Cela faisait trois années que j'avais quitté Kumo gakure no Satô, pourquoi l'aie-je fais, êtes-vous certainement entrain de vous demander ? Eh bien disons que je souhaitais connaître plus en détails les travers de ce monde, non pas pour les corriger, je laissais cela aux fous et aux utopistes. Non, je souhaitais apprendre afin de mieux discerner les choix possibles lorsque je suis confronté à tel ou tel cas. Je suis une personne égoïste me direz-vous ? Peut-être trouvez-vous plus valeureux ces hommes qui sacrifient leurs vies et leurs développements afin de sauver celui d'autrui. Peut-être trouvez-vous plus valeureux quelqu'un qui met de côté ses ambitions personnelles afin de garantir que d'autres puissent accéder aux leurs ?

Eh bien à cela, je leur dis qu'ils sont de parfaits imbéciles. Dans le monde qui est le nôtre on ne peut parvenir à contenter tous le monde et par le simple principe qui est le mien, à savoir que ce sont les forts qui dictent les lois de ce monde, je ne peux me laisser aller à considérer autrui à une valeur plus haute que celle que je leur attribue déjà ! Cependant depuis mon départ, je suis tiraillé en un affrontement constant entre deux parties de moi. L'une souhaiterait appliqué ce que je pourrais appeler comme un Kadoria first, en somme privilégié les intérêts de mon clan envers et contre tous, l'autre souhaiterait en faire de même mais appliquer à mon unique personne.

Enfin je pense que je suis parti un peu trop loin dans cette pensée philosophique et dans l'introspection qui s'en était suivie. J'étais en ce moment dans les frontières de Kaze no Kuni dirigé par le Daimyo bien sûr mais aussi par le Nidaime Kazekage, Araakoa Aare qui se trouvait être une des rares personnes que je respectais en ce monde. J'avais plus de facilité à accorder mes hommages aux anciens, que ce soit le chef de Suna ou l'ancien Kwon du clan Kadoria, peut-être était-ce ce chakra écrasant que je pouvais sentir à leurs contacts ou encore ce charisme qui se dégageait de ces vieux hommes, à vrai dire je ne pouvais pas vraiment en définir exactement le pourquoi du comment, mais je pense que chacun ayant été confronté à l'un ou l'autre me comprenait dans ces mots.

Enfin bref, les choses étaient dites, il était maintenant temps de décrire un peu où j'étais, je me trouvais dans un bar de Suna Gakure no satô, j'y étais en temps que voyageur, mon affiliation à Kumo n'était connu que du Kage uniquement et je tentais de me faire remarquer le moins possible afin de ne pas embarrasser mon hôte, aucun doute qu'il viendrait bientôt me voir, mais en attendant, peut-être devrais-je en profiter pour rencontrer une ou deux personnes, cela pouvait être une aventure enrichissante. Tiens voilà quelqu'un d'atypique qui semble pénétrer dans l'établissement. Un jeune homme avec une chevelure argentée et un regard malicieux affiché sur son visage. Je me dirigeais vers le jeune homme, il semblait avoir une vingtaine d'année à tout casser et était habillé d'un pantalon noir et d'une chemise blanche à manche longue, tenue bizarre lorsque l'on savait qu'à Kaze no Kuni un vêtement noir n'était vraiment pas une idée digne de quelqu'un saint esprit, cela tombait bien, si je souhaitais accoster des personnes sages, je serais resté à Kumo, pas besoin d'entreprendre un voyage. Je m'exclamais donc dans sa direction avec les mots suivants :


« Eh bien jeune homme, quelle curieuse façon de te vêtir pour ce pays, ton style à attirer ma curiosité, pour la peine, laisse-moi te payer un verre. »


Je venais de dire ces mots tout en indiquant le siège vite se situant à plus d'un mètre du mien, après tout c'était plus simple pour discuter de choses et d'autres, j'allais d'ailleurs commencer par une question très simple en soi après tout :


« Tout d'abord, êtes vous un civil ou par chance suis-je tombé sur un shinobi du village ? »

• Qui êtes-vous ?  ..•

Cela faisait un an que j’étais habitant du village de Suna et malheureusement malgré moi. Je n’étais pas seul, le vieux dont je surnommais Papy et Ayumi ma tante vivait avec moi. D’ailleurs si aujourd’hui nous vivons à Suna, c’est malheureusement la faute d’Ayumi. Elle était déterminée à restaurer notre clan « Tsubaki » et elle comptait beaucoup sur mon aide pour parvenir à son rêve. Pour cela, il fallait que je devienne ninja et c’était une chose que je ne voulais absolument pas. Risquer ma vie tous les jours pour des rêves impossibles à réaliser, c’était hors de question. La jeune femme persistait et tous les jours elle essayait de me convaincre de devenir ninja. D’après elle, j’étais né pour ça : car malgré que je sois un civil, j’avais les capacités des ninjas « le Shôton » dont j’étais né avec.

Peu importe ! Je ne voulais pas devenir ninja, un point c’est tout ! Je quittais donc la maison, pour aller faire un tour. J’emportais avec moi, mon livre ainsi qu’une bouteille d’eau au cas où j’aurais très chaud. En marchant dans les rues du village, tous les yeux étaient rivés sur moi, une chose dont je n’aimais pas vraiment. D’après les chuchotements de certains, j’étais un fou, comme quoi personne dans le village ne s’habillait comme moi : c’est-à-dire un pantalon noir et une chemise à manche longue. Je soupirais un bon coup et je continuais mon chemin comme si de rien était. La chaleur devenait de plus en plus insupportable, je décidais donc d’aller me poser quelque part en attendant que la température redescende. Au loin, j’apercevais le meilleur bar du village, sans tarder, je me dirigeais vers celui-ci en espérant qu’il n’y a pas trop de monde.

Ue fois devant la porte, j’ouvrais celui-ci doucement, sourire aux lèvres, je rentrais à l’intérieur ? Malheureusement, il y avait pas mal de monde et encore une fois, les gens me lançaient des regards embarrassantes. Je me contentais de faire comme si de rien était une nouvelle ! Je me dirigeais vers le barman afin de commandé quelque chose qu’un inconnu m’interpellait en disant que la façon dont j’étais habillé était bizarre pour ce pays, mais que mon style a attiré sa curiosité et pour la peine, il me proposait de m’offrir un verre. La première chose que je faisais, c’était de regarder le type droit dans les yeux et de l’analysé. A première vue, il semblait être un voyageur, mais j’avais l’impression qu’il était plus qu’un voyageur. Pourquoi cette impression ? Comme d’habitude, mon instinct ! Je décidais d’afficher un visage agréable, sourire aux lèvres, tout en restant sur mes gardes et en essayant de me méfier de lui. Difficile, mais j’en étais capable ! D’un signe de tête, j’acceptais son offre et on s’installait donc sur la place qui nous était réservé. Avant que je ne puisse le remercier, il me devançait en me demandant si j’étais un civil ou bien un Shinobi du village. Malgré le fait que je possède de faculté de Shinobi, j’en étais pas un, donc je rappliquais en lui disant :

« Je suis un civil ! Merci pour votre invitation, cela faisait longtemps qu’on ne m’avait pas invité. Je me présente : Nagato, Yu’wazaki Nagato. Et vous, qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais vu dans le village. » Je me tournais ensuite vers le barman qui attendait nos commandes : « Pour moi ça sera une tasse de café, s’il vous plaît. » Je me retournais une nouvelle fois vers e mystérieux inconnu et je lui adressais de nouveau la parole en disant : « Tout à l’heure, vous aviez dit que j’avais une drôle de façon de m’habillé : je vous le confirme, je n’aime pas trop porter la même chose que la plupart de gens.»

Sourire aux lèvres, je le regardais droit dans les yeux et je me préparais à analyser ses futurs phrases : j’avais horreur des gens qui mentaient et j’étais plutôt doué pour reconnaître ces genres de personnes, sauf s’il était vraiment un professionnelle dans le domaine du mensonge. En tout cas, j’espérais que ce n’était pas un menteur ! Pour le moment, le seul point en commun dont nous avions était nos yeux. Il avait les yeux jaunes tout comme moi !  Peut-être que nous avions d’autres points en communs ? Seul le temps nous le dirait !

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Un civil ? Cela pouvait être intéressant aussi au final, peut-être moins que si cela avait été un ninja mais j’étais le genre d’homme à ne pas sous-estimer les gens. C’est-à-dire qu’il restait certes un homme faible, mais que malgré tout il pouvait peut être m’apprendre quelque chose, je saurais dans quelques instants si en plus d’être faible, il était con. Si tel était le cas, je pense que la discussion s’écourterait très très vite. Il commença tout d’abord par une question normale, il souhaitait savoir quelle était mon prénom. Il avait deviné que je n’étais pas un homme du village, cela se voyait simplement de par ma tenue d’une part, vu que je portais une chemise et un short mais aussi sans doutes à mes paroles, le timbre était légèrement différent que lorsque l’on est originaire de l’opposé du continent. J’allais bien entendu lui répondre, il aurait été mal élevé d’ignorer quelqu’un qui s’était présenter de la sorte. Je fixais donc le jeune homme, j’allais lui dévoiler un surnom que j’utilise depuis que je suis sur les routes afin de cacher mon appartenance au clan Kadoria. Après tout si je lui disais la vérité et qu’il avertissait les gardes, cela emmerderait bien Araakoa Aare qui devrait justifié sur la raison qui l’a poussé à me laisser entrer sans même me faire surveiller quand bien même je sois d’un pays allié au sien. Ca risquerait d’être légèrement tendu je pense. Je lançais donc en direction de l’individu afin qu’il ne s’impatiente pas trop.


«  De là où je viens on me nomme Han Chunwoo, je suis un artiste martial ! Attention, avant même que tu me poses la question, sache qu’un artiste martial est très différent d’un shinobi, nous ne maîtrisons pas le chakra ou très peu, notre seul but est de connaître notre corps dans les moindres détails et d’être en mesure de coordonner ses mouvements de A à Z ! »


Une explication brève des racines du Taïjutsu mais cela suffirait sans aucun doute à le convaincre que je n’étais pas un ninja, cela aurait irrémédiablement conduit à mon arrestation aussi. Cela serait con lorsque l’on sait que mes intentions sont purement pacifiques. Il était temps de passer les commandes, l’homme face à nous pressait déjà pour que l’on se dépêche, mon invité se contenta d’un café tandis que je m’exclamais afin de prendre ce qui suit.


«  Je souhaite un cocktail de fruits mixés s’il vous plaît ! »


C’était une demande assez exotique et surtout assez cher, Suna était au milieu d’un désert, les produits étaient rares et donc coûteux pour commander cela il fallait en avoir les moyens, mais les quelques travaux que j’avais fais dans le passé avaient permis de renflouer mes poches de façon substantielle ! Enfin nous arrivions sur les paroles qui avaient précédés, à savoir le fait que je trouvais qu’il s’habillait d’une manière bizarre. Il m’expliqua qu’il se plaisait être à la marge de la société lorsqu’il s’agissait du vestimentaire. J’étais comme lui sur d’autres points donc cela ne me surprenait que peu à dire vrai. C’était à nouveau à moi de poser des questions j’imagine, alors commençons un peu sur la politique du village, un petit sondage d’opinion afin de savoir ce que le peuple pense du Kazekage.


« Sinon que penses-tu du Nidaime Kazekage, je l’ai aperçu en ville il y a peu et il m’a semblé que cet homme dégageait un certain charisme, qu’en penses-tu ? »

• Qui êtes-vous ?  ..•

Han Chunwoo était donc le nom de ce mystérieux inconnu, il disait être un artiste martial. Hein ? Je fronçais les sourcils et je m’apprêtais à lui poser une question que malheureusement il me devançait. Il savait donc que j’allais lui poser une question et c’est pourquoi il avait décidé de me devancer en disant qu’il n’était pas un Shinobi. Ou plutôt qu’un artiste martial était très différent d’un Shinobi, contrairement aux Shinobis, les artistes martiaux  ne maîtrisaient pas le chakra, ou très peu. Il terminait sa phrase en disant que leur seul but était de connaître leurs corps dans les moindres détails et d’être en mesures de coordonner leurs mouvements  de A à Z. Intéressant, très intéressant ! Je dessinais de nouveau un sourire sur mon visage, je sortais un crayon ainsi que mon bloc note de mon sac. J’écrivais rapidement le nom du type ainsi que toutes les choses importantes qu’il m’avait dit. Il était très important de prendre des notes, surtout lorsqu'une personne nous explique des choses aussi importantes.

En écrivant, je me rendais compte qu’il parlait enfaîte du Taijutsu, enfin c’est ce que je pense. Il se pouvait que je me trompe ! Mon crayon et mon bloc note sur la table, je prenais ma tassé de café et je buvais un coup. Pendant ce temps, il commandait un cocktail de fruits mixés : était-il fous ou ne savait-il pas le prix de ce qu’il vient de commander ? Il y avait très peu de fruit à Suna et d’ailleurs c’était rare d’en trouver sur le territoire du pays du vent, donc toutes les boissons fruités étaient vendu très chères. Je le regardais droit dans les yeux et il semblait savoir ce qu’il faisait, je me contentais de ne rien dire. Une fois qu’on lui avait donné sa commande, j’attendais qu’il se rafraichisse un peu avant de continuer notre conversation. Il me devançait une nouvelle fois en me posant une question.

Il voulait savoir ce que je pense du Nidaime Kazekage, comme quoi il l’avait aperçu en ville et qu’il trouvait qu’il dégageait un certain charisme. Il terminait sa phrase en me demandant ce que j’en pensais ! Le Nidaime Kazekage ? Je ne connaissais absolument rien de lui, mais une chose était sûr, cet homme était vraiment très respecté et adoré dans ce village. D’après ce que ma tante m’avait raconté, il était très cruel et il était surtout un nationaliste qui pensait qu’au village de Suna. Difficile de donner mon avis, surtout que je n’étais pas originaire du pays du vent et qu’en plus cela faisait à peine un an que nous étions ici. Je réfléchissais un peu à ce que j’allais dire, puis je me décidais enfin de prendre la parole :

« C’est un homme très respecté et adoré dans le village ! Effectivement, il dégage beaucoup de charisme et beaucoup de gens s’inspire sur lui. Mais d’après certaines rumeurs, il est aussi très cruel et il ne pensait qu’au village de Suna, un national quoi. Donc difficile d’instaurer la paix dans ce monde, tant que des hommes tel que lui nous gouvernerons. » J’en avais trop dit ! Je me contentais de prendre une nouvelle gorgé, puis je rappliquais en disant : « Si tu es un artiste marital, cela veut dire que tu appartiens à un village ? Si oui, lequel ? » Une nouvelle gorgé, puis j’enchaînais en disant : « C’est rare que les gens me parlent, donc profitons pour échanger nos points de vue sur ce bas monde ! Tiens pour commencer : que penses-tu de ce monde ? »

Il pouvait parler sans crainte, je n’étais pas du genre à rassemblé des informations sur quelqu’un et faire part aux hautes autorités du village. Bien au contraire, je préfère garder les informations dont j’ai récolté que pour moi. Je suis dans un village qui ne m’appartient pas, Suna n’est pas ma maison et d’ailleurs je n’ai plus de maison. Aujourd’hui, je vivais uniquement pour dans le but de restaurer mon clan, être le chef de mon clan. Même si pour le moment, je refuse de devenir un ninja, je savais pertinemment que tôt ou tard, j’allais en devenir un.  

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