Se faisant au passage vanner autant que je le fus… Comme quoi, quand un mec est con, y’a pas moyen quel que soit la personne qu’il a en face, il le restera ! On apprend aussi qu’il a reçu des menaces. Et qu’il a en fait cinquante-cinq ans !!!! Et puis là, après réflexion je me suis dit que c’était plutôt logique. Réflexion que je portais évidement à voix haute.

-Je me disais aussi. Etonnant qu’à si jeune âge il s’entoure que de bonnasse. Un vieux pervers quoi… Sur trente-quatre servantes n’y avait pas un seul laidron… Ceci explique cela…

Compter les beaux culs c’est instinctif. Pas besoin de réfléchir pour ça. Je fis d’ailleurs un clin d’œil à celle présente en passant. Le jeune vieux je n’en avais pas grand-chose à cirer. Il pouvait râler comme un con, j’étais surtout centrer sur le regard timide et fuyant de la servante. Je l’avais touché celle-là c’était sûr ! C’était bien une affaire politique comme je l’avais imaginé. Le coup des lettres. Classique ! Trop facile. Y’a que des lâches pour écrire des lettres de menaces. Même moi je ne le fais pas ! En même temps j’écris comme un cochon le mec n’arriverait même pas à les lire. Mais enfin ce n’est pas le sujet. Sans gêne, je me saisis d’une lettre, puis de deux, les comparants. Ce n’était pas tellement ce qu’il y’avait d’écrit qui m’intéressait. Les lettres de menaces c’est un peu toujours la même chose hein. Chose intéressante. Le papier était marqué. Vous savez, les petits logos que les fabricants posent discrètement avec une presseuse. Et bien les deux lettres portaient le même logo. Sauf que je ne le connaissais absolument pas ! Cela devait appartenir à une usine de la ville sans doute… Quoi d’autres sinon ? Une écriture arrondit. Très arrondit. Une calligraphie soignés, c’était une écriture de meuf ça. L’inclinaison des lettres nous apprenait aussi qu’elle était gauchère. Et bhe… Une femme ? Pourvu qu’elle soit belle… Je fis alors part de ce que je pouvais à Yuki. Une fois fait je lui proposais de montrer le logos à tous les résidents de ce palais d’abord pour voir si ils pouvaient nous indiquer l’usine que je soupçonnais.

Elle me laissait en plan… Comme ça ? Je ne comprenais absolument pas ce qu’il se passait… Elle avait l’air énervé. Non elle l’était même c’était certain. Mais je me grattais la joue en me demandant bien quelle mouche l’avait piqué. Elle était donc partie sans me prévenir pour voir ce qu’il en était de cette affaire. Voyant qu’elle n’avait cure de ma présence sur cette partie de la mission savez-vous ce que j’ai fait ? Rien du tout ! Je ne l’ai même pas suivi. Non non, elle voulait faire cela toute seule, et bien moi cela me laisserait le temps pour autre chose ! C’est-à-dire draguer la servante de tout à l’heure ! Contrairement à ce que vous pouvez pensé il ne s’agissait pas que de ma libido ! Je ne nie pas qu’il y’a de ça. Mais ne prenons pas les gens pour des cons. Si il a vraiment plus de cinquante ans, toutes ces bombasses ne sont pas là par hasard. Elles doivent donc savoir des choses que tout le monde ne sait pas. Le temps que Yuki trouve l’usine et en parle au mec je pouvais faire donc mumuse de mon côté (et lui laisser le temps de se calmer accessoirement !).

Donc, ce que je fis, c’est de me rendre à la salle de tout à l’heure. J’y retrouvais le morveux (parce que le coup du sort pour rajeunir hein j’y croyais pas trop) et la servante. Entrant sans frapper, le petit bonhomme commençait déjà brailler. Mais avec toute la nonchalance possible j’entourais le coup de la maid pour l’inviter à sortir. Manœuvre assez simple sachant que rouge comme une pivoine, mes manières de brigands suffisaient à lui tourner la tête. Fille de bonne famille… Ça fonctionne toujours !

-J’ai à parler avec la dame désolé.
-Non puis quoi encore !
-Chut chut laisse faire les grands.
-Je te ferais écarteler !
-On en reparlera après qu’on t’a sauvé les miches.

J’entrainais donc la demoiselle dans la pièce ou nous avions examiné les lettres. Docile. Tellement docile… Ça me changeait ça on pouvait le dire ! C’est en usant sans vergogne de gestes équivoque, de ton aguicheur et de regards subliminaux que je la désorientais au point de pouvoir en profiter pour la suite ! Le but étant qu’elle soit dans les conditions favorisant le déballage d’information à souhait !

-Alors beauté dis-moi tout.
-Heuuuu que voulez-vous dire ?
-Bah le coup de ton vieux maitre là c’est vrai ? Parce que genre la fontaine de jouvence si il l’a connait c’est un coup à se faire un paquet de tune.
-Oui c’est vrai… Mais…
-Mais mais mais… Allez là n’est pas peur.
-Je le préfère comme ça… Alors si vous pouviez
-Je vais m’arranger. Personnellement on m’a demandé d’arrêter les mecs qui ont fait l’attentat. C’est ça ma mission. Donc ton vieux maître je m’en balance. Maintenant qu’est-ce qu’il n’a pas dit ?
-Il vous a tout dit je vous assure.
-Chier… A l’eau ma théorie. Bon bah ne reste plus qu’à profiter.
-Pardon ?

Je m’approchais alors de la jeune femme pour l’embrasser. Mais au dernier moment je me stoppais. Elle allait se laisser faire. Aucune résistance. Ça ne m’intéresse pas moi ça… Alors je lui attrapais la main virulemment pour l’entrainer de nouveau dans l’autre pièce. Afin d’y attendre Yuki. Personnellement, je ne fis que dormir. Me foutant complètement du reste. Une bonne sieste ne faisant jamais de mal. D’ailleurs quand elle arriva… Je dormais encore. Et je n’avais donc pas suivis ce qu’il se passait ni n’entendait les réponses du mec…

Un réveil plus ou moins difficile. En effet, levant un œil en baillant grossièrement j’écoutais d’une demi-oreille la conversation entre Yuki et le gouverneur. Pas moyen d’arrêter mas bâillements en revanche. Y’avait rien à faire quand ce mec parlait il m’endormait… Même la poitrine avantageuse de sa servante ne suffisait plus à me maintenir éveillé. M’enfin, Yuki avait fait du bon travail semblait-il. Car comme, j’estimais la situation tout à fait claire. En gros la famille de l’un a fumé l’autre et l’autre héritier veut se venger. Assez classique dans l’absolu mais tellement ridicule. Si je voulais venger ma famille moi je devrais assassiner le moindre Samui qui se présente et Yuki avec… Heureusement Yuki je l’adore et les autres Samuis je veux seulement les voir déguerpirent de Kiri. Ça ferait trop de monde à tuer même pour moi sinon. Bref ce n’est pas la question. Yuki était toute seule dans son trip et avait vraiment décidée semblait-il de la jouer solitaire. J’aurais pu m’énerver, mais vous me connaissez, ce n’était pas mon genre, alors pendant la conversation que je notais tout de même avec attention dans mon petit cerveau de perruche, j’en profitais pour peloter la servante. Une main aux fesses y’a pas mort d’homme ! Son petit cri me fit sortir la magnifique excuse qui marche à chaque coup.

-Saleté de moustique. Il vous aurait fait une troisième fesse je vous ai sauvé !

L’avait-elle gobé ? Bien évidemment que non. Mais très franchement on s’en fou. Parce que Yuki étant satisfaite de ses informations m’avait complètement ignoré et partit seule vers cette fameuse grande demeure… Je me grattais perplexe en la voyant claquer la porte. Voilà qu’ils me regardaient tous alors. La servante et le gouverneur et moi je baillais de nouveau l’air de rien. Une façon polie de dire je me branle de ce que vous pensez. C’est alors qu’une conversation s’entamait. Avec la servante hein, parce que le gouverneur à part des face palm il savait absolument plus quoi faire...

- Vous la laissé partir seul comme ça ?
- Bahhh heuuu… Je vais la suivre et j’interviendrais si y’a du grabuge. Elle en vie de s’affirmer j’ai l’impression je ne vais pas lui couper l’herbe sous le pied et puis moi ça me fait moins de boulot aussi.
- Vous êtes un goujat, un fainéant, un égoïste et sans la moindre conception de l’empathie.
- Ouais ouais je sais. Je suis un putain de beau gosse aussi. D’ailleurs ce soir vous faites quoi ?
- Allez au diable !
- Il n’a pas voulu de moi le con. Ma queue était plus grande que la sienne ça l’a vexé.
- Désespérant…
- Je vais devoir surement buter un mec pour une histoire de famille ont tout le monde se fou. C’est ça le plus désespérant. Aller tcho comme on dit chez moi bande de noob. Au fait chérie, a ce soir pour mon bonus de mission hein !
- Fichez le camp !

La suite fut des simples. Je suis vais discrètement Yuki en masquant mon chakra. Ainsi, je pouvais intervenir au cas ou elle ne s’en sortirait pas. Et si tout se passait bien. Et bien je n’aurais qu’à lui faire croire que j’étais partie au bar pour draguer. Ce qui en soit est tout à fait crédible venant de moi !

Nous voilà donc partis. Pour ma part, je suivais Yuki le plus discrètement du monde vers la fameuse maison de cette famille rivale. Chose qui me faut assez aisé, car elle n’avait semblait-il absolument rien décelé de ma présence. Cela même alors que j’escaladais la culture ou que je rampais loin d’elle dans les bosquets. J’employais heureusement une autre cachette que la sienne quand nous pénétrâmes à l’intérieur. Entre nous. Comme si ils lui auraient ouvert parce qu’elle le demandait bien gentiment. Cette solution était réellement la seule envisageable cela ne faisait aucun doute. Au moins, maintenant, elle apprenait d’elle-même que le monde n’était pas tout rose et que parfois les méthodes fourbes s’avéraient être les plus nécessaire…

Nous avons cependant eu un petit problème… Le spectacle dans la salle principale…. Ha non mais là ! Comment dire ! Je ne trouve pas mes mots ! LE PARADIS ! Comment pouvait-elle apprécier ce gros porc alors qu’un beau gosse comme moi se tenait si près à côté d’elles. J’en bavais déjà. La seule chose qui me retenait c’était bien la présence de Yuki. Je gâcherais sa mission si je laissais libre court à mes instinct masculin. Mais pourtant, j’en tremblais, mes lèvres aussi. Ma seule envie était de sauter là-dedans comme un dératé pour m’occuper de leur cas sans m’occuper de l’autre gros lard. Je me mentalisais donc comme je pouvais. Tentant de détourner le regard de la scène. Mais il y’avait aussi les cris. Les rires, et tous ces petits sons si affriolant. A tel point que je n’écoutais même plus ce qui se racontait d’intéressant. Vin alors ce qu’il devait advenir… Je ne pouvais plus tenir… Je bondissais hors de ma cachette en hurlant ma fougue masculine sans retenue.

-J'ARRVEUUUUUUUUHHHH

Déchaînement de hurlement. Surprise totale du gros lourd. Bah ouais, se demandait d’où je pouvais bien sortir comme ça… Mais je ne m’occupais pas de lui… Pourquoi ? Parce que je courais après toutes les filles telles le magnifique pervers que je suis. Je ne savais plus où donner de la tête et de la main si vous voyez ce que je veux dire. Arguant chacune de ces dames de haute vertu des plus sensuelles parole. Mais allons n’ayez pas peur ! JE VOUS AIME EMBRASSEZ-MOI ! Avec de telles courbes on mérite un homme de cran !  Bon, je vous avoue que le résultat escompté ne fut pas tellement au rendez-vous… Elles me fuyaient, sauf quelques une qui pour le coup, semblaient vraiment amusés par mon attitude. Et comme on dit, FEMME QUI RIT ! Vous connaissez la suite…  Notre hôte n’avait l’air de ne même plus savoir s’il devait appeler des gardes à la rescousse ou se taire il en fut abasourdis. C’est alors que retrouvant ses esprits, il appela à l’aide une trombe de garde, pas des shinobis, seulement des guignols avec des armes de samourai… En les voyant approcher je ne répondis qu’une chose ! Parce que comment pouvaient-ils oser se mettre entre moi et toutes ces jolies filles. S’en était trop ! Fermant le poing et les fixant avec colère je leur exprimais de vive voix mon mécontentement.

-Comment pouvez-vous oser vous mettre entre moi et l’amour que me portent toutes ces jolies filles ! JE VOUS DAMNERAIS TOUS POUR CETTE OFFENSE ! Bande de trou du cul !

Si certaines femmes étaient effrayées, d’autres étaient simplement morte de rire et les dernières disons, qu’elles ne savaient pas vraiment quoi dire… Toujours est-il que la suite est assez simple. Un bottage de train en bon et due forme, avec assez d’aisance je dois dire. C’est ce qui arrive quand on se laisse protéger par des guignols !

Heuuuu oups ? Yuki se barrait sous mon nez. Celui de notre cible. Des gardes assommés, et de l’essaim de femme en petite tenue. Certaines d’entres-elles se marraient d’ailleurs… En somme je passais pour un con ! Je me grattais la joue ne sachant pas réellement que faire dans la situation et soupirant fortement. Ce coup-là elle l’avait vraiment mauvaise. Maintenant j’étais Tenzö… Et je ne suis pas connu pour mon empathie envers ceux qui ont un grief avec moi… Je ne pouvais pas de toute façon lui suivre et la rattraper. Alors je la laissais filer comme une fleur pour me laisser le reste du boulot sur les bras… Le gros patapouf en profita pour se foutre de ma gueule. Sauf que d’une, son jugement je m’en carrais les tampons, de deux il était mal placé pour jouer au malin et je comptais bien le lui faire remarquer !

-On peut pas dire que tu as du succès toi !
-Ta gueule gros lard. J’ai pas assez d’argent pour acheter un harem moi !

Sur le coup de la colère je m’approchais alors de lui pour lui plaquer le buste contre son canapé avec le plat du pied. Faisant jaillir un os de ma paume juste au dessous de sa gorge j’approchais alors mon visage du sien en prenant mon air le plus menaçant qui soit. Il s’en retrouva transpirant de peur. Les femmes en riaient de plus belle. Comme quoi l’argent ne fait pas tout !

-Alors mon gros. On place des bombes dans les hôtels de ville ? Tu cherches les embrouilles toi. Et c’est quoi cette histoire de potion de jouvence ?
-Si tu crois que je vais parler tu te mets le doigt dans l’œil ! Toute cette histoire ne te concerne pas. C’est entre sa famille et la mienne c’est tout !
-Non mais que vous vous tabassiez mutuellement je m’en carre. Mais les dommages collatéraux cela fait désordre tu vois. Et en plus tu avoues bien que c’était toi. Tu es tellement con que tu es tombé dans le panneaux…
-Espèce de connard !
-Merci du compliment ! Maintenant tu sais quoi ? Bah en fait je m’en fou. Demerdez-vous. Ma coéquipière s’est barré et ça m’a même coupé l’envie de pecho l’une de tes poufiasses. Je dirais simplement qu’il faut envoyer du renfort et un médiateur.

Le lâchant je me barrais. Oui oui, vous avez bien entendu. Etant de ceux qui font ce qu’ils veulent cette mission me saoulait depuis au moins le début et avec le coup de nerf invraisemblable de Yuki. Et bhein je n’avais plus qu’une envie. Rentrer chez moi et prendre une bonne douche! Quant à Yuki ? Bah c’est la vie… Au moins une femelle de moins pour me faire chier !