La guerre contre Makka venait enfin de se terminer, il devait maintenant aller de l'avant et aider son village dans sa reconstruction. Il était soulagé que cette menace soit enfin partie mais est ce que la paix avait été sauvegardé ? Pouvait on dire que le monde des shinobis seraient enfin calme et qu'on ne verrait plus de conflit, ça c'était vraiment pas sûr du tout, après tout les 4 grands villages rassemblaient des shinobis assez imbu d'eux même ou tout du moins c'est ce qu'il supposait. Après tout pas un seul des villages n'avaient réussit à rester en paix, ils avaient tous été obligé de se foutre sur la gueule à un moment ou à un autre. Ce n'était pas bon pas bon du tout. Akeno cherchait la paix mais il n'était pas sûr de pouvoir l'obtenir un jour, il allait devoir avancer pas à pas pour l'obtenir et surtout chercher comment l'obtenir. Il ne savait trop quoi penser de tout ça, lui même n'appréciait pas vraiment les Kirijins, il ne devait pas être le seul dans ce cas. si lui même voulait la paix pouvait éprouver de l’animosité envers d'autres individus comment pouvait on penser que ceux qui ne seraient pas animer par la puissance et la vengeance ne chercherait pas à rentrer en conflit. Un problème des plus intéressant pour le cerveau du jeune homme qui pensait vraiment vouloir découvrir une autre manière de penser et de fonctionner. Bien sûr quoi qu'il arrive, il restait un ardent défenseur de Kumo, sa famille, ses amis et sa patrie s'y trouvait. Qui plus est il était membre du village de Kumo et avait été promu il y a peu on comptait sur lui et il ne décevrait pas son clan, mais tout de même ne risquait il pas de faire face à de nouveaux ennemis ?

Akeno avait donc prit une décision clair partir en voyage pour rencontrer ceux qui pensaient différemment. Pour cela il avait entrepris un voyage au sein des villages qui n'était pas sous la coupe des différents villages, des lieux parfaitement libre et dans lesquelles, pouvait avoir lieu d'autres manières de réfléchir et de pensée. Comment trouver une philosophe différente, une manière différente de voir les choses, cela s'annonçait plutôt compliqué, il avait donc choisit un village assez stratégique pour pouvoir avancer et voir si il parvenait à trouver des nuke nins prêt à partager avec lui la vision qu'il pouvait avoir du monde. Il s'était interrogé après la guerre contre Makka, le but était de pouvoir connaître ses motivations, bien sur il était loin de la portée dans son corps et aucun cas il ne cautionnait les actes de la Goygou et il était même ravit qu'elle soit morte. Mais qu'est ce qui avait put pousser des gens à la suivre et pourquoi elle tenait temps à détruire le monde, tant de question auquel il allait falloir répondre. Le chunin fraîchement promu était partit pour quelques jours cherché la trace de différentes personnes qui pourraient l'aider, il cherchait ses shinobis puissants, des nukenins qui voulaient trouver la paix et qui pensaient devoir l'apporter depuis l'extérieur et non l'intérieur du village. Il connaissait peu de monde parmi les nukenins, mais un nom revenait régulièrement celui de Kadoria Shuji. Ce dernier était considéré par une grande partie de son clan comme une honte qui avait entaché la noblesse du règle de Kadoria Urio, il était l'ombre des Kadoria. Pourtant parmi tout les rapports qu'il avait put lire Kadoria Shuji ne s'était pas vraiment montré hostile en vers le village. Plus le Dentô enquêtait et plus il semblait que l'expert en gravité avait cherché une autre voie.

C'était un début assez prometteur certaines rumeurs faisaient état comme quoi Shuji serait dans l'un des villages en périphérie. Il se rendit en premier lieu à Kusa mais là bas il ne trouva guère de trace de l'ancien Kumojin, il s'était douté que cet homme ne serait pas facile à aborder. Il continua ses recherches et des rumeurs faisaient état de la présence du Nuke nin aux alentours de Taki No Kuni, un pays calme, un très bon endroit pour se cacher. La curiosité avait finit par totalement envahir le blondinet qui avait hâte de pouvoir entendre le discours du déserteur, se serait une très bonne chose pour lui, non pas en tan que shinobi mais en tant qu'homme. Il voulait voir si Shuji avait finit par trouver sa voie, était elle si différente de celle qu'Akeno lui même avait emprunté en étant un ninja de Kumo. Le Chunin voulait que ses questions aient des réponses. Il trouva Shuji au alentours d'une cascade le signalement correspondait parfaitement, ce dernier devait déjà avoir remarqué Akeno car c'était l'un des meilleurs senseurs qui pouvait y avoir. Il devait comprendre qu'Akeno était venu en pacifiste, il voulait connaître l'ensemble des opinions possibles sur le monde des shinobis avant de pouvoir définitivement savoir quel shinobis il voulait devenir. Le jonin aux cheveux noirs attendait comme si il s'attendait à quelque chose.

-Kadoria Shuji, je m'appelle Dentô Akeno. Je suis venu requérir votre aide non de shinobi à shinobi mais d'homme à homme, je me demande comment le monde doit être. Comment le protéger ? Et surtout peut on vraiment protéger quoique se soit face à tout la puissance de destruction dont l’homme peut faire preuve.

Akeno savait que la plupart des gens le prendrait pour un fou à débarquer ainsi posant des questions existentielles qui semblaient n'avoir ni queue ni tête pourtant elles envahissaient petit à petit l'esprit du Kumojin comme si c'était un cancer à l'intérieur de soi. Il cherchait simplement un moyen d'avancer et réussir à pouvoir comprendre ceux contre qui il aurait peut être à se battre à jour. Il ne doutait pas que l'objectif de chacun était la paix entre les hommes mais les moyens, les points de vues et les opinions pouvaient tellement différent que cette utopie pouvait se transformer en carnage sanglante fait d'hommes chacun se battant pour ce qu'il croyait être la solution de tous les maux du monde.

Oui j’ai que ça a foutre. Oui je m’amuse à faire peur aux poissons tout en barbotant comme un gamin. On pourrait croire, en me voyant el quel que je fais simplement joujou mais il en est tout autre. Malgré mes aires actuel de « J’menfoutiste » je suis en train de me poser de nombreuse questions. Vous savez ces moments où vous vous évadez seuls dans votre tête où vous vous amusez à vous poser plein de question sans réponse. Aussi conne que philosophique. A vrai dire je ne faisais jamais ça à l’époque où j’étais à Kumo… Peut-être que si je l’avais, j’aurais ouvert les yeux plus tôt non ? Qui sait…

Je reste seul, assis paisiblement sur un rocher au bord d’une cascade pendant une, voire deux heures. Je ne vois pas le temps passer dans ces moments… Il y a tellement de question que chacun devrait se poser quand on y pense. Mais alors que je restais dans mes pensées, j’entends un bruit étrange. Il ne faut pas croire que je suis resté ici aussi longtemps sans avoir auparavant activé une technique de sensorialité afin de protéger mes arrières. Pour une fois, j’ai opté pour une sensorialité auditive et non chakraïque contrairement à mes habitudes et on dirait que j’ai bien fait. Je l’entends, je l’analyse, je le comprends et tous cela en moins d’une seconde. Quelqu’un se dirige vers moi. Pourtant, sa marche et son attitude n’est pas hostile. Il marche doucement et calmement comme si il ne savait pas où je me trouvais, mais je sais que ce n’est pas le cas. Il ne peut que m’avoir repéré pour se diriger aussi précisément vers ma direction, u alors ce n’est que le hasard, mais j’en doute. Un petit sourire se dessine sur mon visage alors que je fais un petit demi-tour sur moi-même. Ainsi, je lui ferais face et il comprendra que je l’attendais.

Après quelques secondes, un homme apparaît face à moi. Il est blond et assez grand, mais ce n’est pas cela qui m’attire directement l’œil. Il porte l’insigne de Kumo. Que me veut-il ? Et surtout, qui est-il pour pouvoir se présenter seul devant un déserteur, sans craindre que sa vie soit mise en danger ? Il m’intrigue, ça c’est sûr. Je n’eut même pas besoin de lui demander son nom que celui-ci entame la conversation, ma lâchant son nom au passage. Outre le fait qu’il soit un Dentô, c’est le fait qu’il me m’appelle « Kadoria Shuji » qui m’amuse le plus. Depuis que j’ai déserté, plus personne ne m’appelle comme cela vu que, en théorie, j’ai déserté mais clan et ne suis donc plus digne de porter ce nom. Je me reconcentre sur lui et écoute chacun de ses mots avec attention avant de répliquer directement.

- La paix. Le monde doit être en paix coûte que coûte. Afin de le protéger et de sécuriser tout le monde. Ta famille, tes amis et ton village. Si nous entrons dans une ère de paix, tout le monde sera en sécurité, il faut que tu comprennes ça si tu veux me comprendre.

D’un geste lent, je me lève et m’approche de lui. Je me voulais intimidant et déterminé.

- L’homme peut autant détruire que protéger ou même réparer.

Ce mec est un philosophe. Il se pose plein de question et veut des réponses, quitte ç mettre sa vie en danger, comme maintenant. J’aime bien les types comme lui. A vrai dire c’est les personnes les plus faciles à convaincre, peut-être même vais-je réussir à en faire un partisan de la paix ? Après tout, son Kage en est bien un lui alors ce n’est pas improbable. Sur ces pensées, je prends un ton froid, voir menaçant. Je veux le tester.

- Mais dit moi… N’as-tu pas peur de mourir en faisant face à un déserteur classé A ? Est-ce de la folie ou de l’assurance ? Ou peut-être que tu as enquêté sur moi pour connaître mon caractère…

En tout honnête; Il ne pensait pas que le Kadoria lui répondrait du tac au tac à sa question, il s'était attendu à devoir patienter quelques peu ou que le nukenin, lui pose des questions sur sa venue. Mais visiblement Shuji l'avait repéré guère étonnant quand on connaissait les caractéristiques de celui-ci qui était un ninja senseur. En venant à la rencontre de celui qui avait fuit le village de la Foudre, Akeno avait fait un bon choix, les premières paroles du déserteur le confirmèrent, la recherche de la paix, c'était ce que voulait le chunin et il fallait avancer sur cette voie, la raison pour laquelle il recherchait la paix était la sécurité de tous il le savait et Shuji le savait. En l'espace de quelques instants le Kumojin se sentait vraiment à l'aise avec son homologue, c'était comme si une sorte d'harmonie s'était progressivement installé entre eux. C'était du moins l'impression que le blondinet en avait, le Kadoria se rapprocha alors pour lui expliquer que l'homme pouvait autant détruire que protéger, pour Akeno il était même plus facile de penser que l'on pouvait détruire plutôt que protégé.

Le manipulateur de gravité prend soudain un ton plus menaçant, la peur de mourir, non mourir n'est pas une peur pour le jeune homme, il s'est préparé à perdre la vie si il le faut. Il était un shinobi après tout, il avait connu la guerre et tout ce genre de chose, il voulait aller de l'avant connaitre les raisons qui pouvaient pousser les hommes à renier leur patrie et à s'engager dans une nouvelle voie qui ne soit pas celle de la destruction. Des recherches ça, il en avait fait mais pas forcément sur la nature de Shuji mais plutôt de ses motivations, cela avait été assez dur à trouver mais il avait eu des brides par ci par là. Le Kadoria n'avait jamais cherché à nuire au village de la foudre c'est sans doute pour ça que certains parlaient de lui sans colère ni haine, il essayait simplement de trouver sa voie ou peut l'avait il trouver. De son coté Akeno pensait avoir trouvé la sienne mais il voulait examiner les contours de cette voie pouvoir en connaitre le moindre caillou afin de ne pas s'être tromper dans le chemin qu'il avait choisit de prendre.

-Mourir mais à quoi bon avoir peur de ça. Je suis un shinobi, mourir ne me fait pas peur je m'y suis préparer. Cependant, je pense qu'il est plus dur de survivre en voyant des gens auxquels tu tiens perdre la vie. Car lorsque tu perds la vie, tu es juste mort au final tu t'en fous un peu. Alors que si tu vies, tu dois passer le reste de ta vie avec le souvenir de ceux que tu as aimé et apprécie et en sachant que ceux que tu aimes et apprécies tu peux les perdre à nouveau.

Le chunin se mit à boire un jus de groseille pour se désaltérer.

-Honnêtement je me suis un peu renseigné, je savais que tu ne me tuerais pas à vue mais c'est tout. Je suis ici, car j'ai choisis de protéger mon village en essayant de garantir la paix car je ne veux pas que les générations futurs est à vivre ce que nous avons vécu durant notre enfance. Cependant, la paix peut elle être garantit ? Comment peut on espérer que tous les êtres humains n'auront pas une volonté de puissance ou de jalousie ou de rancune ou n'importe quoi d'autre. Cette paix, notre paix, notre sécurité peut elle être garantit sans verser une goutte de sang. Personnellement je doute de cela.

Il marqua un nouveau temps d'arrêt, car cela le plongeait dans une certaine nostalgie, dans son passé avant que les villages ne soient créé le Dentô avait quitté son clan pour s'établir dans une petite auberge en tant que chef d'enseigne, les affaires marchaient plutôt bien mais la création du village de Kumo l'avait persuadé de revenir. Le village pouvait garantir une vie sans avoir à passer une vie à tuer mais était ce une utopie réaliste ? En tout cas il trouvait assez drole que lui qui avait quitté son clan autrefois puisse se retrouver à discuter de la vie avec une personne qui avait quitté son village et était désormais renié par son clan. Cela ressemblait d'ailleurs un peu à ce qui était arrivé à Akeno avec l'arrivé des Monjara où il s'était ouvertement opposé à la décision du chef de son clan qu'il avait jugé stupide et aberrante.

-La raison de ma présence est le doute, je doute qu'un monde basé sur la paix puisse être possible un jour mais si cela est mon souhait. Si en venant ici tu devais me tuer alors c'est que mes doutes étaient fondés et qu'un monde de paix est impossible si cela s'avère vrai je n'aurais pas de regret à quitter ce monde.

Barge, illuminé, utopiste ? Tout ses mots a final pouvait se regrouper en un pour montrer tout ce que le Dentô était.

Il est vrai que beaucoup de personnes ont préparé à la mort, surtout les Shinobi. Mais très peu feront vraiment face à la mort au moment venue. Ils fuiront comme des idiots en croyant qu’elle ne les rattrapera pas avant de faucher leur âme pour les amener à l’enfer. Pourtant, je sens que lui est sincère dans ces paroles. Après tout il me fait face alors que je pourrais le tuer assez facilement. N’est-ce la pas une preuve qu’il peut faire face à la mort ?

La suite de son discoure me traverse le corps en plein cœur. Comment peut-il connaître mon point faible ? Non, il ne la sûrement pas fait exprès. Mon visage s’adoucit, enlevant l’air menaçant que je m’étais amusé à faire quelques instants plus tôt. J’ai limite l’impression qu’il décrit ma vie en deux phrases tellement cela me correspond. Il est vrai que mourir est largement plus simple que de voir disparaître ou encore mourir les êtres qui nous sont chère et je suis bien placé pour le savoir. Asuna et Rikku. Je les ai perdu tous les deux… J’aurais tellement aimé mourir à leur place, leur donner une chance. Mon sensei allait accomplir de grande chose je suis sûr. Avec son âme rebelle il aurait pu devenir Raikage et mené une réforme sur la politique d’Uriô comme l’a fait Masamune. Quant à Asuna… Elle était déjà brillante pour son âge alors je n’imagine pas ce qu’elle aurait accompli si elle n’avait pas disparu.

Puis, sous mes yeux confus par les phrases du kumojin, ce dernier se met à boire une substance liquide rouge. Sûrement du jus de fruit ou une autre connerie. Il reprend ensuite ces paroles alors que je m’applique à reprendre une expression neutre malgré. Mais après avoir avoué s’être un peu renseigné sur moi, Akeno m’assure qu’il se bat lui aussi, afin que les générations future n’ai pas à vivre dans le même monde que nous. Dès qu’il prononce cette phrase je comprends qu’il pense exactement comme moi. Mais quand je dis comme moi c’est vraiment identique.

J’ai déserté pour deux raisons, la première est celle de retrouver Rikku et Asuna. J’ai maintenant la certitude que Rikku est mort ce qui enlève déjà un objectif à ma longue liste. La deuxième raison est que je ne veux pas que les générations futures subissent ce que j’ai vécu. La guerre étant jeune qui nous arrache nos parents, nos frères et nos sœurs et puis alors qu’on pense s’en être débarrassé, une autre guerre éclate. T’es amis meurt, les rares personne à qui tu t’es attaché pendant cette courte période de paix décède sous tes yeux. Comment peut-on me reprocher de vouloir empêcher que cela arrive aux générations suivantes.

- Tu es intelligent Kumojin…. Un peu trop même. Mais disons que toi et moi nous pensons à peu près la même chose et tu as même résumé une des grandes raisons de ma désertion : La paix. Je ne suis pas con, je sais qu’on ne pourra pas obtenir la paix sans faire couler du sang. Mais cela ne nous empêche pas d’en faire couler le moins possible.

Je marque une petite pose afin de lui laisser le temps d’assimiler ce que j’ai dit.

- Tu doutes ? Crois-tu que c’est en ayant des doutes que tu arriveras à créer un avenir meilleur ? Si tu le veux vraiment et que tu y crois, tu peux réaliser des choses grandioses. Mais si tu doutes tu n’arriveras à rien. T’es mots seront suivis de mot pour finir en mot. Alors que moi, mes mots sont suivis d’action pour finir en résultat. Tu veux un avenir meilleur ? Alors crois en la paix et en toi. Crois en ce qui comme toi et moi, cherchent la paix. Tu comprendras rapidement que tu peux accomplir beaucoup de chose.

Le kumojin est venu uniquement dans ce but ? Parler avec moi de la paix au milieu d’une forêt. Quel étrange personnage quand même. Mais je dois admettre qu’il n’est pas bête, bien au contraire. Il veut la paix, mais par mesure de précaution il préfère savoir si cet objectif est vraiment réalisable ou non. A vrai dire je n’ai pas été assez intelligent pour poser de telle question avant ma désertion. J’ai directement que si tant de grand Shinobi en combattu c’est que cela est possible. Teichiro, Gabushi, Raiken ou encore Amaterasu. Tous ces gens ont cru en la paix et je pense qu’ils ont largement eu le temps de se poser ce genre de question. Je préfère faire confiance à mes modèles plutôt que d’hésiter sur ma voie.

A vrai dire il ne voudrait pas mourir pour une cause impossible. En même temps si tout le monde fait comme lui, que personne n’est prêt à donner sa vie pour la paix alors c’est sûr que notre objectif devient plus impossible qu’autre chose. Mais à l’heure actuelle, notre objectif est plus réalisable que jamais. Les villages eux même nous ont montré que la paix est réalisable. Lors de la guerre contre Makka tous les villages se sont rassemblés sous une seule et même bannière, nous montrant ainsi que la paix est réalisable. Malheureusement cela n’a pas durée autant de temps qu’on le voulait, mais ceci n’était un extrait de la paix future.

Mais le jeune Akeno a encore des questions pour moi, comme si j’étais celui qui était le plus apte à lui répondre. Actuellement, celle qui peut le mieux répondre à ses questions reste bien évidemment Amaterasu puisqu’elle est elle-même ma sensei dans ce domaine. Pourtant, c’est moi qu’il est venu voir, peut-être est-ce le fait que je sois un déserteur de Kumo. Ainsi, il pourrait me demander pourquoi j’ai quitté le village. Oui sûrement.

La suite de son discours dessine un grand sourire sur mon visage. Pas parce que je suis heureux, mais plutôt que je m’attendais à cette question. Elle était inévitable, tous les défenseurs de la paix se la sont posé ou alors un proche l’a fait pour eux. C’est THE question.

- La question qui tue…

Il ajoute que je ne suis pas obligé de lui répondre, mais je vais le faire. Pourquoi ? En premier lieu parce qu’il me l’a demandé gentiment et en deuxième parce que je pense avoir une réponse un minimum satisfaisante, même ça c’est lui qui va en juger.

- Tu viens de retranscrire un vieux proverbe que tous les défenseurs de la paix ont déjà étudié. « Quiconque veut la paix, doit se préparer à la guerre ». Obtenir la paix par la guerre n’est pas mon objectif. Mais si jamais la méthode pacifique ne marche pas… Il se pourrait que je fasse ainsi. C’est une dernière option pour moi. Si jamais les chefs des villages change et qu’ils sont tous anti-paix, je ne vois pas d’autre moyen que de faire cela et je n’hésiterais pas à le faire si c’est dans ces circonstances.

Oui je le ferais, mais la véritable question est de savoir si mes camarades me laisseront faire ou s’opposeront à moi. Je n’ai pas envie d’affronter des défenseurs de la paix, voilà pourquoi ce n’est qu’une bouée de secours.