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 Lust & Alcohol. - Kaïto.

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Mitsuharu Yuka
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Message(#) Sujet: Lust & Alcohol. - Kaïto. Lust & Alcohol. - Kaïto. EmptyMer 26 Juin 2013 - 1:18

Une soirée chaude, brûlante. Pleine d’effluves ignobles, qui montent à la tête et dévorent les narines. Ce genre d’odeurs qui vous laisse la gorge sèche et un goût désagréable sur la langue. Pourtant, Yuka se trouve dans ce bordel. Dans cette immense bâtisse aux couleurs agressives, avec de la musique pesante et une chaleur étouffante. Ce qu’elle y fait ? Elle épie. La demoiselle de la dernière fois l’y attend. Son nom ne lui revient pas, mais beaucoup de choses font que Yuka ne saurait l’oublier. Ce bout de femme, encore plus complexé et petit que la kunoichi il y a encore quelques temps, travaille ici de jour comme de nuit. Une fille de joie ? Pas le moins du monde. Au contraire, il semble plutôt qu’elle ne soit que le larbin de toutes ces bonnasses qui remuent encore et encore contre cette barre de fer, en attirant le regard de tous les hommes – ou femmes – qui sont venus se rincer l’œil. Pauvre petite. Être sous le commandement de ces morceaux de chair indignes, qui font parler leurs corps pour obtenir de l’argent. Yuka resserre le nœud dans ses cheveux et pose son coude sur la table pour soutenir sa tête. Sa tignasse a poussé, et s’étend maintenant plus loin, bien qu’elle préfère les garder attacher pour éviter la gêne. Le temps a passé, et la kunoichi a vu sa chevelure se foncer, quittant le châtain clair pour devenir presque noire. Bon, certes, elle les y a aidés, mais le principal est qu’ils soient tels quels à ce jour. Pour le reste, pas de remède miracle, seulement, on dirait bien que Dame Nature s’est décidée d’un seul coup à changer les attributs de la demoiselle. Devenant plus grande, tout d’abord, elle a également gagné en poitrine, ce qui lui permet d’être moins remarquée dans ce genres d’endroits. Pas d’expérience étrange, ni même de chirurgie, juste un bon déblocage lié aux hormones, et la voilà devenue femme. Oubliés les moments de doute devant le miroir, à se demander si ces petites olives prendraient un jour une véritable forme, désormais, la brune se balade avec une vraie poitrine, une de celles que beaucoup envient, et que d’autres apprécient. Ah, être femme, une sacrée histoire.

D’ailleurs, en parlant d’être femme … En voilà une qui s’approche doucement de la Mitsuharu. Un grand sourire se trouve sur ses lèvres. Ce genre de ris narquois, qui montre à quelle point la personne qui l’affiche est fière, et sûre d’elle. Hautaine, la demoiselle vient jusqu’à Yuka, ôte son coude de la table et prend place sur ses jambes. Malicieuse, la kunoichi lui offre un magnifique rictus, cherchant à simuler un quelconque plaisir quant à sa présence ici. L’allumeuse, incapable de s’en rendre compte car extrêmement confiante, débute alors son petit manège. Ses lèvres s’approchent sensuellement des oreilles de la sabreuse et, à quelques millimètres près, lorsque ces dernières passent le seuil interdit, la brune chope sa tignasse et la tire vers le bas. Surprise, la catin reste un moment sans comprendre, jusqu’à ce que Yuka se décide d’éclairer sa lanterne.

    « — Soucis-toi davantage des gens que tu accostes, ma belle, si tu veux éviter ce genre de scènes. »

Avec une grande violence, la Mitsuharu l’envoie valser de l’autre côté de la table et se relève, récupérant le flambeau de la fierté. Sa silhouette se démarque des autres. Équitablement réparties, ses formes semblent attirer le regard de tous les hommes de l’assemblée. Yuka va alors s’installer rapidement sur un autre fauteuil, là, elle y rencontre un jeune homme aux cheveux bleus. Il est assis, le regard dans le vide. Il ne contemple pas les femmes, apparemment. Le verre de gnôle non-loin donne une explication quant à ce qui le travaille. La brune le regarde un instant, puis détourne le regard. Les vapeurs d’alcool lui montent sûrement à la tête. Il doit phaser, totalement coincé entre le monde réel et le paradis. Ou l’enfer. Yuka s’enfonce au fin fond du fauteuil et pousse un long soupir.

Izumi ne viendra pas. Elle le sait. Cela la déprime au plus haut point. Du coup, sa venue en ces lieux est inutile. Tous ces déplacements pour rien, tous ces chocs pour rien. Cette odeur enivrante, brûlante, qui réduit ses narines à néant. Tout ça. Tout ça pour rien. Tant d’efforts pour un résultat inexistant. M’enfin, maintenant qu’elle se trouve là, autant suivre le rythme jusqu’au bout. Ou presque. Yuka commande un verre. Une vodka cerise. Quoi de plus simple pour se mettre bien ? Un petit goût fruité, rendu fort par l’arôme de l’alcool.

    « — Quelle merde. C’est d’un chiant. »

Le serveur revient très rapidement avec son verre, et repart aussitôt. La brune pousse un long soupir et regarde face à elle. Rien, rien d’intéressant. Hormis l’alcool.
Elle tourne la tête. Le type a ses côtés n’a toujours pas réagi. Il dort debout, peut-être ? Sa main parcourt rapidement son bras pour remonter jusqu’à son épaule. Que fait-il ? Peut-être serait-il bon de le réveiller, non ? Ou alors …

    « — Hep, si tu ne veux pas te faire violer par les femmes en rut de cet établissement, tu devrais réagir un peu … »


Dernière édition par Mitsuharu Yuka le Mer 26 Juin 2013 - 16:59, édité 1 fois
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Lust & Alcohol. - Kaïto. Lust & Alcohol. - Kaïto. EmptyMer 26 Juin 2013 - 2:36


Que faisait-il ici, déjà ? Pauvre enfant, il n'en savait rien. Sûrement une de ses nombreuses soirées à traîner dans la pénombres des rues, à marcher seul avec son égoïsme. Non il s'en fichait de tout cela, il s'ennuyait, sa vie était morne, normale ou banale. Rien de bien grave, rien de bien important non-plus s'y passait. Il était à Kiri, défendait ses causes, ses droits mais surtout son respect. C'était ça son quotidien et pourtant il le savait, il valait bien mieux qu'un vulgaire soldat d'un village. Il était supérieur à toutes ces personnes qui marchent dans la rue, désœuvrés cherchant de stupides excuses pour ne pas travailler ou combattre. De la vermine, c'est ce que pensait Kaïto oui. Mais il devait quand même respecter ces gens-là, peuple de la Brume sanglante, il le devait et le faisait avec la plus grande des servitudes possible en ce monde. Mourrait-il de rage alors ? Non, bien sûr que non. Il se contentait d'une simple vie, aisée certes mais restant une simple vie. Après tout il n'avait pas de but précis encore. Peut-être faire partit des légendaires épéiste de Kiri pour qu'on le connaisse du monde entier, il le méritait amplement. Mais il restait là, assis sur son fauteuil à voir ces sous-races, vendant leurs corps pour quelques pièces. Il soupirait mais après tout il aimait cet endroit, la luxure, oui il en avait. Il aimait s'amuser, pour voir l'étendue de ses pouvoirs, de sa domination, il était comme ça.

Une femme vint alors se heurter près de lui, jetée par une autre femme, le retirant un court moment de ses songes. Cheveux bruns, yeux pratiquement rouges, celle-ci le fascina, avait-elle l'air différente des autres ? Et comment ? Ce n'était pas une sensation d'attirance, non, plus un rapport de puissance, de grandeur. Il sentait de son fauteuil une présence différente des autres. Et malgré cela il repartait autre part, prenant une gorgée de son Whisky. Il aimait autant l'alcool qu'il aimait toucher les femmes. Peut-être ses deux activités préférées en ce monde. Il n'aimait sans plus combattre mais s'il le devait il mettait son cœur et son âme dans ses dagues. Il n'eut point le temps de pouvoir s'imaginer d'autres pensées que la jeune Kunoichi de tout à l'heure vint lui parler, assise à côté il l'a contemplait de plus près. Il écouta ses paroles avec attention. Il en rit doucement.


    « Me faire violer ? Ces femmes sont les déchets de notre société, regardes moi ça. »


Il siffla et une de ces femmes dégoûtantes arriva, à genoux devant lui il s'amusait avec elle, passant le doigt sur ses lèves, ses yeux pour au final la poussée pour qu'elle tombe dos sur le sol. Il restait assis sur son fauteuil et reprenait son dialogue. Il soupira.


    « Ce sont mes jouets, je peux en faire ce que je veux. De la pure vermine, rien d'autres. Elles ont gâchés leurs vies au point d'en arriver à vendre leurs corps. À qui ? Pour des personnes s'ennuyant, des personnes comme moi. Même si ce soir je n'y est point goût. Et toi, que fais-tu ici ? »


C'était vrai. Que faisait cette belle femme ici, seule ? Elle n'était sûrement pas ici pour s'amuser, non elle faisait autre chose. Si elle avait adressée la parole à Kaïto c'est sûrement pour diverses raisons. Mais cela l'arrangeait, elle n'était pas une vulgaire prostitué. Sa nuit n'allait donc pas être si ennuyeuse. Le sabreur alors recommençait un peu à reprendre de ce monde. Il reprenait son verre pour boire l'essence de sa vie. Il marchait qu'avec ça, non pas constamment ivre, non loin delà, il gardait une certaine classe et présence. Mais il aimait boire, ce goût si amer, qui revenait comme une vengeance, ça le soulageait. Bien sûr jamais il n'atteignait le stade de perte de contrôle, il restait maître de lui. Ni de violence, ni d'abus, il savait où et quand s'arrêter. D'ailleurs il tenait parfaitement bien l'alcool. Sûrement une prise d'habitude, ce n'était peut-être point un talent mais c'était toujours en son avantage.

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Message(#) Sujet: Re: Lust & Alcohol. - Kaïto. Lust & Alcohol. - Kaïto. EmptyJeu 27 Juin 2013 - 0:35

Toutes ces femmes, ces déchets, ces objets du pêché. Toutes ces créatures dansant comme des diablesses pour envoûter l’assemblée, et en faire des pantins. Elles rappliquent à une vitesse folle lorsque le Roi claque des doigts, et pleurent lorsqu’il les rejette comme les chiennes qu’elles sont. Yuka soupire. Ce spectacle de débauche est sûrement le plus pitoyable qu’elle ait pu contempler jusque-là. Tous se déhanchent dans une sensualité distordue, rendant leurs corps encore plus immondes qu’ils ne le sont déjà. Souillées par le sexe, par ses plus grands démons, ces femmes ne sont que des restes. Et Yuka se trouve parmi elles, à attendre la seule et unique créature qui sort du lot. Si tant est qu’elle arrive. Parti comme c’est, cela n’arrivera jamais. Le temps passera, et sa seule compagnie sera l’homme à ses côtés, qui s’exprime comme s’il était maître de tout, et de tout le monde.

La kunoichi pose ses rubis sur lui, lui adressant une once d’attention, se focalisant sur lui pendant un instant. Étonnamment, ce type n’est pas laid, et n’inspire pas le même dégoût que toutes les autres personnes présentes ici. Au contraire, il a ce côté désinvolte qui le rend attirant. Les rebelles attirent toujours les femmes, c’est bien connu. La brune lui offre alors un joli sourire, avant d’entamer son verre en n’en prenant qu’une gorgée.

    « — Ce que je fais là ? Oh, tu te moquerais. Je suis peut-être la plus perdue de toute cette assemblée. »

Ce n’est pas faux. Mêlée à ces gens, Yuka ne ressemble qu’à un vulgaire pion de la sainteté. Presque totalement pure et innocente, elle sait que sa présence dans le cercle est prohibée, de par une réalité simple et indéniable : Sa relation avec Yoru. Pour lui, elle pourrait détruire le monde pour en façonner un nouveau, à commencer par cette bâtisse pleine de déchets. Elle soupire, et revient à sa triste réalité. Sa présence ici la déprime presque, finalement. Si ses rêves de grandeur sont balayés par une vérité triste et ennuyeuse, elle espère tout de même que le type à ses côtés saura remonter le niveau.

    « — En fait, j’attends quelqu’un. Mais ce quelqu’un ne vient pas, et ne viendra pas. J’voulais partir, mais la catin là-bas m’a retenue. Elle ne sait pas sur qui elle met les mains. »

Paradoxal. Venir dans un bordel en n’acceptant pas d’être touchée. C’est fou, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est ainsi que Yuka perçoit sa présence ici. Celle d’une personne lambda qui en attend une autre. Elle ne veut pas de sexe, pas de jeu sensuel, pas de tour de barre, rien. Juste la présence d’Izumi. Peut-être est-ce trop demander, alors finalement … Elle se rabat sur l’alcool, et attend que le temps passe, en espérant que sa chère pétasse vienne jusqu’à elle.

    « — Sinon ! J’m’appelle Yuka. Et toi, quel est ton nom ? »

« Dieu, peut-être », retient-elle entre ses dents. Même si cela semble être une pique bien méchante envoyée à l’inconnu, Yuka sait qu’elle ne signifie rien. Au final, ces deux personnes critiquent, et s’élèvent au-dessus de toutes les catins et de tous les hommes en mal de cul de ce bordel. Ils sont tous là, à attendre que la pute vienne récupérer leur obole pour un petit voyage en Enfer. Cette fois-ci, le Styx deviendra le fleuve de tous les plaisirs, et aucun cadavre ne jonchera l’eau. Aucun. Sauf peut-être le leur. Pourtant, lui ne pense pas de la même manière. C’est étrange, surtout venant d’un homme seul. Certains viennent et trompent leur femme, en espérant que cela rehaussera leur couple, d’autres pour le plaisir, et les derniers pour se rincer l’œil. Rares sont les exceptions qui viennent pour autre chose.

    « — Si tu n’as pas envie de t’en faire une, pourquoi être là ? »

Question en toute logique. Peut-être que son côté divinité supérieure reparaîtra lors de sa réponse, qui sait ? Et Yuka aura eu raison de le nommer Dieu. Enfin. Dans ses pensées. Faire un tel plaisir à un inconnu, hors de question.
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Message(#) Sujet: Re: Lust & Alcohol. - Kaïto. Lust & Alcohol. - Kaïto. EmptyJeu 27 Juin 2013 - 18:32


Vermine. S'il le pouvait le jeune Shinobi cracherait sur ces pauvres filles dévergondées. Alors pourquoi aimait-il tant venir ici ? Il n'en savait rien. Car il adorait coucher ? Car il ne croyait pas en un amour éclair et fort. Bien sûr que non, ça n'existe pas dans ce monde ou du moins, par pour lui. Alors il aimait cet endroit car ici aucune promesse n'était faite, aucun engagement prit sauf payer les garces qui faisaient leurs travailles. Il s'en foutait complètement des préjugés des gens, il venait ici quand il s'ennuyait, la tête haute et toujours fier de ses actes. Se prenant pour un véritable Roi il n'en avait rien à fiche des pauvres gens toujours ici à observer ses moindres faits et gestes. Oh oui, il vivait ainsi, au jour le jour, avec tous ces pêchés qu'il portait le dos droit.

La jeune femme lui répondit. Elle ne savait même pas pourquoi elle était ici. Mais ses yeux ne reflétaient en rien la médiocrité des femmes de ce bar. Oh non, une innocence pur, un petit cristal encore entier malgré tous les problèmes qu'elle a put confronter. Son apparence était parfaite, digne et riche. Rien à voir avec les catins. Il savait très bien qu'il avait à faire avec quelqu'un de digne et de noble, ainsi il se comportait comme il était normalement. Certes il exposait encore ses désires à des inconnus mais c'était ainsi, il ne pouvait se retenir de vouloir montrer tout le pouvoir qu'il avait.

En fait, elle attendait quelqu'un, Kaîto en soupira encore une fois. Il n'a jamais attendu quelqu'un lui, ou du moins pas dans le sens fraternel ou amical. Attendre Shinichi pour les missions oui, mais ils n'étaient peut-être pas ami, ou du moins pas encore. Il attendait peut-être juste son avenir qui promettait glorieux, du moins c'est ce qu'il en pensait et ce qu'il croyait.

« Quelle ironie de venir ici sans vouloir se faire toucher. Enfin bon, peu importe, je m'appelle Kaïto et je suis enchanté de faire ta connaissance. »

Son sourire n'avait rien de forcé, c'était juste un sourire de malice, d'intrigue cachant encore tant de mystères. Kaïto était ce genre de personnes oui, à ne montrer rien de lui, juste ce qu'il veut que les autres puissent voir de lui : puissance, force, détermination, courage. Des attributs parfaits oui. Pourtant comme Yuka, on pouvait observer son orgueil le plus prononcé du village. Peut-être un peu de sa perversité même si cela s'expliquait plus par le fait qu'il s'amusait avec ces filles. Il tourna une nouvelle fois ses yeux vers ceux de la fille. Une question étrange, qui le fit rire. Il portait toujours sa main devant sa bouche, enfin un seul doigt. Cette position évoquait assez la posture d'une personne puissante, ou du moins qui croyait l'être.

« Aha, moi-même je n'en sais plus que toi. Peut-être que c'est ici le seul endroit où je peux me sentir à l'aise. Ma maison est oppressantes, les rues sont débordés par la vermine. Où puis-je avoir un endroit qui me convient ? Même celui-ci n'est pas parfait, et pourtant je restes ici. C'est une excellente question, moi-même je n'en sais rien. »

Oui, c'était ça en effet, il n'avait aucune raison d'être ici vu qu'il ne voulait pas coucher ou s'amuser. Il était juste perdu tel un lapin ne retrouvant point son terrier. Et malgré le fait qu'il avait déjà répondu à la jeune fille, il continuait de se poser cette question en boucle dans sa tête, sans trouvé d'autres solutions.

Ding, ding, regarde la jolie poupée qui fait ding, où es-tu toi, qui es-tu toi ? ♫

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Message(#) Sujet: Re: Lust & Alcohol. - Kaïto. Lust & Alcohol. - Kaïto. EmptyVen 28 Juin 2013 - 23:21

Il tourne en rond. Dans le paradis de la luxure, le pauvre petit enfant s’est égaré. À la poursuite d’un rêve, il a couru, et s’est ramassé. À la recherche de réconfort, il écume les bordels et les contacts féminins. Ces pétasses qui se déhanchent, ces corps détruits par la débauche, tout ça, il en a l’habitude. Il voit ça tous les soirs, assis à la même place, à boire son verre. Ou peut-être pas. Un endroit qui détend, hein ? Alors que tout ici suinte l’aigreur d’une vie difficile ? L’amertume de la perte, et de la chute aux enfers. Elles ne sont pas fières, elles ont honte. Honte que leurs corps ne soient que des objets, d’être les allégories du plaisir charnel. Elles ont honte, ces femmes piégées entre les griffes d’Eros. Cependant, que peuvent-elles y faire ? Comment gagner de l’argent autrement, quand on n’a aucun talent hormis celui d’allumer juste en remuant les fesses ? Ces femmes sont des damnées, elles n’ont pas le choix. Contraintes à bouffer la terre, elles sont restées assises et ont accepté. Elles ont admis. Et les voici ici. Alors comment ? Comment se laisser toucher par ces mains immondes qui ont déjà touché tant de saletés ? Comment ne pas repousser une décharge, pleine de déchets, qui sent l’ordure à des kilomètres ? Yuka n’accepte pas, Yuka ne veut pas. La merde reste avec la merde. Sans aucune prétention, bien évidemment.

    « — Je viens pour boire, et voir quelqu’un. Ces salopes n’ont aucunement le droit de poser les pattes sur moi. Après tout, ne sont-elles pas de simples bêtes de foire ? »

Enchaînées. Forcées de rester là, avec leur fierté déchirée, et leur visage d’auguste. Elles sourient, mais pleurent à l’intérieur. Ces femmes qui n’ont pas choisi de grandir, et qui ne veulent pas changer. Ces ordures, qui n’acceptent pas de modifier le cours des choses, et qui se complaisent dans leur souffrance. Elles se font baiser, dans tous les sens du terme, mais ont compris que plus rien ne pouvait les atteindre. Une fois souillées, l’être un peu plus ne leur semble pas une épreuve. La bave du crapaud ne touche plus les pigeons détruits qu’elles représentent. Morcelées, déchiquetées, voici le plus beau spectacle que ce monde puisse offrir, ce qu’il a de plus sexy dans ses poches : Le spectacle de la douleur. Elles dansent, dansent encore, peut-être pour expier, pour être comprises. Mais personne, personne ne comprend le message qui se cache sous leurs arabesques maladroites, sous leurs mouvements machinaux. Ce ne sont que des objets, des robots. Construits pour plaire au regard, sans jamais qu’on ne comprenne ce qu’elles ressentent. Peut-être ne ressentent-elles rien, au final ? Un pantin n’a jamais appris à dire oui ou non, il se contente d’agir.

    « — Cela n’est pas parfait, car cela n’est rien. Cette scène est hideuse, c’est une tragédie. On pourrait en voir tous les jours des comme ça, mais elles ont cet aspect ignoble qui les rend tristes. Encore plus que n’importe quel être. Ces femmes sont souillées, réduites à néant simplement parce qu’elles existent grâce à leurs corps. Ces femmes ne sont pas des femmes. Juste l’objet de vos désirs. L’objet de tous hommes libidineux, soumis à leurs instincts lubriques. Est-ce vraiment mieux que d’être oppressé dans sa propre maison ? »

Questions qui fâchent, réponses qui dérangent. Ces vérités que tout le monde cache, et retient entre ses dents. Ces choses que personne n’accepte de se figurer, et que tous enferment à double-tour dans le coffre fort qu’est leur cœur. Pourtant, il n’y a pas plus ignoble qu’une catin. Rien que d’imaginer le nombre de personnes qui connaissent leur corps est immonde. Ce sont juste des rites de passage. Des autoroutes. Tout le monde y met les pieds un jour, pour le plus grand bonheur de celui qui les entretient.

    « — Elles me donnent la nausée. »

Imparfaites, incapables. Condamnées à se regarder mourir un peu plus pendant que leurs corps s’adonnent à une danse de plus. Un ballet funèbre, interminable, qui n’a de cesse de resserrer l’étau autour de leur cou, et qui les enterre un peu plus.

    « — Ces femmes ne sont plus des femmes, et elles le vivent bien. »

Yuka prend son verre, et en boit une gorgée.
C’est la fin de leur monde, le renouveau d’un cycle sexuel, plein de luxure. Un cycle qu’elles ne quitteront qu’une fois leur volonté éveillée. Tant que leurs cœurs seront endormis, elles souffriront de cette vie banale, répétitive. Elles ne verront pas la lassitude les étouffer. Tant que leurs yeux seront fermés, elles ne changeront pas d’univers. Pauvres d’elles.

    « — Le marché de la luxure est le pire de tous. Le business dans lequel on entre, et duquel on ne sort jamais. Es-tu toujours certain que cet endroit est plus reposant que les autres ? »

Et si finalement, il était le pire de tous ?
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