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 Une affaire mystérieuse ...

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Dentô Gouken
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Message(#) Sujet: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyVen 25 Avr 2014 - 16:12

Regardons par-ci, regardons par-là ... Voyez donc les rayonnages qui s'étendent à perte de vue. Ils sont bien ordonnés, et pourtant malgré l'organisation, l'ordre, la stricte administration du bâtiment, impossible de m'y retrouver. Les ouvrages sont étalés, là, devant moi, et le nez plongé dans un des bouquins poussiéreux, je manquai de somnoler. Depuis combien de temps étais-je ici ? Le temps semblait s'arrêter quand on était dans la bibliothèque de village. Elle était assez peu fréquentée, et tous mes espoirs de me rendre mon apparence d'origine résidaient entre ces murs de béton et de bois. Ou pas. Ca faisait des années que ça dure. La seule certitude que j'avais, était que le sort dont j'avais été victime était un Kinjutsu appelé Kaoru Ikiiki. Mon grand-père était parvenu à sceller le sortilège en lui avant qu'il ne me consume intégralement. Hélas, le Kaoru Ikiiki poursuivait sa course inexorable, et ce fut autour de celui qui m'avait éduqué de se retrouver embaumé vivant à son tour. Cette technique interdit provenait du répertoire des Uchiwa. Mon voyage à travers les pays n'avait apporté aucune réponse à ma question. Les Uchiwa avaient été massacrés jusqu'au dernier, et leurs arcanes, toutes détruites. Personne n'avait pu m'en dire plus sur les faiblesses de ce sort, et d'en connaitre son remède. Mon grand père était parvenu à sceller 70 % du Kaoru Ikiiki sur son propre corps, ce qui avait été suffisant pour le tuer. Mais comment me débarasser des 30% du sort qui s'était fossilisé dans ma peau ? Ma seule réponse était celle qu'avait apporté partiellement : le fûinjutsu.

Il devait y avoir un moyen de sceller cette partie du sort encore active. Un fûinjutsu devait le permettre. Mais lequel ? Je m'interrogeais. Existait-il déjà, ou bien restait-il à l'inventer ? Créer des techniques de fûinjutsu nécessitait une maitrise du chakra impeccable, une érudition parfaite ainsi qu'une connaissance inégalée dans l'art des sceaux. Devais-je me mettre à la recherche d'un grand maitre des sceaux ? Devais-je approfondir mes recherches ? Devais-je me perfectionner pour moi-même aboutir à la création d'une technique capable de m'affranchir de ce masque macabre qui me marquait le visage ? Je fermai d'un geste violent le livre dans lequel j'étais plongé depuis plus d'un quart d'heure. Impossible, c'était impossible ... Quoi que je faisais, je me retrouvais devant une impasse. A vingt-neuf ans on se moquait presque de moi. J'étais encore un Genin peu investi dans mon devoir de ninja. Alors qu'il y avait des gamins déjà chûnins qui courraient les rues. Il est clair que je devais mettre de côté mes recherches personnelles. Il y avait encore plus important encore ... Le clan. J'étais héritier de ceux qui voulaient fonder une paix tant bien que mal alors que la guerre faisait rage. Oui. C'était le plus important. Redonner aux Dentô leur juste place.

Je sortis de la bibliothèque sans plus attendre. Etais-je condamné à garder sur mon visage ce masque blanc ? Etais-je condamné à garder une peau rugueuse, à l'aspect cramé ? Il faisait encore bon au dehors. Et déjà, les gens rentraient chez eux. Ca ne servait à rien de rester dans le coin. Je regagnai mon logis, un petit appartement situé au sommet d'un des immeubles d'habitation du village. Avais-je choisi la bonne voie ? Je m'interrogeais encore. J'aurais pu gagner la voie des ermites lors de mes pérégrinations à travers toutes les contrées que j'avais traversé. Dans cette habitation conçues pour une vie individuelle, parfois, je me sentais clairement seul. Depuis que ce masque avait élu domicile sur mon visage, mon cercle d'amis s'était amoindri de façon remarquable. J'avais assisté impuissant à leur mépris et leur dédain. Peu importait désormais. Ils étaient devenus ninjas pour la plupart. Certains étaient morts, d'autres non. Je rangeai alors ma piaule, sans prendre garde aux nuages qui assombrissaient le ciel. Puis je regagnai mon lit, au dessus duquel figurait le symbole de notre clan, sculpté dans un bois de toute beauté. Mon esprit se mit alors à vagabonder, et à devenir la proie d'une rêverie aussi voluptueuse que charmante. Que pouvais-je bien faire de mieux ? Intégrer une équipe ? Il fallait y réfléchir. S'engager dans la voie du ninja à corps perdu ? Etait-ce la seule solution pour espérer un jour me libérer de ma malédiction ? Trop de questions en suspens, et pourtant il y avait peu de réponses. Aucun conseiller encore vivant. Encore aucun ami. J'y repensai alors soudainement. D'un bond je me relevai. Je fusai alors vers mon bureau, là où le courrier s'accumulait. Parfois des factures, des ordres de missions, ect ... Et dans le tas, je me souvenais avoir vu une lettre dont le nom du destinataire me disait quelque chose.

Je me mis à lire scrupuleusement chaque enveloppe jusqu'à ce que je trouvasse la lettre convoité. Puis mes yeux se posèrent dessus. Oryubitô Takeda. J'avais déjà entendu ce nom quelque part. J'ouvris le papier, et y découvris le mobile et l'identité de celui qui m'avait écrit.

Cher Gouken,

Tu ne te souviens peut-être pas de moi, mais ce n'est pas mon cas. La dernière fois que nous nous sommes vus, était lors d'un sommet entre trois clans ninja, alors que tu n'avais que seize ans, pendant la Grande Guerre faisait encore rage. Ton grand-père Goyah, et ton père Kenryû, avaient tenu à te faire venir pour cette mission diplomatique qui visait à réconcilier les clans Hodara, Miseki et Torô au Temple de Hachibi. J'étais celui qui présidait la séance, en tant que troisième moine de notre ordre. Je suis un ami de longue date de Goyah, et lors de cette entrevue, il m'a fait promettre de te rendre un objet qu'il m'avait confié, une fois qu'il serait mort. Je sais que bien des années ont passé depuis le décès de Goyah, mais je ne l'ai appris que récemment. Peut-être cela te parait soudain, mais j'attends ta venue au temple avec impatience.

Oryubitô Takeda, Troisième Moine de l'Ordre d'Hachibi.


La lettre était courte. C'était étrange d'être si solennel. Peut-être le moine avait-il peu l'habitude d'écrire ? Ces bonzes passaient leur temps à prier dans des temples sans rien apporter à quiconque. Des hommes qui passaient leur vie isolé de tous. Quelle mouche lui piquait ? Un objet important ? Un éclair traversa mon esprit. Peut-être était-ce la " clé ". J'allais peut-être trouver un parchemin contenant des secrets de Fûinjutsu. Une technique de seau capable de sceller ma malédiction pour toujours. Et puis peutêtre que ce voyage dans le pays allait me changer les idées. Je commençai à préparer mon paquetage, et quelques vivres. J'étais habitué aux voyages longs et pénibles après tout. D'ordinaire on autorisait peu les genins à quitter le village tout seul. Mais à vingt-neuf ans, on ne vous refuse plus grand-chose, vous savez. Après une bonne nuit de sommeil, je me retrouvai à dix heures du matin, levé du bon pied, devant les portes du village. La route était devant moi, c'était parti pour plusieurs jours de marche. Ou bien d'opportunisme.

Par " opportunisme ", j'entends qu'un ninja peut se permettre de monter à bord d'une charrette clandestinement. Par exemple, l'après-midi même de mon départ, je tombai par hasard, sur l'une d'entre elles, tirée par deux vigoureux chevaux. Elle transportait des sacs de riz, et prenait le chemin du sud, ce qui était pile ma destination. Avec agilité et discrétion, un ninja parvient à se glisser sans faire aucun bruit à bord de la roulotte balotante. Et pour ne pas se faire remarquer, il suffit de se transformer en sac de riz lorsque ce bon vieux marchand jette un coup d'oeil par-dessus l'épaule. Sans doute n'importe quel vagabond aurait demandé la permission ou aurait risqué de se faire jeter au sol au bout des deux premiers mètres passés à bord de cette carriole infernale, mais pas un ninja. Un shinobi seul qui voyage, signifie qu'il peut être vulnérable aux autres ninjas des provinces ennemies, ou aux espions les plus fourbes. Alors l'anonymat, la discrétion, le silence sont de mise. Lorsque la charrette bifurqua, je quittai le navire en sautant avec élagance hors de l'amas de sac, tout en manquant de me casser la cheville à la réception. Mais je parvins tout de même à la fouler sans ménagement. Le reste de la marche du jour se poursuivit donc en boitant. La nuit fut courte puisque la blessure enfla de manière remarquable. Je me déplaçai alors en béquilles, avec mon énorme sac sur le dos. Le sort était tout de même favorable : je croisai la route d'une mémé vendeuse d'onguents et de remèdes naturels. J'appliquai le baume " miraculeux " sur ma cheville douloureuse, sous son regard amusé.

- Vous n'avez pas peur ? demandai-je.
- Pardon ?
- De moi.
- Pourquoi ça ?
- Mon visage.
- C'est un joli masque, mais plus rien ne m'étonne de nos jours. En revanche il y a effectivement quelque chose qui cloche chez vous.
- Ah oui ?
- Vous savez, même s'ils ne se montrent pas, je croise la route de nombreux ninjas sur la route. Ils savent se faire discrets, mais après toute une vie passée sur la route, il ne m'est pas impossible de repérer les moins expérimentés. Vous êtes un ninja de Kumô, n'est ce pas ?
- Qu'est ce qui vous fait dire ça ?
- Votre bandeau frontal qui figure à l'intérieur de votre manteau. Vous n'êtes pas très malin, quand même. Vous pouvez vous faire croquer tout cru. Les temps ne sont plus sûrs de nos jours. On parle d'étranges rumeurs sur une guerre.
- Merci, madame.
- Ca fera 100 ryôs.

Je reprenais ma route, en espérant que cette crème fît effet. Il me fallait encore marcher quelques jours. Le suite du voyage se passa relativement bien, surtout que ma blessure s'était bel et bien calmée. Plus d'une fois je dûs me cacher à l'intérieur des carrioles qui transportaient du foin ou de denrées nécessaires, pour accélérer le rythme. Sans cesse, cette vieille dame revenait dans mes rêves. La guerre. On ne parlait que peu de cette affaire au village. Mais quelque chose d'incroyable était en train de se produire en ce moment-même. Quelque chose qui allait tout changer. Mais là n'était pas mes aspirations. Je devais retrouver le moine Takeda au Temple d'Hachibi. Et d'ailleurs, j'y parvins. Mais comme je m'en doutais, rien n'allait se passer comme prévu. Car l'immense temple était totalement encerclé. Encerclé par les autorités du royaume, des dizaines et des dizaines de samouraïs et autres soldats de l'armée régulière. Alors que je m'approchai de l'entrée, un officier leva sa main pour me faire signe de reculer. Ses subordonnés étaient prêts à dégainer.

- Halte-là ! Décline ton identité et jette ton masque à terre !
- Eh bien ... Ce n'est pas vraiment un masque et je ne peux pas le retirer.
- Chef regardez son accoutrement ...
- Quoi ?
- On dirait un ninja.
- Je suis Gouken, du clan Dentô, du village caché de la Foudre. Voici mon bandeau frontal.
- Un ninja ? Qu'est ce que tu fiches ici ? Et puis c'est quoi cet amateurisme flagrant ? Tu te présentes à nous à découvert, sans prendre la peine d'avoir fait les repérages au préalable ? Je te soupçonnerai même d'être un usurpateur d'identité. Tu as l'air clairement louche.
- Je dois voir le troisième moine de l'ordre. Il m'a envoyé cette lettre et ...

Hilarité générale. Certains des soldats sont à terre, ils se tordent de rire. Qu'ai-je dit ? D'habitude mon apparence ne provoque pas ce genre de réaction. Même l'officier ricane et pouffe de rire.

- Moi et mes gars, avons toujours eu affaire aux ninjas du Kumo ! Et là je dois avouer que tu bats tous les records de crédulité possible. Sache que l'utilisation du chakra n'est pas exclusive aux ninjas. Moi-même je le manipule, et je peux te dire que j'ai ressenti ta présence il y a plus de dix minutes. En matière de discrétion on peut faire mieux. Et ne parlons pas de la façon dont tu déballes ta vie devant nous. D'ordinaire les ninjas demeurent silencieux sur tous leurs agissements. Quel est ton grade, shinobi ? Un élève, un apprenti, un moyenne classe ?
- C'est exact, je suis un genin. Un apprenti, comme vous dites. Bon peut-être que je manque de professionnalisme, mais je ne suis pas là pour une mission. C'est à titre personnel, faites-moi rentrer.
- Hors de question, gamin. Il se passe dans ce temple, des choses pas claires, et nous avons été mandaté par le gouverneur de la province pour régler le problème. Donc personne n'entre. Tu n'as qu'à attendre qu'on ait fini notre affaire. Et je t'interdis de tenter de t'y infiltrer. Je le ressentirais immédiatement, vu ton niveau médiocre. Si tu n'as rien à faire, pose tes fesses et attend.

Je soufflai, agacé par le comportement hautain de mon interlocuteur. Je méloignai pour m'installer à l'ombre d'un arbre sous lequel j'entrepris de lire un parchemin que j'avais emprunté à la bibliothèque. J'étais bloqué dehors, et aucun de ces soldats du seigneur allaient m'éclairer davantage sur ce qui se déroulait à l'intérieur même du temple.
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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyLun 28 Avr 2014 - 16:25

Je ressentais le besoin viscéral de m’échapper du village. Pas à la manière d’un déserteur que l’on se comprenne bien. Non, je ressentais juste le besoin de voir le monde, de découvrir des contrées inconnues et de pouvoir faire des rencontres. On m’a toujours dit qu’à l’extérieur il y avait des paysages magnifiques et à couper le souffle. Et ce jours-là, c’était de ça dont j’avais envie : trainer ma bosse hors du village et profiter pleinement de tous ces paysages en fumant mes deux paquets de cigarettes que j’avais acheter ce matin au marchand en bas de chez moi. Cependant il demeurait un problème bien réel. J’étais encore Genin ce qui signifiait que je ne pouvais pas quitter le pays comme ça selon mon désire. Il me faudrait faire preuve de bien des malices pour réussir à passer la sécurité du village. Mais je restais un garçon jeune et plein de ressource. Je me dirigeais donc vers les portes et m’arrêtais près d’une serre. Le propriétaire n’était pas là et, pour avoir discuter avec lui quelques fois, je savais qu’il cherchait à se débarrasser d’une partie de ses plantations mais que ses partenaires ne voulaient pas le laisser faire et qu’au final, toute la population du village se verrait en train de manger des légumes pas vraiment sains. C’était une occasion parfaite pour moi de me faire du bien et de me rendre utile. Bien sûr, il fallait aussi se montrer prudent. Je m’introduis donc dans la serre avec la plus grande furtivité. Je me faufile lentement mais surement à travers les plantations et, une fois sur celle que mon ami le propriétaire voulait voir disparaître, je sors de ma poche une assemblage que j’ai crée. Il s’agit d’une bombe incendiaire s’allumant avec une cigarette. Certes, vous me direz que j’aurais très bien pu exploser tout avec mon argile explosive. Mais j’aurais alors pris le risque de faire de gros dégâts dans les environs et au reste de la plantation. Donc,comme je n’étais pas du genre à foutre le bordel, je me contentais de poser cette bombe incendiaire. J’allumais ma cigarette et l’activai. Je ne me fis pas plus long après ça et me grouillai de déguerpir.

Très vite je fus à l’extérieur. Je vis alors la fumée sortir de l’établissement. Les ninjas de la garde la virent eux-aussi ce qui me fit sourire intérieurement. Ils commencèrent à crier quelques trucs aux passants et s’engouffrèrent dans la serre. « J’espère que personne ne sera blessé » me disais-je tandis que je franchissais tranquillement les portes du village. Il était vrai que si l’un de ces deux gardes s’était blessé avec ma bombe, je m’en serais beaucoup voulu. Mais la question n’était plus d’actualité et maintenant que j’étais libre, je pouvais faire exactement ce que je voulais. Je glandais donc un peu dans les montagnes environnantes, appréciant ma nouvelle liberté. Je finis bien tout un paquet de cigarette au cour de cette merveilleuse magnifique. Cependant, je sentis comme la présence d’un individu. Cette présence était grossière et pas du tout camouflée. N’ayant rien d’autre à faire, je me mis en chasse de cet individu qui ne cachait rien de son chakra. Je le trouvais bien facilement et son accoutrement me fit presque perdre appui sur ma branche. Il avait l’air totalement déguisé et portait un curieux masque. Le dit homme ne m’avait pas vu mais je savais bien qu’il était de Kumo. Je pouvais entrevoir son bandeau dans les pans de sa veste. Contrairement à lui, je savais bien camoufler ma présence.

Je suivis l’individu sur une longue, très longue distance. Mais ne sachant pas bien pourquoi curieusement. Peut-être que son vêtement m’avait intrigué ou peut-être était-ce simplement l’ennui. Je ne savais rien de ce qui me poussais à le suivre mais je remarquai que le dit individu se donnait bien du mal pour échapper au regards. Passant de chariote en chariote, il ne voulait pas qu’on le remarque.

La route fut longue mais nous arrivâmes finalement près du temple de Hachibi. Un endroit touristique et militaire à la fois. Je ne savais pas ce que comptait faire l’homme inconnu ce qui fit que je restais en retrait. Ce dernier s’avança vers le temple et fit face à ses gardes. Je n’étais pas vraiment au courant des dernieres nouvelles mais il était clair que quelque chose de pas net était en train de se tramer. Beaucoup trop d’hommes avaient été mobilisés. Je n’entendis rien de la conversation de l’inconnu et du garde qu’il aborda mais je pus voir mon traqué se diriger près d’un arbre à l’abri des regards et se mettre à lire. Je décidai que ce serait le moment propice pour une approche. Je descendit donc de mon perchoir et me dirigea vers sa position. Tout en allumant une cigarette, je fis un signe de la main à mon inconnu et je pensais à cet instant qu’il m’avait remarqué.

-Hey le masqué, t’as une face bien étrange ! Je m’ennuie un peu alors dit moi un peu qu’est ce que tu fais près de ce temple. C’est toi qu’à causer tout ce raffut et ce ramassis de soldat ? Personnellement, je préfère en fumer une bonne sous un arbre plutôt que de lire. Lire c’est un peu trop long !

Je souris à mon inconnu, il n’avait pas l’air hostile malgré son physique particulier. Mais j’avais vécu toute ma vie dans une grotte alors le physique des gens, je m’en foutais un peu comme de ma première chemise et de mon premier gilet. Tout est une question d’analyse et de bon sens au final. Et je sentais que je pourrais me rendre utile.

-Aller raconte moi tout, je suis Sanji Bakusho !
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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyLun 28 Avr 2014 - 22:26

La lecture dans laquelle j'étais plongée était passionnante. Mais bien évidemment, je n'arrivai pas à me concentrer correctement. Cette affaire étrange qui se déroulait dans le temple m'intriguait. D'autant plus qu'une véritable armée avait ceinturée le site. Peut-être manquais-je de prudence, mais au moins je n'étais pas stupide. Pour un tel déploiement, l'affaire était grave ou strictement confidentielle. Pas moins de cinq régiments semblaient monter la garde. Le chef de la troupe, ce singulier samouraï autoritaire et manieur de chakra comme il disait, ne me quittait pas du regard. Il savait très bien que je passais au filtre toutes les informations dont je disposais. Il n'était peut-être pas ninja, mais il devait avoir une bonne maitrise de chakra tout de même. Largement supérieure à un genin expérimenté, au moins du niveau de chûnin, et peut-être même pouvait-il rivaliser avec un jônin. Quoi qu'il en fût, ce bonhomme était très fort. Tenter de passer en force signifiait purement et simplement le suicide. Tout portait à croire que ce capitaine était un homme de terrain, respecté de ses hommes, intègre, mais strictement droit comme un balai. Un bon militaire soumis, comme les seigneurs adoraient. En tout cas, la seule option possible était d'attendre pour le moment. La situation allait certainement se désamorcer d'un moment à un autre. C'est alors qu'on s'adressa à moi :

- Hey le masqué, t’as une face bien étrange ! Je m’ennuie un peu alors dit moi un peu qu’est ce que tu fais près de ce temple. C’est toi qu’à causer tout ce raffut et ce ramassis de soldat ? Personnellement, je préfère en fumer une bonne sous un arbre plutôt que de lire. Lire c’est un peu trop long !

Je tournai la tête à ma droite. Un jeune homme élégant, qui fumait une cigarette. Un peu trop jeune selon moi pour fumer. Ca ruinait la santé et ça perturbait l'utilisation de chakra à long terme. Mais bon. Quand est jeune et rebelle. Mais quelque chose me saisit immédiatement. Comment avais-je pu me laisser surprendre par son arrivée ? Un ninja devait tout le temps être sur ses gardes ... S'agissait-il réellement d'un ninja ? Je n'allais pas tarder à avoir ma réponse ...

- Aller raconte moi tout, je suis Sanji Bakusho !

Sanji Bakusho ? Bakusho ... Un nom de famille qui ne m'était pas indifférent. Ce gars venait lui aussi de Kumo. Il appartenait au clan Bakusho, célèbre pour son utilisation de l'argile explosive. Des ninjas donc redoutables qui causes des dégâts parfois irréversibles. Si tel était le cas, il n'y avait aucune raison de ce méfier, nous étions du même bord. Sauf s'il mentait. Je devais rester sur mes gardes dans ce cas-là. D'autant plus qu'il était parvenu à me surprendre. Je me relevai donc, non sans glisser discrètement ma main dans la poche arrière de mon blouson rouge pour attraper un kunaï tout en faisant mine de me gratter les fesses. S'il venait à moi avec une attitude si détendue, c'est qu'il savait que je n'étais pas trop dangereux. Peut-être me suivait-il depuis un bon moment pour qu'il arrive à de telles conclusions ? En tout cas, il devait avoir baissé sa garde, persuadé de ma médiocrité. S'il s'avérait être un usurpateur, j'agirais en conséquences. A l'extérieur du village, il fallait se méfier de tout et de tout le monde, c'était un des premiers enseignements de l'académie. J'avais un maigre expérience des milieux hostiles et des missions en général, mais j'avais bel et bien retenu les leçons, même si celles-ci avaient eu lieu il y avait des plus de dix ans.

- Tu viens de Kumo alors ... Comme moi. Je suis Gouken Dentô, du clan Dentô. J'espère que tu n'as pas été envoyé pour me ramener au village ou je ne sais quoi ... J'ai vingt-neuf ans, je suis majeur et vacciné, je viens juste chercher un objet ayant appartenu à mon grand-père. C'est un moine du temple qui l'a en sa possession, j'ai reçu une lettre de sa part me demandant de venir chercher la babiole. Mais on dirait bien que tout est bloqué. Tu es un genin ? A moins d'être un chûnin chevronné personne ne peut rentrer là-dedans. Le capitaine, là, manipule du chakra, et je pense que c'est un sacré combattant. Me voilà coincé dehors le temps que l'affaire soit réglée ... C'est marrant que tu viennes me parler comme ça. Au village, c'est moi qui doit aller vers les gens pour pouvoir dialoguer. D'ailleurs ...

Tremblement, détonation, bourdonnement, déflagration. Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase que j'eus l'impression que mon corps tout entier se déstructura. Je sombrai dans l'inconscience, j'ignorais combien de temps en tout, mais ce qui était sûr, c'était qu'une explosion magistrale venait de se produire. Alors qu'avec mon corps, complètement engourdi, ma tête aussi lourde que du plomb, et mes oreilles vrombissantes, je tentai de sortir de ma torpeur, la première chose que je vis fut une main. Pas la mienne heureusement. Une main sans son bras, dont du sang s'échappait abondamment depuis la base du poignet. Je secouai la tête. Je sentais encore tous les membres de ma vieille carcasse. C'était plutôt bon signe. Mais j'étais encore dans les vapes, et au fur et à mesure que je retrouvais l'usage de mes sens, je percevais des sons atroces. On hurlait on criait, j'entendais des flèches fendre l'air, des lames s'entrechoquer ... Il y avait une bataille. Je reprenais mes esprits, et me relevai en m'appuyant sur l'arbre sous lequel je m'étais posé. Un nuage tout entier de poussière s'était formé, créant un brouillard très épais. Il était difficile de voir à travers. La seule option était de grimper pour avoir une vision globale. Ni une ni deux, je gravis l'écorce de ce vigoureux chêne, pour en atteindre rapidement la cime.

Une fois camouflé dans le feuillage, le nuage poussiéreux de l'explosion s'était dissipé. Le magnifique rempart qui encerclait le temple avait été carrément éventré. C'était là que la détonation s'était produite. Beaucoup de soldats avaient péri dans celle-ci, mais les renforts étaient arrivés. Leurs adversaires n'étaient autre que des guerriers vêtu d'armures lourdes noires et d'armes différentes. Il s'agissait de mercenaires ou de bandits ... Je ne reconnaissais pas leur groupe d'appartenance. Je n'étais pas forcément spécialiste du sujet. Mais malgré leur nombre inférieur, ils prenaient l'avantage. Leurs mouvements étaient rapide, efficaces, et chacune de leurs attaques visaient les points vitaux des pauvres soldats du Pays de la Foudre. Dans le tas je remarquai le capitaine manieur de chakra. Ce samouraï, comme je l'avais pensé, était très fort. Il utilisait le chakra d'une différente manière que nous, les ninjas, avons, mais il le maitrisait à la perfection. Il était au minimum du niveau d'un chûnin vétérant. A n'en pas douter. Les guerriers noirs surgissaient de l'intérieur de l'enceinte, et plus précisément de l'intérieur du temple. La situation m'échappait un peu. Les soldats gardaient le temple, et de ce dernier en surgissait maintenant un nombre inconnu de guerriers excellants dans l'art de la tuerie. Où était le jeune Bakusho ? S'en était-il tiré ? Probablement. Le fait que nous étions loin du lieu de l'explosion nous avait certainement épargné à tous les deux. Etant donné qu'il semblait plus dégourdi que moi, il avait dû réagir en conséquence. Mais l'occasion était rêvée pour moi. Il fallait que je retrouve le moine. Cet objet qu'il détenait était peut-être la " clé " ... Il était temps de se faire discret et d'esquiver les combats pour mettre la main sur Takeda. Et puis peut-être que j'allais retomber sur Bakusho d'une manière ou d'une autre après tout. Ni une ni deux je pris appui sur mes jambes, et exécutai un bond dans les airs, prêt à tomber au coeur du champ de bataille, pour ensuite sprinter le plus vite possible vers le temple, sans me faire repérer et en évitant les combats. Du moins c'est ce que j'espérais.


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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyMar 29 Avr 2014 - 20:42

A mon approche je peux remarquer que mon interlocuteur –si j’ose m’exprimer ainsi- se lève presque instantanément. Ne m’ayant pas entendu arriver et surement encore dans une ambiance de méfiance, l’homme fait mine de se gratter les fesses tout en me répondant mais je sens bien qu’il cache une sorte d’arme derrière son dos. Il est donc de mon devoir de lui faire comprendre qu’il peut avoir pleine confiance en moi. Je souris donc du coin des lèvres tandis que lui aussi se présente. Pas si méfiant que ça du coup. Il me raconte alors son voyage depuis Kumo et m’en donne le motif. Il a d’abord cru que j’étais là pour le ramener au pays ce que je démentis bien rapidement par un ricanement amusé. Le Dentô enchaine ensuite sur la situation autour du temple de Hachibi. Je saisis alors que sa capacité d’analyse est assez accrue. Il a su sélectionner les bonnes informations et me les transmettre de telle façon qu’il me donna envie de l’aider. Je reste devant lui quelques secondes et m’apprête donc a lui répondre. Cependant quelque chose vient perturber mon champ de vision et j’assiste alors impuissant à une explosion titanesque à l’interieur du temple. Je me vois projeté en arrière d’un coup et je heurte un tronc d’arbre. Je perds instantanément connaissance.

Je connais bien les explosions mais cela n’empêche pas que moi aussi je peux être pris par surprise. Lorsque je reprends mes esprits, c’est avec un mal de crâne atroce. Je remarque immédiatement les cris, les bruits d’armes et le nombre incalculable de soldats présents. Je peux depuis une observation poussée distinguer deux camps : le camps des gentils composé de Samourais et de ninjas normaux et le clan des méchants composés de brigands et autres petites frappes tous habillés d’une armure noire. C’est vraisemblablement à une mini-bataille que j’assiste alors et je me demande bien ou est passé le Dento qui m’a fait faud bond. Par chance je me trouve assez loin des hostilités car j’ai été projeté en arrière mais cela n’empêche pas que je me fait du mouron pour mon interlocuteur d’il y a quelques instants. Le pauvre avait l’air assez motivé pour retrouver son papier mais vu ce qui se trame autour de temple, il vaut mieux pour lui qu’il oublie ça.

J’ai à peine le temps de formuler cette pensée que je vois son imposante carcasse se ruer entre les soldats ennemis et alliés pour se frayer un chemin jusqu’à l’entrée du temple. Mais quel boulet vraiment ! Plusieurs fois le pauvre bougre manque de se faire tuer mais il est plus chanceux que je ne le pense et il arrive finalement à entrer dans les murs du temple. Pour ma part, je ne tiens pas forcément à me jeter à cœur perdu dans la bataille et les gros combats de ce genre ne me font aucun effet. Je préfèrerais tellement rester sous mon arbre à fumer une bonne cigarette… Mais bon je ne peux pas laisser ce Genin tout seul d’autant plus que si j’avais été à sa place j’aurais bien aimé que quelqu’un vienne m’aider. J’effectue donc quelques sorts et me déplace rapidement dans la terre jusqu’à l’entrée du temple. Je ne me fais pas remarquer par chance vu que cette technique de déplacement est bien efficace mais je crains de ne pas pouvoir la poursuivre a l’interrieur du temple. Je sors donc de la terre et passe dans l’ombre des murs du temple. Là je retrouve mon vieil interlocuteur…

-Bon, je n’aime pas trop te laisser tout seul dans un temple surtout qu’entre soldat, il faut s’entraider. Je te propose ça, je t’aide à retrouver ce que tu cherches et tu me paye mon prochain paquet de cigarette.

Je souris tout d’un coup sans remarquer qu’un brigand tombe du plafond pour me transpercer de sa lame. Je n’ai pas le temps de réagir sans quoi je l’aurais déjà explosé. Je sens au fond de moi que s’est la fin et que je vais finir coupé en deux comme un bon vieux sandwich au salami. Mais une ombre passe entre le brigand dans les aires et le terrien que je suis. Un samourai très puissant de part sa stature. Il défonce littéralement le brigand et envoie son cadavre contre le mur.

-Je t’avais dit de ne pas entrer, tu veux mourir ou quoi ?

Le reproche ne m’est pas adressé. Mais vu que la tension monte d’un cran je me crois obligé d’intervenir.

-Monsieur, vous ne le voyez peut-être pas mais vos hommes se font massacrer, à l’extérieur vous feriez mieux de vous hâter.

Apparemment mon ton à la Yoda n’a pas vraiment plu à mon interlocuteur qui au bout d’un profond soupir passe d’un bond au dessus de mon épaule. Je n’ai pas du tout aimé son attitude. Toujours est-il que je me retourne vers mon homme au masque et que j’allume une nouvelle cigarette.

-Bon on le cherche ce truc dont tu parlais ? C’est que plus on passera de temps ici plus on a de chance de ne jamais revenir.
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Dentô Gouken
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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyMer 30 Avr 2014 - 21:46

La petite bataille faisait rage. J'étais au coeur d'un conflit armé qui opposait une bonne centaine de samouraïs du Pays de la Foudre face à des guerriers en armure noire dont le talent était indéniable. Certes j'étais genin, mais me frotter à plusieurs adversaires de cette trempe pouvait aboutir à ma mort purement et simplement. Mon sang ne faisait qu'un tour, et mes sens étaient en alerte. Je devais éviter au possible les coups de sabre et une confrontation directe avec ces guerriers noirs. Puis je décelai une présence familière qui me pourchassait. Ou plutôt qui me suivait : ce jeune homme du clan Bakusho. Seulement je ne le voyais pas, mais je savais qu'il n'était pas loin de moi. Enfin, j'atteignis l'intérieur du bâtiment principal, indemne. Mais j'ignorais encore que j'allais en baver. Un fois à l'intérieur du somptueux édifice millénaire aux murs rouges, aux fresques dorées, et aux piliers de marbre, je remarquai que son architecture était structurée en différents niveau. Il existait trois sous sols sous mes pieds, et quatre étages au dessus de ma tête. Le tout sous forme rectangulaire, avec une cour au centre, pour chaque niveau. Apparemment nous étions dans la salle principale de prière, faite pour les pélerins et les civils en voyage. La cour de cet étage était aménagée sous forme de splendide jardin oriental, avec des statues, des fontaines, des petits ruisseaux et des autels. D'ailleurs, de ces derniers, coulait du sang, et de nombreux cadavres de moines jonchaient le sol. Mon coeur se mit à battre la chamade. Ces guerriers noirs avaient réussis à assassiner nombre des hôtes de l'endroit. Cet étage principal disposait de plusieurs entrées et sorties à chaque côtés, et on voyait les assaillants surgir des étages supérieurs et des sous-sol par les escaliers, et se diriger vers la sortie pour attaquer les régiments de samouraïs.

A l'abri sous l'ombre d'un mur, je parvins à dissimuler ma présence à ces soldats meurtriers. Une technique de discrétion très utile pour les non-ninjas et les civils lambda. Je fus vite rejoins par mon camarade de Kumo, qui sortit de la terre, grâce à une technique appartenant certainement au répertoire de dôton. De nouveau, il m'adressa la parole, toujours avec ce ton qui le caractérisait tant.

-Bon, je n’aime pas trop te laisser tout seul dans un temple surtout qu’entre soldat, il faut s’entraider. Je te propose ça, je t’aide à retrouver ce que tu cherches et tu me paye mon prochain paquet de cigarette.

C'est vrai qu'il était impératif de trouver Takeda. Mais pour l'instant c'était l'anarchie la plus totale. Son aide était la bienvenue, mais avant que je ne fis un hochement de tête, un guerrier noir, surgit de l'ombre au dessus de mon camarade à une vitesse hallucinante. Le capitaine des samouraï fit irruption juste à temps pour le projeter comme un boulet de canon sur le mur opposé. Sa force était exceptionnelle. Sous les conseils du Bakusho, il se retira au dehors pour prêter main-forte à ses hommes qui perdaient le contrôle de la situation. Quelle était la manière façon d'agir ? Fallait-il s'en aller et prévenir des forces alliées ? En tant que genin, je n'avais que peu de chances d'y réchapper vivant. Et ce dénommé Sanji ? Etait-il un apprenti lui aussi ? Ou un chûnin ? La première option était plus possible vu son âge. Quoique de nos jours, on croisait de tout dans le village.

- Bon on le cherche ce truc dont tu parlais ? C’est que plus on passera de temps ici plus on a de chance de ne jamais revenir.

Il était courageux et il avait raison : notre espérance de vie diminuait au fur et à mesure que le temps tournait. Tôt ou tard, des guerriers détecteraient notre présence, et le capitaine ne serait plus là pour nous défendre. Nous étions trop peu expérimentés, et presque impuissants. Mais je n'avais pas l'intention de repartir sans Takeda. Ensuite nous pourrions envisager d'alerter les autorités.

- Je payerai ton paquet de cigarettes avec plaisir, mais je crains que ton observation ne soit justement fondée. Nous allons mourir ici si nous nous attardons. Le problème est que j'ignore où se trouve Takeda en ce moment-même, et s'il est en vie. Et fouiller tout le temple au peigne fin serait du suicide. J'ignore comment on va procéder mais ...
- Aaaah ... Des ninjas ...

Une voix faible venait de parler. Je tournai la tête vers l'amas de corps sans vie des moines qui recouvraient l'autel de la cour. Parmi eux, il en restait un qui était encore en vie. C'était un vieil homme barbu, et aux cheveux rasés. Sa joue était profondément entaillée, et il était en train de faire un garot pour son bras qui venait d'être tranché. Son vêtement blanc commençait à absorber tout le sang qu'il perdait abondamment. Ni une ni deux, en un éclair j'allai le chercher pour le ramener à nous. Un fois en notre compagnie, je le laissai se reposer contre le mur et reprendre son souffle. Avec difficulté il commença à parler.

- Vous êtes des ninja ... Arf ...
- Calmez-vous, on va essayer de vous sortir de là ... Je cherche le troisième moine de l'ordre. Takeda. Vous savez où il est ?
- Non, non ... Je ne sais pas ... Arglh. Ecoutez-moi, il faut que vous nous aidiez ... Vous êtes des ninjas ...

C'était assez étonnant que le moine fût parvenu à déceler notre présence dans un tel état. Visiblement lui aussi était un ninja. Ou du moins l'avais été. Je regardai Sanji dans les yeux tout en indiquant le tatouage figurant dans la nuque de ce pauvre estropié. Il représentait le symbole du village de suna. Ceci expliquait cela. Je secouai la tête tristement.

- Malheureusement on ne peut rien faire. On est que des genins, et ces guerriers en armure noire ... Jamais j'ai vu des soldats aussi féroces. Nous ne sommes pas de taille. Je cherche Takeda en fait. Après l'avoir récupéré, nous irons alerter les environs.
- Ce sera inutile ... Keuf ... Ecoutez-moi ... Ce que je vous demande est faisable ... Même pour un genin ... Argh. Ecoutez-moi ... S'il vous plait. Il y a un déserteur du village de Konoah qui est recherché ... Il erre dans ce pays, et il y a peu, il a été capturé par deux frères de l'ordre ... Arf ... Des anciens shinobis ... Comme moi. Nous l'avons enfermé dans le temple ... et avons fait venir plusieurs régiments du Daimiyo pour garantir son transfert dans le Pays du Feu ... D'où l'important dispositif militaire mis en place ... Seulement, on ignorait la puissance de ce nunekin ... Et il avait tout prévu. Il s'était converti à la Shanbara, une secte religieuse qui prône l'éradication de toutes les religions, et la destruction des lieux de cultes ... Il s'est échappé de la cage ... Et il a disposé deux parchemins dans le temple keuf ... KOF !!
- Calmez-vous !
- Non ... rah ... Ecoutez-moi, c'est important. Le déserteur avait fait exprès de se faire capturer ... Pour faire venir des régiments du seigneur ... Puis il s'est échappé et posé deux parchemins scellés, comme je vous l'ai dit ... En fait chaque parchemin, est scellé, et chaque sceau est relié à un autre sceau présent quelque part on ne sait où, sûrement le repaire de la secte ... Ce lien permet une invocation permanente des forces armées de la Shanbara. Depuis ces deux parchemins présents dans le temple, surgissent chaque minute cinq guerriers en armure ... Voilà pourquoi il y en a de plus en plus, et depuis l'intérieur de notre bâtiment ... Kof ... L'objectif du nunekin était de montrer la puissance de sa secte ... Mais il a mis les voiles depuis un bon moment, il doit être très loin à l'heure qu'il est ... On a tenté moi et les quelques moines qui savent manier les armes de détruire ces parchemins. Mais ces guerriers ont été plus rapides que nous, et nous sommes trop vieux pour combattre maintenant ... Avec un peu de discrétion, vous devriez parvenir à détruire ces parchemins ... Vous êtes notre seul espoir ... Une fois les parchemins détruits, les invocations cesseront, et les samouraïs pourront reprendre l'avantage... Il y en a un au dernier étage, et un autre au dernier sous-sol ... Argh ...

Il perdit subitement connaissance. Je regardai à présent Sanji d'un regard peu assuré. Que devions-nous faire maintenant ? Chercher Takeda ou enrayer le désastre qui s'était enclenché dans ce temple. Parfois il fallait risquer sa vie pour la bonne cause. Je tournai le dos à mon camarade, car j'observai attentivement les escaliers qui menaient aux niveaux inférieurs.

- Nous sommes genin, mais nous sommes ninjas. Nous n'avons rien à gagner en prenant part à ce conflit, mais tout à y perdre. Je ne sais pas pourquoi je fais ça mais ... Il est grand temps que nous prouvions notre valeur. Montrons donc à ces membres de la Shanbara que le clan Bakusho et le clan Dentô brillent de mille feux. Je part m'occuper du parchemin des sous-sol. Si tu veux te charger de celui du dernier étage, tu peux, si tu veux sortir et alerter les renforts, tu peux aussi. Dans les deux cas, nous prêtons main-forte, mais dans un de ces cas, nous sommes en danger de mort. A plus tard Sanji.

De nouveau, je m'élançai à vitesse grand V dans les larges escaliers qui menaient aux niveaux inférieur. Une fois là-bas, il fallait s'infiltrer et survivre au milieu des hordes de guerriers qui y déferlaient.

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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyJeu 1 Mai 2014 - 13:23

Bon, tout ne commençais pas vraiment comme je l’aurai espéré. Une fois sauvé par cette canaille de samourai, nous nous avançâmes un peu dans le temple. Inutile de dire que le celui-ci était à la hauteur de toutes les légendes sur sa beauté. Mais au delà des lustres, des pierres précieuses et des hôtels, quelque chose de plus attira mon attention. Les dessins gravés aux murs. Tout le reste n’avait été que rajouté en second mais les dessins étaient les plus anciens. Ils montraient clairement un démon a l’allure de chimère entre taureau et pieuvre se battant contre des petits hommes. Vous me demanderez surement qu’est ce que je foutais à regarder ces dessins. Et bien à vrai dire c’est très simple, nous étions tombés sur un moine mourant qui nous somma de l’écouter. Il déblatéra vite fait quelque chose sur des parchemins à retirer et sur une secte au nom étrange. Toujours est-il qu’au fil de la discutions, ou plutôt du monologue du moine, je perdis irrespectueusement le fil et je m’arrêtais sur les gravures murales. Celles-ci étaient autrement plus intéressantes que son récit. Je n’avais peut-être aucune manière mais j’appréciais ce qui était beau tout de même.

Le moine termina son discours en tombant dans les pommes. Il avait perdus beaucoup de sang et je doutais fortement qu’il s’en sorte. Fort heureusement pour moi, je parvins à réorienter mon champ visuel vers mon compagnon pour lui faire croire que j’avais été ultra attentif a toutes les paroles du mourant. Je lui fit une légère moue du visage tout en sortant mon paquet de cigarette. Avec toute cette excitation j’avais déjà finis la première. J’en sortais une autre pendant que mon compagnon improvisé m’expliqua comment il voyait les choses. Nous avions ainsi deux options, ne rien faire ou bien sauver le monde. Bien entendu le Dentô était une véritable lumière et ne pouvait pas laisser des innocents mourir et se conflit prospérer. Il décida alors qu’il était de son devoir de descendre s’occuper du parchemin du sous-sol. Je comprenais alors qu’il me laisserait le parchemin de l’étage supérieur. Chose curieuse, j’avais l’impression qu’il ne mesurait pas vraiment nos chances de réussites. Mais bon, je n’attendais pas grand chose de la vie et je m’ennuyais un peu beaucoup alors mettre ma propre existence en danger ne représentait pas vraiment un gros truc pour moi. Je lui fis un signe positif de la tête tandis que j’allumais une nouvelle cigarette et prenais première bouffée. Mon compagnon s’empressa alors de s’engouffrer dans les escaliers qui le mèneraient à l’étage inférieur.

Je devais donc me rendre à l’étage du dessus. Connaissant plus ou moins l’architecture des temples de cette époque je supposais qu’il n’y avait qu’un chemin et que je rencontrerais forcément des gardes sur celui-ci. Option de l’escalier donc : avortée. Je demeurais à ma place et effectuais quelques mudras pour ensuite envoyer l’un de mes insectes d’argiles sur le plafond. Une petite détonation vraiment discrète et je créai un trou suffisamment large pour me permettre tout juste de passer. Je fis un bond et me retrouvais à l’étage supérieur. Là j’entendis des bruits suspects. Bien trop suspects pour n’être que les échos de la bataille qui battait son plein à l’extérieur. Non… c’était quelque chose de plus proche et de plus dangereux, une escouade ennemie. Je trouvai rapidement un coin d’ombre et demeurai immobile. L’escouade passa et comme je l’avais prévu se dirigea dans la direction de l’escalier. Au moins maintenant je savais d’où ils venaient ! Je courus dans la direction opposée à la leur et j’arrivai bien vite en face d’un énorme parchemin posé sur le sol. De ce dernier se dégageait une épaisse masse chakratique qui ressemblait à s’y méprendre à un tourbillon d’énergie. Je m’approchais doucement lorsque quelque chose vint perturber ma concentration.

-Eh bien voilà un môme de trop.

L’instant d’après je recevais coup de pied en plein visage qui me fit m’écraser contre le mur. J’avais été repéré et je n’avais à présent pas trente-six solutions si je désirais rester en vie. Il allait falloir me battre. Me battre pour ma survie et pour celle des gens à l’extérieur. Grand dieu je n’aimais pas cette situation.
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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyVen 2 Mai 2014 - 17:14

Dès que j'arrivai au premier niveau situé sous le rez-de-chaussée, je me planquai à nouveau. Une nouvelle troupe de guerriers remontaient vers la surface. Il fallait arrêter cette machine infernale. Et quoi que la tâche parût sur le papier plutôt simple pour un ninja, elle était en réalité compliqué. En tant que genin, il était impossible pour moi de combattre toute une horde d'hommes armés jusqu'aux dents et spécialisés dans tous les arts du combat. Il me fallait donc tout miser sur la discrétion et le silence. Le problème était qu'il n'y avait qu'un seul accès, et que de cet accès, surgissaient toutes les minutes des bandes de guerriers Shanbara. En vérité il ne me restait qu'une option. Je m'accroupis et lançai alors le jutsu de la métamorphose. En une seconde, je m'étais transformé en un soldat ennemi, prêt à une infiltration dans le milieu hostile. Je sortis de ma cachette et m'engouffrai dans les escaliers, à contre-sens des guerriers. L'un d'eux posa sa main contre ma poitrine pour faire mine de m'arrêter.

- Où tu vas comme ça ?
- Eh bien ...
- Tout le monde doit aller combattre ! Qu'est ce que tu vas foutre en bas ? Les Chiens Fous ont été formels là-dessus. Allez, demi-tour !
- C'est une urgence ! Je ... je dois aller en bas !

Je repoussai d'un coup de coude la main de mon interlocuteur et plongeai dans les niveaux inférieurs, sous les cris de protestation de ce gêneur. D'ailleurs il ne manqua pas de se lancer à ma poursuite. Ses paroles résonnaient dans ma tête ... Les Chiens Fous ? De quoi il parlait précisément ? Il s'agissait probablement du surnom de leurs chefs ... Etaient-ils sur le champ de bataille ? Peut importait, je devais détruire le parchemin et me débarrasser de ce casse pieds qui ne cessa de m'appeler pendant ma descente vers le dernier niveau. Et enfin j'y parvins. C'était une grande salle au sol de pierre et aux murs anciens, avec simplement deux statues représentants une espèce de taureau muni de tentacules ... Certainement l'objet de culte de ce temple. Au milieu de la pièce, figurait un parchemin dont la longueur équivalait à celle d'un être humain. Il était de couleur blanche, et des inscriptions qui formaient un cercle figuraient dessus. C'était le sceau d'invocation qui fonctionnait tout seul. Comme l'avait dit le moine mourant, il en sortait cinq soldats toutes les minutes. Les derniers foncèrent dans ma direction pour m'ignorer et finalement emprunter à leur tour les escaliers. Le parchemin était réglé comme une horloge, et fonctionnait tout seul. Le ninja responsable de ce fûinjutsu devait être sacrément bon. Et heureusement qu'il avait quitté le temple.

Non loin du parchemin, un homme était assis. Contrairement aux autres guerriers, il était grand, musclé, portait une barbe, et avait dans son dos une énorme épée. S'agissait-il du ninja ? Non, il n'en avait pas l'air ... Pourtant il ne bougeait pas d'un pouce, et lorsqu'il me vit, il esquissa un sourire. Je devais rester prudent. Il semblait différent de ses compères. Aussitôt il se releva et cria :

- Qu'est ce que tu fiches ici, toi ? C'est quoi ton matricule ?
- Euh ...

Alors que je m'avançai prudemment, toujours transformé en simple guerrier Shanbara, mon poursuivant débarqua à son tour, haletant et tout affolé.

- Gaki !! J'ai essayé de l'arrêter mais ... Il était ... Arf ... Trop rapide ... Il disait que c'était urgent mais ...
- Inutile de gaspiller ta salive, soldat. Nous avons affaire à un ninja qui nous fait encore un de ces tours d'illusion ... Eloigne-toi de lui si tu ne veux pas te faire trancher la gorge.
- Aaah ! Un ninja ?
- Pas la peine de maintenir ta métamorphose, shinobi. Montre-nous ton vrai visage qu'on puisse faire les présentations.

Le gêneur professionnel se hâta de se réfugier dans un coin de la pièce, visiblement terrifié par la révélation du dénommé Gaki. Sa perspicacité m'avait désagréablement surpris. Alors que de nouveaux des soldats arrivés depuis le sceau empruntèrent les escaliers sans faire attention à nous, j'obéis à cet homme à première vue menaçant. Je levai ma métamorphose, et apparus au grand jour, avec mon long manteau rouge, ma peau brune et craquelée, mes cheveux noirs, et surtout mon demi-masque blanc qui en étonnait plus d'un. Gaki ricana en montrant toutes ses dents jaunâtres en me voyant.

- Ah, ah ! C'est bien ce que je pensais ... Un ninja ! Drôle de déguisement en tout cas. A présent que tu connais mon nom, donne-moi le tiens !
- Tu as juste à savoir que je suis un ninja de Kumo. Je viens détruire ce parchemin d'incantation. C'est surprenant que tu sois parvenu à découvrir mon identité. Ce qui me surprend, c'est aussi tous ces soldats qui nous ignorent ... Et la complexité de sceau qui a été mis en place. Mais je n'aurais pas le temps de l'étudier ...
- Si mes gars ne font pas attention à nous, c'est parce qu'ils ont des ordres, et qu'ils ont confiance en moi, puisque ma tâche est de protéger le parchemin. Je suis Geki, on me surnomme avec mon frère " les Chiens Fous ". Malheureusement il est pas là, il est chargé de la surveillance de l'autre parchemin, au dernier étage. Donc si tu arrives à me passer sur le corps, tu pourras aller te charger de mon frangin qui est au-dessus de nos têtes. Ah ah, je suis content de pouvoir enfin me frotter à un ninja ...

Je souris en pensant à mon compagnon, qui était parti aux étages supérieurs se charger lui aussi du parchemin. Une fois que nous serions parvenu à les neutraliser, la sauvegarde du temple dépendrait serait entre les mains des samouraïs. Mais mon adversaire ne semblait pas plaisanter, il voulait réellement en découdre. Et c'était mon premier véritable combat depuis cette bataille à laquelle j'avais participé contre les Uchiwas, lorsque j'étais plus jeune ... Précisément là où j'avais reçu cette malédiction. Le Chien Fou dégaina son énorme épée et s'élança contre moi. Sa vitesse était purement hallucinante, et digne d'un ninja ! A vrai dire, elle rivalisait avec la mienne. Surpris par son attaque éclair, je me retrouvai à la portée de son arme meurtrière. Il n'y avait pas moyen de la parer avec un kunaï. J'utilisai donc une technique de ninjutsu :

Permutation !

En un instant, j'échangeai ma place contre celle de l'autre guerrier qui s'était réfugié dans le coin. J'étais débarrassé de cet imbécile pour de bon, au moins. La lame de Gouki s'abattit sur sa pauvre pomme, le tranchant en deux. Du sang éclaboussa les murs, et son corps désormais complètement décharné gisait dans une marre d'hémoglobine. Le Chien Fou regarda le cadavre avec indifférence en se murmurant à lui-même : " Quel nullard, celui-là ... ". Son regard s'obscurcit, ses yeux devinrent rouge, sa fureur allait éclater. Ce n'était pas pour rien qu'on le surnommait " Chien Fou ". Il sombra dans une espèce de folie furieuse, pendant laquelle j'essayai au possible d'éviter la confrontation physique. Alors que je sautais ou courrais sur les murs pour lui échapper, il me suivait à la trace, en agitant son énorme arme, en abîmant au passage tous les murs. En même temps, je tentai d'élaborer une stratégie, ce qui était loin d'être facile. Enfin, je venais de trouver. Mais à cet instant, je ne pris pas garde, et la lame de l'épée s'enfonça dans mes épaule. Juste à temps, je m'écartai avant qu'il n'entreprenne la découpe entière de mon bras. Mon sang se mit à couler et la douleur m'irradia. Je grimaçai alors que je me tenais face à lui, et qu'il me toisait d'un air victorieux.

- C'est tout ce dont est capable un ninja ? Je suis déçu. Ha ha ... Mais je vais prendre mon temps. D'abord je vais achever de te couper le bras, puis je passerai à l'autre ...
- Sois davantage attentif, bourrin !
- Hein, quoi ?

A une vitesse éclair, je lui lançai un kunaï. Pris de surprise, il ne pouvait l'éviter, juste le parer. C'était ce que j'attendais, et c'est ce qu'il fit. Sur ce kunaï était attaché une boule fumigène. Lorsque mon arme de jet atteignit la lame de son épée, la boule explosa, et un épais nuage de fumée se forma. J'en profitai pour l'attaquer frontalement, armé d'un simple kunaï en main. Sa main m'agrippa à la gorge. Il était parvenu à me détecter dans ce nuage ! C'était impossible.

- Ah ah ... Tu empestes le sang. C'est facile pour moi de te repérer même en étant privé d'un de mes sens ... Tant que je garde mon odorat je suis invincible. C'est précisément pour ça qu'on me surnomme le Chien Fou ! Ah ah ah !
- Hé ... On aurait dû t'appeler Chien Idiot ...

Clonage !

Un double de moi surgit du nuage, dans le dos de Gaki. Même s'il ne s'agissait que d'une image de miroir sans consistance, le but était de troubler au maximum le guerrier Shanbara. Il se retourna, et pris de peur, me lâcha pour se saisir de son sabre à deux mains et attaquer mon clone armé de deux kunaïs. J'avais compris la faille de mon ennemi alors que je l'avais observé. Son arme était dévastatrice, mais ne pouvait être maniée qu'à une seule main. Le Chien Fou se retourna donc pour faire face à mon clone, et le trancha avec son sabre. Mais aucune trace de sang, rien. L'image de moi-même se dissipa immédiatement, comme un mirage. Gaki avait compris qu'il était piégé. Il me tournait le dos, et j'avais les mains libres, ou plutôt, j'étais toujours armé de mon kunaï. D'une geste rapide et chirurgical, je lui enfonçai le petit couteau dans l'arrière du crâne, et il s'effondra immédiatement. J'avais vaincu, mais à quel prix. Mon épaule pissait le sang.

La douleur me fit revenir sur terre et me rappela à la réalité. J'avais gagné mais le parchemin était encore là. Et d'un instant à l'autre, des guerriers pouvaient en sortir. Je me déplaçai rapidement jusqu'à lui, le saisit entre mes mains, et le déchirai. Il était neutralisé et détruit, plus aucun soldat n'allait débarquer des sous-sols. J'espérais que Sanji eût réussi lui aussi. Et dire que j'étais simplement venu chercher un objet au départ ... D'ailleurs ce Takeda n'avait toujours pas donné un signe de vie. Je me posai contre un des murs, déchirai un des vêtements de Gaki le Chien Fou, désormais Gaki le Chien Mort, pour m'en faire un bandage et stopper un peu mon hémorragie le temps que les choses se calment. Désormais tout reposait sur les épaules de Sanji et des samouraïs.

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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyVen 2 Mai 2014 - 18:49

On ne choisis pas sa vie. On ne choisis pas sa vie et on ne choisis pas sa mort. C’est ce que tout le monde vous dira et c’est ce que je vous aurais dit très certainement à une époque. Je n’avais alors d’adulte que la barbe. Non, on ne choisis pas sa mort, à moins de s’en foutre complètement. Le seul moyen d’échapper à une mort est de se foutre totalement de cette dernière. Il faut tout donner pendant le combat alors. Mettre sa vie en danger à chaque mouvement, à chaque assaut. Le problème c’est qu’il est impossible d’effectuer une telle prouesse. Il faudrait être suicidaire ou ne rien attendre de la vie : exactement comme moi. Ce n’était pas que je n’attendais rien de la vie mais… je n’avais pas peur de la mort. Pour moi la mort serait une occasion cool de dormir et de me reposer pour le reste de l’éternité. Je n’aurais alors plus aucun souci à me faire pour tous les trucs futiles du quotidien. Je ne sais pas pourquoi je pense à ça. Peut-être est-ce le fait de raconter cette épopée avec Gouken qui me met dans cet état d’esprit. Il fallait dire qu’à l’époque, je n’avais peur de rien, et surtout pas de la mort.

Je me levai avec difficulté tandis que mes yeux se fixèrent sur mon assaillant. Il était habillé de la même armure noire que ses compagnons d’armes. Je comprenais en effet que c’était lui aussi un religieux extrémiste. Je le décrivis donc des yeux des pieds au sommet du crâne. L’armure, son visage… il avait de longs cheveux noirs et très lisses. Ses sourcils étaient broussailleux et il portait une sorte de chapeau sur la tête. Après quelques secondes d’observation je remarquai qu’il ne s’agissait pas du tout d’un chapeau mais bien de la peau d’un loup. Un loup à qui l’on avait prélevé le coté inférieur de la mâchoire. Cela me rappelait fortement de vieux vêtements de guerre que je gardais chez moi. Je n’avais pourtant jamais vu un loup d’aussi près. Enfin… le cadavre supérieur d’un loup. Mon adversaire se glorifiait également le visage d’une cicatrice passant de la bouche au nez. Surement une vieille blessure de guerre. Pauvre de lui, il n’allait pas faire long feu face à moi. Ou peut-être était-ce le contraire et c’était moi qui mourrais. Je ne me souviens plus bien…

Je suis complètement relevé et mon adversaire me salut. Il est respectueux. Je fais de même car il faut bien avouer que même si ce type m’avait défoncé le crâne, il imposait un gros respect. Je me courbais donc et lui refit face, plongeant mon regard dans le sien. Il n’était ni hésitant ni particulièrement affolé. Il était pro, c’est tout ce que je pouvais dire sans prendre le risque de me tromper. Son regard fit le tour de ma personne puis il en jeta un vers le parchemin.

-Tu sais que je ne peux pas te laisser faire ça… Tu vas devoir partir.

-Et si je ne veux pas partir ?

J’avais peut-être parlé un peu vite car mon adversaire fit quelques mudras et une gigantesque hache lui tomba dans les mains. Celle-ci devait bien faire deux fois la taille d’un homme. Il soupira et me regarda avec des yeux de pitié. Je n’avais pas vraiment le choix aussi, il devait me comprendre. Mon devoir était de l’arrêter. Pourtant j’éprouvais une sorte d’empathie… Mais la pitié de mon adversaire ne fit pas long feu. Il fonça sur moi à une très grande vitesse. Malgré le poids de son arme, il ne semblait pas gêné pour ses déplacements. Il se retrouva devant moi en un clin d’œil. J’eus à peine le temps de me baisser pour éviter un coup circulaire qu’il tentait de m’asséner avec sa hache. Après cette esquive, je roulais sur quelques mètres et me retrouvai à côté du parchemin. Mais mon adversaire me suivait de près, je ne pus pas tenter de le retirer. Celui-ci avait d’ailleurs, pour m’en dissuader, planter sa hache dans l’une de ses extrémités. Je souris alors de toutes mes dents.

-Tu n’aurais pas du faire ça.

Je tends alors une main vers mon adversaire et plonge la seconde dans le sac d’argile sanglé a ma ceinture. La main dans le sac avale de l’argile via la bouche ninjutsu et la seconde concentre l’argile. Alors, une rafale se déclenche. Des centaines de projectiles sortent de ma main pour foncer vers mon adversaire. Ces projectiles explosent à l’impact et mon ennemi ne tient pas longtemps avant de hurler de douleur. Malheureusement je tombe à court d’argile et mon adversaire est toujours debout. Cependant il n’avait pas le même physique, plus bestial, ses yeux virèrent au rouge. Il fonça alors sur moi avec une vitesse affolante et me mordit l’épaule. Je n’eus pas d’autre choix que de me saisir d’un Kunai en tombant sous son poids et de le lui planter dans la jugulaire. Il était mort.

Je m’en étais sortis assez bien et malgré une douleur dans l’épaule, je fonçai vers le parchemin et le retirai (la hache ayant explosé une fois son processeur mort). En même temps, 5 gardes sortirent de ce dernier. J’étais vraiment mal.

-Tu fous quoi là ?!


Il était plus que temps que je reçoive un peu d'aide car là, j'étais vraiment à court de chakra. Deséspéré, je courus vers le trou dans le sol et tombais au rez de chaussé. Alors...
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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptySam 3 Mai 2014 - 17:23

J'étais toujours assis par terre, en train de lutter contre la douleur. La blessure était-elle profonde ? L'hémorragie était-elle importante ? Il fallait penser à autre chose. Le combat que j'avais mené contre le Chien Fou m'avait complètement ôté de l'esprit le sort de Takeda. Pour ne pas m'inquiéter, je m'efforçai de ne pas jeter un oeil sur l'entaille qu'avait causée l'épée de Gaki. Je ne connaissais rien en techniques médicales, et les ninjas blessés ne devaient surtout pas bouger et attendre les secours. Sauf que j'étais dans la gueule du loup, et qu'à tout instant des guerriers Shanbara pouvaient surgir pour prendre des nouvelles de Gaki ou je ne sais quoi. Bref, il fallait que je sorte de cet endroit et au moins regagner le rez-de-chaussée. Puis je songeai à Sanji. Etait-il parvenu à neutraliser le parchemin ? Je me relevai péniblement, et allai à la fenêtre de cette salle dans laquelle gisait deux cadavres. Apparemment, les samouraïs avaient repris quelque peu l'ascendant sur leurs opposants. Néanmoins d'autres soldats de cette secte surgissaient de l'intérieur du temple. Sanji n'avait pas encore réussi. A une vitesse modérée et en trottant, je rejoignis le moine que nous avions laissé mourir quelques instants plus tôt. Oui, il était bel et bien mort. Où pouvait bien être Takeda ? Pas le temps de le chercher. C'est alors que mon compère tomba du plafond, au travers d'un trou dont l'origine m'était inconnue. Quelques secondes plus tard, nous étions encerclés par cinq soldats qui nous menaçaient de leurs armes. Apparemment ils étaient furieux contre le jeune Bakusho d'avoir perdu leur précieux parchemin. La secte était neutralisée, il n'y avait plus de renforts, les samouraïs allaient remporter la victoire, mais à quel prix.

Malheureusement pour nous la situation était plus alarmante. Cinq guerriers chevronnés faisaient face à deux apprentis ninjas, dont l'un était sévêrement blessé. Je croyais bien que notre heure était venue ... Je lançai un regard désespéré à mon compagnon d'armes. Nous avions réussi, mais nous allions y perdre la vie. Surgirent alors depuis l'entrée, trois samouraïs. Les guerriers Shanbara se jetèrent sur eux sans réfléchir, un nouveau combat éclata. Un des trois samouraïs perdit la vie, tandis que les soldats à armure noire de la secte furent décimés. Petit à petit, nous vîmes de nombreux soldat du Pays passer devant nous, ils nettoyaient le reste de l'édifice, car le combat acharné qui avait eu lieu dans la cour était terminé. Depuis notre position, nous avions une vue imprenable sur le dehors. Le sol était recouvert de sang et de sable, les corps sans vie étaient là par dizaines, quant aux blessés mutilés ils hurlaient de douleur. Mais victoire il y avait eu.

Les heures passèrent, et une unité médicale d'urgence de l'armée officielle du Daimiyo arriva enfin. Moi et mon camarade furent amenés, et ce n'était pas du luxe car mon épaule me faisait encore souffrir. La blessure n'était pas profonde et facilement soignable, bien heureusement, mais ça allait me coûter plus d'un mois de repos. Puis, moi et Sanji nous installâmes dans une tente dans laquelle les moines survivants et les pélerins qui avaient été surpris par l'attaque devaient reprendre leurs forces. En tant que camarades de Kumo, nous mangeâmes ensemble une de ces rations militaires peu appétissantes.

- Eh bien. Heureusement qu'on a été là, ha ha ! Je t'avoue que contre des ninjas nous n'aurions pas fait long feu ... J'ai deviné que tu étais un genin toi aussi ... Sinon tu aurais pu détruire ces deux parchemins à toi tout seul ... Et vu que tu es solitaire, j'en conclus que tu as quitté le village clandestinement. Peut-être que tu avais envie de voir du pays, qui sait ? A toi de me le dire ... C'est une aventure que je ne suis pas prêt d'oublier. Dis donc, j'ai une faveur à te demander. Il est préférable que nous ne mettions pas notre grain de sel dans cette histoire. Je m'explique : si le village apprend que deux de ses genins sont partis seuls pour se marrer un bon coup à compromettre le plan d'une secte violente qui veut détruire un temple ... La réputation du village en prendra un sacré coup. Cela signifierait que l'administration a ses failles, et le seigneur du Pays des Nuages devra remettre à l'ordre les dirigeants. Je n'ai pas envie que ça arrive. Des militaires ne vont pas tarder à arriver pour nous poser des questions. Il va falloir mentir, spécialité du ninja.
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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyDim 4 Mai 2014 - 12:56

-Mentir c’est mon domaine. Ne t’en fais pas, je n’ai pas plus envie que toi de faire du tort à qui que ce soit. On peut quand même dire qu’on a eu vachement chaud la dedans. D’ailleurs j’ai bien l’impression que tu es tombé sur plus coriace que moi. Mais maintenant que nous avons vaillamment combattu, je pense qu’il serait tant que nous nous séparions. Je ne pense pas que toi et moi avons vraiment a gagner à nous faire interroger ensemble. De plus, même si je trouvais une bonne histoire à raconter, cela resterait dans mon dossier et ça je ne le veux pas. Je suis désolé mais je vais devoir prendre la poudre d’escampette. On se reverra au village, n’oubli pas mon nom, je n’oublierais pas le tiens.

Je souris, me levais de la table et allumai une cigarette. Je sortis ensuite de la tente et fit route vers les bois. Je reçus quelques menaces de samouraïs qui tentèrent de m’attraper mais je m’en sortais bien vite et rejoignais comme je le pouvais e village. Je me retrouvais donc devant les portes et balançais une petite explosion de côté pour faire diversion auprès des gardes. Je profitais alors de ma diversion pour me faufiler à l’intérieur du village et vaquer au restes de mes occupations. J’avais eu une rude journée et je méritais bien un petit sommeil réparateur. Mais il y avait un petit quelque chose qui me trottais dans la tête. Comme un type de cet âge là pouvait-il être toujours genin. Je ne comprenais pas moi-même un tel manque de motivation… u peut-être n’était-ce pas de cela qu’il s’agissait.

En tout cas en ce jour j’avais rencontré un nouvel allié. Inutile de dire que cet homme avait du charisme même si un peu de manque de confiance. J’aurais voulu rester plus longtemps avec lui, lui poser plus de questions. Mais ma situation aurait été précaire alors… Mais tout de même, le jeune homme m’intriguait beaucoup et je ne cessais de penser à son visage. Quel effroyable visage et pourtant si rempli de secrets…

Je rentrai chez moi d’un pas fort et décidé, je sautais dans la douche pour me décrasser et retombais sur mon lit. Inutile de dire que je dormais d’un sommeil profond et inviolable. J’étais fier de mes actions du jour et je recevais a juste titre ma noble récompense.
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Message(#) Sujet: Re: Une affaire mystérieuse ... Une affaire mystérieuse ... EmptyDim 4 Mai 2014 - 15:06

- Mentir c’est mon domaine. Ne t’en fais pas, je n’ai pas plus envie que toi de faire du tort à qui que ce soit. On peut quand même dire qu’on a eu vachement chaud la dedans. D’ailleurs j’ai bien l’impression que tu es tombé sur plus coriace que moi. Mais maintenant que nous avons vaillamment combattu, je pense qu’il serait tant que nous nous séparions. Je ne pense pas que toi et moi avons vraiment a gagner à nous faire interroger ensemble. De plus, même si je trouvais une bonne histoire à raconter, cela resterait dans mon dossier et ça je ne le veux pas. Je suis désolé mais je vais devoir prendre la poudre d’escampette. On se reverra au village, n’oubli pas mon nom, je n’oublierais pas le tiens.

Il n'y avait pas à dire, lui aussi était intelligent. Partir avant que les ennuis n'arrivent était une bonne idée. Mais moi je ne pouvais pas me le permettre, il restait Takeda à trouver. Il se leva et alluma une cigarette sans rien ajouter de plus. Je lui adressai un signe de la main en guise d'aurevoir. Lorsqu'il quitta la grande tente des blessés, il me semblait que l'endroit était devenu plus silencieux. Mis à part les quelques râles qu'on entendait. Je m'allongeai encore quelques instants afin de profiter encore un peu des moments de repos. Je venais de rencontrer un camarade fiable, et ça faisait un bon moment. Durant toutes ces années j'avais fui mes prérogatives de ninja pour me consacrer à la recherche de l'éradication de ma malédiction, mais sans aucun succès. Mes souvenirs me replongeaient dans le terrible affrontement auquel j'avais participé. Il avait été d'une violence inouïe, et malgré que mon adversaire ne fût pas un ninja, j'en avais quand même énormement bavé. Ce qui signifiait que j'avais encore des progrès à faire. C'est alors que le capitaine des samouraïs fit irruption, escorté par deux hommes. Il me dévisagea longuement.

- Je ne sais pas qui t'es ou ce que tu as manigancé, mais tu vas avoir affaire à moi, ninja ...
- Parlons sans détour, samouraï. J'étais venu exécuter une mission secrête. Je vous ai menti sur mon identité, et même sur mon rang de ninja. Mon petit numéro d'amateurisme était planifié dès le départ. Quant au contenu de cette mission, elle ne regardait que moi. En tout cas elle a été un franc succès, les guerriers Shanbara ont été neutralisés.
- Une mission ... J'aurais dû être au courant. Et qu'en est-il de votre camarade ? Le jeune homme à la cigarette ?
- Quel jeune homme ? Ne me dites pas que quelqu'un comme vous s'est fait prendre comme un bleu à des illusions de ninja ...
- Comment avez-vous fait pour enrayer l'arrivée de renforts de cette secte crapuleuse ? J'aimerais vraiment savoir en quoi vous avez contribué à la victoire de cette bataille. C'est pour mon rapport. Et ne me répondez pas encore avec votre air condescendant.
- Confidentiel.

Le samouraï était furieux.

- On se reverra, ninja. Croyez-moi. N'oubliez pas mon nom : Yoshito Akira. A notre prochaine rencontre, nous remettrons les pendules à l'heure. Ca vaut aussi pour votre ami, je sais qu'il y avait quelqu'un avec vous, et que ce n'était pas une illusion.

Il se retourna et sortit de la tente dans une démarche des plus agressives. Il avait été profondément touché dans son orgueil, cela ne faisait aucun doute. Deux ninjas inconnus lui avaient volé la vedette sur ce coup-ci, et il était loin d'avoir dit le dernier mot. Je me couchai de nouveau sur ma couchette pour me laisser aller à un sommeil profond. A mon réveil, le soleil était couché, et au-dehors, on avait presque nettoyé intégralement la cour. Les moines survivants me regardaient avec des yeux exorbités. Une fois de plus, mon apparence me déservait. Les samouraïs faisaient le décompte des victimes avec quelques moines du temple. Je commençai alors à faire ma chasse aux pistes pour retrouver Takeda. Après mes demandes auprès de tous les prieurs de l'édifice, la déception fut immense : le pauvre homme avait tué durant l'attaque. Je pouvais faire définitivement une croix sur l'objet qu'il m'avait promis. Peut m'importait, cette journée avait été gravée dans ma mémoire pour toujours. Je m'étais fait un frère d'armes, Sanji Bakusho, j'avais participé à mon premier combat sérieux depuis des lustres, mais deux ombres planaient toujours dans le tableau. Devais-je craindre de m'être fait un sérieux ennemi en la personne d'Akira ? Si c'était le cas, Sanji était également en danger. L'homme était un militaire persuadé de sa valeur, et il n'acceptait pas que personne en dehors de lui n'accomplisse son devoir. Quant à ces parchemins ... Un nunekins qui servait la secte les avait posé là. Certes, il devait être puissant, mais il courrait dans la nature à présent. Le Pays des Nuages n'en avait pas fini avec les Shanbaras ... C'est précisément ce qui me trottait dans la tête alors que je commençai mon voyage de retour vers le village de Kumo.
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