On dit souvent que le hasard fait bien les choses, parfois ça me laissait assez perplexe, pour cause, je ne savais pas comment j’avais fait pour finir là… Où ? Dans un asile psychiatrique…

=| -Mais puisque je vous dis que je ne suis pas folle ! C’est une erreur ! Vérifiez vos documents, vous verrez bien que je ne suis pas dedans ! Mais bordel !!! Lâchez-moi !!!!

Ouais, ouais, la fille hystérique-là qui se débattait c’était bien moi, pourquoi j’étais déchaînée comme ça ? Cela  devrait être assez facile à comprendre, pour x raisons, j’étais sur le point de me faire interner, pourtant, je vous jure, je n’étais pas folle et ma présence ici était un pur hasard… Si si c’est vrai !
Pour faire simple ma mésaventure avait commencé cette nuit… Pour ne pas changer, je traînais dehors jusqu’à pas d’heure et ce soir-là, allez savoir pourquoi, j’avais eu en cette nuit de printemps une folle envie de me baigner… Ce qui était en soi assez louche, puisque je détestais baigné dans un liquide, justement, voilà pourquoi je le faisais, je comptais passer outre cette phobie… Ah bah t’avais gagnée ma fille ! Bravo !

Pour en revenir à l’histoire, justement histoire de me donner du courage j’avais vidé la bouteille de Bourbon que m’avait offert mon idiot d’ami/coéquipier Shord, le Kyu n’avait rien trouvé de plus intelligent que de confier à une gamine de quinze ans une bouteille entière d’un alcool aussi fort. Au début, je n’en voulais qu’une gorgée, histoire de me donner du courage ou de planer assez pour mettre un pied dans l’eau, mais finalement, je ne savais pas trop comment, c’était tout le liquide qui avait fini dans mon gosier. De ce que je me souvenais alors, après avoir fait tomber les tissus j’avais sauté dans l’eau pour patauger avec ma joie d’enfant… Le miracle de l’alcool… Bref, jolie petite histoire si alors en sortant sans mettre noyée et ça je ne savais pas par quel miracle, j’avais pu retrouver mes vêtements… Ouais nue comme un vers au milieu de nulle part, impossible pour moi de mettre la main sur de quoi me redonner un peu de dignité, pour ce qu’il en restait à ce moment-là… Ainsi donc, j’avais entrepris de retrouver une solution de « remplacement » en arpentant la zone au hasard… T’avais réussi tiens !

J’avais cru ma galère achevée quand en trébuchant j’avais trouvé une sorte de blouse blanche que j’avais enfilée vite fait… Grave erreur, car ce tissu de malheur ne m’avait attiré que des malheurs, pour cause, sa légitime propriétaire était une échappée de l’asile de Kiri et une patrouille était à sa traque… Et tandis qu’elle se faisait la belle comme il fallait, c’était moi qu’on ramenait là-bas persuader que j’étais la fugitive… Bon certes, mon état d’ébriété et ma tenue n’avait pas été en ma faveur, néanmoins, ne pouvaient-ils pas vérifier ça correctement… Ça se voyait que j’étais pas la bonne non ? Ces infirmiers ne savaient-ils donc même pas à quoi ressemblait leur évadée… C’était une blague ou bien ?... Quoi qu’il en soit, je ne comptais pas en rester là, encore moins rester là ! Deux coups voire quatre cinq et paf l’équipe médicale se voyait envoyer valser et moi je courais vers la sortie qui était… Euh où d’ailleurs… Cherchant un peu partout une silhouette attirait mo attention, non elle n’avait rien des fous ou sadiques présent ici de plus je reconnaissais le bandeau d’un confrère. L’abordant en l’agrippant je me voulais cash sortant des griffes plus longues que ma tête grâce à mon don héréditaire…

=| -Hey toi ! Elle est où la sortie ? Faut que tu m’aides, je suis une Shinobi de Kiri moi aussi, je suis une Kaguya regarde ! Je ne suis pas folle ! Enfin pas celle qu’ils cherchaient ! Dis-leur ! Va prévenir le bureau Kage ! Sors-moi de là direct sinon ! Ok montres moi la sortie !

Tu te rongeais les sangs. A attendre dans ce couloir d'hôpital, tu n'en pouvais plus. L'inquiétude aurait pu te faire des cheveux blancs que cela n'aurait rien changé. Miyabi est tombée malade. Gravement. A tel point que tu as du la faire hospitaliser. D'urgence. Et te voilà, assis sur une chaise pliante, en plein milieu d'un couloir, à attendre le diagnostic d'un médecin. Les minutes s'écoulent lentement. Elles te semblent des heures. L'inquiétude te ronge. Tu n'arrives pas à tenir en place. Tu n'arrives pas non plus à aligner deux pensées correctes. Tu te mordilles les ongles, attendant impatiemment, tentant de rester tranquille... Tu ne peux pas. Tu n'y arrives pas. C'est tout simplement impossible pour toi dans l'état actuel des choses. Tu te lèves, tu marches, tu te rasseois. Jusqu'à voir une infirmière sortir de la salle d'opération. Tu te redresses d'un bond, alors qu'elle vient te demander de ne pas t’inquiéter.

Elle va bien, elle a juste besoin de temps et de calme pour récupérer. Malheureusement les visites ne sont pas autorisées pour l'instant...

Tu soupires de soulagement, la remerciant pour ce qu'ils ont fait. Sans eux, qui sait si elle s'en serait sortie ? Tu lui proposes également de leur donner un peu d'aide en échange. Le temps qu'elle soit remise au moins. Ce serait la moindre des compensations. Enfin, c'est ton avis. Ce n'est pas grand chose, mais tu y tiens. Après tout, ils ont sauvé une de tes filles...

C'est ainsi que tu t'es retrouvé ici. Tu marches dans les couloirs de l'asile, un dossier médical apposé du tampon de la clinique. On t'a demandé de venir le porter ici, au docteur... Quelque chose. Tu ne sais plus. Cela te reviendra sûrement avec le nom sous les yeux. Tu déambules, vérifiant les plaques près des bureaux. Jusqu'à entendre des cris, des bruits de combat, et voir une jeune femme débouler comme une furie. Tu t’apprêtais à dégainer ta lame, que tu retiens dans son fourreau au dernier instant. Tu te laisses faire alors qu'elle t'agrippe, te surprenant en faisant jaillir d'imposantes griffes d'os juste sous ton nez. Impressionnant. Tu l'écoutes calmement alors qu'elle semble s'énerver, paniquer, t'indiquant qu'elle tient absolument à sortir... Hum. Au vu de ses vêtements, c'est une des patientes de l'endroit.

Désolé mademoiselle, mais... Je pense que vous ne devriez pas sortir de cet endroit. Pour votre bien et celui des autres.

Tu la fixes alors, libérant le pouvoir de tes pupilles pour améliorer ta vitesse, t'arrachant à son emprise, avant de lui faire une clé de bras, l'immobilisant. Tout ceci un instant fulgurant, grâce à ta vitesse améliorée. Voilà, ainsi elle devrait se tenir tranquille. Tu maintiens ta prise tout en désactivant ton pouvoir, l'éclat doré s'effaçant de tes pupilles.

Tiens toi donc tranquille. Je n'aime pas vraiment devoir utiliser la force, de surcroît contre une femme, mais je pense que ce sera plus simple pour tout le monde...

Mais quel crétin… Puis d’où et comment il avait fait ça lui… ? J’étais perplexe, il avait été si rapide… Je restais sans voix alors que lui il faisait résonner la sienne avec des mots qui ne me plaisait pas, bordel, mais il n’avait vraiment rien compris…

=| -Écoute mon gars, ne m’oblige pas à t’expliquait ça avec moins de tact, ne sois pas aussi stupide que ceux-là. Ma présence ici est une erreur, je ne suis pas la bonne patiente, pour preuve, regarde je suis une Kaguya ! Et je peux le prouver, mais ces fous ne veulent même pas vérifier leur dossier pour voir à quel point ils ont tort. J’ai trop bu hier, certes, mais je ne vais pas me laisser enfermer ici pour leurs beaux yeux, tandis que l’autre mène sa vie tranquille dehors. Soit tu m’aides… soit…

Eh oui l’ami, moi aussi le taijutsu ça me connaissait, cependant… Euh j’étais bloquée, pas grave un bon de coup de coude vers les côtes  et je me lâchais de cette emprise.

=| -Je suis une kunoichi et en tant que consœur jai besoin de ton aide là tu vois. Aucune envie de régler ça aux poings figure toi ! Mais s’il n’y a pas d’autre solution, soit. Amène toi ou viens avec moi leur faire entendre raison, parce que là tu vois, je perds patience…

Et la patience, je n’en avais jamais eu beaucoup pour rappel, qu’importe là n’était pas la question, d’autant qu’un autre détail me préoccupait, qu’était devenu Nectus dans tout ça ? J’espérais que le loup avait eu la présence d’esprit de m’attendre à la maison,  surement, il commençait à être habitué maintenant…

=|-Mon nom est Aoji’, Aojikawamanashi au complet, je suis la disciple de Kitase Shinichi, d’ailleurs, si tu pouvais le prévenir aussi ça m’arrangerait.

Pour sûr, que si ce radin l’apprenait il allait me mettre misère, déjà parce que boire c’mal, puis en plus finir ici c’est ternir sa réputation, donc sa noble attitude, ouais bon, il valait mieux qu’il ne sache pas en fait…

=| -Enfin, non ! le préviens pas à lui ! Va ! Il me tuait s’il apprend ça…. ARF ! Comment j’ai pu être aussi bête, franchement… A la prochaine !

La petite conversation allait devoir s’arrêter là, j’avais de la compagnie et d’une pirouette, moi je faussais compagnie justement, passant à travers une fenêtre ouverte dans une chambre, je rejoignais l’extérieur, direction chez Shinichi qu’il arrange tout ça tant pis. Simplement, tous ne l’entendaient pas de cette même façon… Soudain révélation sur mon senseï !

=|-Oh merde c'est vrai il est parti en mission au pays des neiges...

Toujours là quand il faut lui aussi !

Tu l'écoutes calmement, alors qu'elle t'explique sa situation. Une erreur ? Vraiment ? Et bien tu verras bien lorsque tu leur déposera le dossier que transportes. Et puis, tu peux bien lui laisser le bénéfice du doute. Sans compter qu'une erreur est toujours possible. Tu desserres alors un peu ta prise, alors qu'elle se libère de façon un peu brutale, te portant un coup de coude au niveau des côtes. Quelle impatience. Accompagnée d'une propension à la violence ? Non, tu ne peux pas lui coller une étiquette sur le dos comme ça. Tu te contentes de la regarder parler, parler, et encore parler. A quoi bon déblatérer de flots de paroles si elle cherche à échapper aux responsables de l'asile ? Elle perd du temps. Et elle n'a pas l'air de s'en rendre vraiment compte.

Tu restes silencieux devant son discours, arquant un sourcil lorsqu'elle énonce le nom de son maître. L'ancien Mizukage, et actuel chef des Epéistes en personne ? Intéressant. Même si tu butes légèrement sur son prénom. Quelle agitée. Elle ferait mieux de garder son calme plutôt que de s'énerver ainsi. En fait... Elle est en train de monologuer dans son coin. Jusqu'à ce qu'elle finisse par prendre la fuite, passant par une fenêtre, alors que les voix des médecins semblent se rapprocher. Tu soupires. Tu vas devoir régler tout ça. Tu t'avances à leur rencontre, les arrêtant.

Excusez moi, j'ai ceci à vous remettre. Je viens de la clinique, on m'a demandé de vous faire passer ce dossier.

Euh. Nous allons le faire passer au docteur. Mais nous cherchons une patiente qui s'est visiblement enfuie, et !

Justement, parlons en, je viens de la croiser, et je pense que vous faîtes erreur sur la personne... C'est une de mes connaissances, vous avez du la confondre avec quelqu'un d'autre.

Vous êtes bien sûr ?

Tout à fait certain.

Mais il faudrait rattraper celle qui s'est vraiment enfuie dans ce cas !

Je m'en charge alors, donnez moi juste son signalement.

Tu espères qu'elle aura au moins la décence de te témoigner un peu de reconnaissance. Après tout, tu viens de la... Sauver, en quelque sorte. Tu suis alors le groupe d'infirmiers dans les couloirs, jusqu'à un bureau, où l'un d'entre eux sort un dossier, prenant une photo à l'intérieur pour te la donner. Tu m'observes quelques instants, réalisant que la différence entre les deux était vraiment infime. Mais quelques points diffèrent tout de même. Tu remercies alors l'infirmier, rangeant l'image dans ta poche, avant de ressortir du bâtiment. C'est fou comme une affaire peut en faire découler de nombreuses autres...

Mais avant de t'atteler à cette tâche... Tu vas retrouver la responsable de celle ci. Aoji... Quelque chose. Car si tu en es là, c'est en quelque sorte de sa faute. Et puisqu'elle a une part de responsabilité dans l'affaire, elle va devoir t'aider. Si tu arrives à la retrouver, bien sur.

Route barrée par les irous, bon sang si j’avais su que eux aussi ils savaient cogner, je n’y aurais pas été avec des pincettes, seulement trop tard, j’étais prise d’assaut et ramener de force là-dedans, puisque je leur disais que ce n’était pas moi ! Rien à faire, tout en me débattant soudainement cependant je les entendais se chamailler, mieux je les entendais confirmer mes dires, enfin ils se rendaient compte que ce n’était pas moi ! Je soupirais, bande d’idiots va ! Et en seul dédommagement des excuses et des fringues pour rentrer, la blague ! J’haussais des épaules tandis que le médecin en chef m’expliquait que mon « ami » était parti capturer la fuyarde… Quel ami ? La seule explication qui me venait à l’esprit restait l’homme que j’avais percuté dans l’hôpital, qui d’autre que lui aurait pu agir en ma faveur ?

Je faisais une moue contrariée tandis que je rentrais chez moi, enfin, vers mon campement pour vérifier que mon loup aille bien, tout le long du chemin, j’étais tiraillé entre l’idée d’aller prêter main forte aux recherches ou retourner à mes occupations. Face à Nectus, le choix était devenu une évidence maintenant que je me sentais soulager, je devais lui rendre et puis au-delà du devoir, j’en avais même l’envie. Un sifflement pour le loup, je partais en quête de la fuyarde, où j’irais si j’avais fui ? Dans un coin isolé et visiblement, le dernier endroit connu pour ma part où elle était passée était près du lac. Retournant là où j’avais trouvé les vêtements, j’espérais bien remonter sa piste et accessoirement tombait sur mon sauveur inconnu. Sur place, quelque branchages cassés menaient à une direction toute tracée et Nectus grâce à son flair confirmait la voie à suivre, après un quart d’heure de marche, j’entendais des bruits de pas et depuis ma branche je découvrais une silhouette aux airs familiers, j’avais trouvé une personne sur deux de ceux que je cherchais.

=|-Hey ! Qu’est-ce que tu fais ? Tu la cherches aussi ? On joint nos forces alors… Qu’est-ce que tu en dis ?

D’un bond je le rejoignais avec calme cette fois-ci avant d’un sourire lui tendre la main, car oui, il fallait rendre à César ce qui était à lui…

=|-Et merci ! À charge de revanche, je te rendrais ton coup de main t’en fais pas.  Pour l’heure avant tout je dois retrouver cette fille, j’ai cru comprendre que toi aussi. Mon loup à flairer sa trace, tu viens ? Au fait, c’est quoi ton nom… ?

Déjà de un poser les questions essentielles, de deux, on pourrait s’occuper de cette fille, bien que pour moi, personne ne mérite de vivre enfermée, pour son bien ou pas…

Rechercher une folle en fuite et une jeune femme apparemment dans la même situation... Voilà une tâche qui ne s'annonçait pas comme des plus faciles. Et pourtant. Toi qui étais parti un peu au hasard, questionnant les passants et tentant de récolter des indices, tu as eu bien plus facile que prévu. Combien de temps as-tu réellement cherché ? Pas plus d'une heure. Tu as eu la chance de tomber sur une piste. Des pas, des morceaux de vêtements déchirés, raccrochés à des branches épineuses dépassant un peu trop. Ce n'était pas grand chose, mais c'était tout de même un début. Que tu as utilisé, suivant ces maigres indices, espérant trouver au moins une des deux personnes que tu recherchais. C'est lorsqu'une voix t'interrompis dans tes recherches que tu te rendis compte que la jeune femme t'avait trouvé avant que l'inverse ne se produise. Et elle a l'air nettement plus détendue, ainsi que bien moins agressive que tout à l'heure.

On dirait bien, oui... Et oui, de toutes façons, nous aurons plus de chances à deux.

A ces mots, tu serres la main tendue, en signe d'accord. Pas de manières, tu lui rends son sourire par simple politesse. Et maintenant... Reste à s'y mettre. Tu as de la chance qu'elle ait un animal domestiqué. Un loup. Pour pister la fuyarde. Cela sera nettement plus simple... Tu suis la jeune femme, alors qu'elle te demande ton nom. C'est vrai, tu ne t'es pas encore présenté. Il faut dire que tu n'en pas vraiment eu l'occasion jusqu'à maintenant.

Je m'appelle Fubuki, désolé de me présenter si tardivement. Mais... Tu as un loup en tant qu'animal de compagnie ? Je croyais que ce genre d'animaux était toujours sauvage...

Oui, tu viens de souligner ta surprise. Mais ce n'est pas banal. Quoique. Vous ne l'êtes pas non plus. Elle avec ses os qui peuvent pousser n'importe comment, et toi avec tes yeux dorés... Alors, un loup à vos côté ? Cela ne changera plus grand chose de toutes façons. Et puis, ce n'est pas comme si vous alliez croiser foule de passants capables d'être surpris par votre petit cortège. Tu reprends la parole tout en marchant, une question te venant à l'esprit.

Au fait, comment tu t'es retrouvée embarquée dans tout ça ? Tu m'as vaguement expliqué tout à l'heure, mais j'avoue ne pas avoir tout saisi... Tu voudrais bien m'expliquer plus clairement maintenant que tu n'as plus personne aux trousses ?

Comme  toujours Nectus faisait son effet, il fallait dire qu’un loup en animal de compagnie, ça n’a rien de banal, je concevais qu’il soit surprise, mais puisque le sujet semblait l’intéressé et que je n’avais qu’à suivre le principale acteur de la conversation, je me prêtais au jeu des réponses.  

=|-C’est vrai, d’ordinaire, ses animaux là sont sauvages, cependant, ce dernier a perdu sa mère en étant louveteau, je l’ai recueilli et élevé, je pense que pour lui, c’est moi sa mère désormais. Par chance, car sinon je pense qu’il n’aurait pas survécu, j’ai une vie assez nomade, je vis dehors si tu préfères, au grès de mes envies, au milieu de la forêt la plus part du temps. Donc, il peut s’épanouir pleinement, ça fait presque huit mois que je l’ai d’ailleurs, au fait, lui c’est Nectus !

A l’entente de son nom ce dernier se retournait pour nous fixer de ses yeux jaunes perçants, un simple regard vers il comprenait que je ne l’avais pas appelé et reprenait sa traque, c’était vrai qu’on se connaissait bien maintenant… Et je me rendais compte, que concernant mon loupiot, j’étais très bavarde, peut-être même trop, c’était là mon côté passionné je crois… Quand enfin mon monologue sur l’animal se finissait, mon ainé revenait sur un sujet que j’aurais autant aimé éviter….

=|-Comment t’expliquer ça… Disons que j’ai fait une baignade nocturne et que quand je suis sortie, mes fringues avait disparus… Seulement voilà, sache que j’ai la phobie de l’eau, pour une shinobi ça craint et vois-tu un bon ami n’a eu autre que la bonne idée de me confier un alcool fort pour me donner du courage… Résultat, j’étais ivre hier soir et je sais plus trop ce qu’il s’est passé vois-tu… Juste ce matin, je me suis réveillée à l’hôpital, avec un sacré mal de crâne et on m’a accusée d’être celle s’étant enfuie… Bref, tu as eu un aperçu de mon tact et de mes bonnes manières… Il ne faut donc pas s’étonner de la suite… Bref, désolée de t’embarquer dans cette galère !

Sur ce point j’étais sincère, embarquer des tiers dans mes bêtises, ne m’enchantait pas des masses, loin de là ! D’ailleurs, je n’allais pas pouvoir poursuivre car le grognement de l’animal désignait que nous avions trouvé la concerné et heureusement d’ailleurs, car de toute évidence, elle semblait paumée plaquée contre un arbre en train de pleurer… Bordel… C’était avec ça qu’on m’avait confondu ? Ils étaient sérieux ? Pour le coup je piquais un peu tout en m’approchant, elle n’avait pas l’air bien méchante, puis je pouvais comprendre, qu’elle n’avait aucune envie de rester enfermé, j’avais presque soudainement un remord à la ramener pour qu’elle soit enfermée…

=|-Dis-moi, au juste, qu’a-t-elle fait pour qu’on l’enferme ? Elle n’a pas l’air bien méchante à premières vues… Je ne comprends pas en quoi l’enfermé peut l’aider.

Peut-être qu’il ne le savait pas non plus et peut-être aussi que je n’allais pas la laisser être enfermée à nouveau, non c’était définitivement trop cruel.  Plus les secondes passaient et plus je doutais sur la suite et ce que j’allais faire…